1ère étape : IDENTIFIER le PROBLÈME

Il y a un problème quand une situation n'est pas satisfaisante :

SPNS : situation présente( descriptif QQOQC, photo,vidéo, audit, critères+ valeur) non
satisfaisante
 
- un dysfonctionnement à corriger ;
exemple : l'imprimante est toujours en panne.
= problème de cause
Analyse causale : Diagramme cause effet - Cedac
 
- un besoin non satisfait ; 
exemple : organisation d'un voyage de classe.
= problème de but
 
Pour identifier clairement un problème il faut :
 
- le formuler en terme d'objectif précis sous forme de question; 
exemple : comment éviter les pannes fréquentes de l'imprimante ?
 SMART
- le caractériser : un problème peut être :
. occasionnel, fréquent ou permanent,
. plus ou moins urgent, 
. plus ou moins important,
. comportemental ou technique,
. réel ou apparent.

Cas Infirmier :

1 ère étape Identification :

a) Le formuler
« Organisation et mise en place d’une méthodologie pour un pansement afin d’optimiser la qualité du
soin et le temps de soins. »
Il s’agit d’un besoin non satisfait   problème de but

b) Le caractériser

 C’est un problème de tous les jours

problème Permanent

 C’est un problème à traiter rapidement mais pas urgent

problème d’urgence faible non prioritaire à traite dans la journée

 C’est un problème très important

problème très important pour l’organisation et la qualité des soins

 C’est un problème technique

problème technique
 C’est un problème REEL problème REEL
2ème étape : 
ANALYSER LA SITUATION,
RECHERCHER LES CAUSES DU PROBLEME
5P—> 5M ( les 5P nous permettent d’avoir les 5M, les 5P sont les post it
rouge)

Il s'agit

- de rechercher des informations sur le problème:

- les signes apparents et les effets, les symptômes
- le contexte,
 
- d'identifier les causes possibles du problème 

On dispose de différents outils d'analyse. Notamment :

la méthode des 5 M
Cette méthode permet de rechercher des causes possibles en proposant 5 directions de
recherche : Main d'oeuvre, Méthodes, Machine, Milieu, Matières.
On peut présenter le résultat de l'analyse sous forme de diagramme "cause-effets" (ou
diagramme en arête de poisson, ou diagramme d'Ishikawa).
On peut adapter cette "grille d'analyse" à chaque situation : les 5 M ne sont pas intangibles.

Diagramme d’ISHIKAWA
Viennent s'y greffer d'autres flèches obliques qui listent les diverses causes se rattachant à cette catégorie ; ces dernières peuvent à leur tour se voir précisées par de nouvelles flèches obliques
portant les sous-causes.

EFFET

(voir doc en annexe 1)

Le diagramme doit permettre, par une arborescence complexe, de classer les causes recueillies dans le remue-méninges et d'en visualiser l'emboîtement.

La définition des familles de causes ou catégories peut être adaptée à l'effet étudié. L'emploi des 5
M peut économiser un trop long débat :

M comme Machines, c'est-à-dire tout ce qui exige un investissement et donc sujet à amortissement. On peut
dire aussi Matériel. Locaux, gros outillages, équipements pédagogiques lourds... font parties de cette
catégorie.
M comme Main d'oeuvre : c'est le personnel, les membres, la hiérarchie... toute personne qui contribue à la
marche de l'entreprise.
M comme Méthodes : la façon de faire, les modes opératoires, les instructions, les programmes, les procédés,
écrits ou non, imposés ou non, personnels ou collectifs.
M comme Matières : c'est tout ce qui est consommable, les fluides, les matières premières, le papier...
M comme Milieu : l'environnement physique et humain, l'ambiance de travail, les contacts avec l'extérieur.
Diagramme d’ISHIKAWA
Viennent s'y greffer d'autres flèches obliques qui listent les diverses causes se rattachant à cette catégorie ; ces dernières peuvent à leur tour se voir précisées par de nouvelles flèches obliques
portant les sous-causes.

EFFET

Le diagramme doit permettre, par une arborescence complexe, de classer les causes recueillies dans le remue-méninges et d'en visualiser l'emboîtement.

La définition des familles de causes ou catégories peut être adaptée à l'effet étudié. L'emploi des 5
M peut économiser un trop long débat :

M comme Machines, c'est-à-dire tout ce qui exige un investissement et donc sujet à amortissement. On peut
dire aussi Matériel. Locaux, gros outillages, équipements pédagogiques lourds... font parties de cette
catégorie.
M comme Main d'oeuvre : c'est le personnel, les membres, la hiérarchie... toute personne qui contribue à la
marche de l'entreprise.
M comme Méthodes : la façon de faire, les modes opératoires, les instructions, les programmes, les procédés,
écrits ou non, imposés ou non, personnels ou collectifs.
M comme Matières : c'est tout ce qui est consommable, les fluides, les matières premières, le papier...
M comme Milieu : l'environnement physique et humain, l'ambiance de travail, les contacts avec l'extérieur.
la méthode CQQCOQP (ou méthode des questions-clés)
 Cette méthode permet de faire le tour d'une situation en posant 7 questions :
comment ?
qui ?
quoi ?
combien ?
où ?
quand ?
pourquoi ?

Il n'y a pas d'ordre à respecter pour poser ces questions.

Il n'y a pas forcément de réponse à chacune des questions.
 
Au problème "Le photocopieur est souvent en panne" peut correspondre l'analyse suivante :
 
QUOI ? Quel type de soins  ?
QUI ? Qui est chargé de le faire ou qui sont …
OU ? Où est le patient ? Où sont stockés les pansement?..
QUAND ? Y-a-t-il des moments particuliers où faire les soins ?
Comment se traduit le dysfonctionnement ? Manque
COMMENT ? de qualité ? la perte de temps ?
COMBIEN ? Combien de soins par jours, semaine,… ?

Cas Infirmier :

Diagramme d’ISHIKAWA ou méthode des 5 M

Diagramme d’ISHIKAWA
Optimisation des soins (F. Le May)
3ème étape : RECHERCHER DES SOLUTIONS
 Il n’y a guère de problème concret qui n’admette qu’une unique solution. Les problèmes sont en
principe ouverts, c’est-à-dire admettant plusieurs solutions.

Lorsqu’on étudie un problème, on doit donc chercher plusieurs solutions pour le résoudre.

1 - On peut classer les solutions à rechercher en trois sortes 

Les solutions palliatives qui font disparaître les symptômes mais ne permettent pas la
résolution du problème.

Exemple : certaines tuiles de mon toit sont abîmées ; le problème est le suivant  : comment ne pas être inondé quand il
pleut ? Solution palliative : mettre un récipient à l’endroit de chaque fuite.

Les solutions curatives qui résolvent le problème en faisant disparaître ses causes.

Exemple : repérer les endroits où il y a des fuites et faire changer les tuiles défectueuses qui causent ces ennuis.

Les solutions préventives qui évitent que le problème apparaisse.

Exemple : faire visiter le toit par un artisan qui changera toutes les tuiles qui sont abîmées.

2 - Pour rechercher ces idées, on utilise des techniques de créativité

Ces techniques sont souvent menées en groupe plutôt qu’individuellement.

Par exemple, trouver des idées " à l’état brut " : le remue méninges (brain storming) est une
recherche d’idées tous azimuts sur un thème qui convient dans beaucoup d’occasions de recherche
d’idées
 
 C’est un problème technique d’organisation à régler avant de faire les soins, sa solution permettre
d’éviter de faire des soins mal exécuté, inefficace, voir dangereux, donc la solution sera :

solution Préventive

Brain Storming :

 Matériel : disponible, Stérile si nécessaire, proche du soin, totalement présent.

 Matière : Traitements et pansements Adaptée, stériles si nécessaire, bien disposés, protocolaire.

 Méthode : Connaissance du protocole, faisabilité du protocole.

 Main d’oeuvre : Suffisante, silencieuse, non dérangée, respectant l’hygiène et l’asepsie, concentrée.
 Milieu : Suffisamment spacieux, non encombré, silencieux, aseptique.
4ème étape : CHOISIR UNE SOLUTION
 1ère phase : classer les idées que l’on vient de trouver : l’étape précédente a permis d’émettre de
nombreuses idées. Il faut alors procéder à leur classement par famille ou par genre.

Exemple : les solutions techniques et les solutions relatives au comportement.

Classement des idées dans notre cas en quatre domaines :

Matériel : disponible, Stérile si nécessaire, proche du soin, totalement présent, Traitements et

pansements Adaptée, stériles si nécessaire, bien disposés, protocolaire.

Méthode : Créer ou reprendre un protocole existant, s’assurer de sa faisabilité dans notre

environnement.

Environnement : (chambre du patient) Suffisamment spacieux, non encombré, silencieux, aseptique,

interdit au personnes étrangères pendant les soins, signalement de soins en exécution.

Personnel : Suffisant, silencieux, non dérangé, respectant l’hygiène et l’asepsie, concentrée.

_______________________________________________________________________________________

2ème phase : affiner les idées trouvées précédemment : chaque idée de solution émise doit être
analysée. L’analyse de chacune des solutions permettra de faire une comparaison donc le choix de
la solution à mettre en œuvre.

A ce stade, la méthode FARE est un outil efficace pour retenir les meilleures solutions
( Faisable, Acceptable, Rentable, Efficace).

Grille d’analyse de solution

Problème à résoudre: Optimiser les soins infirmiers dans une chambre Solution n° 1
et dans un service de traumatologie

 
Enoncé de la solution :

-1- Lavage des mains, avant, pendant, après les soins.

-2- Mise en évidence d’un protocole existant ou le créer.

-3- Prévenir les collègues et visiteurs de l’exécution des soins dans cette chambre

-4- Préparer la chambre (rangement, éviter l’encombrement)

-5- Préparer de manière ordonnée le matériel (pince, ciseaux,…), les pansements, les traitements
(pommades, alcool, perfusions, …)

-6- Préparer le patient (position, déshabillage, psychologie : expliquer, rassurer, …)

-7- Exécuter les soins

-8- Nettoyer, ranger, libérer la chambre et la rouvrir aux visiteurs.

 
Avantages principaux :

- Garanti la qualité : aseptique, hygiénique, du soin

- Rassure le patient et le personnel soignant
- Minimise le stress du soignant et du soigné
- Optimise le temps de soins
- Rend une chambre propre et correcte

 
Autres conséquences prévisibles :

- Limite les risque d’infection et de complication

- Augmente la disponibilité du soignant
- Alimente la reconnaissance du patient envers l’équipe soignante

 
Moyens nécessaires pour la mise en œuvre :

 Personnel :1 infirmière
 Finances :
 Matériel : 2 pince, 1 paire de ciseau, 1 paire de gants stériles, sac plastique pour dechets
hospitaliers
 Temps : 20 minutes
 Organisation : préparation du set à pansement, disposition :
o compresses et pansements à gauche,
o pinces, ciseaux, gants au milieu
o sac plastique pour déchet ouvert et fixé au pied du lit
o Libérer le tour du lit (fauteuil, chaises, …
 Espace : Libérer un espace de 0.5 m² sur la table,

 Faisable : + Acceptable : + Rentable : + Efficace : +

5ème étape : METTRE EN OEUVRE UNE SOLUTION
Lorsque, dans la mise en oeuvre d'une décision, les informations sont nombreuses et imbriquées, l'élaboration d'un
planning, d'une liste de tâches à exécuter, d'un schéma, permet de déterminer :
 
- les rôles de chacun,
- les activités à réaliser par les différents partenaires,
- les moyens matériels et financiers à mettre en oeuvre,
- les contraintes de délais et de résultats à atteindre,
- les contrôles à exercer pour que le but soit atteint.
 
A chaque étape ces outils constituent un instrument de communication et de responsabilisation : chacun peut voir
les conséquences de son travail sur l'exécution des tâches par d'autres.
 
Méthode d'organisation en 3 étapes
 
1. ANALYSER LES COMPOSANTES DU PROBLÈME
 
2. RÉALISER L'ACTIVITÉ A PARTIR D'UN PLAN D'ACTION
Un plan d’action consiste à
- définir les tâches à réaliser
- effectuer la répartition des tâches
- planifier l’action dans le temps
3. ASSURER LE SUIVI ET LE CONTRÔLE DES RÉSULTATS