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Projet de Physique P6

STPI/P6/2013 – 42

Commande de la vitesse d’un moteur en rotation


par hacheur en MLI (PWM)

Etudiants :
Aurélien MASSIOT Adrien LAGARRIGUE
Thomas LABALETTE Yang LI
Yujian LI Zi Long LIU

Enseignant-responsable du projet :
François GUILLOTIN
2
Date de remise du rapport : 17/06/2013

Référence du projet : STPI/P6/2013 – 42

Intitulé du projet : Commande de la vitesse d’un moteur en rotation par hacheur en MLI
(PWM)

Type de projet : expérimental/bibliographie

Objectifs du projet : L’objectif principal de notre projet est de parvenir à contrôler la vitesse
de rotation d’un moteur à l’aide d’un modulateur de largeur d’impulsion de deux façons
différentes : d’une part avec des amplificateurs opérationnels et d’autre part avec un circuit
intégré NE555.
Le second objectif est de développer nos capacités de travail en équipe dans la
réalisation d’un projet afin de d’arriver à le mener à bien dans les temps impartis.

Mots-clefs du projet (4 maxi) : électronique, moteur, vitesse, MLI (modulation de largeur


d’impulsion)

INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE ROUEN


Département Sciences et Techniques Pour l’Ingénieur
BP 8 – avenue de l'Université - 76801 Saint Etienne du Rouvray - tél : +33(0) 2 32 95 66 21 - fax : +33(0) 2 32 95 66 31
TABLE DES MATIERES

1. Introduction .................................................................................................................... 6
2. Méthodologie / Organisation du travail ........................................................................... 7
3. Travail réalisé et résultats .............................................................................................. 8
3.1. La Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI) ........................................................... 8
3.1.1. Approche de la MLI .......................................................................................... 8
3.1.2. Autres composants .......................................................................................... 9
3.2. L’oscillateur à relaxation .......................................................................................... 9
3.2.1. Analyse du circuit ............................................................................................. 9
3.2.2. L’expérimentation avec moteur .......................................................................14
3.3. LE NE 555..............................................................................................................16
3.3.1. Principe interne du NE 555 .............................................................................16
3.3.2. Le NE 555 en mode multivibrateur astable ......................................................17
4. Conclusions et perspectives ..........................................................................................19
4.1. Conclusion sur le travail réalisé ..............................................................................19
4.2. Conclusions sur l’apport personnel de cet E.C. projet ............................................19
4.3. Perspectives pour la poursuite de ce projet ............................................................21
5. Bibliographie .................................................................................................................22
6. Annexes ........................................................................................................................23
6.1. Documentation technique .......................................................................................23
6.2. Schémas de montages, données graphiques et numériques .................................27
6.3. Propositions de sujets de projets ............................................................................31
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NOTATIONS, ACRONYMES

- MLI : modulation de largeur d’impulsion


- AM : modulation d’amplitude
- FM : modulation de fréquence
- GBF :générateur basse fréquence
- GHF :générateur haute fréquence
- f : fréquence ;f0 : fréquence propre
- W : pulsion propre
- L : inductance en Henry
- C : capacité du condensateur en Farad
- A.O : amplificateur opérationnel
- NE555 : circuit intégré (expliqué en détail ci-dessous)
- Uc : tension en sortie du comparateur
- U0 : tension délivrée par le générateur
- Tbas (T haut) :le temps correspond à la tension minimum (maximum) aux bornes
du moteur dans une période.
- Uhaut (la tension minimum) ; U bas = 0V.
- Uthéorie: la tension obtenue par l’intégration d’une période, c’est-à-dire la moyenne de
la tension.
- Umesurée : la tension obtenue par le voltmètre qui est branchée aux bornes de la
résistance.
- Ue : tension de référence imposée par le potentiomètre.
6

1. INTRODUCTION

Lorsqu’on met en route un moteur quelconque, le fait de contrôler la vitesse d’un moteur
est tout simplement indispensable. S’il y a bien plusieurs façons de contrôler cette vitesse,
certaines méthodes ont un rendement énergétique meilleur que les autres. Ainsi, le contrôle
de la vitesse par MLI est très avantageux de ce point de vue étant donné que ce dispositif ne
consomme que pendant les transitions, c’est-à-dire pendant un temps très court. Toute
l’énergie consommée est donc due à la rotation du moteur, ce qui est intéressant pour des
systèmes embarqués fonctionnant sur batterie. D’autre part, le moteur peut être piloté par la
sortie numérique d’un microcontrôleur.
Dans ce rapport, nous vous présenterons dans un premier temps nos méthodes
d’organisation du travail. Puis nous décrirons le fonctionnement de la MLI ainsi que les
montages que nous avons réalisé. Et pour conclure, nous présenterons les résultats obtenus
et les conclusions que nous avons tirées de ce projet.
7

2. METHODOLOGIE / ORGANISATION DU TRAVAIL

Pour mener à bien notre projet, nous avons dû nous répartir le travail de manière à être
le plus efficace possible. Pour cela le groupe s’est décomposé en sous-groupes à plusieurs
reprises de la manière suivante :
Tout d’abord, Aurélien, Adrien et Thomas ont effectué des recherches sur le principe de
fonctionnement de la MLI, pendant que Yujian et Yang effectuait des recherches concernant
l’oscillateur à relaxation et commençaient le montage. Zi long recherchait de son côté des
informations concernant le NE555. Toutefois, nous nous sommes entraidés puisque chacun
expliquait à l’autre ce qu’il n’avait pas compris, et Adrien a pu aider Yujian et Yang à la
réalisation du montage, quand Aurélien et Thomas ont recherché aussi des informations
concernant le NE555.
Malgré quelques difficultés de compréhension qui subsistaient à certains moments, nous
avons réussi à travailler conjointement et personne ne s’est senti lésé quant à la répartition
du travail. Finalement, nous avons pu conjuguer nos compétences en dépit du fait que nos
thématiques semestrielles étaient différentes.

Les tâches réalisées par les étudiants concernés sont résumées dans l’organigramme
suivant :

PROJET
PHYSIQU
E

Etude de la MLI Oscillateur à Etude du NE 555


(expérience + relaxation (théorie
théorie) (expérience + uniquement)
théorie)

Adrien L. Adrien L. Aurélien M.


Aurélien M. Yang L. Thomas L.
Thomas L. Yujian L. Zi Long L.
8

3. TRAVAIL REALISE ET RESULTATS

3.1. La Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI)

3.1.1. Approche de la MLI

Lorsque l’on veut contrôler la vitesse d’un moteur ou la luminosité d’une lampe, il faut
pouvoir contrôler la tension qui est transmise.
La façon la plus simple de faire est d'alterner les instants où la tension maximale est
transmise avec des moments où aucune puissance n'est transmise. La modulation de
largeur d’impulsion consiste justement à appliquer aux interrupteurs des créneaux de
commande de largeur variable avec une périodicité constante.
Tout d’abord, le signal triangulaire obtenu à la sortie de l’oscillateur à relaxation ou du
NE555 (parties 2 et 3) entre par la borne positive de l’amplificateur opérationnel et est
comparée avec la tension de référence obtenue à l’aide du potentiomètre qui entre par la
borne négative de l’amplificateur.

Transformation du signal triangulaire en signal carré par l’A.O

Ici, on observe que, lorsque la tension d’entrée U0 est supérieure à Ue la tension de


référence du potentiomètre, la tension de sortie est à Uhaut. Lorsque U0 est inférieure à Ue,la
tension de sortie est à Uhaut De cette façon nous obtenons un signal carré en sortie de
l’amplificateur opérationnel. (On constate également ce phénomène sur les annexes 4 à 8)
Pour mieux comprendre le principe de la MLI, nous avons dans un premier temps
placé un générateur à signaux triangulaires en entrée (voir annexe n°3). Le condensateur va
donc être chargé à l’aide de ce signal carré en sortie de l’amplificateur opérationnel.
La tension Ue en entrée de l’AO est un signal triangulaire (courbe rose), la tension
carrée en sortie est Us (noir) et la tension du condensateur est U (bleu).
A fréquence basse (annexe 4), le condensateur a le temps de se charger et de se
décharger, c’est pourquoi on obtient une tension U qui varie beaucoup. En augmentant la
fréquence (annexe 5), on voit bien que le condensateur n’a plus le temps de se charger et de
se décharger totalement avant le basculement. Ainsi, on obtient en sortie une tension U plus
lisse (comparaison entre annexe 4 et 5).
En augmentant la valeur de la fréquence (pour un condensateur de 100nF), on a vu
que U se lisse vers la valeur moyenne. A une fréquence donnée, l’augmentation de la
capacité du condensateur a le même effet (voir annexes 6 et 7).
9

Enfin, on peut faire varier la valeur moyenne en modifiant la tension du potentiomètre


(voir annexe 8).
La valeur moyenne est une intégrale qui vaut : mais aussi
, avec α le rapport cyclique et U0 la tension délivrée par le générateur.

3.1.2. Autres composants

3.1.2.1 Le transistor PNP

Il est constitué de 3 broches: l'émetteur (E), le collecteur (C) et, au milieu, la base (B).
La flèche indique à la fois l'émetteur et le sens du courant dans l'émetteur. Ici le
transistor PNP fonctionne en commutation c'est-à-dire qu’il marche comme un interrupteur.

3.1.2.2 La diode de roue libre

Le moteur se comporte comme une bobine. Il faut donc se souvenir de la continuité


du courant dans une bobine. Cela signifie que le courant dans une inductance ne peut pas
être coupé brutalement sinon une surtension dangereuse apparait (di/dt trop grand).

La diode de roue libre se place en parallèle avec le moteur. Dans la phase où


l'interrupteur (transistor PNP) est fermé, le courant s'établit dans le moteur. A l'ouverture de
l'interrupteur, la continuité du courant impose le passage dans la diode de roue libre. Cette
diode court-circuite les pointes de tension inverses qui naissent aux bornes du moteur lors
de la coupure de son alimentation. Cette tension est destructrice pour les composants tels
que transistor.

3.2. L’oscillateur à relaxation

3.2.1. Analyse du circuit

Dans un premier temps, nous avons décomposé le générateur de signaux


triangulaires en Comparateur non-inverseur et intégrateur.
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3.2.1.1 Comparateur non-inverseur N°1

Ce comparateur fait appel à une boucle de réaction sur l'entrée non-inverseuse, il fonctionne
donc de façon saturée. La tension de sortie Vs ne peut qu'être égale à +Vsat ou -Vsat

.
Observons la séquence de fonctionnement :
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Application numérique :

R1=10kΩ , R2=20kΩ , Vsat=+10V

=-5V

=5V

3.2.1.2 Intégrateur

L'AOP est supposé idéal.

La présence d'une boucle de contre-réaction assure un fonctionnement de l'AOP en


mode linéaire, on peut donc écrire (avec le condensateur préalablement déchargé, soit
Vc(0)=0) :

A.N. R=100kΩ
C=10nF
V_sat=+10V

3.2.2. Le calcul de la fréquence de l'oscillateur à relaxation


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Le signal de sortie de MLI

En Basant ces schémas, nous avons calculé le fréquence de l'oscillateur à relaxation par des
formulaires suivants :

A.N : = 500hz

3.2.3. Comparateur N°2

En comparaison avec le premier comparateur, ses analyses sont plus faciles. Quand
Us( U+) est supérieure à U-, ceci veut dire (U+-U- )est positif. Vc égale à +Vsat,sinon Vc égale
à -Vsat . On obtient donc un signal de forme carrée.
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Analyses des diagrammes à l'aide de Synchronie :

Pour bien vérifier notre montage, nous avons utilisé Synchronie pour obtenir un
graphique entre les tensions entrées Ue et les tensions sortie Us. Le graphique est bien
cohérent à ce que nous espérions. Donc Ue est de forme triangulaire, Us de forme carrée.

3.2.1.3 Comparateur N°3 :

Les données en sortie du comparateur hystéresis ne sont pas mesurables sur


l'oscillateur. Pour bien les analyser, nous avons utilisé le logiciel Synchonie pour obtenir le
graphique du comparateur hystéresis. A partir de ce graphique, nous avons pu mesurer les
valeurs de Uhaut, Ubas, ainsi que Thaut, Tbas. Voici un des graphiques que nous avons
obtenu :
14

La ligne rouge représente la tension haute (Uhaut) de durée Thaut et la ligne bleue
représente la tension basse (Ubas) de durée Tbas. Grâce aux ces données, nous mesurons
la tension moyenne par la formule é :
Pour obtenir les valeurs mesurées clairement, nous avons remplacé le moteur par
une résistance dans l'expérimentation effectuée.
Ainsi, nous avons obtenu le tableau joint en annexe 9.

Conclusion:
D'après les valeurs dans le tableau, nous observons que :
En augmentant la valeur de la résistance variante ,
 Ucomparateur augmente, car elle prend plus de tension que celle de la résistance invariante.
 Tbas,(Thaut )augmente (diminue), car le temps de la tension en haut diminue quand U
référentielle augmente.
 Uhaut, ne varie pas, car Vcc est invariante.
 Uthéorie, Umesurée sont approximatives, et diminuent simultanément.

Remarque : Dans notre graphique, il apparaît des pics aux points de changement de tension,
qui n'existent pas en réalité. Pourtant nous ne pouvons pas les enlever dans Synchronie. A
cause de ce bug du logiciel, il nous faut faire attention quand on mesurer les valeurs des
tensions et temps

3.2.4. L’expérimentation avec moteur

Pour trouver la relation entre la vitesse de rotation ω du moteur et la résistance


variable R , nous avons fait la mesure et nous avons obtenu des dessins et des résultats
suivant
Nous avons mesuré Urot par voltmètre. La vitesse de rotation du moteur ω a une
équivalence de 0.01V pour 1 tour/seconde. Ceci alors nous donne 1V=100tour/seconde=
6000tour/min. Cette relation est indiquée sur les bornes de rotation de la platine(voir l'image
ci dessous). Ensuite nous avons fait l’application numérique.
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Urot(V)
La tension de rotation obtenue par Synchronie

Comme prévu, quand la tension de moteur est positive, la vitesse de rotation du


moteur augmente, et quand la tension vaut zéro, la vitesse de rotation du moteur diminue.
Après, par le voltmètre, nous avons obtenu la moyenne de la tension de rotation,
donc nous avons trouvé la vitesse de rotation moyenne. (R: la tension de laquelle est Uréf ).

R(kΩ) 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Umesuré 4.6 4.1 3.7 3.3 2.9 2.6 2.3 2. 1.8 1.6
(V)
Urot(V) 1.31 1.2 1.16 1.04 0.87 0.76 0.63 0.54 0.45 0.26
ω(trs/ 7860 7200 6960 6240 5220 4560 3780 3240 2700 1560
min)
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la relation entre la vitesse de rotation et


Uréf
10000
8000 7860
7200
6960
6000 6240
5220
4560
4000 3780
3240
y = -696x + 15720 2700
2000 1560
R² = 0,9916
0
0 5 10 15 20 25

Nous avons observé que la relation entre R et la vitesse de rotation ω est linéaire.
Par ailleurs, nous avons vérifié les vitesses de rotation par la partie optoélectronique. Enfin
nous avons réalisé la commande de vitesse de rotation du moteur par MLI.

3.3. LE NE 555

Le NE 555 est un circuit intégré qui permet de remplacer l’oscillateur à relaxation vu


dans la première partie, et permet donc d’obtenir un signal carré en sortie. Nous avons
étudié cette méthode, cependant nous n’avons pas pu réaliser le montage avec le NE 555,
faute de matériel.

3.3.1. Principe interne du NE 555

Le NE 555 (voir schéma ci-dessous) est composé de :

- Deux amplificateurs de type comparateur reliés à un pont diviseur de 3 résistances


de 5 k Ω, permettant de déterminer un seuil haut et un seuil bas. La tension de
contrôle ( 5-Threshold ) vaut 2/3 de Vcc et la tension de seuil bas 1/3 de Vcc .
- une bascule de type SET/ RESET.
- un étage de sortie ( 3-Output ), et un transistor qui sert à décharger le condensateur
C1 externe ( 7-Discharge ).

Les signaux en sortie des comparateurs passent par la bascule SET/RESET. La


sortie de cette bascule commande le transistor et l’amplificateur de sortie.
Le NE 555 peut s’utiliser selon 3 modes: bistable, monostable et astable. Nous allons
l’étudier plus précisément en mode astable.
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3.3.2. Le NE 555 en mode multivibrateur astable

Le mode multivibrateur Astable (free-running) produit des créneaux en continu. La


fréquence des créneaux est déterminée par R1, R2 et C1. Au départ, le condensateur C1 est
déchargé. Quand nous appliquons un signal sur la gâchette, le condensateur commence à
se charger au travers des résistances R1 et R2, pendant un laps de temps t, ceci jusqu’à ce
que la tension atteigne 2/3 Vcc (La sortie est alors en état haut).

Ensuite, C1 commence à se décharger dans R2 durant un laps de temps t’ jusqu' à


ce que la tension de C1 atteigne 1/3 Vcc (La sortie est alors en état bas).

Et ainsi de suite, le cycle recommence.

t = 0,693. ( R1 + R2 ) .C1
t’ = 0,693. R2 .C1
La période totale du cycle sera donc :

T = t + t’ = 0,693. (R1 + 2.R2) .C1

Or, la fréquence d'oscillation est l' inverse de la période, elle est donc égale à :

f = 1/T = 1,44 /(R1 + 2.R2) .C1

Dans le montage ci dessous ont place deux diodes pour contrôler la charge et la
décharge du condensateur C1.On obtient en réglant P1 et P2 un signal de sortie symétrique
t = t’.
18
19

4. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

4.1. Conclusion sur le travail réalisé

Après un semestre de recherches et de travail pour mener à bien notre projet, notre
objectif a été atteint. De fait, nous avons réussi à contrôler la vitesse d’un moteur en rotation
en apportant non seulement nos connaissances déjà acquises au préalable, mais aussi en
apprenant de nouvelles choses en effectuant des recherches sur le net. Bien qu’encadrés, il
fut important d’être autonomes et de chercher de notre côté afin de ne pas prendre trop de
retard dans la réalisation de ce projet. En outre, nous avons pu nous conformer à certaines
normes comme le fait de respecter la forme du rapport, ce qui nous rapproche un peu plus
aux contraintes du milieu du travail.
Enfin, il ne faut pas non plus négliger la dimension humaine que nous a apporté ce
projet. En effet, le fait de travailler en groupe nous a permis de développer un certain esprit
d’équipe, et bien que nous ayons eu quelques difficultés avec la barrière des langues et les
disponibilités de chacun, nous avons réussi à surmonter ces obstacles en nous répartissant
de façon idéale nos rôles et en nous motivant les uns les autres. C’est pour cela que notre
projet peut être considéré comme un succès.

4.2. Conclusions sur l’apport personnel de cet E.C. projet

Le principal apport personnel de ce projet est bien entendu le travail de groupe. En


effet, cela représentera une part importante de notre futur travail d’ingénieur, ce qui nous est
donc bénéfique. A la différence des projets que nous avions mené au cours du 3eme
semestre, cet E.C était moins encadré, et nous laissait donc travailler avec une très grande
autonomie. Cela nous a permis notamment de prendre en main notre travail, de le gérer et
d’être responsable de son avancée. Nous incluons ci-dessous le ressenti de chacun des six
membres du groupe quant à ce projet.

Conclusions personnelles :

Aurélien Massiot
Ce projet m’a permis d’enrichir mes connaissances en électronique, et voulant
intégrer le département ASI, elles me seront forcément utiles par la suite. Outre ces
dimensions théorique et pratique, je pense que ce projet constitue une expérience humaine
très enrichissante. En effet, ne pouvant pas choisir nos partenaires de travail, nous nous
sommes retrouvés à travailler avec des personnes que nous ne connaissions pas forcément
de base. Néanmoins, nous n’avons rencontré aucun souci lors de l’organisation du travail, et
chacun s’est occupé des tâches qui lui étaient assignées ; et ce malgré les difficultés
imposées par la barrière de la langue. Finalement, je pense que travailler à six nous a
permis de mieux appréhender la gestion de projet, compétence qui nous sera utile dans le
cadre de notre futur métier.

Zilong LIU
J’ai obtenu beaucoup des nouvelles connaissances électriques et amélioré les
connaissances en physique grâce à notre projet de P6. Maintenant, je sais comment
20

appliquer les théories dans la pratique. Dans notre projet, mon travail est d’analyser le circuit
et les fonctionnements des certaines éléments électriques. Grâce à cela , je sais
l’importance de travailler en groupe parce que seulement une ou deux personnes ne peuvent
pas finir le travail de P6. Après, les communications et coopérations avec mes camarades
sont très importantes aussi. Personnellement, je pense que les caractères que j’ai étudié
dans ce projet là sont très important pour l’avenir également.

Thomas Labalette
Au terme de ce projet, je peux affirmer qu’il m’a permis de mieux appréhender les
rouages de l’électronique. J’ai ainsi pu me rendre compte que dans l’électronique, il faut faire
très attention de ne pas détériorer le matériel, par exemple en allumant le montage sans
vérifier qu’il soit valable au préalable.
Au-delà de l’aspect scientifique de ce projet, il s’est avéré très enrichissant d’un point
de vue relationnel. En effet, la gestion de projet est une chose qu’on ne peut apprendre
qu’en étant livré à soit même. Pour ma part, ce projet m’a permis de mieux m’organiser et
d’être autonome tout en respectant les règles de base du travail de groupe, à savoir
l’entraide et la communication.

Yang LI
Après un semestre de projet, j’ai approfondi mes connaissances en électroniques,
notamment au sujet de l’amplificateur opérationnel. Par ailleurs, dans ce projet, j’ai fait
certaines expériences, qui m’ont apprises à faire le lien entre théorie et réalité. Par exemple,
je sais maintenant que le comparateur hystérésis me permet de régler la tension de sortie.
De plus, au niveau de la gestion du projet, il faut toujours rester positif et ne pas baisser les
bras même quand on rencontre des difficultés, sinon, l’avancement du projet est compromis.
Comme nous travaillons en groupe, il faut prendre en compte la méthode de travail de
chacun et communiquer afin d’éviter les malentendus. En ce qui concerne la langue
française, grâce je remercie mes camarades car grâce à eux, j’ai appris de nombreux de
mots et de nombreuses expressions, qui m’aideront dans la suite de mes études.

Yujian LI
Grâce à ce projet, j’ai amélioré mes connaissances sur la physique, surtout dans la
domaine électrique. Tout d’abord, les expérimentations de MLI nous fait un rappel des
théorèmes de cours de P1, notamment des formulaires de l’oscillateur, le comparateur et
l’intégrateur, et puis, il nous donne une occasion de mettre des théorèmes en pratique,
quand même c’etait un peu difficile au début, finalement nous avons réussi de trouver des
solutions. Et travailler en groupe est aussi très important, on a besoin de communication et
de coopération. Par ailleurs, en travaillant avec des francais, j’ai eu l’occasion d’améliorer
mon niveau de francais et de connaitre la culture aussi, c’est une expérience inoubliable et
aussi utile pour mes étude à l’avenir.
Adrien Lagarrigue
Grâce à ce projet, j’ai pu enrichir mes connaissances dans le domaine de
l’électronique et ainsi approfondir ce que nous avions étudié en p3 l’an dernier. Et même s’il
a été indispensable d’acquérir des connaissances théoriques au début du projet, le côté
pratique a aussi été très important.
Et même s'il était parfois difficile de communiquer avec les étudiants chinois, nous
avons pu travailler conjointement et liguer nos connaissances afin de mener ce projet à bien,
ce qui est indispensable pour un élève ingénieur amené à travailler en groupe dans le futur.
21

4.3. Perspectives pour la poursuite de ce projet

Nous nous permettons de suggérer quelques perspectives destinées aux groupes


souhaitant poursuivre ce projet. Tout d’abord, il serait intéressant d’effectuer le montage à
l’aide du NE555, remplaçant l’oscillateur à relaxation. Ensuite, un autre dispositif que le
moteur pourrait être régulé, par exemple la puissance d’un chauffage ou encore la luminosité
d’une lampe. Enfin, avec plus de temps, le moteur lui-même pourrait être construit.
22

5. BIBLIOGRAPHIE

Livres :

-Franck Boutoille et Thierry Destombes, « Electronique : manipulations et simulations, tome


2 », Dunod, 2011.
-« L’électronique pour les nuls », Pour les nuls GF informatique, 2010.

Liens internet :

-http://d.nardi.free.fr/moteurPWM.htm (valide à la date du 24/03/2013)


-http://www.elektronobi.com/eng/control/pwm_control_motor.html (valide à la date du
14/04/2013).
-http://www.alldatasheet.com/datasheet-
pdf/pdf/23384/STMICROELECTRONICS/NE555.html (valide à la date du 30/05/2013)
-http://www.alldatasheet.com/datasheet-pdf/pdf/32883/TRSYS/TIP137.html (valide à la date
du 30/05/2013).
-http://membres.multimania.fr/francois_RAOULT/HTML/Transistors.htm (valide à la date du
05/06/2013).
-http://www.pcsilencioso.com/cpemma/pwm.html (valide à la date du 02/05/2013).
-http://prepatsi.monge.free.fr/robotique/commande_PWM_moteurs.pdf (valide à la date du
19/05/13).
-http://www.zigobot.ch/fiches-pratiques/45-introduction-aux-microcontroleur/99-modulation-
de-largeur-dimpulsion-mli-pwm.html (valide à la date du 19/05/13).
-http://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_de_largeur_d%27impulsion (valide à la date du
19/05/13).
-http://fr.wikipedia.org/wiki/NE555 (valide à la date du 26/03/13).
-http://www.astuces-pratiques.fr/electronique/la-diode-diode-de-roue-libre-pour-relais (valide
à la date du 30/05/2013).
-http://remymarmugi1.free.fr/LE%20TARNSISTOR.htm (valide à la date du 20/05/2013).
-http://pldestin.pagesperso-orange.fr/reserve/transist.pdf (valide à la date du 20/05/2013).
- http://www.kicadlib.org/ (valide à la date du 25/04/2013).
23

6. ANNEXES

6.1. Documentation technique

Annexe 1 : extraits du datasheet du NE555.

Description du NE55.
24

Schéma interne du NE555.

Explication concernant l’utilisation du NE555 en mode astable.


25

Suite de l’explication concernant le mode astable + exemple d’utilisation de ce composé en


MLI.
26

Annexe 2 : extraits du datasheet du TIP137 (PNP).

Description + schéma internet du TIP137.


27

6.2. Schémas de montages, données graphiques et numériques

Annexe 3 : Montage d’explication de la MLI sur la charge d’un condensateur

Annexe 4 : Lorsque la fréquence est basse, le au condensateur a le temps de se


charger et de se décharger. ( ici f=2000Hz et C=100nF et R=10kΩ)
28

Annexe 5 : Lorsqu’on augmente la fréquence, U se lisse car le condensateur n’a pas


le temps de se charger et de se décharger (f=100 kHz,C=100nF, R=10kΩ)

Annexe 6 : A une fréquence égale, on constate que l’augmentation de la valeur du


condensateur améliore le lissage. (Ici f=7000 kHz, C=100nF, R=10kΩ).
29

Annexe 7 : Ici f=7000 kHz, C=330nF, R=10kΩ. On a donc une courbe plus lisse que
dans l’annexe 7 grâce à l’augmentation de la capacité du condensateur.

Annexe 8 : En réglant la valeur de la tension de référence du potentiomètre, on fait


varier la valeur moyenne (f=100 kHz ,C=100nF, R=10kΩ)
30

Annexe 9: Données en sortie du comparateur hystéresis

Ucomparateur Tbas Thaut U haut U théorie U mesurée


R (en V) (enms) (en ms) (en V) (en V) (en V)

4000 5.773 - - 9.2 9.2 9.42

5000 6.73 0.072 0.953 9.2 8.55 8.62

6000 8.303 0.178 0.852 9.18 7.59 7.73

7000 8.3 0.263 0.78 9.18 6.87 6.95

8000 8.956 0.347 0.696 9.165 6.12 6.26

9000 9.541 0.342 0.701 9.18 6.17 5.64

10000 10.068 0.468 0.581 9.152 5.07 5.08

11000 10.558 0.53 0.513 9.165 4.51 4.56

12000 10.989 0.577 0.461 9.165 4.07 4.11

13000 11.382 0.627 0.416 9.165 3.66 3.69

14000 11.747 0.684 0.365 9.165 3.19 3.31

15000 12.08 0.701 0.325 9.152 2.90 2.96

16000 12.386 0.747 0.279 9.165 2.49 2.63

17000 12.669 0.78 0.266 9.165 2.33 2.34

18000 12.933 0.811 0.228 9.165 2.01 2.06

19000 13.178 0.835 0.206 9.193 1.82 1.8

20000 13.407 0.882 0.174 9.193 1.51 1.56

21000 13.615 0.89 0.156 9.18 1.37 1.34

22000 13.816 0.9172 0.125 9.168 1.10 1.13

23000 14.005 0.94 0.104 9.168 0.91 0.93

24000 14.185 0.962 0.081 9.193 0.71 0.69

25000 14.353 0.983 0.069 9.193 0.60 0.52

26000 14.51 1 0.04 9.202 0.35 0.36


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Ces données nous montrent la relation entre Ucomparateur et Umoyenne


(Umesurée, Uthéorique) en variant de la résistance variante. Umoyenne est la tension qui
est aux bornes du moteur, elle contrôle la vitesse du moteur. Ceci veut dire que la résistance
variante peut contrôler la vitesse du moteur ainsi que notre montage fonctionne.

6.3. Propositions de sujets de projets

Sans avoir d’idée précise sur les sujets qui pourraient être traité dans les années à
venir, en nous concertant, il est ressorti qu’il pourrait être intéressant d’étudier des inventions
plus récentes mais qui bien sûre resterait à notre portée.
Par exemple, nous avons pensé que le radar de recul qui se trouvera incessamment
sous peu à l’arrière de tous les véhicules pourrait faire l’objet d’un projet au cours duquel il
faudrait étudier et réaliser un système qui fonctionnerait à peu près de la même manière.

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