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Antigone de Jean Anouilh

Auteur :
Jean Anouilh de son vrai nom Jean Marie Lucien Pierre est un dramaturge et scénariste
français né le 23 juin 1910 à Bordeaux en Gironde et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne en
Suisse. Il commence à écrire des pièces de théâtre en 1932. Il écrit diverses choses mais
principalement des pièces de comédie, de tragédie et des pièces dramatiques comme son
œuvre la plus connu, Antigone, reprise de la pièce de Sophocle.
Il a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d'abord Pièces roses
et Pièces noires. Au départ, ce fut des pièces faisant appelle à la fantaisie comme Le Bal des
voleurs en 1938. Puis ce fut des pièces montrant la gravité des combats entre héros entourés
de gens normaux et s’appuyant sur des mythes comme Eurydice ou même Antigone.
Jean Anouilh est le fils de François Anouilh, tailleur, et Marie-Madeleine Soulue, professeur
de piano. C'est en 1923 au lycée Chaptal que son amour pour le théâtre se manifeste avec des
rencontres avec de grands auteurs comme Jean Cocteau. Dès son plus jeune âge, il lit
énormément. En octobre 1931, Jean Anouilh est mobilisé et part faire son service militaire à
Metz puis à Thionville. Après deux mois de service, il est réformé temporaire et revient à
Paris où il commencera à écrire des pièces de théâtre.

Résumé de Antigone :
Antigone est la fille de Œdipe et Jocaste (Jocaste est la mère et la femme d’Œdipe avec qui
elle aura quatre enfants, deux filles et deux garçons) roi et reine de Thèbes. Elle a également
un fiancé, Hémon, fils de son oncle Créon.
Après le suicide de sa mère, Jocaste, et l’exil de son père, Œdipe, ses deux frères, Étéocle et
Polynice, s’entre-tue pour le trône de la cité. Créon, frère de Jocaste et nouveau roi de Thèbes,
décide d’offrir un grand enterrement uniquement à Étéocle laissant pourrir au soleil et à la vue
des charognards le corps de Polynice traité de voyou et de traitre. Créon mettre des affiches
sur tous les murs de la cité indiquant que quiconque ira enterrer le corps de Polynice sera puni
de mort. Antigone, très mécontente du sort réservé à un de ses frères décida de braver
l’interdit et d’aller recouvrir de terre le cadavre de son aîné. La première fois qu’elle le fit,
personne ne la vit, cependant, la terre présente sur le corps fût retirer. La deuxième fois,
Antigone se fit surprendre et arrêter puis amener au roi pour son jugement.
Une fois arriver, le roi apprit qu’on avait attrapé la personne qui essayer d’enterrer tant bien
que mal le cadavre de Polynice. Au début, il n’arriva pas à croire qu’Antigone fût capable de
faire cela. Il demanda par la suite aux gardes de les laisser seuls et d’aller jouer aux cartes.
S’ensuit un long débat sur le but de l’existence entre Créon et Antigone au cours duquel il
sera révélé que les deux frères étaient des criminels voulant assassiner leur père et que le
cadavre laisser au soleil fût choisi au hasard afin de faire comprendre aux brutes et voyous de
la cité le sort qui leur était réservé s’ils commettaient un crime. Créon voulut tout d’abord
épargner Antigone cependant, cette dernière ne cherchait que la mort et attendait que toute la
cité soit au courant de ce qu’elle a fait afin d’être tuée. Son oncle décida donc de l’enterrer
vivante.
Durant la cérémonie devant le trou recouvert de pierres dans lequel avait été enfermé
Antigone, on entendit des petites paroles venant d’une voix qui n’était pas celle d’Antigone.
Le roi se rendit tout de suite compte que c’était son fils et ordonna d’enlever les pierres. Une
fois que cela fût fait, il se glissa dedans et vit son fils en train de pleurer dans la robe
d’Antigone qui s’était suicidée. Ce dernier, voyant son père, sortit son épée de son fourreau et
s’ouvrit le ventre. Créon rentra au palais et apprit la mort de sa femme qui c’était suicidée elle
aussi après qu’on lui est annoncé la mort de son fils. Toutefois, le roi ne se dona pas la mort et
se rendit à une de ses réunions, accompagné de son page.

Impressions personnelles :
J’ai beaucoup apprécié ce livre qui était facile à lire puisque c’était une pièce de théâtre.
L’histoire était très bien racontée avec des mots et expressions qui n’étaient pas difficile à
comprendre.
Le récit est attachant, on a envi de savoir si Antigone va parvenir à enterrer son frère.
Cependant, elle est aussi très surprenante car on apprend que le cadavre laisser aux
charognards et au soleil fût choisi au hasard et que Étéocle eût des obsèques dignes de ce nom
uniquement parce qu’il fallait un héros pour la cité.
Je ne m’attendais pas à ce que Antigone veuille tant mourir et encore moins que son mari et la
femme du roi se suicide par la suite. Ce qui fût tout aussi étonnant, c’est le fait que le roi ne se
donne pas la mort par la suite malgré le fait qu’il se retrouve seul et sans famille.
En fin de compte, c’était une très bonne reprise de la véritable histoire tout aussi captivant que
surprenante et qui n’était pas difficile à lire et à comprendre.

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