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« I. S. T. A.»
B. P. 6593 KIN 31
SECTION : MECANIQUE
PREMIER CYCLE
KINSHASA/BARUMBU
PAR :
MAUTU YALIKO Jonathan
EPIGRAPHE
" Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une
chose. Cette universalité est la plus belle."
Blaise Pascal
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REMERCIEMENTS
Le chemin qui mène vers la réussite est toujours rempli d’obstacle, guidé par
notre rage de vaincre nous avons pu terminer notre premier cycle en
apothéose.
Cependant, nous n’aurions pu réaliser cette prouesse sans l’aide des personnes
qui, depuis le début, ont été la et nous ont soutenu de toutes les manières.
Nous remercions en premier lieu, le Seigneur Notre Dieu, le maitre des temps
et des circonstances, pour sa grâce, son amour et sa protection. On n’aurait pu
atteindre notre objectif sans lui.
Nous remercions notre Directeur de Travail, le Chef des Travaux Innocent
MPIA, pour sa disponibilité, ses conseils, son implication ainsi que pour nous
avoir guidé pendant la réalisation de ce travail.
Nous remercions nos parents, papa Bonaventure MAUTU et maman Pascaline
ESANGA pour leur amour inconditionnel et leur sacrifice de nous voir réussir
Nos remerciements vont également à notre grand frère, Fresty MAUTU, pour
son soutien financier et sa confiance en nous, ainsi qu’à nos frères et sœur,
Samantha MAUTU, Moïse MAUTU et Gaël MAUTU.
Durant ce parcours académique, nous avons connu des hauts comme des bas,
nous remercions aussi nos camarades de classe, avec qui, nous avons lutté
jusqu’à la fin, nous voyons Gaëtan MABAKA, Michée NZEMBELE, Djo MAFINGA,
Joseph-Marie MANY TRA-NGONDA, Ridi LELO, Grâce TAMBU, Michée LENGA,
Nathan BABENDA, Jonathan MUTAMBA et beaucoup d’autres encore.
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INTRODUCTION
A. PROBLEMATIQUE
Dans un monde en perpétuelle évolution, l’automobile constitue, en ces jours,
un des moyens de locomotion les plus utilisés par l’homme.
Cependant, depuis le début de l’industrialisation, les véhicules constituent une
des causes majeures de la pollution atmosphérique. Ils sont généralement
dotés des moteurs thermiques à forte émissions de gaz toxiques et des
particules nocives qui ont un effet direct sur la santé (voies respiratoires et
cardio-vasculaires).
Grands consommateurs d’énergies fossiles, ces véhicules exigent plus
d’entretien, donc plus d’argent dépensé pour s’assurer une longue durée de
vie.
B. INTERET DU SUJET
Nous avons choisi de développer ce sujet pour diverses raisons, notamment :
- pour sa contribution écologique, les véhicules hybrides, en général et la Prius
II, en particulier font partie de ce qu’on appelle les “automobiles propres“, la
technologie hybride utilise intelligemment le moteur à essence tout en
réduisant la consommation, et donc les émissions de dioxyde de carbone (CO2)
et d’oxyde d’azote (NOX) ainsi que les particules fines.
- pour son innovation technologique, à la différence des véhicules à moteurs
thermiques, les hybrides n’ont ni démarreur, ni alternateur, ni embrayage, ni
courroie de distribution. Pièces qui doivent être réparées ou remplacées en
fonction du kilométrage sur les véhicules traditionnels. Et moins de pièces, ça
fait moins d’interventions. De plus, en ville, une Toyota Hybride peut parcourir
jusqu’à 2/3 de son trajet grâce à l’énergie électrique, ce qui lui permet de
moins consommer.
- pour son autonomie et sa conduite, la caractéristique première d’une voiture
hybride, c’est l’impressionnant silence de fonctionnement et l’absence de
vibrations lorsque vous circulez en mode 100 % électrique. Le passage du
moteur électrique au moteur à essence et inversement se fait
automatiquement, tout en douceur, sans même que vous vous en aperceviez.
Sa batterie a une longue durée de vie (garantie 5 ans, voire même 8 ans en
bonne conduite).
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D. SUBDIVISION DU SUJET
Le premier modèle, la Prius I (type XW10), une berline 4 portes avec une malle
séparée, a été proposé en 1997 au Japon seulement. Il a été suivi en 2000 par
une version techniquement remaniée mais à la carrosserie identique (XW11),
disponible également en Europe, aux États-Unis et en Australie.
La Prius réduisait sensiblement les pertes d’énergie grâce à un mécanisme de
coupure moteur au ralenti, ainsi qu’à un système de récupération d’énergie
convertissant l’énergie cinétique en électricité à la décélération et au freinage.
Sortie en septembre 2003, la Prius II optait pour une carrosserie cinq portes à
hayon arrière, au lieu de la berline quatre portes tri-corps de sa devancière.
Elle a été élue Voiture de l’année en 2005 en Europe. En mai, 2008, Toyota a
annoncé avoir vendu 1 million de Prius II dans le monde. C’est elle qui fera
objet de notre étude dans ce travail.
I. 1. 5. La Troisième Génération ou la Toyota PRIUS III [XW30] (2009 – 2016)
La troisième génération de la Prius, lancée en mai 2009 a conservé la silhouette
triangulaire caractéristique de son ainée mais le re-design de son capot, de ses
phares et des rétroviseurs ont permis une plus grande modulation.
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Plus longue (de 15 mm) et plus large (de 20 mm), phares à LED en option, toit
ouvrant avec panneau solaire et ventilation à énergie solaire, affichage tête
haute par projection sur le pare-brise, etc. La Prius III est nettement mieux que
la précédente mais à un prix plus couteux.
Outre un système hybride THS II repensé et muni d’un réducteur,
l’augmentation de la cylindrée (1,8 l8tres) et le nouveau moteur électrique 3JM
ont abaissée la consommation de carburant à 2,6 l/100 km.
Une autre particularité que possède cette voiture est qu’elle utilise un nouveau
format de batterie en lithium-ion (Li-ion), qui peut se brancher et se recharger
sur une prise de courant extérieure ainsi qu’une électronique de puissance.
Elle repose sur une toute nouvelle plateforme technique baptisée TNGA
(Toyota New Global Architecture) sur son châssis offrant une conduite plus
plaisante grâce à son centre de gravité abaissé un design intérieur et extérieur
distinctif ainsi qu’un niveau de sécurité encore amélioré.
Son rendement thermique de 40% pour le 1,8 litre VVT-i, un record mondial
pour un moteur à essence puis sa consommation et émissions en baisse de 18%
grâce à une conception innovante.
I. 2. SYSTEME MECANIQUE DE LA PRIUS II
I. 2. 1. Dimensions
Spacieux et lumineux, ce sont les 2 principaux adjectifs qui caractérisent le
mieux l’habitacle de cette Prius II. La planche de bord est aménagée de telle
manière que toutes les commandes tombent bien sous la main, avec une
mention spéciale pour le volant multifonction (pour commander la radio et
surtout la climatisation) et l’afficheur LCD à commande tactile. L’absence de
boite de vitesse et de frein à main au plancher, libère par ailleurs de la place
pour de nombreux rangements. A noter qu’un compartiment supplémentaire
est prévu sous le plancher, pour stocker divers objets.
Longueur 4140 mm
Largeur 1699 mm
Hauteur 1481 mm
Empattement 2550 mm
Voies 58.3 mm
Poids à vide 1325 kg
Coffre 408 l
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I. 2. 2. Moteurs
La Toyota Prius II est une voiture hybride, qui fonctionne à la fois avec un
moteur thermique, mais aussi et surtout, un bloc électrique. Le plus
intéressant, est que le fonctionnement de ces 2 moteurs est entièrement
automatisé, avec un passage d’un mode à l’autre, ou l’entraînement simultané
des deux selon les conditions de conduite. Contrairement à certaines idées
reçues, pas besoin de prise de courant pour recharger le moteur électrique.
B. Moteurs électriques
Moteur Electrique (ME)
Un moteur électrique (MG2) de 104 kg est un moteur synchrone (triphasé) à
aimant permanent pouvant fonctionner en générateur de courant suivant les
phases de fonctionnement. Il est alimenté sous 500 V triphasé continu. On
admet un rendement de 95 % et un facteur de puissance (cos) de 0,8 à pleine
puissance.
Générateur (GE)
Un générateur de courant (MG1) pouvant aussi fonctionner en moteur
électrique synchrone triphasé suivant les phases de fonctionnement. Elle
tourne généralement à une vitesse de rotation inférieure à 1000tr/min et
admet un rendement de 95 %.
I. 3. SYSTEME D’ALIMENTATION ET DE DISTRIBUTION
I. 3. 1. Alimentation
Electriquement, elle se fait par injection électronique, c’est-à-dire tous les
accessoires, compresseur de climatisation compris, sont alimentés par la
batterie de traction à travers l'électronique de puissance.
Les Batteries
Le châssis de batterie HV alimente le système électrique à haute tension avec
de l'électricité à courant continu (DC). Les câbles d'alimentation électrique à
haute tension, positif et négatif, sont acheminés sous le panneau de plancher
du véhicule, du châssis de batterie jusqu'à l'inverseur/convertisseur.
L'inverseur/convertisseur contient un circuit qui amplifie la tension de batterie
HV de 201 à 500 volts en courant continu (DC). L’ensemble de 3 câbles
d'alimentation électrique est acheminé de l'inverseur vers chaque moteur à
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I. 3. 2. Distribution
La distribution est assurée par un double arbre à came en et le VVT-i. Le VVT-i
est l'abréviation de Variable Valve Timing Intelligence qui signifie Intelligence
de distribution variable des soupapes, il s’agit du niveau où l'angle d'ouverture
de la soupape d'admission est avancé ou retardé électroniquement à l'aide
d'une soupape de commande d'huile. L'angle varie en fonction de la vitesse du
véhicule, du régime moteur, de la charge et d'autres paramètres du capteur de
moteur.
I. 3. 3. Schéma Synoptique de la Prius II
Ce schéma nous permet d’observer les liens mécaniques et électriques qui
existent entre les différents composants nécessaires au transfert des couples,
des puissances et des fréquences de rotations.
I. 3. 5. Performances
Avec un poids relativement réduit de 1300 kg, la Prius II pointe à 173 km/h et
passe de 0-100 km/h en 10,9 s seulement. On le voit, cette dernière est très
performante et tient tête à de nombreuses concurrentes (essence ou diesel).
Vitesse maximale 173 km/h
0 à 100 km/h 10.9 sec
0 à 160 km/h 31.5 sec
400 mètres DA 18.1 sec
1000 mètres DA 32.7 sec
Poids/Puissance 12.05 kg/cv
I. 3. 6. Consommation
Bien que fonctionnant uniquement avec de l'essence comme source primaire
d'énergie, la consommation de la motorisation hybride de la Prius II est de
l'ordre de 5 l/100 km en situation réelle. Ce résultat est obtenu en faisant
fonctionner le moteur thermique le plus près possible de son rendement
maximum, ce qui est impossible sur une voiture traditionnelle à cause des
fluctuations de puissance très importantes liées aux variations de la vitesse. La
réversibilité des moteurs électriques permet également de récupérer lors des
freinages une partie de l'énergie habituellement perdue sous forme de chaleur,
en utilisant MG2 comme générateur pour recharger la batterie. Cette
particularité est mise à profit en circulation urbaine, où la Prius II excelle sur le
plan du rendement par rapport aux automobiles à propulsion purement
thermique.
Le cycle urbain se caractérisant par des arrêts et des faibles vitesses, la voiture
n’a alors besoin que de peu de puissance ; le moteur thermique n'y fonctionne
qu'en cas de forte accélération et la batterie se recharge lors des freinages. En
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cycle urbain, une voiture avec un moteur hybride consomme donc bien moins
qu'une voiture non hybride de même catégorie.
Cycle urbain 5 l/100 km
Extra urbain 4.2 l/100 km
Mixte 4.3 l/100 km
Emission CO2 104 g/km
Autonomie 1406 km
N’oublions pas le principal argument de cette voiture hybride, qui est son
respect de l’environnement. Ses émissions d’oxydes d’azote (N0x) +
hydrocarbures (HC) sont inférieures de 83% aux normes EURO IV (-93% vis à vis
des diesels). La boite de vitesse E-CVT à variation continue déstresse la
conduite par sa fluidité et sa commande simplifiée.
I. 4. SYSTEME D’ALLUMAGE DE LA PRIUS II
I. 4. 1. La Clé électronique
La Prius II est équipée de série d’une nouvelle clé électronique.
Caractéristiques de la clé électronique :
- Émetteur de commande à distance pour verrouiller ou déverrouiller les portes
- Clé électronique pour démarrer
- Clé en taille en métal cachez pouce verrouiller/déverrouiller les portes depuis
le verrouillage extérieur de porte du conducteur.
Démarrage/Arrêt du véhicule
La clé électronique remplace la clé taillée en métal traditionnelle et la fente de
clé électronique et le bouton de mise en marche remplacent le contacteur
d’allumage.
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- Une clé électronique standard comme indiquée sur le schéma est insérée
dans la fente de clé électronique ;
- La fente de la clé électronique ne tourne pas comme un contacteur
d’allumage traditionnel. A la place, un bouton de mise en marche avec un
témoin d’état intégré est prévu au-dessus de la fente de clé électronique pour
passer d’un mode d’allumage à un autre. La pédale de frein étant relâchée, la
première pression du bouton de mise en marche active le mode des
accessoires, la seconde pression active le mode d'allumage et la troisième
pression désactive ce mode d'allumage ;
- Le démarrage du véhicule est prioritaire sur tous les autres modes d'allumage
et s'effectue en enfonçant la pédale de frein tout en appuyant une fois sur le
bouton de mise en marche. Pour s'assurer que le véhicule a démarré, le témoin
d’état du bouton de mise en marche doit être éteint et le témoin READY doit
être allumé dans le combiné d'instruments ;
- Quand le véhicule a démarré, qu'il est sous contact et opérationnel (témoin
READY allumé), il peut être coupé à l'arrêt complet en appuyant une fois sur le
bouton de mise en marche ;
- La fente de la clé empêche la clé électronique d’être enlevée lorsque le
véhicule est activé et opérationnel (témoin READY allumé) ou lorsque le mode
d’allumage est activé.
Démarrage/Arrêt du véhicule
Les modes d’allumage et la séquence de démarrage sont les mêmes que pour
la clé électronique de série à l’exception que la clé intelligente ne doit pas être
insérée dans la fente de clé électronique.
- Comme indiqué sur le schéma, la clé intelligente disponible en option
peut être insérée dans la fente de clé électronique ou maintenue à
proximité du véhicule.
- La pédale de frein étant relâchée, la première pression du bouton de mise
en marche active le mode des accessoires, la seconde pression active le
mode d'allumage et la troisième pression désactive ce mode d'allumage.
- Le démarrage du véhicule est prioritaire sur tous les autres modes
d'allumage et s'effectue en enfonçant la pédale de frein tout en appuyant
une fois sur le bouton de mise en marche. Pour s'assurer que le véhicule a
démarré, le témoin d’état du bouton de mise en marche doit être éteint et
le témoin READY doit être allumé dans le combiné d'instruments.
- Quand le véhicule a démarré, qu'il est sous contact et opérationnel (témoin
READY allumé), il peut être coupé à l'arrêt complet en appuyant une fois sur le
bouton de mise en marche.
- Les véhicules équipés de la clé intelligente disponible en option disposent
d’un bouton de désactivation situé sous la colonne de direction comme
indiqué sur le schéma. Une fois désactivée, la clé intelligente doit être
insérée dans la fente de la clé pour activer les modes d’allumage et
démarrer le véhicule.
- La fente de la clé empêche la clé électronique d’être enlevée lorsque le
véhicule est activé et opérationnel (témoin READY allumé) ou lorsque le
mode d’allumage est activé.
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Caractéristiques de la transmission :
Train épicycloïdal : Pignon 2 lié à la génératrice GE Z2 = 20 dents ;
4 satellites rep 4 Z4 = 16 dents ;
Couronne 3 liée au Moteur électrique ME Z3 = 52 dents ;
Porte satellite 1 lié au moteur Thermique MT.
Les freins avant de la Prius sont composés des disques ventilés de 255 mm de
diamètre tandis que les freins arrière sont composés des disques pleins de
269mm de diamètre.
Et comme pour une voiture standard, son diamètre de braquage équivaut en
moyenne à 11 m, possède de même un ABS (de
l'allemand : Antiblockiersystem) disposé en série.
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- Le véhicule hybride est alimenté par deux sources : des batteries qui sont
elles-mêmes rechargées par une génératrice coupler au moteur à essence.
- L’énergie des batteries est envoyée vers le contrôleur électronique et le
convertisseur CC/CC.
- Du contrôleur, l’énergie est envoyée au moteur électrique pour être convertie
en mouvement qui passe dans un réducteur ou une transmission vers les roues.
- Le moteur à essence peut jouer deux rôles simultanés : propulser le véhicule
et recharger les batteries par sa génératrice.
- Le moteur à essence est lui aussi relié mécaniquement au réducteur ou à la
transmission via un engrenage planétaire et le moteur électrique.
- Le moteur à essence et sa génératrice sont eux aussi contrôlés par le
contrôleur électronique qui leur indique quand ils doivent effectuer leur travail.
- Le véhicule peut récupérer de l’énergie au freinage en transformant
électriquement le moteur électrique en génératrice et retourner de l’énergie
aux batteries. Les utilisateurs du véhicule ont une sensation de compression
motrice.
II. 1. 4. Types d’Hybridation
i. Familles de Véhicules Hybrides
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(Stop & Start) qui coupe le moteur lors d’un arrêt et le réactive
automatiquement dès le démarrage. Ce dispositif permet d'économiser entre 6
et 15 % de carburant (8 g de CO2/km en moyenne).
Les polluants notamment dus au CO2 et aux gaz d’échappement sont
particulièrement émis lors des multiples arrêts et redémarrages dans la
circulation urbaine (feu tricolore, embouteillage, etc..).
Citroën avait fait une première expérience de ce type avec le « Dynavolt » en
1998 sur la Xsara, mais ce n’est qu’en 2004 que le système fut commercialisé
sur la Citroën C3, avec une motorisation à essence
Le mild hybrid
Egalement appelée “micro-hybride” ou “hybride léger”, cette technologie est la
plus simple et donc la moins coûteuse à l’achat. Le moteur thermique est
assisté par un alterno-démarreur jouant le rôle de générateur en récupérant
l’énergie cinétique lors des freinages ou des décélérations. Cette énergie,
stockée dans une petite batterie de 48V, est ensuite utilisée par l’alterno-
démarreur pour démarrer le moteur et le couper à l’arrêt ou à faible allure, à
l’approche d’un feu rouge, par exemple. A défaut de permettre une utilisation
en mode tout électrique (même si certains véhicules le permettent aujourd'hui
sur quelques mètres), cette solution permet de réduire sensiblement la
consommation de carburant en zone urbaine.
Sur le papier c'est tellement simple que cela peut avoir l'air dépassé face aux
hybrides simples et rechargeables. Surtout, les gains en consommations (et
donc émissions polluantes) ne sont pas énormes, à peine 0,5 l/100 km. Mais si
le système va se développer dans les années à venir, c'est parce qu'il permet
aux constructeurs d'avoir un rapport très intéressant entre ces gains et le coût
de la technologie, nettement moins élevé que les autres formes d'hybrides. Et
comme les normes antipollution sont de plus en plus sévères, chaque gramme
de CO2 gagné est précieux.
Avantages : faible coût du système, consommation en légère baisse
Inconvénients : hybridation très limitée, impossibilité de rouler en
électrique
Le full hybrid
Cette technologie est celle employée par la Toyota Prius. Elle se compose d’un
moteur principal thermique (essence ou diesel) et d’un bloc secondaire,
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électrique. La gestion est bien plus complexe puisque la voiture peut être
entraînée par chaque moteur séparément ou par les deux, ensemble. Selon le
mode de conduite, il est possible de privilégier une conduite 100% électrique,
mais la faible capacité de la batterie limite souvent l’utilisation à 2 ou 3 km et à
une vitesse de 50 km/h. A l’inverse, il est possible de faire fonctionner les deux
moteurs de concert pour fournir un maximum de puissance. Pratique lors
d’une manœuvre de dépassement. A l’instar des véhicules micro-hybrides, la
batterie se recharge uniquement en roulant grâce à la récupération de l’énergie
cinétique.
À faible vitesse et lorsque la batterie est chargée, le moteur électrique se
charge du démarrage et de la locomotion. À grande vitesse ou quand la
batterie est déchargée, le moteur thermique prends le relais. Lorsqu'il y a
besoin d'une puissance accrue pour une reprise ou une accélération, les deux
moteurs fonctionnent de concert.
Les différentes phases de fonctionnement d'un full hybrid se déroulent comme
suit :
- lorsque le véhicule est immobile, les deux moteurs sont à l'arrêt ;
- la mise en mouvement de la voiture est assurée par le moteur électrique seul,
jusqu'à une vitesse maximum variant entre 70 et 130 km/h, selon les choix
techniques du fabricant et le niveau de charge de la batterie d'accumulateurs ;
- au-delà de ces vitesses, ou lorsqu'une accélération plus forte est demandée,
le moteur thermique est démarré pour fournir le supplément de puissance et
réduire ou couper l'alimentation du moteur électrique ;
- en cas de demande de puissance importante (forte accélération ou forte
pente), les deux moteurs fonctionnent simultanément pour additionner leurs
couples moteurs ;
- en phase de décélération ou de descente, le freinage régénératif permet au
moteur/générateur électrique de convertir une partie de l'énergie cinétique en
énergie électrique, rechargeant la batterie. Ce rôle de frein moteur peut être
accru en forçant le moteur thermique à tourner sans injection de carburant,
soulageant ainsi les freins à friction ; celui-ci peut aussi au contraire être arrêté
pour réduire consommation et émissions, ce qui désactive son frein moteur.
Avantages : baisse de la consommation en ville, gain en
performances grâce aux deux moteurs
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Dans cette configuration les deux moteurs peuvent faire tourner les roues, soit
le moteur thermique seul, soit l'électrique seul (sur les Full hybrides) soit les
deux en même temps. Le cumul des puissances dépendra de certaines de
variables (voir plus bas : cumul des puissances). Notez aussi que certains
montages peuvent un peu varier, mais la logique reste similaire : électrique et
thermique ont une prise sur les roues via la boîte de vitesse. On peut citer
comme exemple les hybrides allemands comme les systèmes e-Tron / GTE.
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Avantages :
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a. Historique
Le HSD est une amélioration du système original Toyota Hybrid System (THS)
utilisé sur la Toyota Prius de première génération (1997 à 2003).
Le système THS-II est apparu en 2004, avec la Prius de seconde génération. Il a
ensuite été renommé « Toyota Hybrid Synergy Drive », puis « Hybrid Synergy
Drive » (HSD) en vue de son utilisation en dehors de la marque Toyota
(notamment pour la marque Lexus). Le système HSD a été conçu pour être plus
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b. 1. La Transmission
La conception du train épicycloïdal et l'électronique de contrôle du système
HSD permettent à la puissance mécanique de l'ICE d'être répartie de deux
façons :
- apport de couple et augmentation de la vitesse de rotation des roues
(accélération du véhicule) ;
- puissance disponible pour les moteurs-générateurs électriques (recharge de la
batterie).
Le HSD peut utiliser les moteurs électriques pour propulser le véhicule ou pour
assister le moteur thermique pour que ce dernier soit le plus efficient possible
quels que soient les besoins en traction.
La présence des deux moteurs-générateurs électriques reliés par un onduleur
permet d'utiliser l'un ou l'autre des moteurs en générateur de manière à
ajuster la puissance délivrée par l'ICE aux besoins de la propulsion. L'autre
avantage est que l'un des moteurs électriques peut être utilisé comme un
puissant démarreur, permettant de mettre en marche et d'arrêter l'ICE selon
les besoins en traction et comme générateur pour charger la batterie.
Alimentés par la batterie de traction, les moteurs-générateurs apportent un
complément de puissance à l'ICE lors d'un pic de demande de puissance, ou
assurent seuls la traction du véhicule à vitesse et accélération faible ou
modérée (jusqu'à environ 70 km/h sur les berlines Toyota).
Lors du freinage, les moteurs-générateurs peuvent récupérer l'énergie
cinétique du véhicule et alimenter la batterie ou faire tourner l'ICE comme frein
moteur.
Du fait de l'apport de puissance supplémentaire par les moteurs électriques
alimentés par la batterie de traction (environ + 35 % sur les berlines Toyota), le
moteur thermique peut être sous-dimensionné car il n'a pas besoin de fournir
tout le couple nécessaire à la traction. C'est pourquoi le HSD incorpore
normalement un ICE à cycle d'Atkinson, qui présente un meilleur rendement
qu'un moteur à cycle d'Otto.
La combinaison d'une conception efficiente du véhicule et de l'ICE, du freinage
dynamique, de la capacité de l'ICE à ne fonctionner qu'en cas de besoin et
d'une capacité de stockage d'énergie par batterie d'accumulateurs, permet aux
véhicules équipés du système HSD d'être plus efficients que des véhicules de
puissance et masse équivalentes à motorisation uniquement thermique.
Cependant, le gain en rendement apporté par le freinage dynamique est limité
aux vitesses modérées avec demandes de propulsion intermittente (conduite
urbaine, route vallonnée, etc..) et, optimisé par des freinages doux et anticipés.
c. 2. Les Phases de Fonctionnement
Stationnement
Lorsque le sélecteur est en position P (park), MG2 est bloqué à l'arrêt et retient
les roues motrices. Cependant le système hybride peut faire tourner l'ICE pour
recharger les batteries par l'utilisation de MG1 en générateur.
Démarrage du moteur thermique
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Pour démarrer l'ICE, MG1 est alimenté par la batterie de traction agissant en
démarreur de l'ICE. Du fait de la puissance de MG1, le démarrage est immédiat,
silencieux et sans à-coups. La mise en route de l'ICE peut avoir lieu aussi bien à
l'arrêt du véhicule qu'en roulant. Elle est automatique et survient : lorsque la
vitesse ou la demande de puissance dépassent les limites prédéterminées en
propulsion électrique, lors d'une demande de chauffage avec la température
du liquide de refroidissement de l'ICE inférieur à 40°C, lorsque la batterie de
traction est trop peu chargée, lorsque le catalyseur de dépollution est froid ou
a trop refroidit. Le démarrage de l'ICE peut avoir lieu lorsque le sélecteur est en
position P, R, D ou B, pas en position N.
Marche avant
Lorsque le sélecteur est en position D (drive) ou B, le système hybride ajuste
continûment la vitesse de MG1 pour assurer une utilisation du moteur
thermique suivant une courbe de charge programmée compte tenu de la
puissance sollicitée par le conducteur et du couple nécessaire pour propulser le
véhicule à cette puissance.
ICE en surrégime
Si l'ICE ne développe pas assez de couple et trop de vitesse pour assurer la
propulsion à la puissance demandée (surrégime), par exemple lors
d'accélérations à faible vitesse ou sur une rampe de forte pente, MG1
fonctionne en générateur pour transférer la puissance correspondant à la
vitesse en excès de l'ICE aux batteries et à MG2 qui fonctionne en moteur
pour compléter le besoin en couple de l'arbre de transmission.
ICE en sous-régime
Si l'ICE développe trop de couple et pas assez de vitesse pour assurer la
propulsion à la puissance demandée (sous-régime), par exemple à vitesse
constante sur route plate ou descendante, MG2 fonctionne en générateur
pour transférer la puissance correspondant au couple en excès développé
par l'ICE aux batteries et à MG1 qui fonctionne en moteur pour compléter le
besoin en vitesse de l'arbre de transmission.
Sollicitation d’une forte puissance
Lorsque le conducteur sollicite une forte puissance (accélérateur fortement
appuyé), le système hybride peut alimenter MG1 avec la batterie de traction
pour accompagner les changements de régime de l'ICE et ajouter un surplus
temporaire de puissance pour la propulsion du véhicule.
Propulsion purement électrique
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Figure 39. Premières générations de motorisation Toyota hybride : THS (Toyota Hybrid System), THS2 et HSD
à deux roues motrices.
Figure 40. Toyota hybride de seconde génération : motorisation HSD avec 2 trains épicycloïdaux.
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Et pour finir, nous allons dimensionner la nouvelle batterie Li-ion que nous
recommandons pour obtenir plus d’autonomie pour notre voiture. Ceci
constitue l’objectif principal de notre travail.
III. 2. CAHIER DE CHARGE DU VEHICULE
La Prius II sous examen est caractérisée par :
Son poids, sa vitesse maximale, sa puissance, son couple, sa consommation,
etc. Nous allons ressortir toutes les données nécessaires pour la vérification des
différentes performances de notre véhicule.
MOTEUR 1.5 VVT-i HYBRID SYNERGY DRIVE
Type de moteur 1NZ-FXE
Puissance max. moteur électrique MG2 50 kW de 1200 à 1540 tr.min-1 sous 500 Volts
PERFORMANCES
Vitesse maximale (km.h-1) 173
Autonomie 1406 km
Avec :
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⇒
❑ F w =807,75 N
Avec :
- m : masse brute du véhicule
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Avec :
- m=1325 kg de la Prius II
- λ : facteur de masse, λ est compris entre 1,06 et 1,34 qui dépend de la vitesse
engagée
λ = 1,26 a une vitesse maximale 48,05 m/s
P a g e | 62
d V res d V res dV
- : accélération relative du véhicule, = si la vitesse du vent est
dt dt dt
constante.
D’où :
dV
F a=1325 ×1,26 ×
dt
⇒
ΔV
❑ F a=1325 ×1,26 ×
Δt
⇒ V moyenne du véhicule
❑ F a=1325 ×1,26 ×
Δt
Avec :
Vmoyenne du véhicule = 100 km/h = 27,77 m/s et
Δt : temps moyen de changement de vitesse, Δt = 10,9 s
(cfr. Les valeurs du Tableau de la page 17)
D’ou 27,77
F a=1325 ×1,26 ×
10,9
⇒
❑ F a=4257,225 N
La résistance totale sera la somme de toutes ces forces que subit le véhicule à
vitesse maximale qui est calculée par la relation :
F tot =F w + F r + F h + Fa
⇒
❑ F tot =807,75+386,04 +220,9 7+4257,225
⇒
❑ F tot =4257,225 N
Cette résistance totale n’est que théorique Vu que nous allons travailler avec
des vitesses constantes (ɣ = 0) et nous supposons que le véhicule ne roule sur
aucune pente (α = 0°). Cette résistante deviendra donc :
F =F + F car :
tot w r
⇒
−F h=m× g ×sin α avec α = 0°, ❑ F =m × g ×sin 0 °=0
h
d V res ⇒
−F a=m × λ × avec V = Cste ❑ F a=m× λ × 0=0
dt
P a g e | 63
⇒
❑ 751,91 ≤ N acc ≤ 1530,25tr /min
B. Vitesse Linéaire
P a g e | 64
III. 4. 3. La Puissance
A. Puissance Utile (Résistance à l’avancement)
Cette puissance est celle générée par les résistances que subit le véhicule. Elle
se calcule par :
F tot ×V deplacement
Pu = [kW]
1000
1 2
¿ ×1,184 × 2,27 3 ×0,26 × ( 13,88 )
2
¿ 67,4 N
F r=m × g ×C r ×cos α
¿ 389,94 N
F r=389,94 N
F tot =F w + F r =195,02+389,94=584,96 N
F tot ×V deplacement 584,96 ×23.61
Pu h= =
1000 1000
Pu h=13,81 kW
- En mode de conduite a fortes accélérations : 85<V <173 km/h
La vitesse limite au mode hybride est de 173 km/h = 48,05 m/s
1 2
F w = × ρ × A f ×C w × V rés oùV rés=48,05 m/s
2
1 2
¿ ×1,184 × 2,27 3 ×0,26 × ( 48,05 )
2
¿ 807,75 N
F r=389,94 N
F tot =F w + F r =807,75+389,94=1197,69 N
Ftot ×V deplacement 1197,69 ×48.05
Pu acc= =
1000 1000
Pu acc=57,549 kW
P a g e | 66
P100 % él=45.000 W
P100
¿ P%uél=45 kWkW
él=6,34
Le moteur thermique fonctionne à pleine puissance car il fait tourner les roues
et alimente le générateur pour charger la batterie.
On a Pth = 57 KW et selon WILLIS seul 72% sont transmises aux roues :
P th ¿ P th Roue
P MT =Pth ¿ + Pth Roue avec + =1
PM T PM T
⇒
P th¿ P th Roue
❑ =0,27 et =0 ,72 où :
PM T PM T
III. 4. 4. Le Couple
- En mode de conduite full électrique : 0 ≤ V ≤ 50 km /h
Connaissant la puissance et la fréquence de rotation aux sorties des roues, on
peut déduire, l’intervalle de couple moteur : P100 % él=45 kW et 0< N él ≤ 442,03tr /min
⇒
❑ 0 <ωél ≤ 46,26 rad /s
P100 % él
On a : C 100% él= ω avec ω él ≠0 et 0<ω él <628 rad / s selon le cahier des charges.
él
Ph
On a : C h= ω avec ω h ≠ 0 et 0<ω h<523,33 rad / s selon le cahier des charges.
h
⇒
❑ C acc =1041,25 Nm
Rendement Electrique
On calcule le rendement de puissance du moteur électrique. Connaissant les
puissances utiles et motrices, on a :
Pu él
ηél = ×100
P mot él
⇒
6,34
❑ ηél= ×100
45
⇒
❑ ηél=0,1408× 100
ηél =14,08 %
Rendement Global
η g=η él +ηth
η g=51,38 %
P a g e | 70
⇒
❑ ηg=37,3+ 14,08
B. La Consommation
Consommation en Carburant
Voir cahier des charges
Consommation Electrique
Nous allons comparer les performances électriques de la Prius II dotée d’une
batterie NiMH à celle dotée de la batterie Li-ion (celle que nous
recommandons). Le but étant de produire une même puissance pour alimenter
le moteur électrique mais avec une plus grande autonomie.
1 2
F w = × ρ × A f ×C w × V rés où V rés=11,11 m/s
2
1 2
¿ ×1,184 × 2,27 3 ×0,26 × ( 11,11 )
2
¿ 43,18 N
F r=389,94 N
Connaissant l’énergie totale que peut stocker notre batterie (E bat = 1,86 kWh),
calculons le temps de décharge lorsque le véhicule roule à une vitesse
constante de 40 Km/h :
E Bat
t décharge =
Pu él
⇒
1,86
❑ t décharge =
4,811
t décharge =0,38 6 h=23,16 min
d 40=15,44 km
¿ 386 , 7 N
Pu él=4,775 kW
Connaissant l’énergie totale que peut stocker notre batterie (E bat = 3,36 kWh),
calculons le temps de décharge lorsque le véhicule roule à une vitesse
constante de 40 Km/h :
E Bat
t décharge =
Pu él
⇒
3,36
❑ t décharge =
4,775
CONCLUSION GENERALE
Pour conclure, l’étude complète d’un véhicule est un défi majeur pour nous,
étudiant finaliste en électromécanique, au vu de la complexité du sujet et des
découvertes que nous avons pu faire durant nos recherches.
Compte tenu du temps limité et de la grandeur du sujet, nous n’avons pas pu
entrer plus dans les détails, nous n’avons pu parler en profondeur de toutes les
particularités que renferme le mécanisme d’un véhicule hybride.
Au premier chapitre, nous avons fait la présentation notre voiture, parlé de son
historique et nous avons détaillé tous ces composants.
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BIBLIOGRAPHIE
1. Toyota, 2008 Manuel du Propriétaire, Publication No. OM47580, Japon
(Ed.) (2008).
2. Michel WASTRAETE, Dossier Technique : Véhicules électriques et hybrides ,
ANFA (Editions 2011).
3. Julien SCORDIA, Approche systématique de l’optimisation du
dimensionnement et de l’élaboration de lois de gestion d’énergie de
véhicules hybrides, Doctorat de l’Université Henri Poincaré – Nancy 1,
Département de formation doctorale en Electrotechnique et Electronique,
Ecole doctorale IAEM Lorraine, 10 Novembre 2004.
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