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intro G

Aujourd’hui, nous sommes réunis ici pour parler des phénomènes de bande
plus particulièrement du contrôle des quartiers. Avant tout, nous allons définir
le mot “gang”. Le mot “gang” se définit comme une bande organisée de
malfaiteurs. Depuis plusieurs années, on assiste à une recrudescence de faits
violents commentés régulièrement dans les journaux ou sur les ondes. En
effet, cette violence inquiète de plus en plus la population, notamment celle
des quartiers populaires composées de jeunes de plus en plus violents
n'hésitant plus à attaquer frontalement les forces de l'ordre. On recense pas
moins de 222 bandes qui écument la France. Cependant aucune donnée
chiffrée ne permet d’évaluer sérieusement l’ampleur des bandes ou leur
contribution à la délinquance réelle, par contre, les enquêtes en population
générale mettent en évidence leur impact dans la définition sociale du cadre
de vie.On comprend l’inquiétude des familles, des personnes âgées qui ne
sont pas tranquilles lorsqu’elles se déplacent. Et personne n’est épargné par
cette recrudescence de la violence qui vient frapper pour certains à leur porte.

On peut donc se demander en quoi le contrôle des quartiers a un


impact sur les liens sociaux?

1. Les principaux facteurs de risque (individuels et collectifs)

Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord les principaux


facteurs de risques individuels et collectifs, puis la place qu’occupe le contrôle
des quartier en France ainsi que le processus de désaffiliation aux gangs.
Intéressons- nous aux facteurs de risque individuels et collectifs. Nous
pouvons les répartir dans cinq catégories :

● Les caractéristiques personnelles


● Les groupe de pairs
● L’école
● La famille
● La collectivité

En effet, des études à long terme auprès d'adolescents dans des villes
canadiennes et américaines (Montréal, Seattle, Washington et Rochester)
montrent que les principaux facteurs de risque favorisant l'adhésion à un gang
comprennent :
➔ des influences négatives dans la vie du jeune;
➔ un faible sentiment d'appartenance à la collectivité;
➔ une trop grande confiance envers des pairs à personnalité antisociale;
➔ une supervision parentale inadéquate;
➔ l'abus d'alcool ou de drogues;
➔ un faible potentiel au plan scolaire;
➔ un besoin de reconnaissance et d'appartenance.

Les enfants et les adolescents qui présentent ces facteurs sont de deux à
quatre fois plus susceptibles de devenir membres d'un gang. Il proviennent
généralement de groupes qui souffrent le plus d'inégalités et qui sont les plus
désavantagés sur le plan social.

Prenons l’exemple de l'enfant dont le parent célibataire est souvent absent de


la maison, l'absence d'un soutien adéquat peut être considéré comme un
facteur de risque. Tout comme l'influence négative d'un ami, d'une sœur ou
d'un frère peut en constituer un autre.

En parler d’abord en général + Exemple avec un quartier spécifique (Marseille)


2. L’impacte du contrôle des quartiers en France

présence de gang en france


Si il n’y pas, selon le document de la gendarmerie, de  « mafia »
au sens propre du terme ( organisation criminelle dont les
activités sont basé sur infiltration de la société civile et des
institutions) capable de défier l’Etat en France, le rapport pointe
une persistance d’organisations criminelles structurées issues
principalement des banlieues et des pays d’Europe de l’Est. Les
organisations sont nombreuses et diverses, bien qu’elles ne
disposent ni du monopole de la violence légitime ni d’une force
économique permettant d’asservir une population sur un
territoire donné, elles font preuves d’un professionnalisme
certain.

organisation interne :Trafics de drogues et d’armes

L’action des gangs ainsi que le néo banditisme issus des cités sensibles se
remarquent sur l’ensemble du territoire. Ces organisations s’investissent
principalement dans des trafics internationaux de produits stupéfiants mais aussi
dans le trafic d’armes, les vols de véhicules et le blanchiment d’argent. Souvent
originaires d’Afrique du Nord, cette proximité culturelle et géographique leur
permet de développer les trafics de résine de cannabis et détient ainsi un
quasi-monopole sur l’ensemble du marché méditerranéen. Ces groupes sont
principalement issus des quartiers sensibles et en particulier de la
Seine-Saint-Denis (93). Leurs activités comprennent les trafics de produits
stupéfiants et leurs corollaires (les trafics d’armes et le blanchiment d’argent), les
vols de fret, réalisés avec ou sans séquestration, dans des entrepôts.

le marché de la drogue représente une véritable économie souterraine générant


en 2020 « d’après l’Insee, un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros, soit 0,1 %
du produit intérieur brut » (un peu plus de la moitié proviendrait du trafic de
cannabis et 38 % de la cocaïne).
Selon la loi française, la définition du trafic de drogue dépasse le simple fait
d’acheter et de revendre de la drogue. Ce terme vise à la fois la production, la
fabrication, l’importation, l’exportation, le transport, la détention, l’offre, la vente,
l’achat et l'emploi illicites de stupéfiants.
affrontement entre gang

Selon les chiffres déjà collectés par la direction générale de la police


nationale (DGPN), le nombre d'affrontements enregistrés en
janvier 2021 s'élevait à 47 pour l'ensemble de la France, contre 36 en
janvier 2020.

Depuis l’assassinat de Younès L., 32 ans, tué de quatre balles dans la tête à l’issue
d’un match de foot, le 25 juin, vers 20 h 30, dans le cadre d’un tournoi intercités, la
rivalité entre le clan Ahamada, dit « clan des Blacks », du nom d’une famille
originaire des Comores qui a fait souche cité des Lauriers, et celui dit « des Gitans
», issu de la famille Bengler, cité des Cèdres, fait de nouveau parler la poudre.

En jeu : le contrôle de la cité de la Paternelle, un quartier stratégique du trafic de


stupéfiants, cannabis et cocaïne, situé à la sortie de l’autoroute et censé rapporter
entre 50 000 et 100 000 euros par mois dans un contexte de concurrence exacerbée.

Depuis le début des affrontements entre les black et les gitans , en 2008, la justice a
envoyé les chefs des deux clans en prison. Mais, selon des sources de la police
judiciaire, chaque bande continue de lancer des contrats depuis sa cellule. Une
guerre qui aurait fait près d’une centaine de morts en treize ans.

➔ Processus de désaffiliation aux gangs Q

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