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THESE
présentée
pour obtenir
LE GRADE DE DOCTEUR
SPECIALITE : MECANIQUE
par
Kamel MEHDI
(Ingénieur en Mécanique diplômé de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Sfax - Tunisie)
Formations doctorales :
- Génie des matériaux (Pr. GUENIN)
- Sciences des matériaux (Pr. HOAREAU)
- Matériaux macromoléculaires et composites (Pr. CHABERT)
_____________________________
Formations doctorales :
- Acoustique (Pr. COMTE-BELLOT)
- Génie civil : Sols, Matériaux, Structures
physique du bâtiment (Pr. LAREAL)
- Mécanique (Pr. BATAILLE)
- Thermique et Energétique (Pr. LAURENT)
_____________________________
Formations doctorales :
- Acoustique (Pr. COMTE-BELLOT)
- Automatique industrielle (Pr. JUTARD)
- Dispositifs de l'électronique intégrée (Pr. PINARD)
- Génie biologique et médical (Pr. GAUTHERON)
- Génie Electrique (Pr. AURIOL)
- Signal, image, parole (Pr. LACOUME)
2
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON
DEPARTEMENT DES ETUDES DOCTORALES
3
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON
Directeur : J. ROCHAT
Professeurs :
S. AUDISIO PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE
J.C. BABOUX TRAIT. SIGNAL ULTRASON
J. BAHUAUD MECANIQUE DES SOLIDES
B. BALLAND PHYSIQUE DE LA MATIERE
G. BAYADA EQUIPE MOD. MATH. CALC. SC.
C. BERGER (Melle) CETHIL/EQ. PHYSIQUE INDUST.
M. BETEMPS AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE
C. BOISSON VIBRATIONS ACOUSTIQUES
M. BOIVIN MECANIQUES DES SOLIDES
H. BOTTA METHODE
G. BOULAYE L.I.S.I.
J. BRAU CETHIL/EQ. EQUIPEMENT DE L'HABITAT
M. BRUNET MECANIQUE DES SOLIDES
J.C. BUREAU THERMOCHIMIE MINERALE
J.P. CHANTE COMPOSANTS DE PUISSANCE ET APPLICATIONS
M. CHEVRETON CONT. NON DEST. RAY. ION.
B. CHOCAT METHODES
B. CLAUDEL CHIMIE PHYSIQUE APPLIQ. ET ENVIRONNEMENT
L. CRONENBERGER CHIMIE BIOLOGIQUE
M. DIOT THERMOCHIMIE MINERALE
A. DOUTHEAU CHIMIE ORGANIQUE
B. DUPERRAY CHIMIE BIOLOGIQUE
H. EMPTOZ MOD. SYST. ET REC. DES FORMES
C. ESNOUF GEMPPM*
L. EYRAUD GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
G. FANTOZZI GEMPPM*
J. FAUCHON C.A.S.M.
J. FAVREL L.I.S.P.I.
Y. FETIVEAU GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
L. FLAMAND MECANIQUE DES CONTACTS
P. FLEISCHMANN GEMPPM*
A. FLORY L.I.S.I.
R. FOUGERES GEMPPM*
L. FRECON D.E.L.I.A.
R. GAUTHIER PHYSIQUE DE LA MATIERE
M. GERY CETHIL/EQ. EQUIPEMENT DE L'HAB.
G.GIMENEZ TRAITEMENT DU SIGNAL ET ULTRASONS
P. GOBIN GEMPPM*
M. GODET MECANIQUE DES CONTACTS
P. GONNARD GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
R. GOUTTE TRAITEMENT DU SIGNAL ET ULTRASONS
G. GRANGE GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
G. GUENIN GEMPPM*
G. GUILLOT PHYSIQUE DE LA MATIERE
A. GUINET L.I.S.P.I.
C. GUITTARD D.E.L.I.A.
J.L. GUYADER VIBRATIONS-ACOUSTIQUE
J. JOUBERT GENIE MECANIQUE
J.F. JULLIEN BETONS ET STRUCTURES
A. JUTARD AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE
R. KASTNER GEOTECHNIQUE
H. KLEIMANN GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
J. KOULOUMDJIAN L.I.S.I.
M. LAGARDE CHIMIE BIOLOGIQUE
M. LALANNE MECANIQUE DES STRUCTURES
4
A. LALLEMAND CETHIL/EQ. ENERGETIQUE ET AUTOMATIQUE
A. LALLEMAND (Mme) CETHIL/EQ. ENERGETIQUE ET AUTOMATIQUE
P. LAREAL GEOTECHNIQUE
A. LAUGIER PHYSIQUE DE LA MATIERE
CH. LAUGIER PHYSIOLOGIE ET PHARMACODYNAMIE
P. LEJEUNE G.M.M.O.
C. LESUEUR VIBRATIONS-ACOUSTIQUE
Y. MARTINEZ L.I.S.P.I.
C. MARTY C.A.S.M.
H. MAZILLE PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE
J. MERLIN GEMPPM*
M. MIRAMOND METHODES
N. MONGEREAU GEOTECHNIQUE
R. MOREL MECANIQUE DES FLUIDES
P. NARDON BIOLOGIE APPLIQUEE
A. NAVARRO CHIMIE PHYSIQUE APPLIQUEE ET ENVIRON.
M. OTTERBEIN CHIMIE PHYSIQUE APPLIQUEE ET ENVIRON.
J.P. PASCAULT MATERIAUX MACROMOLECULAIRES
J. PERA MATERIAUX MINERAUX
G. PERACHON THERMOCHIMIE MINERALE
M. PERDRIX TRAITEMENT DU SIGNAL ET ULTRASONS
J. PEREZ GEMPPM*
P. PINARD PHYSIQUE DE LA MATIERE
D. PLAY C.A.S.M.
P. PREVOT L.I.S.P.I.
R. REYNAUD CETHIL/EQ. ENERGETIQUE ET AUTOMATIQUE
J.M. REYNOUARD BETONS ET STRUCTURES
M. RICHARD CETHIL/EQ. ENERGETIQUE ET AUTOMATIQUE
E. RIEUTORD MECANIQUE DES FLUIDES ET THERMIQUE
J. ROBERT-BAUDOUY (Mme) G.M.M.O.
J. ROBIN PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE
D. ROUBY GEMPPM*
J.F. SACADURA CETHIL/EQ. THERMIQUE
H. SAUTEREAU MATERIAUX MACROMOLECULAIRES
S. SCAVARDA AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE
F. STOEBER G.M.M.O.
M. TROCCAZ GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE
J. TUSET MATERIAUX MINERAUX
R. UNTERREINER TRAITEMENT DU SIGNAL ET ULTRASONS
P. VERMANDE CHIMIE PHYSIQUE APPLIQUE ET ENVIRON.
J. VERON CHIMIE PHYSIQUE APPLIQUE ET ENVIRON.
A. VINCENT GEMPPM*
P. VUILLERMOZ PHYSIQUE DE LA MATIERE
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6
AVANT PROPOS
Cette étude a été réalisée au sein du laboratoire Conception et Analyse des Systèmes
Mécaniques de l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon, sous la direction de
Monsieur le Professeur Daniel PLAY. Je lui témoigne ici, ma profonde gratitude pour
m'avoir accordé sa confiance, pour m'avoir permis d'entreprendre cette recherche dans son
laboratoire, pour l'attention qu'il a manifestée à cet égard et pour son soutien moral et
financier durant toute la période du travail.
7
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................16
I. Introduction ..........................................................................................................19
8
Le projet européen CAD/LIB........................................................44
A. Introduction.....................................................................54
9
CHAPITRE II : ANALYSE ET APPROCHE DE CONCEPTION DES BOITES DE
TRANSMISSION A ENGRENAGES ................................................... 74
I. Généralités ............................................................................................................74
10
III.2.2. Représentation conceptuelle d'une boîte de transmission .............97
I. Introduction ..........................................................................................................103
IV.1. Les outils utilisés dans le système intégré de conception des boîtes de
transmission à engrenages.........................................................................125
11
Conclusion du chapitre III ......................................................................................134
PUBLICATIONS PERSONNELLES..............................................................................163
Introduction..............................................................................................................164
12
PARTIE I : SYNTHESE DES CONNAISSANCES THEORIQUES .................166
I.2. Notation...............................................................................................166
II. Quelques formules de base pour le calcul d'un couple d'engrenage ....168
Conclusion.......................................................................................................182
13
rapport de conduite est imposé ..........................................190
extérieurs ...........................................................................193
II.4.1.1. Calcul de la développante du cercle....................... 193
14
III. Calcul du diamètre minimal en chaque noeud de la poutre .........................223
Références bibliographiques...................................................................................240
15
Introduction générale
Un cadre général pour la Conception Mécanique Assistée par Ordinateur a été défini en
1990 avec le projet français PRIMECA (Pôle de Ressources Informatiques pour la
Mécanique). Il était le résultat d'une observation de l'état de l'art à cette époque et la
traduction des tendances et des évolutions imaginées en informatique et en mécanique.
L'idée était raisonnable, donc séduisante, mais il restait à faire la preuve de la validité
d'une telle démarche même si de nombreux faits séparés donnaient des indications dans ce
sens. En effet, du coté pratique et industriel, l'automatisation des procédures de calculs,
s'accélérait mais la notion de système de conception restait très futuriste. Ainsi, le cadre de
16
Introduction générale
cette thèse était situé, il fallait donc en délimiter les contours. Nous avons choisi le cas des
boîtes de vitesses et de transmission de mouvements par engrenages avec des entrées et
sorties parallèles.
La conception des machines mécaniques repose sur une double activité, que l'on peut
schématiquement résumer ainsi :
Signalons toutefois, que d'autres travaux initiés depuis au laboratoire portent sur la
cohérence temporelle dans le cadre d'études méthodologiques sur la conception pour traiter
les aspects de synthèse évoqués précédemment. Ainsi, les principes généraux qui prévalaient
au début de ce travail étaient :
17
Introduction générale
• la possibilité de passer d'une vision globale du comportement à une définition locale d'un
composant. On avait ici une ouverture sur deux champs d'investigation. Le premier
concerne la modélisation du produit avec les relations inter-objet, la définition progressive
des objets et leurs diverses représentations, la cohérence entre les objets avec la définition
des attributs et des méthodes. Le second champ d'investigation concerne la modélisation
des traitements avec la réutilisation des codes, la coopération entre les modèles, et
l'automatisation de procédures et calculs.
18
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
I. INTRODUCTION.
Ce chapitre a pour objet de décrire le cadre général de cette thèse et de conduire à une
approche globale des problèmes posés en conception mécanique.
Dans un premier paragraphe, nous présenterons une analyse globale des processus de
conception et les différentes méthodologies développées par les chercheurs dans le domaine
de la conception en ingénierie mécanique.
Dans un deuxième paragraphe, nous présenterons une analyse des systèmes intégrés de
conception. Dans une première partie de ce paragraphe, nous analyserons les systèmes
intégrés de conception à travers leurs descriptions et leurs caractéristiques. Dans une
deuxième partie, nous analyserons la représentation des connaissances (représentations
géométriques et conceptuelles) dans un système intégré de conception. Cette deuxième partie
traite en particulier les différents outils informatiques utilisés (systèmes experts d'aide à la
décision, les langages orientés objets et leurs applications dans la conception en ingénierie
mécanique). Dans une troisième partie, nous traiterons les différentes méthodes utilisées pour
l'interface des différentes activités de conception. Enfin, dans une quatrième partie, nous
donnerons quelques exemples des systèmes intégrés de conception.
Les analyses des différents paragraphes amèneront à une conclusion finale du chapitre.
Dans cette conclusion, nous signalerons les grands titres de la démarche et l'approche suivie
dans la réalisation d'un système intégré pour la conception des boîtes de transmission par
engrenages.
19
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
B. Trousse [60] considère que le terme conception a des significations très variées selon
les individus et les domaines. Et il n'existe aucun modèle universel pour l'activité de
conception. Pour Y. D. Wang et C. Marty [41], la conception est considérée comme une
activité de création qui nécessite différentes techniques de résolution des problèmes et
plusieurs types de connaissances. C'est aussi un processus qui permet de transformer un
domaine fonctionnel vers un autre domaine physique qui satisfait les exigences fonctionnelles
liées à différentes contraintes [41]. Pour J. Guillot [70], concevoir un objet technique, c'est
chercher à définir la meilleure solution technologique du moment, compte tenu de différentes
contraintes. Et pour B. Trousse [60], la conception est une activité économique et
compétitive, c'est aussi une structure réalisée par des équipes d'ingénieurs. Chaque expert agit
sur un aspect de la conception (notions de spécialistes et généralistes, de muti-agents). Pour P.
Villers [43], la conception d'un mécanisme est un processus itératif, et pour J. R. Dixon et M.
K. Simmons [44], la conception mécanique est un problème mal structuré car le manque d'un
but bien défini au départ rend le nombre des solutions assez important.
Il est donc assez difficile de trouver une définition commune pour le processus de
conception. Toutes les définitions que nous venons de voir, sont valables mais elles sont
différentes par la manière d'envisager le problème de conception en mécanique. Dans le
paragraphe qui suit, nous allons voir l'organisation d'un processus de conception et les
démarches utilisées pour satisfaire aux conditions formulées dans ce processus de conception.
Cette approche itérative est la plus utilisée dans la conception des systèmes mécaniques.
En effet, comme le montre la figure I-1, dans la conception d'un produit mécanique,
20
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
l'ingénieur a besoin de prendre des hypothèses à partir desquelles il démarre son processus de
conception. Il fait ensuite des analyses, des synthèses et des évaluations, ensuite il prend des
décisions, afin d'arriver à la phase finale du processus de conception qui est le produit conçu.
Les résultats de cette phase finale peuvent ne pas être satisfaisantes car elle dépend
essentiellement des hypothèses prises par le concepteur. Ce qui le conduit à changer ou à
ajouter des nouvelles hypothèses et à recommencer de nouveau le cycle de la conception.
Ces deux types de décisions sont référencés par les termes "process decision" et
"technical decision". Dans la littéraire des systèmes experts, ces termes correspondent
respectivement à "meta-décision" (c'est-à-dire une décision concernant la prise d'une
décision) et à "domain-decision" (c'est-à-dire une décision dans un champ technique du
problème).
Objet à
concevoir
Hypothèses
Analyse
Synthèse
Evaluation
Décision
Objet
conçu
21
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
L'approche descendante "top-down" est une approche utilisée dans les premières phases
de la conception. Elle sert à la construction d'un squelette d'un modèle mécanique et à la
décomposition d'un problème de conception en sous-problèmes [45]. Cette approche permet
la manipulation des objets non complètement définis [60] et permet aussi la réalisation d'une
définition fonctionnelle globale descendante. Cette définition commence par les
caractéristiques les plus générales et termine par les caractéristiques particulières des
éléments constitutifs [70].
Cependant, l'approche ascendante "bottom-up" est une approche qui permet l'évaluation
du processus de conception dans lequel la représentation fonctionnelle peut servir de modèle
sémantique commun, afin de comparer une variété de systèmes physiques constitués à partir
des composants de différents domaines de conception [45]. C'est une démarche dans laquelle
on part des solutions technologiques de base pour remonter à la conception d'une machine
[70]. Cette démarche ascendante est utilisée par P. Mognol [72] dans la génération
automatique des gammes d'usinages. On part de la pièce finie vers le brut en caractérisant les
états intermédiaires pour chaque phase d'usinage (Fig. I-2).
partie à usiner
pièce à obtenir
posage retenu
état étudié
Figure I-2 : Approche ascendante pour la génération automatique des gammes d'usinages
[72].
22
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
J. Guillot [70] considère que la conception d'une machine de type connu peut être
partagée suivant différents niveaux de conception (Fig. I-3). A chaque niveau de conception,
correspond un processus de définition avec ses règles particulières qui constituent le "savoir-
faire". La communication entre les différents niveaux se fait dans les deux sens. Entre deux
niveaux successifs de conception, nous pouvons faire des marches en avant et en arrière
(approche essais-erreurs) afin de permettre au système d'effectuer la recherche d'une solution
optimale, d'assurer la compatibilité entre les solutions partielles retenues et la compatibilité
avec les choix globaux. La conception d'une machine de type connu peut se faire donc selon
deux étapes (Fig. I-4) :
• la deuxième étape se fait par une définition technologique remontante, on part des
solutions technologiques de base, on remonte à la conception de la machine.
Cette démarche suivie par J. Guillot paraît très logique dans le domaine de conception
d'un produit mécanique. Seulement, la représentation des objets et les liaisons entre les objets
nous paraît assez limitée, du fait que le processus de conception d'un mécanisme est à la fois
figé et imposé à l'utilisateur. (L'utilisateur ne peut choisir que des solutions imposées par le
système). Ce qui rend le développement du logiciel un peu difficile. Afin de faire face aux
limites présentées par ce logiciel SICAM, E. Nogneng [71] a introduit d'autres fonctionnalités
au logiciel en faisant une étude théorique assez poussée sur des cas particuliers rencontrés
souvent dans la conception des mécanismes. (Assemblage boulonné, recherche des solutions
optimales, et études de déformation et contraintes pour les coques de forme et de chargement
axisymétrique). L'environnement créé à l'aide du langage Fortran autour de l'environnement
graphique GKS (Graphical Kernel System) est appelé "Microsicam". Cependant, E. Nogneng
a ajouté d'autres fonctions ou modules de calcul au logiciel SICAM de J. Guillot sans
modifier la structure générale du logiciel. Ce qui ne résout pas les questions que nous avons
énoncées plus haut à savoir la représentation des objets et les liens de parenté entre ces objets.
23
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
NIVEAUX
MACHINE
1 HELICOPTERE
CELLULE PROPULSION
ROTOR ROTOR
B. T. P. MOTEUR
PRINCIPAL ANTI-COUPLE
3
MACHINE
1
HELICOPTERE
2
CELLULE, PROPULSION
MECANISMES GLOBAUX
3
MOTEUR, REDUCT., ROTOR
MECANISMES ELEMT.
4
REDUCT., RENVOI D'ANGLE
LIAISONS COMPLEXES
5
ENGRENAGES, GUIDAGES
REALISATION TECHNO.
6
DES LIAISONS SIMPLES
24
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
C'est une nouvelle approche de conception des systèmes. Les premiers travaux sont
apparus dans l'article de S. J. Kim et N. P. Suh [42] en 1991. Par contre, la théorie de cette
approche est développée par N. P. Suh. Les autres travaux proposés par D. Leonard [46] et Y.
D. Wang [41] s'inspirent beaucoup de l'article [42]. Dans ce paragraphe, nous rappelons à
partir de cet article [42] le principe de cette approche axiomatique.
1. établir les buts du concept pour satisfaire une série des besoins,
Les domaines d'application de cette approche sont illustrés sur la figure I-5 suivante :
n
spaces nth
1st 2nd
FRs DPs PVs PVs
user
needs
Figure I-5 : Approche axiomatique, Concept des domaines dans un système de conception
[42]
Le domaine consommateur est celui dans lequel nous indiquons les besoins du
consommateur du produit. Ces besoins seront ensuite organisés dans un domaine physique
sous forme d'une série d'exigences fonctionnelles (FRs) "functionnal requirements" qui seront
représentés par un vecteur. Les Frs seront ensuite organisés dans un autre domaine appelé
domaine physique dans lequel les paramètres de conception (DPs) "design parameters" seront
choisis pour contrôler et satisfaire les FRs. Enfin, les Dps sont organisés dans le domaine
processeur en termes de variables du process (PVs) "process variables". Dans le cas des outils
25
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Un autre concept de l'approche axiomatique est que chaque domaine pourra être
décomposé selon une hiérarchie. Cette décomposition de chaque domaine ne pourra pas être
réalisée indépendamment des autres domaines.
La relation entre le domaine fonctionnel et le domaine physique est traduite par l'équation :
{FRs} = [A]{DPs} .
Dans cette équation, {FRs} représente le vecteur des exigences fonctionnelles du produit
à concevoir et {DPs} représente le vecteur des paramètres de conception. A représente la
matrice de conception du produit. Les éléments A ij de cette matrice sont donnés par :
∂FR i
A ij =
∂DPj
Cette approche axiomatique n'est pas encore très développée et dans les articles [41]
[42] et [44], nous retrouvons des exemples simples qui essayent d'appliquer cette approche.
26
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
La réussite d'un tel système de conception nécessite une combinaison de plusieurs types
de connaissances. La figure I-6 donnée par T. S. Sakthivel et al [31] montre les pourcentages
approximatifs des différents types de connaissances nécessaires aux différentes activités de
conception. Ces pourcentages sont donnés à titre indicatif. Ils ont été évalués à partir des
expériences faites sur quelques types de projets dans certaines sociétés. Ils peuvent donc être
différents et varient d'un domaine à un autre et d'une société à une autre.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Planning
Conceptual
Design
Detailed
Analysis
Detailed
Design
Engineering
Drawing
Fabrication
Drawing
Construction
Procedural Expert
Codal Others
Professional
27
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
L'état de l'art est caractérisé donc par le couplage ou l'intégration des outils de calcul,
d'analyse, de choix, de diagnostic, de fabrication, etc. avec les outils de modélisation
géométrique. La méthodologie de développement d'un produit devra être donc changée afin
de, permettre des modifications et une mise à jour simple et facile du système. Une telle
méthodologie permettra une réduction considérable dans le prix de fabrication d'un produit et
un gain important dans le temps de la conception. De plus, cette méthodologie devra être
compréhensible, facile à implémenter et devra s'adapter aux différentes activités de
développement.
T. S Sakthivel et al [31] ont soulevé quinze points importants pour aboutir à un véritable
système intégré de conception. Ces quinze points sont donnés ci-dessous :
La conception d'un nouveau produit nécessite souvent la mise en oeuvre d'une étude
puissante, complète et détaillée sur tous les plans des activités de conception. Pour que cette
étude aboutisse à ces objectifs, la coopération entre les différents experts est devenue quelque
chose d'inévitable et de nécessaire.
28
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• La résolution d'un problème se fait par étapes en partageant les tâches en sous-tâches et la
solution passe entre les objets à travers des liens de parenté,
• Chaque expert exécute la tâche qui lui est attribuée indépendamment des autres, mais ils
contribuent tous ensemble au processus de résolution d'un problème d'une façon
coopérative,
• L'interaction entre les différents domaines d'expertises prend une ou plusieurs formes :
b) Système de contrôle.
• d'une opération de changement dans la structure des objets ou des données de ces objets,
Deux systèmes de contrôle sont possibles. Dans l'un, la séquence de résolution d'un
problème est prédéterminée par un agenda fixe. L'autre système de contrôle, caractérisé par
"profiteur", est basé sur le contexte courant de la conception. Ce processus de contrôle peut
être utilisé par les systèmes intégrés de conception car :
29
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Ce système de contrôle est facile à implémenter dans une date ultérieure en parallèle
avec le processus d'ingénierie de conception. De plus avec ce système, nous pouvons tester
plusieurs solutions qui permettent la résolution d'un problème.
Dans la pratique, les experts veulent aller toujours très loin dans leur enquête. C'est pour
cela qu'ils mettent souvent plusieurs hypothèses afin, d'aboutir à des solutions avec différents
niveaux de résolution (Au lieu de réduire les dimensions de l'espace de travail ou de continuer
la résolution d'un travail sans débouchés). Ces hypothèses doivent être ensuite validées. Mais
dans la pratique, dans plusieurs cas, des hypothèses mènent à des échecs catastrophiques. Ces
échecs peuvent être attribués aux manques de consistance des hypothèses. Un environnement
de conception assistée par ordinateur doit être capable de suivre le même chemin pris par un
expert pendant le choix des hypothèses raisonnables, et de s'assurer ensuite de la cohérence
entre ces hypothèses et les conséquences des décisions prises en cours de conception.
Le processus de conception est itératif. L'itération peut exister que dans une seule
activité de conception. Par exemple faire une itération sur le diamètre d'une section d'un arbre
de transmission pour résister aux contraintes et aux efforts appliqués. On parle ici d'une
itération locale. L'itération peut exister aussi entre plusieurs activités de conception. Par
exemple réanalyser un système et refaire le dessin. On parle ici d'une itération globale. Les
itérations sont utilisées pour le maintien de la consistance du système et la résolution des
conflits.
30
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
simple stratégie d'inférences. Alors, un système intégré de conception doit avoir une variété
de représentation de connaissances faciles à manipuler, et une variété de stratégies
d'inférences qui seront toutes intégrées d'une façon consistante dans une structure globale du
système.
Les incertitudes surviennent souvent dans les activités de résolution d'un problème.
D'une part, parce que, les données et les connaissances sont susceptibles d'être prises par des
hypothèses qui ne sont pas nécessairement correctes. D'autre part, à cause du hasard ou de la
nature floue des variables. Les systèmes intégrés de conception doivent être capables de
manipuler ces informations inexactes et imprécises.
Le processus d'ingénierie est géré souvent par plusieurs codes de travail. Les données
standards sont souvent soumises à des modifications qui résultent de certains résultats de
recherche et de développement. La représentation de ces connaissances standards par des
codes dans un module indépendant rend facile la mise à jour du système et la flexibilité des
liens entre les données standards et les autres sources de connaissances. Une telle approche de
représentation doit exister dans un système intégré de conception. Le traitement des données
standards sera adressé à toutes les activités de conception.
31
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
l'interface avec les modules présentant des procédures de solutions et intégrer les logiciels
d'ingénierie et de mathématiques existants avec le système expert.
32
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
k) Gestion de documents.
m) Représentation graphique.
33
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
qui tend à modéliser le travail d'un expert doit être capable de simuler automatiquement cette
formation de l'expérience.
Conclusion.
34
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
"Une entité est une région d'une pièce distinguée de sa forme générale."
Deux définitions plus communes et dominantes sont données par J. J. Shah. La première
définition [20] est :
"Les entités représentent le sens d'ingénierie que peut avoir la géométrie d'une pièce
ou d'un assemblage".
"La forme d'une entité est un élément physique d'une pièce qui peut être identifiée
par quelques forme génériques et des attributs. La forme d'une entité a une
signification dans la conception, l'analyse, la fabrication, et d'autres domaines
d'ingénierie. Alors une entité peut être formalisée en terme de sa forme générique,
ses attributs, et son comportement."
M. Chaabane [69] considère que la modélisation à base d'entités ouvre la voie vers
l'application de l'ingénierie simultanée. Cette modélisation se fait en dépassant la démarche
d'intégration séquentielle par des traitements afin de parvenir autour d'une base de données
commune à une intégration globale en autorisant aux informations d'être cohérentes,
partagées, évolutives avec un emploi d'indicateurs communs.
S. Joshi et T. C. Chang [33] considèrent que la définition des entités dépend du contexte
et de l'objectif visé. Par exemple, les entités prévues pour une opération d'usinage peuvent
être différentes de celles qui sont prévues pour une opération de forgeage, pourtant elles
peuvent être basées sur le même niveau de définition. Ces entités peuvent être envisagées de
plusieurs points de vue [19] [29]. Par exemple du point de vue :
35
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
1. conception : les ingénieurs de conception considèrent les entités comme étant des
formes géométriques qui servent à la description d'une pièce ( rainure, trou, gorge,
etc.) et au calcul de prévision de comportement.
Dans ce dernier cas, K. E. Hummel [12], S Joshi et T. C. Chang [33], définissent ces
entités de fabrication comme étant un volume de matière soustrait d'un bloc initial, (Fig. I-7).
Ce volume de matière représente une forme géométrique définie à l'aide des attributs
technologiques. Ces attributs sont associés à des opérations de fabrication et à des outils
d'usinages.
Slab
Counter-Bored
Holes
B. Picasso et al [23] considèrent que les entités utilisées pour construire une
représentation des pièces, sont des volumes ou des entités de fabrication. Ces entités sont
définies sous forme d'une structure hiérarchique d'objets. Les avantages majeurs de cette
classification hiérarchique, sont qu'elle permet une reconnaissance rapide des entités et la
notion d'héritage.
36
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Le nombre des entités peut devenir très grand, seulement, il est possible de les
rassembler sous forme de groupes ou de classes. La classification doit être faite selon les trois
conditions suivantes [20] :
1. si la classification des entités dans des familles est possible, et que leurs propriétés sont
identifiées, alors il faut développer des mécanismes qui supportent ces familles, au lieu
de développer des méthodes spéciales pour supporter chaque famille,
3. le développement du transfert des données standards d'un produit doit être possible suite
à cette classification.
Plusieurs schémas ont été proposés pour la classification des entités. Ces schémas sont
entièrement basés sur les formes des entités plutôt que sur leurs applications [20]. Dans la
littérature récente, nous constatons que la programmation orientée objets est la technique la
plus utilisée pour la classification des entités. De nombreux langages informatiques
permettent d'assuer cette programmation. Parmi les langages les plus connus nous citons,
Smalltalk, C++, Objective-c, Clos, Eiffel, Flavors, et Objvlisp. Les avantages de cette
technique sont bien connus et largement documentés [58] [59] [62] [63] [64] [65]. Les entités
sont classées dans des classes d'objets sous forme d'une structure hiérarchique caractérisée
chacune par ses propriétés ou attributs. Ces classes forment donc une bibliothèque à partir de
laquelle les entités seront instanciées en spécifiant leurs dimensions, localisations et d'autres
types d'attributs. Des exemples de cette classification sont donnés dans les figures I-8, I-9 et I-
10.
Une fois qu'une entité est considérée comme un objet, il est important d'avoir des
attributs concernant les informations géométriques, topologiques et paramétriques [19].
Chaque objet d'entité doit être associé à des procédures qui permettent de calculer ses
propriétés paramétriques (longueur, largeur, hauteur, masse, inertie, etc.). Il existe plusieurs
techniques pour la modélisation volumique des entités. K. E. Hummel [12], T Laakko et M.
Mäntylä [25] [26] [27] [28], utilisent la technique de représentation des frontières (B-rep) et J.
J. Shah [20] utilise la technique de représentation C.S.G pour la modélisation volumique des
entités. Les informations sont stockées dans les attributs géométriques et topologiques de
chaque entité.
Un exemple de définition d'une classe de forme d'une entité est donné dans la figure I-
11. Cette définition est écrite à l'aide du langage Lisp.
37
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
BASIC-SURFACE
SURFACE
AREA-SURFACE
geometry classification
LOT
is-a
pattern features
PART
db topology recognition
CONTAINER-FEATURE
PATTERN image
FEATURE COMPOUND-FEATURE
BEARING-HOUSING-BILLET
identifier-tool feature templates
BILLET
BASE
geometric-feature
BLOCK
generic-feature topological-feature hole-feature hole.1
BLENDING
generic-feature surface
BASIC-FEATURE ROTATIONAL-FEATURE
Figure I-8 : Classification des entités fonctionn- Figure I-9 : Classification et architecture des
elles d'après [25]. entités fonctionnelles d'après [19].
BLIND-DEPRESSION
CHAMFER RECTANGULAR-SLAB
WEDGE-DEPRESSION
STEP
CORNER-FLAT
SLAB
RECTANGULAR-SLOT
PRISMATIC-DEPRESSION
SLOT
RECTANGULAR-NOTCH
SIMPLE-NOTCH
NOTCH
CORNER-NOTCH
DEPRESSION POCKET
RECTANGULAR-POCKET
PROFILE SIMPLE-POCKET
CORNER-ROUND
COUNTER-HOLE
PRISMATIC-DEPRESSION RECTANGULAR-PROFILE
CONICAL-HOLE COUNTER-SINK
BLIND-CONICAL-HOLE
THRU-CONICAL-HOLE
CONSTANT-RADII-DEPRESSION
THEREADED-HOLE COUNTER-BORE
RECTANGULAR-DEPRESSION CYLINDRICAL-HOLE
BLIND-CYLINDRCAL-HOLE
THRU-CYLINDRCAL-HOLE
38
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
(deffeature form-feature
has-attributes
(name symbol)
(component ( geometry
topology
list-of-geometry
list-of-topology))
(tolerance ( tolerance
list-of-tolerance)) )
Plusieurs méthodes peuvent exister pour la création des modèles d'entités. J. J. Shah
[20] a classé ces méthodes en trois principaux groupes (Fig. I-12) :
1. La création interactive des entités : un modèle géométrique est créé au début, ensuite les
entités sont créées d'une façon interactive par l'utilisateur en piquant sur les entités du
dessin de la pièce,
2. La reconnaissance automatique des entités : dans ce cas aussi, un modèle géométrique est
créé au début, ensuite un programme interroge la base de données pour connaître et
construire automatiquement les entités. Plusieurs techniques ont été proposées pour
satisfaire cette approche. S Joshi et T. C. Chang [33] utilisent la technique des graphes des
attributs adjacents, "Attributed Adjacency Graph : A.A.G.". Ce graphe constitue un outil
de reconnaissance rapide des entités à partir d'un modèle solide représenté à l'aide de la
représentation B-reps. Comme les autres techniques, ce graphe nécessite une définition
préalable des entités. K. E. Hummel [12] a présenté un système conçu sous forme d'un
couplage d'un système à base de règles avec une programmation orientée objets. Ce
système permet, à partir d'une description géométrique et topologique (B-reps) d'un solide
initialement dessiné, d'identifier les instances des entités fonctionnelles de fabrication, de
créer ces instances, et de les mettre dans une hiérarchie de classes d'objets préalablement
définie. Cette classification permet donc d'extraire les informations géométriques et
topologiques des entités. L'avantage de la technique des graphes par rapport à un système
expert à chaînage arrière, est le temps de recherche pour reconnaître le type de l'entité.
39
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Avec le système expert, on est obligé d'interroger les entités primitives une par une pour
avoir la représentation de l'entité condidate. Tandis qu'avec la technique des graphes, le
chemin est direct, ce qui simplifie le domaine de recherche. Par suite, le temps de
recherche est moins important. T. Laakko et M. Mäntylä [25] et David W. Roses et al [24]
utilisent la même technique des graphes.
• la possibilité d'utiliser les bases de données courantes des systèmes de C.A.O. et les
modeleurs géométriques pour le dessin graphique,
Les problèmes liés à l'approche de reconnaissance automatique des entités sont dus
aux limites que présentent les techniques de reconnaissance. La reconnaissance des cas
complexes, comme les entités créées d'une façon interactive et la redondance que peut
provoquer l'utilisateur pendant la création de son modèle.
3. La conception par des entités : les modèles des pièces sont directement définis par des
entités. Un modeleur des entités types permet aux concepteurs d'ajouter, soustraire et
manipuler des entités créées comme des instances des entités types prédéfinies. Cette
approche de conception directe par des entités a les avantages principaux suivants :
• les entités peuvent être utilisées pour accéder aux connaissances associées aux
autres types d'entités durant la phase de conception. Cela rend possible
l'intégration d'autres applications plus avancées, comme l'évaluation du temps de
fabrication, la conception intégrée, et les processus de planification.
Les inconvénients que présente cette approche, sont liés à la spécificité des entités, la
nécessité de la reconnaissance automatique des entités. D'autre part, le concepteur n'est
pas obligé de concevoir uniquement avec des entités.
40
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
FEATURE
GEOMETRIC GEOMETRIC FEATURE
DESIGNER DEFINITION
MODELER MODEL MODEL
SYSTEM
a
PROCESS
PLANNER
b
FEATURE FEATURE
USER
MODELER MODEL
SOLID SOLID
MODELER MODEL
Figure I-12 : Schémas des approches de création des entités [20]; (a) création interactive des
entités, (b) création automatique des entités, (c) conception par des entités.
Solid modelling
operations
Solid model
Feature model
Feature modelling
operations
Figure I-13 : Processus de conception par incrément de la reconnaissance des entités [25].
41
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
De nombreuses techniques ont été développées pour générer et stocker les modèles
géométriques des objets solides. Parmi ces techniques, les plus populaires [20] sont la
représentation par des frontières "Boundary representations" (B-reps) et la représentation
géométrique par des assemblages de solides "Constructive Solid Geometry" (C.S.G).
Dans la représentation C.S.G., les objets sont construits en appliquant des opérations
booléennes sur des primitives de volumes définis par des surfaces frontières d'aires simples.
Les primitives comprennent souvent différents solides avec des surfaces simples comme des
cubes, des cylindres, des sphères, des cônes et des tores. Les primitives avec des surfaces
complexes peuvent être intégrées aussi dans la liste des primitives simples. En appliquant les
opérations booléennes régulières (union, intersection, différence), une variété de pièces peut
être construite à partir d'une collection des solides primitifs. Dans la base de données, un
solide est donc stocké sous forme d'un arbre binaire dont les noeuds représentent les solides
primitifs et les liens représentent les opérations booléennes appliquées. Cette représentation
est très puissante pour différentes raisons. La première, c'est qu'elle est abrégée. La deuxième,
c'est que l'arbre binaire garantit une représentation unique du modèle physique qui prévoit que
les primitives elles mêmes ont une description complète. Cela veut dire, qu'une fois que nous
sommes sûrs que les primitives sont bien définies, aucun objet ambigu peut apparaître. La
troisième raison, c'est que les opérations booléennes peuvent être utilisées pour éclaircir des
procédures de fabrication. Par exemple, percer un trou, est géométriquement équivalent à
soustraire un cylindre d'un volume de matière. Souder deux pièces est équivalent à faire la
réunion entre elles. Alors, s'il est fait correctement, l'arbre C.S.G. contiendra non seulement
une description mathématique de la géométrie de la pièce, mais aussi une ordonnance
physique de sa fabrication. Un exemple de représentation d'une pièce simple avec des solides
primitives est donné dans les figureicept4 et ept5.
42
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
topologique fait référence aux modes de connexion et à l'ordre des trois principales entités qui
sont les faces, les cotés et les sommets. L'information géométrique est utilisée pour spécifier
l'information métrique (ou dimensionnelle) et le type de l'entité (face, coté ou sommet).
L'information métrique contient les paramètres de configuration et le mouvement rigide.
L'entité géométrique est premièrement définie en spécifiant les paramètres de configuration
dans un système de coordonnées locales. Des exemples de paramètres de configuration sont,
le rayon d'une surface cylindrique, le demi-angle d'une surface conique. Le mouvement rigide
est alors utilisé pour localiser et orienter l'entité géométrique dans sa position désirée dans un
système de coordonnées globales. L'information topologique et géométrique d'un objet est
généralement reliée (ou linkée) et représentée par une structure de données bien organisées.
Alors, la représentation B-rep peut être représentée sous forme d'un graphe hiérarchique
commençant par le modèle solide qui présente le noeud du haut niveau du graphe, suivi par
les noeuds qui représentent les faces, les cotés et les sommets. Les liens entre les noeuds
représentent l'incidence et l'adjacente entre les noeuds du même niveau ou de différents
niveaux. Des pointeurs sont utilisés dans les programmes pour satisfaire ces liens.
La représentation B-rep, de la figure I-14, est donnée par la figure I-16. La difficulté
présentée par cette représentation consiste à s'assurer de la cohérence du modèle. Cependant,
si la représentation C.S.G. est utilisée comme une donnée au système de représentation B-rep,
alors la représentation physique des modèles est ainsi assurée. Ainsi, quelques modeleurs
solides utilisent l'arbre C.S.G. comme une donnée finale pour garantir la représentation
physique des modèles et dans une base de données, les informations explicites géométriques
et topologiques de la représentation B-rep. Le défaut de la représentation B-rep, est qu'elle
occupe une place mémoire assez importante à cause du grand nombre d'informations
explicites stockées dans la base de données. Vue la simplicité de la représentation C.S.G.,
quelques systèmes de modélisation volumique enregistrent seulement l'arbre C.S.G. et
calculent la représentation B-rep uniquement quand il est nécessaire. (Des applications
externes comme la génération des outils de coupes par commande numérique, maillage par
éléments finis, cinématique et robotique). Il faut noter, que la représentation C.S.G. ne permet
pas souvent de représenter les solides dont les surfaces sont très complexes.
Plusieurs pièces mécaniques sont définies au début par leurs profils en deux dimensions
(2D). Ces profils sont ensuite extrudés en trois dimensions (3D) le long d'une trajectoire ou en
balayant l'espace par une rotation par rapport à un axe de révolution fixe. Cette technique est
utilisée en particulier par les modeleurs solides Pro/Engineer et Solid-Designer, permet de
43
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
construire des pièces dont le profil peut être généré par des courbes comme les splines. Elle
permet de réaliser des solides qui ne sont pas difficiles à analyser, puisque le problème de
résolution des intersections entre deux surfaces peut se traiter comme un problème en deux
dimensions [12]. La figure I-18 montre des exemples réalisés par cette technique.
Figure I-14 : Exemple d'un modèle solide Figure I-15 : Représentation C.S.G du
[12] modèle solide [12]
44
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Topology Geometry
subsection 1
subsection 2
straight
a) c)
smooth
section
subsection 3
trajectory
b)
d)
section
section
Figure I-18 : Exemple de construction basée sur les entités fonctionnelles : (a) extrusion, (b)
rotation, (c) dépouillement, (d) extrusion suivant une trajectoire [29].
45
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• le modèle des acteurs, qui permet de définir les différents intervenants impliqués dans la
mise en oeuvre d'une bibliothèque neutre et de préciser leur rôle,
• le modèle du contenu, qui permet de définir avec précision des éléments à représenter
ainsi que les relations susceptibles d'exister entre ces éléments.
Nous allons voir plus en détail la manière de représenter les données dans le modèle du
contenu.
Organisation de Normalisation
Lorsqu'on parle d'un composant standard, il s'agit toujours d'un composant standard
concret (matériel) et d'un composant standard abstrait (virtuel) :
• le composant standard concret est donc un élément matériel existant à un grand nombre
d'exemplaires identiques. Il est toujours associé à un unique document de définition (ce
document peut lui-même faire référence à d'autres documents),
46
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• le composant standard abstrait est un élément virtuel défini par une spécification partielle,
figurant dans un unique document de spécification (exemple : norme ISO).
Le choix d'un composant standard concret se fait donc en deux étapes : le choix d'un
composant abstrait (norme), puis le choix d'un composant concret conforme à la spécification
définie par le composant abstrait. Ce choix se fait grâce à la référence du document de
définition du composant qui consiste dans le cas échéant à la liste ordonnée des valeurs des
attributs d'identification du composant. Cette référence est appelée l'identifiant du composant.
Au moment où un composant est parfaitement défini par l'identifiant qui lui est associé,
ce composant peut avoir plusieurs modèles de représentation (géométrie filaire, représentation
symbolique, ...). Ces différentes représentations peuvent être regroupées en classes abstraites
identifiées par un nom logique de représentation (géométrie, symbole, modèle_analogique,
...). Ce nom est indépendant tant du composant choisi que du processus (programme ou
fichier de données) utilisé pour la produire. Puisque la bibliothèque doit être intégrée dans un
modeleur graphique de C.A.O., plusieurs représentations appartenant à la même classe
abstraite pouvant être accessibles, des variables de commande (vue_2D, vue_de_droite,...)
permettent de préciser la vue souhaitée. Certaines représentations dépendent du contexte dans
lequel le composant est destiné à être inséré (longueur d'un composant, durée de vie,
température, ...). Les grandeurs dont les valeurs doivent être transmises par l'utilisateur à la
bibliothèque pour permettre la création de la représentation sont appelées paramètres de
contexte.
47
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• les valeurs de certains attributs peuvent se déduire des valeurs d'autres attributs (de tels
attributs sont dit dérivés),
• les valeurs d'attributs doivent respecter certaines contraintes exprimées par des
propositions logiques (de telles contraintes sont appelées des règles d'intégrité).
Dans une famille simple de composants, l'ensemble des composants de la famille est
toujours décrit à l'aide d'une table appelée table de définition (Fig. I-20). Cette table pourra
être réelle ou virtuelle, telle que :
1 propriété
1 composant
48
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• d'une règle de jointure permettant de construire une table unique à partir de l'ensemble de
tables élémentaires. La table de définition est alors dite virtuelle (Fig. I-21).
1 propriété
1 liste de
valeur
Une classe d'objets peut être un cas particulier d'une autre classe. Dans ce cas, elle est
dite une sous-classe de la classe mère. Tout objet de la sous-classe hérite des attributs et des
méthodes de la classe mère mais peut posséder, en plus, des attributs et des méthodes
supplémentaires (voir dans le paragraphe III.2.3.2 la notion d'héritage dans les langages
orientés objets). On définit ainsi la relation appelée "is_a" entre deux classes.
III.2.2.6. Modèle général et modèle fonctionnel d'un composant.
49
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
On appelle modèle général d'un composant standard (ou d'une famille de composants) la
représentation sous forme d'une classe des propriétés figurant dans son document de
définition.
La relation existant entre les classes décrivant deux modèles d'un même composant est
différente de la notion d'héritage : il ne s'agit pas d'une relation d'inclusion de classe (relation
"is_a") mais d'une relation objet-objet où chaque objet d'une classe est associé à 1 (ou
éventuellement 0) objet de l'autre classe. Cette relation constitue une relation fonctionnelle ou
un mapping. Le nom de composant reste le même : il s'agit d'un même objet. Les propriétés
(attributs et méthodes) sont seulement enrichies par un mapping. Cette relation est appelée
"is_view_of".
Les modèles fonctionnels étant eux-mêmes définis sous forme de classes, le mécanisme
d'héritage permet de factoriser les propriétés communes de plusieurs classes différentes. Les
factorisations effectuées pour chaque type de modèle peuvent différer (Fig. I-22).
Classe ZZ
Classe AFNOR Classe DIN...
--fournisseur modèles
géométriques volumiques
...
50
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
courant. Le choix d'un composant se fait toujours à travers son modèle général. Lorsque le
composant est choisi, plusieurs représentations peuvent être requises, chaque représentation
ajoutant éventuellement de nouveaux attributs et/ou de nouvelles méthodes (Fig. I-23).
3
Modèle général Attributs de
représentation
Figure I-23 : Relation is_view_of entre modèle fonctionnel et modèle général. De nouveaux
attributs (et algorithmes) sont accessibles chaque fois qu'une représentation est
choisie.Erreur ! Signet non défini.
L'objectif du projet STEP "STandard for the Exchange of Product data" est la "création
d'un standard permettant de représenter l'information contenue dans un modèle informatique
de produit sous une forme neutre sans perte de complétude ni d'intégrité, à travers tout le
cycle de vie du produit". La représentation neutre des composants standards est donc une des
dimensions de l'objectif très vaste poursuivi par STEP.
• au niveau logique, ces modèles sont décrits dans un unique langage de description de
produit appelé EXPRESS. L'évolution de ce langage est prévue pour faire face aux
éventuels besoins de modélisation des nouvelles applications retenues,
51
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
La convergence de deux projets repose donc sur l'utilisation pour le projet CAD/LIB
d'une même architecture, les extensions éventuellement nécessaires aux niveaux logiques et
physiques étant susceptibles d'être ensuite intégrées au niveau du projet STEP.
NIVEAU
EXPRESS V1.0 Extension EXPRESS
LOGIQUE
NIVEAU
PHYSIQUE Pysical File Structure
NIVEAU
LOGIQUE EXPRESS V1.0--Vm.0
52
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
De nombreux systèmes experts (S.E.) ont été développés afin d'aider l'ingénieur de
conception dans le traitement des activités d'ingénierie. Ces S.E. doivent apporter une
contribution non négligeable aux systèmes de conception, ceci est lié aux nouvelles méthodes
utilisées par les S.E. et qui sont issues de concepts généraux de l'Intelligence Artificielle.
L'utilisation des S.E. au sein d'un système de conception peut se justifier par une capacité à
simuler jusqu'à un certain point, le raisonnement de l'expert du bureau d'études grâce à
l'implémentation de règles expertes liées à la conception et non plus seulement à des modules
de calculs où tout raisonnement non structuré est très difficilement exploitable. Les concepts
des S.E. sont basés sur des modèles de représentation de connaissances, (notion de réseaux
sémantiques et de frames (ou représentation centrée objets)) qui par leurs diversités peuvent
être complémentaires pour former un système complet c'est-à-dire, qui peut traiter les
différents types d'informations possibles.
53
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• le raisonnement par défaut, on utilise des valeurs et des hypothèses par défaut pour
démontrer si quelque chose est vrai ou faux. La valeur par défaut est ensuite remplacée
par sa vraie valeur en fonction de la conclusion à laquelle nous aboutissons,
• le raisonnement par analogie, on suppose qu'une propriété satisfaite dans une situation
l'est encore dans une autre situation voisine,
Le choix d'utilisation d'une technique par rapport à une autre est généralement fonction
du domaine et des objectifs à atteindre par le système pour une application bien déterminée.
Sachant que dans un seul système expert nous pouvons utiliser à la fois plus d'une seule
technique de raisonnement.
Dans les systèmes experts et quel que soit le type du raisonnement utilisé, le sens de
progression, dans la recherche d'une solution, est assuré par le chaînage des règles de la base
de connaissances. Trois types de chaînages sont utilisés par les systèmes experts, il s'agit du
chaînage avant, du chaînage arrière et du chaînage mixte. Le chaînage mixte est une
alternance de chaînage avant et de chaînage mixte. Le système Mecaexpert [74] utilise pour le
choix des composants mécaniques à la fois le raisonnement déductif et le raisonnement
qualitatif avec le principe de modus ponens pour le chaînage avant et le principe de résolution
pour le chaînage arrière.
De nombreux systèmes experts ont été développés dans différents domaines. Le cas le
plus souvent cité comme référence, est le système "MYCIN" utilisé dans le diagnostic
médical. Depuis, on retrouve maintenant différents systèmes experts utilisés dans la plupart
des domaines scientifiques (mécanique, électrique, médical, chimie, biologie, civil, etc.).
54
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
développé par M. J. Fagan [32] et son application dans le choix des roulements. De même,
nous pouvons citer le système COPART [75] dédié au problème de conception d'arbres de
transmission, le système développé par B. Lalanne [73] en collaboration avec CETIM pour
l'aide à l'analyse du comportement mécaniques des systèmes, et le système "SERF" [76] pour
la conception des montages d'usinages.
A. Introduction.
La complexité et la taille des objets, aussi bien en moyens humains que matériels,
nécessitent de nombreux outils perfectionnés de programmation afin de mener les
applications à leur terme dans les meilleures conditions. Il est souhaitable que la plus grande
partie de travail soit prise en charge par la machine, afin que les programmes soient faciles à
tester, à améliorer, à réutiliser et à maintenir [64]. Dans le domaine de l'Intelligence
Artificielle (IA) et dans celui du génie logiciel, les langages orientés objets connaissent un
succès croissant. Car la conception par des objets repose sur une idée apparemment
élémentaire. Pour obtenir des systèmes souples et réutilisables, il vaut mieux structurer le
logiciel autour des objets plutôt qu'autour des actions. [58]. Les systèmes informatiques
réalisent certaines actions sur certains objets.
Un objet peut représenter une chose quelconque, en partant d'une entité simple (nombre,
chaîne de caractère, ...) jusqu'à une entité complexe (voiture ou autres objets plus complexes).
Un objet regroupe une partie statique présentant l'ensemble des données appelé aussi
ensemble des attributs (ou variables d'instances) et une partie dynamique présentant
l'ensemble des procédures qui manipulent les attributs. Un objet consiste en une mémoire
privée qui caractérise son état. Cette mémoire privée est composée des valeurs pour la
collection des attributs. La valeur d'un attribut est lui-même un objet, il a donc sa mémoire
privée qui caractérise aussi son état. Un objet primitif comme un nombre entier ou une chaîne
de caractère n'a pas d'attributs, il a seulement une valeur qui est l'objet de lui-même [13]. Les
objets complexes contiennent des attributs qui se réfèrent à d'autres types d'objets définis par
leurs propres attributs et méthodes.
55
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Le fonctionnement et la manipulation des objets sont assurés par des méthodes. Ces
méthodes consistent en un code qui manipule et sauve l'état des objets. Cependant, les
méthodes comme les attributs ne sont pas visibles à l'extérieur des objets. Les objets peuvent
communiquer entre eux par des messages qui constituent l'interface publique d'un objet. A
chaque message connu par un objet correspond une méthode qui exécute ce message. L'objet
réagit au message par l'exécution de la méthode correspondante [13].
Si chaque objet porte ses propres noms d'attributs et méthodes, la masse d'informations
à spécifier et à stocker peut devenir très importante. Pour cette raison et pour la simplicité
conceptuelle, les objets similaires sont regroupés ensemble pour former une classe d'objets.
Tous les objets de la même classe sont décrits par la même série d'attributs et méthodes, et
répondent tous aux mêmes messages. Les objets qui appartiennent à une classe sont appelés
les instances de cette classe. Une classe décrit la forme (attributs) de ces instances et les
méthodes applicables à ces instances. Alors quand un message est envoyé à une instance, la
méthode qui reçoit ce message se retrouve dans la définition de la classe. Le regroupement
des objets en classe évite de spécifier chaque objet par ses attributs et évite de stocker les
informations redondantes.
Tous les langages objets permettent la création d'une hiérarchie de classes [68]. Une
classe peut être définie comme une extension ou une restriction d'une autre classe [58]. Il
convient de dire qu'il existe donc, des classes appelées super-classes et des classes qui héritent
de la super-classe. Ces classes sont appelées des sous-classes de la (ou les) super-classe (s).
Autrement dit, le terme super-classe désigne toute classe dont hérite une classe donnée. La
relation d'héritage est transitive. Les classes inférieures (sous-classes) héritent des classes
supérieures (super-classe immédiate) tous ses attributs et méthodes. Les propriétés
additionnelles doivent être spécifiées dans chacune des sous-classes. Depuis que la deuxième
sous-classe hérite de sa propre super-classe, il découle qu'une classe hérite de chaque classe
dans la chaîne des super-classes.
Certains langages orientés objets autorisent l'héritage multiple, c'est-à-dire qu'une sous-
classe peut être héritée de plusieurs super-classes. L'héritage est alors dit multiple. L'avantage
de l'héritage multiple est d'accroître encore la modularité des programmes, et donc de faciliter
56
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
La figure I-25 schématise d'une façon assez générale les concepts de bases des langages
orientés objets.
Classe mère
Champs Méthodes
-- --
-- --
-- --
Classe d'objets
Données
structurées Procédures
Champs Méthodes
(ou attributs) --
--
--
-- --
Isntanciation --
Figure I-25 : Les concepts de base des langages orientés objets [68].
A partir des années 80, les langages orientés objets ont commencé à connaître des
succès dans les différents domaines de conception. C'est vers l'année 1984 [61] que le premier
succès a commencé avec les bases de données orientées objets. Devant l'insuffisance des
modèles des bases de données relationnelles, surtout lorsqu'il s'agit d'une manipulation
d'objets complexes ou de lancement de programmes de calculs complexes, les chercheurs ont
poussé leurs domaines de recherche vers les bases de données relationnelles orientées objets.
57
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Deux approches constituent les deux principaux axes de cette recherche. La première
approche consiste à implémenter une couche orientée objets au-dessus d'une base de données
relationnelle, et faire étendre le S.G.B.D. classique (Système de Gestion des Bases de
Données) en lui donnant plus de puissance. Cette approche a l'avantage d'une relative
simplicité d'implémentation puisque l'on part de systèmes existants et n'oblige pas l'utilisateur
à manipuler un nouveau modèle de données. L'inconvénient majeur se situe au niveau des
performances finales. Cette approche ne semble pas être abandonnée, mais elle est encore
suivie par les chercheurs. Nous citons l'exemple de T. Barsalou et G. Wiederhold [16].
Le deuxième succès, que connaissent les langages orientés objets, est leur application
dans la construction des bibliothèques graphiques. Ces bibliothèques peuvent être intégrées
dans les logiciels de C.A.O. existants. Dans le paragraphe "Les entités fonctionnelles", nous
avons montré les avantages que peuvent apporter les langages orientés objets aux logiciels de
C.A.O..
Un quatrième succès de l'application des langages orientés objets, est celui de définition
des assemblages des machines. En effet, un assemblage est traditionnellement représenté par
58
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
une structure hiérarchique comme le montre la figure I-26. Dans cette structure hiérarchique,
nous constatons que seuls les composants sont constitués d'un seul objet. Par conséquent,
dans la conception d'un système mécanique, deux problèmes fondamentaux sont à étudier : les
composants et les assemblages comme le montre la figure I-27.
ENSEMBLE
Conception d'un
système mécanique
59
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• les composants ou les constituants qui représentent les pièces spécifiques à utiliser,
Généralement, les attributs de la configuration sont plus importants que les attributs des
composants. Car, une même série des pièces mécaniques peut être structurée de plusieurs
manières différentes afin, de mener à une configuration qui soit plus performante et qui
répond le mieux possible aux différentes caractéristiques de l'ensemble final. En plus, la
configuration contient aussi des informations concernant les composants. Deux situations
principales sont à distinguer lors d'un assemblage. Il s'agit d'un assemblage avec une
configuration connue et un assemblage avec une configuration inconnue. Ainsi, lorsqu'il s'agit
d'un assemblage avec une configuration connue, nous avons à faire soit une modification
d'une configuration existante soit une combinaison de deux ou plusieurs configurations pour
en avoir une seule.
Les configurations d'un assemblage se font à l'aide des règles de production introduites
dans une base de connaissances d'un système expert à chaînage avant, arrière ou mixte. Nous
pouvons trouver plusieurs types de règles de montage. A titre d'exemple :
• des règles spécifiant l'ordre de priorité de montage d'une pièce par rapport à une autre, le
type de mouvement d'une pièce par rapport à une autre, etc.,
• des règles de vérification de la cohérence du montage. Par exemple, vérifier que deux
composants sont dans deux sous-ensembles différents s'ils ont un mouvement relatif l'un
par rapport à l'autre. Deux composants d'un même sous-ensemble sont dans deux groupes
différents, s'ils ne sont pas directement accouplés [6] [9], etc.,
• des règles de vérification du phénomène de non-interférence entre les pièces. Ces types de
règles font appels aux attributs géométriques et topologiques des objets. [6] [7] [8],
60
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
La conception d'un produit mécanique passe par la modélisation de ses objets (les
composants) et les données appelées souvent connaissances ou métaconnaissances qui
manipulent les attributs des objets. Ces connaissances ont été classées par R.E. Adler [9]
suivant quatre formes :
Nous rappelons que, les connaissances heuristiques sont les connaissances statiques
issues d'une évaluation de l'expérience du passé d'un expert dans une application bien
spécifique. Cette évaluation sera représentée sous forme d'une base de connaissances,
constituée à partir des tests et des règles de sélection. Ces connaissances sont caractérisées par
des situations qui sont représentées par des coefficients de capacité compris entre 0 et 1. On
peut avoir une capacité de connaissances excellente, très bonne, bonne, passable, mauvaise, et
très mauvaise. Ces capacités de connaissances sont représentées respectivement par les
valeurs {1.0 ; 0.8 ; 0.6 ; 0.4 ; 0.2 ; 0.0 },
61
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
sont généralement développés à l'aide des langages informatiques dits classiques (Fortran,
Pascal, etc.).
Le troisième type de connaissances représente les connaissances issues des tables et des
courbes de données. Ces connaissances sont généralement les résultats d'expériences de
longues durées dans un domaine particulier. Donc il faut savoir les introduire dans des bases
de données ou sous formes d'équations et de lois mathématiques pour pouvoir les exploiter
d'une façon automatique avec les connaissances heuristiques et des connaissances provenants
des calculs numériques.
62
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
soit rapide pour le transfert des données d'un poste à un autre, elle présente quelques
inconvénients :
a) l'absence d'un expert de son poste de travail met les autres experts en attente sauf, s'ils
ont le droit d'accès et d'exécution de son module de conception,
b) dans le cas des données qui ne proviennent pas d'un seul module de conception, un
expert est parfois obligé de consulter plus qu'un autre expert,
• La deuxième méthode consiste à mettre en place une base de données commune pour
tous les experts (Fig. I-30). Chaque module de conception sera groupé avec cette base de
données, et les résultats trouvés par chaque module seront stockés dans cette base.
L'avantage de ce modèle par rapport au modèle réseau est que la base de données
commune évite la redondance des données stockées et consultées par chaque module de
conception.
• La troisième méthode consiste à créer de nouveau un seul module qui regroupe toutes les
activités de conception avec une seule base de données. Ce modèle sera appelé un modèle
intégré unique. La différence du troisième modèle par rapport au deuxième modèle est
que, dans le modèle à base de données commune, chaque module de conception transfère
les données de la base de données commune vers sa propre base de données avant
d'exécuter la tâche qui lui a été attribuée. Par contre, dans le troisième modèle, il existe
qu'une seule base de données pour toutes les activités de conception. Un avantage du
deuxième modèle par rapport au troisième modèle est que les modules de conception dans
le deuxième restent dissociables, du fait qu'il existe une interface entre ces modules et la
base de données commune. Un seul modèle de conception pourra être donc facilement
intégré avec d'autres modules de conception et une autre base de données commune. Par
contre, pour dissocier les modules de conception du troisième modèle, il sera nécessaire
de dupliquer la base de données communes.
63
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Activité de conception
module 1 module 2
réseau
module 3 module 4
module 1 module 2
Interface Interface
base de données
commune
Interface Interface
module 3 module 4
64
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Dans la partie qui suit, nous allons donner quelques exemples prototypes qui mettent en
évidence les avantages des systèmes intégrés de conception.
65
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
SYSTEME EXPERT
GSE
BC Domaine i f BC XCAD
n on
t
ec
classes
classes r it méthodes
méthodes f o
c nn
objets a objets
ee
l ex: Repère
ex: Satellite l
e
P1
GSE
B.C. Communication
classes règles
méthodes tâches
ex : Requête
LCI
OUTIL GRAPHIQUE DE CAO
Interprète
de requêtes
P2
Base de données
graphiques
66
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
3/ Un interprète des requêtes réalisant l'interface entre les commandes et l'outil de C.A.O.
utilisé. Il a été réalisé grâce aux macro langages offerts par l'outil de C.A.O.,
L'approche maintenue dans XCAD pour la création des objets géométriques positionnés
a été choisie parmi trois approches. Cette approche consiste à définir deux classes d'objets.
Ces classes sont appelées classe d'Objets Géométriques Positionnés (OPG) et classe d'Objets
Géométriques (OG). Un objet OGPi pointera vers un modèle géométrique OGi instance de la
classe OG et vers un repère propre Ri instance de la classe d'objets Repère. Cette approche
permet ainsi, l'unicité de l'objet géométrique qui pourra être partagé par plusieurs objets
physiques. Le schéma de cette approche est donné par la figure I-32.
instanciation
Classe OGP Classe OG
un objet géométrique
positionné
Géométrie : modèle géométrique
Classe OGP
Classe OG
OGP
OG
OGP-composé OGP-simple
Boîte2 Boîte1
repère : Repère2 repère : Repère1 Sphère Boîte
Géométrie : Géométrie :
Boîte-M
paramètres : (10, 20, 4.5)
67
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
EDITEUR DE
BIBLIOTHEQUE
C.D.C. ET DE
DE COMPOSANTS
COMPOSANTS
CAHIER DES
Projeteur
CHARGES DE BLOC
INTERFACE
SPECIFIQUE ETAT DU BLOC
PROJE
ECRAN T DES
S IDC
EN COURS DE
CONCEPTION
BASES DE
EDITEUR
Expert CONNAISSANCES
D'OBJETS
ETAT DE LA
CONCEPTION
EN COURS F.A.O.
Etude
des coûts
UNITE DE
CONCEPTION C.A.O.
AUTOMATIQUE
68
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
L'interaction du système avec l'utilisateur se fait à l'aide d'une interface homme machine
et des événements qui constituent le système de contrôle. Ces événements déclenchent des
actions lorsqu'il s'agit d'un ajout ou d'une suppression d'un objet, ou dans le cas d'une
modification d'un attribut d'un objet, afin de voir les conséquences de ce changement sur le
reste du système.
69
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
modifications à la partie centrale du système qui à son tour transmet ces modifications aux
différents objets concernés pour mettre à jour le système et maintenir sa consistance.
Fixture editor
and planner
-- --- ---
--- ---
--- -- --
---
features pgraphs
GPACk & library
Assembly Dynamyte
editor
Matsuura
----
Injection molding
editor
• un tableau des solutions : Ce tableau contient tous les objets de l'espace des solutions et
leurs solutions. Ces objets avec leurs relations sont créés et instanciés dynamiquement à
partir d'une bibliothèque des classes d'objets implémentée au coeur du système,
70
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
• un tableau d'historiques : Ce tableau est utilisé pour le stockage de la trace de toutes les
hypothèses prises sur tous les niveaux de conception par les différentes sources de
connaissances.
2/ les sources de connaissances : Ces sources de connaissances sont classées suivant les
interactions fonctionnelles et méthodiques. Il existe trois types sources de connaissances
:
En fonction du type de la structure à concevoir, les objets de l'espace des solutions ainsi
que leurs relations sont définis à partir des sources de connaissances structurées.
Toutes ces sources de connaissances travaillent de façon opportuniste. Elles ont des
déclarations de connaissances prédéterminées leur indiquant dans quels endroits elles
peuvent intervenir au cours du processus de résolution du problème.
71
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
USER
USER INTERFACE
USER INPUT
EXPLANATION DOCUMENTATION
DATA KNOWLEDGE CONTROL
MONITOR SCHEDULER
BLACKBOARD KB
SOLUTION
DECISION
DBMS REVISION KS 1
MECHANISM
KS 2
CONTROL
INFERENCE MECHANISM
EVENT STATUS CKS 1
-- -- FOR - BACK - FIRE -
-- -- HYBRID
-- -- WARD WARD ALL
POSTULATION KS m
CKS r
ASSUMPTIONS
FRAMES FUNCTION
CONSTRAINTS
LIBRARY LIBRARY KS n
DEVELOPER
72
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
CONCLUSION.
Dans ce chapitre, nous avons étudié l'état de l'art dans la conception en ingénierie
mécanique. Dans un premier paragraphe, nous avons analysé différents processus de
conception existant. Cette analyse a montré :
Ces besoins ou ces exigences ont poussé les chercheurs dans le domaine de conception
en ingénierie mécanique de penser aux systèmes intégrés de conception ou la conception
coopérative "concurrent design". Ainsi dans un grand paragraphe de ce chapitre, nous avons
investi une recherche bibliographique approfondie concernant :
Cette analyse de l'état de l'art nous a conduit à fixer un certain nombre de décisions
concernant les outils et l'approche suivie dans la conception des boîtes de transmission par
engrenages :
73
Chapitre 1 La conception en ingénierie mécanique
Dans le chapitre suivant nous présenterons une analyse globale des boites de
transmission par engrenages (classification et critère de choix des boîtes, caractéristiques de
chaque composant de la boîte et les différents outils informatiques nécessaires à leur
conception). Cette analyse amènera à la fin du chapitre de décrire plus soigneusement la
démarche suivie dans la formalisation des différents points dégagés et la structuration des
différents outils nécessaires pour la réalisation de cette formalisation.
74
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
- définir et décrire les différents types des boîtes de transmission à engrenages ainsi que
leurs différents critères de choix,
- décrire et dénombrer les caractéristiques des éléments mécaniques d'une boîte de
transmission,
- déterminer les différents critères, les exigences et les outils informatiques nécessaires
pour la conception de ces différents composants mécaniques de la boîte,
I. GENERALITES.
Le rôle des boîtes de transmission à engrenages est d'adapter les caractéristiques d'un
moteur à celles d'un récepteur. Presque tous les secteurs d'activités sont concernés :
l'électroménager, l'outillage fixe ou portatif, les industries de toutes sortes avec des systèmes
très précis et complexes, notamment dans l'industrie papeterie, le transport etc. [79].
Deux grands groupes sont distingués dans la famille des boîtes de transmission à
engrenages :
75
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
En contrepartie, les résultats fournis par ces travaux de recherches doivent être pris en
compte dans la conception des nouvelles boîtes de transmission. Ces résultats représentent de
nouvelles sources de connaissances pour les bureaux d'études. Il faut donc savoir, comment
les intégrer dans le processus de conception des boîtes de transmission, bien que,
l'architecture générale des boîtes reste toujours la même ou avec une légère modification. Ce
processus de conception nécessite de nombreux outils de calcul et des connaissances du
"métier".
76
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
b) En deuxième partie, viennent les réducteurs élémentaires dérivés. Une ou plusieurs roues
dentées intermédiaires (ou un arbre intermédiaire) interviennent pour compléter les
réducteurs élémentaires dans le but d'obtenir une géométrie particulière (entraxe
important en géométrie parallèle, géométrie de concentricité, etc.) ou une cinématique
choisie (rapport entier, sens de rotation, etc.). En particulier, nous pouvons distinguer les
solutions suivantes :
• groupement en série pour obtenir des rapports importants (jusqu'à 6000 à 8000)
(Fig. II-5),
• groupement en parallèle pour réduire l'encombrement, le volume et la masse,
• groupement composé associant l'obtention de rapport important et une
réduction des dimensions et des volumes,
77
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
N so
Engrenage extérieur : Engrenage intérieur : Engrenage conique : Engrenage spatial :
vitesses de sens contraire vitesses de même sens
i≤6à8 i≤6à8 i≤6à8 i jusqu' à 100 à 200
v t ≤ 100 à 150 m / s v t ≤ 100 à 150 m / s v t ≤ 10 à 25 m / s η ré duit= 0.95 à 05
.
η = 0.98 à 0.96 η = 0.98 à 0.96 η = 0.98 à 0.95
REDUCTEURS ELEMENTAIRES
ao Nmo ou
xi Nmo xi
N so Nso
Nmo Nso xi Nso Nmo
o
ou
Engrenage extérieur avec Arbre intermédiaire d'axe xi Train épicycloïdal Train épicycloïdal sphérique
roue intermédiaire : géométrie de concentricité cylindrique : à engrenages coniques et à
ao peut être important axe xi intermédiaire avec axe(s) xi intermédiaire (s)
vitesse de même sens satellite (s)
Géométrie de
Géométrie de parallélisme concentricité
i ≤ 8 à 12
η = 0.96 à 0.98
Groupements composés
Géométrie d'angularité
Géométrie de
concentricité
i ≤ 5000 à 10000
nombre de trains n = 2 à 5
η = 0.96 à 0.92
Géométrie de
concentricité
Géométrie de
perpendicularité et de
Géométrie d'angularité et de concentricité
concentricité
i ≤ 5000 à 10000
rapport i ≤ 6000 à 8000 nombre de trains n = 2 à 5
nombre de trains n de 2 à 6 η = 0.96 à 0.90
rendement η = 0.96 à 0.90
78
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
a
a
a12
d1
d b1
N10 N20
C1 Z2
Z1 O10
α∗
t
O20 a
d b2
a13
αt d2
O30
Z3 N30 a23
d b3
d*3 d**
3
79
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
u1
a
b
un
um1 umn
um1 umn
c
O 20 (GV)
O 10 a
O 30 O 40
(PV)
80
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
a) Critère de rendement
Le rendement d'un engrenage ordinaire à denture cylindrique ou conique est beaucoup
plus élevé que celui d'un engrenage à roue et vis sans fin cylindrique ou à vis sans fin
globique. Grâce à leur rendement élevé (η = 0.99 - 0.97), les réducteurs planétaires trouvent
un large emploi dans les avions, les hélicoptères, les treuils, les véhicules de transport.
81
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
engrenages coniques et cylindriques. On utilise le plus souvent les réducteurs à roue et vis
sans fin ou un groupement mixte de réducteur à roue et vis sans fin et réducteur à engrenages
cylindrique.
Pour une transmission entre des arbres parallèles, on utilise soit des réducteurs à
engrenages extérieurs, soit des réducteurs à engrenages intérieurs (les réducteurs planétaires ).
• des arbres et des pignons pour transmettre vers le récepteur le mouvement de rotation du
moteur,
• des dispositifs mécaniques internes pour lier temporairement les éléments de l'un ou de
l'autre train d'engrenages afin, de disposer du rapport de boîte convenable,
• un système externe de commande de ces dispositifs,
• un carter de protection qui enveloppe l'ensemble et qui, éventuellement, permet de fixer la
boîte sur l'ensemble de l'extérieur.
82
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
La réussite de conception d'un nouveau produit nécessite au préalable une étude très
approfondie des caractéristiques fonctionnelles qui doivent être satisfaites par le produit. En
d'autres termes, il faut bien fixer dès le départ le cahier des charges, une tâche qui est toujours
très difficile à réaliser. En ce qui concerne la conception des boîtes de vitesses, de nombreux
critères de choix rentrent en considération [81] :
• critères fonctionnels :
- caractéristiques du moteur (plage d'utilisation, puissance, vitesse de rotation, etc.),
- plage de vitesses souhaités au niveau de l'organe entraîné,
- rendement de la boîte,
- masse de la boîte.
• critère d'utilisation,
- la machine à entraîner,
- le type de changement du rapport (manuel, asservi, automatique).
• critère d'endurance, de fiabilité, de sécurité :
on ne fixe pas le même niveau de fiabilité pour une automobile que pour un
hélicoptère,
• critère d'environnement : bruit, atmosphère agressive, etc.,
• critère d'entretien et de maintenance,
- périodicité et facilité des opérations d'entretien,
- rapidité de réparation,
- opération de maintenance préventive.
• critère de fabrication,
• critère de coût,
- investissement de fabrication,
- coût en exploitation.
Une fois tous les critères étudiés, de nombreuses solutions sont possibles. Actuellement,
l'étude du cahier des charges peut se faire à l'aide des systèmes d'aide à la décision.
83
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Ces boîtes de vitesses ont une conception assez simple et de construction solide, ce qui
les rend économiques et endurantes. On trouve ces boîtes généralement utilisées dans les
machines outils. Leur conception consiste à juxtaposer des couples d'engrenages avec un
certain espace axial bien étudié permettant leur déplacement (Fig. II-6). Pour une boîte à deux
arbres de transmission, il est très difficile de dépasser quatre rapports de vitesses à cause de la
flexion des arbres. Si l'on désire disposer d'un nombre de rapports plus important, il est
nécessaire de placer en série plusieurs systèmes primaires. Ces boîtes de vitesses présentent
d'autres particularités, dont on devra tenir compte lors de la rédaction du cahier des charges :
• le baladeur ne peut pas supporter d'efforts axiaux, par conséquent on ne pourra utiliser que
des dentures droites (sauf conditions très particulières et onéreuses),
• le changement de vitesse ne peut se faire qu'à l'arrêt complet, à moins d'équiper
l'installation d'un asservissement qui est généralement difficile à réaliser et souvent très
onéreux.
84
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
3 4
4
2 2 3
1 1
Arbre Arbre
d'entrée
1'
d'entrée
2' 1'
3' 4' 2' 3' 4'
Arbre
de sortie
Arbre
de sortie
Parmi les solutions les plus rencontrées dans les boîtes de vitesses en prise constante et
à axes parallèles, nous retrouvons les boîtes à deux axes et les boîtes à trois axes. Ces boîtes
sont très utilisées dans les transmissions d'automobiles. Elles sont différenciées par leurs
systèmes de commande :
85
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
dispositifs complémentaires dits synchroniseurs ont été développés pour que cette opération
soit facile en toute circonstance.
Le mouvement entre dans la boîte par l'arbre d'entrée et il ressort par l'arbre récepteur
ou l'arbre de sortie qui lui est coaxial. Une simple fonction de crabotage peut donc réaliser la
liaison directe entre l'entrée et la sortie. C'est ce qu'on appelle le rapport "de prise directe". Il
n'y a aucune transformation de mouvement sur ce rapport. Les autres rapports sont obtenus
par une dérivation. A partir de l'arbre d'entrée, le mouvement est envoyé sur un arbre
intermédiaire qui porte les engrenages moteurs des divers rapports dont les récepteurs sont
portés par l'arbre récepteur qui lui même porte les moyens de synchronisation et de crabotage.
86
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
C'est le nombre d'étages dans une boîte de transmission qui caractérise le nombre
d'arbres de transmission à utiliser. Ce nombre avec la position d'emplacement (vertical,
horizontal, incliné, etc. ) et la forme géométrique des arbres de transmission varie d'une boîte
à une autre en fonction du (de) :
87
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
La conception préliminaire des arbres de transmission nécessite des outils de calcul qui
tiennent compte de l'aspect statique et dynamique. Une modélisation d'un arbre de
transmission sous forme de tronçons d'arbre avec un outil de calcul à la résistance des
matériaux (efforts internes, efforts tranchants, moments fléchissants, flèche, angle de torsion,
etc.) permet de connaître les diamètres minimaux des différentes sections de l'arbre. De
même, un outil de calcul et de vérification à la fatigue permet de corriger ces diamètres en
tenant compte des aspects de concentration de contrainte (rayon de raccordement et type de la
forme usinée) et des différents facteurs qui tiennent compte du type de sollicitation, de l'état
de surface, de la durée de vie, etc.. Enfin, un outil de calcul à la dynamique est nécessaire afin
de, mieux équilibrer dynamiquement l'arbre de transmission et diminuer ainsi les vibrations
sollicitées par le mouvement de rotation. Le fléchissement des arbres de transmission entraîne
des vibrations. Ces vibrations constituent les principales sources d'usure, du grippage et de la
cassure des dents des roues dentées. Elles sont également les causes principales de la
déformation et la cassure des paliers et du carter. Ainsi, les vibrations constituent les
principales sources du bruit entendu dans les boîtes de transmission.
Le nombre des roues sur chaque arbre est fonction du nombre des rapports de
transmission à obtenir à la sortie de la boîte. Le choix du type des roues dentées est fonction
de la position des arbres de transmission auxquels elles sont attachées. En effet, entre deux
arbres de transmission concourants, il serait possible de faire engrener deux roues dentées
généralement de types coniques. De même, le choix du type de dents des roues est fonction
des conditions et du mode de fonctionnement. Par exemple si nous souhaitons avoir une
transmission silencieuse, il serait préférable de choisir des roues dentées à dentures
hélicoïdales plutôt que, de choisir des roues dentées à dentures droites. Le choix sera différent
si nous suggérons utiliser un changement de vitesse à l'aide d'un baladeur, c'est-à-dire, on
utilise des engrenages parallèles à dentures droites à la place des engrenages à dentures
hélicoïdales. D'autres critères imposent aussi le choix du type des dentures comme le critère
d'encombrement et de minimisation du poids. Car le fait d'utiliser des engrenages à dentures
hélicoïdales permet de diminuer la largeur utile des dents.
Le montage des roues dentées sur les arbres de transmission est fonction du type de la
liaison. Par exemple pour un montage avec une liaison d'encastrement, nous pouvons utiliser
l'une des solutions suivantes :
88
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
• si le pignon ne doit pas être démonté, nous pouvons utiliser directement des pignons
arbrés. Nous constatons que cette solution est généralement employée pour les arbres
primaires (arbres d'entrée du mouvement) des boîtes de vitesses automobiles. Car elle
présente un bon rapport qualité/prix. La denture participe ainsi à la raideur de l'arbre et le
processus de fabrication est un gage de qualité [79]. Cette solution est employée aussi,
surtout lorsqu'il s'agit d'un nombre assez important de roues dentées à monter sur un
même arbre de transmission. Dans certaines conditions (avoir un encombrement réduit
avec une impossibilité d'usinage), quelques roues dentées pourront être rapportées et
montées soit par soudure par faisceau d'électrons soit par frettage avec ou sans collage,
• si le pignon doit être démonté, on utilise une portée rectifiée, un passage du couple
mécanique par clavette ou cannelures pour l'arrêt en rotation. La tenue axiale est assurée
par un écrou, un circlips, un épaulement ou une bague entretoise. On veille dans un tel
assemblage, à réduire et si possible à supprimer le jeu ou le battement angulaire.
Un palier est constitué d'une portée d'arbre et d'une partie du carter. Dans une boîte de
vitesses, les paliers sont nombreux. Le choix de l'élément qui va être interposé dans un palier,
afin de réduire les frottements et l'échauffement, doit prendre en considération les différents
critères suivants [79] :
• réaliser un parfait alignement des arbres, ce qui signifie que leur axe propre de rotation ne
doit pas présenter de saut et doit être quasi insensible à la charge, et même aux flexions
d'arbres inévitables à partir du moment où ils sont eux-mêmes sous charge,
• ne doit présenter de bruit propre, celui-ci doit être très faible et doit se comporter comme
un élément neutre, voire filtrant vis-à-vis des vibrations générées par l'erreur cinématique
des roues dentées,
• doit faire face au genre de charge (radiale ou radiale-axiale) et à la durée de vie demandée,
89
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
• être de dimensions aussi réduites que possible en diamètre extérieur, pour pouvoir prendre
place dans l'entraxe,
• présenter un diamètre intérieur important pour ne pas affecter la section de l'arbre, donc sa
résistance à la flexion,
• avoir un bon rendement,
• être faciles à assembler, si possible ne pas nécessiter de réglage au montage ou, s'il y en a
un, qu'il soit très aisé et tel que les moyens de fixation aux carters et des arbres soient
simples et n'exigent pas d'outillages particuliers,
• être compatibles avec les lubrifiants généralement utilisés en boîte de vitesses tant à l'état
neuf, qu'usagés, et peu sensibles aux impuretés métalliques qui se trouvent nécessairement
en suspension après un certain temps de fonctionnement,
• être d'un coût raisonnable.
Pour résoudre son problème, l'ingénieur a les deux possibilités suivantes à sa disposition
:
1. Utilisation des paliers à éléments roulants. Dans ce cas quatre types de roulements sont
couramment utilisés [81] :
Un outil de calcul et de choix des paliers prenant compte de tous les critères et les
connaissances heuristiques cités avant paraît donc nécessaire. Cet outil sert à remplacer une
tâche lourde des ingénieurs de conception qui consiste à dépouiller les informations dans les
pages des catalogues des constructeurs pour trouver le meilleur palier qui correspond à leur
application.
90
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
En ce qui concerne la fixation et l'arrêt en translation des bagues des roulements sur
l'arbre et le carter, nous pouvons citer quelques solutions classiques comme l'utilisation d'un
arrêt par épaulement, par circlips, par bague entretoise, par écrou et rondelle, ou par couvercle
pour les bagues intérieures des roulements. On veille à ce que le montage ne soit pas
impossible et que ces arrêts peuvent résister aux efforts axiaux dans le cas des engrenages
hélicoïdaux.
III.1.4. Le carter.
Le carter constitue l'enveloppe étanche à l'intérieur duquel sont placés les engrenages et
les mécanismes de changement des rapports (dans le cas des boîtes de vitesses). Il est
constitué d'une ou de plusieurs pièces, sa conception et sa forme dépendent du besoin
d'utilisation de la boîte. En effet, la conception et la forme du carter d'un réducteur de vitesse
ne sont pas les mêmes que ceux d'une boîte de vitesses. De même, la conception et la forme
du carter d'une boîte de vitesses des machines outils ne sont pas identiques que ceux du carter
des véhicules. Dans ce dernier cas, le carter doit résister aux efforts et aux chocs provenant de
l'extérieur, ainsi que les agressions extérieures en particulier les projections de boue et les
gravillons. Par contre, dans le cas des machines outils, la boîte de vitesses travaille dans un
milieu fixe et protégé : donc pas de chocs, efforts et agressions provenant de l'extérieur. Ces
facteurs influencent donc :
91
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Dans le cas des boîtes de vitesses des automobiles, plusieurs formes ont été réalisées.
En particulier, on retrouve les trois réalisations suivantes :
• des carters en une pièce unique. Les principaux avantages d'une telle solution sont la
rigidité, la légèreté et l'étanchéité. Comme il faut bien y monter les arbres et pignons, les
constructeurs pratiquent une vaste fenêtre latérale obstruée par un couvercle qui est utilisé
pour porter le dispositif de commande interne,
• des carters en deux demi-carters avec un plan d'assemblage passant par les axes des
arbres. Cette solution est très favorable à la fonderie sous pression et la légèreté du produit
fini. Mais l'usinage doit se faire sur un carter assemblé composé de deux demi-carters qui
ne pourront plus être dissociés,
• des carters en deux demi-carters avec un plan de coupe perpendiculaires aux axes des
arbres. Cette solution a les mêmes avantages que la précédente solution. Elle présente
aussi l'inconvénient qui est dû au fait qu'il est nécessaire, pour garantir une bonne
précision d'entraxe, de réaliser les alésages des paliers avec des carters assemblés.
Comme nous venons de voir, la conception des carters est donc très complexe, et
demande beaucoup du "savoir-faire" des ingénieurs de conception avec une longue
expérience dans le domaine. Un outil informatique intelligent d'aide à la décision et à la
conception des carters sera donc très utile. La réalisation de cet outil exige donc beaucoup de
recherche bibliographique et la consultation des experts de conception des carters afin de,
dégager les règles utiles en tenant compte de tous les aspects extérieurs et les différents
paramètres qui interviennent dans la conception. Dans notre approche, nous n'avons pas
92
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
réalisé cet outil informatique de conception des carters, mais nous pensons qu'il pourra être
intégré facilement avec l'ensemble du système de conception que nous avons réalisé.
Les cannelures de l'arbre de transmission sont des saillies parallèles à l'axe et disposées
le long de génératrices du corps cylindrique [81]. On distingue deux grandes familles de
cannelures [82] :
Ces deux types de cannelures diffèrent surtout par leur mode d'élaboration (plus aisé
dans le cas des cannelures à flancs en développantes) et par leur mode d'action (surface
portante plus grande et ajustements plus faciles à réaliser dans le cas des cannelures en
développantes). Le choix de la forme des flancs dépend de la fonction et des efforts
mécaniques que supportent les cannelures. Pour un guidage en translation, on utilise des
cannelures cylindriques à flancs parallèles.
Le rôle des cannelures dans les boîtes de transmission à engrenages est d'assurer la
liaison de rotation entre l'arbre et la pièce qui l'entoure (pignon, manchon, bague, etc.). La
liaison est dite "fixe" si la pièce extérieure ne doit pas se déplacer axialement par rapport à
l'arbre, elle est "coulissante" dans le cas contraire.
93
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
• la rupture, due à un couple trop fort et à la fatigue, elle s'amorce en général à l'arrêt de la
cannelure ou à un point singulier.
Comme dans le cas des cannelures, le rôle des clavettes est de rendre deux organes
tournants solidaires complètement (rotation + translation) ou partiellement (rotation seule).
On distingue donc deux types de liaisons par clavettes :
94
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Pour remédier à ces limites (ou inconvénients) des clavettes, on fait souvent recours à
l'utilisation des cannelures. Les avantages d'utilisation des cannelures sont les suivantes :
• renforcement de la section utile de l'arbre à cause d'une hauteur plus faible des surfaces en
contact,
• élimination du risque de l'obtention d'un jeu de service dans la liaison,
• facilité d'usinage du moyeu par brochage ou outil pignon,
• facilité d'obtention d'une précision aussi bien au niveau du pas et de l'épaisseur que du
parallélisme des cannelures par rapport à l'axe : cela autorise l'interchangeabilité des
arbres et des moyeux, qui peut difficilement être réalisée avec un montage à deux
clavettes.
Se sont les dispositifs mécaniques internes pour lier temporairement les éléments de l'un
ou l'autre train d'engrenages afin de, disposer du rapport convenable de la boîte. On rencontre
deux types de mécanismes : les baladeurs et les synchroniseurs.
95
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Dans une boîte de vitesses, un baladeur est un élément mécanique qui peut coulisser sur
un arbre de transmission tout en restant solidaire de celui-ci en rotation. Quatre types de
baladeurs sont rencontrés dans une boîte de vitesses : les baladeurs uniques, les pignons
baladeurs, les baladeurs à crabots, et les baladeurs à clabots.
Il faut noter que dans les boîtes de vitesses à baladeurs, les dentures des pignons sont
généralement des dentures droites.
Dans une boîte de vitesses, un synchroniseur est un système mécanique qui permet de
faire engrener un couple de pignons toujours en prise permanente. Bien que son rôle est bien
défini, le synchroniseur ne constitue pas un mécanisme dont la réalisation est figée : différents
modèles ont été mis au point et donnent en général satisfaction. Leur principe de
fonctionnement est commun, les particularités de conception ont pour objectif l'efficacité de
synchronisation [81].
96
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Dans le paragraphe précédent de ce chapitre, nous avons fait une analyse globale des
différents composants d'une boîte de transmission à engrenages, ainsi que, les différents
critères et les outils informatiques nécessaires à la conception de ces composants.
La conclusion que nous pouvons tirer de cette analyse, est qu'une boîte de transmission
est un ensemble d'objets. Ces objets sont organisés d'une manière ou une autre pour former
l'ensemble final. Chaque objet est défini par un ensemble des paramètres constituant les
attributs, un ensemble des fonctions, un ensemble des contraintes ou critères de conception, et
un ensemble d'actions.
97
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Schématiquement, une activité de conception peut donc être présentée selon la figure II-
9.
Activité de conception
Contraintes Attributs
Objets
Actions Fonctions
L'ensemble des attributs est constitué à partir des attributs géométriques de l'objet, des
attributs définissant les liens de parenté de l'objet avec les autres objets, et des attributs
fonctionnels attachés à l'objet (puissances, couple, forces, déplacements, etc.).
L'ensemble des fonctions traduit l'ensemble des rôles d'un composant dans un mécanisme. Un
objet peut avoir à la fois différentes fonctions. Par exemple :
L'ensemble des actions est l'ensemble des méthodes liées à l'objet qui vont déclencher
des procédures de calculs, de vérifications, etc..
98
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Une boîte de transmission par engrenages est présentée selon le schéma donné par la
figure II-10. Dans ce schéma, nous avons présenté que les principaux composants de la boîte
avec les principales liaisons (ou liens de parenté) entre eux.
• les relations de type "formé_de" traduisent l'ensemble des objets par lesquels un objet est
formé. Par exemple l'objet, boîte de transmission est un ensemble formé de plusieurs
roues dentées, de paliers, d'arbres de transmission, d'un carter, de synchroniseurs, de
baladeurs, etc. Un objet arbre de transmission est formé d'un ensemble de tronçons. Et
chaque tronçon est formé d'un couple de noeuds. Chaque noeud, sauf ceux des deux
extrémités de l'arbre, appartient en même temps à deux tronçons différents,
• les relations de type "supporté_par" traduisent le fait qu'un arbre de transmission est
toujours supporté par au moins deux paliers,
• les relations de types "entraîné_par" traduisent qu'un arbre de transmission est entraîné par
au moins une roue dentée. Au cours de la conception, il faut faire attention pour ne pas
avoir deux ou plusieurs roues dentées entraînant en même temps un arbre de transmission,
• les relations de type "engrène_avec" traduisent qu'une roue dentée peut engrener avec
plusieurs roues dentées appartenant à des arbres de transmission différents. Cela veut dire
qu'une roue dentée ne peut engrener qu'avec une seule roue d'entrée attachée à un autre
arbre.
• les relations de type "attaché_à" traduisent qu'un objet est attaché à un autre objet,
• les relations de type "synchronisé_par" traduisent l'objet synchroniseur par lequel un objet
roue dentée qui tourne librement est amenée à la même vitesse de l'arbre auquel elle est
attaché,
• les relations de type "manipulé_par" traduisent l'objet baladeur par lequel un objet roue
dentée est manipulé. Un baladeur peut manipuler plusieurs roues dentées à la fois.
L'ensemble des relations construit un ensemble des attributs. Chaque attribut sera défini
lors de la création des classes d'objets. La valeur du champ de cet attribut sera donc une liste
d'objets. Cette liste peut être vide dans le cas où il n'y a aucun objet en liaison avec l'objet en
question.
99
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
L'ensemble des activités de conception est organisé autour d'une base de données
commune et des modules représentant les outils informatiques nécessaires au développement
de chaque activité de conception. La base de données commune regroupe donc tous les objets
constituant la boîte de transmission. Dans le développement d'une telle base de données,
plusieurs aspects ont été pris en considération. Ces aspects sont les suivants :
100
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
formé_de
Noeuds n 1 Tronçons
manipulé_par
n 1
n
formé_de
1
entraîné_par supporté_par
attaché_à Roues
n 1 Arbres 1 n Paliers
dentées
1
n attaché_à
1 n
n 1
synchronisé_par engrène_avec
1 formé_de n
1 formé_de formé_de
1 n 1 1 n
BOITE DE
TRANSMISSION
Synchro- n 1 1 n Baladeurs
-niseurs
formé_de formé_de
1
formé_de
1
formé_de
Parties
n 1 Carter
(carter)
La console informatique sur laquelle tourne actuellement le système que nous avons
développé est une console HP720. Le choix de cette station de travail rentre dans le cadre du
projet PRIMECA (Pôle de Ressources Informatiques en Mécanique) avec la collaboration de
la Société Hewlett-Packard.
101
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
a) Le langage fortran.
Le langage fortran a été choisi pour le développement des principaux modules de calcul,
à savoir le module de calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales, et
le module de calcul des arbres de transmission. Le choix du langage fortran a été fait pour
deux raisons :
1- le langage fortran est le langage structuré le plus utilisé pour le traitement des
applications numériques,
2- le sujet de thèse est la continuité d'un travail que nous avons commencé à
développer pendant l'année du DEA (Diplôme des Etudes Approfondies) au
laboratoire C.A.S.M.
b) Le langage Lisp.
Le langage Lisp est le langage le plus répandu actuellement sur le marché des langages
d'intelligence artificielle. Sa souplesse dans la manipulation des listes, des symboles, des
données et le développement des nouvelles fonctions a poussé le laboratoire C.A.S.M. à
choisir le langage "Le-Lisp" [83] pour le développement du moteur d'inférences et du système
d'aide au choix des composants mécaniques "Mecaexpert" [74]. Nous avons donc continué à
travailler avec le même langage du fait que, nous allons utiliser le moteur d'inférences dans la
continuité du travail. En plus, le langage Le-Lisp offre un module d'interface des applications
"Aida" [84], qui permet de développer facilement des interfaces et les intégrer avec les autres
applications que nous avons programmé à l'aide du langage fortran. La version du langage Le-
Lisp avec laquelle nous avons travaillé est la version 15.25.
102
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
Les langages orientés objets (L.O.O.) sont les mieux adaptés à l'implémentation des
systèmes présentant ces caractéristiques. L'idée de base, pour simplifier la programmation, est
de rendre les programmes modulaires en créant des entités cohérentes indépendantes et
facilement manipulables. Avec un L.O.O., un objet est considéré comme une boîte à outil ou
une composante logiciel. On peut manipuler l'objet en connaissant uniquement ces
fonctionnalités, c'est-à-dire sans connaître sa structure interne et les variables qui le
manipulent. Les objets peuvent communiquer entre eux afin de traduire les relations qui les
relient.
Nous avons donc choisi le langage Le-Lisp, du fait qu'il offre une couche orientée
objets appelée "microceyx".
CONCLUSION.
Dans ce chapitre, une analyse des boîtes de transmission à engrenages a été présentée.
Dans une première partie de cette analyse, les différents types et critères de choix des boîtes
ont été discutés. Puis dans une deuxième partie, les caractéristiques des différents éléments de
la boîte ont été dénombrés. Les différents outils informatiques nécessaires et les exigences de
ces outils vis-à-vis du monde extérieur (choix du langage et du style de programmation) pour
la conception de ces éléments mécaniques ont été également discutés.
La conclusion que nous avons tirée de cette première partie a montré qu'une boîte de
transmission est un ensemble d'objets organisés d'une manière ou une autre pour former
l'ensemble final. Nous pouvons ainsi avoir plusieurs schémas de boîtes à partir du même
ensemble d'objets. Chaque objet est défini par un ensemble d'attributs et un ensemble de
méthodes. Ces deux ensembles sont entourés par un ensemble de fonctions (procédures) et un
ensemble de contraintes fonctionnelles.
Ainsi, dans la suite de cette analyse, un schéma conceptuel des boîtes de transmission à
engrenages a été proposé. Ce schéma formalise l'analyse conceptuelle qui a été faite. Puis les
grandes lignes du plan du système intégré assurant la représentation conceptuelle des boîtes
103
Chapitre II Analyse et approche de conception des boîtes de transmission à engrenages
de transmission ont été présentées. Enfin, le choix du matériel et les outils de programmation
informatique ont été présentés.
Dans le chapitre suivant nous allons voir plus en détail l'organisation du système intégré
et sa mise en oeuvre par l'utilisateur pour la représentation et la manipulation des objets ainsi
que les différents outils informatiques utilisés par le système.
104
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
I. INTRODUCTION.
1. pour montrer que ces outils sont dépendants et fortement liés les uns aux autres et que leur
dissociation semble impossible, il suffit de constater que la moindre modification dans
une des activités de conception pourrait entraîner des modifications sur l'ensemble du
système mécanique qui devrait être mis à jour afin de conserver sa compatibilité. En effet,
un changement dans la position de l'un des éléments de la boîte de transmission met en
cause le calcul des réactions au niveau des paliers, le calcul et le choix des paliers, les
différents diamètres de l'arbre de transmission, et l'intégralité de l'ensemble. Donc, il est
intéressant de trouver un moyen pour faire coopérer toutes les activités de conception
nécessaires à la réalisation d'un produit.
105
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
2. pour monter que ces outils sont indépendants, il suffit de dire cette fois par exemple, que
l'outil de calcul des engrenages peut être exécuté indépendamment des autres outils de
calcul des arbres de transmission, ou des outils de choix des éléments standards
(roulements, joints d'étanchéité, etc.) et que chaque outil pourra être intégré facilement
dans une autre application de conception sans aucune modification. On peut ainsi avoir le
même outil de calcul ou de choix utilisé dans deux applications différentes.
La solution est donc de trouver un moyen pour conserver cette dépendance (et cette
indépendance) entre les différents outils de conception, et de maintenir la compatibilité des
données entre les différents outils de conception pour une application déterminée.
Notre objectif dans cette thèse n'est pas de proposer une nouvelle architecture ou de
modifier l'architecture d'une boîte de transmission à engrenages, car la technologie est
parfaitement maîtrisée par les industriels du domaine. Mais notre but est de proposer un
système intégré regroupant les différentes sources de connaissances et de montrer la
faisabilité d'un tel système intégré avec l'exemple industriel des boîtes de vitesse à
engrenages, exemple suffisamment complexe pour être significatif et pour mettre en lumière
les avantages et les difficultés rencontrées. Le problème est alors de savoir répondre à un
certain nombre de questions afin non seulement d'automatiser le processus de conception,
mais aussi de maintenir la compatibilité des données de l'ensemble du système, tout en
laissant la liberté totale à l'utilisateur de tester différentes solutions technologiques et
différentes configurations des composants d'une boîte de transmission. Ce système doit
permettre aussi à l'utilisateur de pouvoir intervenir à n'importe quel instant du processus de
conception pour changer ou ajouter de nouvelles données (ou paramètres) du système. Celui-
ci doit tenir compte de cette intervention de l'utilisateur dans la continuation et la mise à jour
du processus de conception.
Parmi les premières questions que nous avons posées au début de notre application,
nous citons les suivantes :
106
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
• quand faut-il agir si une donnée change ?, quels sont ses effets ou ses conséquences sur les
autres données ?, et quelles sont les procédures à exécuter pour maintenir la compatibilité
de ces données ?,
• le système reste-t-il ouvert pour l'intégration d'autres outils de conception ?,
• quel est le degré d'intégration ?, c'est-à-dire est-ce qu'il y a des limites à un tel système de
conception ?.
Dans ce chapitre III, nous allons essayer de répondre à ces différentes questions.
Supposons que nous voulons faire coopérer et transférer des données entre cinq
modules de conception. Nous avons imaginé les deux solutions schématisées par les figures
III-1 et III-2, qui répondent toutes les deux au problème de coopération et du transfert des
données. La figure III-1 montre le nombre des combinaisons nécessaires pour faire
communiquer les cinq modules de conception les uns avec les autres. Sachant que le transfert
des données doit se faire dans les deux sens entre une paire de modules, le nombre d'arcs
représentant le transfert des données entre les cinq modules est de 20. Inversement en utilisant
un noyau central (fig. III-2), à partir duquel se réalise tout le transfert des données d'un
module à un autre, le nombre des arcs représentant le transfert des données est réduit à 10.
Alors pour une communication directe entre n modules de conception, le nombre d'arcs est de
n ( n − 1) , par contre en utilisant un noyau central, le nombre d'arcs se réduit à 2n.
m1 m1
m2 m2
m5 m5 NOYAU
CENTRAL
m3 m3
m4 m4
107
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
108
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
travail très onéreux à faire demande non seulement un temps de programmation assez
important, mais aussi un espace de mémoire disque non négligeable.
109
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Paliers à contact
oblique en "O" Paliers à contact
oblique en "X"
Arbre sur
3 appuis
Pignons arbrés
Pignons démontables
1 4
D1 D2 D1 D2
a b c a b c
2
D2 D1
a b c
3
D1 D2
a b c
Figure III-4 : Les diverses variantes de choix du type de montage dans SICAM [70].
110
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
L'étude de la classification des boîtes de transmission par engrenages que nous avons
menée dans le paragraphe II-2 du chapitre II a montré qu'il est assez difficile d'imaginer
toutes les architectures possibles qui peuvent ou pourront exister dans l'industrie mécanique
(nombre de rapports, nombre d'étages, position par rapport aux appuis, etc.). Une étude
préliminaire dans ce cadre a montré l'impossibilité d'une telle classification.
La solution que nous avons envisagée est de laisser le concepteur construire d'une façon
interactive et libre le schéma cinématique de sa boîte de transmission comme il l'imaginait
souvent sur une planche à dessin. Le concepteur doit donc pouvoir créer autant de roues
dentées sur un seul arbre de transmission, qui seront positionnées dans des positions
différentes par rapport aux appuis. Donc pour tester plusieurs variantes en utilisant le même
nombre de roues dentées et d'appuis, il suffit de changer la position de l'une (ou plusieurs)
d'entre elles sans créer de nouveau les mêmes composants. Le système tient compte de ces
changements dans le suivi du processus de conception. Par cette solution, nous ne serons donc
pas obligés d'imaginer l'ensemble des différentes solutions qui peuvent avoir lieu en fonction
du nombre d'appuis et des roues dentées, ou de limiter le nombre de rapports de transmission
ainsi que le nombre d'étages que peut avoir une boîte de transmission. Nous aurons besoin par
contre d'un système de contrôle qui permet de guider le concepteur dans sa démarche de
conception, et de contrôler les décisions prises par le concepteur pour la création du schéma
cinématique puis technologique de la boîte de transmission par engrenages.
Dans le chapitre I, nous avons montré la hiérarchie dans la conception d'un système
mécanique. Nous avons dit, à travers l'étude bibliographique, que la conception d'un tel
système mécanique passe par la conception de ses composants qui peuvent être configurés de
plusieurs manières différentes afin de constituer l'ensemble final. Cette définition de la
configuration pourra être appliquée aux circuits électroniques, aux systèmes pneumatiques,
aux systèmes hydrauliques, aux systèmes électromécaniques, aux systèmes de transmission et
aux multiples autres domaines [43]. Dans ce paragraphe, nous proposons de suivre la même
démarche tout en faisant une classification hiérarchique de ces composants. En effet, un
système mécanique est un ensemble d'objets appartenant chacun à une famille d'objets (Fig.
111
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
III-5). Ces objets sont en liaison entre eux pour former des groupes, des sous-ensembles et
enfin l'ensemble final. Chaque famille d'objets peut être structurée en plusieurs sous-familles
d'objets. L'ensemble de toutes les familles d'objets donne à la fin une bibliothèque d'objets.
Cette bibliothèque sera constituée des classes d'objets standards constructeur (roulements,
clavettes, rondelles, circlips, vis, écrou, etc.) et des classes d'objets non standards qui évoluent
au fur et à mesure avec la conception d'un système mécanique (arbre de transmission, roue
dentée, bague entretoise, etc.). Il en ira de même pour une autre classe d'objets représentant
les entités fonctionnelles de fabrication, "feature" (rainures, trous, chanfreins, filetages, etc.).
Cette bibliothèque d'objets sera entièrement définie en langage de programmation orientée
objets. Nous avons choisi la couche orientée objets du langage Le-Lisp pour effectuer cette
tâche.
Famille des
clavettes Famille des
Famille des bagues
roues dentées
Famille des
Famille des SYSTEME écrous
roulements MECANIQUE
112
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
d'attributs utilisateur qui paraissent nécessaires afin de définir un objet dans un système
mécanique :
1. les attributs géométriques ou dimensionnels. Les valeurs de ces attributs peuvent être
soit saisies directement par l'utilisateur, ou définies à partir d'une base de données
statique, soit issues d'une procédure de calcul,
2. les attributs fonctionnels. Ce sont les variables qui caractérisent l'état fonctionnel de
l'objet. (puissance, couple, vitesse, force, pression, durée de vie, matériau, etc.),
Par exemple, la figure III-6-a montre un cas d'assemblage simple d'un arbre avec deux
roulements et une roue dentée. Cet assemblage peut être représenté par un graphe dont les
noeuds représentent les objets et les arcs représentent les liens entre les objets. (Fig. III-6-b).
Z11
AXE1
a b
Figure III-6 : Exemple d'un assemblage simple et description.
L'objet axe est en liaison avec les objets roulements et l'objet roue dentée, et
inversement. Dans la liste des attributs relationnels de la classe des axes, nous retrouvons les
deux attributs "liste_roulements" et "liste_roue_dentées" qui donnent respectivement la liste
des roulements et la liste des roues dentées placées sur l'objet axe. Dans la classe
{roulements} et la classe {roue_dentees}, nous retrouvons l'attribut "axe" qui donne l'objet de
type axe, sur lequel les objets roulements et les objets roues dentées sont montés, ainsi, qu'un
113
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
deuxième attribut appelé "position" spécifiant la position de ces objets roulements et roues
dentées sur l'axe.
Cependant, il faut remarquer que la définition précédente est toujours insuffisante car
aucune information est donnée sur le type de montage des objets. Donc, un autre attribut de
type relationnel appelé "montage" a été ajouté aux classes d'objets {roulements} et
{roue_dentee}. Cet attribut décrit le montage entre l'objet roulement et l'axe et l'objet roue
dentée et l'axe. Par exemple, pour faire un montage d'une roue dentée, la valeur de l'attribut
"montage" est un objet instance de la classe d'objet {montage_engrenage} dans lequel tous les
autres objets qui participent dans l'assemblage de l'objet roue dentée avec l'axe, sont
retrouvés. Ainsi, pour réaliser une liaison d'encastrement rigide d'une roue dentée avec un
axe, un arrêt en translation et un arrêt en rotation de l'un par rapport à l'autre sont nécessaires.
Pour faire l'arrêt en translation, plusieurs moyens peuvent exister, soit par un épaulement sur
l'axe, soit par l'intermédiaire d'un autre objet qui peut être une bague entretoise, une goupille,
un écrou, etc. De même pour réaliser l'arrêt en rotation, plusieurs moyens peuvent exister, soit
par des cannelures sur l'axe et sur la roue dentée, soit par une autre pièce intermédiaire qui
peut être une clavette, un ergot, etc. Ainsi, la classe d'objet {montage_engrenage} peut être
définie avec le langage Le-Lisp de la manière suivante comme le montre la figure III-7.
(deftclass montage_engrenage
arret_translation_cote_gauche ; objet(s) pour l'arrêt en translation
arret_translation_cote_droite ; objet(s) pour l'arrêt en translation
arret_rotation ; objet(s) pour l'arrêt en rotation
type_ajustement ; instance de la classe ajustement
);
Par exemple, le montage de la roue dentée de nom "z11" sur un axe de nom "axe1"
schématisé par la figure III-8-a sera une instance "mt_z11" de la classe d'objet
{montage_engrenage} définie par la figure III-8-b.
114
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
z11
ecr-1
clv-1
y
mt_z11:
type montage_engrenage
arret_translation_cote_gauche (rdl-1 ecr-1)
arret_translation_cote_droite ep-1
arret_rotation clv-1
type_ajustement ()
rdl-1:
type rondelle-frein
name rdl-1
...
ecr-1:
type ecrou-skf
name ecr-1
...
ep-1:
type epaulement-exterieur
name ep-1
...
clv-1:
type clavette-parallèle
name clv-1
...
Dans cet exemple, pour faire un arrêt en translation du coté gauche de la roue dentée
z11, nous avons utilisé un écrou et une rondelle. Ainsi l'attribut
"arret_translation_cote_gauche" de l'instance d'objet "mt_z11" est une liste constituée des
objets "rdl-1" et "ecr-1". Ces deux derniers sont respectivement des objets instances des
classes d'objets {rondelle-frein} et {ecrou-skf}. De même, les attributs
"arret_translation_cote_droite" et "arret_rotation" sont respectivement deux objets instances
115
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
116
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
CONCEPTEUR
outils de Données
calculs roulements
objet
systèmes Données
experts objet objet clavettes
objet objet
. .
. Système de contrôle .
. .
Le schéma conceptuel adopté dans cette approche pour le système intégré de conception
des boîtes de transmission par engrenages est donné par la figure III-10. Ce schéma permet de
créer et représenter des modèles cinématiques de boîtes de transmission par engrenages
117
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
• la création des liens de parenté entre les objets. Ces liens doivent être maintenus cohérents
durant toutes les phases de conception. Il y aura donc un enrichissement des attributs des
liens de parenté,
• l'envoi des messages aux différentes méthodes appliquées à chaque type d'objets qui vont
déclencher des procédures qui peuvent être soit :
a) des procédures de calcul (engrenages, réactions sur les paliers, diamètres des
tronçons d'arbre de transmission, efforts tranchants et moments fléchissants, la
flèche en chaque point de l'arbre de transmission, fatigue due à la concentration
de contrainte, paramètres géométriques, etc.). Ces procédures ne sont pas
nécessairement écrites dans le langage de définition de l'objet, elles peuvent être
externes,
118
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
bague intérieure du roulement monté sur ce tronçon, etc.). Ces types de contraintes
permettent de maintenir la cohérence entre les attributs des objets qui sont en liaison.
axe_engrenage
Création des liens de parentés axe_roulement
entre les objets pignon_roue
etc...
calcul engrenage
choix roulements
Evolution Envoi des messages aux différentes choix ajustements
choix étanchéité
des objets méthodes appliquées sur les objets calcul axes (RDM)
calcul des élements
de fixation
Outil
graphique
de C.A.O
119
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
La création ou la définition des instances d'objets s'effectue grâce aux réponses des
messages envoyés à des méthodes bien spécifiques. Les messages peuvent être envoyés
directement par l'utilisateur ou automatiquement par le système.
Par exemple, pour arrêter en rotation une roue dentée par rapport à un arbre de
transmission par une clavette, l'utilisateur envoie un message à la méthode de création d'un
objet clavette. Cette création entraîne automatiquement des envois de messages à d'autres
méthodes, pour la création de deux rainures de clavette. Ces deux rainures seront attachées
respectivement, à l'objet arbre de transmission et à l'objet roue dentée. De même, la
suppression de la clavette entraîne automatiquement la suppression des deux rainures de
clavette.
La création des objets se réalise donc par des appels à des méthodes écrites en langage
Lisp. La fonction "cree_roue_dentee", définie ci-dessous par la figure III-11, permet la
création des objets de type roue dentée cylindrique. Cette fonction fait appel à la fonction
"roue_cyl_ins" définie dans la classe d'objets {roue_cylindrique} et qui permet la création des
instances d'objets de cette classe d'objets.
Les objets créés par l'utilisateur seront visualisés à l'écran sous forme de noeuds. Ces
noeuds sont des objets instances de la classe d'objet {mynode}. Cette classe est une sous-
classe de la classe d'objets {graphnode} prédéfinie par le grapheur de l'interface graphique
Aida [84] du langage Le-Lisp [83]. La classe {mynode} contient un attribut appelé "val-
object" qui fait le lien entre le graphique du noeud et l'objet créé par l'utilisateur.
120
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Afin d'aboutir à la création d'un schéma cinématique d'une boîte de transmission par
engrenages, nous avons besoin de mettre des liens de parenté entre les objets. Pour mieux
expliciter notre analyse dans cette démarche, nous allons prendre un exemple simple d'un
réducteur de vitesse à simple étage comme le montre la figure III-12.
• le premier type de lien de parenté entre les objets est celui qui traduit le positionnement et
l'attachement d'un objet par rapport à un autre. Nous pouvons distinguer les liens entre un
arbre de transmission et un palier et un arbre de transmission avec une roue dentée. Ces
types de lien traduisent donc une cote de position d'un élément par rapport à un autre et
non pas le montage; ils seront notés par "axe-roulement" et "axe-engrenage",
• le deuxième lien est celui qui relie un pignon et une roue dentée. Ce lien traduit
l'engrènement entre ces deux objets. En effet, sur un arbre de transmission, nous pouvons
trouver un ensemble de roues dentées attachées à cet arbre. Donc, il est bien évident, qu'il
faut distinguer le pignon qui engrène avec une roue dentée d'un autre arbre de
transmission, car l'engrènement est considéré unique. Ce type de lien sera noté "pignon-
roue",
• le troisième lien est celui placé entre deux arbres de transmission. Ce lien défini l'entraxe
d'engrènement entre plusieurs couples d'engrenages. L'entraxe prend bien évidemment la
même valeur pour tous les couples. Ce type de lien sera noté "axe-axe". On ne peut créer
un lien entre un pignon et une roue que, si les deux arbres de transmission de ces deux
121
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
roues sont liés par un lien de type "axe-axe". Cette condition permet de garantir une
compatibilité dans la construction du schéma cinématique de la boîte de transmission,
• le quatrième lien est celui qui traduit le type du montage. Ce lien spécifie le montage d'un
objet sur son arbre de transmission auquel il est attaché ou sur le carter de la boîte. Ce
type de lien est une instance d'objet d'une sous-classe de la super classe {montage} propre
à l'objet à monter. Cet objet donne la liste des objets qui participent au montage de
l'élément sur l'arbre de transmission ou sur le carter de la boîte,
• le cinquième lien est celui qui spécifie la hiérarchie dans la conception d'un objet. Par
exemple, un arbre de transmission est considéré comme une liste d'objets tronçons reliés
entre eux par des objets noeuds. A chaque tronçon, nous pouvons associer une ou
plusieurs entités fonctionnelles qui complètent sa définition géométrique. (Fig. III-13).
Entités
fonctionnelles
chanfrein
trou
...
Les liens de type 1, 2, 3 et 4 seront schématisés à l'écran par des arcs reliant les deux
noeuds symbolisant les objets à relier. Ces arcs sont des objets graphiques, instances de la
classe d'objets {mylink}. Cette classe est une sous-classe de la classe d'objets {graphlink}
prédéfinie par le grapheur de l'interface graphique Aida.
122
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
123
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
• opération de changement dans la structure des objets ou des données des objets,
• nouvelle source de connaissances,
• combinaison entre un changement et une nouvelle source de connaissances.
Le choix de travailler avec le premier système est justifié par le fait que, dans la
conception des systèmes mécaniques, il existe toujours des données et des opérations dont le
contrôle et l'exécution sont prédéterminés par le concepteur du système. (Exemple : Il faut
calculer les efforts appliqués sur les appuis avant de choisir un palier. Pour créer une liaison
entre deux roues dentées, il faut quelles soient attachées à deux axes différents, etc.). Ce
système de contrôle est réalisé par un agenda sous forme d'un ensemble de règles écrites en
syntaxe Lisp. Chaque règle est attachée à une fonction qui s'exécute lorsqu'elle reçoit un
124
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
message issu d'une action prise par le système ou par l'utilisateur. Ces règles envoient des
messages à des méthodes pour exécuter des procédures de création ou de suppression d'un
objet, de vérification des données, de calcul, ou de choix d'un élément. Nous remarquons
donc que dans ce premier système de contrôle, nous n'avons pas utilisé de règles qui se
déclenchent par un chaînage avant ou arrière, car l'action à exécuter par le système est
connue. Donc, il est inutile d'aller la chercher par un moteur d'inférence qui fait à chaque fois
des itérations pour choisir le type de règle à déclencher.
Exemples :
1. Règle de création d'un lien de type "axe-axe" entre deux axes de transmission axe_i et
axe_j.
Vérifier :
- si l'axe_i et l'axe_j sont différents,
- et ne sont pas déjà en liaison,
- et si l'axe_j n'appartient pas à la descendance de l'axe_i et inversement.
alors, si oui
- ajouter la liste composée de l'axe_i et l'axe_j dans la liste des axes en liaison,
- et créer le lien entre les noeuds axe_i et axe_j
2. Règle de création d'un objet clavette parallèle pour l'arrêt en rotation d'une roue dentée par
rapport à un axe.
(if (cree-arret-rotation)
(progn (setq :clavette (omakeq {clavette-parallele}))
(send 'calcul :clavette roue axe)));
125
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Cette règle teste la possibilité ou la faisabilité de la création d'un objet pour un arrêt en
rotation. Si cette règle est satisfaite, nous créons une instance de la classe d'objet {clavette-
parallele}, puis nous envoyons un message à la méthode {clavette}:calcul pour choisir les
dimensions standards de la clavette et calculer sa longueur pour résister aux conditions de
cisaillement et de matage des matériaux.
Le choix de travailler aussi avec le deuxième système de contrôle est dû au fait que dans
la conception des systèmes mécaniques, nous voulons toujours profiter des données et des
connaissances dont nous disposons à un instant t, pour exécuter une procédure qui dépend de
ces données ou de ces connaissances afin d'avancer plus vite le processus de conception.
Donc, le système de contrôle est un système intelligent qui doit toujours être activé afin, de
déclencher et faire des inférences sur des règles et de manière automatique, en fonction des
connaissances et des données dont il dispose. Ces règles permettent donc de lancer des
messages à des méthodes pour exécuter une procédure ou une activité de conception et
avancer plus vite dans le processus de conception. L'ensemble des règles constitue une base
de règles implantée en dehors du système sous forme d'un langage naturel compris par
l'utilisateur. Donc, il est possible à tout moment d'intervenir pour enrichir cette base de règles
par de nouvelles règles sans faire de modifications sur le système de conception. Le moteur
d'inférence [74] permet de faire des inférences sur ces règles et déclencher une ou un
ensemble de règles en fonction des connaissances dont il dispose dans la base de faits. Dans
notre application, nous avons pu tester ce système de contrôle sur un ensemble de règles qui
vérifie le montage des éléments de la boîte de transmission.
126
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
;;
;;règle pour tester si tout le montage des éléments peut se faire du coté gauche ou non
;;
si (tout le montage doit se faire du cote gauche de ?x)
alors exécute (prouver-montage-possible "gauche" (symeval ?x)) ; ?x est de type {axes}
127
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
;;
;;règle pour tester si tout le montage peut se faire des deux cotés ou non
;;
si (tout le montage doit se faire des deux cotes de ?x)
alors exécute (prouver-montage-possible "2-cotes" (symeval ?x)) ; ?x est de type {axes}
IV.1. Les outils utilisés dans le système intégré de conception des boîtes de
transmission à engrenages.
128
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Le premier module permet de donner une estimation des diamètres des sections des
différents tronçons constituant l'arbre de transmission, après avoir calculé les réactions aux
appuis, les efforts internes, les déplacements, les efforts tranchants et les moments
fléchissants en chaque noeud des tronçons. Ce module est écrit sous l'environnement Lisp, car
il permet un passage très rapide des données entres les différents noeuds et tronçons (objets)
constituant l'arbre de transmission (cf. figure IV-6 du chapitre IV).
129
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Assemblage
et Calcul à la fatigue
Visualisation
de l'ensemble des arbres de
transmissions
Calcul des
engrenages
Choix et calcul
des éléments
Connaissances du de montage
cahier des charges
- schéma cinématique a
Connaissances
- puissance
- efforts - vitesse d'entrée Correction des
- couples diamètres des arbres
- matériaux - vitesse de sortie
etc... de transmission avec
mise à jour des autres
paramètres
Calcul:
- réaction aux appuis
- efforts internes Connaissances
- efforts tranchants - diamètres
- moments fléchissants - efforts appliqués Calcul et choix des
- calcul des diamètres aux appuis paliers
- flèches maxi
130
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
DEMARCHE N°1
Entrée :
- rapport de transmission
- rapport d'encombrement
- angle de pression de taillage
- angle d'hélice
- rapport de conduite
- rapport de recouvrement
- facteur de vitesse
- facteur dynamique
- facteur de distribution de charge
Calcul :
- couple de transmission
- le facteur 1/(ZH²+Z β ²+Z ε²)
- diamètre primitif de fonctionnement
du pignon et de la roue
- rapport de transmission
- vitesse tangentielle au diamètre primitif
de fontionnement
- vitesse de rotation de la roue
- module normal d'outil de taillage
choisir un module
d'outil le plus
proche de la table
des modules
Calcul :
- module apparent de taillage
- nombre de dents du pignon et de la roue
- correction des diamètres primitifs de
taillage du pignon et de la roue
- entraxe de taillage
- correction du rapport de transmission
FIN DE LA
DEMARCHE N°1
131
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
DEMARCHE N°2
Entrées :
- entraxe de fonctionnement
- nombre de dents du pignon
- nombre de dents de la roue
- angle de pression de taillage
- angle d'hélice
Calcul :
- module apparent de fonctionnement
Message : - diamètre primitif de fonctionnement
- Zone de résonnance du pignon et de la roue
principale: - rapport de transmission
- changez le nombre - vitesse tangentielle au diamètre primitif
de dent du pignon de fontionnement
- vitesse de rotation de la roue
- module normal d'outil de taillage
V*Z1/100 > 10
ou
V*Z1/100 > 14
choisir un module
d'outil le plus
proche de la table
des modules
Calcul :
- module apparent de taillage
- angle d'hélice de base
Message : - angle de pression apparent de fonctionnement
- la différence d'entraxe - angle d'hélice de fonctionnement
n'est pas rattrapée - angle de pression normal de fonctionnement
- choisissez un autre - somme des coefficients de déport
module - entraxe de taillage
- diamètre primitif de taillage du pignon
et de la roue
FIN DE LA
DEMARCHE N°2
132
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Interface "aida-lisp"
Données
tronçon avec ses entités fonctionnelles : méthode {tronçon}:calcul-fatigue
(épaulement, rainure de clavette, gorge, ...)
lecture des attributs du tronçon
(d, D, r, r_max, moments flechissants, couple de torsion, matériaux, ...)
choix des conditions de transmission :
- facteur de service : Ksb (sans choc, avec choc, etc.)
- facteur de fiabilite : DMF (90%, 95%, 99%, etc.)
- rugosité de la surface : Rt
Procédure "Fortran"
lecture des données puis calcul :
- moment de flexion moyen et alterné,
- moment de torsion moyen et alterné,
calcul :
- facteur de dimension Cs,
- facteur de sensibilité de l'entaille : q,
- facteurs statiques de concentration de contrainte : Ktf et Ktt,
- facteurs dynamiques de concentration de contrainte : Kff et Kft,
- facteur d'état de surface : Cf,
- limites d'endurance théoriques : Snp et Ssnp,
- limites d'endurance corrigées : Se et Ses
- coefficient de sécurité : α
α <1 non
oui
Fin &
r = (r + r_max)/2 Transfert des
résultats calculés
vers l'objet tronçon
r r_max non
>
oui
Message :
Le rayon de raccordement est maxi
modifier les paramètres du tronçon
(matériaux, diamètres, etc.)
133
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Le calcul et le choix des paliers à roulements sont réalisés à l'aide du système à base de
connaissances Mecaexpert [74] développé au laboratoire C.A.S.M. La figure III-20 donne la
circulation du flux d'informations dans ce système.
Représentation Interne
Faits initiaux
Règle de production
Modules de calculs
Module de compilation
Moteur d'inférences
Base de données
composants Représentation Externe
Interface
Langage naturel
homme-machine
Utilisateur Expert
si (liaison pivot)
et (faible dimension axiale)
et (grande précision)
alors ajoute (montage de roulements)
• la représentation interne d'une règle est une compilation de sa représentation externe sous
forme de syntaxe Lisp pour quelle soit exploitable par le moteur d'inférence,
• les fait initiaux sont des faits qui sont intégrés dans la base de faits dès le lancement du
système. Il sont donc utilisés comme des données initiales pour lancer le système. Au
cours du fonctionnement, la base de faits évolue,
134
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
• les modules de calculs ont comme objectif de répondre aux besoins spécifiques de chaque
base de connaissances chargée par le système,
• La base de données représente une information statique. Elle a été implantée sous forme
de facettes "frames".
où : ref-7207-b représente le nom de l'objet (identifiant), dint, dext, dbille, et cr sont les
attributs de l'objet.
Le passage des données du critère quantitatif au critère qualitatif est réalisé par des tests
sur les valeurs des variables (Fig. III-21). Par exemple, si la charge radiale réelle appliquée
sur un palier dépasse une certaine limite fixée par l'utilisateur, cette charge est considérée
comme une forte charge radiale, si non, elle est considérée comme une faible charge radiale.
De même, si le rapport du diamètre intérieur sur le diamètre extérieur d'un arbre de
transmission est égal à zéro, cet arbre est plein. Les valeurs limites sont fixées soit par défaut,
soit initialisées par l'utilisateur avant ou en cours du processus de conception de la boîte de
vitesse.
135
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Pour tester notre application, nous avons développé le module du choix et du calcul des
clavettes parallèles pour réaliser l'arrêt en rotation et le module des bagues entretoises et des
épaulements pour l'arrêt en translation. Les clavettes sont calculées pour résister au
cisaillement et au matage des matériaux (Annexe C).
Le modeleur volumique que nous avons choisi pour la visualisation des objets
graphiques est Solid-Designer de Hewlett-Packard. Notre choix s'est porté vers ce modeleur
volumique, qui est portable sur la même console de travail (HP 720) sur laquelle nous avons
développé notre application. De plus, il offre un macro-langage (common-lisp) proche de Le-
Lisp pour l'interprétation des objets et la visualisation graphique. Cependant, puisque notre
application est indépendante du modeleur volumique, il serait très facile de la porter sur un
136
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
autre modeleur volumique en changeant simplement l'interprète du fichier des données des
objets à visualiser.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons discuté dans un premier paragraphe l'intérêt et les
avantages de notre approche vis-à-vis d'autres systèmes existants pour la création et la
représentation d'un schéma cinématique d'une boîte de transmission à engrenages. Ensuite,
pour assurer convenablement cette représentation, nous avons mené une analyse conceptuelle
concernant la bibliothèque des composants mécaniques et le système intégré pour la
conception des boîtes de transmission à engrenages. Dans cette analyse, la manière dont nous
avons défini les classes d'objets et les relations de parenté entre les différents objets
constituant la boîte a été discutée. De même, les différents schémas conceptuels et
l'organisation du système de communication entre les différentes activités de conception ont
été présentés.
D'un point de vue pratique, la mise en oeuvre de l'analyse conceptuelle a été discutée.
Dans cette partie nous avons montré la manière de représenter un schéma cinématique par la
création des instances d'objets et des liens de parentés prédéfinis dans la bibliothèque des
composants. Nous avons aussi insisté sur le fait de mettre en oeuvre un système de contrôle à
base de règles pour maintenir la cohérence et la compatibilité d'un projet durant les différentes
phases de conception. Ce système de contrôle permet, suite à des événements apparaissant
durant la conception, de déclencher des méthodes prédéfinies dans les classes d'objets pour
exécuter des procédures attachées à chaque activité de conception.
Enfin, l'organisation des connaissances opératoires et les différents outils utilisés par
chaque activité de conception des boîtes de transmission ont été discutés.
Dans le chapitre suivant, nous allons traiter une application afin de montrer la faisabilité
de l'approche, ses avantages et ses limites.
137
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Dans ce chapitre, nous proposons de montrer dans une première partie, la manière de
représenter un schéma cinématique d'une boîte de vitesses mécanique suffisamment complexe
à l'aide d'un graphe. Cet exemple met en évidence la faisabilité et les avantages d'une telle
approche de représentation sans avoir besoin de stocker différents modèles de schéma des
boîtes. Devant les limites actuelles du système dans le choix des éléments de montage et de
guidage des éléments de transmission, nous proposons d'étudier dans une deuxième partie un
exemple plus simple. Cette étude permettra également de mettre en évidence les avantages
d'une telle approche dans la conception des différents éléments de la boîte et les limites
actuelles de l'outil.
Il s'agit d'une boîte de vitesses mécanique à axes parallèles, deux étages, et six vitesses.
Le changement de vitesses est réalisé à l'arrêt, par deux systèmes à baladeurs placés
respectivement sur l'arbre d'entrée (arbre primaire) et sur l'arbre de sortie (Fig. IV-1). Tous les
pignons possèdent des dentures droites.
138
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
y
A12
Z12 Z13 z
Z11 O
R11 R12
axe1 P, w1
A12 Z21
Z24
R21 Z22 Z23 R22
axe2
A23
A23
Z32
R31 Z31 R32 P, w2 axe3 y
O x
z
Figure IV-1 : Schéma cinématique d'une boîte de vitesses à deux étages et six vitesses.
Les relations entre les objets sont exprimées par le tableau IV-1 suivant :
Les longueurs et les positions des arbres de transmission sont données par le tableau IV-
2. Les positions sont données dans un repère (o, x, y, z) tel que : l'axe x du repère est supposé
139
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
parallèle aux axes de révolution des arbres, l'axe y du repère est perpendiculaire à x dirigé
vers le haut. Enfin, l'axe z complète le repère direct. Tous les arbres de transmission sont
pleins.
1. la création des instances d'objets arbres, pignons, et paliers. Chaque objet est attaché à un
objet de type noeud. L'objet axe est créé en précisant son identificateur (nom de l'axe), sa
longueur, sa position dans la boîte, et le rapport de son diamètre intérieur sur son diamètre
extérieur. Les objets pignons et paliers sont créés en précisant uniquement leur
identificateur (nom de l'objet),
2. la création des relations entre les objets. Un lien existent toujours entre deux noeuds (deux
composants) différents. Ce lien sera donc créé en spécifiant à l'écran (à l'aide de la souris)
les deux noeuds à relier. Le lien entre un objet de type axe et un objet de type palier (ou
roue dentée) sera créé en indiquant la position de ce dernier par rapport à l'origine de
l'arbre. Le sens du mouvement du pignon à la roue sera indiqué par le sens de la flèche du
lien.
Le résultat de la création du schéma cinématique de la figure IV-1 est donné par la figure IV-
2.
A cette étape de conception, seuls les champs des attributs saisis par l'utilisateur ou par
la création des liens de parenté entre les objets sont affectés par des valeurs (numérique, liste,
symbole, chaîne de caractère, ...). Tous les autres attributs sont initialisés à "nil ou ()" (vide).
140
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Il s'agit d'une boîte de vitesses mécanique à axes parallèles, simple étage, à quatre
vitesses et en prise directe (Fig. IV-3). Le changement de vitesses est réalisé par des
synchroniseurs placés sur l'arbre de sortie.
O x z14
z13
z11 z12
z r 11 r 12
axe 1
r 21 r 22
axe 2
z23 z24
z21 z22
141
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Les relations entre les objets sont exprimées par le tableau IV-3 suivant :
Les longueurs et les positions des arbres de transmission sont données par le tableau IV-4.
142
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
143
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Dans l'annexe E, nous avons rassemblé les différents écrans de saisie et d'affichage des
résultats de chaque étape de conception. Notons que l'utilisateur peut, à tout moment, revenir
en arrière dans le processus de conception afin de changer une valeur saisie, réafficher ou
consulter de nouveau les résultats de calcul. Lorsqu'il s'agit d'un changement d'une valeur,
l'utilisateur doit recommencer la conception à partir de l'étape où ce changement a eu lieu.
Dans le cas où il n'y a pas eu de changement de valeurs dans l'une des étapes : choix des
paramètres de taillage, choix du type de matériau ou saisie des modules normalisés,
l'utilisateur peut sauter ces étapes. Il faut noter aussi que l'utilisateur dispose d'un système qui
permet d'enregistrer l'évolution de tous les paramètres manipulés par le programme. Ce
système est appelé système d'historique des données. L'utilisateur peut donc consulter le
fichier de stockage et obtenir une idée claire de l'évolution des paramètres, depuis le début
jusqu'à la fin du processus de conception. Ainsi, il peut connaître l'influence du changement
d'un paramètre sur les autres. Pour avoir un enregistrement complet, l'utilisateur doit démarrer
ce système dès le début du calcul. La fin du processus de conception est complété par une
visualisation du profil des dents du pignon et de la roue.
Au moment du stockage des résultats définitifs, un message est envoyé par le système à
une méthode définie dans la classe d'objet {liaison_engrenages}. Cette méthode permet
d'affecter les différentes valeurs, saisies ou calculées, aux différents attributs des objets
pignon et roue.
144
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Après avoir calculé tous les couples d'engrenages, l'utilisateur peut passer au calcul des
diamètres des arbres de transmission et au choix du type de roulements (Fig. IV-6). Un envoi
de message par le système, à une méthode définie dans la classe d'objets {axes}, permet de
calculer les réactions aux appuis. Une deuxième méthode, définie également dans la classe
d'objets {axes}, permet de réaliser une première décomposition d'un arbre de transmission
sous forme d'une liste de tronçons. Cette décomposition ne tient pas compte des épaisseurs ou
des largeurs des composants attachés à l'arbre. La méthode permet d'envoyer des messages à
d'autres méthodes, définies cette fois dans les classes d'objets {tronçon} et {noeud}, pour le
calcul des efforts tranchants et des moments fléchissants en chaque noeud (voir annexe B).
Une nouvelle méthode, définie dans la classe d'objets {tronçon}, permet de calculer les
diamètres de chaque section des tronçons. Enfin, une méthode, définie dans la classe d'objets
{noeud}, permet de déclencher une procédure de calcul des déplacements des noeuds. Le
détail concernant les définitions des différentes méthodes est donné dans l'annexe C.
Connaissant les diamètres des tronçons, les réactions aux appuis et les déplacements des
noeuds, une méthode, définie dans la classe d'objets {axes}, permet de déclencher le système
d'aide au choix et au calcul des roulements et d'ajustements. Le choix est réalisé d'une
manière automatique, sans aucune intervention de la part de l'utilisateur du système. La base
de faits du système est alors complétée directement par le système, en fonction des différents
critères existants à cet instant du processus de conception. Le passage du critère quantitatif au
critère qualitatif (cf. figure III-21 du chapitre III), est réalisé par des tests effectués sur les
valeurs des différents attributs (arbre creux ou plein, faible ou forte pente de fléchissement,
grande ou faible distance axiale entre les appuis, forte ou faible charge radiale, forte ou faible
charge axiale, ...). Le détail du choix des roulements est résumé dans l'annexe D.
Après avoir choisi les roulements, on effectue une nouvelle décomposition de l'arbre de
transmission en tronçons en tenant compte cette fois des largeurs de tous les objets
(roulements et roues dentées) attachés à un arbre. De nouveau, une correction des différentes
caractéristiques géométriques des tronçons et du calcul des déplacements de tous les noeuds
est réalisé. Ces corrections ne mettent pas en cause le choix des roulements.
Tous les roulements choisis par le système dans cette application sont de type
{roulements_rigides_billes}. Les diamètres de montage des roues dentées sont choisis par
l'utilisateur et doivent être supérieurs ou égaux aux diamètres calculés ou estimés par le
programme.
145
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
sélection de l'arbre
Sélection
de l'arbre à calculer par l'utilisateur
du système
send message
Méthode
{tronçon}:calcul-diamètre calcul des différentes caractéristiques
{tronçon}:calcul-section géométriques de chaque tronçon
{tronçon}:calcul-moments-inerties
etc...
send message
send message
Méthode choix et calcul des
roulements d'un arbre
{axes}:choix-roulements (Mecaexpert)
send message
décomposition exacte
Méthode de l'arbre en tronçons
{axes}:décomposé-axe (on tient compte des
largeurs des objets)
send message
Méthode
{tronçon}:calcul-diamètre correction des différentes
{tronçon}:calcul-section caractéristiques géométriques
{tronçon}:calcul-moments-inerties de chaque tronçon
etc...
send message
Figure IV-6 : Processus de calcul des arbres de transmission et choix des roulements.
146
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
147
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
d'objets nécessaires pour le montage des roulements et des roues dentées. Ces listes d'objets
pourront être prolongées par d'autres types d'objets.
Dans la version actuelle du système, seuls des arrêts en translation par épaulements et
par bagues entretoises ainsi que l'arrêt en rotation par clavette parallèle ont pu être testés. Les
autres possibilités ne sont pas encore implémentées.
Un épaulement extérieur est un objet virtuel non matérialisé qui est inséré entre deux
objets tronçons successifs différents (qui n'ont pas les mêmes attributs). La position
d'insertion, les diamètres extérieurs des deux tronçons (d et D) et le rayon de raccordement de
ces deux diamètres "r" (Fig. IV-9) sont définis. Quatre autres attributs (Dmin et Dmax) et (rmin
et rmax) sont ajoutés. Ils présentent respectivement les marges dans lesquelles le grand
diamètre D et le rayon de raccordement peuvent varier. Cet épaulement est désigné par un
identificateur (un nom qui lui sera attribué). Sa création est faite par un appel à une fonction
qui définit une instance de la classe d'objet {épaulement_extérieur}.
148
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
ra
D d da
d
Figure IV-9: Définition d'un objet Figure IV-10 : Arrêt en translation d'un objet
épaulement extérieur roulement par un épaulement
extérieur
Dans le cas des roulements, les valeurs min. et max. du grand diamètre ainsi que celles
du rayon de raccordement sont indiquées dans la base de données qui supporte les données du
catalogue de roulements fourni par le constructeur (Fig. IV-10). Ces valeurs sont stockées
dans la base de données des différents types et séries des roulements. Elles font aussi partie
des attributs des objets roulements. Donc, au moment de la création d'un épaulement pour un
arrêt en translation, ces valeurs dans l'objet roulement en question sont directement
(d + d a max )
recherchées. Pour un premier dimensionnement, une valeur moyenne égale à a min
2
est prise par défaut pour le grand diamètre D de l'épaulement et une valeur moyenne égale à
( ra min + ra max )
est prise pour le rayon de raccordement. Le petit diamètre de l'épaulement est
2
celui du diamètre de montage de l'objet roulement. Les attributs Dmin, Dmax, rmin, et rmax,
prennent respectivement les valeurs de damin, damax, ramin, et ramax,
Dans le cas des roues dentées, le diamètre "D" de l'épaulement doit vérifier la condition
D ≥ 1. 01* d et Dmin = d + 2 [85]. Pour le rayon de raccordement, il doit vérifier la condition
D − d ≤ r ≤ 2. D − d [85]. Cette condition sur le rayon de raccordement ne pourra pas être
appliquée sur un épaulement dont le rôle est l'arrêt du mouvement de translation d'un objet.
(Si non, l'épaulement n'a aucune signification). Par contre elle pourra être appliquée lorsqu'il
s'agit d'une différence des diamètres dans l'objectif d'alléger la masse de l'arbre ou d'une
149
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
exigence de montage, afin d'éviter une concentration de contraintes. Cependant, une valeur
moyenne r = d * 0. 06 [75] est donnée dans le cas des épaulements destinés aux arrêts de
mouvement de translation des objets montés sur un arbre. Le diamètre "d" de l'épaulement est
égal à celui du diamètre de montage de la roue dentée.
l1 l2
D1 D2
Figure IV-11 : Conception des tronçons intermédiaires entre deux épaulements successifs.
Pour concevoir les tronçons entre deux épaulements, les solutions suivantes sont
proposées :
1. dans le cas où les deux épaulements ont les mêmes diamètres ( D1 = D2 = D) , un seul
tronçon cylindrique de diamètre extérieur "D" et de longueur égale à la distance qui
sépare les deux épaulements est créé. Ce tronçon est ensuite inséré entre les deux autres
tronçons qui limitent les deux épaulements,
2. dans le cas où les deux épaulements n'ont pas les mêmes diamètres ( D1 ≠ D2 ) , nous
procédons comme suit (Fig. IV-12) :
a
b c
Figure IV-12.
150
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
(Fig. IV-12-a)
⎧ D2 min ≥ D1 min ⎧ Dmin = D2 min
⎪ ⎪
ou ⎨et ⇒ ⎨et
⎪D ⎪D = D
⎩ 2 max ≤ D1 max ⎩ max 2 max
(Fig. IV-12-b)
⎧ D2 min ≤ D1 min ≤ D2 max ⎧ Dmin = D1 min
⎪ ⎪
ou ⎨ou ⇒ ⎨et
⎪D ⎪D = D
⎩ 1 min ≤ D2 max ≤ D1 max ⎩ max 2 max
2.3.1. La première solution consiste à définir, entre les deux tronçons limitant les deux
épaulements, deux tronçons cylindriques. Le premier tronçon aura comme diamètre
D + D1 max
extérieur D1 = 1 min et le deuxième tronçon aura comme diamètre extérieur
2
D + D 2 max
D 2 = 2 min . Les longueurs de ces deux tronçons seront calculées en
2
fonction de la distance séparant les deux épaulements, le critère de résistance à la
fatigue et le critère de masse minimale. Nous aurons ainsi entre ces deux tronçons
un épaulement avec un rayon de raccordement D2 − D1 ≤ r ≤ 2. D2 − D1 [85].
151
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
2.3.2. La deuxième solution consiste à définir entre les deux tronçons limitant les deux
épaulements, un seul tronçon conique. Ce tronçon aura comme petit diamètre la
valeur minimale entre D1 et D2, et comme grand diamètre la valeur maximale entre
D1 et D2. La longueur de ce tronçon sera égale à la distance qui sépare les deux
épaulements.
Les deux solutions 2.3.1. et 2.3.2 ne sont pas encore implémentées dans le système.
Remarque :
Lorsqu'il s'agit d'un seul épaulement (cas des tronçons constituant les deux extrémités
de l'arbre), le tronçon défini par le système est cylindrique, de diamètre extérieur D (diamètre
de l'épaulement) et de longueur égale à la distance qui sépare ses deux noeuds.
Avec le même raisonnement que nous avons mené pour la conception des épaulements,
nous poursuivons la conception et la définition des bagues entretoises. Seulement une bague
entretoise est généralement utilisée pour l'arrêt en translation de deux objets consécutifs. D'où
trois zones nous paraissent utiles pour la définition géométrique d'une bague entretoise : deux
zones fonctionnelles et une zone intermédiaire (Fig. IV-13).
l1 l l2
D1 d1 d2 D 2
Les deux zones fonctionnelles représentent les zones de portée de la bague sur l'arbre, la
zone intermédiaire est la zone qui lie les deux zones fonctionnelles. Ces trois zones sont donc
des objets instances des classes d'objets {bague-cylindrique} et {bague-conique}. La
définition de la classe d'objet des bagues entretoises est donnée dans l'annexe C.
152
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Les valeurs des différents diamètres de la bague entretoise sont déterminées de la même
manière que dans le cas des épaulements, de même que la zone intermédiaire qui relie les
deux zones fonctionnelles. Cette zone pourra être aussi cylindrique en fonction de la
différence des diamètres moyens D1 et D2 et aussi des valeurs D1min, D1max, D2min et D2max
comme dans le cas des épaulements. Les longueurs des zones fonctionnelles sont calculées en
fonction de la distance "L" qui sépare les deux noeuds extrêmes des tronçons supportant les
objets à bloquer en translation.
d1 d2
l'1 l'2
l1 l l2
L
Figure IV-14 : Conception des tronçons pour l'arrêt par bague entretoise.
Le maintien de la bague entretoise entre les deux objets à bloquer en translation est
réalisé grâce aux deux prolongements exécutés sur les deux tronçons qui supportent les
objets. Ces prolongements sont réalisés automatiquement par le système d'une longueur l1'
(resp. l2') strictement inférieures à l1 (resp. l2) afin d'éviter l'interférence de la matière entre la
bague entretoise et les deux tronçons d'arbre. Pour concevoir le tronçon intermédiaire, les
deux solutions suivantes sont proposées :
1. faire une restriction au niveau du tronçon dont le diamètre extérieur est plus petit que
l'autre "dmin" d'une valeur ( ∆ = d min * 0. 01). Puis définir un tronçon cylindrique de
diamètre extérieur d = d min − ∆ et de longueur l = L − ( l1' + l '2 ) . Les rayons de
raccordement du tronçon intermédiaire avec les deux autres tronçons sont fixés au départ
153
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
à une valeur égale à ∆ puis corrigés par le calcul afin de respecter le critère de résistance à
la fatigue.
2. faire deux restrictions au niveau des deux tronçons d'une valeur égale respectivement à
∆1 = d min * 0. 01 et ∆ 2 = d max * 0. 01. Puis définir un tronçon conique avec un grand
diamètre D = max(( d1 − ∆1 ),( d 2 − ∆ 2 )) et un petit diamètre d = min(( d1 − ∆1 ),( d 2 − ∆ 2 ))
avec deux rayons de raccordement respectivement égal à ∆1 et ∆ 2 . Ce deuxième cas n'est
pas encore implémenté dans le système.
Remarque :
La création d'un épaulement, d'une gorge, d'une rainure de clavette, etc. fait un appel
automatique au programme de calcul des arbres de transmission à la fatigue pour le calcul et
la correction du rayon de raccordement, en tenant compte de l'aspect concentration de
contrainte et des différents facteurs intervenant dans le calcul (voir annexe B).
La figure IV-15 montre la représentation graphique du schéma cinématique ainsi que les
éléments d'arrêt en translation des roulements et des roues dentées sur les deux arbres de
transmission. Dans ce schéma, nous avons proposé au système que tout le montage des
éléments du premier arbre de transmission soit du coté gauche et que tout le montage du
deuxième arbre soit du coté droit. Nous avons ainsi choisi un épaulement pour l'arrêt en
translation du roulement r11 situé sur le palier droit du premier arbre, et tous les autres arrêts
sont réalisés par des bagues entretoises (les deux solutions possibles actuellement sur le
système). De même pour le deuxième arbre de transmission, nous avons choisi un épaulement
pour arrêter en translation le roulement situé sur le palier gauche et tout le reste du montage
se fait par des bagues entretoises. Le fichier des résultats de tous les objets (axes, tronçon,
noeud, roue dentée , roulements, bague, épaulement, matériau, etc. ) est donné dans l'annexe
F. Ce fichier sera interprété par le module d'interprétation des objets (cf. annexe C) pour le
dessin et la visualisation de l'ensemble de la boîte de vitesse (Fig. IV-16).
154
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Représentation en 3D de la boîte
155
Chapitre III Réalisation et méthodologie de conception
Conclusion.
Dans ce chapitre, nous avons montré dans une première partie la faisabilité de la
représentation d'un schéma cinématique assez complexe d'une boîte de transmission à
engrenages par le système. Devant les limites actuelles du système pour le choix des éléments
de montages et de guidage des éléments de transmission, nous avons proposé dans une
deuxième partie l'étude d'une application plus simple que la première. Cette deuxième étude a
permis de discuter les différentes étapes de conception et la modélisation par tronçons des
arbres de transmission en fonction des éléments de montages des principaux composants de
transmission attachés à un arbre. Cet exemple a montré également les limites actuelles du
système qui pourront être facilement résolues dans la continuation du développement de cet
outil. Enfin, une visualisation à l'aide de Solid-Designer de l'ensemble de la boîte et de
certains de ses composants a été montrée.
156
Conclusion générale
Le problème est alors de répondre à un certain nombre de questions afin, non seulement
d'automatiser le processus de conception, mais aussi de maintenir la compatibilité des
données de l'ensemble du système. Une liberté totale doit être laissée à l'utilisateur pour tester
différentes solutions technologiques et différentes configurations des composants d'une boîte
de transmission. Ce système doit permettre à l'utilisateur d'intervenir à n'importe quel instant
du processus de conception pour changer ou ajouter de nouvelles données (paramètres ou
objets). Le système doit donc tenir compte de ces interventions à la fois dans l'évolution et
dans la mise à jour du processus de conception.
2. Apport de la thèse.
Notre travail est concentré sur la notion de conception intégrée. Les différentes activités
qui permettent d'aboutir à une solution constructives sont reliées de manière complexe. Il
s'agit de formaliser ces liens pour aboutir à une intégration informatique. Dans la thèse, nous
avons proposé une nouvelle approche capable d'intégrer différentes activités destinées à la
157
Conclusion générale
conception des boîtes de transmission par engrenages. Cette approche est basée sur une
représentation orientée objets des différents composants mécaniques de la boîte. Cette
représentation a permis la construction d'une bibliothèque, commune pour toutes les activités
de conception, constituée de différents composants mécaniques. La compatibilité du système
est maintenue grâce à la définition de différentes relations entre les objets. On trouve aussi
des contraintes et des règles de conception, ainsi que des méthodes. La bibliothèque
communique avec un module de traitement des données, un module de base de données, et
l'utilisateur à travers un interface homme-machine.
Le concepteur peut générer un certain nombre de roues dentées par arbre. Elle sont
positionnées par rapport aux appuis. Pour tester plusieurs variantes en utilisant le même
nombre d'appuis et de roues dentées, il suffit de changer la position des roues sans les recréer.
Le système tient compte de ces changements dans le suivi du processus de conception. Cette
solution n'oblige pas d'imaginer l'ensemble des différentes dispositions constructives qui
apparaissent en fonction du nombre d'appuis et des roues dentées. De plus, cette solution évite
de limiter le nombre de rapports de transmission et le nombre d'étages de la boîte.
158
Conclusion générale
Ces bases de données sont représentées sous forme d'objets structurés. L'accès aux
données et aux algorithmes de recherches est réalisé à l'aide de fonctions particulières écrites
en langage Le-Lisp, présentées dans la thèse de D. Benchaouine [74].
159
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Vol. 4, pp. 2569-2573.
167
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
INTRODUCTION.
168
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Une fois que le type de l'engrenage est décidé, les variables comme l'angle de pression
de taillage, l'angle d'hélice, etc., doivent être choisis. De plus, plusieurs types du matériau
pourront être testés afin de, trouver le meilleur compromis entre le critère de résistance et
l'encombrement.
En conclusion, les engrenages regroupent la plus grande partie des difficultés que l'on
peut rencontrer lorsqu'il s'agit de la conception d'un composant mécanique. C'est en
commençant par le calcul des engrenages que, nous pourrons avancer dans la conception
d'une boîte de transmission par engrenages. En effet, ce calcul permet de savoir la distribution
des charges sur les axes de transmission. Ainsi, nous pouvons donc faire le calcul et le choix
des diamètres des différentes sections des arbres de transmissions, connaître les efforts ou les
réactions appliquées sur les paliers. Ces efforts permettent de faire le choix du type des
paliers. Par la suite, ce choix permet de déduire les différentes dimensions nécessaires pour la
continuité du processus de conceptionl, tels que, les diamètres des différentes sections des
tronçons de l'arbre de transmission, ainsi que, les rayons de raccordement, etc.. Les efforts
appliqués par les roues dentées servent aussi, pour le calcul et le choix de la liaison
mécanique entre les axes de transmission et les différents éléments mécaniques à utiliser pour
compléter l'assemblage.
169
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
L'ambition de l'étude est de faire donc de la conception intégrée assistée par ordinateur.
C'est-à-dire, par une analyse mécanique poussée, complétée par des outils informatiques, on
parvient à guider l'utilisateur dans le calcul, à justifier chaque étape du processus, tout en lui
laissant la maîtrise du déroulement en l'autorisant à tester plusieurs solutions aisément.
I.2. Notation.
La liste des principalles variables, des symboles et des indices d'un engrenage sont
définis dans le tableau A-1.
170
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
171
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Dans le tableau A-2 suivant, nous avons regroupé les différentes formules qui nous ont
permis de calculer les paramètres géométriques d'un engrenage.
Signification Formules
Taillage Fonctionnement
Relation angle de pression apparent et tgα no = tgα to .cosβo tgα'n = tgα't .cosβ'
angle de pression normal
Relation angle d'inclinaison au diamètre tgβb = tgβo .cosα to tgβb = tgβ' .cosα't
primitif et angle d'inclinaison de base
mno mn '
Relation module apparent-module normal mto = mt ' =
cosβo cosβ '
Module de taillage mto .cosα to = m,t .cosα,t
Module de fonctionnement mno .cosα no = m'n .cosα'n
cosβb .cosα to = cosβo .cosα no
Autres relations cosβb .cosα't = cosβ' .cosα'n
sinβb = sinβo .cosα no
sinβb = sinβ' .cosα'n
Pas normal pno = π .mno p'n = π .m'n
Pas apparent pto = π .mto p't = π .m't
Relation entre pas normal-pas apparent pno = pto .cosβo p'n = p't .cosβ'
Relation pas de base apparent pas primitif pbt = pto .cosα to pbt = p't .cosα't
apparent
Relation pas de base normal-pas de base pbn = pbt .cosβb pbn = pbt .cosβb
apparent
Diamètres primitifs d = m .Z d' = m' .Z ;i = 1,2
i to i i t i
1
Longueur de retrait g = ± ( d ² - d ² - d .tgα 't )
a 2 a2 b2 b2
1
Longueur d'approche g = ( d ² - d ² - d .tgα ' )
f 2 a1 b1 b1 t
Longueur d'action gα = g f + ga
g
Rapport de conduite εα = α
p bt
Rapport de recouvrement b.tgβo b.tgβ'
εβ = =
π .mto π .m't
Rapport total de conduite ε τ = ε α + εβ
Tableau A-2.
172
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Signification Formules
Taillage Fonctionnement
Rapport moyen de transmission Z2 w1 d1 d '2
u= = = =
Z1 w 2 d 2 d1'
π
Epaisseur réelle au diamètre primitif sno = mno .( ± 2xi .tgα no )
i 2
p
Epaisseur apparente au diamètre primitif stoi = mno .( ± 2xi .tgα to )
2cosβo
s
Epaisseur normale sur le diamètre primitif s'n = r ' .( no + 2.(invα no - invα 'n ))
r
de fonctionnement
Epaisseur apparente sur le diamètre s'n
s't =
primitif de fonctionnement cosβ'
sno
Epaisseur des dents en un point M de snM = rM . ( + 2.(invα no - invα M ))
r
denture
Suite du tableau A-2.
Définition
Le phénomène de l'interférence de matière se produit, si les deux profils en contact ne
sont pas constamment tangents en cours de l'engrènement. Dans le cas des dentures à
développante de cercle, le lieu des points de contact successifs est une droite tangente aux
cercles de bases. S'il en est autrement, il se produit le phénomène d'interférences. On
rencontre deux types d'interférences : l'interférence théorique et l'interférence de
fonctionnement.
Pour éviter l'interférence théorique il suffit que la saillie maximale admissible de la roue
O2 ait comme valeur v2 (telle que le cercle de tête passe par le point d'interférence).
d a2
Soit : O2T1 ≥ avec 2
O2T1 = rb2 + ( a' .sin α't )2
2
173
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
d a2
Dans le cas des engrenages intérieurs, il faut que : O2T1 ≤ .
2
A1
. I
. .A2
. T1
r'1 . T2
α't
ra1 rb1
O1
rb1 r'1
rb2
a' ra1
..T1 α't
. A2 O2
a' . . I
T2 A1 ra2
rb2
r'2
O2
r'2
ra2
r'1
ra1
O1
rb1
T1
A2 ... α't
A1 . I L1 hf1
a' hf2 .
. .L2
T2
rb2
O2
r'2
ra2
174
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Pour éviter l'interférence de fonctionnement, il faut que l'intervalle entre les points A1
et A2, soit situé dans l'intervalle entre les points L1 et L2.
. .
T2 L2 A1
. . I
.
A2 L1
. . T1
Si l'une de ces deux équations n'est pas vérifiée, on aura une interférence de
fonctionnement. Avec :
1
IAi = AiTi - ITi A i t i = . d 2ai - d 2bi
2
1 1 (1.25 - xi ).m'n
ITi = .d bi .tg α't Ti Li = .tg α 't -
2 2 sin α 't
(1.25 - xi ).m'n
ILi = i = 1; 2
sin α 't
. .
L2 A1 I
. . A2
.
L1 T1
. . T2
Soit :
IL1 - IA2 > 0 et IL2 - IA1 > 0
175
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Avec :
(1. 25 - x1 ).m'n (1. 25 + x2 ).m'n
IL1 = IL2 =
sinα 't sinα 't
1
IA1 = A1T1 - IT1 IA = .( d 2a 2 - d 2b1 - d b1 .tg α't )
1 2
1
IA2 = IT2 - A2T2 IA2 = .(d b 2 .tg α't - d 2a 2 - d 2b 2 )
2
Pour équilibrer le glissement spécifique maximum sur le pignon et sur la roue, il faut
vérifier la relation suivante [1] :
gs1 en A2 = gs2 en A1
u. T1A1 TA
Ou encore : -1 = 2 2 -1
T2A1 u.T1A 2
ω1 ω2
=
T2A1 . T2A 2 T1A 2 . T1A1
176
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
La force de résistance à la rupture est donnée par la formule simplifiée suivante [1].[2] :
Les différents termes qui apparaissent dans ces deux formules sont définis comme suit :
2 . C1 P
Ft = (N) C1 = (N.m)
d1 ω1
Les valeurs de ces deux limites d'endurance sont données dans le tableau ci-joint pour
différents matériaux en (N/mm²).
177
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
5 Fontes à graphites sphériïdal FGS 42 HB 170 HB 170 409 190 425 6.0
8 Aciers moulés non alliés A-48 M HB 150 HB 150 231 110 280 2.2
10 Aciers de construction forgés non alliés C 40 HB 120 HB 120 263 125 320 2.0
13 Aciers alliés traités dans la masse (trempe et XC 48, XC 55 HV 10: 185 HV 10: 185 525 250 580 9.0
Tableau A-3 : Tableau des matériaux extrait de [1] et complété par [2]
* pour pignon et roue de même matériau
178
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
20 Durcis superficiellement à la 35 CD 4 HV 10: 250 HV 10: 560 777 370 1310 46.1
21 flammes ou par induction 42 CD 4 HV 10: 280 HV 10: 620 798 380 1340 48.3
23 Aciers traités dans la masse 42 CD 4 HV 10: 250 HV 1: 580 620 295 1000 26.9
25 Aciers de Nitruration 31 CDV 9 HV 10: 320 HV 1: 700 893 425 1290 44.7
26 Nitruration gaseuse de longue durée 14 CDV 6,9 893 425 1290 44.7
27 Aciers traités dans la masse ou aciers de XC 45 nitruré HV 10: 200 HV 1: 700 578 275 840 19.0
durée
31 Aciers alliés de cémentation 16 MC 5, 20 MC 5 - HRC: 58 840 à 880 400 à 420 1410 à 1450 53.4 à 56.5
32 Cémentés et trempés de Mécanique Générale 16 NC 6 à 62 460 à 500 1550 à 1600 64.6 à 68.8
Suite du Tableau A-3 : Tableau des matériaux extraitde [1] et complété par [2]
* pour pignon et roue de même matériau
179
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Yst = Facteur de concentration de contrainte de l'engrenage d'essai. Ce facteur est égal à 2,10
[1].
Yst = 2.10
Yε = 0. 25 + 0. 75 εα
Yβ = 1 - εβ . β' 120
Qualité ISO 5 6 7 8
Valeur du Dentures droites 1 1 1 1.1
facteur
KHα = Dentures 1 1 1.1 1.2
hélicoïdales
Tableau A-4.
Toutefois, le produit des deux facteurs KHα et K Hβ peut être noté par un seul facteur
Kαβ et qui sera calculé par les formules suivantes [2] :
180
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Dans le programme de calcul, ces formules vont servir pour le calcul de la largeur des
dents "b".
0,95
Type d'aciers
a: Trp totale
0,9 b: Durcis superf.
c: moulés
0,85
0,8
0,75
a
0,7
0,65 b
c
0,6
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
mn
Dans le programme, les valeurs du paramètre Y sont calculées avec une bonne précision
à l'aide des formules données dans le tableau suivant :
181
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Ces facteurs sont donnés par G. HENRIOT dans plusieurs diagrammes déterminés par
l'expérience pour des cas bien fixés. Ils sont en fonction de plusieurs variables
( α no , mno , ha , hao , x , Z ). Mais, on remarque d'après la courbe ci-dessous, que l'inverse de
leur produit ne varie pas beaucoup, il est pratiquement limité dans l'intervalle [0,2 ; 0,25] soit
une variation de 5 centièmes.
1
D'où dans le programme de calcul, une valeur moyenne est prise, soit : = 0. 225
Yfa . Ysa
Figure A-5.
Kv = Facteur dynamique : Ce facteur est donné par les courbes suivantes en fonction du
V. Z1 / 100 et de la qualité de l'engrenage.
V = la vitesse tangentielle au diamètre primitif de fonctionnement.
182
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Kv 2,6
2,4
2,0 9 8
7
10
1,8
6
1,6
5
1,4
4
1,2 3 Zone de résonnance
principale
1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
v.z 1 /100 (m/s)
Denture droite
Kv 1,8
1,7
Dans le programme de calcul, ces courbes sont traduites par les équations linéaires du type
y = ax + b . Dans nôtre cas, Kv = a ( V. Z1 / 100) + 1.
La pente " a " varie en fonction de la qualité ISO, elle est donnée dans le tableau suivant :
Qualité ISO 5 6 7 8
183
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Remarque :
Une condition doit être vérifiée par le logiciel est la suivante :
Si cette condition n'est pas vérifiée, on aura la zone de résonnance principale. Il faut donc
choisir une autre valeur de Z1, inférieure à celle qui a été prise la première fois.
KB = Facteur de service. Ce facteur est donné par l'utilisateur du logiciel. Sa variation est
dans l'intervalle [0,75 ; 2,5] en fonction du milieu de fonctionnement de l'engrenage.
1
ZE =
1 − ν12 1 − ν22
π( + )
E1 E2
1
ZE =
1 − ν2
2π( )
E
184
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
2.cosβb
Z2H =
cosα't .sinα't
Zε = Facteur de conduite.
4 − εα
Pour les dentures droites : Z2ε =
3
Zβ = Facteur d'inclinaison :
Zβ2 = cos β'
Zp = Facteur d'état de surface. Ce facteur est donnée suivant la qualité de l'état de surface du
pignon et de la roue :
2.(1 − Czv )
Zv = Czv +
1.1 + 32 v
Pour un matériau avec une contrainte σ H lim comprise dans l'intervalle [850; 1200]
N/mm² on a :
Si σ H lim < 850 N mm2 : Czv prend la valeur qui correspond à σ H lim = 850 N mm2 , soit
Czv = 0.85.
Si σ H lim > 1200 daN mm2 : Czv prend la valeur qui correspond à σ H lim = 1200 N mm2 , soit
Czv = 0. 98
Conclusion
185
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Dans cette première partie de l'annexe A, nous avons essayé de rassembler et donner le
maximum des connaissances sur les formules de calcul des différents paramètres, soit par des
expressions analytiques, soit en essayant de retrouver des équations qui permettent de traduire
les courbes expérimentales utilisées. Il faut rappeler que la méthode de calcul est basée sur les
formules simplifiées proposées par G. HENRIOT pour le calcul des engrenages de la
mécanique générale.
I. DEMARCHE N°1.
- Facteur d'encombrement : Φ
- Facteur de vitesse : Zv
- Facteur dynamique : Kv
- Rapport de conduite : εα
- Rapport de recouvrement : εβ
Pour guider l'utilisateur du programme, les valeurs de ces facteurs sont donnés dans des
intervalles, relevées à partir des courbes expérimentales données par G. HENRIOT.
186
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
2. C1
d'où : d1 = 3
Ωo . Φ . Cr . KGH
P
C1 = couple de transmission d'entrée, C1 = ( N.m) .
ω1
La valeur de σ2H lim Z2E est calculée en fonction des données du matériau choisi par
l'utilisateur.
1
Le facteur est donné par les courbes suivantes :
Z2H . Z2ε . Zβ2
187
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Figure A-7.
Par une interpolation linéaire, ces courbes sont traduites par les deux équations suivantes :
α no et βo en degré
σ Flim .Yst .Y 1
On pose : σo = et KGF =
Yfa .Ysa .Yε .Yβ KHα . KHβ .Kv .KB
188
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Ft
d'où : mno =
σo . b. KGF
2. C1
Ft = et b = φ. d1 .
d1
Les valeurs de σo et KGF seront calculées en fonction des données estimatives déjà
données. On trouve donc une valeur de mno calculée, qui sera généralement majorée à 120%.
Le module doit être choisi parmi les modules normalisés, stockés dans un fichier de données,
qui pourra être mis à jour, à tout moment par l'utilisateur du programme.
Connaissant mno et d1 , nous pouvons donc calculer le nombre de dents du pignon et de la roue
d mno
à utiliser : Z1 = 1 avec mto =
mto cos βo
d'où : Z2 = u. Z1
d1(corrigé) = Z1 .mto
d 2(corrigé) = Z2 .mto
d'où :
a o = (d2 ± d1 ) / 2
189
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Remarque
La démarche N°1 n'est qu'un avant-projet, c'est une préparation de la démarche N°2, et
les valeurs retenues à la fin du logiciel sont celles de la démarche N°2. Il est donc
indispensable de passer par la démarche N°2, tout en conservant une idée sur la démarche
N°1 dans un fichier de stockage. Un autre fichier permet de donner aussi l'historique des
valeurs rentrées par l'utilisateur et celles calculés par le programme.
Par cette démarche, l'utilisateur peut déterminer donc, tous les paramètres de taillage et
de fonctionnement de l'engrenage, ainsi que les coefficients de déports du pignon et de la roue
( x1 et x2 ).
Dans le cas où l'utilisateur passe par la démarche N°1, les valeurs déjà calculées par
cette démarche, seront retenues et directement affichées dans les écrans saisie de la démarche
N°2 (Z1 , Z2 , ao , mno , d1 , d2 , α no et βo ) . Les autres coefficients ( K v , K Hα , K Hβ , Zv ,...)
seront automatiquement corrigés lors du calcul de la largeur des dents. Ils deviendront les
coefficients réels et non estimatifs.
Si l'utilisateur ne veut pas garder les valeurs calculées par la démarche N°1, alors cette
démarche sera considérée comme fausse, et les calculs déjà effectués seront tous annulés.
C'est pour cela que les valeurs finales retenues à la fin du logiciel seront celles de la démarche
N°2. Le traitement des calculs de la démarche N°2 est donné par l'algorithme de la figure A-9.
Les calculs annexes portent sur les calculs des autres caractéristiques du pignon et de la
roue. Les formules permettant de calculer ces caractéristiques sont rassemblées dans le
tableau suivant :
190
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Z2 - Z1 ∑ x.Z1
x1 = δ . +
Z1 + Z2 Z1 + Z2
u -1 ∑ x
ou : x1 = δ . +
u +1 u +1
Pour les engrenages réducteurs, la valeur de δ est compris dans l'intervalle 0.5 et 0.75.
Pour les engrenages multiplicateurs, δ = 0. Dans le programme de calcul, le choix de la
valeur exacte de δ se fait selon le choix du critère à vérifier, soit en équilibrant le glissement
spécifique, soit en imposant le rapport de conduite εα . Le troisième cas du calcul des
coefficients du déport se fait imposant la valeur de l'un de ces facteurs et connaissant la
somme des coefficients de déport, nous déduisons la valeur de l'autre coefficient.
191
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
DEMARCHE N°1
Entrée :
- rapport de transmission
- rapport d'encombrement
- angle de pression de taillage
- angle d'hélice
- rapport de conduite
- rapport de recouvrement
- facteur de vitesse
- facteur dynamique
- facteur de distribution de charge
Calcul :
- couple de transmission
- le facteur 1/(ZH²+Z β ²+Z ε²)
- diamètre primitif de fonctionnement
du pignon et de la roue
- rapport de transmission
- vitesse tangentielle au diamètre primitif
de fontionnement
- vitesse de rotation de la roue
- module normal d'outil de taillage
choisir un module
d'outil le plus
proche de la table
des modules
Calcul :
- module apparent de taillage
- nombre de dents du pignon et de la roue
- correction des diamètres primitifs de
taillage du pignon et de la roue
- entraxe de taillage
- correction du rapport de transmission
FIN DE LA
DEMARCHE N°1
192
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
DEMARCHE N°2
Entrées :
- entraxe de fonctionnement
- nombre de dents du pignon
- nombre de dents de la roue
- angle de pression de taillage
- angle d'hélice
Calcul :
- module apparent de fonctionnement
Message : - diamètre primitif de fonctionnement
- Zone de résonnance du pignon et de la roue
principale: - rapport de transmission
- changez le nombre - vitesse tangentielle au diamètre primitif
de dent du pignon de fontionnement
- vitesse de rotation de la roue
- module normal d'outil de taillage
V*Z1/100 > 10
ou
V*Z1/100 > 14
choisir un module
d'outil le plus
proche de la table
des modules
Calcul :
- module apparent de taillage
- angle d'hélice de base
Message : - angle de pression apparent de fonctionnement
- la différence d'entraxe - angle d'hélice de fonctionnement
n'est pas rattrapée - angle de pression normal de fonctionnement
- choisissez un autre - somme des coefficients de déport
module - entraxe de taillage
- diamètre primitif de taillage du pignon
et de la roue
FIN DE LA
DEMARCHE N°2
193
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Il s'agit là de faire une itération par rapport à la valeur de δ en prenant une valeur
initiale 0,5 et une valeur finale 0,75 avec un pas de 0,01. A chaque fois, on calcule et on
compare gs1 et gs2 jusqu'à ce que la différence ne dépasse pas 0,01 ( g s1 = g s2 ± 0.01). A ce
moment, nous considérons que le glissement spécifique est équilibré. Quand cette condition
est satisfaite on aura donc les valeurs de x1 et x2 .
Il faut noter que cette méthode n'amène pas souvent à un équilibrage du glissement
spécifique sur le pignon et sur la roue. Cependant, on remarque que pour un engrenage
extérieur, les glissements spécifiques gs1 et gs2 sont respectivement inversement
proportionnels aux coefficients de déports x1 et x2. Donc lorsque gs1 et nettement supérieur à
gs2, il suffit d'augmenter la valeur de x1 pour que gs1 diminue. Par suite, gs2 augmente, puisque
x2 a automatiquement diminué de valeur afin de garder une somme des coefficients de déport
toujours constante.
Pour un engrenage intérieur, nous avons toujours gs1 inversement proportionnel à x1.
Par contre gs2 est proportionnel à x2. Donc lorsque gs1 et nettement supérieur à gs2, il suffit
d'augmenter la valeur de x1 pour que gs1 diminue. Par suite, gs2 augmente, puisque x2 a
automatiquement augmenté de valeur afin de garder une différence des coefficients de déport
toujours constante.
Une fois que le traitement de la démarche N°2 est fini et que le calcul annxe est exécuté,
toutes les caractéristiques de taillage et de fonctionnement sont bien définis. Nous pourrons
194
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
alors passer au calcul de la largeur des dents. Le calcul sera effectué à la fois en vérifiant le
critère de résistance à la rupture et le critère de la résistance à la pression superficielle.
b Ft .K v .K B
=
Kαβ Ωo . d1 . Cr . Z2p . Z2v
b F . K .K
et : = t v B
Kαβ σ o .mno
(Critère de résistance à la rupture)
Les conditions de non interférence sont déjà données dans les paragraphes 3-1 et 3-2 de
la première partie de l'annexe. Cette vérification sera visualisée dans l'écran sous forme de
messages.
195
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
K αβ ( estimatif )
b Ft .Kv .KB
( ) =
Kαβ p.superficielle Ωo . d1. Cr . Z p2 . Zv2
b F .Kv.KB
( ) = t
K αβ rupture σ o . m no
b b b
= max ( ( ) ,( ) )
K αβ K αβ p .sup erf K αβ rupture
b
b = K αβ ( estimatif ) .
K αβ
( Kαβ ) corrigé = f1 + f 2 . Φ 2 + f 3 . b
No
Affichage et stockage
de b et Kαβ
FIN
196
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Le profil des dents des engrenages droits normalisés à développante de cercle est
constitué de deux parties, une première partie appelée développante du cercle et une
deuxième partie appelée trochoïde. Dans la suite, nous étudierons la développante du cercle et
la trochoïde pour les engrenages extérieurs et les engrenages intérieurs.
II.4.1. Etude du profil des dents dans le cas des engrenages extérieurs.
M
. Do
. .
L
ρ
φb
ra
θ
rb
ϕ
O X
Figure A-11 : Calcul de la développante du cercle d'un engrenage extérieur.
Soient :
En coordonnées polaires :
197
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
∧
⎫
LDo = rb .θ (rd) ⎪ ρ 2 − rb2
∧ ⎬ ⇒ θ ( rd ) =
rb
LDo = LM = ρ 2 − rb2 ⎪⎭
∧ r r
cos( LOM ) = b = cos( θ − ϕ ) ⇒ θ - ϕ = arccos( b )
ρ ρ
∧ ρ2 − rb2 r
ϕ = θ − LOM = − arccos( b ) (1)
rb ρ
En coordonnées cartésiennes :
⎧ x M = ρ .sin(Φ b − ϕ )
⎨
⎩ y M = ρ .cos(Φ b − ϕ )
(2)
Remarques
ρ2 − rb2 r
Φb = − arccos( b ) (3)
rb ρ
rb 1 − u2
on pose u = ⇒ Φb = − arccos( u )
ρ u
(4)
soit : u = cos( x ) ⇒ x = arccos( u ) (5)
1 − cos2 ( x )
Φb = − x = tg( x ) − x (6)
cos( x )
or tg( x ) - x = inv( x )
198
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
arccos( u ) = inv−1 ( Φ b )
u = cos(inv−1Φb )
r
or: u = b
ρ
rb
= cos(inv −1Φ b )
ρ
d'où rb (8)
ρpointe =
cos(inv −1Φ b )
⎧⎪ x Do = ρ .sin(Φ b )
⎨ (9)
⎪⎩ y Do = ρ .cos(Φ b )
∧
ADo s
Φb = = b avec sb = épaisseur au diamètre de base
rb 2. rb
(10)
⎡s ⎤
sb = rb .⎢ to + 2.invα to ⎥ (11)
⎣r ⎦
⎡ π ⎤
sto = mno .⎢ + 2.x.tgα to ⎥ ; x= coefficient de déport (12)
⎣ 2. cos β o ⎦
Définitions
199
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
On appelle trochoïde principale, la trochoïde obtenue par le centre du bec d'outil lors de
la génération de l'usinage. Et on appelle trochoïde secondaire, la trochoïde obtenue par la
tangente au sommet du bec d'outil lors de la génération de l'usinage.
N
rM
θ T'
r
(r-b)
δM
O X
En posant : IN = b et OM = rM
on a :
∧ ∧ ∧
δ M = MOT' − yOT' ; yOT' = θ (13)
∧ rM2 − ( r − b )2
tg ( MOT' ) = tg ( δ M + θ ) = (14)
( r − b)
∧
IT Tt MT' rM2 − ( r − b )2
θ( rd ) = = = = (15)
r r r r
200
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Nous pouvons ainsi tracer la trochoïde point par point en faisant varier rM à partir de sa
valeur minimale c'est-à-dire (r - b).
⎡ r 2 − ( r − b) 2 ⎤
δ M + θ = arctg ⎢ M ⎥
⎢⎣ ( r − b) ⎥⎦
⎡ r 2 − ( r − b) 2 ⎤
δ M = arctg ⎢ M
⎥ − θ ; (rd) (16)
⎢⎣ ( r − b) ⎥⎦
hf
ρao
. T
n . rB
N
T'
θ
r
rr
rf δB
O x
Soit :
201
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
⎡ r 2 − (r − ∆) 2 ⎤
δ B = arctg ⎢ B
⎥ − θ ; (rd) (17)
⎢⎣ (r − ∆) ⎥⎦
rB2 − ( r − ∆ ) 2
avec : θ( rd ) = (18)
r
La trochoïde secondaire T engendrée par la tangente au sommet du bec d'outil, est obtenue en
traçant l'enveloppe d'une série d'arcs de cercle de rayon ρao centrés sur la trochoïde TB.
II.4.1.2.3 Recherche de l'équation de la trochoïde secondaire "T".
∆ n
α
M
. B
ρao
rB
r
θB
rf
δB
O X
Les coordonnées du centre du bec d'outil dans le plan (o,x,y) sont données par :
⎧ x B = rB . sin θ B
⎨ (19)
⎩ y B = rB . cos θ B
avec :
⎧ x ≡ x B ; ρ ≡ rB ⎧ x = ρ . sin θ
⎨ ⇒⎨ (20)
⎩ y ≡ yB ; θ ≡ θ B ⎩ y = ρ . cos θ
202
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Pour le calcul des coordonnées d'un point M de la trochoïde secondaire T dans le plan
(o,x,y ) on procède comme suit :
Les coordonnées cartésiennes du centre de l'arrondi de l'outils sont donnée par l'équation (19).
x ≡ x B ; ρ ≡ rB x = ρ.sin θ
On note par : ⇒ (21)
y ≡ yB ; θ ≡ θB y = ρ.cos θ
dx = ρ.cos θ. dθ + dρ.sin θ
(22)
dy = −ρ.sin θ. dθ + dρ.cos θ
X−x Y−y
= (23)
dx dy
X−x Y−y
= (24)
ρ.cos θ . dθ + dρ.sin θ − ρ.sin θ . dθ + dρ.cos θ
ou encore :
X−x Y−y
= (25)
dθ dθ
ρ. + tgθ − ρ. tgθ. + 1
dρ dρ
avec :
π ⎡ ρ 2 − (r − ∆) 2 ⎤ ρ 2 − (r − ∆) 2
θ= − δ s − arctg ⎢ ⎥− ; (rd)
Z ⎢⎣ (r − ∆) ⎥⎦ r
Calcul du rapport dθ
dρ
203
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
dθ d ⎡ ⎡ ρ 2 − (r − ∆) 2 ⎤ ρ 2 − (r − ∆)2 ⎤
= ⎢− arctg ⎢ ⎥− ⎥
dρ dρ ⎢ ⎢
⎣ ( r − ∆ ) ⎥
⎦ r ⎥⎦
⎣
d 1
Rappel : arctgx =
dx 1 + x2
d'où
dθ 1 2. ρ 1 1 2. ρ
=− . . + .
dρ ( r − ∆ ) 2. ρ2 − ( r − ∆ )2 ρ − (r − ∆)
2 2 r 2. ρ2 − ( r − ∆ )2
1+
(r − ∆)
dθ ρ2 − r .( r − ∆ )
= (26)
dρ ρ. r ρ2 − ( r − ∆ )2
( X − x ). dx + ( Y − y ). dy = 0 (27)
dθ dθ
( X − x ).( ρ. + tgθ ) + ( Y − y ).( − ρ. tgθ . + 1) = 0 (28)
dρ dρ
204
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
⎛ dθ ⎞
⎜ ρ .tgθ . − 1⎟
dρ
n=⎜ ⎟
r
(29)
⎜ dθ ⎟
⎜ tgθ + ρ . ⎟
⎝ dρ ⎠
⎧ ρ ao
⎪⎪ x M = x B − cos β . sin α
⎨
o
(30)
ρ ao
⎪ yM = yB + . cos α
⎩⎪ cos β o
r
L'angle α est l'angle défini par le produit scalair du vecteur j de l'axe oy et du vecteur
r
n , la normale à la trochoïde TB.
⎛ dθ ⎞
⎜ ρ .tgθ . − 1⎟
⎟ = tgθ + ρ . dθ
r r ⎛0⎞ dρ
j .n = ⎜⎜ ⎟⎟.⎜ (31)
⎝ 1 ⎠ ⎜ tgθ + ρ . dθ ⎟ dρ
⎜ ρ ⎟
⎝ d ⎠
rr r r
or : j. n = j . n .cos α (32)
dθ
tgθ + ρ.
dρ
d'où : cos α = r r (33)
j. n
2 2
r ⎛ dθ ⎞ ⎛ dθ ⎞ r
avec : n = ⎜⎜ ρ .tgθ . − 1⎟⎟ + ⎜⎜ tgθ + ρ . ⎟⎟ et j = 1
⎝ dρ ⎠ ⎝ dρ ⎠
(34)
Les équations (30), (33) et (34) permettent donc de tracer la trochoïde du profil des
dents dans le cas des engrenages extérieurs. La résolution du point d'intersection de la
trochoïde avec la développante du cercle est faite numériquement.
II.4.2. Etude du profil des dents dans le cas des engrenages intérieurs
205
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Le repère choisi est un repère cartésien (o,x,y) comme le montre la figure ci-dessous tel
que :
Do Lo = rb .θ ⎫⎪ ρ 2 − rb2
⎬ ⇒θ =
Do Lo = Lo M = ρ 2 − rb2 ⎪⎭ rb
(35)
et :
rb rb
cos( θ − ϕ M ) = ⇒ ϕ M = θ − arccos( )
ρ ρ
(36)
Y
π/Ζ
.M
ρ .
ϕM Do
. L
ϕ
φb
θ
ϕ
rb
O X
π
L'angle polaire ϕ est défini par : ϕ= − Φb − ϕM
Z
206
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
π ρ2 − rb2 r
Soit : ϕ= − Φb − + arccos( b ) (37)
Z rb ρ
sb
Φb = (38)
2. rb
⎡s ⎤
sb = rb .⎢ to − 2.invα to ⎥ (39)
⎣r ⎦
⎡ π ⎤
sto = mno .⎢ − 2.x.tgα to ⎥ (40)
⎣ 2. cos β o ⎦
Les coordonnées du point M sont données par :
⎧ x M = ρ . sin ϕ
⎨
⎩ y M = ρ . cos ϕ
(41)
⎧ x B = Ao . sin θ1 + RH . sin θ 0
⎨ (42)
⎩ y B = Ao . cos θ1 + RH . cos θ 0
Relation entre θ0 et θ1
D'après les conditions de la cinématique de taillage :
⎧θ1 = ω1 .t
⎨ (43)
⎩θ1 − θ 0 = ω 0 .t
ω1 r0
Or : = =ψ
ω 0 r1
avec : r0 = rayon primitif de l'outil de taillage,
r1 = rayon primitif de taillage de la roue.
207
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
θ1 ψ −1
d'où : = ψ ⇒ θ0 = . θ1 (44)
θ1 − θ0 ψ
ψ −1
Si on pose = − µ alors l'équation de la trochoïde principale donnée par (42) sera :
ψ
⎧ x B = Ao . sin θ1 − RH . sin( µθ1 )
⎨ (45)
⎩ y B = Ao . cos θ1 + RH . cos(µθ1 )
208
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
j Y
n α
ligne primitive de taillage
.B
quand θ1=0
RH
θο ωο
Ro
R1
Oo
θ1
Ao
ω1
O X
Comme dans le cas des engrenages extérieurs, la trochoïde secondaire est la trochoïde
obtenue par le sommet du bec d'outil lors de la génération d'usinage. La recherche du vecteur
normal à la trochoïde principale, nous permet de calculer la trochoïde secondaire. L'équation
de la normale à la trochoïde principale, passant par le point B (centre du bec d'outil), est
donnée par l'équation suivante :
d'où :
( X − xB ). A0 .cos θ1 − µ . R H .cos( µθ1 ) − ( Y − yB ). A0 .sin θ1 + µ . R H .sin( µθ1 ) = 0
Un vecteur directeur de cette droite est donné par les coordonnées suivantes :
209
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
rr r r
j. n = j . n .cos α = A 0 .cos θ1 − µ. R H .cos( µθ1 )
d'où :
A 0 .cos θ1 − µ. R H .cos( µθ1 )
cos α = r (48)
n
⎧ ρ ao
⎪ x M = x B + cos β . sin α
⎪ o
⎨ (49)
⎪ y = y + ρ ao . cos α
⎪⎩ M B
cos β o
Chaque écran de saisie des données communique avec un sous-programme fortran, par
l'intermédiaire d'une fonction externe, faisant la liaison entre le langage Le-Lisp et le langage
210
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Fortran. A chaque sous-programme fortran correspond une fonction externe définie à l'aide du
langage Le-Lisp. Cette fonction sera désignée par le même nom que celui du sous-programme
fortran et aura les mêmes déclarations des variables d'entrées et de sorties du sous-programme
fortran. Ce dernier permet donc de tester et valider les données rentrées par l'utilisateur, ainsi
que d'appeler d'autres sous-programmes fortran pour l'exécution des procédures (initialisation,
historique, calcul, stockage, visualisation, vérification, etc. ). Les résultats d'une procédure
seront stockés dans un fichier temporaire dont le contenu sera visualisé dans un écran
d'affichage des résultats.
BLOC COMMUN
S. P. FORTRAN S. P. FORTRAN
(déclaration de toutes
(exécution procédure) les variables communes) (exécution procédure)
S. P. FORTRAN
(test et validation
des données) INTERFACE
(déclaration des codes AIDA - LISP)
Fonction externe SAISIE AFFICHAGE FICHIER
(Liaison (données) (résultats) (résultats du calcul)
Lisp-Fortran)
: fonction "CALL"
: Instruction "$INCLUDE" UTILISATEUR
: transfert des données
211
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Les résultats du calcul sont donnés dans les pages suivantes. Ils ont été vérifiés et
validés par un autre logiciel de calcul reconnu dans le monde industriel de la mécanique.
Les profils des dents du pignon et de la roue sont donnés par les figures A-18-a et A-18-
b.
2 mm 2 mm
mm mm
0 2 0 2
profil-pignon profil-roue
a b
Figure A-18 : Profils des dents du pignon et de la roue.
212
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
******************************************************
* CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU PIGNON *
******************************************************
Nombre de dents...................................................................Z1 : 22
Coefficient de déport............................................................X1 : 0.3187
Module normal de taillage (mm)..........................................mno : 3.0000
Module apparent de taillage (mm) .......................................mto : 3.1371
Angle de pression normal de taillage (deg)..........................alphno : 20.0000
Angle de pression apparent de taillage (deg) .......................alphto : 20.8369
Angle d'hélice de taillage (deg)...........................................betao : 17.0000
Angle d'hélice de base (deg) ................................................betab : 15.9465
Largeur de denture (mm)......................................................b1 : 32.5000
Qualité ISO...........................................................................ISO : 6
Saillie de l'outil.....................................................................hao1 : 3.7500
Rayon d'arrondie du sommet d'outil.....................................rao1 : 1.1400
Coefficient de troncature......................................................K1: .0000
Rayon primitif de référence (mm)........................................r1: 34.5078
Rayon de base (mm).............................................................rb1 : 32.2509
Rayon de tête (mm) ..............................................................ra1 : 38.4641
Rayon de pied (mm) .............................................................rf1 : 31.7141
Rayon de raccordement de pied (mm) .................................rinv1 : 32.9193
Rayon actif de pied (mm).....................................................RA1 : 33.1987
Diamètre primitif de référence (mm) ...................................d1 : 69.0157
Diamètre de base (mm) ........................................................db1 : 64.5018
Diamètre de tête (mm)..........................................................da1 : 76.9281
Diamètre de pied (mm) ........................................................df1 : 63.4281
Nombre de dents virtuel .......................................................Zv1 : 25.1556
Angle de début de la développante (rd) ...............................phib1 : 0.0989
Rayon de pointe (mm)..........................................................rpo1 : .0000
Epaisseur normale au diam. prim. de tail.(mm) ...................s1 : 5.4085
213
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
***************************************************
* CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA ROUE*
***************************************************
Nombre de dents................................................................... Z2 : 28
Coefficient de déport............................................................X2 : 0.2398
Module normal de taillage (mm)..........................................mno : 3.0000
Module apparent de taillage (mm) .......................................mto : 3.1371
Angle de pression normal de taillage (deg)..........................alphno : 20.0000
Angle de pression apparent de taillage (deg) .......................alphto : 20.8369
Angle d'hélice de taillage (deg)...........................................betao : 17.000
Angle d'hélice de base (deg) ................................................betab : 15.9465
Largeur de denture (mm)......................................................b2 : 32.5000
Qualité ISO...........................................................................ISO : 6
Saillie de l'outil.....................................................................hao2 : 3.7500
Rayon d'arrondie du sommet d'outil.....................................rao2 : 1.1400
Coefficient de troncature......................................................K2 : .0000
Rayon primitif de référence (mm) .......................................r2 : 43.9191
Rayon de base (mm).............................................................rb2 : 41.0466
Rayon de tête (mm) ..............................................................ra2 : 47.6383
Rayon de pied (mm) .............................................................rf2 : 40.8883
Rayon de raccordement de pied (mm) .................................rinv2 : 42.1046
Rayon actif de pied (mm).....................................................RA2 : 42.5192
Diamètre primitif de référence (mm) ...................................d2 : 87.8381
Diamètre de base (mm) ........................................................db2 : 82.0932
Diamètre de tête (mm)..........................................................da2 : 95.2767
214
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
***************************************
* PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT *
***************************************
PIGNON / ROUE
Entraxe de référence ou de taillage (mm) ............................a : 78.4269
Entraxe de fonctionnement (mm).........................................a' : 80.0000
Rapport de transmission .......................................................u : 1.2727
Module normal de fonctionnement (mm) ............................m'n : 3.0549
Module apparent de fonctionnement (mm)..........................m't : 3.2000
Angle de pression normal de fonct.(deg) .............................alph'n : 22.6598
Angle de pression apparent de fonct.(deg)...........................alph't : 23.6205
Angle d'hélice de fonctionnement (deg) ..............................beta' : 17.3208
Rayon primitif de fonctionnement (mm) .............................r' : 35.2000 44.8000
Diamètre primitif de fonctionnement (mm) .........................d' : 70.4000 89.6000
Epaisseur normale au diam. prim. de fonct.(mm) ................s' : 5.0176 4.7055
Epaisseur apparente au diam. prim. de fonct.(mm)..............s't : 5.1966 4.8565
Saillie de fonctionnement (mm)........................................... ha' : 3.2641 2.8383
Creux de fonctionnement (mm) ...........................................hf' : 3.4859 3.9117
Rapport de conduite .............................................................eps_alpha : 1.4206
Rapport de recouvrement .....................................................eps_beta : 1.0000
215
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
*************************************
* FACTEURS DE FONCTIONNEMENT *
*************************************
PIGNON / ROUE
Facteur géométrique.............................................................ZH : 2.2887
Facteur d élasticité................................................................ZE : 192.9051
Facteur de conduite ..............................................................Zeps : .8390
Facteur d inclinaison ............................................................Zbet : .9771
Facteur d état de surface.......................................................Zp : 1.0000
Facteur de vitesse tangentielle .............................................Zv : .9956
Facteur dont dépend ZV.......................................................Czv : .9800
Facteur dynamique ...............................................................Kv : 1.0401
Facteur de service.................................................................KB : 1.8000
Facteur de distribution de charge .........................................Kalph_bet : 1.1973
Facteur d encombrement ......................................................PSI : .4579
Facteur de conduite ..............................................................Yeps : .7779
Facteur d inclinaison ............................................................Ybet : .8557
Facteur Y .............................................................................Y : 1.0000
Facteur de concentration de contrainte * forme ..................YfaYsa: 4.4444
Facteur de transmission........................................................Cr : .5600
216
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
********************************************
* PARAMETRES DES OUTILS DE TAILLAGES *
********************************************
PIGNON / ROUE
Nombre de dents...................................................................Z0 : 20 20
Rayon d'arrondie du sommet d'outil.....................................rao : 1.1400 1.1400
Coefficient de déport............................................................X0 : 0.3187 0.2398
Coefficient de saillie ............................................................CSAIO :1.2500
..............................................................................................1.2500
Coefficient de creux .............................................................CCREO :1.0000 1.0000
Coefficient de sur épaisseur .................................................CSREP :.0000 .0000
Coefficient de protubérance .................................................CPROT :.0000 .0000
Sur épaisseur ........................................................................XS : .0000 .0000
Protubérance.........................................................................XP : .0000 .0000
Saillie....................................................................................HAO: 3.7500 3.7500
Module normal de taillage (mm)..........................................mno : 3.0000
Module apparent de taillage (mm) .......................................mto : 3.1371
Angle de pression normal de taillage (deg)..........................alphno : 20.0000
Angle de pression apparent de taillage (deg) .......................alphto : 20.8369
Angle d'hélice de taillage (deg)...........................................betao : 17.0000
Rayon primitif ......................................................................RAY0 : 31.3708 31.3708
Rayon de base.......................................................................RAYB0 : 29.3190 29.3190
Rayon de tête........................................................................RAYA0 : 35.1208 35.1208
Entraxe de taillage réel (mm) ...............................................AO : 65.8786 75.2898
Entraxe de fonctionnement en cours du taillage ..................APO : .0000 .0000
217
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
[1] G. Henriot, "Traité théorique et pratique des engrenages", Paris : Dunod, 1979, 6ème
édition, Tome I : Théorie et technologie, XII - 662 p.
[2] R. le Borzec, "Cours de calcul des engrenages cylindriques", Lille : ENSAM (Fr), 31 p.
[3] G. Henriot, "Manuel pratique des engrenages", Paris : Dunod, 1965 - X- 230 p.
[4] G. Madhusudan and C. R. Vijayasimha, "Approach to spur gear design", Computer Aided
Design, 1987, Vol. 19, N° 10, pp. 555-559.
[5] S. prayoonrat and D. Walton, "Practical approach to optimum gear train design",
Computer Aided Design, 1988, Vol. 20, N° 2,pp. 83-92.
[8] H. L. Chang and Y. C. Tsai, "A mathematical model of parametric tooth profiles for spur
gears", ASME, Jounal of Mechanical Design, March 1992, Vol. 114, pp. 8-16.
[9] H. L. Chang and Y. C. Tsai, "An investigation on the design space for parametric tooth
profiles", Proc. of the Eighth World Congress on the Theory of Machines and Mechanisms,
Prague, Czechoslovakia, August 26-31, 1991, Vol. 2, pp. 539-542.
[11] Z. Ou and A. A. Seireg, "Interactive form synthesis of gear coupling teeth", Computers
in Mechanical Engineering, April 1983, pp. 40-46.
218
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Pour le calcul des réactions aux appuis, nous allons prendre le cas d'un arbre de
transmission supporté par deux paliers "A" et "B". Sur cet arbre, N roues dentées (N>=1) ont
été placées dans des endroits différents, par rapport aux paliers (Fig. B-1).
C I2 I1 A In-1 B In
o
x
x1
xn-1
L
z x2
xn
A l'équilibre, la somme des forces extérieures et la somme des moments de ces forces
extérieures, par rapport à un point quelconque de l'axe, sont toutes les deux égales à zéro.
D'où les deux équations suivantes :
r v v r n r r
∑ Fext = 0 ⇒ RA + R B + ∑ Fi = 0 (1)
i =1
r v −> r n −> r r
∑ M Frext / A = 0 ⇒ AB∧ R B + ∑ AIi ∧ Fi = 0 (2)
i =1
219
Annexe B calcul des arbres de transmission
r r
Les équations (1) et (2) permettent de calculer les vecteurs des réactions R A et R B sur
les paliers A et B.
r
Fi est le vecteur des forces appliquées par chaque couple d'engrenages sur l'axe de
r r r
transmission au point Ii exprimé dans la base du repère ( o , x , y , z ) lié à l'axe.
⎛F ⎞ ⎧ Fxi = T Xi
r ⎜ xi ⎟ ⎪
Fi = ⎜ Fyi ⎟ avec ⎨ Fyi = TYi . cos θ − TZi . sin θ (voir figure B-2 )
⎜F ⎟ v r r ⎪
⎝ zi ⎠ ( x , y , z ) ⎩ Fzi = TYi . sin θ + TZi . cos θ
L'angle θ sera calculé en fonction de la position des deux axes du couple d'engrenages
d'après la figure ci-dessous, on a :
z axe1 − zaxe2
tgθ = (3)
y axe1 − y axe2
y-axe1 Y
θ
a' z-axe1
TY
y-axe2
TX
TZ
Z
z-axe2
Les forces appliquées par la roue dentée "j" sur la roue dentée "i" sont données par les
figures B-2 et B-3.
Suivant l'axe Z, la force TZ est la force due au couple de transmission. Cette force est
normale aux dents de la roue.
C
TZ = (4)
r
avec C, le couple de transmission, et r le rayon primitif de fonctionnement de la roue dentée.
220
Annexe B calcul des arbres de transmission
TX = TZ . tgβ (5)
Dans le plan normal, la résultante des forces TZ et TX donne une force notée Tβ .
TZ
Tβ = (6)
cos β
TZ . tgα
TY = Tβ . tgα = (7)
cos β
Z n Y
β
r Tβ
TZ Tβ
C X TY α
TX α
n
plan normal Vue suivant le plan normal
Un arbre de transmission est modélisé par une poutre continue. Cette poutre est
schématisée par des éléments déformables appelés éléments barres (ou tronçons d'arbre)
caractérisés par leur géométrie, la nature du matériau les constituant et des noeuds rigides de
dimension infinitésimale liant les éléments entre eux et la structure avec l'extérieur. Les
noeuds peuvent être articulés, simplement appuyés ou libres vis-à-vis de l'extérieur. L'arbre de
transmission présenté par la figure B-1 est modélisé par la poutre continue schématisée par la
figure B-4 (sans tenir compte des épaisseurs des roues dentées et des paliers).
221
Annexe B calcul des arbres de transmission
noeud
élément [12]
E1 I 1 E2 I 2 E3 I 3 A E4 I 4 E5I 5 B E6I 6 E7 I 7
O 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 L
l1 l2 l3 l4 l5 l6 l7
O = origine de la poutre
L = limite extrème de la poutre
y
j' αj
αi
i' vj
vi
x' i j x
ui uj
y'
Figure B-5.
222
Annexe B calcul des arbres de transmission
y
Tji
M ij M ji
N ij
x' i j x
N ji
Tij
y'
Figure B-6.
Lorsque l'élément ij est sollicité en flexion composée, les efforts exercés par le noeud
Ai sur l'élément ij (Fig. B-6) se réduisent à une force de composante Nij sur l'axe x'x et Tij sur
l'axe y'y et à un couple de moment Mij. De même, les efforts exercés par le noeud Aj sur
l'élément ij se réduisent à une force de composante Nji sur x'x et Tji sur y'y et à un couple de
moment Mji. Ces efforts sont appelés efforts de liaison internes.
y αi G'
α (x)
i'
T(x) Vo(x)
Mij N ij vi Mf(x)
x' i N(x) x
G
Tij u i Uo(x)
x
y'
Figure B-7
Soient :
N(x) l'effort tranchant normal appliqué sur la section d'abscisse x,
T(x) l'effort tranchant tangentiel appliqué sur la section d'abscisse x,
Mf(x), le moment fléchissant appliqué sur la section d'abscisse x,
223
Annexe B calcul des arbres de transmission
N ( x ) = − N ij
T ( x ) = − Tij
M f ( x ) = − M ij + Tij . x
d 2 Vo ( x )
M f ( x ) = E. I.
dx 2
dU ( x )
N ( x) = E.S. o
dx
d 2 Vo ( x )
E. I. = Tij − M ij
dx 2
dU ( x)
E. S. o = − N ij
dx
et près intégration :
E. S. U o ( x ) = − N ij . x + C1
x3 x2
E. I. Vo ( x ) = Tij . − M ij + C2 . x + C3
6 2
Pour un tronçon "ij", caractérisé par son module d'élasticité E, son inertie I, et sa
longueur l, les efforts de liaison, en fonction des deplacements, seront calculés par les
relations intrinsèques, données par la forme matricielle suivante :
224
Annexe B calcul des arbres de transmission
⎡ EI EI EI EI ⎤
⎢ 12 6 − 12 6 0 0 ⎥
l3 l2 l3 l2
⎢ EI EI EI EI ⎥
⎧ Tij ⎫ ⎧ vi ⎫ ⎢ 6 2 4 −6 2 2 0 0 ⎥
⎪M ⎪ ⎪α ⎪ ⎢ l l l l ⎥
⎪ ij ⎪ ⎪ i⎪ ⎢ EI EI EI EI ⎥
⎪⎪ T ji ⎪⎪ ⎪v ⎪ ⎢− 12 l 3 −6 2 12 3 −6 2 0 0 ⎥
⎨ ⎬ = [
K ]
( ij ) ⎪ j ⎪
.⎨ ⎬ [
avec, K ( ij ) ] =⎢ l l l
⎥
⎪α i ⎪
EI EI EI EI
⎪M ji ⎪ ⎢ 6 2 2 −6 2 4 0 0 ⎥
⎪ N ij ⎪ ⎪ui ⎪ ⎢ l l l l ⎥
⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎢ 0 ES ES ⎥
⎪⎩ N ji ⎪⎭ ⎪⎩u j ⎪⎭ ⎢ 0 0 0 −
l l ⎥
⎢ ES ES ⎥
⎢ 0 0 0 0 − ⎥
⎣ l l ⎦
⎡ EI EI EI EI ⎤
⎢ 12 l 3 6 − 12 6
⎧ Tij ⎫ ⎢ EI l2 l3 l2 ⎥ v
⎪M ⎪ ⎢ 6 2 EI EI EI ⎥ ⎧ i ⎫ ⎧ vi ⎫
4 −6 2 2 ⎥⎪ ⎪ ⎤ ⎪⎪α i ⎪⎪
l ⎥.⎪α i ⎪ = ⎡ Rii
( ij ) ( ij )
⎪ ij ⎪ ⎢ l l l R
⎬=
ij
⎨ EI ⎥ ⎨ ⎬ ⎢ ( ij ) ⎥.⎨ ⎬
⎪ ⎢− 12 3
EI EI EI ( ij )
− 6 2 ⎥ ⎪v j ⎪ ⎢⎣ R ji ⎥⎦ ⎪v j ⎪
⎪ T R
ji
⎢ −6 2 12 3 jj
⎪⎩M ji ⎪⎭ l l l l ⎪α ⎪ ⎪⎩α i ⎪⎭
⎢ EI EI EI EI ⎥ ⎩ i ⎭
⎢ 6 2 2 −6 2 4 ⎥
⎣ l l l l ⎦
⎡ ES ES ⎤
−
⎧ N ij ⎫ ⎢ l l ⎥.⎧ u i ⎫ = ⎡rii rij(ij ) ⎤ ⎧ u i ⎫
( ij )
Toujours d'après [1], l'équilibre statique de tous les noeuds de la poutre (efforts externes
et efforts internes), conduit au système linéaire suivant :
225
Annexe B calcul des arbres de transmission
⎧ F y1 ⎫ ⎧ v1 ⎫ ⎧ Fx1 ⎫ ⎧ u1 ⎫
⎪ ⎪ ⎪α ⎪ ⎪ ⎪ ⎪u ⎪
⎪ M1 ⎪ ⎪ 1 ⎪ ⎪ Fx 2 ⎪ ⎪ 2 ⎪
⎪ Fy 2 ⎪ ⎪ v2 ⎪ ⎪ Fx 3 ⎪ ⎪ u3 ⎪
⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎪ M2 ⎪ ⎪ α2 ⎪ ⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪
⎪⎪ * ⎪⎪ ⎪⎪ * ⎪⎪ ⎪⎪ * ⎪⎪ ⎪⎪ * ⎪⎪
⎨ ⎬= Kf[ ] .⎨ ⎬ ⎨ ⎬ = [K ]
t ⎨
. ⎬
⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪
⎪ Fy .n−1 ⎪ ⎪ vn−1 ⎪ ⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪
⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎪ M n −1 ⎪ ⎪α n−1 ⎪ ⎪ * ⎪ ⎪ * ⎪
⎪ F ⎪ ⎪v ⎪ ⎪F ⎪ ⎪u ⎪
⎪ yn ⎪ ⎪ n ⎪ ⎪ x.n −1 ⎪ ⎪ n−1 ⎪
⎩⎪ M n ⎭⎪ ⎪⎩ α n ⎪⎭ ⎩⎪ Fxn ⎭⎪ ⎪⎩ u n ⎪⎭
⎡ R11[1] R12[1] 0 0 * 0 0 ⎤
0
⎢ [1] [1] [2 ] [2 ] ⎥
⎢ R21 R22 + R22 R23 0 * 0 0 0
⎥
⎢ 0 [2 ] [2 ] [3] [3] ⎥
+ R33
[ ]
avec K f =⎢
R32 R33 R34 * 0 0 0
⎥
⎢ * * * * * * * ⎥
*
⎢ 0 0 0 0 [n − 2 ]
* Rn−1.n −2 Rn −1.n−1 + Rn[n−−11.n] −1
[n − 2 ] [n −1] ⎥
Rn−1.n
⎢ ⎥
⎣⎢ 0 0 0 0 * 0 Rn[n.n−−11] [n −1]
Rnn ⎦⎥
⎡r11[1] r12[1] 0 0 * 0 0 0 ⎤
⎢ [1] ⎥
⎢r21 r22[1] + r22[2 ] r23[2 ] 0 * 0 0 0 ⎥
⎢ r32[2 ] r33[2 ] + r33[3] r34[3] ⎥
[K t ] = ⎢ 0 * 0 0 0
⎥
⎢* * * * * * * * ⎥
⎢0 0 0 0 [n − 2 ]
* rn−1.n −2 rn−1.n −1 + rn[−n1−.1n]−1
[n − 2 ]
rn[−n1−.1n] ⎥
⎢ ⎥
⎢⎣ 0 0 0 0 * 0 rn[.nn−−11] rnn[n−1] ⎥⎦
Fxi et Fyi sont les projections sur les axes x'x et y'y des forces extérieures appliquées sur la
noeud "i" de la poutre. ( i = 1 ÷ n ) .
226
Annexe B calcul des arbres de transmission
Conclusion
Pour une poutre sollicitée en flexion composée par des efforts extérieurs appliqués aux
noeuds, le calcul des déplacement des noeuds est obtenu en résolvant le système linéaire
suivant :
{ f } = [K ].{d }
Connaissant les déplacements des noeuds, nous pouvons donc déduire les forces de
liaison interne dans chaque noeud en utilisant les relations intrinsèques précédemment
données. Ainsi, nous pouvons connaître les valeurs des efforts tranchants et moments
fléchissants en tout point de la poutre.
Le deuxième aspect à considérer dans le calcul des arbres de transmission est celui de sa
résistance à la torsion. Pour pouvoir transmettre convenablement et uniformément la
puissance avec un mouvement de rotation stable, l'arbre de transmission ne doit pas dépasser
un déplacement angulaire limite conventionnel. Un arbre qui permet un déplacement
angulaire excessif contribue à sa vibration angulaire et latérale, gène l'action d'engrènement
des roues dentées et modifie la trajectoire de rotation des roulements qui tendent de plus en
plus à travailler aux phénomènes de la fatigue. Pour un arbre de transmission de section
1
circulaire, le déplacement angulaire limite est pratiquement limité à . L degré [2].
20. D
avec : D = le diamètre extérieur de l'arbre,
L = la longueur de l'arbre,
A'
Mt
A
α Mt θ
Mt
Figure B-8.
227
Annexe B calcul des arbres de transmission
L'équation établie pour la torsion donnant le déplacement angulaire entre deux sections
d'un tronçon d'arbre est donnée par :
Mt .L 180. M t . L
θ= (rd) ou bien θ= (deg)
Io .G π. I o . G
avec :
Mt = moment de torsion transmis par le tronçon (N.mm),
L= longueur du tronçon (mm),
Io = moment quadratique polaire (rd.mm4)
G = module d'élasticité au cisaillement, pour la plupart des métaux G ≈ 0. 4. E .(N/mm2)
Pour une section circulaire de diamètre extérieur Do et diamètre intérieur Di, on a :
π .Do4 ⎛⎜ ⎞
4
π ⎛D ⎞
(
Io = . D − D =4
o i
4
32 ⎜ ⎝ Do
)
. 1 − ⎜⎜ i ⎟⎟ ⎟
⎟
32
⎝ ⎠ ⎠
180. M t i . Li
θi = ≤ θ i.lim (deg)
π. I oi . G i
228
Annexe B calcul des arbres de transmission
N ( x) M f ( x)
σm = +
S IGx
r
avec : S = le section du tronçon
IGx = le moment quadratique de la section du tronçon dans le plan (y z),
r = le rayon extérieur du tronçon
π .Do2 ⎛⎜ ⎞
2
π ⎛D ⎞
S= ( .D −D = 2
o i
2
) . 1 − ⎜⎜ i
4 ⎜ ⎝ Do
⎟⎟ ⎟
⎟
4
⎝ ⎠ ⎠
et
π .Do4 ⎛⎜ ⎞
4
π ⎛D ⎞
I Gx = .(D − D ) = 4
. 1 − ⎜⎜ i 4
⎟⎟ ⎟
64 ⎜ ⎝ Do ⎟
o i
64
⎝ ⎠ ⎠
Di
d'où en remplaçant chaque terme par sa valeur, et en posant u = , nous aurons :
Do
4 ⎡ 8.M f ( x) ⎤
σm = N ( x) +
(2 ⎢
πD 1 − u ⎣
2
o ) (⎥
Do . 1 + u 2 ⎦ )
T ( x) M t ( x)
τm = +
S Io
r
avec: S = le section du tronçon
Io = le moment quadratique polaire de la section par rapport à l'axe x'x,
r = le rayon extérieur du tronçon
π .Do4 ⎛⎜ ⎛ Di ⎞ ⎞⎟
4
π
(
I o = . Do − Di =
32
4 4
. 1− ⎜ )
⎟
32 ⎜ ⎜⎝ Do ⎟⎠ ⎟
⎝ ⎠
Di
d'où en remplaçant chaque terme par sa valeur, et en posant u = , nous aurons :
Do
229
Annexe B calcul des arbres de transmission
4 ⎡ 4.M t ( x) ⎤
τm = T ( x) +
(2 ⎢
πD 1 − u ⎣
2
o ) ( ⎥
Do . 1 + u 2 ⎦ )
180. M t . L
θ= ≤ θ lim (deg)
π. I o . G
1
avec : θ lim = . L (deg)
20. D o
Pour le calcul des arbres de transmission à la fatigue, nous avons pris la méthode
donnée par A. D. Deutschtschman dans "Machine Design, theory and practice" [2]. Nous
avons pris également les mêmes notations données par ce dernier. L'équation de Soderberg,
basée sur la théorie de l'énergie de déformation avec comme hypothèse l'application d'une
charge dynamique et avec choc, permet de calculer les pièces mécaniques à la résistance à la
fatigue en flexion et en torsion pour une durée de vie de 5x107 cycles. Cette équation est
donnée par la formule suivante.
230
Annexe B calcul des arbres de transmission
S yp S yp Ssyp
= k sb ( σ m + σ r ) 2 + 3k st ( τ sm + τ sr ) 2 (1)
N Se Ses
avec :
Mm 32 M m
σm = = (2)
I yz v πD o 1 − ( D i D o ) 4
3
Mr 32 M r
σr = = (3)
I yz v πD o 1 − ( D i D o ) 4
3
M tm 16Tm
τ sm = = (4)
I o v πD o 1 − ( D i D o ) 4
3
M tr 16Tr
τ sr = = (5)
I o v πD o 1 − ( D i D o ) 4
3
En remplaçant chaque terme par son expression dans l'équation (1), nous obtenons :
S yp 32 S yp 3 Ssyp
= k sb ( M m + M r )2 + k st ( Tm + Tr ) 2 (6)
N πD o 1 − ( D i D o )
3 4 Se 4 Ses
avec :
231
Annexe B calcul des arbres de transmission
1 '
Se = C r . C s . C F . C w . .S n = limite d'endurance corrigée en mode de tension
kf
1 '
Ses = C r . Cs . C F . C w . . S ns = limite d'endurance corrigée en mode de cisaillement
k sf
S'n = limite d'endurance théorique en mode de tension,
S'sn = limite d'endurance théorique en mode de cisaillement,
S u = limite à la rupture du matériau.
Les valeurs de S'n et S'sn sont données en fonction de Su pour quelques types de
matériaux dans le tableau suivant :
232
Annexe B calcul des arbres de transmission
DMF = facteur de multiplication de déviation. Les valeurs de ce facteur sont données dans le
tableau B-3 suivant :
Pourcentage de Facteur
survie % DMF
90.00 1.28
95.00 1.64
98.00 2.05 Diamètre (mm) Cs
99.00 2.33 7.62 ÷ 12.7 0.95
99.90 3.08 12.7 ÷50.8 0.85
99.99 3.62 50.8 et + 0.70 ÷ 0.75
Tableau B-4.
Tableau B-3.
233
Annexe B calcul des arbres de transmission
C w = facteur qui tient compte de l'aspect de soudure, pour les constructions non soudées ce
facteur est égal à l'unité : C w = 1.
k f = facteur de concentration de contrainte dynamique,
k t = facteur de concentration de contrainte statique.
234
Annexe B calcul des arbres de transmission
kf −1
q=
kt −1
Pour les trois type de sollicitation, les facteurs de concentration de contrainte statique
sont calculés à partir des formulations mathématiques données dans le guide du dessinateur
"Les concentrations de contraintes" [3] que nous rappelons ci dessous :
235
Annexe B calcul des arbres de transmission
Traction
1
Kt = +1
2 2
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎜ ⎟ +⎜ ⎟
⎜ 0.88 K ⎟ ⎜ 0.843K ⎟
r ⎝ p ⎠ ⎝ q ⎠
d
t
D d Kp = * D +1 −1
r d
1−
t D
1
Kq =
r
t
Flexion Torsion
1 1
Kt = +1 Kt = +1
2 2 2 2
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎜ ⎟ +⎜ ⎟ ⎜ ⎟ +⎜ ⎟
⎜ 0.541K ⎟ ⎜ 0.843K ⎟ ⎜ 0.263K ⎟ ⎜ 0.843K ⎟
⎝ p ⎠ ⎝ q ⎠ ⎝ p ⎠ ⎝ q ⎠
d d
t t
Kp = * D +1 −1 Kp = * D +1 −1
r d r d
1− 1−
D D
1 1
Kq = Kq =
r r
t t
236
Annexe B calcul des arbres de transmission
Flexion Torsion
1 1
Kt = +1 Kt = +1
2 2 2 2
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎜ ⎟ +⎜ ⎟ ⎜ ⎟ +⎜ ⎟
⎜ 0.715K ⎟ ⎜ 2K ⎟ ⎜ 0.365 K ⎟ ⎜K ⎟
⎝ p ⎠ ⎝ q ⎠ ⎝ p ⎠ ⎝ q⎠
d d
t t
Kp = * D +1 −1 Kp = * D +1 −1
r d r d
1− 1−
D D
1 1
Kq = Kq =
r r
t t
237
Annexe B calcul des arbres de transmission
Di D d
Traction
a
0.35
Kt = A + e t
1
A = 1+
1 1 1 1
+ − ' + '
( B − 1) 2
( C − 1) 2
( B − 1) 2
( F − 1) 2
α 1 − 2β 2 y − α1 2
B= + ; C = 1+
β y α1 r
1− 4 −3
y α2 y t
2 xy 2 4 x3
α1 = ; α 2 = ;
y 2 Arctg( x ) + x 3 x + ( x 2 − 1) Arctg( x )
α1 − y 1 1
β= ; x= ; y= +1
4y r t r t
−1
3α 2 ta ta
B' : même expression que B, avec:
50 ' 50 x 2 ( y + 0. 8) + 1. 3( y + 1)
x' = ;y = + 1; F' =
r r x 2 + 0. 6 y + 2
t t
238
Annexe B calcul des arbres de transmission
Flexion
a
0.35
Kt = A +e t
1
A = 1+
1 1 1 1
+ − ' + '
( B − 1) 2
( C − 1) 2
( B − 1) 2
( F − 1) 2
α 1 − 2β 2 y − α1 2
B= + ; C = 1+
β y α r
1− 4 −3 1
y α2 y t
2 xy 2 4 x3
α1 = ; α 2 = ;
y 2 Arctg( x ) + x 3 x + ( x 2 − 1) Arctg( x )
α1 − y 1 1
β= ; x= ; y= +1
4y r t r t
−1
3α 2 ta ta
B' : même expression que B, avec:
50 ' 50 3 ( y + 1) 2 + ( 3x 2 − 0. 4 y + 4. 3)
x' = ;y = + 1; F' =
r r 4 3y 3 + 5. 2 y 2 + 2. 2 y + 1. 3
t t
Torsion
a
0.35
Kt = A + e t
1
A = 1+
1 1 1 1
+ − ' + '
( B − 1) 2
( C − 1) 2
( B − 1) 2
( F − 1) 2
x 1 2
B= ; x= ; C = 1+
Arctg( x) r t r
.
t a t
y 20 ' 3 (1 + z) 2 20
B = '
; y= ;F = . ; z= +1
Arctg( y) r 4 (1 + 2 z) r
t t
239
Annexe B calcul des arbres de transmission
Traction
1
Kt = 1 +
1 1
+
( B − 1) 2
( C − 1) 2
r 2 α − 2β 2 y − α1
a B = 1+ ; C= 1 +
. r β y α
t 1− 4 −3 1
Di D d t y α2 y
2 xy 2
α1 =
y 2 Arctg( x ) + x
4 x3 α −y
α2 = ; β= 1
3 x + ( x − 1) Arctg( x )
2 4y
−1
3α 2
a a a 1
x= ; y= + 1; =
r r r r.t
t a
Flexion Torsion
a
0.35
Kt = A + e t
1
A = 1+ 0.35
a
1
+
1 Kt = A + e t
( B − 1) 2
( C − 1) 2 1
A = 1+
2 α − 2β 2 y − α1 1 1
B = 1+ ; C= 1 + +
r β y α ( B − 1) 2
( C − 1) 2
1− 4 −3 1
t y α2 y
a
2 xy 2 1
α1 = 2 B = 1+ ; C= r
y Arctg( x) + x r a
Arctg
4 x3 α −y t t
α2 = ; β= 1
3 x + ( x − 1) Arctg( x)
2 4y
−1
a
=
1
3α 2 r r.t
a a a 1 t a
x= ; y= + 1; =
r r r r.t
t a
240
Annexe B calcul des arbres de transmission
Traction
a a
a α ( +1) − β
K t( b ) = 3( + 1) D
D D
Di
2
⎛D ⎞ D
α = − 9.21⎜ i ⎟ + 4.21 i + 5.27
⎝D⎠ D
2
⎛D ⎞ D
β = − 8.03⎜ i ⎟ + 4.67 i + 2.85
⎝D⎠ D
Flexion Torsion
a a
a α ( +1) − β a α ( +1) − β
K t( b ) = 3( + 1) D K t( b ) = 4( + 1) D
D D
2 2
⎛D ⎞ D ⎛D ⎞ D
α = − 30.19⎜ i ⎟ + 5.37 i + 71.55 α = − 78.50⎜ i ⎟ + 28.20 i + 14.18
⎝D⎠ D ⎝D⎠ D
2 2
⎛D ⎞ D ⎛D ⎞ D
β = − 57.45⎜ i ⎟ + 9.92 i + 106.8 β = − 93.53⎜ i ⎟ + 32.62 i + 22.38
⎝D⎠ D ⎝D⎠ D
r
L
−2
K E . ch( u)
D d Kt = ; u= r
KE KE . KR
+ sh( u)
t KR
241
Annexe B calcul des arbres de transmission
D d D
242
Annexe B calcul des arbres de transmission
Toutefois, les valeurs du facteur de sensibilité "q" peuvent être calculées avec une
bonne approximation à partir des équations suivantes en fonction de la résistance du matériau
à la rupture et du rayon de l'entaille :
Pour les valeurs de la résistance à la rupture comprises entre les valeurs indiquées dans
le tableau ci-dessus, nous procédons avec une interpolation linéaire.
L'algorithme du module de calcul des arbres de transmission à la fatigue est donné dans
la figure B-11.
243
Annexe B calcul des arbres de transmission
Interface "aida-lisp"
Données
tronçon avec ses entités fonctionnelles : méthode {tronçon}:calcul-fatigue
(épaulement, rainure de clavette, gorge, ...)
lecture des attributs du tronçon
(d, D, r, r_max, moments flechissants, couple de torsion, matériaux, ...)
choix des conditions de transmission :
- facteur de service : Ksb (sans choc, avec choc, etc.)
- facteur de fiabilite : DMF (90%, 95%, 99%, etc.)
- rugosité de la surface : Rt
Procédure "Fortran"
lecture des données puis calcul :
- moment de flexion moyen et alterné,
- moment de torsion moyen et alterné,
calcul :
- facteur de dimension Cs,
- facteur de sensibilité de l'entaille : q,
- facteurs statiques de concentration de contrainte : Ktf et Ktt,
- facteurs dynamiques de concentration de contrainte : Kff et Kft,
- facteur d'état de surface : Cf,
- limites d'endurance théoriques : Snp et Ssnp,
- limites d'endurance corrigées : Se et Ses
- coefficient de sécurité : α
α<1 non
oui
Fin &
r = (r + r_max)/2 Transfert des
résultats calculés
vers l'objet tronçon
r r_max non
>
oui
Message :
Le rayon de raccordement est maxi
modifier les paramètres du tronçon
(matériaux, diamètres, etc.)
Figu
re B-11 : Algorithme du module de calcul des arbres à la fatigue.
244
Annexe B calcul des arbres de transmission
[4] J. P. Fauire et P. Monnier, "Calcul des concentrations de contraintes dans les gorges à
fond plat", Saint-Etienne : CETIM - information, 1981, N° 69 - pp. 40-41.
[5] K. K. Tamma and R. J. Schneider, "Graphics enhanced computer - aided fatigue design
considerations for mechanical components", Proc. of the 1987 ASME International
Computers in Engineering Conference and Exhibition, New York, 1987, Vol. 2, August 9-13
- pp. 205-212.
[7] G. Umasankar and C. R. Mischke, "A simple numerical method for determining the
sensitivity of bending deflections of stepped shafts to dimensional changes", Journal of
Vibration, Acoustics, Stress, and Reliability in Design, 1985, Vol. 107, January - pp. 141-146.
245
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Dans cette annexe, nous présentons dans une première partie, la manière dont nous
avons programmé et structuré les différents composants mécaniques des boîtes de
transmission à engrenages. Le langage de programmation utilisé pour effectuer cette tâche est
le langage "Le-Lisp" version 15.25 avec sa couche orientée objet "microceyx". Cette première
partie de l'annexe est organisée selon des classes d'objets, de manière à retrouver facilement la
définition des classes et des sous-classes ainsi que, les différentes méthodes qu'ils exécutent.
A la fin de cette partie, nous donnons les différentes règles de productions utilisées pour
assurer la cohérence du montage des éléments.
Dans une deuxième partie de l'annexe, nous présentons l'outil d'interprétation des objets
à visualiser à l'aide du modeleur volumique Solid-Designer ainsi que, leur assemblage afin de
créer des sous-ensembles d'objets. (Un sous-ensemble est composé d'un arbre de transmission
et les différents composants attachés à cet arbre). Le paramétrage des objets est effectué à
l'aide du langage de programmation des macros (Common-Lisp) offert par le modeleur Solid-
Designer.
246
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass axes
name ; nom de l'axe
origine ; (x y z)
(direction (vector 1 0 0)) ; direction suivant l'axe des Xs
longueur ; longeur d'axe
materiau ; objet materiaux
rapdiam ; rapport des diametres interieur sur exterieur
list_eng ; liste des roues dentees montees sur l'axe
list_roul ;liste des roulements -------------------------
list_troncon ; la liste des troncons qui constituent l'axe
flx_rigidite ; matrice rigidite de toute la structure a la flexion
trc_rigidite ; matrice rigidite de toute la structure a la traction
tor_rigidite ; matrice rigidite de toute la structure a la torsion
flx_efforts ; vecteurs des efforts du a la flexion
trc_efforts ; vecteurs des efforts du a la traction
tor_efforts ; vecteur des efforts du a la torsion
flx_deplacement ; vecteur des deplacements du a la flexion
trc_deplacement ; vecteur des deplacements du a la traction
tor_deplacement ; vecteur des deplacements du a la torsion
);
;;
;;* creation d'une fonction d'instance 'axe_ins' du classe 'axes'
;;
(defmake {axes} axe_ins
(name origine longueur rapdiam))
;; l'axe est partage en troncon
;;
(demethod {axes}:decompose-troncons (axe) (rapdiam materiau)
(let* ((l1 ({axes}:list_eng axe))
(l2 ({axes}:list_roul axe))
(l11 (mapcar (lambda (x)
(let ((large ({roue_dentee}:large (symeval x))))
(- ({roue_dentee}:position (symeval x))
(/ large 2)))) l1))
(l12 (mapcar (lambda (x)
(let ((large ({roue_dentee}:large (symeval x))))
(+ ({roue_dentee}:position (symeval x))
(/ large 2)) )) l1))
(l21 (mapcar (lambda (x)
(let ((large ({roulements}:epais (symeval x))))
(- ({roulements}:position (symeval x))
(/ large 2)) )) l2))
(l22 (mapcar (lambda (x)
(let ((large ({roulements}:epais (symeval x))))
(+ ({roulements}:position (symeval x))
(/ large 2)) )) l2))
(l3 (append l11 l12 l21 l22))
({axes}:couple-max 0.0) )
(newl l3 0.0 ) (newr l3 ({axes}:longueur axe))
(setq tr-axe ({axes}:list_troncon axe (tri-noeud l3)))
247
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
248
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
)));
(print "diametre minimal de l'arbre calcule =" d-arbre)
(print "donnez le diametre souhaite")
(setq d-arbre (read))
t ));
;;
249
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
CLASSE ET SOUS-CLASSES
DES ROUE DENTEES
(deftclass roue_dentee
name ; mon de la roue
axe ; l'axe sur lequel est monte
position ; position par rapport au repere
troncon ;
d_montage ; diametre de montage sur l'arbre
type ;
mno ; module de taillage normal
mto ; module apparent de taillage
mnp ; module normal de fonctionnement
mtp ; module apparent de fonctionnement
nb_dent ; nombre de dent
alphano ; angle de pression de normal de taillage
alphato ; angle de pression apparent de taillage
alphanp ; angle de pression normal de fonctionnement
alphatp ; angle de pression apparent de fontionnement
betao ; angle d'helice de taillage au diametre prim
betap ; angle d'helice de fonctionnement au diametre prim
betab ; angle d'helice de base
ray ; rayon primitif de taillage
rayp ; rayon primitif de fonctionnement
rayb ; rayon de base
raya ; rayon de tete
rayf ; rayon au pied de dents
large ; largeur des dents
coefdep ; coefficient de deport
couple ; couple a transmettre (N.m)
omega ; vitesse de rotation (tr/mn)
puiss ; puissance a transmettre (watt)
materiau ; l'objet materiau
engrene_avec ; liste des engrenages qui engrenent avec
(efforts (makevector 3 0.0)) ;vecteur des efforts appliques sur les dents
(montage (omakeq {montage_engrenage})); le type du montage
forme_profil ;
);
250
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
251
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
CLASSE ET SOUS-CLASSES
DES ROULEMENTS
(deftclass roulements
name ; nom du roulement
designation ; reference
type ; type
axe ; l'axe du roulement
position ; posit. du roulement par rapport au repere lie a l'axe
troncon ;
efforts ; les reactions supportees par le roulement
diam_ext ; diametre exterieur de la bague exterieure
diam_int ; diamtre interieur de la bague interieure
epais ; epaisseur du roulement
charge_dyn ;charge de base dynamique (N)
charge_sta ;charge de base statique (N)
limite_fatigue ; limite de fatigue (N)
(duree_de_vie duree) ;
vitesse_graisse ; vitesse de base avec lubrifiction graisse (tr/mn)
vitesse_huile ; vitesse de base avec lubrifiction graisse (tr/mn)
masse ; la masse en (kg)
(montage (omakeq {montage_roulement})) ; le type du montage
);
;;
;;* creation d'une fonction d'instance 'roul_ins' du sous classe 'roules' *
;;
(defmake {roulements} roul_ins (name))
;;
;; creation d'un sous classe "roulements_billes" du classe roulements
;;
(deftclass {roulements}:roulements_billes
diam_billes ; diametre des billes
nomb_billes ; nombre des billes
p_d1 ; diametre exterieur de la bague interieur
g_d1 ; diametre interieur de la bague exterieur
r12_min ; rayon de conge
p_da_min ; diametre minimal pour l'arret en trans. de la buage int
p_da_max ; diametre minimal pour l'arret en trans. de la buage int
g_da_max ; diametre maximal pour l'arret en trans. de la buage ext
ra_max ; rayon de raccordement max s'il sagit d'un epaulement
);
;;
(deftclass {roulements_billes}:roulements_rigides_billes
;sans arguments actuellement
);
(deftclass {roulements_rigides_billes}:roulements_rigides_billes_sans_encoches
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_rigides_billes}:roulements_rigides_billes_a_encoches
diam_encoche ; diametre D2 de l'encoche
);
252
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
(deftclass {roulements_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {roulements_a_rotule_sur_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes_base
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_a_rotule_sur_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes_avec_manchon
design_manchon ;
l_b2 ;epaisseur B2 de l'ecrou
l_b1 ;epaisseur B1 du manchon
diam_d3 ;diamere exterieur de l'ecrou
diam_d1 ;diametre d1 de montage
);
;;
(deftclass {roulements_a_rotule_sur_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes_avec_joint
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_a_rotule_sur_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes_avec_joint_et_manchon
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_a_rotule_sur_billes}:roulements_a_rotule_sur_billes_bague_int_large
l_bague_int ; longueur de la buague interieure
);
;;
(deftclass {roulements_billes}:roulements_billes_contact_oblique
cote_a ; la cote "a" du contact
);
;;
(deftclass {roulements_billes_contact_oblique}:roulements_billes_contact_oblique_1_range
r34_min ; rayon de raccordement r3,4 minim
);
;;
(deftclass {roulements_billes_contact_oblique}:roulements_billes_contact_oblique_2_ranges
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_billes_contact_oblique}:roulements_billes_contact_oblique_4_points
; sans arguments
);
;;
(deftclass {roulements_billes}:butees_billes
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {butees_billes}:butees_billes_simple_effet
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {butees_billes}:butees_billes_double_effet
;sans arguments actuellement
253
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
);
;;
(deftclass {butees_billes_simple_effet}:butees_billes_simple_effet_rondelle_logement_spherique
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {butees_billes_double_effet}:butees_billes_double_effet_rondelle_logement_spherique
;sans arguments actuellement
);
;;
;; creation d'un sous classe "roulements_rouleaux_cylindriques" du classe roulements
;;
(deftclass {roulements}:roulements_rouleaux_cylindriques
diam_rouleaux ; diametre des rouleaux
long_rouleaux ; longueur des rouleaux
nomb_rouleaux ; nombre des rouleaux
);
;;
(deftclass {roulements_rouleaux_cylindriques}:roulements_rouleaux_cylindriques_1_range
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {roulements_rouleaux_cylindriques}:roulements_rouleaux_cylindriques_jointifs
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {roulements_rouleaux_cylindriques}:roulements_rouleaux_cylindriques_croises
;sans arguments actuellement
);
;;
(deftclass {roulements_rouleaux_cylindriques}:butee_rouleaux_cylindriques
;sans arguments actuellement
);
254
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
255
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
256
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass troncon
diam_ext ; diametre exterieur de la section
diam_int ; diametre interieur de la section
rapdiam ; rapport des diametres
longueur ; longueur du troncon
materiau ; materiau
section ; la section circulaire du troncon
moment_quad_io ; moment quadratique polaire
moment_quad_iyz ; moment quadratique dans le plan yz
noeud_debut ; 1er noeud du troncon
noeud_fin ; 2eme noeud du troncon
rigidite ; matrice rigidite du troncon
objet_supporte ; l'objet principal supporte par le troncon
);
;;
;; classe des noeuds
;;
(deftclass noeud
absc_origine ; origine du noeud
(efforts_ext (makevector 3 0.)) ; vecteur des efforts #[fxe fye fze]
(moments_ext (makevector 3 0.)) ; vecteur des moments #[mxe mye mze]
(efforts_tranchants (makevector 3 0.)); constant
(moments_flechissants (makevector 3 0.));
(deplacement (makearray 3 2 ()));#[#[ux ax] #[vy ay] #[wz az]]
);
;;
(demethod {noeud}:changer-origine (noeud val) (absc_origine)
({noeud}:absc_origine noeud (+ absc_origine val))
noeud
);
;; la longueur du troncon se calcule a partir de la position de ces noeuds
;;
(demethod {troncon}:calcul-longueur (tr) (noeud_debut noeud_fin)
(let* ((n1 noeud_debut)
(n2 noeud_fin)
(o1 (send 'absc_origine n1))
(o2 (send 'absc_origine n2))
);
({troncon}:longueur tr (abs (- o1 o2)))
))
;;
(demethod {troncon}:calcul-rigidite (tr)
(longueur materiau section moment_quad_iyz)
(let* ((long longueur)
(young (send 'module_young (symeval materiau)))
(iyz moment_quad_iyz)
(prod (/ (* young iyz) (power long 3)))
(mtr (makearray 3 3 2 2 0.0)) ; initialisation du matrice de rigidite
(mr11 (aref mtr 0 0)) (mr12 (aref mtr 0 1)) (mr13 (aref mtr 0 2))
(mr21 (aref mtr 1 0)) (mr22 (aref mtr 1 1)) (mr23 (aref mtr 1 2))
257
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(mr31 (aref mtr 2 0)) (mr32 (aref mtr 2 1)) (mr33 (aref mtr 2 2))
(x (* prod 12)) (-x (- x))
(y (* prod 6 long)) (-y (- y))
(z (* prod 4 (power long 2))) (z2 (/ z 2))
(u (/ (* young section) long))
);
(aset mr11 0 0 x ) (aset mr11 0 1 y ) ; r11
(aset mr11 1 0 y ) (aset mr11 1 1 z ) ; r11
(aset mr12 0 0 -x) (aset mr12 0 1 y ) ; r12
(aset mr12 1 0 -y) (aset mr12 1 1 z2) ; r12
(aset mr21 0 0 -x) (aset mr21 0 1 -y) ; r21
(aset mr21 1 0 y ) (aset mr21 1 1 z2) ; r21
(aset mr22 0 0 x ) (aset mr22 0 1 -y) ; r22
(aset mr22 1 0 -y) (aset mr22 1 1 z ) ; r22
(aset mr33 0 0 u ) (aset mr33 0 1 (- u)) ; r33
(aset mr33 1 0 (- u)) (aset mr33 1 1 u) ; r33
({troncon}:rigidite tr mtr)
))
;;
(demethod {troncon}:calcul-diam_int (tr) (diam_ext rapdiam)
(let ((dext diam_ext)
(rap rapdiam)
);
({troncon}:diam_int tr (* dext rap))
))
;;
(demethod {troncon}:calcul-section (tr) (diam_ext diam_int)
(let ((dext diam_ext)
(dint diam_int)
);
({troncon}:section tr
(/ (* (- (power dext 2) (power dint 2)) pi) 4 ))
))
;;
(demethod {troncon}:calcul-moment_quad_io (tr) (diam_ext diam_int)
(let* ((dext diam_ext)
(dint diam_int)
);
({troncon}:moment_quad_io tr
(/ (* (- (power dext 4) (power dint 4)) pi) 32))
);
);
;;
(demethod {troncon}:calcul-moment_quad_iyz (tr) (diam_ext diam_int)
(let* ((dext diam_ext)
(dint diam_int)
);
({troncon}:moment_quad_iyz tr
(/ (* (- (power dext 4) (power dint 4)) pi) 64))));
;;
(defun tri-noeud (myl)
(let ((lnoeud ()) (list-tronc ()) (min-list ())) ; initialisation
(while myl
(setq min-list (apply 'min myl))
(setq lnoeud (newr lnoeud (omakeq {noeud} absc_origine min-list)))
258
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
259
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
260
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
(de {troncon}:diamet_ext (rp anx amfx atx amtx rapp)
;;un premier calcul rapide pour se rapprocher de la solution
(let* ((quant1 (/ 16.0 (* pi rp (- 1 (power rapp 4)))))
(quant2 (sqrt (+ (* 4 (power amfx 2)) (* 3 (power amtx 2)))))
(dext ( power (* quant1 quant2) 0.3333333))
(sigma (+ rp 10)); initialisation une valeur qq > rp
(sigmam ())
(tautm ()));
(while (> sigma rp)
(setq sigmam (* (/ 4.0 (* pi (power dext 2) (- 1 (power rapp 2))))
(+ anx (/ (* 8 amfx) (* dext (+ 1 (power rapp 2))))));
tautm (* (/ 4.0 (* pi (power dext 2) (- 1 (power rapp 2))))
(+ atx (/ (* 4 amtx) (* dext (+ 1 (power rapp 2)))))));
(setq sigma (sqrt (+ (power sigmam 2) (* 3 (power tautm 2)))))
(if (> sigma rp) (setq dext (+ 1 dext)) ())
); fin while
dext ));
261
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass montage )
;;
;; creation d'une "sous classe de montage" du classe "montage"
;; entre roue dentee et l'arbre de transmission
;;
(deftclass {montage}:montage_engrenage
arret-trans-gauche ;
arret-trans-droite ;
arret-rotation ;
ajust-roue-arbre ;
);
;;
;; creation d'une "sous classe de montage" du classe "montage"
;; entre roulement et arbre de transmission + le bati
;;
(deftclass {montage}:montage_roulement
arret-bague-int-gauche
arret-bague-int-droite
arret-bague-ext-gauche
arret-bague-ext-droite
ajustement-arbre
ajustement-alesage
);
;;
;; methode de mise a jour d'un montage
;;
(demethod {montage}:mise-a-jour (montage) ())
;;
(demethod {montage_engrenage}:mise-a-jour (montage)
(arret-trans-gauche
arret-trans-droite
arret-rotation
ajust-roue-arbre)
(send 'mise-a-jour (symeval arret-trans-gauche))
(send 'mise-a-jour (symeval arret-trans-droite))
(send 'mise-a-jour (symeval arret-rotation))
)
;;
(demethod {montage_roulement}:mise-a-jour (montage)
(arret-bague-int-gauche
arret-bague-int-droite
arret-bague-ext-gauche
arret-bague-ext-droite
ajustement-arbre
ajustement-alesage)
(send 'mise-a-jour (symeval arret-bague-int-gauche))
(send 'mise-a-jour (symeval arret-bague-int-droite))
(send 'mise-a-jour (symeval arret-bague-ext-gauche))
(send 'mise-a-jour (symeval arret-bague-ext-droite))
);
262
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
(demethod {montage_engrenage}:annuler-changer (montage objet cote-mont) ()
(selectq cote-mont
('arret-trans-gauche (send 'arret-trans-gauche montage objet))
('arret-trans-droite (send 'arret-trans-droite montage objet))
);
);
(demethod {montage_roulement}:annuler-changer (montage objet cote-mont) ()
(selectq cote-mont
('arret-bague-int-gauche
(send 'arret-bague-int-gauche montage objet))
('arret-bague-int-droite
(send 'arret-bague-int-droite montage objet))
);
);
263
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass clavette
name ; un nom pour la clavette
materiau ;type du materiau
position ;position axiale par rapport a l'origine de l'axe
largeur ; largeur du clavette
hauteur; hauteur du clavette
s-min ; chanfrein mini
s-max ; chanfrein maxi
j-nom ; valeur nominale de j
tol-j ; tolerance sur j (max min)
k-nom ; valeur nominale de k
tol-k ; tolerance sur k (max min)
);
;;
(deftclass {clavette}:clavette-parallele
l-min ; longeur mini qu'il faut
l-max ; longeur maxi qu'il faut
longueur ; longeur effectif du clavette (l-min =< l =< l-max)
forme ; type A ou B ou C
type ; mince ou usuelle
);
;;
(deftclass {clavette-parallele}:clavette-inclinee
(pente 0.01000)
)
;;
(deftclass {clavette-inclinee}:clavette-inclinee-sans-talon)
;;
(deftclass {clavette-inclinee}:clavette-inclinee-avec-talon
haut-talon ; hauteur du talon
);
;;
(deftclass {clavette-parallele}:clavette-parallele-fixee-vis
diametre-c ; diametre du logement de la tete du vis
diametre-d1 ; diametre du trou de decollage
diametre-d2 ; diametre du trou
epaisseur-e ; epaisseur du logement
vis ;
);
(deftclass {clavette}:bateau
longueur ; longeur effectif du clavette
distance-p ;
distance-q ;
distance-u ; diametere de l'ergot
distance-v ; longueur de l'ergot
distance-y ;
diametre-z ;
);
(deftclass {clavette}:disque
diametre ;
264
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
);
;;
(demethod {clavette-parallele}:calcul (maclavette roue axe) ()
(let* ((d ({roue_dentee}:d_montage roue));
(couple (* 1000. ({roue_dentee}:couple roue))) ; (N.mm)
(orig_axe ({axes}:origine axe))
(orig_roue ({roue_dentee}:position roue))
);
(cond ((typep maclavette '{clavette-parallele})
(let ((maserie (search '(clavp.dat) 'dmin 'dmax d)))
(if (null maserie)
(aff-erreur "clavette introuvable")
(progn
(send 'materiau maclavette (materiau-std 10))
(send 'largeur maclavette (olire= maserie 'a))
(send 'hauteur maclavette (olire= maserie 'b))
(send 's-min maclavette (olire= maserie 'smin))
(send 's-max maclavette (olire= maserie 'smax))
(send 'j-nom maclavette (eval (olire= maserie 'jnom)))
(send 'tol-j maclavette (olire= maserie 'tolj))
(send 'k-nom maclavette (eval (olire= maserie 'knom)))
(send 'tol-k maclavette (olire= maserie 'tolk))
(send 'l-min maclavette (olire= maserie 'lmin))
(send 'l-max maclavette (olire= maserie 'lmax))
(send 'forme maclavette (olire= maserie 'forme))
(send 'type maclavette (olire= maserie 'type))
; calcul de la longueur
(send 'calcul-longueur maclavette roue)
;positionner la clavette
(send 'placer maclavette roue axe)
);pour progn
);pour if
);pour let
);fin 1er test
((typep maclavette '{clavette-inclinee-sans-talon})
(send 'materiau maclavette (materiau-std 10))
);fin 2eme test
);fin cond
(add-clavette maclavette)
);fin let
);
;;
(demethod {clavette-parallele}:placer (maclavette roue axe)
(longueur largeur j-nom)
(let* ((d (send 'd_montage roue));
(orig_axe (send 'origine axe))
(orig_roue (send 'position roue))
);
(send 'position maclavette
(list (+ (car orig_axe) (- orig_roue (/ (- longueur largeur ) 2)));
(+ (cadr orig_axe) (- j-nom (/ d 2)));
(caddr orig_axe)))));
;;
(demethod {clavette-parallele}:calcul-longueur (maclavette roue)
(materiau largeur hauteur s-min s-max j-nom tol-j k-nom tol-k l-min l-max)
265
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
266
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass epaulement
name ; identificateur de l'epaulement
grand_d ;grand diametre
petit_d ;petit diametre
raccord ; rayon de raccordement
raccord_min ;; rayon de raccordement min possible
raccord_max ;; rayon de raccordement max possible
position ; position de l'epaulement/repere axe
);
(deftclass {epaulement}:epaulement_interieur
petit_d_min ;
petit_d_max ;
);
(deftclass {epaulement}:epaulement_exterieur
grand_d_min ;
grand_d_max ;
);
;;
(demethod {epaulement}:calcul (shoulder cote-mont objsel axe)
(grand_d petit_d raccord raccord_min raccord_max position)
(cond ((typep objsel'{roulements})
(let ((diam1 (send 'diam_int objsel))
(diam2 (send 'diam_ext objsel)));
(selectq (type-of shoulder)
('{epaulement_exterieur}
(creation-epaulement shoulder objsel cote-mont));
('{epaulement_interieur} ());
(t ());
)));
((typep objsel '{roue_dentee})
(creation-epaulement shoulder objsel cote-mont));
(t ())));fin de la methode
;;
(defun creation-epaulement (epaulement objsel cote-mont)
(let* ((tronsel (send 'troncon objsel))
(axe (symeval (send 'axe objsel)))
(assembly-fact-base (concat 'assembly- (send 'axe objsel)))
(symbobj (symbol () (send 'name objsel)))
(symbarret (symbol () cote-mont))
(list_troncon (send 'list_troncon axe))
(objets-axe (append (send 'list_eng axe) (send 'list_roul axe)))
(lorg (organise-list-objets objets-axe))
(obj-after (after symbobj lorg))
(obj-before (before symbobj lorg))
(base-de-faits (symeval assembly-fact-base))
(result-message ())
);fin des parametres
(if (add-objet cote-mont epaulement objsel)
(progn
267
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
268
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(deftclass bague
name
origine
longueur ; longueur total
materiau
);
(deftclass bague-cylindrique
diametre_int
diametre_ext
diametre_ext_min
diametre_ext_max
longueur
);
;;
(deftclass bague-conique
diametre_int_gauche
diametre_ext_gauche
diametre_int_droite
diametre_ext_droite
longueur
);
;;
(deftclass {bague}:bague-entretoise
(zone_fonct_gauche (omakeq {bague-cylindrique}))
(zone_fonct_droite (omakeq {bague-cylindrique}))
(zone_intermediaire (omakeq {bague-conique}))
);
(demethod {bague-cylindrique}:calcul
(bague d_int d_ext_min d_ext_max length) ()
(send 'diametre_int bague d_int)
(send 'diametre_ext_min bague d_ext_min)
(send 'diametre_ext_max bague d_ext_max)
(send 'diametre_ext bague (/ (+ d_ext_min d_ext_max) 2))
(send 'longueur bague length)
);
;;
(demethod {bague-conique}:calcul
(bague bague_gauche bague_droite longueur_total) ()
(send 'diametre_int_gauche bague (send 'diametre_int bague_gauche))
(send 'diametre_ext_gauche bague (send 'diametre_ext zone_fonct_gauche))
(send 'diametre_int_droite bague (send 'diametre_int bague_droite))
(send 'diametre_ext_droite bague (send 'diametre_ext bague_droite))
(send 'longueur bague (- longueur_total
(+ (send 'longueur bague_droite)
(send 'longueur bague_gauche))))
);
;;;
(demethod {bague-entretoise}:verifier
(bague position length material
269
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
270
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
271
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
272
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
273
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
si (arret-bague-int-gauche ?x epaulement)
et (arret-bague-int-droite ?y epaulement)
et (?x est du cote droit de ?y)
alors execute (arret-par-2-epaulement (symeval ?y) (symeval ?x)
'arret-bague-int-droite 'arret-bague-int-gauche )
;;
;;regle13 entre roue dentee et roue dentee avec deux epaulements
;;
si (arret-trans-gauche ?x epaulement)
et (arret-trans-droite ?y epaulement)
et (?x est du cote droit de ?y)
alors execute (arret-par-2-epaulement (symeval ?y) (symeval ?x)
'arret-trans-droite 'arret-trans-gauche)
;;
;; regle14 entre roulement et roulements avec bague entretoise
;;
si (arret-bague-int-gauche ?x bague-entretoise)
et (arret-bague-int-droite ?y bague-entretoise)
et (?x est du cote droit de ?y)
alors execute (progn
(supprime-arret "arret-bague-int-gauche" (symeval ?x))
(supprime-arret "arret-bague-int-droite" (symeval ?y))
(arret-par-2-bague-entretoise (symeval ?y) (symeval ?x)
'arret-bague-int-droite 'arret-bague-int-gauche ))
et supprime (arret-bague-int-gauche ?x bague-entretoise)
et supprime (arret-bague-int-droite ?y bague-entretoise)
;;
;; regle15 entre roue dentee et roue dentee avec bague entretoise
;;
si (arret-trans-gauche ?x bague-entretoise)
et (arret-trans-droite ?y bague-entretoise)
et (?x est du cote droit de ?y)
alors execute (progn (aff-erreur
(catenate "utiliser la meme bague entretoise entre " ?x " et " ?y))
(supprime-arret "arret-trans-gauche" (symeval ?x))
(supprime-arret "arret-trans-droite" (symeval ?y))
(arret-par-2-bague-entretoise (symeval ?y) (symeval ?x)
'arret-trans-droite 'arret-trans-gauche ))
et supprime (arret-trans-gauche ?x bague-entretoise)
et supprime (arret-trans-droite ?y bague-entretoise)
;;
;;
;;regle16 entre roulement et aucun-objet (bague interieure)
;;
si (arret-bague-int-gauche ?x bague-entretoise)
et (aucun-objet est du cote gauche de ?x)
alors execute (arret-par-1-bague-entretoise (symeval ?x) 'arret-bague-int-gauche)
;et execute (aff-erreur "je suis la coucou")
;;
;; regle17 entre roulement et aucun-objet (bague interieure)
;;
si (arret-bague-int-droite ?x bague-entretoise)
et (aucun-objet est du cote droit de ?x)
274
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
;; regle18 entre roue dentee et aucun-objet
;;
si (arret-trans-droite ?x bague-entretoise)
et (aucun-objet est du cote droit de ?x)
alors execute (arret-par-1-bague-entretoise (symeval ?x) 'arret-trans-droite)
;et execute (aff-erreur "je suis la coucou")
;;
;; regle19 entre roue dentee et aucun-objet
;;
si (arret-trans-gauche ?x bague-entretoise)
et (aucun-objet est du cote gauche de ?x)
alors execute (arret-par-1-bague-entretoise (symeval ?x) 'arret-trans-gauche)
;et execute (aff-erreur "je suis la coucou")
;;;
;;regle20
;;
si (tout le montage se fait du cote gauche ?x)
alors execute (prouver-montage-possible "gauche" (symeval ?x)) ; ?x est de type {axes}
;;
;;regle21
;;
si (tout le montage se fait du cote droit ?x)
alors execute (prouver-montage-possible "droit" (symeval ?x)) ; ?x est de type {axes}
;;
;;regle22
;;
si (tout le montage se fait des deux cotes ?x)
alors execute (prouver-montage-possible "2-cotes" (symeval ?x)) ; ?x est de type {axes}
;;
;;
275
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
;;
;; arret en translation de deux objets consecutifs par deux epaulements
;;
(defun arret-par-2-epaulement (objet1 objet2 cote-mont1 cote-mont2)
(let* ((troncon1 (send 'troncon objet1))
(troncon2 (send 'troncon objet2))
(shoulder1 (symeval (send cote-mont1 (send 'montage objet1))))
(shoulder2 (symeval (send cote-mont2 (send 'montage objet2))))
(d1 (send 'grand_d shoulder1))
(d1_min (send 'grand_d_min shoulder1))
(d1_max (send 'grand_d_max shoulder1))
(d2 (send 'grand_d shoulder2))
(d2_min (send 'grand_d_min shoulder2))
(d2_max (send 'grand_d_max shoulder2))
(pos1 (send 'position shoulder1))
(pos2 (send 'position shoulder2))
(axe (symeval (send 'axe objet1)))
(list_eng ({axes}:list_eng axe))
(couple (apply 'max (mapcar (lambda (x)
({roue_dentee}:couple (symeval x)));
list_eng))); le couple maxi transmis par l'axe
(list_troncon ({axes}:list_troncon axe))
(new-tronc ())
(link (mylink "troncon"))
(node1 (ga-object-elt tree-graph (send 'name shoulder1)))
(node2 (ga-object-elt tree-graph (send 'name shoulder2)))
);
;; nous supprimons tous les troncons qui existent entre les troncons
;; troncon1 et troncon2 pour les remplacer par des nouveaux troncons
;; afin de satisfaire le nouveau montage.
(suprime-tous-elts troncon1 troncon2 list_troncon)
;; le nouveau troncon est suppose cylindrique
(cond ((< pos1 pos2)
(setq new-tronc (omakeq {troncon}
noeud_debut ({troncon}:noeud_fin troncon1)
noeud_fin ({troncon}:noeud_debut troncon2)
rapdiam ({axes}:rapdiam axe)
materiau ({axes}:materiau axe)
));
(send 'list_troncon axe (inser-elt-before new-tronc troncon2 list_troncon))
);
((< pos2 pos1)
(setq new-tronc (omakeq {troncon}
noeud_debut ({troncon}:noeud_fin troncon2)
noeud_fin ({troncon}:noeud_debut troncon1)
rapdiam ({axes}:rapdiam axe)
materiau ({axes}:materiau axe)));
(send 'list_troncon axe (inser-elt-after new-tronc troncon2 list_troncon))
));
(cond ((= d1 d2) (send 'diam_ext new-tronc d1))
((and (>= d1_min d2_min) (<= d1_max d2_max))
(send 'diam_ext new-tronc d1))
((and (>= d2_min d1_min) (<= d2_max d1_max))
(send 'diam_ext new-tronc d2))
((or (<= d1_min d2_min d1_max) (<= d2_min d1_max d2_max))
276
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
277
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
(t (* d2_int 1.4))))
(d2_ext (/ (+ d2_ext_min d2_ext_max) 2))
(length2 (/ length 4)) ; provisoire longueur mini
(verif (send 'verifier bague position length material
d1_int d1_ext_min d1_ext_max length1
d2_int d2_ext_min d2_ext_max length2 ))
(new-tronc ())
); fin des parametres
(if verif
(progn
(add-objet cote-mont1 bague objet1 objet2 cote-mont2)
(send 'changer-origine noeud-deb (* length1 0.75))
(send 'changer-origine noeud-fin (* length2 -0.75))
(mapc '{troncon}:methodes (list troncon1 troncon2));
;; on suprime tous les troncons qui existent entre les troncons
;; troncon1 et troncon2 pour les remplacer par des nouveaux troncons
;; afin de satisfaire le nouveau montage.
(suprime-tous-elts troncon1 troncon2 list_troncon)
;; le nouveau troncon
(setq new-tronc (omakeq {troncon}
noeud_debut noeud-deb
noeud_fin noeud-fin
rapdiam ({axes}:rapdiam axe)
materiau ({axes}:materiau axe)));
(selectq sens-mont
("gauche" (send 'list_troncon axe
(inser-elt-before new-tronc troncon1 list_troncon)));
("droite" (send 'list_troncon axe
(inser-elt-after new-tronc troncon1 list_troncon))));
(send 'diam_ext new-tronc (- (min d1_int d2_int)
(* (min d1_int d2_int) 0.06)
)); provisoire
(send 'methodes new-tronc); calculer les autre parametres
(mapc '(lambda (tr) ({troncon}:calcul-torseur-gauche tr)) list_troncon );
);fin progn
())));
;;
(defun arret-par-1-epaulement (objet1 cote-mont1)
(let* ((troncon1 (send 'troncon objet1))
(shoulder1 (symeval (send cote-mont1 (send 'montage objet1))))
(d1 (send 'grand_d shoulder1))
(pos1 (send 'position shoulder1))
(axe (symeval (send 'axe objet1)))
(list_eng ({axes}:list_eng axe))
(couple (apply 'max (mapcar (lambda (x)
({roue_dentee}:couple (symeval x)));
list_eng));
); le couple maxi transmis par l'axe
(list_troncon (send 'list_troncon axe))
(new-tronc ())
);
;; nous suprimons tous les troncons qui existent entre les troncons
;; troncon1 et troncon2 pour les remplacer par des nouveaux troncons
;; afin de satisfaire le nouveau montage.
(selectq (string cote-mont1)
278
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
279
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
280
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
4 5
2 n-1
3
n-2
1 u
360° n
;;
;; la fonction qui suit permet de dessiner en 3D un arbre de transmission, puis lancer le dessin des
;; composants attachés à l'arbre, l'usinage de entitées et la création d'un sous ensemble appelé
"subaxei"
;;
(defun dessine_axe (axe)
(let* ((nom (concatenate 'string "/" (get-val 'name axe)))
(subnom (concatenate 'string "sub" (get-val 'name axe)))
(?subnom (concatenate 'string "/" subnom))
(list_tr (get-val 'list_troncon axe))
(origine (get-val 'origine axe))
(x (car origine))
(y (cadr origine))
(z (caddr origine))
(lrlt (get-val 'list_roul axe))
(leng (get-val 'list_eng axe))
(P (GPNT2D x y))
(wp "/w1")
);
;positinner le plan de travail
(position_work_plane wp P z)
(dessine_troncons list_tr nom) ;
;positionner de nouvaux le plan de travail
(position_work_plane wp P z)
;dessiner les roulements
(do ((lst lrlt (cdr lst)))
((null lst) t)
;body of do
(dessine_rlt (eval (car lst)))
);fin do
;dessiner les roues dentees
(do ((lst leng (cdr lst)))
((null lst) t)
;body of do
(dessine_engre (eval (car lst)))
);fin do
;; assemblagedes elements
(create_assembly :name subnom complete)
(change_pa_owner :new_owner ?subnom
:parts_assemblies nom
complete
);
(name_obj_list lrlt ?subnom) ; mettre les rlts dans ?subnom
281
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
);fin let
);fin du dessin et d'assemblage
;;
;;
;; dessin des troncons
;;
(defun dessine_troncons (liste nom) ; liste = liste des troncons
(let ((list-of-points (transform_troncons liste))
(wp "/w1")
);
(dessine_polygone list-of-points)
(TURN :PART nom :wp wp :ROTATION_ANGLE 360 :AXIS :U :KEEP_WP :YES)
(DELETE_2D :ALL_2D COMPLETE)
); fin let
);
;;
;; transformer les troncons en liste de points
;;
(defun transform_troncons (liste)
(let ((first-point (GPNT2D 0 0)));
(setq new-liste (list first-point))
(mapc '(lambda (tr)
(let* ((rext (/ (get-val 'diam_ext tr) 2))
;(rint (/ (get-val 'diam_int tr) 2))
(noeud-deb (get-val 'noeud_debut tr))
282
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
283
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
l1 l l2
D1 d1 d2 D 2
284
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
285
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
286
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
287
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
B r1
r1 d d1 D1 D
288
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
);
(POSITION_WP "/w1" :WORLD_ORIGIN COMPLETE)
(slide_wp_origin "/w1" (gpnt2d (+ xr zr) yr))
(position_wp "/w1" :par_wp :offset za complete)
(create_assembly :name nom1)
(POLYGON A1 A2 A3 A4 A5 A6 COMPLETE)
(POLYGON B1 B2 B3 B4 B5 B6 COMPLETE)
(ARC :3_POS A1 A6 C1 B1 B6 C2 COMPLETE)
(FILLET :CREATE :FILLET_RADIUS rcoin A3 A4 B3 B4 COMPLETE)
(CREATE_PART :NAME "bague" :owner nom complete)
(TURN :wp "/w1" :AXIS cent :u COMPLETE)
(DELETE_2D :ALL_2D COMPLETE)
;(DELETE_2D A1 A2 A3 A4 A5 C1 B1 B2 B3 B4 B5 C2 COMPLETE)
(position_wp "/w1" :norm_wp :origin cent :normal :u complete)
(CREATE_PART :NAME "bille1" :owner nom complete)
(bille r 0 rb)
(do ((I 1 (+ 1 I)))
((eql I nb) ())
(let* ((psi (* psi I)));
(create_multiple_pa
:share :source (concatenate 'string nom "/bille1")
:name (concatenate 'string "bille" (strnumb (1+ I)))
:owner nom
:rotate :axis :w
:rotation_angle psi
complete
);
);fin let*
);fin do
));
;;;
;;; fonction pour dessiner des billes
;;;
(defun bille (xb yb rb)
(let* ((p1 (GPNT2D (+ xb rb) yb))
(p2 (GPNT2D (- xb rb) yb))
);
(ARC :DIAMETER p1 p2 COMPLETE)
(LINE :TWO_POINTS p1 p2)
(TURN :wp "/w1" :AXIS :u COMPLETE)
(DELETE_2D p1 p2 complete)
);
);
289
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
290
Annexe C Bibliothèque orientée objets des composants mécaniques
291
Annexe A Calcul des engrenages cylindriques à dentures droites et hélicoïdales
Dans le système Mecaexpert, le choix du type de roulement est basé essentiellement sur
les deux aspects suivant :
• le premier aspect consiste au choix du type de la liaison à satisfaire (pivot, pivot glissant,
rotule, glissière ),
• le deuxième aspect consiste à valider le choix dû au premier aspect par le calcul.
Dans le choix du type de la liaison, l'hypothèse, qui tient compte du jeu entre les
éléments roulants et les bagues, et du serrage entre l'arbre et la bague intérieure, est prise en
292
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
considération. Ce jeu influe énormément sur le choix du type de palier, car il introduit un
nouveau degré de liberté sur la liaison. Par exemple, le jeu angulaire du roulement à billes qui
varie de 0.03 à 0.26 degrés confère un caractère local de liaison rotule. Si on ne tient pas
compte du jeu, ce roulement correspond à un caractère global de la liaison pivot (on introduit
la notion de degré de liberté principal et de degré de liberté secondaire).
Dans le choix des roulements, le caractère global est considéré en premier lieu et
ensuite on vérifie la condition locale, c'est-à-dire que le débattement angulaire maximum
admis par les roulements n'est pas dépassé.
Les figures D-1, D-2, D-3 représentent respectivement les arborescence de choix des
paliers pour satisfaire une liaison pivot, une liaison rotule et une liaison pivot glissant.
Tout changement de roulement est effectué dans le respect des conditions globales de
fonctionnement. Par exemple, dans le cas de présence d'un effort axial et radial, on peut
changer un roulement à billes à gorge profonde par un montage d'un roulement à rouleaux et
une butée à billes. La figure D-4 donne le schéma type adopté par le système pour le choix et
le calcul des roulements.
293
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
liaison pivot
*palier sec
coeff. de frottement coeff. de frottement
moyen ou pas de très faible et (ou)
condition amortissiment dynamique
*palier fluide
montage de roulements
294
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
liaison rotule
* rlts à rotules à rouleaux * palier sec * rlts à rotules à rotules à * palier fluide
* palier fluide
coniques deux rangées de billes
* palier sec
295
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
un élt. à une rangée # éléments cote à cote un élt. à une rangée # éléments cote à cote un élt. à une rangée
# éléments cote à cote de même nature à 1 de même nature à 1
de même nature à 1 ou plusieurs rangées ou plusieurs rangées
ou plusieurs rangées
cond1 cond2 cond1 cond2 cond1 cond2 cond1 cond2 cond1 cond2 cond1 cond2
* palier fluide * palier fluide * palier fluide * palier fluide * palier fluide * palier fluide
* rlts à 1 rangée de rouleaux * rlts à 1 rangée de rouleaux * montage de galets * montage de galets * douilles à billes * douilles à billes
non épaulés cylindriques non épaulés
* rlts à 1 rangées d'aiguilles * rlts à aiguilles
* rlts à 2 rangées de rouleaux
296
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
succès
calcul α < αmax
fin échec
choix butées
Fa
choix choix
matériaux diamètre
calcul positions
butées
297
Annexe D Résumé sur le choix des roulements
La figure D-4 donne une hiérarchie de classification des roulements. Dans cette hiérarchie on constate deux grandes classes de roulements
: les roulements à rouleaux et les roulements à billes. Tous les autres sous classes héritent de ces deux principales classes. La mise en oeuvre
informatique de cette classification est donnée dans l'annexe C.
roulements
roulements
à rouleaux roulements
à billes
roulements
roulements roulements à rouleaux
roulements
à rouleaux routules cylindriques
coniques à rouleaux à aiguilles rigides butée à billes à rotule à contact oblique
douilles
une rangée deux rangées de base de base croisés butées une rangée
à aiguilles deux rangées
une rangée
avec joint sans joint
298
Annexe E Environnement du module de calcul des engrenages
Dans cette annexe, nous décrivons à travers des copies d'écrans le déroulement de
calcul d'un couple d'engrenages.
1 2 3
1 1-1
1-1
1-2
1-3
1-4
1-5
1-6
1-7
1-8
1-9
1-10
1-11
299
Annexe E Environnement du module de calcul des engrenages
1-2
1-4 1-4-1
1-4-1 1-4-2
1-5 1-7
1-7-1 1-7-2
1-7-1 1-7-1'
1-7-1'
300
Annexe E Environnement du module de calcul des engrenages
1-7-2 1-7-2'
1-7-2'
1-8 1-8-1
1-8-1
1-8-2
1-8-3
1-9
301
Annexe E Environnement du module de calcul des engrenages
1-10 1-10-1
1-10-1
1-11
profil-pignon profil-roue
302
Annexe F Fichier des résultats obtenus
303
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(flx_efforts)
(trc_efforts)
(tor_efforts)
(flx_deplacement)
(trc_deplacement)
(tor_deplacement)))
;;;
(axe2 ((classe . "axes")
(name . "axe2")
(origine 90. 70. 0.)
(direction 1 0 0)
(longueur . 360.)
(materiau . mat-std13)
(rapdiam . 0.)
(list_eng z21 z22 z23 z24)
(list_roul r21 r22)
(list_troncon axe2-tr1 axe2-tr2 axe2-tr3 axe2-tr4 axe2-tr5 axe2-tr6 axe-tr7 axe2-tr8 axe2-
tr9 axe2-tr10 axe2-tr11 axe-tr12 axe2-tr13)
(flx_rigidite)
(trc_rigidite)
(tor_rigidite)
(flx_efforts)
(trc_efforts)
(tor_efforts)
(flx_deplacement)
(trc_deplacement)
(tor_deplacement)))
;;;
(z11 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z11")
(axe . axe1)
(position . 150.)
(troncon axe1-tr4)
(d_montage . 30)
(type . "dentures-droites")
(mno . 3.)
(mto . 3.)
(mnp . 3.04347801208)
(mtp . 3.04347801208)
(nb_dent . 18)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 22.1395797729)
(alphatp . 22.1395797729)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 26.9999923706)
(rayp . 27.3913002014)
(rayb . 25.3716888428)
304
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(raya . 30.9087791443)
(rayf . 24.1587791443)
(large . 20.)
(coefdep . 0.302929997444)
(couple . 31.8309402466)
(omega . 1500.)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z21)
(efforts 0. -472.807983398 1162.08203125)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg1)
(arret-trans-droite . bg2)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/pig.z11")))
;;;
(z12 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z12")
(axe . axe1)
(position . 200.)
(troncon . axe1-tr6)
(d_montage . 30)
(type . "dentures-droites")
(mno . 3.)
(mto . 3.)
(mnp . 3.04347801208)
(mtp . 3.04347801208)
(nb_dent . 22)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 22.1395797729)
(alphatp . 22.1395797729)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 32.9999923706)
(rayp . 33.4782485962)
(rayb . 31.0098381042)
(raya . 36.5983963013)
(rayf . 29.848400116)
(large . 20.)
(coefdep . 0.199469983578)
(couple . 31.8309402466)
(omega . 1500.)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z22)
(efforts 0. -386.842956543 950.794067383)
305
Annexe F Fichier des résultats obtenus
306
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(troncon . axe1-tr10)
(d_montage . 30)
(type . "dentures-droites")
(mno . 2.5)
(mto . 2.5)
(mnp . 2.5)
(mtp . 2.5)
(nb_dent . 38)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 20.)
(alphatp . 20.)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 47.4999847412)
(rayp . 47.4999847412)
(rayb . 44.6353912354)
(raya . 49.3050003052)
(rayf . 43.6800003052)
(large . 20.)
(coefdep . -0.277999997139)
(couple . 31.8309402466)
(omega . 1500.)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z24)
(efforts 0. -243.906005859 670.12487793)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg4)
(arret-trans-droite . bg5)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/pig.z14")))
;;;
(r11 ((classe . "roulements_rigides_billes")
(name . "r11")
(designation . ref-6206)
(type . "rabgp")
(axe . axe1)
(position . 100.)
(troncon . axe1-tr2)
(efforts -0. 790.064941406 -1955.97460938)
(diam_ext . 62.)
(diam_int . 30.)
(epais . 16)
(charge_dyn . 19500)
(charge_sta . 112.999984741)
(limite_fatigue . 475.)
(duree_de_vie . 5000.)
307
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(vitesse_graisse . 10000.)
(vitesse_huile . 13000.)
(masse . 0.199999988079)
(montage (classe . "montage_roulement")
(arret-bague-int-gauche . bg6)
(arret-bague-int-droite . bg1)
(arret-bague-ext-gauche)
(arret-bague-ext-droite)
(ajustement-arbre k6)
(ajustement-alesage j7))
(diam_billes . 9.52499961853)
(nomb_billes . 9)
(p_d1 . 40.2999954224)
(g_d1 . 52.0999984741)
(r12_min . 1.)
(p_da_min . 35.)
(p_da_max . 37.)
(g_da_max . 57.)
(ra_max . 1.)))
;;;
(r12 ((classe . "roulements_rigides_billes")
(name . "r12")
(designation . ref-6206)
(type . "rabgp")
(axe . axe1)
(position . 350.)
(troncon . axe1-tr12)
(efforts -0. 640.820800781 -1631.54443359)
(diam_ext . 62.)
(diam_int . 30.)
(epais . 16)
(charge_dyn . 19500)
(charge_sta . 112.999984741)
(limite_fatigue . 475.)
(duree_de_vie . 5000.)
(vitesse_graisse . 10000.)
(vitesse_huile . 13000.)
(masse . 0.199999988079)
(montage (classe . "montage_roulement")
(arret-bague-int-gauche . bg5)
(arret-bague-int-droite . ep1)
(arret-bague-ext-gauche)
(arret-bague-ext-droite)
(ajustement-arbre k6)
(ajustement-alesage j7))
(diam_billes . 9.52499961853)
(nomb_billes . 9)
(p_d1 . 40.2999954224)
(g_d1 . 52.0999984741)
(r12_min . 1.)
308
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(p_da_min . 35.)
(p_da_max . 37.)
(g_da_max . 57.)
(ra_max . 1.)))
;;;
(z21 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z21")
(axe . axe2)
(position . 60.)
(troncon . axe2-tr4)
(d_montage . 35)
(type . "dentures-droites")
(mno . 3.)
(mto . 3.)
(mnp . 3.04347801208)
(mtp . 3.04347801208)
(nb_dent . 28)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 22.1395797729)
(alphatp . 22.1395797729)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 41.9999847412)
(rayp . 42.6086883545)
(rayb . 39.4670715332)
(raya . 45.1433258057)
(rayf . 38.3933258057)
(large . 20.)
(coefdep . 0.0477799996734)
(couple . 49.5147857666)
(omega . 964.28527832)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z11)
(efforts 0. 472.807983398 -1162.07983398)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg21)
(arret-trans-droite . bg22)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/roue.z21")))
;;;
(z22 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z22")
(axe . axe2)
(position . 110.)
(troncon . axe2-tr6)
(d_montage . 35)
309
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(type . "dentures-droites")
(mno . 3.)
(mto . 3.)
(mnp . 3.04347801208)
(mtp . 3.04347801208)
(nb_dent . 24)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 22.1395797729)
(alphatp . 22.1395797729)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 35.9999923706)
(rayp . 36.5217285156)
(rayb . 33.8289260864)
(raya . 39.4537124634)
(rayf . 32.7037124634)
(large . 20.)
(coefdep . 0.151239991188)
(couple . 34.724647522)
(omega . 1375.)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z12)
(efforts 0. 386.842773438 -950.793945312)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg22)
(arret-trans-droite . bg23)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/roue.z22")))
;;;
(z23 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z23")
(axe . axe2)
(position . 160.)
(troncon . axe2-tr8)
(d_montage . 35)
(type . "dentures-droites")
(mno . 3.)
(mto . 3.)
(mnp . 3.04347801208)
(mtp . 3.04347801208)
(nb_dent . 20)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 22.1395797729)
(alphatp . 22.1395797729)
(betao . 0.)
310
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 29.9999923706)
(rayp . 30.4347724915)
(rayb . 28.1907691956)
(raya . 33.7514343262)
(rayf . 27.0014457703)
(large . 20.)
(coefdep . 0.250481963158)
(couple . 24.4853286743)
(omega . 1949.99902344)
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z13)
(efforts 0. 327.328613281 -804.517944336)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg23)
(arret-trans-droite . bg24)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/roue.z23")))
;;;
(z24 ((classe . "roue_cylindrique")
(name . "z24")
(axe . axe2)
(position . 210.)
(troncon . axe2-tr10)
(d_montage . 35)
(type . "dentures-droites")
(mno . 2.5)
(mto . 2.5)
(mnp . 2.5)
(mtp . 2.5)
(nb_dent . 18)
(alphano . 20.)
(alphato . 20.)
(alphanp . 20.)
(alphatp . 20.)
(betao . 0.)
(betap . 0.)
(betab . 0.)
(ray . 22.5)
(rayp . 22.5)
(rayb . 21.1430740356)
(raya . 25.6949958801)
(rayf . 20.0699996948)
(large . 20.)
(coefdep . 0.277999997139)
(couple . 15.0778102875)
(omega . 3166.66601562)
311
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(puiss . 5000.)
(materiau . mat-std36)
(engrene_avec z14)
(efforts 0. 243.905487061 -670.125)
(montage (classe . "montage_engrenage")
(arret-trans-gauche . bg24)
(arret-trans-droite . bg25)
(arret-rotation)
(ajust-roue-arbre))
(forme_profil . "/users/rec/kamel/pesd/compos/record/asme/roue.z24")))
;;;
(r21 ((classe . "roulements_rigides_billes")
(name . "r21")
(designation . ref-6207)
(type . "rabgp")
(axe . axe2)
(position . 10.)
(troncon . axe2-tr2)
(efforts -0. -790.064697266 1955.97241211)
(diam_ext . 72.)
(diam_int . 35.)
(epais . 14)
(charge_dyn . 25500)
(charge_sta . 153.)
(limite_fatigue . 655.)
(duree_de_vie . 5000.)
(vitesse_graisse . 9000.)
(vitesse_huile . 11000.)
(masse . 0.289999961853)
(montage (classe . "montage_roulement")
(arret-bague-int-gauche . ep2)
(arret-bague-int-droite . bg21)
(arret-bague-ext-gauche)
(arret-bague-ext-droite)
(ajustement-arbre j6)
(ajustement-alesage j7))
(diam_billes . 11.1129989624)
(nomb_billes . 9.)
(p_d1 . 46.9000015259)
(g_d1 . 60.5999984741)
(r12_min . 1.09999990463)
(p_da_min . 41.5)
(p_da_max . 43.5)
(g_da_max . 65.5)
(ra_max . 1.)))
;;;
(r22 ((classe . "roulements_rigides_billes")
(name . "r22")
(designation . ref-6207)
(type . "rabgp")
312
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(axe . axe2)
(position . 260.)
(troncon . axe2-tr12)
(efforts -0. -640.820068359 1631.54418945)
(diam_ext . 72.)
(diam_int . 35.)
(epais . 14)
(charge_dyn . 25500)
(charge_sta . 153.)
(limite_fatigue . 655.)
(duree_de_vie . 5000.)
(vitesse_graisse . 9000.)
(vitesse_huile . 11000.)
(masse . 0.289999961853)
(montage (classe . "montage_roulement")
(arret-bague-int-gauche . bg25)
(arret-bague-int-droite . bg26)
(arret-bague-ext-gauche)
(arret-bague-ext-droite)
(ajustement-arbre j6)
(ajustement-alesage j7))
(diam_billes . 11.1129989624)
(nomb_billes . 9.)
(p_d1 . 46.9000015259)
(g_d1 . 60.5999984741)
(r12_min . 1.09999990463)
(p_da_min . 41.5)
(p_da_max . 43.5)
(g_da_max . 65.5)
(ra_max . 1.)))
;;;
(bg1 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg1")
(origine 108. 0. 0.)
(longueur . 32.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30.)
(diametre_ext . 36.)
(diametre_ext_min . 35.)
(diametre_ext_max . 37.)
(longueur . 8.))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 8.))
313
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30.)
(diametre_ext_gauche . 36.)
(diametre_int_droite . 30)
(diametre_ext_droite . 38.9999923706)
(longueur . 16.))))
;;;
(bg2 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg2")
(origine 160. 0. 0.)
(longueur . 30.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30)
(diametre_ext_gauche . 38.9999923706)
(diametre_int_droite . 30)
(diametre_ext_droite . 38.9999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg3 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg3")
(origine 210. 0. 0.)
(longueur . 30.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
314
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30)
(diametre_ext_gauche . 38.9999923706)
(diametre_int_droite . 30)
(diametre_ext_droite . 38.9999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg4 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg4")
(origine 260. 0. 0.)
(longueur . 30.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30)
(diametre_ext_gauche . 38.9999923706)
(diametre_int_droite . 30)
(diametre_ext_droite . 38.9999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg5 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg5")
(origine 310. 0. 0.)
(longueur . 32.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30.)
(diametre_ext . 36.)
(diametre_ext_min . 35.)
(diametre_ext_max . 37.)
315
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(longueur . 8.))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30)
(diametre_ext . 38.9999923706)
(diametre_ext_min . 36.)
(diametre_ext_max . 41.9999923706)
(longueur . 8.))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30.)
(diametre_ext_gauche . 36.)
(diametre_int_droite . 30)
(diametre_ext_droite . 38.9999923706)
(longueur . 16.))))
;;;
(ep1 ((classe . "epaulement_exterieur")
(name . "ep1")
(grand_d . 36.)
(petit_d . 30.)
(raccord . 1.)
(raccord_min . 1.)
(raccord_max . 1.)
(position . 358.)
(grand_d_min . 35.)
(grand_d_max . 37.)))
;;;
(bg6 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg6")
(origine 0. 0. 0.)
(longueur . 92.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30.)
(diametre_ext . 36.)
(diametre_ext_min . 35.)
(diametre_ext_max . 37.)
(longueur . 23.))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 30.)
(diametre_ext . 36.)
(diametre_ext_min . 35.)
(diametre_ext_max . 37.)
(longueur . 23.))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 30.)
(diametre_ext_gauche . 36.)
316
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(diametre_int_droite . 30.)
(diametre_ext_droite . 36.)
(longueur . 46.))))
;;;
(ep2 ((classe . "epaulement_exterieur")
(name . "ep2")
(grand_d . 42.5)
(petit_d . 35.)
(raccord . 1.04999995232)
(raccord_min . 1.09999990463)
(raccord_max . 1.)
(position . 3.)
(grand_d_min . 41.5)
(grand_d_max . 43.5)))
;;;
(bg21 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg21")
(origine 107. 70. 0.)
(longueur . 33.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35.)
(diametre_ext . 42.5)
(diametre_ext_min . 41.5)
(diametre_ext_max . 43.5)
(longueur . 8.25))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 8.25))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 35.)
(diametre_ext_gauche . 42.5)
(diametre_int_droite . 35)
(diametre_ext_droite . 45.4999923706)
(longueur . 16.5))))
;;;
(bg22 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg22")
(origine 160. 70. 0.)
(longueur . 30.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
317
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 35)
(diametre_ext_gauche . 45.4999923706)
(diametre_int_droite . 35)
(diametre_ext_droite . 45.4999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg23 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg23")
(origine 210. 70. 0.)
(longueur . 30.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 35)
(diametre_ext_gauche . 45.4999923706)
(diametre_int_droite . 35)
(diametre_ext_droite . 45.4999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg24 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg24")
(origine 260. 70. 0.)
(longueur . 30.)
318
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 7.5))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 35)
(diametre_ext_gauche . 45.4999923706)
(diametre_int_droite . 35)
(diametre_ext_droite . 45.4999923706)
(longueur . 15.))))
;;;
(bg25 ((classe . "bague-entretoise")
(name . "bg25")
(origine 310. 70. 0.)
(longueur . 33.)
(materiau . mat-std10)
(zone_fonct_gauche
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35.)
(diametre_ext . 42.5)
(diametre_ext_min . 41.5)
(diametre_ext_max . 43.5)
(longueur . 8.25))
(zone_fonct_droite
(classe . "bague-cylindrique")
(diametre_int . 35)
(diametre_ext . 45.4999923706)
(diametre_ext_min . 42.)
(diametre_ext_max . 48.9999923706)
(longueur . 8.25))
(zone_intermediaire
(classe . "bague-conique")
(diametre_int_gauche . 35.)
(diametre_ext_gauche . 42.5)
(diametre_int_droite . 35)
(diametre_ext_droite . 45.4999923706)
(longueur . 16.5))))
;;;
319
Annexe F Fichier des résultats obtenus
320
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(moments_flechissants 0. 0. 0.)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((128674.609375 5919032.) (5919032. 363033984.))
((-128674.609375 5919032.) (-5919032. 181516992.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-128674.609375 -5919032.) (5919032. 181516992.))
((128674.609375 -5919032.) (-5919032. 363033984.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((1613484.5 -1613484.5) (-1613484.5 1613484.5))))
(objet_supporte))
;;
(axe1-tr2 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 30.)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 22.)
(materiau . mat-std13)
(section . 706.859863281)
(moment_quad_io . 79521.734375)
(moment_quad_iyz . 39760.8671875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 92.)
(efforts_ext -0. 395.032470703 -977.987304688)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 0. 0.)
(moments_flechissants 0. 0. 0.)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 114.)
(efforts_ext -0. 395.032470703 -977.987304688)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -395.032470703 977.987304688)
(moments_flechissants 0. 21515.71875 8690.71484375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((9409972. 103509696.) (103509696. 1518142208.))
((-9409972. 103509696.) (-103509696. 759071104.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-9409972. -103509696.) (103509696. 759071104.))
((9409972. -103509696.) (-103509696. 1518142208.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6747299. -6747299.) (-6747299. 6747299.))))
321
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(objet_supporte . r11))
;;
(axe1-tr3 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 28.2000007629)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 20.)
(materiau . mat-std13)
(section . 624.581420898)
(moment_quad_io . 62086.5234375)
(moment_quad_iyz . 31043.2617188)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 114.)
(efforts_ext -0. 395.032470703 -977.987304688)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -395.032470703 977.987304688)
(moments_flechissants 0. 21515.71875 8690.71484375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 134.)
(efforts_ext 0. -236.403991699 581.041015625)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -790.064941406 1955.97460938)
(moments_flechissants 0. 60635.2109375 24492.0117188)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((9778628. 97786272.) (97786272. 1303816960.))
((-9778628. 97786272.) (-97786272. 651908480.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-9778628. -97786272.) (97786272. 651908480.))
((9778628. -97786272.) (-97786272. 1303816960.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6558105. -6558105.) (-6558105. 6558105.))))
(objet_supporte))
(axe1-tr4 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 30)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 31.625)
(materiau . mat-std13)
(section . 706.859863281)
(moment_quad_io . 79521.734375)
(moment_quad_iyz . 39760.8671875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 134.)
322
Annexe F Fichier des résultats obtenus
323
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(rigidite
(((11867632. 111259040.) (111259040. 1390738176.))
((-11867632. 111259040.) (-111259040. 695369088.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-11867632. -111259040.) (111259040. 695369088.))
((11867632. -111259040.) (-111259040. 1390738176.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6995312. -6995312.) (-6995312. 6995312.))))
(objet_supporte))
;;
(axe1-tr6 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 30)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 31.25)
(materiau . mat-std13)
(section . 706.859863281)
(moment_quad_io . 79521.734375)
(moment_quad_iyz . 39760.8671875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 184.375)
(efforts_ext 0. -193.421478271 475.397033691)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -317.256896973 793.892578125)
(moments_flechissants 0. 119002.96875 47950.09375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 215.625)
(efforts_ext 0. -193.421478271 475.397033691)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -123.835418701 318.495544434)
(moments_flechissants 0. 128955.953125 51819.9453125)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((3283267.5 51301056.) (51301056. 1068771968.))
((-3283267.5 51301056.) (-51301056. 534385984.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-3283267.5 -51301056.) (51301056. 534385984.))
((3283267.5 -51301056.) (-51301056. 1068771968.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((4750098. -4750098.) (-4750098. 4750098.))))
(objet_supporte . z12))
324
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(diam_ext . 28.2000007629)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 18.75)
(materiau . mat-std13)
(section . 624.581420898)
(moment_quad_io . 62086.5234375)
(moment_quad_iyz . 31043.2617188)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 215.625)
(efforts_ext 0. -193.421478271 475.397033691)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -123.835418701 318.495544434)
(moments_flechissants 0. 128955.953125 51819.9453125)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 234.375)
(efforts_ext 0. -163.664489746 402.258972168)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 69.5860595703 -156.901489258)
(moments_flechissants 0. 126014.046875 50515.203125)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((11867632. 111259040.) (111259040. 1390738176.))
((-11867632. 111259040.) (-111259040. 695369088.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-11867632. -111259040.) (111259040. 695369088.))
((11867632. -111259040.) (-111259040. 1390738176.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6995312. -6995312.) (-6995312. 6995312.))))
(objet_supporte))
;;
(axe1-tr8 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 30)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 31.25)
(materiau . mat-std13)
(section . 706.859863281)
(moment_quad_io . 79521.734375)
(moment_quad_iyz . 39760.8671875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 234.375)
(efforts_ext 0. -163.664489746 402.258972168)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
325
Annexe F Fichier des résultats obtenus
326
Annexe F Fichier des résultats obtenus
327
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(rapdiam . 0.)
(longueur . 20.)
(materiau . mat-std13)
(section . 624.581420898)
(moment_quad_io . 62086.5234375)
(moment_quad_iyz . 31043.2617188)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 316.)
(efforts_ext 0. -121.95300293 335.062438965)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 518.868041992 -1296.48168945)
(moments_flechissants 0. 49512.4375 19374.7695312)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 336.)
(efforts_ext -0. 320.410400391 -815.772216797)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 640.821044922 -1631.54418945)
(moments_flechissants 0. 16881.5546875 6558.34960938)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((9778628. 97786272.) (97786272. 1303816960.))
((-9778628. 97786272.) (-97786272. 651908480.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-9778628. -97786272.) (97786272. 651908480.))
((9778628. -97786272.) (-97786272. 1303816960.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6558105. -6558105.) (-6558105. 6558105.))))
(objet_supporte))
;;
(axe1-tr12 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 30.)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 22.)
(materiau . mat-std13)
(section . 706.859863281)
(moment_quad_io . 79521.734375)
(moment_quad_iyz . 39760.8671875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 336.)
(efforts_ext -0. 320.410400391 -815.772216797)
(moments_ext 31830.9375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 640.821044922 -1631.54418945)
(moments_flechissants 0. 16881.5546875 6558.34960938)
328
Annexe F Fichier des résultats obtenus
329
Annexe F Fichier des résultats obtenus
330
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(materiau . mat-std13)
(section . 962.114868164)
(moment_quad_io . 147323.84375)
(moment_quad_iyz . 73661.921875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 3.)
(efforts_ext -0. -395.032348633 977.986206055)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 0. 0.)
(moments_flechissants 0. 0. 0.)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 23.1875)
(efforts_ext -0. -395.032348633 977.986206055)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 395.032348633 -977.986206055)
(moments_flechissants 0. -19743.09375 -7974.71484375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((22562956. 227744832.) (227744832. 3065065472.))
((-22562956. 227744832.) (-227744832. 1532532736.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-22562956. -227744832.) (227744832. 1532532736.))
((22562956. -227744832.) (-227744832. 3065065472.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((10008378. -10008378.) (-10008378. 10008378.))))
(objet_supporte . r21))
;;
(axe2-tr3 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 32.9000015259)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 20.625)
(materiau . mat-std13)
(section . 850.124755859)
(moment_quad_io . 115022.9375)
(moment_quad_iyz . 57511.46875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 23.1875)
(efforts_ext -0. -395.032348633 977.986206055)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 395.032348633 -977.986206055)
(moments_flechissants 0. -19743.09375 -7974.71484375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
331
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(classe . "noeud")
(absc_origine . 43.8125)
(efforts_ext 0. 236.403991699 -581.039916992)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 790.064697266 -1955.97241211)
(moments_flechissants 0. -60085.0234375 -24269.796875)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((16518594. 170348000.) (170348000. 2342284800.))
((-16518594. 170348000.) (-170348000. 1171142400.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-16518594. -170348000.) (170348000. 1171142400.))
((16518594. -170348000.) (-170348000. 2342284800.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((8655814. -8655814.) (-8655814. 8655814.))))
(objet_supporte))
;;
(axe2-tr4 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 35)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 31.8125)
(materiau . mat-std13)
(section . 962.114868164)
(moment_quad_io . 147323.84375)
(moment_quad_iyz . 73661.921875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 43.8125)
(efforts_ext 0. 236.403991699 -581.039916992)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 790.064697266 -1955.97241211)
(moments_flechissants 0. -60085.0234375 -24269.796875)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 75.625)
(efforts_ext 0. 236.403991699 -581.039916992)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 553.660644531 -1374.93237305)
(moments_flechissants 0. -103825.046875 -41883.125)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((5765675. 91710256.) (91710256. 1945021952.))
((-5765675. 91710256.) (-91710256. 972510976.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-5765675. -91710256.) (91710256. 972510976.))
((5765675. -91710256.) (-91710256. 1945021952.))
332
Annexe F Fichier des résultats obtenus
333
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(moment_quad_io . 147323.84375)
(moment_quad_iyz . 73661.921875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 94.375)
(efforts_ext 0. 193.421386719 -475.396972656)
(moments_ext 34724.6484375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 317.256652832 -793.892456055)
(moments_flechissants 0. -118710.53125 -47831.6875)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 125.625)
(efforts_ext 0. 193.421386719 -475.396972656)
(moments_ext 34724.6484375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 123.835266113 -318.495483398)
(moments_flechissants 0. -128663.515625 -51701.5390625)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((6082659. 95041536.) (95041536. 1980032256.))
((-6082659. 95041536.) (-95041536. 990016128.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-6082659. -95041536.) (95041536. 990016128.))
((6082659. -95041536.) (-95041536. 1980032256.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6465412. -6465412.) (-6465412. 6465412.))))
(objet_supporte . z22))
;;
(axe2-tr7 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 32.9000015259)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 18.75)
(materiau . mat-std13)
(section . 850.124755859)
(moment_quad_io . 115022.9375)
(moment_quad_iyz . 57511.46875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 125.625)
(efforts_ext 0. 193.421386719 -475.396972656)
(moments_ext 34724.6484375 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. 123.835266113 -318.495483398)
(moments_flechissants 0. -128663.515625 -51701.5390625)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 144.375)
334
Annexe F Fichier des résultats obtenus
335
Annexe F Fichier des résultats obtenus
336
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 194.375)
(efforts_ext 0. 121.95274353 -335.0625)
(moments_ext 15077.8105469 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -396.914733887 961.419311523)
(moments_flechissants 0. -90221.234375 -35665.5625)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 226.1875)
(efforts_ext 0. 121.95274353 -335.0625)
(moments_ext 15077.8105469 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -518.867431641 1296.48168945)
(moments_flechissants 0. -48976.9140625 -19159.09375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((5765675. 91710256.) (91710256. 1945021952.))
((-5765675. 91710256.) (-91710256. 972510976.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-5765675. -91710256.) (91710256. 972510976.))
((5765675. -91710256.) (-91710256. 1945021952.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((6351092. -6351092.) (-6351092. 6351092.))))
(objet_supporte . z24))
;;
(axe2-tr11 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 32.9000015259)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 20.625)
(materiau . mat-std13)
(section . 850.124755859)
(moment_quad_io . 115022.9375)
(moment_quad_iyz . 57511.46875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 226.1875)
(efforts_ext 0. 121.95274353 -335.0625)
(moments_ext 15077.8105469 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -518.867431641 1296.48168945)
(moments_flechissants 0. -48976.9140625 -19159.09375)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 246.8125)
(efforts_ext -0. -320.41003418 815.772094727)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
337
Annexe F Fichier des résultats obtenus
338
Annexe F Fichier des résultats obtenus
(objet_supporte . r22))
;;
(axe2-tr13 ((classe . "troncon")
(diam_ext . 35.)
(diam_int . 0.)
(rapdiam . 0.)
(longueur . 93.)
(materiau . mat-std13)
(section . 962.114868164)
(moment_quad_io . 147323.84375)
(moment_quad_iyz . 73661.921875)
(noeud_debut
(classe . "noeud")
(absc_origine . 267.)
(efforts_ext -0. -320.41003418 815.772094727)
(moments_ext 49514.78125 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -320.41015625 815.772094727)
(moments_flechissants 0. 1142.078125 526.102539062)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(noeud_fin
(classe . "noeud")
(absc_origine . 360.)
(efforts_ext 0. 0. 0.)
(moments_ext 0. 0. 0.)
(efforts_tranchants 0. -0.0001220703125 0.)
(moments_flechissants 0. 1142.078125 526.113891602)
(deplacement (() ()) (() ()) (() ())))
(rigidite
(((230778.125 10731182.) (10731182. 665333376.))
((-230778.125 10731182.) (-10731182. 332666688.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((-230778.125 -10731182.) (10731182. 332666688.))
((230778.125 -10731182.) (-10731182. 665333376.))
((0. 0.) (0. 0.)))
(((0. 0.) (0. 0.))
((0. 0.) (0. 0.))
((2172517.5 -2172517.5) (-2172517.5 2172517.5))))
(objet_supporte)))
339
FOLIO ADMINISTRATIF U
Prénoms : Kamel
TITRE :
RESUME :
Le processus de conception d'un système mécanique regroupe différentes activités (étude,
analyse, calcul, choix, représentation graphique, documentation, fabrication, assemblage, etc.). Chaque
activité fait appel généralement à un ou plusieurs programmes qui exécutent des procédures sur la base
de méthodes spécifiques définies dans différentes classes d'objets. De même, différentes activités
manipulent les mêmes objets sans aucune interaction entre eux. Cependant, une simple modification de
l'un des attributs d'un objet peut impliquer des modifications sur les attributs des autres objets manipulés
par d'autres activités.
Dans la thèse, nous avons proposé une nouvelle approche capable d'intégrer différentes
activités destinées à la conception des boîtes de transmission par engrenages. Cette approche est basée
sur une représentation orientée objets des différents composants mécaniques de la boîte. Cette
représentation a permis la construction d'une bibliothèque, commune pour toutes les activités de
conception, constituée de différents composants mécaniques. La compatibilité du système est maintenue
grâce à la définition de différentes relations entre les objets. On trouve aussi des contraintes et des règles
de conception, ainsi que des méthodes. La bibliothèque communique avec un module de traitement des
données, un module de base de données, et l'utilisateur à travers un interface homme-machine.
MOTS-CLES :
Système intégré, Intelligence artificielle, Orienté objet, Conception Assistée, Analyse conceptuelle,
Représentation connaissances, Assemblage, Transmission engrenage.
Laboratoire (s) de recherches :
Composition du jury : Jean GUILLOT, Christian RIBREAU, Daniel PLAY, Georges HENRIOT,
Constantin ISPAS
SYSTEME INTEGRE DE CONCEPTION DES BOITES
DE TRANSMISSION PAR ENGRENAGES
Résumé :
U U
Dans la thèse, nous avons proposé une nouvelle approche capable d'intégrer différentes activités
destinées à la conception des boîtes de transmission par engrenages. Cette approche est basée sur une
représentation orientée objets des différents composants mécaniques de la boîte. Cette représentation a
permis la construction d'une bibliothèque, commune pour toutes les activités de conception, constituée de
différents composants mécaniques. La compatibilité du système est maintenue grâce à la définition de
différentes relations entre les objets. On trouve aussi des contraintes et des règles de conception, ainsi que
des méthodes. La bibliothèque communique avec un module de traitement des données, un module de
base de données, et l'utilisateur à travers un interface homme-machine.
Mots clés :
U U
Summary :
U U
The design process of mechanical product gathers generally different activities. Each activity is
generally modelled by a program that executes procedures and methods applied on some objects.
Similarly, different activities manipulate the same objects without any interaction between them.
However, a simple modification of attributes of an object can imply modifications on attributes of the
other objects manipulated by others activities.
In the thesis, we present an integrated system for gearbox design. In this system, we present an
approach that allows to cooperate the different design activities of transmission gearboxes. This approach
is based on an object oriented representation of the different mechanical components of the gearbox. This
representation allows the definition of a common component library for all design activities. The
compatibility of the system is maintained with the different relationship definition between objects,
constraints, design rules and methods. This library communicates between a data processing module, a
data base module and the user.
Keywords :
U U