o Un enlèvement, rapt, ravissement ou kidnapping est l'action qui consiste à
s'emparer de quelqu'un et à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force, souvent dans l'intention de l'échanger contre une rançon ou une . Causes et les conséquences de kidnapping Bien que les statistiques montrent de grandes améliorations, l'enlèvement, crime brutal par excellence, demeure encore l'un des problèmes majeurs de nos sociétés et ce, malgré le développement des différentes technologies de surveillance et de sécurité. Toutes ces affreuses histoires d'enfants enlevés contre rançon ou pire, pour servir d'esclaves sexuels, ne peuvent être considérées comme des cas isolés. Comment empêcher les rapts et protéger nos enfants et nos proches ? Comprendre les raisons et les motivations qui se cachent derrière un enlèvement peut peut-être nous aider dans cette tâche difficile.
L'environnement sécuritaire d'Haïti est marqué par l'augmentation des cas de
kidnapping touchant particulièrement les enfants. Pour exiger que cesse ce fléau, les Port-au-Princiens sont sortis de leur silence, ce mercredi 4 juin, et ont marché dans les principales artères de la capitale. Selon les premières estimations, entre 4 à 5 mille personnes ont pris part à cette manifestation.
Pour le mois de mai seulement, 36 cas d'enlèvements ont été
dénombrés dont 15 touchent des enfants. Le cas emblématique est celui du jeune Kareem Gaspard, un écolier de 16 ans qui a été enlevé puis assassiné par ses ravisseurs. Ce mercredi 4 juin, ils étaient des milliers à prendre part à cette marche. Parmi les manifestants figurent de nombreuses personnalités, dont des chefs de partis politiques, des parlementaires, des artistes, mais aussi des lycéens en uniforme, des handicapés sur leur chaise roulante et des hommes d'affaires. Vêtus de blanc ou de noir, les manifestants s'étaient réunis dès 9 heures du matin sur le parvis l'église Sacré Cœur de Turgeau (Centre de Port-au-Prince), lieu du rassemblement. La manifestation s'est ébranlée vers les 9h30 en direction du Palais de Justice de Port-au-Prince où elle devait prendre fin à 11h30. Tous répondaient à l'appel lancé par la « Lutte Nationale Contre le Kidnapping (LUNAK) », le « Groupe de Citoyens Concerné » (GCC) et un ensemble d'associations de la société civile, dont la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH). Ces organisations entendaient exprimer, à l'endroit des autorités haïtiennes, dont les responsables de la justice, leur colère et leur indignation face à la montée du kidnapping. Il s'agissait également de leur lancer un message clair, les invitant à prendre les mesures nécessaires afin de combattre ce phénomène. « L'heure est venue pour que l'Etat se réveille et mette fin à ce climat de terreur. La mobilisation vient de commencer ! », s'est exclamé Arnold Antonin, un des organisateurs de ce rassemblement. Celui-ci donnait lecture, devant le palais de Justice, d'une lettre exprimant leurs inquiétudes et présentant leurs doléances. Peu auparavant, le même message a été transmis au Ministère de la Justice et au Commissariat de police de Port-au- Prince. . Arnold Antonin, qui assimile le phénomène à du terrorisme, déclare : « si les kidnappeurs ne se sentent pas menacés, ils continueront d'agir. L'impunité, l'incapacité des responsables à lutter contre la corruption au sein de l'organe chargé de résoudre ce problème encouragent le phénomène ». Arnold Antonin de continuer: « le kidnapping a des incidences terribles sur l'ensemble de la société haïtienne. Il est un frein à l'essor économique du pays. Il empêche les investissements, appauvrit les familles qui se sont ruinées pour payer des rançons, favorise l'exode des cerveaux et fait fuir les touristes. Nous ne sommes pas des morts vivants, nous disons non au kidnapping ». Abondant dans le même sens, le président de la CCIH en appelle à la responsabilité de l'Etat pour faire cesser ces actes. « La justice doit jouer son rôle et des mesures les plus drastiques doivent êtres prises. Nous sommes tous des victimes quelque soit notre position dans la société. Ce n'est pas une forme de violence traditionnelle à Haïti. C'est intolérable, il faut la stopper », lance Jean Robert Arguant. Hormis la pandémie du coronavirus, s’il y a un phénomène qui fait beaucoup parler de lui depuis le début de l’année 2020, en Haïti, ce n’est autre que celui du kidnapping. En effet, nombreux sont les cas qui ne cessent d’être graduellement enregistrés. Néanmoins, contrairement aux autres cas enregistrés dans les années précédentes, la pratique semble connaitre une certaine configuration. Autrement dit, si auparavant, les victimes du kidnapping provenaient généralement de la classe de la haute bourgeoisie, alors, aujourd’hui, la pratique semble avoir évolué. Ainsi, tout le monde peut être victime du kidnapping, et ce indépendamment de sa classe sociale de provenance, de sa nationalité, de son sexe, de sa religion, de son âge, etc. Comment peut-on expliquer cette nouvelle configuration du passage du kidnapping en Haïti? Pourquoi des gens que l’on appelle « kidnappeurs » acceptent-ils/elles de se livrer à une telle pratique, en dépit des dangers qu’ils-elles encourent? Ces gens sont-ils nés « kidnappeurs » ? Sinon, quels sont les facteurs sociaux pouvant conditionner leurs actes ? Faut-il accentuer uniquement sur les mesures pénales? Quand on sait qu’en Haïti la grande majorité des gens qui ont accès au micro n’est pas vraiment éduquées, doit-on laisser l’explication et/ou la compréhension des phénomènes sociaux, et donc celle du kidnapping qui bat son plein au sein de la société haïtienne aux seuls-les directeurs/directrices d’opinions?
Sans aucune prétention d’être exhaustif, c’est à ces questions et à bien d’autres que nous allons tenter de répondre.
Moyens de stopper le kidnapping en Haïti ♡ ?
Restez en alerte. Soyez vigilant en permanence, essayez d'identifier les personnes ayant un comportement suspect, mais conservez votre calme. Faites confiance à votre instinct : si vous avez le sentiment que quelque chose n'est pas normal, partez rapidement mais ne courez pas, cela attirerait l'attention Autres mesures annoncées par Jovenel Moïse pour combattre le kidnapping dans le pays c’est la création d’une cellule anti-kidnapping pour renforcer la cellule anti-enlèvement qui existe déjà à la DCPJ. Cette nouvelle cellule sera composée des entités publiques comme la secrétairerie d’État à la Sécurité publique, le ministère de l’Intérieur et de toutes les autres structures travaillant dans le renseignement et la sécurité publique sous le leadership du directeur général de la Police nationale, a expliqué le chef de l’État