La résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale 

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Après le débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 puis celui de Provence le 15 août 1944, les
Allemands sont encerclés et ceux bloqués au sud reçoivent l’ordre de revenir en Allemagne et en
Normandie. Toutefois, lors de leur retour, ils attaquent des petits villages sur leur chemin sans aucune
raison. C’est par exemple le cas de Tulle et de Oradour sur Glane qui sont tous les deux des villages
attaqués et décimés sans aucune raison. C’est de ces deux villages en particulier dont je vais vous
parler aujourd’hui.
Tout d’abord, parlons de ce qu’il s’est passé à Tulle le 9 juin 1944, trois jours après le débarquement
en Normandie. Des divisions de SS partant du Sud vers le Nord s’arrête dans un petit village
s’appelant Tulle, situé dans le Limousin et plus précisément en Corrèze. Là, les allemands, sans
aucune raison, décident de s’attaquer à Tulle et de massacrer tous les habitants. C’était une opération
de ratissage contre la résistance. Tout d’abord, ils raflent les hommes de 16 à 60 ans puis ils vouent à
la pendaisons 120 habitants dont 99 sont suppliciés. Dans les jours qui suivent cette pendaison, 149
hommes sont déportés à Dachau où seulement 48 d’entre eux survécurent. Au total, ce crime de guerre
aura causé 218 civils à Tulle. Lors de la pendaison, des prisonniers assistent à cette horrible scène.
Deux bourreaux s’occupent de mettre à la bonne hauteur le pendu (attaché aux arbres, aux balcons ou
aux réverbères) puis pousse l’échelle sur lequel se tenait debout le condamné. Parfois, pour accélérer
l’exécution, les bourreaux tirés sur les pendus. D’ailleurs, ‘il n’y a eu que 99 victimes, c’est parce que
l’abbé du village a demandé au chef allemand s’arrêter la pendaison au 10 ème groupe qui contenait 13
hommes. D’ailleurs afin qu’il n’y ait pas plus de 10 hommes dans ce groupe il demanda à ce que 4
soient épargnés ce qui donna un total de 99 pendus. Toutefois cette version n’a été confirmé par
personne et on est donc pas sûr que cela se soit passé comme cela.
Désormais, passons au massacre d’Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, un jour après celui de Tulle. Le
village se situe dans le Limousin lui aussi dans le département de Haute Viennes. Là, une unité de SS
massacra 642 hommes femmes et enfants et détruisit le village. C’était tout comme à Tulle, une
opération de rasage contre la résistance. Afin de freiner la montée des renforts allemands en
Normandie, des résistants français multiplient les sabotages dans la région. Pour se venger, l’armée
allemande décide de détruire le village d’Oradour-sur-Glane, où se cacheraient des résistants. La
troupe Waffen SS arrive devant le village qu’elle encercle. Elle rassemble la population au centre de
foire. Elle sépare les hommes, des femmes et des enfants en six groupes. Elle exécute les hommes
dans des locaux repérés. Elle bombarde des rues et des maisons pour qu’il n’y ait pas de témoin. Elle
pille puis elle incendie. Enfin elle massacre femmes et enfants dans l’église qu’elle tente de détruire
avec des explosifs. Puis elle s’occupe de l’élimination des cadavres par le feu et la fosse commune
pour empêcher leur identification. Par cet acte, elle accroît la terreur car il est impossible de
reconnaître les morts. Tout cela en prenant bien soin de laisser en évidence les traces du massacre. Ce
massacre fut très rapide puisqu’il ne dura que deux heures. Il s’agira du plus grand massacre de civils
commis en France par les armées allemandes. Ces événements marquèrent profondément les
consciences. Depuis, le village est resté dans l’état dans lequel les soldats allemands l’ont laissé le 10
juin 1944.
En conclusion, ces deux massacres étaient une mission des SS de ratissage de la résistance. 8500
hommes environ participés à cette opération qui avait lieu partout dans le Limousin où fut commis
différents crimes (vols, incendies, tueries etc).
Ce ne sont donc pas les seuls crimes de guerres commis par les Allemands lors de leur remontée vers
la Normandie et L’Allemagne même si celui d’Oradour sur Glane fut le plus importants.