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(Anaximandre, Anaximène, Empédocle etc. ...) qui tentaient d'expliquer les phénomènes par la QCM Maths 3e
combinaison de la matière élémentaire (eau, air, terre et feu). SVT 3e
Science de La Terre 3e
Science de La Vie 3e
Nous devons à Thales (V è
i me
siècle avant J.C) le postulat de la possibilité pour l'esprit de
Exo SVT 3e
comprendre la nature. L'Ionie (en Asie mineur, l'actuelle Turquie) du Vème siècle avant notre ère
BFEM SVT
est le lieu de naissance des premiers scientifiques qui prônèrent qu'il est possible de comprendre
la nature.
LYCÉE
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Les sophistes se servent du langage comme d'un instrument au service du pouvoir de persuader
sans se soucier de la vérité.
− Les non naturels et non nécessaires (pouvoir et argent)
L'épicurisme est une sagesse dont le but est la tranquillité de l'âme le bonheur est l'opposé de
l'agitation.
L'épicurisme est un matérialisme parce que selon lui toute réalité est matérielle.
b) le stoïcisme
C'est l'un des principaux de l'antiquité grecque et romaine il a été illustré par 2 hommes qui ont
vécu aux 2 extrêmes de l'échelle sociale.
Epictète fut esclave et Marc Aurèle empereur
Ce sont les stoïciens qui les 1
er
définirent leur philosophie comme un système, c'est-à-dire un
ensemble ordonné de pensées traduisant la totalité de la réalité.
La philosophie stoïcienne comprend :
− Une logique qui donne les règles du raisonnement
− Une physique qui rend compte de l'ordre de l'univers
− Une éthique (morale) qui délivre les règles de la vie bonne
Le stoïcisme est un panthéisme, il considère que l'univers matériel est de nature divine et
rationnelle...
Les êtres sont les étincelles d'une sorte de feu universel ; la morale l'éthique stoïcienne consiste à
se conformer à cet ordre universel.
La sagesse et le bonheur sont définis comme absence de passion, sur le plan moral c'est une
sorte fatalisme de volontarisme, d'un effort réalisé sur soi.
L'idée morale du stoïcisme est la distinction de ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas
de nous.
Dépend de nous, nos représentations nos pensées
Ne dépend pas de nous tout ce qui nous vient de l'extérieur (maladie, douleur, mort, notre
situation sociale).
Epictète résume le stoïcisme en ces termes '' supporte et abstiens toi ''
c) Le scepticisme
oscille entre plusieurs positions, soit il rejette la philosophie à la façon de saint Paul qui opposait
la foi du christ à la sagesse du monde et proclamait que le mystère de la croix est un scandale
pour les juifs et une folie pour la sagesse grecque.
Un processus parallèle se déroule dans le monde musulman le livre d'Alghazali (la destruction
des philosophes) et qui abouti au remplacement de ce nom par (Théosophie) désignant la
doctrine du sage complet.
Cependant, au XI I
è
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siècle le dernier des grands philosophes arabe Ibarushd (Averroès) aura
procuré un commentaire d'Aristote qui traduit en latin est à l'origine de tout l'aristotélisme
2) La philosophie et la religion
Dans l'histoire de la pensée la philosophie et la religion n'ont cessé de se mesurer l'une à l'autre.
L'étymologie du mot religion donne bien à voir la notion de respect qui y est contenue.
Si la plus part des anciens tirent en effet religion de religare et y voient l'idée d'un lien qui nous
unit à la divinité, certains rattachent religion à religère qui signifie vouer un culte et respecter.
On trouve ainsi dans l'idée de religion le thème d'une obligation envers les dieux ou DIEU.
La religion peut être envisagée sous un double aspect :
− D'une part comme institution sociale et objective ;
− Et d'autre part comme système individuel de croyances.
La religion s'exprime par la révélation qu'on ne doit pas discuter il faut y croire avec la foi sans le
moindre doute ; c'est pour cette raison que Pascal affirme que "c'est le cœur qui sent Dieu et non
la raison".
La religion n'aime pas la preuve ni la justification essayer de prouver ou de justifier la foi serait
profaner la religion et s'y soumettre reste sacré.
La croyance au sacré est la croyance à l'absolu.
Selon Cicéron la religion vient de "religère" rassembler et "religare" rattacher ainsi elle rassemble
et rattache les hommes ensemble à des puissances surnaturelles qu'ils doivent vénérer.
C'est le sentiment du sacré mélangé de crainte et de respect pour des forces qui nous dépassent,
vénération du sacré, la religion prend la forme de rite qui se distingue du temps profane comme
temps des affaires humaines.
La religion a systématiquement traité la philosophie de subversive, dangereuse et nuisible mais
selon Marx, Nietzsche, Freud la religion n'est qu'une illusion aliénante dont l'homme doit se
défaire pour réaliser pleinement sa liberté. Pour eux,
c'est l'homme qui est le créateur des dieux et des valeurs auxquels il voue un culte adoré.
La philosophie est fondée sur la raison alors que la religion est fondée sur la théologie qui n'est
que la crainte d'une part et d'autre part l'espoir d'une récompense.
Le théologien est un homme de foi qui utilise ses ressources intellectuelles pour éclaircir sa
croyance, donc l'usage de la raison et la pratique de la philosophie ne sont pas contraire au
coran et à la religion c'est ce qu'affirme Averroès, de plus l'imam AL Ghazali confirme que "La
quête du sens divin n'exclut pas la raison".
La raison doit aider à décrypter le sens caché du texte religieux ,par contre l'incapacité a tout
comprendre par la raison a permis à Kant de dire que la religion est un prolongement naturel de
la philosophie, là où la raison s'arrête elle laisse place à la foi pour Kant "J'ai du abolir le savoir
pour faire place à la croyance" et ceci grâce au décalage entre le phénomène et le noumène.
Ainsi, nous constatons que la foi et la raison se complètent mais elles n'ont pas les mêmes façons
d'agir et que se sont deux procédés dont la réunification serait difficile.
La philosophie n'est ni le mythe, ni la religion mais aussi elle n'est non plus la science.
3) La philosophie et la science
Même si la science est une partie intégrante de la philosophie comme le souligne Descartes
quand il considère la philosophie comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc
la physique et les branches les autres sciences il s'avère être évident qu'elles se différencient de
plus en plus.
Cette conception de la philosophie comme mère de toutes les sciences sera ébranlée au
XV I I
è
siècle avec l'apparition de la méthode expérimentale et le développement des
i me
sciences positives qui ont favorisé le détachement progressif des autres disciplines.
Son non universalité qui est l'un des caractéristiques de sa spécificité entraina ainsi cette
multitude de réponses diversifiées qui n'ont pas parvenu à répondre exactement à la question.
Ce constat réel est légitime par le fait que le concept de philosophie est un polysémique ambigu
et équivoque qui ne peut être définit exactement à l'unanimité.
Dans les autres disciplines (histoire, géographie etc...) la définition n'a jamais posé de problème
parce qu'elles ont des objets d'études précis et un champ d'étude bien délimité.
Par contre, la réflexion philosophique quand à elle n'a ni champ d'étude ni objet précis pouvant
lui valoir une définition exacte.
C'est pourquoi, Karl Jaspers dans son œuvre introduction à la philosophie déclare "On n'est
d'accord ni sur ce qu'est la philosophie, ni sur ce qu'elle vaut.
Mais, accepter cette pluralité de définitions signifie - t - elle ou doit elle signifier renoncer à la
philosophie ou la discréditer ?"
Cette affirmation de Jaspers ne devrait par être comprise comme une incapacité car la pluralité et
la diversité des opinions philosophiques ne constituent pas une antiphilosophie, mais un
enrichissement qui fait sa complexité et sa valeur, c'est ce qui a valu à Hegel de dire que
"L'histoire de la philosophie se manifeste dans les philosophies".
Ces oppositions et ces contradictions qui la caractérisent des autres disciplines permettent à la
philosophie de ne pas tomber dans le discours fermé, auto suffisant et dogmatique qui rendrait
difficile l'accès à la vérité.
Donc, nous constatons que la réflexion philosophique s'efforce et s'aventure à expliquer
rationnellement l'univers en entier d'où les questions pertinentes de Kant Que dois- je faire ?,
Que puis - je savoir ? Que m'est - il permit d'espérer ? qu'il résume en une seule question
fondamentale Qu'est ce que l'homme ?
Cette problématique à la délimiter est la cause de ses pluralités de définitions diverses.
Répondre à la question qu'est ce que la philosophie ? Est une interrogation qui ne prend place
que dans l'espace de la philosophie, car c'est à elle seule qu’ est donné cette opportunité
d'adresser ces questions de la sorte et de recueillir un traitement illustratif de celle ci.
Les métaphysiques, la biologie etc... ne s'arrêteront à ce que sont les maths ou la biologie seul la
philosophie peut résoudre cette question du Qu'est ce que ?
C'est partant de là que Heidegger remarque que "La philosophie en tant que physique ne peut
rien dire de la philosophie".
C'est dire que la philosophie adresse aux autres et à elle même la question du Qu'est ce que ?
Ainsi, nous voyons nettement que définir la philosophie n'est pas une chose facile à cause de ses
tentatives plurielles de définitions.
Étymologiquement la philosophie est tirée de philia = amour et de sophia = sagesse ce qui veut
traduire littéralement l'amour de la sagesse.
L'amour est considéré ici comme le fait de tendre vers de recherche d'un manque.
La sagesse quand à elle implique une connaissance parfait soit dans un domaine ou dans tous les
domaines.
Platon répond à la question Qu'est ce que la philosophie ? Dans un extrait d'un banquet que se
sont les seuls qui sont à mi - chemin entre l'ignorance et le savoir et s y adonner.
Il illustre cette thèse par le mythe d'éros Éros est présenté comme un démon dans le banquet de
Platon.
c) La philosophie comme questionnements et réflexions critiques
Commentaires
Cé important
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