Formation Sur Plaxis

Rokhaya Gueye, UFR SI / UT
Géotechnique & Géotechnique routière
Conception et Calcul des murs de

soutènements
Formation PATMURR
1
Octobre 2014
Généralités Conception Calcul des forces de pressions Vérification de la stabilité Applications Conclusion
Les Ouvrages de Soutènements, comme le nom l’indique, sont des ouvrages qui
permettent de soutenir, de supporter des massifs de sols.
Un bon dimensionnement de ces types d’ouvrages exige une parfaite connaissance des
forces latérales qui agissent entre le mur de soutènement et le massif de sol. Ces forces
latérales sont généralement des forces de pressions des terres qui dépendent de l’état du
sol en place.
Dans le système de normes françaises d’avant l’Eurocode, il n’existe pas de normes
spécifiques pour les murs de soutènements. Ces ouvrages doivent donc respecter les
normes générales qui traitent des murs et des fondations à savoir le BAEL; DTU 13.12;
DTU 20.1 et le fascicule 62.
Avec les Eurocodes, c’est l’Eurocode 7 section 9 qui traitent les murs de soutènements.
2
Partie 1 : Conception des ouvrages de
soutènements
3
Conception
Il existe une grande variété d’ouvrages destinés à résister à la poussée des terres.
On distingue les ouvrages rigides (murs en béton) les ouvrages flexibles (rideaux
de palplanches).
Dans ce paragraphe, nous ne nous intéresserons qu’aux murs de soutènement les
plus courants.
La poussée peut être reprise de trois manières différentes :
• Par le poids de l’ouvrage (mur poids),
• Par encastrement de l’ouvrage dans le sol de fondation (mur profilé),
• Par ancrage.
4
Conception : Différents types de murs de soutènements
5
Conception : Murs poids
6
Conception : Murs profilés
7
Conception : Murs profilés
8
Partie 2 : Calcul des forces latérales
9
Calcul des forces de pressions
Le calcul des forces latérales dépend de l’état dans lequel se trouve le sol. Il existe
trois états d’équilibre limite principaux :
 L’état au repos : le sol est au repos cela signifie qu’il n’y a pas de déplacement
du massif et du mur ,
 L’état actif : le massif de sol pousse le mur de soutènement ;
 L’état passif : le mur de soutènement pousse le massif de sol.
Considérons un massif de sol de masse volumique

γ semi-infini à surface libre horizontal. La
contrainte verticale σv sur une facette horizontale,
à une profondeur quelconque h, est principale et a
pour expression :
v    z
10
Calcul des forces de pressions
Le calcul de la contrainte horizontale sur un élément de facette verticale nécessite

la connaissance de la loi de comportement du sol, d’une manière générale:
 h  K v  2c K
K est appelée coefficient de pression des terres dépendant de la nature du sol et de
l’état du sol,
En effet:
Au repos
K 0  1  sin 
A l’état actif
  
K a  tan 2   
A l’état passif  4 2
  
K p  tan 2   
 4 2
NB : A noter que K est une caractéristique intrinsèque du squelette solide qui ne

s’applique donc qu’aux contraintes effectives.
11
Calcul des forces de pressions : Pressions des terres au repos
Cas d’un sol granulaire en absence d’une nappe
Soit un sol granulaire homogène en absence d’une nappe et à surface horizontale, le

sol est au repos donc la contrainte effective verticale et horizontale sont :
 v    z et  h  K 0   z
La distribution des contraintes est triangulaire,
La force de pression totale s’exerçant sur ce

mur est :
H H
P0    h dz   K 0 z dz
0 0
1
P0  K0    H 2
2
12
Calcul des forces de pressions : Pressions des terres au repos
Cas d’un sol granulaire partiellement immergé
Le mur de soutènement a une hauteur H et la nappe est à une profondeur H1 du

terrain naturel.
K 0H1  K 0H1 H 2  k0 ' w H 2

1 1
P0 
2 2
2 2
13
Calcul des forces de pressions : Etat d’équilibre de Rankine
Selon Rankine deux cas peuvent se présenter soit le massif pousse le mur jusqu’à
atteindre un état d’équilibre actif, soit c’est le mur qui pousse le massif on parle
alors d’état passif de Rankine.
14
Calcul des forces de pressions : Etat actif de Rankine
2
1
1
Au repos il n’existe aucun déplacement, lorsque le mur commence a bougé, il

s ’écarte de la masse de sol. En s’écartant de la masse de sol le cercle de Mohr
passe progressivement de 1 à 2.
La contrainte horizontale diminue jusqu’à ce que le sol se rompt, on atteint alors
un état d’équilibre plastique appelé état actif de Rankine.
15
La contrainte effective horizontale, à

cet état, est notée par :
 ' a  K a ' v  2 c K a
Avec
  
K a  tan 2   
 4 2
La représentation des contraintes
horizontales de cet état est montrée à
la figure ci contre.
La force de pression totale qui s’exercent sur le mur est donc
0
H
0
H

Pa    h dz   K aH 2  2c K a dz 
1
Pa  K aH 2  2c K a H
2
16
Il faudrait aussi remarquer que dans l’expression de la contrainte effective

horizontale à l’état actif de Rankine.
 ' a  K a ' v  2 c K a
À la profondeur z = 0 m, la contrainte effective verticale est nulle, ce qui implique
que :
 'a  2c K a  0
Il existe des forces de tractions qui se matérialisent par des fissures dans le sol. Ces
fentes de tensions sont visibles jusqu’à une profondeur z0.
2c
z0 
 Ka
Il faudrait prendre en compte ces fentes de fissures dans le calcul des forces totales de
pressions car de 0 à la profondeur z0 le sol n’adhère plus au mur.
H
z0
H
Pa    h dz   K az  2c K a dz
z0
 
2
1 2c
Pa  K aH 2  2c K a H 
2 
17
Calcul des forces de pressions : Etat passif de Rankine
Lorsque le mur se déplace quittant ainsi son état au repos en comprimant le

massif de sol, le cercle de Mohr passe progressivement de 1 à 3.
La contrainte horizontale augmente jusqu’à ce que le sol se rompt, on atteint
alors un état d’équilibre plastique appelé état passif de Rankine.
18
Calcul des forces de pressions : Etat passif de Rankine
La contrainte effective horizontale est alors de :
 ' p  K p ' v  2 c K p
  
K p  tan 2
  
 4 2 
La distribution des contraintes effectives

est illustrée à la figure ci contre :
La force de pression des terres dans le cas passif est :

H
z0 0
H

Pp    p dz   K pz  2c K p dz 
1
Pp  K pH 2  2c K p H
2
19
Sol cohérent à surface horizontale : comportement à court terme
20
Calcul des forces de pressions : Application 1
Déterminer la force de poussée a) Etat actif (c=0)

active et passive ainsi que la    1
K a  tan 2    
position de la résultante des forces  4 2 3
du mur ci-dessous. à z  0 m,  'a  0kPa
1
à z  5m,  'a  15,7  5  26,2kPa
3
1
Pa   5  26.2  65,5 kN/m
2
Le point d’application de cette force est à :
H 5
za    1.67 m
3 3
b) Etat passif (c=0)
  
K p  tan 2     3
 4 2
à z  0 m,  'p  0kPa
à z  5m,  'a  3 15,7  5  235.5kPa
1
Pp   5  235.5  588.8 kN/m
2
Le point d’application de cette force est à :
H 5
za    1.67 m
3 3 21
Calcul des forces de pressions : Cas des sols à surface libre inclinée
Soit un sol pulvérulent dont la surface fait un angle β avec l’horizontale. Sur un plan
verticale et à une profondeur h, le vecteur contrainte σv a pour intensité σv =γ.h.cos β.
Au point M, l’état de contraintes est représenté par un cercle de Mohr passant par le point A :
On démontre alors que :
1 cos   sin 2   sin 2 

Ka   cosβ 
Kp cos   sin 2   sin 2 
A noter :
On utilise cette nouvelle
expression de Ka et Kp, pour un
sol cohérent (respectivement
comportement à court ou long
terme) dans les formules citées
ci-avant.
22
Calcul des forces de pressions : Cas des murs frottants
Les murs de soutènements sont généralement considérés comme étant parfaitement

lisse alors que tel n’est pas le cas dans la nature. Ils développent au contact du massif
des forces de frottement qu’il ne faudrait pas négliger.
D’où l’introduction des tables de Caquot et Kerisel permettant de prendre en compte ce

frottement latéral dans le calcul des coefficients de pressions des terres.
23
Calcul des forces de pressions : Table de Caquot et Kérisel
24
25
26
27
a) Calcul des contraintes horizontales

Etudiez la stabilité de ce mur sachant
que le frottement sol/mur est de 2 3  à z  0 m, σ'h  0kPa
à z  3 m, σ'v  18,5  3  55,5 kPa
On est à l' interface donc
 σ'h -  K a1  σ'v
 
σ'h  K a 2  σ'v
D' après le tableau de Caquot on a δ  2/3φ
K a1  0,28 pour φ  32
K a2  0,25 pour φ  35
 σ'h -  0,28  55,5  15,54 kPa
à z  3m  
σ'h  0,25  55,5  13,875 kPa
σ'v  18,5  3  (9.2 * 3)  83,1 kPa

à z 6m
 σ'h  0,25  83,1  20,775 kPa
Distribution des contraintes
28
u  10  3  30 kPa
σ h  σ'h  u  30  20,775  50,775 kPa
b) Calcul de Pa et de za
Pa  (15,54  3 / 2)  (13,875  3)  ((50,775  13,875)  3 / 2)
Pa  120.285 kN / m
 3  3   3  3 3
15.54    3     13.875  3     50.775  13.875  
2  3   2  2 3
za  
120.285
z a  1.56 m
29
c) Calcul de Pb et de zb
PP 
1
K p γ' γ w H 2  2c K p H avec K p  4.172 d' après Caquot et Kérisel
2

PP  0,5  4,172  15  10   10  12  2  8  4.172  1 
Pp  48.11 kN / m
zp 
15,43 1/3  32,68 1 2
48,11
z p  0,45 m
30
Partie 3 : Vérification de la stabilité des murs de

soutènements
31
Vérification de la stabilité : Conditions de stabilité des murs
La stabilité d’un ouvrage de soutènement est assurée lorsque ces conditions sont
respectées :
 La stabilité vis-à-vis du glissement ,

 La stabilité vis-à-vis du renversement;
 La stabilité vis-à-vis du poinçonnement,
 Le tassement doit être dans les limites admissibles,
Ces conditions réunies permettent d’assurer que l’ouvrage est stable.
32
33
Vérification de la stabilité : Stabilité vis-à-vis du renversement
La poussée totale sur le parement due à la poussée des terres et aux surcharges tend à faire
basculer le mur par rotation autour du point A. Le poids du mur et de la terre au-dessus du
talon tend à s’opposer à cette rotation.
• Moment résistant Mr : Moment de Pav, W et Wterre par rapport à A,

• Moment moteur Ms : Moment de Pah par rapport à A;
• FSR coefficient de sécurité vis-à-vis du renversement et doit être supérieur ou égal à1,5
La condition de stabilité vis-à-vis du

renversement est :
 Moment résistant  FS R
 Moment moteur
34
Vérification de la stabilité : Stabilité vis-à-vis du glissement
La composante horizontale de la poussée des terres Pah tend à provoquer le glissement

suivant la base du mur. Si l’on néglige la butée (toujours), la seule force s’opposant au
glissement est la résistance au cisaillement mobilisable sous la base de la semelle. Soit :
• δ est l’angle de frottement à l’interface sol / mur,
• c : cohésion du sol ;
• b : base du mur ;
• FSG coefficient de sécurité vis-à-vis du glissement égale à 1,5.
La condition de stabilité vis-à-vis du glissement est

:
c  b   Fv tan 
 FSG
Pah
35
Vérification de la stabilité : Stabilité vis-à-vis du poinçonnement
L’action des différentes forces conduit à une résultante oblique R qui est le plus souvent
excentrée. Faire une vérification de la stabilité au poinçonnement revient à comparer la
capacité portante du sol à la contrainte maximale exercée sur le sol.
Le calcul de la capacité portante est un calcul classique de fondation superficielle

soumise à une charge excentrée et/ou inclinée.
1. Calcul de la capacité portante qu
1
qu   b' N  Fs Fd Fi  cN c Fcs Fcd Fci  qN q Fqs Fqd Fqi
2
• γ poids volumique des terres,
• b’ est la largeur réduite ;
• Fγs, Fγd, Fγi, Fqs, Fqd,Fqi, Fcs, Fcd, Fci sont des facteurs de portance réduits ;
• c cohésion du sol ;
• Nγ, Nc et Nq sont des facteurs de capacités portantes ;
• q est la surcharge .
36
Vérification de la stabilité : Stabilité vis-à-vis du poinçonnement
2. Calcul de la contrainte maximale
• Calcul de l’excentricité
b Mr  Mm
e 
2  Fv
La contrainte maximale s’exerçant sur le sol de fondation dépend de
l’excentricité de la charge, en effet :
qmax 
F v  6e 
1  
b  b 
4 Fv
qmax 
3b  2e 
37
Applications: Cas pratique d’un mur de soutènement
Soit un mur de soutènement de hauteur de

6,70 m retenant à l’amont un massif de
sable.
Etudiez la stabilité au renversement et au

glissement de ce mur supposant que les
tassements sont dans les limites admissibles
et que la stabilité au poinçonnement est aussi
acquise.
Selon Rankine la terre située sur la semelle du mur est une partie intégrante du mur
de soutènement, c’est pour cette raison qu’on crée une section fictive passant par le
pieds et qui coupe la surface du terrain naturel.
Il faudrait aussi noter que l’inclinaison de la force de poussée dépend de l’inclinaison

de la surface du terrain naturel.
Dans ce cas alors on peut dire que la force de pression sera inclinée de 10° par
rapport à la surface horizontale. 38
• Calcul de H’
H'  0,7  6  2,6tan 10    7,158 m
• Calcul de la poussée active
1
Pa  K a  H '2
2
• D’après les tables de Caquot et Kerisel, on a :
  30  et α  10  ; K a  0 . 34
 0 , 34  18   7 ,158 2
1
Pa   156,8 kN/m
2
 P ah  P a  cos α  156,8  cos10  154,42 kN/m


 P av  P a  sin α  156,8  sin10  27,23 kN/m
39
• Calcul des efforts stabilisateurs
Bras de
Section Surface Poids Levier Moment
(m2) (kN) (m) (kN.m)
1 = 0,5x6 = 3 75 1,15 86,25
2 = 0,2x6/2 = 0,6 15 0,833 12,495
3 = 4x0,7 = 2,8 70 2 140
4 = 6x2,6 = 15,6 280,8 2,7 758,2
5 = 2,6x0,46/2 = 0,6 10,8 3,13 33,8
Pav = 27,23 4 108,92
Total 478,83 1139,67
40
• Calcul des efforts déstabilisateurs

M r  Pah  H ' / 3
M r  154 . 42  7 . 158 / 3  368.45 kN.m
 Vérification de la stabilité au glissement
Fs 
cB   F v tan φ
P ah
478.83  tan30
Fs   1 , 79  1 . 5  Ok 
154,42
 Vérification de la stabilité au renversement
Fs 
 Moments résistants

1139.67
 3.09  1.5 Ok 
 Moments moteurs 368.45
41
Partie 3 : Utilisation du logiciel Plaxis pour le

calcul d’un mur de soutènement
42
Applications: Calcul d’un mur de soutènement avec le logiciel PLAXIS
On veut construire un tunnel de largeur 30 m dans un sol stratifié tel qu’indiqué à la

figure ci-dessous:
Etant donné que la structure à modéliser est symétrique, seule la moitié de la structure
sera considérée lors de la modélisation.
L’excavation se fera en deux étapes.
43
La modélisation se fait en plusieurs étapes :

Etape 1 : création du projet
• Ouvrir PLAXIS input et créer un nouveau projet

• Entrer le nom approprié dans « général settings »
• Dans la boîte de dialogue dimension, entrer les dimensions (0 ; 45) et (0 ; 40)
• L’espacement et le nombre d’intervalle seront maintenus à 1
Etape 2 : Définition du contour
• cliquer sur la barre d’outil line et entrer les coordonnées (0 0) ; (45 0) ; (45 40) ;
(0 40) et on referme la boucle ( 0 0 ) et faire un click droit.
Définir le contour de l’interface entre le sol argileux et le sol sableux. Avec cette même
barre d’outil, entrez les coordonnées de l’interface (0 20) et (45 20) click droit pour
terminer.
• Dans la barre d’outil utiliser l’onglet beams pour insérer le mur de soutènement.
Entrer les coordonnées ( 30 40) et (30 10)
• Définir les contours de l’excavation avec l’onglet line ,entrer les coordonnées
( 30 30) et (45 30)
44
45
Etape 3 : Définition de l’interface
• entrer les coordonnées (30 40) et (30 10) pour définir l’interface gauche du
mur, il faudrait aussi définir l’interface droite en partant de (30 10) et terminant par
(30 40). Click droit pour terminer.
Etape 4 : Définition du tirant d’ancrage
• cliquer sur l’onglet fixed-end anchor ou dans le menu geometry. Entrer les
coordonnées (30 40), la fenêtre qui apparait permet d’ajouter la longueur du tirant
d’ancrage et l’angle. Pour cet exemple la longueur est de 15 m et l’angle de 0°.
46
Définition de la géométrie du model

47
Etape 5 : Conditions aux limites
• Pour créer les conditions aux limites cliquer sur standard fixities dans la barre
d’outil
Etape 6 : Insertion des propriétés des matériaux
• Cliquer sur material sets dans la barre d’outil et choisir soil & interfaces dans
set type,
• Nommer le matériau « clay » et choisir le model de Mohr-Coulomb dans « the
material model » ;
• Entrer ces propriétés dans la fenêtre
48
Propriétés des matériaux
49
Propriétés du mur de soutènements
Propriétés de l’ancrage
50
Définition des propriétés des matériaux 51


Etape 7 : maillage du model
• avec cet onglet générer les mailles et faire un « update »

• dans le menu Mesh, sélectionner l’option « global coarseness » et choisir medium
et cliquer sur « generate » ;
• Cliquer sur une partie du mur et aller au menu Mesh, sélectionner refine line, une
fenêtre se présentera cliquer sur update
Etape 8 : Condition initial
• Cliquer sur cet onglet dans la barre d’outil, une fenêtre apparait,
• cliquer sur « OK » pour accepter la valeur du poids volumique de l’eau de 10

kN/m3
• Insérer la nappe phréatique avec les coordonnées (0 39) et (45 39). La nappe
phréatique est à 1 m du terrain naturel
• Faire un click sur « generate water pressures », une fenêtre apparait, cliquer
sur « ok » pour générer et faire un « update » pour terminer
• Cliquer sur « geometry configuration » 52

53
54
• Il faudrait désactiver le mur de soutènement et le tirant d’ancrage en cliquant dessus,

la couleur passe automatiquement au gris
• cliquer sur l’onglet « generate initial stresses » et accepter les valeurs des
coefficients de pression de terres que le logiciel propose
• Faire un « update » pour retourner et cliquer sur « calculate » pour réaliser le calcul
• Enregistrer les données
Etape 9 : Phase de calcul

• Cliquer sur « parameters » et sélectionner « staged construction » dans l’onglet
« loading input »
• Cliquer sur « Define », la phase de construction apparait. Activer le mur de
soutènement et le tirant d’ancrage puis effectuer la première phase de l’excavation.
• Cliquer sur « update » pour valider cette phase
• une nouvelle fenêtre de « calculations » apparaît cliquer sur « next »
• Refaire les mêmes étapes pour terminer l’excavation
55
56
Géométrie du modèle après chaque phase d’excavation
57
• cliquer sur l’onglet « sets points for curves » cliquer sur quelques points du mur
puis faire un « update »
• Cliquer sur « calculate » pour terminer la modélisation
Etape 10 : Résultats
• Faire un click sur la dernière phase dans la fenêtre de calcul et cliquer sur « output »
pour observer les résultats
58
59
60
Conclusion
Les ouvrages de soutènements sont essentiels de par leur fonction. Il faudrait donc les
stabiliser pour éviter leurs ruptures.
Un bon dimensionnement de ces structures nécessite notamment:

 Une étude de sol (impératif)
 Une bonne connaissance des forces de pressions
 Un drainage efficace de l’eau à l’arrière du mur. Il faut donc prévoir des
barbacanes
 Le sol de remblai doit aussi être un matériau drainant
 Un bon dimensionnement du mur de soutènement
 Une bonne réalisation de la fondation
61
MERCI DE
VOTRE
ATTENTION
62

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Rokhaya Gueye, UFR SI / UT

Géotechnique & Géotechnique routière

Conception et Calcul des murs de

Dans ce paragraphe, nous ne nous intéresserons qu’aux murs de soutènement les

La poussée peut être reprise de trois manières différentes :

• Par le poids de l’ouvrage (mur poids),

• Par encastrement de l’ouvrage dans le sol de fondation (mur profilé),

Conception : Différents types de murs de soutènements

Conception : Murs poids

Conception : Murs profilés

Conception : Murs profilés

Calcul des forces de pressions

Considérons un massif de sol de masse volumique

Calcul des forces de pressions

Le calcul de la contrainte horizontale sur un élément de facette verticale nécessite

NB : A noter que K est une caractéristique intrinsèque du squelette solide qui ne

Calcul des forces de pressions : Pressions des terres au repos

Cas d’un sol granulaire en absence d’une nappe

Soit un sol granulaire homogène en absence d’une nappe et à surface horizontale, le

La distribution des contraintes est triangulaire,

La force de pression totale s’exerçant sur ce

Calcul des forces de pressions : Pressions des terres au repos

Cas d’un sol granulaire partiellement immergé

Le mur de soutènement a une hauteur H et la nappe est à une profondeur H1 du

K 0H1  K 0H1 H 2  k0 ' w H 2

Calcul des forces de pressions : Etat d’équilibre de Rankine

Calcul des forces de pressions : Etat actif de Rankine

Au repos il n’existe aucun déplacement, lorsque le mur commence a bougé, il

Calcul des forces de pressions : Etat actif de Rankine

La contrainte effective horizontale, à

La force de pression totale qui s’exercent sur le mur est donc

Calcul des forces de pressions : Etat actif de Rankine

Il faudrait aussi remarquer que dans l’expression de la contrainte effective

Calcul des forces de pressions : Etat passif de Rankine

Lorsque le mur se déplace quittant ainsi son état au repos en comprimant le

Calcul des forces de pressions : Etat passif de Rankine

La contrainte effective horizontale est alors de :

La distribution des contraintes effectives

La force de pression des terres dans le cas passif est :

Sol cohérent à surface horizontale : comportement à court terme

Calcul des forces de pressions : Application 1

Déterminer la force de poussée a) Etat actif (c=0)

On démontre alors que :

1 cos   sin 2   sin 2 

Calcul des forces de pressions : Cas des murs frottants

Les murs de soutènements sont généralement considérés comme étant parfaitement

D’où l’introduction des tables de Caquot et Kerisel permettant de prendre en compte ce

Calcul des forces de pressions : Table de Caquot et Kérisel

Calcul des forces de pressions : Table de Caquot et Kérisel

Calcul des forces de pressions : Table de Caquot et Kérisel

Calcul des forces de pressions : Table de Caquot et Kérisel

Calcul des forces de pressions : Application 2

a) Calcul des contraintes horizontales

σ'v  18,5  3  (9.2 * 3)  83,1 kPa

Calcul des forces de pressions : Application 2

Pa  (15,54  3 / 2)  (13,875  3)  ((50,775  13,875)  3 / 2)

Calcul des forces de pressions : Application 2

Partie 3 : Vérification de la stabilité des murs de

Vérification de la stabilité : Conditions de stabilité des murs

 La stabilité vis-à-vis du glissement ,

Ces conditions réunies permettent d’assurer que l’ouvrage est stable.

Vérification de la stabilité : Stabilité vis-à-vis du renversement

• Moment résistant Mr : Moment de Pav, W et Wterre par rapport à A,

La condition de stabilité vis-à-vis du