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Université d’Abomey
Filière : GME – GC
1
CHAPITRE 1 : LA NOTION DE PROBLEME
1- Définition
On appelle problème toute situation vécue ou anticipée qui crée au niveau
d’un individu, d’un groupe d’individus ou d’une communauté un déséquilibre
qu’il est possible de corriger par la mise en œœuvre d’une action qui en est la
solution.
2- la formulation
Lorsqu’un problème est identifié, il faut veiller à en donner une bonne
formulation. Généralement, on accorde très peu de soin à cette étape de la
2
formulation des problèmes sans savoir que de la bonne formulation découle
normalement des solutions appropriées. On s’accorde donc à reconnaitre qu’un
problème doit être formulé en respectant au moins 3 conditions à savoir :
- Etre précis : la précision du problème exclu normalement cette formulation
vague, subjective et donc qui peut prêter à de multitudes interprétations.
- Traduire un état négatif :
Il s’agit ici de montrer par la formulation du problème qu’il donne
effectivement lieu à une situation d’insatisfaction. Pour ce fait, il est conseillé
d’utiliser certains termes ou expressions comme manque, absence, faiblesse,
baisse qui traduisent cette négation. Cependant, d’autres expressions du
genre augmentation qui devrait traduire un état positif peuvent être aussi
utilisées pour formuler un problème. Crest le cas pour traduire un
phénomène de santé ou de mortalité, on utilise « augmentation des cas de
maladies ou du taux de mortalité ».
- Ne pas se rapporter automatiquement à une solution :
Le besoin ici est de faire en sorte que la formulation d’un problème ouvre la
voie à une recherche des différentes possibilités de le résoudre. Il faut donc
éviter de faire coïncider un problème avec une et une seule solution comme
dans la formulation suivante : « manque de dispensaire » ou le problème
renvoie à la seule solution de dispensaire alors que d’autres possibilités plus
intéressantes pouvaient être exploitées.
3
Dans un cas comme dans l’autre, les problèmes sont identifiés à partir
de l’analyse de situation. Celle-ci restera donc un outil approprié de
résolution de problème car un problème bien identifié offre plus de chance
d’être bien résolu.
Conséquences
Pourquoi
Causes
5
- Dans l’arbre, chaque boîte correspond à un problème spécifique qui doit
être formulé succinctement à l’aide de mots clés.
- Les boîtes en dessous sont reliées à une autre boîte de l’arbre justifiant la
boîte concernée (au niveau des causes), l’inverse se produisant au niveau des
conséquences.
7
L’action retenue à l’étape précédente ne peut être adéquatement mis en
œœuvre si elle ne fait pas l’objet d’une planification rigoureuse. Les éléments
de cette planification seront abordés au chapitre 5.
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CHAPITRE II : NOTION DE PROJET
1- Définition de quelques concepts
a- Projet
Ces termes sont de projet, il faut en faire une distinction. Seule l’action est
considérée comme un projet.
Les sous projets ne sont rien d’autres que certains volets du projet.
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2- Les caractéristiques d’un projet
a- Les caractéristiques extrinsèques
La plupart des projets sont soumis à trois types de contraintes qui sont
généralement d’origine extérieure au projet lui-même. Elles varient en fonction
des projets et sont de trois ordres :
b- Caractéristiques intrinsèques
Tout projet présente des caractéristiques intrinsèques qui le différencient
d’une opération courante. Celles-ci sont de trois sortes :
La nouveauté : le projet n’ayant jamais été réalisé par le passé, les
procédures, méthodes de travail et moyens techniques à mettre en
œœuvre pour réaliser et en atteindre l’objectif ne sont pas connus en
détail au moment où on prend la décision d’entreprendre le projet. Ce
qui constitue une nouveauté.
L’unicité : lorsque l’objectif sera atteint et le produit visé sera réalisé,
le projet sera terminé. On ne le refera pas. Contrairement à une
production courante, le projet est donc une action unique et non pas
répétitive.
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L’importance : tout projet a pour ses bénéficiaires une importance
sans laquelle le désir de s’y investir et D’y injecter des ressources
n’existerait pas.
Les projets durs qui ont un bien livrable tangible : un pont, une
autoroute etc.
Les projets mous qui ont un bien livrable nettement moins tangible :
un nouveau système de gestion, un nouveau programme de
formation professionnelle.
b- Selon le promoteur/utilisateur
- Les projets publics ou d’Etat qui sont initiés par la puissance publique
généralement au profit des communautés ou des administrations ;
- Les projets privés qui sont initiés par des individus ou groupes
d’individus non liés à la puissance publique ;
- Les projets coopératifs initiés par des groupes d’individus régis par des
principes et valeurs coopératifs ;
- Les projets initiés par des individus souvent à la recherche d’un mieux-
être.
11
d- Selon la destination du projet
I D P O E C E
D E L P X L V
E F A E E O A
I N R C T L
N
N I A U U U
T
I F T T R A
I
T I I I E T
F I C O O I
I O A N N O
C N T N N
A I E
T O L
I N L
O E
N
13
Lorsqu’un projet est de petite envergure, il arrive fréquemment que les phases
d’identification et définition soient fusionnées en une seule phase. Dans le cas des
projets de petite envergure, il peut même arriver que la phase de planification
opérationnelle soit fusionnée avec les deux premières phases en une seule phase.
Les discontinuités dans le cycle de vie d’un projet, les passages d’une phase à une
autre, impliquent une gestion des projets rigoureux appuyée sur un mode de gestion
par projet, une prise de décision basée sur certains documents clés :
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CHAPITRE 3 : IDENTIFICATION D’UN PROJET
PLAN
1- DEFINITION
6- ANALYSES DE FAISABILITE
15
1- DEFINITION
16
SELECTION
CONCEPT DE PROJET
ETUDE DE FAISABILITE
PLANIFICATION
REALISATION
Dans ce cas, l’organisation est aux prises avec un nombre important qu’elle
doit absolument résoudre souvent dans les détails très courts. Le projet identifié est
alors l’idée qui semble la plus susceptible d’apporter une solution valable au
problème, compte tenu de l’urgence de le résoudre et des moyens disponibles à
court terme.
18
Les organismes gouvernementaux ;
Les préoccupations de l’état central, des départements et des communes sont bien
différentes. Malgré cette grande diversité, les organismes gouvernementaux, d’où il
soit et quel que soit le contexte politique, précis dans lequel ils œuvrent, présentent
des similitudes importantes quant aux principes et facteurs décisionnels qu’ils
utilisent pour la sélection des projets :
Ces organismes, en effet, poursuivent des objectifs considérés comme nobles par la
société ou exercent des fonctions considérées comme essentielles et échappent pour
la plupart aux pressions de la concurrence commerciale.
Ces problèmes qui sont souvent latents, sont souvent mis en évidence par des
évènements déclencheurs comme des catastrophes naturelles ou non, réelles ou
appréhendée. Plus la situation s’avère alors urgente, plus le processus de sélection du
projet est rapide et moins il est bien structuré. Les risques de choisir un mauvais
projet sont donc accrus.
Dans la sélection des projets qu’il souhaite entreprendre, l’organisme sans but
lucratif est souvent coincé entre deux objectifs qui peuvent être contradictoires :
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Mais il doit aussi présenter un rapport bénéfice-coût positif (pour obtenir le
financement des organismes pourvoyeurs)
Il est évident que ces deux types de préoccupations peuvent diverger, ce qui
complique le processus de sélection.
a) La vache sacrée
b) la nécessité opérationnelle
20
La considération principale dans la sélection sera que le projet puisse être
réalisé dans de brefs délais et apporte au problème une solution bien
visible. Il n’y a vraiment pas de processus de sélection.
c) La nécessité concurrentielle
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Idée Classement
Elles sont utilisées pour une évaluation plus détaillée et plus absolue des
idées ou proposition de projet
As Correspondant à la mission de x
l’organisation
Financement disponible x
Ressources humaines disponibles x
Augmentation
x
du CA
Profit net x
A
Ressources
x
disponibles
Total 2 1
1 x
2 x
B
3 x
Total 1 2
Ces méthodes vont un peu plus loin que les méthodes précédentes.
Plutôt que d’indiquer simplement que le projet considéré rencontre
ou ne rencontre pas tel ou tel critère ou facteur, on indique le
pointage que le projet sur chaque critère ou facteur. Comme les
facteurs ne sont pas pondérés, ils sont implicitement considérés
d’importance égale.
23
Ces méthodes permettent, mieux que celles du type précédent, de
comparer des projets en vue de faire un choix. Cependant, le pointage
total, qui permet, un peu artificiellement d’additionner des critères qui
ne sont pas rigoureusement comparables, peut avoir un effet
simplificateur excessif.
Ressources
2 15% 0,3
A disponibles
Niveau de
5 25% 1,25
risque
1 2 40% 0,8
2 4 20% 0,8
B 3 4 15% 0,6
4 4 25% 1
Pour comparer des idées de projet, on peut évaluer de façon sommaire leur
rentabilité financière. Dans ce cas, on peut considérer la sélection comme
étant une amorce de l’étude de faisabilité. Les techniques sont les même.
6- ANALYSE DE FAISABILITE
Objectif de l’analyse
Conclusion négative
Conclusion positive
On retient donc que la sélection est une étape très importante dans le
cycle de vie d’un projet.
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Sélection de projet
Analyse de faisabilité
technique
Résultat
Analyse financière
économique
Résultat
Analyse financière
économique
Résultat
Analyse de faisabilité
organisationnelle
27
CHAPITRE 4 : FAISABILITE DES PROJETS
PLAN
3.1. Définition
3.4.1 Généralité
28
3.1 Définition
La faisabilité technique
La faisabilité ou rentabilité financière
La faisabilité ou rentabilité économique
La faisabilité organisationnelle.
30
Il faut aussi éviter de surestimer ces difficultés, cela conduirait
éventuellement à réaliser systématiquement des projets à risque peu
élevés, donc avec un potentiel de profit probablement moindre.
32
a) Les méthodes d’estimation par analogie avec d’autres projets du
même type.
a) Revenus réels
Certains projets même les projets dits mous produits des revenus
réels :
b) Economie réalisée
Une fois connus les coûts et revenus, année par année, il faut les
comparer d’une manière qui tienne compte du fait que les coûts
sont généralement encourus d’abord, souvent en une seule fois,
et les revenus réalisés plus tard. Les méthodes d’analyse
financière tiennent compte de ce décalage dans le temps.
- Le taux d’escompte qui sera utilisé dans l’analyse pour ajuster les
coûts les coûts et revenus futurs en vue de les comparer à des
coûts et revenus présents ; on appelle cet ajustement l’actualisation ;
3.4.1 Généralités
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Exemple : dans le cas de projet en informatique, on compare le
plus souvent le coût d’un nouveau système aux économies de
salaires qu’il doit permettre. Cette comparaison est souvent
économique plutôt que financière. Les économies à réaliser sont
souvent virtuelles : il est rare en effet qu’on congédie du personnel
suite à l’implantation d’un nouveau système informatique.
En effet,
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La valeur actualisée nette d’un projet est égale à la valeur actualisée
nette de tous les flux monétaires (ou économiques), positifs ou négatifs
que le projet a générée. Le taux d’actualisation pertinent est fonction des
taux en vigueur et du niveau de risque du projet. La formule de la VAN
est la suivante :
VAN = - Co
n= la durée du projet
39
- C0 = 0
40
Elle comporte deux volets qui sont jusqu’à un certain point, la
contrepartie l’un de l’autre :
Conclusion
En principe le projet ne devrait pas être entrepris
négative
42
Chapitre 5 – la méthode du cadre logique
PLAN DU CHAPITRE 5
5.1- DEFINITION DE LA METHODE DU CADRE LOGIQUE
5.2- LA LOGIQUE VERTICALE
5.2.1- La hiérarchie des objectifs d’un projet
5.2.2- Relation causale dans la hiérarchie interne
5.2.3- les conditions critiques
5.2.4- la notion d’hypothèse
5.3- LA LOGIQUE HORIZONTALE
5.3.1- les indices objectivement vérifiables
5.3.2- les moyens de vérification (MdV)
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Au troisième niveau, le but, c’est-à-dire la raison d’etre du projet ou le motif
fondamental pour lequel il a été entrepris, devient à son tour le moyen d’atteindre un
objectif plus lointain, soit la finalité qui correspond au but du programme dans lequel
le projet s’insère
On trouve au niveau le plus élevé, la finalité, le programme auquel un projet
particulier et d’autres qui y sont reliés contribuent.
Etude de cas : on peut envisager au moins deux niveaux d’objectifs à atteindre :
Ainsi boire une quantité d’eau a pour but immédiat de satisfaire la soif expression
direct d’un besoin. La finalité est de se maintenir en vie dans des conditions
physiologiques équilibrées. Ce dernier objectif peut être considéré comme une
finalité, un objectif plus large auquel la réalisation du projet boire contribuera. La
satisfaction du besoin qu’est la soif est le but spécifique du projet. Il y a donc une
relation hiérarchique entre la finalité et le but spécifique du projet.
Chacun sait que pour satisfaire la soif il faut boire. On peut considérer le fait de boire
une quantité suffisante d’eau comme le résultat gérable du projet qu’on appelle
extrant.
Enfin boire, il faut combiner un certain nombre d’élément, qui sont :
a. La fourniture de l’eau et d’un verre.
b. L’action de remplir ce dernier, puis de le porter à ses lèves et de le vider un
nombre suffisant de fois durant une période définie pour absorber la quantité
nécessaire. Ce sont par définition, les intrants du projet qui dans la hiérarchie sont
au niveau immédiatement inférieur à celui des extrants.
Cet enchainement (intrants, extrants, but finalité) représente dans la méthode de cadre logique
la hiérarchie interne de la logique verticale d’un projet.
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Enfin, il y a des conditions préalables, extérieures à la volonté du gestionnaire que les intrants
puissent être fournis :
Exemple : il faut le robinet ou la pompe qui doit fournir l’eau ne soit pas accidentellement en
panne ou les puis asséchés, à cause d’une longue saison sèche.
Accroissement du revenu
-Prix stables agricole
-Facilités de transport
HYPOTHESE DU DEVELOPPEMENT DU
-capacité d’entreposage PROGRAMME
- Demande du marché
SI BUT
BUT
-Matériel d’irrigation
adéquat EXTRANTS
SI EXTRANTS
Utilisation d’engrais accrue
SI EXTRANTS
50
Caractéristiques essentielles des indices objectivement vérifiables
Hypothèse de développement
du projet
ORDRE DE GRANDER
DATES D’ACHEVEMENT
DES EXTRANTS
EXTRANTS PREVUES
Agréable à l’oeil
BATIMENT
Ils doivent être aussi plausibles. C’est-à-dire qu’ils doivent être clairement reliés à l’objectif
auquel ils s’appliquent.
Ils doivent être en nombre suffisant. En général, il fautORDRE
plusieurs indices pour préciser
DE GRANDER DATES
l’atteinte d’un niveau ou d’un élément d’un niveau de la hiérarchie des objectifs. Surtout si ce
D’ACHEVEMENT DES
EXTRANTS
niveau est complexe. A.1-Dix pulvérisateurs fournies avant le
PREVUS 30/09/08
B-Agents de répression de
la malaria formés
Ils doivent être indépendants. Un indice déterminé ne peut démontrer la réalisation de deux
niveaux distincts de la hiérarchie des objectifs.
Un troupeau de vache en bonne condition 100 vaches lagunaire pesant 100 à 150 kg
Enonce imprécis pouvant prendre plusieurs sens Observation factuelle pouvant être mesurée
Etant donné l’importance du BUT, les indices correspondants à ce niveau sont mentionnés
sous l’expression : ETAT DE FIN DE PROJET.
5.3.2. LES moyens de vérification les moyens de vérification (MdV)
Les moyens de vérification visent à assurer que les IOV peuvent être mesurés. Ils peuvent être
classés :
Selon les types de données
Selon les sources d’information
Et selon les techniques de collecte utilisées.
53
Exemple : pour mesurer l’indice « augmentation de 50% du revenu des pécheurs d’une
population X » il faut obtenir le revenu des pécheurs à la date Y et à la date Z.
MOYENS
SOURCES
UTILISES
ETAT DE FIN DE PROJET D’INFORMATION
Registre des ventes du bureau de
cadastre (nombre et date de vente) TYPE DE
2000 nouvelles maisons familiales DONNEES
achetées par d’anciens locataires à
faible revenu ( moins de 100 000F/an) SOURCES
Données sur le niveau de revenu des D’INFORMATIO
avant décembre 2009
acheteurs tirés des registres fiscaux
N
TECHNIQUE DE COLLECTE
CHAPITRE 6 : PLANIFICATION DES PROJETS
55
PLAN
6.1. OBJECTIF DE LA PLANIFICATION
6.5.3. La budgétisation
La planification structurelle
La planification organisationnelle
La planification opérationnelle
La planification financière
57
On procède ensuite à une description de contenu de chaque tâche ;
cette description préparée à l’intention du responsable de la tâche,
servira à lui indiquer avec précision ce qu’il doit faire pour
l’accomplir.
Elle doit être claire et sans ambigüité pour qu’on puisse en confier la
réalisation à un responsable unique ;
58
L’approche technique qui sera adaptée pour faire le travail ;
Les intervenants indirects sont ceux qui n’ont pas d’intérêt direct dans
le projet, ne participant pas à sa réalisation mais pourrait, à cause de
leur position, rôle ou responsabilité, influencer le déroulement du
projet.
60
prévue et le budget. Or ces informations ne seront disponibles que lors
de la phase de planification opérationnelle et financière.
Le plus souvent, la durée est contrainte par une échéance qui est fixé
au départ par le promoteur et imposé contractuellement au
mandataire : la planification opérationnelle sert alors à vérifier si cette
échéance peut être respectée et, le cas échéant, quels moyens il faut
prendre pour le faire.
61
La planification opérationnelle sommaire consiste à situer dans le
temps, de façon prévisionnelle, l’exécution des principales phases du
projet. La méthode la plus fréquemment utiliser pour afficher le
résultat d’une planification sommaire est le graphisme en barres ou
diagramme de GANTT, du nom de celui qui, au début des années 1900,
a mis au point la procédure pour le contrôle des opérations
industrielles de fabrication.
Le niveau de détail ;
62
La réalisation de dépendance.
TECHNIQUES
METHODES
PARAMETRES D’ORDONNANCEMEN
SOMMAIRES
T
Méthode-type Diagramme de GANTT Méthode CPM, PERT
Modélisation du projet Graphique Mathématique
Représentée
Relation de dépendances Ignorée
explicitement
Utilisation pour le
Difficile Facile
contrôle
63
Quant aux jours chômés (samedi et dimanche, jours fériés,
congés et vacances statutaires, etc.), ils sont ignorés du
moment où on évalue la duré d’une tâche individuellement et
ils sont pris en compte ultérieurement lorsqu’on fixe les dates
d’exécution des tâches.
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du projet (activité ou dépendance) et l’élément du réseau qui le
représente.
Arc : paire orientée de nœuds : l’arc AB, formé par les nœuds A
et B, diffère de l’arc BA formé de des mêmes nœuds mais
connectés en sens inverse.
L
K
H
B
E 65
J
A
C
D F G I
Représentation des activités par des arcs
………A………..
…….B………..
……..A………. ………..B………
66
On détermine pour chaque activité, le moment le plus tôt
ou son exécution peut commencer compte tenu du temps pour
compléter la série d’activités préalables dont elle dépend. Les
calculs sont effectués indépendamment de toute référence au
calendrier. On suppose que le début de l’exécution de l’activité
initiale se situe au point zéro dans le temps.
6 67
11 K 28
17
7 G 18 18 I 22
Début hâtif
8 19 19 23 Fin hâtive
Activité 23 J 30
5 Début tardif 23
Fin tardive 30
7
11 F 18Durée
0 A 5 5 C 9
11 18 18H 23
0 5 7 11
718 23
5
30 L 3668
30 36
6
5
11 E 17 11 K 28
12 18 13 30
6 17
7 G 18 18 I 22
8 19 19 23
0 11 1 1 4 1
5 23 J 30
23 30
11 F 18 0 7 0
0 A 5 5 C 9
1118 H 1823
0 5 7 11
0 18 7 0 23
0 5 0 2 4 2 0 5 0
5 30 L 36
30 36
0 6 0
11 K 28
13 30
2 17 2
La méthode PERT est axée sur les évènements plutôt que sur les
tâches élémentaires comme la méthode CPM. Elle se distingue par
l’utilisation de trois évaluations pour la durée de chaque activité : une
durée optimiste, une durée pessimiste et une durée probable.
La durée dite probable d’une tâche, dans la méthode PERT,
correspond en principe au temps qu’il faudra probablement pour
exécuter la tâche dans les conditions prévues de travail : la durée
probable peut donc être différente de la durée normale estimée
La méthode PERT permet donc une évaluation probabiliste de la
durée du projet.
70
6.5 LA PLANIFICATION FINANCIERE
La durée d’une tâche est le temps requis pour son exécution. Elle est
mesurée en journée de travail. Le coût de la tâche est la mesure de la
quantité de ressources requises pour son exécution.
Un coût indirect est un coût qui est imputable au projet mais pas à une
tâche ou activité précise dans le projet. C’est un coût encouru parce
que le projet est réalisé, et qui ne serait pas encouru si le projet
71
n’est pas réalisé. Il ne faut pas confondre ces coûts aux frais
généraux encourus par l’entreprise, que le projet considéré soit
réalisé ou non.
Il est de même avec les frais variant avec la durée du projet comme la
vocation de local pour l’équipe de projet.
NB : si le projet est réalisé en régie, donc par l’entreprise même qui en
fait la promotion, les frais indirects sont regroupés dans les frais
généraux de l(entreprise. Mais si le projet est réalisé par un
mandataire (par un contrat), tous les frais indirects sont imputables
u budget du projet.
6.5.3 La budgétisation
74
7.1.2- L’évaluation est un système d’analyse périodique
ayant pour rôle d’apprécier les actions et les
résultats du projet aux différentes étapes de son
cycle. Elle est limitée dans le temps et vise à
apprécier de manière systématique et objective ma
pertinence, la performance (efficacité et efficience)
et le succès (ou leur absence) de programme et
projets en cours ou achevés.
Le degré de responsabilité
Son principal objectif est d’apprécier les progrès réalisés, de tirer des
conclusions initiales pour la gestion du programme ou projet et de
faire des recommandations applicables à la période restant.
76
Lorsque l’évaluation est faite en interne par les principaux acteurs de
l’exécution de l’activité ou de l’action, on parle alors d’autoévaluation.
77
La détermination des besoins et plus généralement la procédure de
suivi-évaluation doit être orientée vers la préparation des décisions, il
est donc préalablement indispensable de savoir :
79
Il faut établir absolument le budget
Dès lors que sont définis les besoins et les procédures, il s’agit de :
80
suivi-évaluation (experts, équipe d’enquêteurs…). Mais, s’il en est
besoin, ce service devrait avoir les caractéristiques suivantes :
Etre aussi restreint que possible ;
Assurer des prestations de services à la direction ainsi qu’à toute
autres unités du projet ;
Exploiter les informations sur la marche du projet et sur les
résultats obtenus et ce, en collaboration avec les unités du projet.
L’objectif est de
Mesurer voir
l’état si l’opération que l’on gère ou observe se
d’avancement
déroule en conformité avec les plans applicables et dans le cas
contraire décider des mesures de correction appropriées et les
mettre en œuvre.
7.5.1. PROCESSUS
MettreDE CONTROLE
à jour DE L’AVANCEMENT
l’échéancier
Nouvelle
mesure
Discuter du Accord du
problème de promoteur
Mettre en œuvre les mesures de l’avancement avec
correction le promoteur
Oui
Non
Non
82
Situation budgétaire prévue du projet avant le contrôle des
coûts d’après l’état du coût total estimé mis à jour au dernier
contrôle (ou l’état originel pour le dernier contrôle)
Mesurer les engagements financiers
Non
83
I- Construisez, à l’aide des sept (07) problèmes proposés et parmi lesquels figure le
problème central, un arbre à problème et un arbre des objectifs
84
II- Un diagnostic sévère réalisé par une équipe de planification à la demande des
responsables de la compagnie de transport routier de Lokossa a révélé neuf
problèmes importants qui sont :
1- Mauvais état des véhicules
2- Perte de confiance dans la compagnie de transport
3- Mauvais état des routes
4- Passagers blessés
5- Pas d’entretiens réguliers des véhicules
6- Accidents d’autobus fréquents
7- Imprudence des chauffeurs
8- Véhicules trop vieux
9- Passagers en retard
Proposez l’arbre à problème et des objectifs correspondant à cette situation
III- Pour résoudre un problème pressant de communication entre deux localités
séparées par une rivière, les populations concernées ont après analyse approfondie
de la situation optée pour deux alternatives :
- Construire un pont de 100 m de long sur la rivière. L’ouvrage réalisable en 8 mois à
un cout estimé à 150 millions de FCFA.
- Aménager les rives pour accueillir embarcations motorisées. La mise en place de ces
embarcations peut se faire dans un délai de deux semaines et couterait la somme de 60
millions sachant que :
- Les populations concernées sont relativement pauvres et que leur capacité contributive
à la réalisation du projet est assez faible.
- Le vote réalisé lors des séances de travail des autorités avec lesdites populations à
donner 95% en faveur de la construction du pont contre 75% en faveur de celle du
système d’embarcation.
- La promesse a été faite par une ONG étrangère d’assurer le financement du projet
retenu à concurrence de 100 millions.
- La politique gouvernementale en matière d’appui est favorable à l’utilisation de l’aide
étrangère dans les actes de développement, on vous demande d’utiliser la méthode de
85
pointage des facteurs pondérés pour opérer le choix optimal entre ces deux actions
envisagées
Bibliographie
1- M.T. ORIALY : La Préparation et l’évaluation des Projets industriels.
2- M. TERNIER : Initiation au calcul économique et à son utilisation pour le choix des
investissements. Edition mise à jour 1974
3- ONUDI : Manuel de préparation des études de faisabilité industrielle 1986
4- ROLAN OLIVIER : techniques de la planification,
5- N. EMBOCHER : l’appréciation et l’évaluation de projets de développement OCDE
6- LYN SQUIE ET H.G VANDER TAK analyse Economique des projets
86