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LlN T R 0 DUC T ION
l - Les aliments de base
 - Les céréales
Mils et Sorghos
Riz
Maïs
B - Rncines et Tubercules
Manioc
Ignruno
Taros et Macabos
Patate douce
Ba.rune plantain
Légumineuses à grains
Arachides
Autres graines riches en protéines
A - Légumes
B - Fruits
nous avons dtl opérer sur des produits fraichement récoltés ce qui nous a interdit
tout transport prolongé des échantillons et ne nous a pas permis en particulier,
Hé'tude des plantes fraiches consommées dans les territoires éloignés du Sénégalo
. . / •• 0
- 2
A - Les Céréales 0
Les grains sont formés pour les deux tiers environ par de l'amidon et
des glucides assimilables, mais ils renferment en moyenne 9 à 12 %de protéines qui
sont caractérisées par un déficit important en lysine qui constitue leur facteur
limitant ..
l~ls et Sorghos •
.
Ces céréales et surtout les sorghos sont cultivées en Europe, en Asie:,
aux Etats Unis mais leur territoire d'élection reste l~Afrique qui en produit environ
- 3
4.400.000 tonnes par an. En Afrique Occidentale, les principaux pays producteurs sont:
le Niger, le Mali, la Haute Volta, le Sénégal.
Les mils sont fournis par les Espèces PelliÙsetum. (petit mil, mil chandelle), Panicum,
Eleusine, Setaria, Paspalum et Echinochloa ; les sorghos par diverses variétés de
l!espèce Sorghum"
Les différents plats à base de mil et de sorgho ont été décrits par
L. PALES, rappelons simplement que la femme africaine prépare généralement de la farine
qui sert à la confection du couscous ou du t~ et de la semoule utilisée pour la préparation
des bouillies; le plat traditionnel comporte la farine granulée cuite à la vapeur et
une sauce qui renferme du poisson ou de la viande, des légumes et des condiments
-4
et qui peut comporter également des arachides sous diverses formes.
:. Au Nord Togo, le mil est consommé sous forme de p~te préparée à partir de la farine.
Les bouillies peuvent ~tre salées ou sucrées et additionnées de produits variés
pain de singe, farine de néré , macération de gousses de tamariniers, arachides
grillées, lait caillé.
.: sévit chez les populations pauvres dlExtr~me Orient où les autres aliments de la ration
ne sont pas en mesure de couvrir les besoins de l' organislile en thiamine, besoins ~ui
dont le prix est alors souvent mieux contrOlé que celui du mil.
Nous avons vu que les mils et sorghos sont plus riches en protéines qu·e
le riz et que celui-ci, après usinage perd une grande partie de sa valeur nutritive e·t
risque de devenir béribérigène dans un régime par ailleurs pauvre en viande et.poi~·n
.'
-6
:
donc les considérations nutritionnelles ne militent pas en faveur de la substitution
du riz aux mils et sorghos.
,r:... Nous pensons que la solution à ce problème consiste à augmenter la production de mil,
par accroissement des surfaces cultivées et surtout des rendements ; à mettre à la
disposition des citadins des produits finis, farine et semoule et à multiplier en
milieu rural l timplantation des moulins à mil assurant le décorticage et le broyage
au niveau du village.
MaIs .-
On observe encore dans les pays gros consOIJUIl..ateurs de maïs, 1IDe maladie
très ancienne, la pellagre, liée à une carence en niacine ou vitamine pp bien que cette
céréale ne soit pas déficiente en niacine, comparée aux autres; on a montré que cette
vi tarnine eXistait dans le maïs sous une forme liée qui nt est pas directement utilisable
biologi~uement et qu tun traitement alcalin la libér-ait ; dans certaines régions
d'Amérique Centrale, on consomme le maïs sous forme de "tortillas" qui sont préalablement
traités par un lait de chaux et la pellagre est inconnue dans ces régions.
Les céréales constituent donc des aliments de base dont le rôle principal
est de fournir à l'organisme les calories nécessaires, elles en apportent environ 350
Ca. pour 100 crammes, mais elles contiennent également 1ID taux non négligeable de
protéines ainsi que des vitamines du groupe B ; par contre elles sont pauvres en calcium
-7
c'est ainsi 'lU' un kilogramme de mil, fournissant environ 800 grammes de farine
couvre un certain nombre de besoins de lladulte : besoin énergétique, besoin quanti-
tatif d'azote, besoins en fer, thiamine et niacine. Cependant l'équilibre
protéines-calories demeure précaire ; BROCK ct AUTRE]~ admettent que le seUl au dessous
duquel un régime devient blashiorkorigène se si tue à 4 g de protéines pour 100 calories
les meilleurs mils, riz ou mats restent au dessous de ce seuil d'où la nécessité d'une
supplémentation protéique pour obtenir Ul1 régime équilibré.
B - Racines et Tubercules •
Manioc .-
Au Cameroun, après trempage de t~üv quatre jours dans l'eau, les tubercules
sont pelés, râclés et on en fait des boules que l'on fait sécher au dessus du feu ot
qui constituent le foufou on prépare éealement des bâtons de manioc qui portent des
noms différents selon les territoires : après épluchage et macération de deux trois
jours dans l'eau, los tubercules sont lavés, écrasés et transformés en p~te que l'on
enveloppe dans des feuilles que l'on ligote ; on fait cuire à l'eau jusqu'à évaporation
complète i les bâtons obtenus peuvent se conserver plusieurs jours.
Igname.-
Miège ~ écrit que" 1 , igname, t out au moins pour certaines espèces , était
une invention africaine" ; les variétés comestibles d'Afrique ont été introduites en
Amérique au XVIè .siècle.
Taros et Macabos .-
Les tnros sont des rhizomes fournis par Colocasia Esculentum, originaire
de l'Inde et de l'Indochine ils exigent des régions forestières,. chaudes et humides
le bulbe ne se conserve pas en terre et pourrit; la C8te d'Ivoire en produit environ
100.000 tonnes.
Patate douce .-
Banane Plantain .-
Une ration de 600 :~.rarnmes de farine de manioc amène environ 2000 C?,laries
et seulement 7 à 8 gr de protéines ; on ne peut donc couvrir les besoins en protéines
uniquement avec du manioc, le volume de l'estomac jouant le rele de "facteur limitant";
ces régimes à base de tubercules seront donc les plus urgents à enrichir en protéines
de bonne queli té ; dans les régions où ils constituent l'aliment de base, les enfants
sont particulièrement exposés au kwashiorkor à l'époque du sevrage.
-II
-:-:-;-:-:-:-
C E R E A L E S R A C l N E S ET T U B E R C U L E S
PAYS PRODUCTEURS Mils & Sorghos Riz Paddy Ma.5:s ~1an.iocs Ignames Taros Patates Barumes
plantain
1--------------- ------_. - - - - - - - -------1-- ------- 1------- ------- ------- - - -.- - - .
COTE DI IVOIRE 78 000 220 000 178 000 980 000 l 860 000 116 000 56 000 l 068 000
DAHmŒY 73 000 738 206 000 l 226 000 495 000 - 60 000 -
HAUTE VOLTA l 043 000 30 000 109 000 25 000 29 000 - 42 000 -
MALI 936 000 190 000 70 000 150 000 30 000 - - -
MAURITANIE 60 000 200 3 000 - - - 2 000 -
NIGER l 320 000 12 900 2230 136 000 - - 24 000
-
SENEGAL 450 000 89 000 27 000 153 000 - - 14 700 -
TOGO 131 000 17 700 84 000 l 088 000 857 000 750 4 100
-
- 12
11/ Ali men t s r i che s e n pro t é i n e s ._
La Viande .-
L'analyse des viandes ne figure pas dans nos tableaux de composition des
aliments ; les tables de la F.A.O. peuvent ~tro utilisées, en appliquant les chiffres
se rapportant aux animaux maigres; l'élément le plus varinble est en effet la graisse
dont les variations entrainent des variations en sens inverse des autres éléments,
- I3
Rappelons simplement que les diverses viandes renferment en moyenne
:
I5 à I8 %de protéines, que leur teneur en vitamines du groupe B est assez faible,
mais qu'elles contierment de la vitamine BI2 ; J.e foie et les abats en sont des
...
sources importantes, ainsi que de biotine ; elles présentent un déséquilibre phospho-
calcique marquée due à leur faible teneur en. œ.lciumà
Le Poisson iw
Nous dormons dans QeS tables la composition des poissons les plus
consommés au Sénégal par la population africaine ; la teneur en protéines est sensi-
blement la m~me que pour les viandes ; ces pro téjnes sont de très bonne qualité et
généralement très riche s en lysine ; leur facteur l:i.mi tant est souvent la phényJ alalti ne,
l'isoleucine ou le tryptophane d'après les analyses effectuées par J. ADRIAN.
- 14
Le poisson est donc apte à supplémenter à la fois les céréales et les
:
tubercules, il est abondant sur les cetes d'Afrique et dans les fleuves et il est
certain que les efforts des Gouvernements 1U'ricains doivent tendre vers' l'intensification
de la p~che et l'organisation de circuits de commercialisation du poisson, assorties
d'un contr81e sévère des prix ; il arrive en effet que le prix du poisson double après
un parcours d'une vingtaine de ltilomètres depuis le lieu de p~che.
Une partie du poisson p~ché est transformé selon des procédés traditionnels
pour lui assurer une certaine durée de conservation.
Les Oeufs .-
Les oeufs, dont les protéines sont considérées comme les mieux équilibrées
et les plus aptes à favoriser la croissance, sont peu consommés en Afrique surtout en
milieu l'lU'al ; les races locales sont d'ailleurs mauvaises pondeuses et il existe des
interdits alimentaires concernant cet aliment.
Cependant on assiste dans plusieurs Etats au développement de l'aviculture; au Sénégal
le deuxième plan envisage de porter la production de IO à I5 millions d'oeufs ;
parallèlement il faut faire l'éducation nutritionnelle de la population et en partiwlier
des mères afin que les enfants bénéficient de cet aliment précieux.
Le Lait .-
;;
Légumineuses à grains •
Au Togo, haricot kissi et voandzou fmlcï1issent environ 20.000 termes par an.
L t Arachide .-
Le Coton
commerceilisées sous cette forme pour ~tre mélangées au mil lors de la préparation des
bouillies J on sait en effet que la période cri tique pour l J enfant africain est celle
du sevrage où i l passe de l'allaitement mater.nel au plat familiaJ où viande et poisson
sont rares en milieu rural J i l serait très souhaitapIe de mettre alors à la disposition
- 20
des mères de tels produits à haute teneur protéique tout en procédant à des démonstra-
tions à l'échelon du village et dans les Centres de Protection Maternelle et Infantile.
:
Boscia Senegalensis •
Au Sénégal cette préparation ost fni te par les femmes Sérères ; les
graines ont le m~me usage que le haricot "niébéll on les consomme soit seules, soit avec
de la viande, soit dans le couscous ; on peut également pulvériser les graines après
cuisson, on fait sécher au soloil et on obtient une farine que l'on dOl1ne aux enfents
pendant la période de soudure.
Une telle préparation pourrait elle aussi ~tre effectuée dans de petits
ateliers et le produit commercialisé à un prix modique. Les paysans Sé:r;légalais prétendent
que les vaches qui conso~nent les fruits du Boscia Sénégalensis sont bien portantes et
donnent davantage de lait.
Cet arbre aux belles inflorescences rouges est répandu dans toute
11 Afrique de l'Ouest ; ses gousses renferment au milieu d'une pulpe farineuse sucrée
des graines qui contiennent environ 35 %de protéines et plus de 20 %de lipides ; elles
sont quelquefois consorrnnées bouillies dans certains plats (riz au poisson, mafé) mais
elles servent surtout à la préparation du II soumbala" qui se présente sous forme d'une
pâte noirâtre utilisée pour la confection de certaines sauces (surtout chez les Bambaras) ;
la fermentation que l'on fait subir aux graines au cours de cette préparation fait
disparai tre les 9/10 de la vitamine BI.
- 21
Les ~ines de Citrulus Vu.J,g,nris (pastèque) sont également consommées grillées et
entrent au même titre que l'arachide dans la préparation de sauces; souvent les
1
graines grillées sont pilées avec la coque jusqu'à fOrLUltion d'une p~te.
Les Légumes .-
Le problème est le meme en Haute Volta où l'on observe déjà des difficultés
d'écoulement du fait d1une sous consommation.
22
Au Niger, on assiste à une diminution des surfaces cultivées et la
production atteint environ 15.000 tonnes, la culture de l'oignon y est à l'honneur
et le Niger en a exporté on 1963; 15.000 tonnes sur une production de 238500 tonnes.
Au Mali, les cultures mara1chères ont été estimées à 1000000 tonnes pour
1962.
trop élevés pour le milieu l~ral (à l'excoption du chou) ; la culture potagère ne s'est
pas développée dans l'intérieur des pays; le jardin de case ne fournit que quelques
produits comme le gombo, la tonmte cerise, l'oseille de Guinée, le potiron;
toutefois ces jardins sont insuffisants et on fait appel largBment en brousse aux
produits de cueillette.
Pour terminor ce chapitre sur los légumes, il ne faut pas oublier que la
pratique bien comprise des cultures mara1chères peut représenter pour certains.pays
d~Afrique une source de revenus importante par Ir exportation des primeurs vers les pays
d'Europe.
Les fruits .-
Il existe toute une gan~e de fruits de cueillette dont les enfants sont
en brousse les principaux bénéficiaires; c'est ainsi qu'au cours d'enquêtes effectuées
dans des villnges de différentes régions du Sénégal et à diverses époques de l'année,
nous nvons relevé chez ces derniers des tnux d'ascorbémie élevés, supérieurs à ceux
trouvés chez des écoliers de l'état d'Iowa; par contre chez les feIillTIes enceintes et
allai tantes , l'ascorbémie était presque nulle. Quelques uns de ces fruits sont utilisés
en cuisine pour cOilvauni~uer une savour acide à certains plats; c'est le cas des gousses
de trunnrinier, le Landolphia Senegalensis, LW1dolphin Heudelotii que l'on utilise pour la
prépara tion du riz au poisson ; le fruit vert de Cordyla .A.fr.icD.!1:'I. entre parfois dans la
recette du couscous.
La consomnmtion individuelle annuelle estiDée par les statistiques est la suivanta dans
les divers territoires:
Huile d'arachide .-
contarilinées par w.î.e ooisissure banalo, Aspergillus Flavus, dont œrtaines souches secrètent
des produits toxiques que l'on a désigné sous le terme d'Aflatoxine; si cette aflatoxine
est partielleoent entrn1née avec l'huile au cours des opérations d'extraction, il est
prouvé qu'elle est entièrement détruite au cours des opénltions dG raffimge sous l'action
de la SJude.
rendements. Il est difficile d'estimer les quantités d'huile préparées dDllS les villages
par expression aU moyen de presses rudiaentaires.
Dans certaines régions l'huile ainsi obtonue est soumise à une ébullition
de plusieurs hEUres pour éliriliner l'eau avant df ~tre l ivrae à la cons ommo.tion.
Ces procédés primitifs ~e permettent évidenment qu'une extraction incomplète d'environ
50 %seulement de l 'huile do pulpe. Les huiles cinsi preparées ont des colorations qui
varient entre le jaune rougeâtre et 10 noir ; elles ont une odeur plus ou moins prononcée
dae à leur préparation d6fectueusè. Les huiles préparées avec les fruits tombés restés
en contact avec la terre ont une teinte noir~tre et un goat de moisissure très prononcé.
Souvent on cherche à donner à l' huile la belle coulour rouge~tre des huiles de bonne qua l i té
soit en l'additionnant de terre rouge finement pulvérisée, soit en y ajoutnnt des décoctions
végétales (écorce de palétuvier).
L'autre remarque qui s' impo se à propo s de l' huile de paLme brute consommée
par les indigènes est sa richesse en carotène, principalement en B œrotène, précurseur
de la vitamine À, los fmi ts les plus mÜI's étant les plus ricllGs ; i l semble que les
plus hautes teneurs (30 à 200 mg pour 100 g) en vitamine À se rencontrent dans les fruits
venant des plantations mturelles ; les culturcs industrielles don.nent des fruits plus
riclles en huile, mais renfen-aent moins de carotène. L'huile de palme a une consistance
qui rappelle celle du beurre ; les glycérides qui la emposent ont des points de fusion
très différents et industriellement on peut les séparer et obtonir une huile de table
fluide et une partie concrète, blanche après raffinage et qui est utilisée en rnargarinerie.
Production: En C8te dtlvoire la production 1962 s'est élevée à 30,000 tonnes dthuile de
palme et 14.000 torilles de palnùstes. L'objectif du Gouvernement est de réaliser une plan-
tation de 150.000 ha d'ici 10 ans; il résulte des travaux de l'I.R.H.O. qu'on peut
obtenir des rendements de trois torules à trois cinq d'huile do paLlie à l'hectare sur sol
de for~t et deux tùnnes à doux tonnes cinq sur sol de savane.
Le Beurre de Karité
L'Huile de coprah .-
-rll.BLES DE COMPOSI TI ON
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- Méthodes d'analyse.
Nous avons utilisé les techniques décri tes dans "Official Methods of
IlJlalysis of the Association of Official .Agricultural Chemists" sauf pour le dosage de
la cellulose qui a été effectué par la méthode de SCHARRER et KURSCHNER. La thiélIIliœ
a été détenninée par la méthode fluorimétrique au thiochrome ; la riboflavine et la
niacine par voie microbiologique élU moyen de Lactobacillus Casei et L. Plantarum.; les
Carotènes par la méthode chromatographiqLle.
Pour le calcul des calories, nous avons enployé les coefficients spéci-
fiques d'ATWATER tels qu'ils figurmt dans les tables de la F.A.O. édition 1949 et la
cellulose est incluse pour ce calcul dans le chiffre des glucides totDllX ; pour les
feuilles vertes, nous avons adopté les facteurs 2,44 - 8,37 - 3,57.
Nous avons adopté pour la répartition des caroténoïdes dans les produits
végétaux, les chiffres donnés dans les tables de composition des tables INCAP/ICNND à
l'usage de l'Amérique latine.
l - Céréales et dérivés
II -Féculents (Il~cines et Tubercules)
III - Légumineuses
IV - Noix ct Graines
V - Légumes et Feuilles
VI - Fruits
VII - Poissons et Coquillages
Les chiffres an tro parenthèses qui figurent mus les résultats repré-
sentent le nombre de dosages effectués./.
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-<>- TABLEAU l - CEREALES & DERIVES -0-
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-·32 -
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gr3L1.'Iles pour 100 grammes Milligrammes pour 100 gTaIilllles
PENNISETUM Mils penicillaires
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Nils à chandelle
Grain entier 351 9,89 9,44 4,10 74;9 2,05 1,67 26 319 10 0 0,29 0,13 1,72 28
(20) (19) (18) (18) (18) (18) (18) (9 (12) (6) (6) (3)
Farine, extraction
mécanique 82 - 86 %
351 9,5
(2)
8,6
(2)
3,60
(2)
76,7 1,40
(2)
1,60
(2)
16
(2)
290
(2)
- 0 0,40
(2)
0,12
(2)
1,70 Tr
(2)
Farine,décorticage 265 30~5 7,25 1,90 59,2 1,31 1,12 20 258 6 0 0,21 0,07 0,88 Tr
mortier 78 % (8 . (8) (6) (6) (6) (6) (6) (4 (6) (3) (3)
Semoule 320 16 6,7 1,7 74~6 0,7 1,00 13 270 :3 0 0,].7 0,06 0,86 0
(3) (3) (3) (3 (3) (3) (3) (3) (3, (:;) (3) (3)
Couscous cru 226 40 5,7 1 52,4 1,10 0,931 19 238 5 0 0,20 0,06 0,85 Tr
(2) (2) (2) (2) (2) (2) 1 (2) (2) (2, (2) (2) (2)
Couscous 1ère cuisson 223 40,9 5,7 0,97 51,5 1,10 0, 93 1 19 238 5 0 0,17 0,06 0,82 Tr
(7) (5) (5) (5) (5) (5) 1 (5) (5) (5' (5) f5) (5)
1
SORGHUM Sorgho
Grain entier 344 10,3 9,42 2,81 75,8 2,41 1,69 19 430 13 0 0,35 O,il 3,45 8
(22) (21) (21) (21) (21) (21) (21) (5, (17) (3) (3).
Semoule yel10w mollo 144 817 l,58 0,75 0,64 2,9 0 0,16 0,06
(72 %)
327
(1) cr) (1)
75)2
(1 . (1) (1)
li
(1)
230
(1) (1) (1) (1)
2,30 7
(1) (1)
Farine extraction
mécanique 78 %
343 10)6
(2
9,35
(2)
2,46
(2)
76 )5
(2 .
1,10
(2)
1,10
(2)
12
(2)
242
(2)
- 0 0,27
(2)
- - Tr
Farine décortiquée 272 29,1 7,8 2;20 59,8 0;90 1;10 13 223 6 0 0,30 0,07 2,58 Tr
mortier 76 % (4) (3) (3) (3) (3) (3) C:;) (3) (3) (3) (3) (3)
Senoule 299 21,8 7,8 2,0 67,3 0,60 1,10 13 184 5 0 0,06 0,04 0,92 Tr
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
1
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grammes. pour. 100 gxam:mes Mi1J.igrmnmes pour 100 grammes mcg
(17)
14 280
(17)
0 0,40
(15)
-
Décortiqué mortier 7,27 1,22 79,6 :i 14 233 0 0,17 0,04 2,5
(6) (6) (6) (6) (6) (4) (4)
Demi blanchi 6,56 0,53 82,2 10 148 0 0,10 0,03 2,3
(18) (19) ) (19) (18) (17) (2) (2)
Blanchi extraction 6,05 0,17 82,9 J 9 111 0 0,04 0)03 0,7
55 - 58 % (19) (19) ) (19) (19) (18) (4 (4)
ZEA ..NAm ~
Yellow corn USA 8,2 3,90 73,5 ) 10 307 0 0,29 O~ll 2,2
(1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
1 Maïs blanc ) 14 309 0 0,31 0,09 2,7
(5) (5) (5) (5) 1 (5) (5) (5) (5) 1 (5) (5) (5) 1 ( 4 ) J (44 (4)
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Semoule extraction
3,16 75,5 0,77 0,84 7 225 5 O~O 0,08 1,83 44
75-80 % Jaune 367 12~7
(2
7,8
( 2 ) (2) (2) (2) (2) (2) (2) ( 2 ) ° (2) '2) (2) t2)
0,80 0,54 7 162 3 0,.l4 0.04- 1.51 Tr
Blanche 367 12,9
(2)
7)53
(2
3,30 75,7
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) ° (2) (2) t2)
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O,O}
Bei~let à la farine
de froment
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(5) (5 5°f 0,26
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(5) ° 0.08
(5) (4)
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- 35-,
- REMARQUES SUR LE TABLEAU 1-
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Mils et Sor1d10~ .-
Les farines, semoules et couscous de mil sont préparées directement par les
femmes africaines en milieu rural, au jour le jour pour la conso!!lIl18.tion familiale ; ces
m~mes produits se retrouvent sur les marchés où les fem.rnes viennent les vendre et les
taux élevés d'humidité qui figurent dans ce tableau s!expliquent par le mode de prépa-
ration qui est le suivant :
Les taux de blutage que nous avons observé au cours de ces traitements
sont les ~uivants :
Souvent la farine humide est laissée au repos à l'ombre pendant ~uel~ues heures
ou une nuit avant d'~tre granulée en couscous; le début de fermentation ~ui se produit
alors entratne une légère augmentation du taux de la riboflavine.
Riz .-
Nos analyses ont porté sur des riz en provenance du ~~i, de Guinée et du
Sénégal, principalement sur les variétés Makalioka., J3intoubala B, Sossouka, D 5237 et
617 A ~ui présentent entre elles des différences de composition.
Le riz demi blanchi correspond généralement à un traitement à un seul cene, le riz blanchi
à trois .passages aux cenes ; on notera chez ce dernier les très faibles taux de thiamine
et de niacine.
M a 5: s .-
Le ma5:s se trouve sur les marchés en épis, en grains ou sous forme de farine
complète; on trouve dans le commerce des semoules de mais importé (U.S.A. - Europe)
les carotènes constituent l'élément le plus variable et communi~uent une coloration
plus ou moins rnar~uée au grain; au Sénégal on cultive surtout les variétés à grains
pttles, pauvres en carotènes.
- .. '57 -
-0-- TABLEAU II FECULENTS (Racines & Tubercules ~
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UTILISSIMA
Tubercule 145 61,5 1,73 0,13 36,1 1,19 0,5S 41 56 1,S 29 0,06 0,03 0,69 38
(16) (10) (li) (li) (12) (12) 12) (l3) (12) (3) (3) (3)
Gari 351 li,S 1,05 0,21 l,52 l,OS li5 2,5 0,13 0,01 l,JE m....
(2) (2) (2)
S5)9
(2 (2) (2)
38
(2) (2) (2) ° (2) (2) (2)
Farine 12,2 2,75 0,20 S2,3 3,30 2,60 99 152 5 O,li 0,03 1,80 . Tr
340
(3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) ° (3) (2) (3)
COLOCASIA Taro 105 73 1,56 0,04 24,2 1(64 l,2O S3 97 1,7 7 0,09 0,02 O,S Tr
(3) (3) (3) 3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3)
HUSA PARADISIâCA Banane Plantain 122 60)9 1(54 0~10 36,5 0,47 1,00 10 48 1,7 20 O,li 0(4 0,57 518
(3 3) 3) (3) (3) (3) ( 3) (3) (3) ( 3) (3) 3) (3) (3)
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Grammes pour 100 grammes Milligrammes pour 100 grammes mcg
SOLANUM TUBEROSUM Pomme de terre 62 82,5 2,1 0,1 13,8 0,8 1,1 20 66 2 25 O~8 0,02 ly1. 20
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) .. (2) (2) (2) ~) (2; (2) (2)
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KOBSTINGIELLA ,. Lentille de teTTe 34S 9,3 19,3 e,S7 67,2 5,64 3,31- ss 389 15 0,77 0,19 2,3
GEOC.ARPA (S) (S) (S) (8) (S) (S) (s) ° (S) (:3) ( 3 )
PRASEQLUS 353 S,6 1,20 67,9 4,76 3,04 li 310 0,33 0,12 2,S
ACUTlFOLIUS Haricot Tépq.ry (4)
19f
(4 (4) (4) (4) (4) (4) ° \4) (3) (3)
VIGNA INGUICULATA Do1igue Mongette OU 346 9,S 23,3 1,24 62,6 3,30 3,01 91 TIO 9 1.02 0.17 2,7
,
haricot do1igue (10) (10) (10) (10) (l0) (10) (10) (4) ° (2S) (21) (3ill
35
(3)
Beignet de niébé 404 31 4 S~4 27~5 30~7 0,80 2,00 51 :150 2,9 0,25 0,05 0,80
(5~ (5 (5 (5 (5) (5) (5) (5) (5) ° (4) (4) (4)
7üANDZEIA Pois Bambara ou 369 9,6 20,9 6,08 60,3 5,32 3,12 56 315 16 0,62 0,14 1,S5
Sü13TERRANEA Haricot pistache (20) (20) (20) (20) (20) (20) (20) (40) -- ° (16) . (4) (4)
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-40-
- REMARQUES SUR LE TABLEAU III -
NOMS VERNACULAIRES
Témou : Adoua
- DoUchos Lablab
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Grammes pour 1)0 grammes Nil igramme s pour 100 grammes mcg
tJJANSONIA DIGITATA Baobab
Graines 445 7,3 35)2 29)2 19,4 4,1 8,9 238 1540 12 0 1,3 0,13 1,4 Tr
lNACARDIUM Pomme Ca,jou (4) (4 (4 (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4)
OCCIDENTALE .Amande grillée 554 5,1 22,5 43,7 27,1 2,5 2,6 53 552 Il 0 0,5 0,30 1,6 Tr
(5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (3) (5) (3) (3)
!3ALANITES Datte du désert 554 4 27 45 20,6 7,1 3,4 140 525 7 0 1,6 0,07 1,3 0
AEGYPTIACA (2) (2) (2) (2) (2). (2) (2) (2) (2) (2) (2)
30SCIA SENEGALENSIS Graines crues 338 li,2 24 1,6 59,6 1,8 3,6 132 332 10 5 0,03 Oj03 8,8 80
(3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) ( 3) (3) (3) (3) (3)
~HRYSOBALANUS
ORBICULARIS
.Amande du fruit 449 22,8
(1)
4,9
(1)
23~3
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Yl,8 7,2
(1)
1,2
(1)
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3)6 0 0,52
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(1)
135
114,,8 (3) (3 (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3)
GTaines fermentées 431 35 29 16,4 6 4,8 263 477 - 0 0,03 2,1 520
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- 43 -
- REl1ARQUES SUR LE TABLEAU IV -
NOM S VERNACULAIRES
- Boscia Senegglensis
Ouolof N'Diandam, diendoum Bambara: Béré
Mossi Nabédéga Haoussa : Anza, dilo
- Chrysobalanus Orbicularis
Ouolof : Voratch Sérère Vanora
Agrù : Hanf'uru
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l / LEGUMES GUL.ïJ','ES Grammes pour ),00 gralnmes rlJilligramme s pour 100 grœnIlles mcg
~~~ Oignon 31 91,2 ' 0,7 0,1 7,6 1,2 0,4 23 45 2 8 0,02 0,04 0,2
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) °
BRASSICA OLERACEA Chou pommé 32 89)9 1 0,1 8,2 2,2 0,8 53 76 3 55 0,05 0,04 0,3 51
(2 (2) (2) (2) (2) (2) (2) ( 2) (2) (2) (2) (2) (2)
BRASSICA OLEROCEA Chou Fleur 26 91,5 1,7 0,1 5,8 1,3 0,9 19 72 2 66 0,08 0)08 0,5 7
BOTRYTIS (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
CAPSICUM FRUTESCENS Piment enragé
1) Petit (2 cm)
Frais 101 72 4,4 2,5 19,7 4,5 1,4 72 105 2,5 73 0,3 0~06 1,9 4640
(5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) 3) (3) (5)
Sec 341 10~3 12)2 10,7 62,2 22,3 4,7 197 327 18 8 034 0,76 6,4 7060
(6) (6 (G) (6) (6) (6) (6) (6) ( 6) (5) (3) (3) (4)
2) Piment (4 cm) 74 77,6 3,3 0,6 18,3 5,8 1,2 36 100 3 150 0,17 0,35 3 2500
(5) (5) (5) (5) (5) (2) (5) (5) (5) (4) (4) (4) (4)
CAI'SICUM ANNUUM Poivron
Rouge 40 87)7 2,2 0,25 9,1 2,4 0,8 29 57 2,7 125 0,10 0,17 2,30 1380
(7 (6) (6) (6) (6) (6) (6) (6) (6) (4) (4) (4) (4)
Vert 32 89)6 1,8 0,3 7,7 2,15 0,65 25 61 2,8 120 0;08 0,08 1,6 85
(4 (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4)
QUar~~rrs SJ\..TIVUS Ooncombre 12 96,1 0~8 0~06 2,6 16 0,50 Il 38 1 '.':li
.
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(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
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4~7 0~54
5)
0,33
(5)
26
(5)
36
(5 )
2,3
(5)
Il
(5)
0,,04
() , °9
. (3)
02
°A
(3)
tL5
(5)
GUCURBITA PEPO Citrouille-Courge 24 92,6 0,7 0,05 6,2 0,6 0,5 27 40 2,6 6 0,04 0,02 0,5 ~900
(10) (5) (5) (5) (8) (5) (5) (7) (3) (3) (3) (3)" (7)
DAUCUS CAROTA Carotte 39 89 0,6 0,13 9,8 6,6 0,5 27 54 3 6 Q,03 0,04 0,7 ~60
(2) (2) (2) (2) (2) . (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
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Grammes pour 100 gxarmnes Milligrammes pour 100 grammes mcg
HIBISCUS ESCULENTUS Gombo
Frais 36 88,6 1,9 0,03 8,7 1,8 0,8 70 81 1,3 25 0,05 0,08 0,70 95
-(10) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) (3) (3) (3) (6)
See en poudre 280 10,7 11;4 0,7 69 20 8,2 880 400 34- 10 Tr 0,3 4,3 94
- (7) (5) (5) (5) (6) (6) (6) (6) (3) (3) (3) (4)
HIBISCUS SABDARIFFA Oseille de Guinée
Calice charnu
Frais 44 86,3 1,6 0,1 11,1 2,5 0,9 162 60 3,8 14 0,04 0.06 0;5 142
(12) (10) (4) (11) (11) (u» (10) (7) (3) (3) (3) (3) (8)
Sec 252 18,2 8,3 0,35 64,2 15~8 8,9 ll40 195 31 10 0,03 0,16 3 63
(6) (6) (5 ) (4 (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4)
LYCOPERSICUM Tomate 23 93~4 0,7 0,2 5,2 1 0,5 15 23 2 31 0(08 0,04 0,5 180
ESCULENTUM (2 (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) 2) (2) (2) (2)
Tomate cerise 21 93,2 1 0,1 .5 040 0,7 34 60 1,9 48 0,05 0,04 Q,7 520
(17) (9) (9) (g) (14) (9) (9) (12) (12) (4) (4) (4) (9)
PHASEQLUS Haricot vert 26 91,5 1,9 0,1 5,8 1,3 0,7 32 50 3 17 0,08 0,12 0,5 Y/5
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
SOLANPM Tomate amère 30 90,5 1,6 0,1 7,2 2 0;6 28 47 1,5 9 0,07 0.06 0,6 176
AETHIOPICUM aubergine indigène (16) (6) (5) (4) (13) (9) (8) (10) (8) (3) (3) (5) (6)
SOLANUM
Aubergine 25 92~4 1,1 0,2 5,8 2,2 0,5 17 21 3 5 0,06 0,05 0,5 17
MEIPNGENA (2 (2) (2) (2) (2) (2)
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
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Grammes pour 100 gréllIlIIles Milligrammes pour 100 grammes mcg
11/ FEUILLES DE CUEILLETTE
JJJ.)1u'{SONIA DIGITATA Baobab (poudre de
feuilles séchées) Z79 12,0 12,5 2,S9 2,99 10,0 9,62 2266 261 . 25 Tr 0,13 0,S2 4,38 4856
(19) (9) (6) (6) (16) (11) (4) (s) (4) (3) (4) (7)
Arachide 73 77 ,1 5,42 0,42 15,66 1,42 249 92 4 110 0,23 0,5S 1,97 3937
,A.:RACHI-.S HYPOGEt"
(6) (6) (3) 4'(4·)331 (5) (6) (4) (5) (6) (3) (1) (2) (4)
TI. A.UHINIA REr l CULAT.A 64 7Sf 4~S 0~10 14,4 6,S 1 2,40 435 so - 6S - - - -
(1 1) 1) (1) (1) (1) (1) '11
CllSSIA TORA. Casse Foetide 60 79,5 5,66 0,12 12,6 2,36 2,10 60S 95 6 120 0,25 0,51 l,52 '5700
(11) (S) (7) (7)' (S) (7) (7) (4) (7) '4) (3) (4) (7)
CERAroTHECA
SESAMOIDES
50 79
(2)
4,4
(2)
0,20 10,6
(2)
2,6S
(2)
5,SO
(2)
174
(2)
75
(2)
- 2S
(2)
- - - -
CORCHORUS OLITORIUS Corète potagère 67 77,5 5,1 0,30 14,6 2,30 2,50 380 133 S 100 0,16 0,53 1,37 3040
(S) (S) (S) (8) (S) (S) (4) (S) (4) ( 1) (2) (3)
SJEAT°EV,t>. ADANSONII 74 75,9 6,05 0,09 15,50 3,S2 2,43 418 175 S,5 196 0,42 0,7 1,70 2480
(10) (6) (5) (5) (S) (7) (6) (6) (6) (5) (1) (2) (5)
çufCURBITA PEPO Courge, citrouille 24 88~5 5,9S Tr 2,66 2,41 2,Sl 552 152 - S2 - - ... -
(2 (2) Cl) (2) (2) (2) (2) (2)
FI eus GNAPHALOCA..BPA 57 SO,5
(1)
6,10
(1)
0,20
(1)
11,3 2,40
(1)
1,90
(1)
74
(1)
163
(1)
15,S .
(1)
35
(1)
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Grammes nour 100 a:rarnmes Milli.9Tarnme s nour 100 ~mmel mc,Q"
GYNANDROPSIS
PENT.A.PHYLLA
31 87 ,4
(2)
5,8
(2)
0,30
(2)
4,2 1,00
. (2)
2,30
(2)
284
(2)
131
(2)
6
(2)
13
(2)
- '-,-. -. -
, - -
HIBISCUS Oseille de guinée 47 84,8 3,50 0,20 10,3 1,80 1,20 214 88 4,9 50 0,15 0,28 1,23 a.930
êABDARRIFFA (19) (9) (8) (8) (14) (11) (n) (9) (9) (5) " (3) (4) (1)
IPOMEA BATATAS Patate douce 47 83,3 4,8 0,10 9,8 2,30 2,00 168 89 4 72 O~ 0,29 0;,.g0 t3450
(14) (6) (6) (5) (12) (8) (8) (7) (7) (3) (3) (3) (9)
LEl?'l'Jù)ENll 80,5 5,0 n,7
LANCIFOLll
55
(13) (8)
0,13 4,35 2,65 398 97 4.a 76 0,23 O,3D ],88 ~400
(7) (7) (9) (9) (7) (6) (9) (7) (2) (5) ~5)
î·WillIOT Manioc 96 69 8,50 0,60 19,7 O 2,20 382 130 8,5 '570 0,25 0,66 2,42 bOOO
UTILISSIMA (17) (8) (7) 4C7) (13) (10) (10) (9) (8) '4) '4) (4) (7)
MORINGA P.rERYG08- Ben ailé (neverdie) 50 74,7 8,1 0,60 14,1 2,13 2,50 531 142 220
ll~7 0,23 0,77 2,66 5600
~ (m) (li) (8) (9) (13) (11) (9) (9 (7) (6) (3) (3) (6)
SOLANUM .AETHIOPICUM Tomate amère 56 80,9 5,3 0,40 li,l 2,46 517 6
2~30 99 67 0,23 0~44 1.78 ts200
(3) (3) (3) (3) 3) (3) (3) (2) (2) ~) '-t) (2) ~)
TAIJNQM TRIANGULABE
TRI.A.NTIm
47 84,7 3,60 0,15 10,4 0,50 1,15 138 84 4 43 0,08 OplB 0':; -
PORTULitCASTRUM 27 3,2 0,20 5,1 1,0 2,2 195 4 30 0,12 1,0 2860
0~5
89f 77
(6 (6) (6) (6) (6) (6) '6) (3) (6) (1) (3) (3)
URENA lOBATA
Adansonia Digitata
Amaranthus Hibtidus
Amaranthus Lividus
Amaranthus Spinosus
.4.rachis Hypogea
Cassis. Tora
Ouolof : N'Dour Bambara : Zélou Haoussa : Tafassa
Corchorus 01itorius
Cratoeva ,A,dansoA1:i:.
~s Melo
Ouolof : Yambe
CPiBW:ta
: Pepo
lIibisçus Sabdariffa
Leptadenia Lancifol~a
Manihot Utilissima
Moringa PteEYRÇsperma
S9lanum Aethiopicum
Tm âl,)thems. Portulacastrum
Ouolof : Oumougelem
Vigng Insuiculata
Pour les calices d'Oseille de Gui~ée. les analyses ont porté sur des
échantillons de couleur verte et d r autres de couleur rouge; la différence porte
essentiellement sur les carotènes, plus abondants chez les variétés rouges ; i l en est
de même pour les piments,
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ADANSONll DIGITATA Baobab, pain do singe 280 17,2 2,3 0,10 75,6 1,07 4p8 293 96 7 169 0:06 20
(16) (9) (9) ('1) (14) (14) (14) (10) (n) (4)
Pomme: cajou 53 85,5 1 0,6 12,5 0,40 1,5 252 0,25
jJlACP: RDIDl1 OCCIDEN-
TNJ~ (10) (5) (5) °t. 5)54 (10)
12
(4)
44
(4) (6) (8) ... 380
ANNQIiA
A MUR.I
M'.Q G.ATA Corossol épin0'~~ 6e> 83,6 1,6 0,04 14,3 1 . 0,50 32 48 2 26 0,10 Tr
(6) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (3)
A;PRANI),.__
PHANIA ~SF1ŒQALENSIS Co:dsG du Sénégal 100 70)9
(4
1,6
(4)
0,03
(2)
26,5 0~55
(4)
1
(4)
22
(4)
96
(1,)
3
(1)
69
(4)
- 160
(1)
J!A'ê..tANITFS AEGYPTIACA ;).':!.tte du désert 268 20,9
(14)
4,9
(5)
0,1
(5)
69,9 3:5
(5)
4,20
(12)
147
(12) (10)
58 4
(8)
46
(8)
O,c:n
(3)
-
0,7 o~2L1r 10 0:,10J. ...,
liO
JRASSUS }l1!;'WIIOPICUM B.6rri..er 43 93,2 O,Cfl 5-;7 0,30 45 1 5
(4) (4) (4) (4) (4) (4) (3) (3) (4) (2)
~CAPAP.
urrCA PN?,AYA Papaye 39 00,7 Op6 0,1 10,1 1,33 0,50 42 30 1;14 54 0,03 610
(1.3) (7) (7) (7) (8) (7) (6) (7) (7) (3) (7)
.9H-RYSOBAI
RYf§BA.L!\NUS 52 84~9 0,6 0,08 13,7 0,50 .0,70 45 42 1,6 19 0,03 65
QRB. qQL,IL1US (3 (3) . (2) (2) (3) (2) (2) (2) (3) (1) (12)
Qg4. CORDlFOLIA 91 73,8
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1,2
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0,04
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(1)
0,80
(1)
55
(1)
47
(1)
2,5
(1)
10
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(1)
COlIDYLA
RDYLA .A FR! CANA 69 80,0
(5)
1,3
(4)
0,f!7
(4)
17,9 1,00
(4)
0,70
(5)
27
(4)
134
(4)
1,5
"(2)
74
(5)
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(1)
DEr.WUM
'lWUOM MICROCAllPlJlI!
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1 310 11,1
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(1)
0,4
(1)
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(12) (6) (5) (5) (s) (8) (6) (3) ~3) (3) '5 ).
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FICUS GNAPHALQCARPA 76 78)5 l,56 1,2 17,1 . 5,1 l,56 250 65 6 15 0,03 0,06 0,47 109
(2 . (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
ncus lTEOPHYLLA 75 77)1
(1
3
(1)
0,2
(1)
17,9 5,80
(1)
1,8
(1)
290
(1)
75
(1)
10
(1)
25
(1)
0,04
(1)
- - 118
(1)
FICUS PLA.TYPHYLL1l.. 63 83
(1)
1,9
(1)
0,1
(1)
15,6 3,6
(1)
1,3
(1)
205
(1)
66
(1)
4
(1)
22
(1)
0,04
(1)
0,04 0,33
(1) (1)
-
LANDOLPHIA HEUDELOTIJ 44 84,5 0,7 0,1 14,3 0,28 0,4 15 44 2 11 0,04 0,.03 0,82 Tr
(4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (2) (4) (2) (2) (2)
LANDOLPHIA SENEGA-
LENS1S 70 80 0,80 0,2 18,5 1,3 0,5 51 28 1 48 0,15 0,03 0,50 Tr
(3) (2) (2) (2) (3) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
IvlANGIFERA n'DI CA Mangue
ï'Ulllgot sauvage mfu- 60 83 0,70 0,08 15,8 0,9 0,4 29 30 1,5 40 . 0,02 0,04 0,40 920
(4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4)
" vert avec pel! 1- 47 86~2 1 0,06 12,2 1,7 0,5 57 35 1,3 270 0,03 0,06 0,30 500
(3 ( 3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3)
l-hngue greffée 61 82,6 0~80 0,10 16,1 0,7 0,4 20 34 1,4 26 0,04 0,04 0,7 1080
(4) 4) (4} (t, ) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4) (4)
I1USA. SAPIENTUN Bnnnne 61 80,9 1,25 0,1 16,9 0,4 0,9 8 34 2 7 0,03 0)04 0,6 52
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2 (2) (2)
PARINARI EXCEIBA 116 67 1,2 0,2 30,7 1,6 0,9 JI 28 1,7 31 145
(2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2)
PARINARI MACROPHYLLA. Pommier du Cayor 141 59,6
(14)
1,4
(8)
0,1
(7)
37,9 2,4
(6)
1
(12)
42
(12)
54
(12)
1,7
(7)
95
(11)
0,03
(3)
0,08
(2) OC
3)
20
(5)
PABICU B1GLOBOSA lù'bre à farine 305 12,5 3,4 0,5 80,7 12,6 2,9 125 164- 3,6 255 I tl . 0,70 Jj)0 1200
l'Ümosa pourpre
PERSEA GRAT1SSIMA. Avocat 104 81,7 1,3 8,8 7,4 2 0,8 23 56 2 17 0,05 0,18 2,7 450
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PSID1UM GU.A3AV1~ Goyave 66 81 1,2 0,10 17 4,1 42 42 2 152 0,06 0,03 1,34 165
(7) (7) (7) (7) (7) 1 (7)
0,7
(7) (7) (7) (3) (3) (3) (5)
....
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1 1 1
- ---- 1 Grammes -pour 100 €,'Tammes -- pour 100 grammes Imcg
SPONDIAS MOMBIN 1 Prunier mirobolont 1 41 88,21 0,9 0,2 110,2 0,33 0,50 24 1 39 1 1 12 1 0,04 0,03 1 1.,4- 700
1 (3) 1 (3) 1 (3) 1 (3) (3) (3) (3) (3) (3) 1 (3) (3) (3) (2)
1'
-.1- 1
1 !
1 1
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1 i i
1
-J1 l 1 1 l
~
- 54 -
REMARQUES SUR LE TABLEAU VI
-------000 --
Noms Vernaculaires.
Nous ne redonnerons pns les noms vernnculaires pour les plantes dont les feuilles
ou les graines figurent déjà drolS les tableaux précédents.
Chrysobalanus Orbiculnris
voir grnine s
CoIn Cordifolia :
Ouolof: tabba, n'taba - lfJandingue : tabo
Diola : boubamb Bnoulé : oualé
Cordyla Africana :
Ouolof : dimb, dimbo Sérère: nâr, sek
Bambara: dougoura, dougoutn
Detarium Microcnrpum :
Ouolof : dankh Sé.rère rabn
Detarium Senegalense :
Ouolof : deta.!', ditakh. Sérère n'doy Bnmbaro, Mn] inké : bodo
Dialium Guineense .•
Ouolof : solom Dioln : kossito
Bambara - M21inké : kofino Baoulé ; krékxé
Diospyros Mespil.;i!formis :
Ouolof : alom., aloume Sérère : ninntchiqué
Bambara. : sounsoun Baoulé : bnblé goualé
-.
- 55 -
Ficus Gnaphalocarpa :
Ouolof gang Bmabara tourau
Sérère deoun Mossi
Ficus Iteophylla :
Ouolof: lodo, loro Sérère : mbélègne
Dogon tegedu Haoussa : schiria
Ficus Platyphylla :
Ouolof : m'badat Bambara : ounn bolo Malinké n'kobo
Landolphia Heudelotii :
Ouolof : toll Bambara : gohine
Landolphia Senegalensis :
Ouolof : mad, mada .Bambara sagua
Parinari Excelsa :
Mandingue : Ilk'1lllpata Sérère 10 Dioule gaulih
0000000000000
00
o o
00
o o
- 57 ..
'(" -0- T A BLE. A U VII -. P 0 1. S SON SET COQ U I L L AGE S ~ ~,
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l
1
1 1
_:n ,milligrammes pour 100 grammes
ARIUS HEUDELOTII t Poisson chat 138 73,7 19,2 6,2 1 1,4 76 240 2 1 0,25 1 0,06 5,30
1
CARANX RONCHUS
1 Chinchmù
1 104 75,6 20,3 1j 9 1 1 1,3 26 . 336 1,8 0,11 0,12 11 1 46,4
CARANX CARANGUB Grande Carnngue 1 93 77 19,3 1,2 1 1 1,4 1 21 1 390 1,8 0,05 0,16 '1 1 53
1
CARANX SENEGALLUS Carangue du Sénégnl! 108 75 19,7 2,6 t 1 1~ 1 33 380 2 0,18 0,12 6,4 . 51
CYBIUM TRITOR 1 MaquGœeau bonite 100 76,7 20,1 1,6 . 1,4 22 340 1,7 0,13 0,11 6,8 YI
DENTEX FILOSUS 1 Denté à f i l long 96 75,7 19,7 1,3 1,4 17 335 3 0,16 0,05 6,7 56
DIAGRAMMA 1
r1EDITERRANEUM 1 Dauxade grise 94 76,6 19,8 1,0 1 1,3 Il 33 373 1,7 0,07 0,05 3 p7 1 50
11 1
EPlNEPHEWS AENUS , Mérou bronzé
ou fausse morue 93 77,5 19,5 1,1 1
1,25 1 , 49
1 24 322 1,4 0,07 0,04 1 3,0
1 -
ETillWA)SA FIMBRIATA 1 Ethma.lose 97 76,3 19,4 1,6 1,6 . 1 39 420 1,8 0,01 0,06 l '1,1 1 50
107 20,5 1 -
MUGIL. CEPHALUS Mulet 75,1 2,2 1,2 34 295 3,0 0,06 0,11 1 6,6 56
OTOLITHUS BRArnYGNATUsl Capitaine 96 77,3 1 19,6 1,4 1 - 1,2 Il 18 338 1,2 0,08 0,06 1 4,8 44
PAGRUS EHREN.BERGI 1 Daurade à points
bleus
99 75,4 20,8 1,1 1 -
1,5 30 375 1,5 0,08 0,05 5,9 49
PAGRUS-PAGRUS Daurade rose 94 77,2 19,5 1,2 1,3 r 21 385 1,8 0,10 0,07 4,6 53
PRISTIPOMA JUBELINI Truite de mer 99 76 20,1 1,5 1,4 30 380 I p7 0,09 0.,l3 4J3 . 56
SARDlNELLA EBA Snrdine11e 118 73,4 21 3,1 1,4 42 432 2,1 0,02 0,17 8,9 /48
SPHYRAENA BARRACUDA Brochet de mer 93 77,2 19,3 1,2 1,4 27 315 1,7 0,12 0,09 5,15 41
TEIIffiODON SALTATOR . Tassergal 107 75,6 21,5 1,7 1,3 19 315 2,5 O,J5 0.J.5 S,OO 55
COQUILLAGES
1 1
BIXINUM Bixin 315 13,5 50,2 2,20 20,6 13,5 Il 1.800 250 1 0,05
0,27 4,7
1
CARDIUM Coques, pagnes 310 19,8 51,7 1,6 19 7;9 432 374 o,o~ 0,30 5,0
YETUS f Yèt ! 164 %.1 22.8 0.60 15.4 5.1
/1
1 135 157 2.3 0.03 0.10 1 2'9 2
REMARQUES SUR LE TABLEAU VII - 58 -
' .. I- Noms ve:rnaculaires :
,----000-----
~ : Ouolof : Dem Lébou: Gis Côte d'Ivoire : Awa, o.tubété, pola., afa
Dahomey : Gésu, tafla.
Capitaine: Ouolof: Law Lébou : N' guka Côte d'Ivoire: Naka, gabo
Dahomey : Kan, ékka, éviéti
Daurade rose: Ouolof: Kibnro nul Lébou Khayay Côte d'Ivoire: Akobla
Tmte de œr • Ouolof : Koroy Lébou: Sompat Côte d'Ivoire : Tapa aîri ; Gogi.;
B~ bré
Dc.homey: Kokovi
Ouolof Yèt
Les coquillages ont été analysés après cuisson à l'eau et séchage au so-
leil, forme sous laquelle ils se trouvent sur les marchés.
II - Poissons séchés
Dans le Kétiakh de Sardinelles (braisé fumé séché) nous avons noté plu-
sieurs fois la disparition complète de la thiamine alors que la riboflavine là encore
résiste bien au traitement.
- 60 -
Nous précisons bien que ces chiffres n'ont qu'une valeur indicative en rai-
son des facteurs que nous venons d'énumérer ; le pourcentage de déchets variant d'un
morceau à l'autre, nous n'avons donné ce renseignement que sur quelques..poissons en-
.
. tiers •
.l' ~11
°
P OIS ~
. '
--------------
N" T R ANS FOR M E
1
(Guedj et Kétiakh)
--
• - 5.1 -
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1
1 1
1 ! 1 1 1 1
Guedj do' denté à,fi~ long •• 1 232 1 38,4 1 47,2 1 3,4 1 7,5 1 67 770 1 7
1
0,21 0,08 15,5 41
(D:Laregne) 1 1 l ' 1
1 1
Guedj do daurade grise ••••• 1 240 !
1 1
35,5 1 47,5 1 4,1 10,1
1
180! 660 6
1
1 0 1 03
J
0,18 10 52
(B811da) 1 1
1
l'
1
Il
1 1
• 1 1 1
640 0,J2
GuedJ de fausse morue •••••• 1 210 1 38,7 1 42,3 3,3 1 8,3 Il 140 6 0,02 7,8 39
(Thiof)
.
1
•
1
1
1 1
Guedj d1éthmalose (Cobo) ••• 257 1 33,3 1 52,5 3,7 10,3 332 756 5,8 0,02 0,22 5,9 35
1 1
Guedj de ~ulet (Dèm) •••••• 305 1
1
28,4 1 59 5,9 7,4 323 895 9 - 0,25 5,6 49
1
Guedj de daurade à points •• 224 1 35,6 48,8 1 1,7! 8,0 J25 636 4 0,04- 0,15 J2 45
bleus (Waran)
1 1
- -
-l
Kétiakh de sardinelle ••••• 1 )61 1 17,9 1 63,4 1 10 1 6,6 280 h060 9 0,42 21,5
(yaboy~ _l-l__J 1
J
____ __ 1 '1 1 1
- 62-
Les huiles végétales pures sont oonsti tuées entièrement de lipides et appor-
tent 884 calories pour 100 grammes; paroi ellcs,l'huile de paIne constitue une excel-
lente source de carotènes, précurseurs de la vitamine A ; nous avons dosé ces carotènes
dans quelques échantillons d'huile préparée au Sénégal par los procédés ~rtisanaux, à
partir de fruits provenant de plantations naturelles; les résultats ci-dessous sont
exprimés en équivalent de vitamine A pour 100 gramnos d' huilo et GD admettant la compo-
sition donnée par les tables de l'INCAP, soit 65 %de béta-carotène et 35 %d'autres
caroténoides :
nQ l • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Ct • 84.975 microgramraes
nQ 2 • ••••••• 0 ••••••••••••••••• f57.S60 " "
nQ 3 ·......................... 68.475 " "
nQ 4 • •••••• Ct ••• 0 •••••••••••••• 96.525 " "
0000000
..
"
- 63 -
BIBLIOGRAPHIE
-------,-------
13) ~ TOURY J. et GIORGI R•.•. Note sur quelques produits alimentaires de haute
valeur nutritiormello pouvant donner lieu àla création de
petites industries alimentaires - A paraître dans. Ann. de
Nut. AJJ.m•
..
~
00000000000
oo