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Ben mansour Abd El Malek Riadh

Mr kebab

2021/2022

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Statoréacteur

Définition et Explications :
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Le statoréacteur (en anglais ramjet) est le plus simple des moteurs à réaction, il ne
comporte aucune pièce mobile (stato pour statique). Il fut inventé par René Lorin en 1912.

Le statoréacteur est un système de propulsion par réaction des aéronefs, dont la poussée est


produite par éjection de gaz issus de la combustion d'un carburant, généralement le kérosène.
Il n'est constitué que d'un tube et ne comporte aucune pièce mobile, d'où le terme « stato »
pour statique.

Premier moteur à réaction de l'histoire, inventé par René Lorin en 1913, il est également le
plus simple. Le Leduc 010 devient, lors de son premier vol en 1946, le premier avion à voler
grâce à un statoréacteur, tandis que le premier missile opérationnel, le SNCASE SE-4200,
s'élance en 1955. L'industrie aéronautique française s'est particulièrement illustrée en
établissant un grand nombre de « premières » dans le domaine des statoréacteurs.

Bien qu'au delà de Mach 3, le statoréacteur soit le moteur à réaction le plus efficace, son
impossibilité d'assurer la propulsion à vitesse nulle le contraint à céder sa place aux
turboréacteurs. Par la suite, les statoréacteurs étant limités à des vitesses maximales
comprises entre Mach 5 et 6, des statoréacteurs à combustion supersonique, ou super
statoréacteur, ont été développés.

Histoire:
Les origines du statoréacteur débutent avec celles de l'aviation, dans les années 1900. Le
français René Lorin publie en 1907, dans la revue « l'Aérophile », un article décrivant le
principe d'un moteur à réaction sans hélice ni pièces en mouvement. Lorin ne peut cependant
mettre en œuvre …
Développements expérimentaux à travers le monde
Alors que les travaux en France sont pratiquement réduits au point mort, cette dernière

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étant en partie occupée par les nazis — ils reprirent à la Libération, lentement en raison
de aux États-Unis, en Alle…
Premiers modèles opérationnels
Ces précédents modèles demeurent néanmoins des modèles expérimentaux et il faudra
attendre la seconde moitié des années 1950 pour voir l'avènement de modèles
opérationnels. Bien que René Leduc soit l'un des pionniers ayant proposé un avion
autonome, le Leduc 022, grâce à une …

Composition du statoréacteur :
      Il ne comporte aucune pièce mobile, d'où le terme "stato", ce qui fait de lui le plus simple
des moteurs pour aéronef mécaniquement parlant. Il est composé d'un tube ouvert aux deux
extrémités, dans lequel on injecte le carburant qui va se mélanger à l'air.

      L'air est injecté à vitesse supersonique dans l'entrée d'air (à gauche). Celle-ci permet de
comprimer l'air en abaissant sa vitesse (théorème de Bernouilli). L'augmentation de pression
s'accompagne d'une augmentation de température de l'air. L'air comprimé arrive alors dans la
chambre de combustion avec une pression et température élevée et une vitesse réduite
(Mach <1) et il est mélangé à du carburant pulvérisé par des injecteurs à l'endroit où la
pression de l'air est maximale. Le carburant s'enflamme grâce à un système d'allumage et la
combustion est entretenue grâce à des dispositifs appelés "accroches flammes". Cette
combustion produit des gaz chauds en grande quantité, qui, en se détendant dans la tuyère,
vont accélérer, provoquant une poussée significative.

Principe :
Le statoréacteur est constitué d'un tube ouvert aux deux extrémités, dans lequel on injecte un
carburant qui se mélange à l'air. Il s'enflamme grâce à un système d'allumage puis la
combustion est ensuite entretenue à l'aide de dispositifs appelés « accroches flammes ». Le
résultat de cette…
D’autre définition , Un statoréacteur est un système de propulsion des aéronefs qui utilise le
cycle thermodynamique classique compression/combustion/détente, et pour lequel la poussée

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est produite par éjection de gaz issus de la combustion d'un carburant, généralement le
kérosène.

FONCTIONNEMENT :

Le statoréacteur est constitué d'un tube ouvert aux deux extrémités, dans lequel on injecte
un carburant qui se mélange à l'air. Il s'enflamme grâce à un système d'allumage puis
la combustion est ensuite entretenue à l'aide de dispositifs appelés "accroches flammes". Le
résultat de cette combustion est la production de gaz chauds en grande quantité, qui
s'accélèrent en se détendant dans la tuyère terminant le réacteur, provoquant
une poussée significative.

Malgré l'apparente simplicité du concept, l'efficacité d'un tel moteur dépend grandement des


formes intérieures du " tube ". La première partie, dite entrée d'air, permet de comprimer l'air
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(Théorème de Bernoulli) en abaissant sa vitesse. Cette baisse de vitesse s'accompagne
également d'un échauffement de l'air. L'air arrive donc dans la chambre de combustion avec
une pression et une température élevées et une vitesse réduite. Cette zone est dotée en
général de plusieurs couronnes d'injecteurs qui pulvérisent le carburant et entretiennent la
flamme. La forme de cette chambre et la disposition des injecteurs doit assurer la stabilité de
la flamme et la qualité de la combustion et constitue la partie la plus complexe à mettre
au point. Enfin, comme pour tout autre moteur à réaction, la forme de la tuyère génère la
poussée par détente des gaz brulés. L'énergie thermique est transformée en énergie cinétique.

Ce moteur a l'avantage de ne comporter aucune pièce mécanique en mouvement. Il a par


contre l'inconvénient de ne pas pouvoir fonctionner à vitesse nulle. Il doit donc être couplé à
un autre système de propulsion pour atteindre sa vitesse minimale de fonctionnement, ce qui
limite considérablement son champ d'application.

Le terme " statoréacteur " désigne usuellement le statoréacteur classique, ou statoréacteur à


combustion subsonique. Dans ce type de statoréacteur, la vitesse de l'air dans la chambre de
combustion est largement subsonique, de l'ordre de Mach 0,5. Mais au-delà d'une certaine
vitesse extérieure, l'abaissement de vitesse nécessaire devient trop important et l'efficacité du
moteur décroît. Cette limite se situe entre mach 5 et 6. Pour résoudre ce problème, la
combustion doit s'effectuer en régime supersonique. On parle alors de statoréacteur à
combustion supersonique ou superstatoréacteur ou encore scramjet. Entre mach 3 et mach 6

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environ, le statoréacteur classique est le moteur le plus efficace. En dessous de Mach 3, il
devient moins efficace que le turboréacteur à simple flux.

Type statoréacteur :

Un réacteur expérimental fut construit et des tests furent entrepris.

 Ce moteur est constitué de tubes métalliques assemblés en faisceaux.


 Entre les tubes, on glisse des barres de matériaux fissibles produisant une grande
quantité de chaleur (comme dans les réacteurs nucléaires).
 L air pénètre un côté du réacteur dans les tubes, se réchauffe et accélère fortement
sous l’effet de la dilatation, créant une poussée très importante (comme dans
un moteur à réaction chimique classique).
 Malgré son poids (environ 20 tonnes), ce réacteur développe suffisamment de poussée
pour se mouvoir avec une charge importante.

Avantages et contraintes de fonctionnement :

Largage d'un aéronefs à statoréacteur depuis un avion porteur.

Le statoréacteur a l'avantage de ne comporter aucune pièce mécanique en mouvement. En


effet, le taux de compression de l'air admis dans le moteur augmente proportionnellement
avec sa vitesse. Lorsque le moteur atteint au minimum environ Mach 1, la compression est
suffisante pour se passer de compresseur. Comme la turbine ne sert qu'à entraîner le
compresseur, elle peut également être supprimée.

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Entre Mach 3 et Mach 6 environ, le statoréacteur est le moteur le plus efficace, il peut
atteindre un rendement thermopropulsif de l'ordre de 50 %. Les fusées intercontinentales à
statoréacteur, propulsées au lancement par une fusée à liquide ou à poudre, peuvent atteindre
une portée de 8 000 km à 15 000 m d'altitude. Elles sont de surcroît largement moins
coûteuses en raison de leur simplicité. En dessous de Mach 3, le statoréacteur devient moins
efficace que le turboréacteur.

Ce principe est par contre un inconvénient puisque le statoréacteur ne peut fonctionner en


dessous de Mach 1, faute de compression suffisamment importante pour compenser les
pertes par frottements et les irréversibilités du moteur. Il doit par conséquent être couplé à un
autre système de propulsion pour atteindre sa vitesse minimale de fonctionnement, ce qui
limite considérablement son champ d'application.

LA VITESSE DE VOL:

Le statoréacteur est peu prêt à des vitesses subsoniques, en fait, pour pouvoir entrer en
service doit être entraîné à des vitesses élevées. Pour les rendre utilisables sur un large
spectre de vitesse est le cas pour les moteurs turbofan, à-dire pour leur permettre d'être en
mesure de passer de la vitesse subsonique supersonique et être utilisé à basse altitude, ainsi
que les hauts, sont nécessaires de nombreuses interventions du projet qui entraînerait la perte
des avantages typiques de cette disposition des moteurs. Dans la pratique, les statoréacteurs
ne fonctionnent que dans un intervalle autour de la vitesse et de l'altitude pour laquelle ils ont
été conçus. Dans cet intervalle, le statoréacteur surperformer toujours les turboréacteurs
traditionnels équivalents. En ce qui concerne Les moteurs de fusée Ils sont plus efficaces
pour ce qui concerne la consommation de carburant.

La limite supérieure pour l'application de ce type de propulseur est fixé approximativement à


Mach 6, plutôt que par la résistance des matériaux à haute température (qui se limitent en
partie, grâce aux effets d'ionisation de l'air qui absorbent la chaleur), de ' la température
d'entrée d'air élevé dans la chambre de combustion, ce qui, en augmentant la vitesse, est
augmentée progressivement et moins sujet à une nouvelle augmentation significative de

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l'effet de la combustion; puis le jet est accéléré en proportion dans une de moins en moins
efficace.

La limite inférieure dépend en grande partie à la place de la conception aérodynamique de


l'entrée d'air, qui doit fournir le taux de compression approprié.

La refonte du moteur avec des formes différentes, et la bouche dynamique forme différente,
cependant, d'imaginer une utilisation complètement et exclusivement hypersonique dans le
domaine, il a été remédié en partie aux effets de chauffage. Ce moteur tout analogue à
statoréacteur classique est dit scramjet, qui pourrait être défini pour le champ hypersonique
statoréacteur.

Domaine d’application :

Les grandes nations étudient ce système de propulsion avec des succès divers. Au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale, on a cru, notamment en France, à l'avenir du statoréacteur.
René Leduc construisait ses avions " Leduc " qui ne brillèrent guère par leurs performances
et se révélèrent difficile à piloter, le statoréacteur supportant mal les changements de taux
d'injection. Plus réussi, l'intercepteur à propulsion mixte turbo/stato Nord Aviation 1500
" Griffon " dépassa mach 2 entre 1957 et 1959. Mais le développement des turboréacteurs,
beaucoup moins contraignants, a mis fin à la carrière du statoréacteur. En 1960, l'Armée de
l'Air et l'Us Air Force ont testé la cible volante française CT41 qui était équipée de deux
statoréacteurs et qui pouvait atteindre mach 3,1. Trop rapide pour son temps, aucun avion ne
pouvant l'intercepter, ce pour quoi elle avait été conçue, elle fut donc abandonné en 1965.
Aujourd'hui, on trouve des statoréacteurs avec accélérateurs à poudre intégrés dans des
missiles supersoniques comme les ASMP.

Aux États-Unis, la NASA et l'US Air Force ont fabriqué plusieurs appareils fonctionnant
avec un statoréacteur dont un drone de reconnaissance trisonique dans les années 1960. Le
Blackbird utilise des moteurs particulier , qui comprend un turboréacteur entouré d'un
statoréacteur, lequel assure une part croissante de la poussée en grande vitesse, un peu
comme dans le griffon.

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 missiles. Ce nouveau type de moteur à réaction offre en effet aux missiles une portée bien
supérieure, permettant la réalisation de missiles de croisière intercontinentaux mais
également de missiles surface-air et air-air. Les aéronefs à statoréacteurs ont connu leur âge
d'or dans les années 1950, essentiellement dans le secteur militaire. C'est à cette époque que
les missiles. Ce nouveau type de moteur à réaction offre en effet aux missiles une portée bien
supérieure, permettant la réalisation de missiles de croisière intercontinentaux mais
également de missiles surface-air et air-air. Les aéronefs à statoréacteurs ont connu leur âge
d'or dans les années 1950, essentiellement dans le secteur militaire.

Un moteur du futur ?

Les recherches sur les super statoréacteurs, qui sont des statoréacteurs à combustion
supersonique qui utilisent l'oxygène contenu dans l'air pour la combustion, et non pas dans
des réservoirs, comme les fusées, sont prometteuses. Malgré des défauts majeurs (les
problèmes thermiques, rendement à hautes vitesses) on espère pouvoir atteindre
des nombre de Mach très élevé, de l'ordre de 10. Des concepts proposant d'utiliser
successivement un moteur fusée pour une accélération initiale, puis un statoréacteur
(combustion subsonique), un superstatoréacteur (combustion supersonique) et enfin à
nouveau une fusée pour sortir de l'atmosphère sont étudiés. L'idée générale est d'utiliser
l'oxygène contenu dans l'air pendant l'accélération dans l'atmosphère, jusqu'à Mach 10 à 12,
pour économiser sur la masse d'oxygène classiquement embarquée par une fusée et donc
gagner en masse utile (satellite) que pourrait transporter le système. La validité du concept
n'est pas encore démontrée.

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