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Les issues de blé ont une teneur satisfaisante en matières azotées. Elles ont aussi un
taux de cellulose assez élevée ce qui en limite l’énergie.
Les facteurs anti–nutritionnels contenus dans le soja cru sont éliminés par la chaleur au
cours du processus d’extraction de l’huile ou après torréfaction.
La prépondérance du tourteau de soja s’explique par la richesse en acides aminés
essentiels, surtout la lysine. Ce tourteau est très fréquemment utilisé à des taux
d’incorporation élevés : jusqu’à 30% chez la volaille par exemple.
Valeur nutritive
0,48 UF / kg MS
h) Bagasse fraîche
C’est la cellulose de la canne à sucre. La bagasse est peu appétée par les animaux parce
qu’elle est sans goût. Elle est mieux valorisée comme combustible pour produire de la vapeur.
à jeun (qui ne fait rien...), l'énergie du métabolisme basal provient de la combustion des tissus
propres de l'animal. On parle alors d'Energie Nette (EN). En temps normal, l'animal assure ses
besoins de métabolisme basal grâce aux nutriments ingérés et absorbés. L'énergie
métabolisable, provient de la digestion des aliments au niveau de l'intestin.
On peut aussi exprimer les besoins énergétiques des animaux sous forme d'ED (cas du porc),
soit 120 kcal/j et par kg de PM. L'ED provient de la digestion de l'aliment. Elle se calcule de la
différence entre l'Energie Brute (EB) de l'aliment et l'énergie trouvée dans les matières
fécales. ON N'EXPRIME DONC JAMAIS LES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DES ANIMAUX EN ÉNERGIE BRUTE.
Les besoins liés au métabolisme basal sont théoriques. Il y a une différence entre les besoins
énergétiques pour assurer le métabolisme basal et les Besoins d'Entretien de l'animal qui
effectue un minimum de dépenses physiques, ne fût-ce que pour se tenir debout et rechercher
sa nourriture.
Dans ces conditions, on peut considérer que:
Besoins d'entretien = besoins du métabolisme basal x 1,1.
Conclusion : Plus l'aliment est médiocre, moins il est apte à permettre à l'animal de
"produire". Parce que sa digestion sera plus difficile et donc l'extra-chaleur produite sera plus
importante.
BESOINS EN PROTÉINES.
Les calculs des besoins protéiques suivent à peu de choses près les mêmes logiques que les
calculs des besoins énergétiques.
L'expression des besoins est généralement donnée en protéine brute (PB) ouen protéine
digestible (PD).Quoi qu'il en soit, l'efficience du dépôtde la protéine digestible en protéine
"déposée" est toujours d'environ 40-50%.
a. Besoins d'entretien.
On considère qu'en fonction du poids métabolique, les pertes protéiques d'un animal au repos
sont relativement constantes, soit environ 3 grammes par kilogramme de PM. Elles
correspondent à la protéine digestible.
b. Besoins pour la croissance et la gestation (truie, lapine).
Le muscle contient environ25% de protéines. Le calcul des besoins en protéine digestible se fait
en fonction de la composition du gain.
c. Besoins pour la production de lait (truie, lapine).
La teneur en protéine du lait dépend de l'espèce. Elle est normalement située dans une
fourchette de 2 à 8%, soit
20 à 80 grammes par litre,
40 à 160 grammes de protéine digestible.
Que retenir de cette partie :
1. L'expression des besoins est donnée en protéine brute ou en protéine digestible.
2. Besoins d'entretien = environ 3 grammes par kg de PM
3. Le calcul des besoins en protéine digestible pour la croissance se fait en fonction de la
composition du gain
du phosphore,
du sodium,
du potassium et
du magnésium.
Les besoins en ces éléments, du moins pour le calcium et le phosphore, peuvent se
déduire approximativement de la croissance de l'organisme et donc de l'augmentation des
teneurs absolues dans l'organisme.
On ne parle pas de coefficient de digestibilité mais plutôt de COEFFICIENT
D'UTILISATION DIGESTIVE des macroéléments.
Il est de l'ordre de 50%.
Si, par exemple, un œuf contient 2 grammes de calcium, il nécessite un apport de 4
grammes dans l'alimentation de l'animal qui le pond.
Oligo-éléments.
Ceux-ci sont présents à des teneurs de l'ordre du milligramme par kilogramme
d’aliment.
Il s'agit
du cuivre,
du zinc,
du manganèse,
du fer,
du cobalt,
de l'iode,
dusélénium.
Ils ont des rôles
catalytiques,
co-enzymatiques,
plutôtqueconstitutionnels.
Ils peuvent donc difficilement se déduire des paramètres de croissance et de production des
animaux.
On exprime généralement leur besoins en PPM (parties par millions ou mg/kg d'aliment),
indépendamment des productions.
Tableau 2: les besoins en Oligo-éléments
BESOINS EN VITAMINES
- Les vitamines
Les vitamines sont des composés organiques indispensables en faible quantité pour le
bon fonctionnement du métabolisme.
Tout comme les oligo-éléments, elles ont des rôles métaboliques (catalytiques,...) plutôt
que constitutionnels.
Les besoins sont cependant factoriels (additifs) et s'expriment en UNITES.
On distingue les vitamines
liposolubles
hydrolosubles.
Vitamines liposolubles.
Elles sont au nombre de 4: A, D, E, K.
La vitamine A est appelée aussi vitamine des épithéliums.
Elle assure la bonne santé des tissus de recouvrement (rétine).
Les besoins d'entretien sont généralement de l'ordre de 10000 UI par kilogrammes
d'aliment sec consommé.
La vitamine D est appelée aussi antirachitique.
Elle est indispensable à la croissance osseuse.
Les besoins d'entretien sont de l'ordre de 10% (en UI) des besoins en vitamine A.
La vitamine E est dite "antioxydante".
Les besoins d'entretien sont d'environ 3 à 10% des besoins en vitamine D.
La vitamine K est dite "antihémorragique".
Les besoins sont d'environ 3 à 10% des besoins en vitamine E.
Ces besoins peuvent être multipliés par 1,5 à 2 en cas de production (gestation, lactation,
ponte...).
Vitamines hydrosolubles.
Elles sont indispensables à l'utilisation
des glucides,
des lipides et
des acides aminés.
Les besoins sont difficiles à établir en fonction des espèces.
On peut retenir que les animaux qui présentent une activité fermentaire importante, surtout
localisée au début du tube digestif (ruminants), présentent moins de besoins en ces vitamines.
La vitamine B3 ou PP
Metabolisme énergétique parties par millions
(Niacine):
La vitamine B5 métabolisme des glucides,
parties par millions
(Panthoténate): protides, lipides
La vitamine B6 (Pyridoxine): métabolisme des protéines parties par millions
La vitamine B8 (H ou biotine) Metabolisme énergétique parties par millions
métabolisme des acides
La vitamine B9 (Folate): parties par millions
nucléiques
La vitamine B12 métabolisme des acides
parties par milliards
(Cyanocobalamine): nucléiques
Choline Metabolisme lipidique parties par mille
Ces besoins approximatifs peuvent aussi être représentés sur une échelle logarithmique:
0.01 0.1 1ppm 10 100 1000
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B12 B8 B9 B1, B6 B2 B5, B3 C Choline