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Année Universitaire: 2020/2021

Département de mathématiques MIP S3, Module: M 135


Errachidia Responsables: M. TAOUS & S.M. DOUIRI
Correction de la série de TD n◦ 2

Exercice 1. Déterminer le domaine de définition puis étudier l’existence d’une limite


en (0, 0) pour chaque fonction :
2
x 1 − cos (xy) (x2 + y 2 )
1) f (x, y) = ; 2) f (x, y) = ; 3) f (x, y) = ;
y y2 x2 − y 2

sin (xy) 2x2 + xy


4) f (x, y) = ; 5) f (x, y) = p .
|x| + |y| x2 + y 2
2
Solution. 1. Df = {(x, y)∈ R /y 6= 0}.  
x x
Comme lim = 1 et lim = −1,
(x, y) → (0, 0), y (x, y) → (0, 0), y
x=y x = −y
alors f n’admet pas de limite en (0, 0).
2. Df = {(x, y) ∈ R2 /y 2 6= 0} = {(x, y) ∈ R2 /y 6= 0}.

   
1 − cos(xy) 1 − cos(xy) 2
lim f (x, y) = lim = lim x
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0) y2 (x,y)→(0,0) (xy)2
 
1 − cos(xy) 1
= lim 2
. lim x2 = × 0 = 0.
(x,y)→(0,0) (xy) (x,y)→(0,0) 2
Alors f possède 0 comme limite au point (0, 0).
3. Df = {(x, y) ∈ R2 /x2 − y 2 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /(x − y)(x + y) 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /x − y 6= 0 et x + y 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /x 6= y et x 6= −y}.
On pose x = r cos(θ) et y = r sin(θ) avec r > 0 et θ ∈ [0, 2π[.
2
(x2 + y 2 )
lim f (x, y) = lim 2 2
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0) x − y
(x, y) ∈ Df (x, y) ∈ Df
2
(r2 ) r2
= lim = lim 2 (k ∈ Z)
r → 0, r
2 cos2 θ − sin2 θ 2
r → 0, cos θ − sin θ
π π π π
θ 6= + k θ 6= + k
4 2 4 2
1
= lim r2 × lim 2 2 =0
r → 0, r → 0, cos θ − sin θ
π π π π
θ 6= + k θ 6= + k
4 2 4 2
1 π π
puisque la quantité 2 2 est bornée pour tout θ 6= + k (k ∈ Z).
cos θ − sin θ 4 2

1
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4. Df = {(x, y) ∈ R2 /|x| + |y| =


6 0}.
= {(x, y) ∈ R2 /|x| =
6 0 ou |y| = 6 0}
2
= {(x, y) ∈ R /x 6= 0 ou y 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /(x, y) 6= (0, 0)}
= R2 \{(0, 0)}.

sin(xy)
lim f (x, y) = lim
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0) |x| + |y|
(x, y) ∈ Df (x, y) 6= (0, 0)
 
sin(xy) xy
= lim ×
(x, y) → (0, 0) xy |x| + |y|
(x, y) 6= (0, 0)
sin(xy) xy
= lim × lim
(x, y) → (0, 0) xy (x, y) → (0, 0) |x| + |y|
(x, y) 6= (0, 0) (x, y) 6= (0, 0)

sin(xy) sin(t)
On a lim = 1 puisque lim = 1.
(x, y) → (0, 0) xy t→0 t
(x, y) 6= (0, 0)
Or
xy |xy|
|x| + |y| = |x| + |y|

|xy|

|x|
≤ |y|.
xy
Puisque lim |y| = 0, alors lim = 0. Par conséquence,
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0) |x| + |y|

lim f (x, y) = 0.
(x, y) → (0, 0)
(x, y) ∈ Df
p
5. Df = {(x, y) ∈ R2 / x2 + y 2 6= 0}.
= {(x, y) ∈ R2 /x2 6= 0 ou y 2 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /x 6= 0 ou y 6= 0}
= {(x, y) ∈ R2 /(x, y) 6= (0, 0)}
= R2 \{(0, 0)}.
On pose x = r cos(θ) et y = r sin(θ) avec r > 0 et θ ∈ [0, 2π[.

2x2 + xy
lim f (x, y) = lim p
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0) x2 + y 2
(x, y) ∈ Df (x, y) 6= (0, 0)
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2x2 + xy
lim f (x, y) = lim p
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0) x2 + y 2
(x, y) ∈ Df (x, y) 6= (0, 0)
r2 (2 cos2 (θ) + cos(θ) sin(θ))
= lim
r→0 r
θ ∈ [0, 2π[
= lim r(2 cos2 (θ) + cos(θ) sin(θ))
r→0
θ ∈ [0, 2π[
lim f (x, y) = 0
(x, y) → (0, 0)
(x, y) ∈ Df

car la quantité 2 cos2 (θ) + cos(θ) sin(θ) est bornée sur [0, 2π[.
1+x2 +y 2
Exercice 2. 1. Soit f la fonction définie par f (x, y) = y
sin y.

a) f est-elle continue sur son domaine de définition?


b) Peut-on prolonger f par continuité sur R2 ?

2. Soit f : R → R une fonction de classe C 1 . On définit F : R2 → R par


 f (x)−f (y)
x−y
, si x 6= y;
F (x, y) = 0
f (x), sinon.

Démontrer que F est continue sur R2 .

Solution. 1. a) f est-elle continue sur son domaine de définition?


Df = {(x, y) ∈ R2 /f (x, y) ∈ R}
2 2
= {(x, y) ∈ R2 / 1+xy+y sin y ∈ R}
= {(x, y) ∈ R2 /y 6= 0}
= R × R∗ .
2 2
La fonction f1 : (x, y) 7−→ 1+xy+y est une fraction rationnelle, alors elle est continue
sur son domaine de définition R × R∗ .
La fonction f2 : (x, y) 7−→ sin y est continue sur R2 comme composée de deux fonc-
sin p2
tions continues t −→ sin(t) et (x, y) −→ y, c’est-à-dire, f2 = sin ◦p2 .
Ce qui implique que f = f1 × f2 est continue sur R × R∗ = Df .

b) Peut-on prolonger f par continuité sur R2 ?


On a Df = R × R∗ . Prenons (a, 0) ∈
/ Df où a ∈ R. On a
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2
1+x +y 2
lim f (x, y) = lim y
sin y
(x, y) → (a, 0) (x, y) → (a, 0)
(x, y) ∈ Df y 6= 0
= lim (1 + x2 + y 2 ) siny y
(x, y) → (a, 0)
y 6= 0
sin y
= lim (1 + x2 + y 2 ) × lim y
(x, y) → (a, 0) (x, y) → (a, 0)
y 6= 0 y 6= 0
2
= 1 + a ∈ R.
Alors, la fonction f admet 1 + a2 comme limite quand (x, y) tend vers (a, 0). Par
conséquence, on peut prolonger f sur R2 par continuité par la fonction

f˜ : R2 −→ R (
1+x2 +y 2
sin y, si (x, y) ∈ R × R∗ ;
(x, y) 7−→ y
2
1+x , si y = 0.

2. Montrons d’abord que la fonction F est continue sur R2 \D où D = {(x, y) ∈


R2 / x = y}. Comme f est une fonction de classe C 1 sur R, alors f est continue sur
R. Or p1 et p2 , les fonctions de projection sur R2 , sont aussi continues sur R2 , alors
les fonctions composées f ◦ p1 et f ◦ p2 sont continues sur R2 . Par conséquence, la
fonction f1 : (x, y) 7−→ f (x) − f (y) est continue sur R2 , car f1 = f ◦ p1 − f ◦ p2 .
La fonction polynôme f2 : (x, y) 7−→ x − y est continue sur R2 , alors la fonction
F est continue sur R2 \D comme un quotient de deux fonctions continues f1 et f2
f1
(F = sur R2 \D).
f2
Étudions maintenant, la continuité de F sur D. Soient (a, a) ∈ D et (x, y) ∈ R2 . En
appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction f , il existe Cx,y compris
entre x et y tel que f (x) − f (y) = f 0 (Cx,y ) .(x − y), c’est-à-dire,

F (x, y) = f 0 (Cx,y ) .

Quand (x, y) → (a, a), alors Cx,y → a et la continuité de f 0 entraine que

F (x, y) → f 0 (a) = F (a, a).

Exercice 3. Soient m ∈ N et f la fonction définie sur R2 par:


m

 x y
6 (0, 0);
si (x, y) =
f (x, y) = x2 + y 2
 0 si (x, y) = (0, 0).

1. Montrer que f est continue sur D = R2 \{(0, 0)} pour tout m ∈ N.

2. Calculer les dérivées partielles de f en chaque point de D et pour tout m ∈ N.

3. Justifier pourquoi f est de classe C 1 sur D et pour tout m ∈ N.

4. La fonction f est-elle différentiable sur D?


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5. Dans cette question, nous étudions f en (0, 0).


(a) Étudier suivant m la continuité de f en (0, 0).
(b) Étudier l’existence des dérivées partielles de f en (0, 0) pour tout m ∈ N.
(c) Pour quelles valeurs de m, f est-elle différentiable en (0, 0) ?
(d) Selon les valeurs de m, déterminer le plus grand ouvert de R2 sur lequel
f est de classe C 1 .
6. Pour m = 0, on considère la fonction g : R −→ R2 définie par g(t) = (t, −t).
Montrer que g ◦ f est différentiable sur D et calculer la matrice jacobienne de
g ◦ f.
Solution. Soient m ∈ N et f une fonction qui dépend du paramètre m. Plus
précisément, pour tout m ∈ N∗ on a
m

 x y
si (x, y) 6= (0, 0);
f (x, y) = x2 + y 2
 0 si (x, y) = (0, 0)
et si m = 0, on a ( y
si (x, y) 6= (0, 0);
f (x, y) = x2+ y2
0 si (x, y) = (0, 0).
1. Montrons que f est continue sur D = R2 \{(0, 0)} pour tout m ∈ N.
Sur D, la fonction f est une fraction rationnelle bien définie. Donc elle est
continue sur D.

2. Calculons les dérivées partielles de f en chaque point de D et pour tout m ∈ N.


( y
, si (x, y) 6= (0, 0);
Pour m = 0 : On a f (x, y) = x + y2
2
0, si (x, y) = (0, 0).
Soit (x, y) ∈ D, c’est-à-dire, (x, y) 6= (0, 0). La fonction f possède-t-elle, d’abord,
des dérivées partielles au point (x, y)? Notons par f1 : R −→ R et f2 : R −→ R les
deux fonctions partielles de f en (x, y).
Pour f1 :
• Si y = 0 on a f1 (t) = 0, ∀t ∈ R, alors f1 est dérivable en x et f10 (x) = 0.
y
• Si y 6= 0 on a f1 (t) = , ∀t ∈ R, alors f1 est une fraction rationnelle qui
t2+ y2
−2xy
est dérivable en x et f10 (x) = 2 .
(x + y 2 )2
Par suite, f admet au point (x, y) une dérivée partielle par rapport à la 1ère variable
x et on a 1
∂f −2xy
(x, y) = f10 (x) = 2 , ∀(x, y) ∈ D.
∂x (x + y 2 )2
Pour f2 :
1
Cette formule est valable pour les deux cas y = 0 et y 6= 0.
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( 1
, si t 6= 0;
• Si x = 0 on a f2 : t 7−→ t alors f2 est dérivable en y ∈ R∗ et
0, si t = 0,
−1
f20 (y) = 2 .
y
t
• Si x 6= 0 on a f2 : t 7−→ , alors f2 est une fraction rationnelle qui est
x2
+ t2
x2 − y 2
dérivable en y et f20 (y) = 2 .
(x + y 2 )2
Par suite, f admet au point (x, y) une dérivée partielle par rapport à la 2ème variable
y et on a 2

∂f 0 x2 + y 2 − 2y 2 x2 − y 2
(x, y) = f2 (y) = = 2 , ∀(x, y) ∈ D.
∂y (x2 + y 2 )2 (x + y 2 )2
y
Autrement, sur D la fonction f est une fraction rationnelle ”f (x, y) = ”,
+ y2 x2
alors elle admet des dérivées partielles par rapport aux deux variables x et y. Donc
pour tout (x, y) ∈ D on a
∂f −2xy
(x, y) = 2 ,
∂x (x + y 2 )2
et
∂f x2 + y 2 − 2y 2 x2 − y 2
(x, y) = = .
∂y (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
Pour m ∈ N∗ : On a

xm y

, si (x, y) 6= (0, 0);

f (x, y) = x2 + y 2
 0, si (x, y) = (0, 0).

xm y
Sur D la fonction f est une fraction rationnelle ”f (x, y) = ”, alors elle
x2 + y 2
admet des dérivées partielles par rapport aux deux variables x et y. Donc pour tout
(x, y) ∈ D on a

∂f mxm−1 y(x2 + y 2 ) − xm y × 2x xm−1 y((m − 2)x2 + my 2 )


(x, y) = = ,
∂x (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
et
∂f xm (x2 + y 2 ) − xm y × 2y xm (x2 − y 2 )
(x, y) = = .
∂y (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
Par l’étude de la dérivabilité des fonctions partielles : Soit (x, y) ∈ D, c’est-à-dire,
(x, y) 6= (0, 0). La fonction f possède-t-elle des dérivées partielles au point (x, y)?
Notons par f1 : R −→ R et f2 : R −→ R les deux fonctions partielles de f en (x, y).
Pour f1 :
2
Cette formule est valable pour les deux cas x = 0 et x 6= 0.
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• Si y = 0 on a f1 (t) = 0, ∀t ∈ R, alors f1 est dérivable en x et f10 (x) = 0.


tm y
• Si y 6= 0 on a f1 (t) = , ∀t ∈ R, alors f1 est une fraction rationnelle qui
t2 + y 2
xm−1 y((m − 2)x2 + my 2 )
est dérivable en x et f10 (x) = .
(x2 + y 2 )2
Par suite, f admet au point (x, y) une dérivée partielle par rapport à la 1ère variable
x et on a 3
∂f xm−1 y((m − 2)x2 + my 2 )
(x, y) = f10 (x) = , ∀(x, y) ∈ D.
∂x (x2 + y 2 )2

Pour f2 :

• Si x = 0 on a f2 (t) = 0, ∀t ∈ R, alors f2 est dérivable en y et f20 (y) = 0.


xm t
• Si x 6= 0 on a f2 (t) = , ∀t ∈ R, alors f2 est une fraction rationnelle qui
x2 + t2
xm (x2 + y 2 ) − xm y × 2y xm (x2 − y 2 )
est dérivable en y et f20 (y) = = .
(x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
Par suite, f admet au point (x, y) une dérivée partielle par rapport à la 2ème variable
y et on a 4
∂f xm (x2 − y 2 )
(x, y) = f20 (y) = , ∀(x, y) ∈ D.
∂y (x2 + y 2 )2
∂f −2xy
3. ? Pour m = 0: Sur D on a les deux dérivées partielles (x, y) = 2 et
∂x (x + y 2 )2
∂f x2 − y 2
(x, y) = 2 sont des fractions rationnelles dont leurs dénominateurs
∂y (x + y 2 )2
ne s’annulent pas, alors elles sont continues sur D. D’où la fonction f est de
classe C 1 sur l’ouvert D.
∂f xm−1 y((m − 2)x2 + my 2 )
? Pour m ∈ N∗ : Sur D on a les deux dérivées partielles (x, y) =
∂x (x2 + y 2 )2
∂f xm (x2 − y 2 )
et (x, y) = sont des fractions rationnelles dont leurs dénominateurs
∂y (x2 + y 2 )2
ne s’annulent pas, alors elles sont continues sur D. D’où la fonction f est de classe
C 1 sur l’ouvert D.

4. f est de classe C 1 sur l’ouvert D, alors elle est différentiable sur D.

5. Étudions la fonction f au point (0, 0).

(a) Pour la continuité de f en (0, 0):


3
Cette formule est valable pour les deux cas y = 0 et y 6= 0.
4
Cette formule est valable pour les deux cas x = 0 et x 6= 0.
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(y
, si (x, y) 6= (0, 0);
Pour m = 0: f (x, y) = + y2x2
0, si (x, y) = (0, 0).
Cherchons, la limite de f au point (0, 0) suivant des chemins particuliers pas-
sant par (0, 0). Par exemple, selon le chemin y = 0, on a
y
lim f (x, y) = lim x2 +y 2
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0)
y=0 y=0
= lim x02 = 0.
x→0

Suivant le chemin x = 0 on a
y
lim f (x, y) = lim x2 +y 2
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0)
x=0 x=0
1
= lim y = ±∞
y→0

La limite suivant ce chemin n’existe pas, ce qui entraı̂ne que f n’est pas con-
tinue en (0, 0).
m

 x y
, si (x, y) 6= (0, 0);
Pour m ∈ N∗ : f (x, y) = x2 + y 2
 0, si (x, y) = (0, 0).

x2 1
• Si m = 1: lim f (x, y) = lim f (x, x) = lim 2x2 = 6= f (0, 0). Alors
(x, y) → (0, 0) x→0 x→0 2
x=y
f n’est pas continue en (0, 0).
x2
• Si m ≥ 2: On sait que 2 2
≤ 1, ∀(x, y) ∈ R2 \{(0, 0)}. Donc
x +y
m 2
x y x × xm−2 y x2 |xm−2 y|

|f (x, y)| = 2 2
=
2 2
=
2 2
≤ |xm−2 y|
x +y x +y x +y

Or, lim xm−2 y = 0, alors lim f (x, y) = 0 = f (0, 0). C’est-à-dire, f


(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0)
est continue en (0, 0), ∀m ≥ 2.

Autrement, en utilisant les coordonnées polaires x = r cos θ et y = r sin θ, on obtient


m
r cosm θ.r sin θ

|f (x, y) − f (0, 0)| = = |rm−1 cosm θ. sin θ|
r 2
= |rm−1 | · | cosm θ sin θ|
≤ |rm−1 |.

Comme lim |rm−1 | = 0, alors lim f (x, y) = f (0, 0). D’où f est continue en
r→0 (x,y)→(0,0)
(0, 0), ∀m ≥ 2.
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(b) Pour les dérivées partielles de f en (0, 0):


( y
, si (x, y) 6= (0, 0);
• Si m = 0: f (x, y) = x + y2
2
0, si (x, y) = (0, 0).

f (t, 0) − f (0, 0) 0−0


? lim = lim = 0. Alors f possède une dérivée partielle par
t→0 t−0 t→0 t
∂f
rapport à x en (0, 0) et on a (0, 0) = 0.
∂x
1
f (0, t) − f (0, 0) −0 1 1
? lim = lim t = lim 2 = + = +∞. Donc f n’admet pas une
t→0 t−0 t→0 t t→0 t 0
dérivée partielle par rapport à y en (0, 0).
m

 x y
, si (x, y) 6= (0, 0);
• Si m ≥ 1: f (x, y) = x2 + y 2
 0, si (x, y) = (0, 0).

f (t, 0) − f (0, 0) 0−0


? lim = lim = 0. Alors f possède une dérivée partielle par
t→0 t−0 t→0 t
∂f
rapport à x en (0, 0) et on a (0, 0) = 0.
∂x
f (0, t) − f (0, 0) 0−0
? lim = lim = 0. Donc f admet une dérivée partielle par
t→0 t−0 t→0 t
∂f
rapport à y en (0, 0) et on a (0, 0) = 0.
∂y

(c) Étudions la différentiabilité de f en (0, 0):

• Pour m = 0: f n’admet pas une dérivée partielle par rapport à y en (0, 0),
donc f n’est pas différentiable en (0, 0).
• Pour m = 1: f n’est pas continue en (0, 0), donc f n’est pas différentiable
en (0, 0).
• Pour m ≥ 2: Étudions la limite en (0, 0) de l’application ε : R2 −→ R,
définie par
 
∂f ∂f
f (x, y) − f (0, 0) − x. (0, 0) + y. (0, 0)
∂x ∂y
ε(x, y) = .
k(x, y)k

En utilisant la norme k k2 , on obtient


 
∂f ∂f
f (x, y) − f (0, 0) − x. (0, 0) + y. (0, 0)
∂x ∂y
ε(x, y) =
k(x, y)k2
f (x, y) xm y xm y
= = 1 = 3 .
k(x, y)k2 (x2 + y 2 )(x2 + y 2 ) 2 (x2 + y 2 ) 2
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x2 y
? Si m = 2: ε(x, y) = 3 et suivant le chemin x = y, on a
(x2 + y 2 ) 2

x2 y
lim ε(x, y) = lim 3
(x, y) → (0, 0) (x, y) → (0, 0) (x2 + y 2 ) 2
x=y x=y
x3 1
= lim 3 = 3 6= 0.
x→0 (2x2 ) 2 22

Alors, f n’est pas différentiable en (0, 0)5 .


xm y
? Si m ≥ 3: ε(x, y) = 3 et en utilisant les coordonnées polaires x = r cos θ
(x2 + y 2 ) 2
et y = r sin θ, avec r > 0 et θ ∈ [0, 2π[, on obtient
xm y
lim ε(x, y) = lim 3
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0) (x2 + y 2 ) 2

rm cosm θr sin θ
lim ε(x, y) = lim 3
(x,y)→(0,0)
r→0 (r2 ) 2
θ ∈ [0, 2π[
= lim rm−2 cosm θ sin θ
r→0
θ ∈ [0, 2π[
= 0
car lim rm−2 = 0 et −1 ≤ cosm θ sin θ ≤ 1, ∀θ ∈ [0, 2π[. Par conséquence, la fonction
r→0
f est différentiable en (0, 0) pour tout m ≥ 3.

(d) D’après la question 3), la fonction f est de classe C 1 sur l’ouvert6 D.


? Pour m ∈ {0, 1, 2}: f n’est pas différentiable en (0, 0), donc f n’est pas de
classe C 1 sur R2 . Alors D est de plus grand ouvert de R2 sur lequel f est de
classe C 1 .

? Pour m ≥ 3: La fonction f est de classe C 1 sur l’ouvert D. Reste à étudier la


continuité des dérivées partielles en (0, 0). On a
 m−1
 x y((m − 2)x2 + my 2 )
∂f 6 (0, 0);
si (x, y) =
(x, y) = (x2 + y 2 )2
∂x
0 si (x, y) = (0, 0).

et  m 2
∂f  x (x − y 2 )
si (x, y) 6= (0, 0);
(x, y) = (x2 + y 2 )2
∂y
0 si (x, y) = (0, 0).

5
C’est un contre exemple de f continue ; f différentiable.
6
D est un ouvert de R2 , car Dc = {(0, 0)} est un fermé de R2 .
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? En utilisant les coordonnées polaires x = r cos θ et y = r sin θ, avec r > 0 et


θ ∈ [0, 2π[, on obtient

∂f xm−1 y((m − 2)x2 + my 2 )


lim (x, y) = lim
(x,y)→(0,0) ∂x (x,y)→(0,0) (x2 + y 2 )2
rm−1 cosm−1 θ · r sin θ((m − 2)r2 cos2 θ + mr2 sin2 θ)
= lim
r→0 r4
θ ∈ [0, 2π[
 m−2
cosm−1 θ sin θ((m − 2) cos2 θ + m sin2 θ)

= lim r
r→0
θ ∈ [0, 2π[
∂f ∂f
lim (x, y) = 0 = (0, 0),
(x,y)→(0,0) ∂x ∂x
∂f
car cosm−1 θ sin θ((m − 2) cos2 θ + m sin2 θ) ≤ 2m − 2 et lim rm−2 = 0. Donc
r→0 ∂x
est continue en (0, 0).
De même, on a

∂f xm (x2 − y 2 )
lim (x, y) = lim
(x,y)→(0,0) ∂y (x,y)→(0,0) (x2 + y 2 )2
rm cosm θ.(r2 cos2 θ − r2 sin2 θ)
= lim
r→0 r4
θ ∈ [0, 2π[
= lim rm−2 cosm θ.(r2 cos2 θ − r2 sin2 θ)
r→0
θ ∈ [0, 2π[
∂f ∂f
lim (x, y) = 0 = (0, 0),
(x,y)→(0,0) ∂y ∂y
∂f
car cosm θ.(cos2 θ − sin2 θ) = |cosm θ. cos(2θ)| ≤ 1 et lim rm−2 = 0. Donc est
r→0 ∂y
continue en (0, 0).
∂f ∂f
Par conséquence, les dérivées partielles et sont continues sur R2 , ce qui sig-
∂x ∂y
nifie que la fonction f est de classe C 1 sur le plus grand ouvert R2 .

6. Pour m = 0, on considère la fonction g : R −→ R2 définie par g(t) = (t, −t).


Montrer que g ◦ f est différentiable sur D et calculer la matrice jacobienne de
g ◦ f.

La fonction vectorielle g : R −→ R2 est différentiable sur R, car g1 : t 7→ t et


g2 : t 7→ −t sont différentiables (dérivables) sur R. Or, la fonction numérique f est
différentiable sur D, alors la fonction composée g ◦ f est différentiable sur D.
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Soit (x, y) ∈ D, on a
 
∂g1
 ∂t (f (x, y)) ∂f
 
∂f
Jg◦f (x, y) = Jg (f (x, y)).Jf (x, y) =  ∂g . (x, y), (x, y)
2
(f (x, y)) ∂x ∂y
 0   ∂t     
g1 (f (x, y)) ∂f ∂f 1 ∂f ∂f
= . (x, y) (x, y) = . (x, y) (x, y)
g20 (f (x, y)) ∂x ∂y −1 ∂x ∂y
  −2xy x2 − y 2

∂f ∂f

(x, y) (x, y) 2 2 2 2 2 2
=  ∂x
 ∂y  
=  (x + y ) (x 2 + y 2) 
∂f ∂f   2xy y −x 
− (x, y) − (x, y)
∂x ∂y (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
Autrement, on a g ◦ f (x, y) = g(f (x, y)) = (f (x, y), −f (x, y)), alors
∂f ∂f
 
(x, y) (x, y)
Jg◦f (x, y) =  ∂x ∂y
 
∂f ∂f 
− (x, y) − (x, y)
∂x ∂y
1
 2 2 
2 x y sin x
si x 6= 0;
Exercice 4. Soit f la fonction définie sur R par f (x, y) =
0 sinon.

1. Calculer les dérivées partielles de f sur R2 .

2. Montrer que f n’est pas de classe C 1 sur R2 .

3. La fonction f est-elle différentiable sur R2 ?


Solution. 1. • Étudions d’abord l’existence de dérivées partielles premières
sur R2 \D où D = {(x, y) ∈ R2 : x = 0}. Soit (x, y) ∈ R2 \D, c’est-à-dire,
x 6= 0.
Notons par f1 : R −→ R et f2 : R −→ R les deux fonctions partielles de f en
(x, y), qui sont définie par

t y sin 1t si t 6= 0;
 2 2   
2 2 1
f1 (t) = f (t, y) = et f2 (t) = f (x, t) = x t sin .
0 si t = 0, x
Comme f1 est dérivable sur R∗ et f2 est dérivable sur R, alors elles sont dérivables
en x 6= 0 et y respectivement. Ce qui implique que f admet au point (x, y) une
dérivée partielle par rapport aux deux variables et on a
∂f 1 1
(x, y) = f10 (x) = 2xy 2 sin( ) − y 2 cos( ), ∀(x, y) ∈ R2 \D.
∂x x x
et
∂f 1
(x, y) = f20 (x) = 2x2 y sin( ), ∀(x, y) ∈ R2 \D.
∂y x
• Étudions maintenant l’existence de dérivées partielles premières sur D. Soit
(x, y) ∈ D, c’est-à-dire, x = 0.
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Notons toujours par f1 : R −→ R et f2 : R −→ R les deux fonctions partielles de f


en (0, y), qui sont définie par

t y sin 1t si t 6= 0;
 2 2 
f1 (t) = f (t, y) = et f2 (t) = f (0, t) = 0.
0 si t = 0,

Comme f2 est dérivable sur R alors elle est dérivable en y, ce qui implique que f
admet au point (0, y) une dérivée partielle par rapport à la deuxième variable et on
∂f f1 (t) − f1 (0)
a (0, y) = f20 (y) = 0. Pour la dérivabilité de f1 en x = 0, on a lim =
∂y t→0 t−0
1
f (t, y) − f (0, y) t2 y 2 sin( )
lim = lim t = lim ty 2 sin( 1 ) = 0, puisque |ty 2 sin( 1 )| ≤
t→0 t−0 t→0 t t→0 t t
|ty 2 | et lim |ty 2 | = 0. Alors f possède au point (0, y) une dérivée partielle par rapport
t→0
∂f
à la première variable et on a (0, y) = f10 (0) = 0.
∂x
Autrement:

• Sur R2 \D où D = {(x, y) ∈ R2 : x = 0}, on a f = g ×sin ◦h avec g(x, y) = x2 y 2


1
et h(x, y) = . Comme la fonction g est un polynôme, h est une fraction
x
rationnelle bien définie sur R2 \D et sin est une fonction usuelle, alors f possède
des dérivées partielles par rapport aux deux variables sur R2 \D, et on a

∂f 1 1
(x, y) = 2xy 2 sin( ) − y 2 cos( ), ∀(x, y) ∈ R2 \D.
∂x x x
et
∂f 1
(x, y) = 2x2 y sin( ), ∀(x, y) ∈ R2 \D.
∂y x

• Sur D = {(x, y) ∈ R2 : x = 0}, soit (0, y) ∈ D. On a

2 2 1
f (t, y) − f (0, y) t y sin( ) 1
lim = lim t = lim ty 2 sin( ) = 0,
t→0 t−0 t→0 t t→0 t
alors f possède au point (0, y) une dérivée partielle par rapport à la première
variable et on a
∂f
(0, y) = 0.
∂x
De même,
f (0, t) − f (0, y) 0−0
lim = lim = 0,
t→y t−y t→y t − y

alors f admet en (0, y) une dérivée partielle par rapport à la deuxième variable
et on a
∂f
(0, y) = 0.
∂y
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2. On a ( 1 1
∂f 2xy 2 sin( ) − y 2 cos( ) si x 6= 0;
(x, y) = x x
∂x 0 sinon.
et ( 1
∂f 2x2 y sin( ) si x 6= 0;
(x, y) = x
∂y 0 sinon.

∂f ∂f
Alors, et sont continues sur R2 \D, ce qui montre que f est de classe C 1 sur
∂x ∂y
l’ouvert R2 \D. Étudions maintenant la continuité des dérivées partielles sur D, pour
cela prenons (0, y) ∈ D. On a
   
∂f 2 1 2 1
lim (x, t) = lim 2xt sin − t cos
(x,t)→(0,y) ∂x (x,t)→(0,y) x x
   
2 1 2 1
= lim 2xt sin − lim t cos
(x,t)→(0,y) x (x,t)→(0,y) x
 
1
= −y 2 lim cos
x→0 x
 
1 ∂f
Or, lim cos n’existe pas, alors n’est pas continue en (0, y) pour tout y 6= 0.
x→0 x ∂x
∂f
Ce qui montre que n’est pas continue sur R2 , et par suite f n’est pas de classe
∂x
C 1 sur R2 .
∂f ∂f
Remarque: Si y = 0 alors sera continue en (0, 0) et malgré que est aussi
∂x ∂y
continue en (0, 0), mais le plus grand ouvert sur lequel f est de classe C 1 est seulement
R2 \D et n’est pas R2 \D ∪ {(0, 0)}, car ce dernier n’est pas un ouvert.

3. La fonction f est-elle différentiable sur R2 ?

• On a déjà vérifié que la fonction f est de classe C 1 sur R2 \D, alors elle est
différentiable sur cet ouvert.

• Reste à étudier la différentiabilité de f sur D.

Soit (0, y0 ) ∈ D, et étudions la limite en (0, 0) de l’application ε : R2 −→ R, définie


par 7
7
on utilise la norme k k∞ .
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∂f ∂f
f ((0, y0 ) + (x, y)) − f (0, y0 ) − x. (0, y0 ) + y. (0, y0 )
∂x ∂y
ε(x, y) =
k(x, y)k 
∂f ∂f
f (x, y0 + y) − f (0, y0 ) − x. (0, y0 ) + y. (0, y0 )
∂x ∂y
= ,
k(x, y)k∞
f (x, y0 + y)
=
k(x, y)k∞  
2 2 1
x (y0 + y) sin
x
ε(x, y) = .
k(x, y)k∞
x2 (y0 + y)2
On a |ε(x, y)| ≤ . Or k(x, y)k∞ = sup(|x|, |y|) alors |x| ≤ k(x, y)k∞ , ce
k(x, y)k∞
x2 (y0 + y)2 x2 (y0 + y)2
qui implique que ≤ , c’est-à-dire, |ε(x, y)| ≤ |x|(y0 + y)2 .
k(x, y)k∞ |x|
Comme lim |x|(y0 + y)2 = 0, alors lim ε(x, y) = 0.
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0)
Par conséquence, la fonction f est différentiable à n’importe quel point (0, y0 ) de D,
et par suite f est différentiable sur R2 .
Exercice 5. Déterminer les extrema locaux et globaux des fonctions f : R2 → R
suivantes:
1. f (x, y) = 2x3 + 6xy − 3y 2 + 2;
2. f (x, y) = y(x2 + (ln y)2 );
3. f (x, y) = x4 + y 4 − 4xy;
4. f (x, y) = x2 y 3 ;
5. f (x, y, z) = 1 + 2y − 3y 2 + 2xz − 3z 2 .
Solution. 1. Cherchons d’abord les points critiques de la fonction définie par
f (x, y) = 2x3 + 6xy − 3y 2 + 2. Comme f est un polynôme, alors f est de classe
C ∞ (R2 ), donc f est différentiable sur R2 , ainsi
∂f

 ∂x (x, y) = 0


  2
6x + 6y = 0
df (x, y) = 0L(R2 ,R) ⇔ ⇔

 ∂f 6x − 6y = 0

 (x, y) = 0
∂y
 2 
x +x=0 x = 0 ou x = −1
⇔ ⇔
x=y y=x
La fonction f possède alors deux points critiques (0, 0) et (−1, −1).
f est de classe C 2 (R2 ), déterminons donc la matrice Hessienne Hf (x, y) pour tout
(x, y) ∈ R2 , ainsi
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
(x, y) = 12x, (x, y) = −6 et (x, y) = (x, y) = 6.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
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Alors on a  
12x 6
Hf (x, y) = .
6 −6
 
0 6
• Pour le point critique (0, 0) on a Hf (0, 0) = . Donc det(Hf (0, 0)) =
6 −6
−36 < 0, d’où f n’admet pas un extremum local en (0, 0), mais seulement elle
possède un point selle.  
−12 6
• Pour le point critique (−1, −1) on a Hf (−1, −1) = . Donc, det(Hf (−1, −1)) =
6 −6
36 > 0 et puisque −12 < 0 alors f admet un maximum local en (−1, −1). Ce maxi-
mum est-il global? On a f (−1, −1) = 9 et en remarquant que f (2, 0) = 18 on déduit
que f (−1, −1) n’est pas un maximum global.
2. La fonction f (x, y) = y(x2 + (ln y)2 ) est définie sur R × R∗+ . Elle est aussi de
classe C ∞ sur R × R∗+ . Ainsi
∂f

 ∂x (x, y) = 0
 
 2xy = 0


df (x, y) = 0L(R2 ,R) ⇔ ⇔ 2 2 1
∂f x + (ln(y)) + y × 2 ln(y) × =0
y

 

 (x, y) = 0
∂y
 
x=0 x=0
⇔ 2 ⇔
(ln(y)) + 2 ln(y) = 0 ln(y)(ln(y) + 2) = 0
 
x=0 x=0
⇔ ⇔
ln(y) = 0 ou ln(y) = −2 y = 1 ou y = e−2
La fonction f possède alors deux points critiques (0, 1) et (0, e−2 ).
Pour la matrice Hessienne Hf (x, y) on a
∂ 2f ∂ 2f ln(y) 2 ∂ 2f ∂ 2f
(x, y) = 2y, (x, y) = 2 + et (x, y) = (x, y) = 2x.
∂x2 ∂y 2 y y ∂x∂y ∂y∂x
Alors on a  
2y 2x
Hf (x, y) =  2(ln(y) + 1)  .
2x
y
 
2 0
• Pour le point critique (0, 1) on a Hf (0, 1) = . Donc det(Hf (0, 1)) = 4 > 0
0 2
et puisque 2 > 0 alors f admet un minimum local en (0, 1). Est-il global? Pour tout
(x, y) ∈ R × R∗+ on a
f (x, y) − f (0, 1) = y(x2 + (ln y)2 ) − 0 = y(x2 + (ln y)2 ) ≥ 0,
ce qui entraine que le minimum f (0, 1) = 0 est global.
2e−2 0
!
• Pour le point critique (0, e−2 ) on a Hf (0, e−2 ) = −2 . Donc, det(Hf (0, e−2 ) =
0
e−2
−2
2e−2 × −2 = −4 < 0, d’où f n’admet pas un extremum local en (0, e−2 ), mais seule-
e
ment elle possède un point selle.
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3. La fonction f (x, y) = x4 + y 4 − 4xy est de classe C ∞ sur R2 .


∂f

3
 ∂x (x, y) = 4x − 4y = 0


  3
x −y =0
df (x, y) = 0L(R2 ,R) ⇔ ⇔
 ∂f y3 − x = 0
3
(x, y) = 4y − 4x = 0



∂y
 3  3  3
x =y x =y x =y
⇔ 9 ⇔ 8 ⇔
x −x=0 x(x − 1) = 0 x = 0 ou x = ±1
La fonction f possède alors trois points critiques (0, 0), (1, 1) et (−1, −1).

Pour la matrice Hessienne Hf (x, y) on a

∂ 2f 2 ∂ 2f 2 ∂ 2f ∂ 2f
(x, y) = 12x , (x, y) = 12y et (x, y) = (x, y) = −4.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
Alors on a  
12x2 −4
Hf (x, y) = .
−4 12y 2
 
0 −4
• Pour le point critique (0, 0) on a Hf (0, 0) = . Donc det(Hf (0, 0)) =
−4 0
−16 < 0 d’où f n’admet pas un extremum local en (0, 0), mais seulement elle possède
un point selle.  
12 −4
• Pour le point critique (1, 1) on a Hf (1, 1) = . Donc, det(Hf (1, 1) =
−4 12
144 − 16 = 128 > 0, et puisque 12 > 0 alors f admet un minimum local en (1, 1).
Ce minimum est-il global? Pour tout (x, y) ∈ R2 on a

f (x, y) − f (1, 1) = x4 + y 4 − 4xy + 2 = x4 − 2x2 y 2 + y 4 + 2x2 y 2 − 4xy + 2


2
= (x2 − y 2 ) + 2 (x2 y 2 − 2xy + 1)
2
= (x2 − y 2 ) + 2 (xy − 1)2
≥ 0,

ce qui entraine que le minimum f (1, 1) = −2 est global.

• Pour le point critique (−1, −1) on refait la même méthode que le point critique
(1, 1), ou il suffit de remarquer que f (−(x, y)) = f (−x, −y) = f (x, y) pour tout
(x, y) ∈ R2 , c’est-à-dire, le graphe de f est symétrique par rapport à l’axe (Oz).
D’où f admet aussi en (−1, −1) un minimum global.

4. La fonction f (x, y) = x2 y 3 est de classe C ∞ sur R2 .


∂f

3
 ∂x (x, y) = 2xy = 0


 
x = 0 ou y = 0
df (x, y) = 0L(R2 ,R) ⇔ ⇔
 ∂f x = 0 ou y = 0
(x, y) = 3x2 y 2 = 0



∂y
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La fonction f possède alors une infinité de points critiques qui constituent les deux
axes (Ox) et (Oy), c’est-à-dire, l’ensemble PC f de points critiques de f est définie
par
PC f = {(x, y) ∈ R2 : x = 0 ou y = 0}.
Pour la matrice Hessienne Hf (x, y) on a

∂ 2f 3 ∂ 2f 2 ∂ 2f ∂ 2f
(x, y) = 2y , (x, y) = 6x y et (x, y) = (x, y) = 6xy 2 .
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
Alors on a  
2y 3 6xy 2
Hf (x, y) = .
6xy 2 6x2 y
Comme det(Hf (x, y)) = −24x2 y 4 , alors tous les points critiques annulent le déterminant,
donc on ne peut conclure a priori.
Alors, analysons le comportement de la fonction f aux points critiques autrement.

Soit (0, b) un point critique de f appartenant à l’axe (Oy), pour tout (x, y) ∈ R2 on
a
f (x, y) − f (0, b) = x2 y 3 .

• Si b > 0 alors il existe r > 0 tel que y 3 > 0 pour tout y ∈]b − r, b + r[, donc
f (x, y) − f (0, b) = x2 y 3 ≥ 0, ∀(x, y) ∈] − r, r[×]b − r, b + r[= Bk k∞ ((0, b), r).
Ce qui signifie que f admet en (0, b) un minimum local.

• Si b < 0 alors il existe r > 0 tel que y 3 < 0 pour tout y ∈]b − r, b + r[, donc
f (x, y) − f (0, b) = x2 y 3 ≤ 0, ∀(x, y) ∈] − r, r[×]b − r, b + r[= Bk k∞ ((0, b), r).
Ce qui signifie que f admet en (0, b) un maximum local.

• Si b = 0 alors pour tout ε > 0, sur la boule Bk k∞ ((0, 0), ε) =] − ε, ε[×]ε, ε[


et suivant la droite x = y, on a f (x, y) − f (0, 0) = f (x, x) = x5 qui change
de signe selon le signe de x. Par conséquence, f n’admet pas d’extremum en
(0, 0).

De même pour les points critiques de l’axe (Ox).

5. La fonction f (x, y, z) = 1 + 2y − 3y 2 + 2xz − 3z 2 est de classe C ∞ sur R3 .

On a
∂f


 (x, y, z) = 0

 ∂x
 ∂f 1
df (x, y, z) = 0L(R3 ,R) ⇔ (x, y, z) = 0 ⇔ (x, y, z) = (0, , 0)
 ∂y 3
 ∂f (x, y, z) = 0



∂z
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La matrice Hessienne de f au point critique (0, 13 , 0) est


 
0 0 2
Hf (x, y) =  0 −6 0  .
2 0 −6

On cherche les valeurs propres de la matrice hessienne en A = (0, 31 , 0)



−λ 0 2

= (6 + λ) 4 − 6λ − λ2
 
0 −6 − λ 0

2 0 −6 − λ
√ √
Les valeurs propres de la hessienne sont −6, −3+ 13, −3− 13. Deux sont négatives
et l’autre est positive. La condition suffisante n’est pas satisfaite. Utilisons alors
une autre méthode. Essayons de montrer que f ((0, 31 , 0) + (x, y, z)) − f (0, 13 , 0) garde
le même signe ou change de signe lorsque (x, y, z) tend vers (0, 0, 0). On a

1 1 −8
f ((0, , 0) + (x, y, z)) − f (0, , 0) = − 4y − 3y 2 + 2xz − 3z 2
3 3 3
En vérifiant que

2xz − 4y − 3y 2 − 3z 2
 
2 2
− 4y − 3y + 2xz − 3z = k(x, y, z)k∞
k(x, y, z)k∞
= k(x, y, z)k∞ ε(x, y, z)

avec lim ε(x, y, z) = 0, on conclut que f possède un maximum local au point


(x,y,z)→(0,0,0)
(0, 31 , 0).
Exercice 6. Afin de traiter une infection bactérienne, l’utilisation conjointe de deux
composés chimiques est proposée. Des études ont montré que la durée de l’infection
pouvait être modélisée par

f (x, y) = x2 + 2y 2 − 18x − 24y + 2xy + 120,

où x est le dosage en mg du premier composé et y est le dosage en mg du second.


Comment minimiser la durée de l’infection?
Solution. La fonction f (x, y) = x2 +2y 2 −18x−24y +2xy +120 représente la durée
de l’infection en mélangeant le dosage x en mg du premier composé et le dosage y
en mg du second composé. Déterminons d’abord les points critiques de la fonction
f qui est de classe C ∞ (R2 ).
∂f


 (x, y) = 0 
2x − 18 + 2y = 0
df (x, y) = 0L(R2 ,R) ⇔ ∂x ⇔
∂f 4y − 24 + 2x = 0

 (x, y) = 0
∂y
  
x−9+y =0 y−3=0 y=3
⇔ ⇔ ⇔
2y − 12 + x = 0 x−9+y =0 x=9−y =9−3=6
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Département de mathématiques MIP S3, Module: M 135
Errachidia Responsables: M. TAOUS & S.M. DOUIRI

La fonction f possède alors un seul point critique (6, 3).

Pour la matrice Hessienne Hf (x, y) on a


∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
(x, y) = 2, (x, y) = 4 et (x, y) = (x, y) = 2.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
Donc  
2 2
Hf (x, y) = .
2 4
On a det(Hf (x, y)) = 8 − 4 = 4 > 0 et 2 > 0, alors f admet un minimum local
en (6, 3). Prouver qu’il est global. Par suite, on obtiendra une durée minimale de
l’infection en utilisant un dosage de 6mg du premier composé et 3mg du second.
y4
Exercice 7. On définit la fonction f de R2 dans R par f (x, y) = x2 − 2xy + .
4
1. Montrer que f admet trois points critiques.
2. Déterminer leur nature.
3. Vérifier que l’on peut aussi écrire
2
y2

2
f (x, y) = (x − y) + − 1 − 1.
2

4. En déduire que les extrema locaux obtenus sont des extrema globaux.
Solution. La fonction f est clairement de classe C ∞ , ce qui légitime les calculs qui
suivent.
∂f


 (x, y) = 2x − 2y 
y=x
1. ∂x ⇔ √ √
∂f 3 x = 0 ou x = 2 ou x = − 2.

 (x, y) = −2x + y
∂y
√ √ √ √
La fonction f possède alors trois points critiques (0, 0), ( 2, 2) et (− 2, − 2).
∂ 2f ∂ 2f 2 ∂ 2f ∂ 2f
2. On a (x, y) = 2, (x, y) = 3y et (x, y) = (x, y) = −2.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
 
2 −2
Alors la matrice Hessienne de f en (x, y) est Hf (x, y) = .
−2 3y 2
 
2 −2
• Pour le point critique (0, 0) on a Hf (0, 0) = . Alors det(Hf (0, 0)) =
−2 0
−4 < 0 d’où f n’admet pas un extremum local en (0, 0), mais seulement elle
possède un point selle.

√ √ √ √
 
2 −2
• Pour le point critique ( 2, 2) on a Hf ( 2, 2) = . Donc, det(Hf (1, 1) =
−2 6
√ √
8 > 0, et puisque 2 > 0 alors f admet un minimum local en ( 2, 2).
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√ √
• De même pour le point critique (− 2, − 2).
3. On a
y4 y4
f (x, y) = x2 − 2xy + = x2 − 2xy + y 2 − y 2 + +1−1
4 2 2 4
y
= (x − y)2 + − 1 − 1.
2
√ √ √ √
4. Par positivité des carrés et le fait que f ( 2, 2) = f (− 2, − 2) = −1, on
en déduit que pour tout couple (x, y) ∈ R2
2
√ √
 2
2 y
f (x, y) − f ( 2, 2) = f (x, y) + 1 = (x − y) + − 1 ≥ 0,
2
et
2
√ √ y2

f (x, y) − f (− 2, − 2) = f (x, y) + 1 = (x − y)2 + − 1 ≥ 0.
2
√ √ √ √
Ce qui prouve que les minima f ( 2, 2) et f (− 2, − 2) sont globaux.
Exercice 8. 1. Montrer que la condition exy + y 2 = xy − 2x + 3y − 1 définit y
comme fonction de x au voisinage de (0, 1).
2. Montrer que cette fonction admet un développement limité à tout ordre au
voisinage de 0 et donner ce développement limité à l’ordre 2.
Solution. 1. La condition donnée est équivalente à la relation
exy + y 2 − xy + 2x − 3y + 1 = 0.
∂f
En posant f (x, y) = exy + y 2 − xy + 2x − 3y + 1, on a (x, y) = xexy + 2y − x − 3
∂y
∂f
alors f (0, 1) = e0 + 1 − 0 + 0 − 3 + 1 = 0 et (0, 1) = 0 + 2 − 0 − 3 = −1 6= 0.
∂y
Alors, d’après le Théorème des fonctions implicites, il existe un voisinage I de 0, un
voisinage J de 1 (I et J sont des intervalles ouverts contenant 0 et 1 respectivement)
et une fonction implicite ϕ : I −→ J de classe C ∞ sur I (puisque la fonction f est
de classe C ∞ ) vérifiant
i) I × J ⊂ R2 et ϕ(0) = 1;
ii) Pour tout x ∈ I on a, f (x, y) = 0 ⇐⇒ y = ϕ(x);
∂f
(x,ϕ(x))
iii) ϕ0 (x) = − ∂f
∂x
(x,ϕ(x))
, ∀x ∈ I.
∂y

2. La fonction f est de classe C ∞ (R2 ) alors la fonction implicite ϕ est aussi de


classe C ∞ sur l’intervalle I. Elle admet donc un développement limité à tout
ordre au voisinage de 0. Son développement limité à l’ordre 2 est donné par

ϕ00 (0)
ϕ(x) = ϕ(0) + xϕ0 (0) + x2 + x2 ε(x), avec lim ε(x) = 0.
2! x→0
0 00
On a ϕ(0) = 1, reste à déterminer ϕ (0) et ϕ (0).
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Errachidia Responsables: M. TAOUS & S.M. DOUIRI

D’après ii) on a f (x, ϕ(x)) = 0, ∀x ∈ I, alors

exϕ(x) + (ϕ(x))2 − xϕ(x) + 2x − 3ϕ(x) + 1 = 0, ∀x ∈ I. (1)

Par dérivation de l’expression (1) sur I, on obtient

(xϕ(x))0 exϕ(x) + 2ϕ0 (x)ϕ(x) − ϕ(x) − xϕ0 (x) + 2 − 3ϕ0 (x) = 0, ∀x ∈ I;

c’est-à-dire,

(ϕ(x) + xϕ0 (x))exϕ(x) + 2ϕ0 (x)ϕ(x) − ϕ(x) − xϕ0 (x) − 3ϕ0 (x) + 2 = 0, ∀x ∈ I. (2)

En particulier, si x = 0 et en remplaçant ϕ(0) par 1, on aura


(1 + 0)e0 + 2ϕ0 (0) − 1 − 0 − 3ϕ0 (0) + 2 = 0, d’où 1 + 2ϕ0 (0) − 1 − 3ϕ0 (0) + 2 = 0 et
par suite ϕ0 (0) = 2.
De même, par dérivation de l’expression (2) sur I, on obtient

(ϕ0 (x) + ϕ0 (x) + xϕ00 (x))exϕ(x) + (ϕ(x) + xϕ0 (x))2 exϕ(x)


+ 2ϕ00 (x)ϕ(x) + 2(ϕ0 (x))2 − ϕ0 (x) − ϕ0 (x) − xϕ00 (x) − 3ϕ00 (x) = 0, ∀x ∈ I.

Pour x = 0 et en remplaçant ϕ(0) par 1 et ϕ0 (0) par 2, on aura

(2 + 2)e0 + (1 + 0)e0 + 2ϕ00 (0) + 2 × 22 − 2 − 2 − 0 − 3ϕ00 (0) = 0,


c’est-à-dire,
ϕ00 (0) = 9.
Par conséquent, le développement limité de la fonction implicite ϕ à l’ordre 2 au
voisinage de 0 est donné par
9
ϕ(x) = 1 + 2x + x2 + x2 ε(x), avec lim ε(x) = 0.
2 x→0

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