HAYTAM EL MABROUK

OTMAN ELHAYMOUDI

-PIP-
Introduction :
Les polyuréthanes : le « couteau suisse » des matériaux polymères.
La première singularité de cette famille de polymères se situe dans leur nom générique :
contrairement à leurs homologues Polyéthylène, Polystyrène ou PolyTéréphtalate
d’Éthylène pour ne citer que quelques exemples, les polyuréthanes ne résultent pas de la
polymérisation d’un quelconque monomère « uréthane » (et pourtant il existe bien une
molécule nommée ainsi !). Cette dénomination ne vient que de la présence dans leur chaîne
de liaisons uréthane en plus ou moins grand nombre, souvent accompagnées de bien
d’autres liaisons (éther, ester, carbonate, urée, allophanate…) et qui n’y sont même pas
forcément majoritaires !

1. But de la manipulation :
Le but de cette expérience est de former des mousses de polyuréthane contenant
différentes quantités d'isocyanate et de polyol.

Composants de la mousse polyuréthane

Polyol : est un composé organique caractérisé par un certain nombre de groupe hydroxyle

(-OH), il possède au moins deux groupes alcool.

Isocyanate : base conjuguée de l’acide isocyanique, qui peut former des sels tels l’isocyanate

de sodium, et des composés chimiques portant le groupe fonctionnel isocyanate.

Manipulation :

Mousse rigide :

Pour cette expérience on mélange deux quantités égales de 78g d’isocyanate et du polyol.
Cette mousse se construit sous une réaction exothermique, elle est bien rigide et a des
caractéristiques isolantes élevées.
Mousse souple :

Pour la mousse souple, on mélange 40g du polyol avec 20g d’isocyanate, la réaction est
toujours exothermique, avec dégagement gazeux, et elle est plus lente que la première
réaction. On remarque des boules de l’air qui forment un défaut de surface qui s’appelle le
collapse, il cause un problème de qualité important.

Conclusion

Les mousses sont des systèmes intrinsèquement instables dont le comportement est très
riche : drainage, mûrissement, rhéologie, destruction …

Les caractéristiques des mousses sont bien difficiles à déterminer du fait du type de
génération et la complexité de leurs structures.