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FONCTIONS HOLOMORPHES
ENSAM-Rabat
Génie Mécanique
Définition
On appelle domaine tout ouvert non vide et connexe par arcs
de R2 . Tout au long de l’exposé, on désignera par U un
domaine.
Pour tout z0 ∈ C et tout r ∈ R+ ∪ {+∞}, on pose
D(z0 , r ) = {z ∈ C | |z − z0 | < r } ; si 0 < r < +∞, D(z0 , r ) est le
disque ouvert de centre z0 et de rayon r ; par abus de langage,
on dira que C est le disque ouvert de rayon +∞.
Exemple1.
La formule de Taylor algébrique montre que les fonctions
polynomiales sont analytiques sur C.
Exemple2.
La fonction exponentielle est analytique sur C :
+∞
X (z − z0 )n
∀ z0 ∈ C ∀z ∈C ez = ez0 ·
n!
n=0
Exemple1.
La formule de Taylor algébrique montre que les fonctions
polynomiales sont analytiques sur C.
Exemple2.
La fonction exponentielle est analytique sur C :
+∞
X (z − z0 )n
∀ z0 ∈ C ∀z ∈C ez = ez0 ·
n!
n=0
Proposition
Si f et g sont des fonctions analytiques sur U, alors les
combinaisons linéaires et le produit de f et g sont analytiques
sur U.
Lemme
Soit une série entière non nulle (c’est-à-dire dont les
coefficients ne sont pas tous nuls) de rayon de convergence
R > 0. Il existe alors r ∈ ]0, R] tel que la somme de cette série
ne s’annule pas sur D(0, r ) \ {0}.
Proposition
Si f et g sont des fonctions analytiques sur U, alors les
combinaisons linéaires et le produit de f et g sont analytiques
sur U.
Lemme
Soit une série entière non nulle (c’est-à-dire dont les
coefficients ne sont pas tous nuls) de rayon de convergence
R > 0. Il existe alors r ∈ ]0, R] tel que la somme de cette série
ne s’annule pas sur D(0, r ) \ {0}.
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
∂f 1 ∂f
f 0 (z0 ) = (x0 , y0 ) = (x0 , y0 ).
∂x i ∂y
Proposition
Soi f : U → C une fonction ; on pose u = Re f et v = Im f . Les
conditions suivantes sont équivalentes :
(i) f est C-dérivable en tout point de U et la fonction z 7→ f 0 (z)
est continue sur U,
(ii) f est de classe C 1 sur U et vérifie les équations
Essadek Mathématiques pour l’ingénieur
Fontions holomorphes
Proposition
On pose f (z) = f (x, y ). Pour que f soit C-dérivable en z0 , il faut
et il suffit que f soit différentiable en z0 = (x0 , y0 ) et que la
différentielle de f en (x0 , y0 ) soit ou bien l’endomorphisme nul
de R2 , ou bien une similitude directe, auquel cas on a
∂f 1 ∂f
f 0 (z0 ) = (x0 , y0 ) = (x0 , y0 ).
∂x i ∂y
Proposition
Soi f : U → C une fonction ; on pose u = Re f et v = Im f . Les
conditions suivantes sont équivalentes :
(i) f est C-dérivable en tout point de U et la fonction z 7→ f 0 (z)
est continue sur U,
(ii) f est de classe C 1 sur U et vérifie les équations
Essadek Mathématiques pour l’ingénieur
∂u ∂v ∂u ∂v
− = 0, + = 0.
∂x ∂y ∂y ∂x
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
définition
(i) f est C-dérivable en tout point de U et la fonction z 7→ f 0 (z)
est continue sur U,
(ii) f est de classe C 1 sur U et vérifie les équations
∂u ∂v
+i = 0.
∂x ∂y
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
définition
(i) f est C-dérivable en tout point de U et la fonction z 7→ f 0 (z)
est continue sur U,
(ii) f est de classe C 1 sur U et vérifie les équations
∂u ∂v
+i = 0.
∂x ∂y
définition
Soit f : U → C une fonction et z0 un point de U. On dit que f est
f (z) − f (z0 )
C-dérivable en z0 si la limite z→z
lim existe, auquel
z6=z
0 z − z0
0
cas elle est notée f 0 (z0 ).
définition
(i) f est C-dérivable en tout point de U et la fonction z 7→ f 0 (z)
est continue sur U,
(ii) f est de classe C 1 sur U et vérifie les équations
∂u ∂v
+i = 0.
∂x ∂y
Définition
Soit f : U → C une fonction. On dit que f est holomorphe sur U
si les conditions de la proposition précédente sont vérifiées ; la
fonction z 7→ f 0 (z) est alors appelée dérivée de f . Les relations
ci dessus sont les équations de Cauchy-Riemann ; on peut les
écrire sous la forme
∂u ∂v
+i = 0.
∂x ∂y
Proposition
L’ensemble des fonctions holomorphes sur U est une
sous-algèbre de la C-algèbre des applications de U dans C ; la
dérivation est linéaire et vérife la formule de Leibniz
(fg)0 = f 0 g + fg 0 . De plus, si f est holomorphe sur U et si g est
holomorphe sur un domaine V contenant f (U), alors g ◦ f est
holomorphe sur U et (g ◦ f )0 = (g 0 ◦ f )f 0 .
Exemple
Toute fonction polynomiale est holomorphe sur C et sa dérivée
coïncide avec sa dérivée algébrique.
Proposition
L’ensemble des fonctions holomorphes sur U est une
sous-algèbre de la C-algèbre des applications de U dans C ; la
dérivation est linéaire et vérife la formule de Leibniz
(fg)0 = f 0 g + fg 0 . De plus, si f est holomorphe sur U et si g est
holomorphe sur un domaine V contenant f (U), alors g ◦ f est
holomorphe sur U et (g ◦ f )0 = (g 0 ◦ f )f 0 .
Exemple
Toute fonction polynomiale est holomorphe sur C et sa dérivée
coïncide avec sa dérivée algébrique.
Proposition
z −1 − z0−1 1 1
Si z0 ∈ C∗ , alors =− → − 2 pour
z − z0 zz0 z0
−1
z → z0 , z 6= z0 , donc la fonction z 7→ z est holomorphe sur
C∗ de dérivée z 7→ −z −2 . Il s’ensuit que si f est une fonction
holomorphe sur U ne s’annulant en aucun point, alors 1/f est
holomorphe sur U, de dérivée −f 0 /f 2 .
Proposition
z −1 − z0−1 1 1
Si z0 ∈ C∗ , alors =− → − 2 pour
z − z0 zz0 z0
−1
z → z0 , z 6= z0 , donc la fonction z 7→ z est holomorphe sur
C∗ de dérivée z 7→ −z −2 . Il s’ensuit que si f est une fonction
holomorphe sur U ne s’annulant en aucun point, alors 1/f est
holomorphe sur U, de dérivée −f 0 /f 2 .
Proposition
an z n une série entière de rayon de convergence R
P
Soit
strictement positif, dont on note f la somme. La fonction f est
holomorphe sur D(0, R) et l’on a
+∞
X
∀ z ∈ D(0, R) f 0 (z) = nan z n−1 .
n=1
Définition
Soit f une fonction holomorphe sur U et z0 un point de U ; on
appelle série de Taylor de f en z0 la série entière
+∞ (n)
X f (z0 )
(z − z0 )n .
n!
n=0
Corollaire
Soit f : U → C est une fonction analytique. Alors f est
holomorphe sur U ; de plus, pour tout z0 ∈ U, le développement
de f autour de z0 est donné par sa série de Taylor en z0 .
Proposition
Soit z0 un point de U et f une fonction holomorphe sur U \ {z0 }.
Soit D le plus grand disque ouvert de centre z0 inclus dans U. Il
existe une famille de nombres complexes (an )n∈ZI uniquement
déterminée
P tellen que le rayon de convergence de la série
a−n z soit infini, que celui de la série entière an z n
P
entière
soit supérieur ou égal au rayon de D et qu’on ait
+∞
X +∞
X
∀ z ∈ D \ {z0 } f (z) = a−n (z − z0 )−n + an (z − z0 )n .
n=1 n=0
Preuve
On suppose z0 = 0 ; on note R le rayon (éventuellement infini)
de D. Soit r ∈ ]0, R[ fixé. La fonction φr : θ 7→ f (reiθ ) est
2π-périodique de classe C 1 ; elle est donc égale à la somme de
sa série de Fourier, donc
+∞ +∞
cn (r )einθ , Il
P P
|cn (r )| < +∞ et ∀ θ ∈ R φr (θ) =
n=−∞ n=−∞
s’ensuit que cn (r ) = an r n pour tout n ∈ ZI ; cela montre l’unicité
des coefficients an . Réciproquement, l’égalité prend la forme
+∞ +∞
a−n z −n + an z n ;
P P
∀ z ∈ U |z| = r ⇒ f (z) =
n=1 n=0
Il suffit donc de montrer que les coefficients an ne dépendent
pas de r , ce qui fait l’objet du lemme suivant.
Lemme
Avec les notations de la démonstration précédente, la fonction
Z 2π
−n 1
r 7→ cn (r )r = f (reiθ )e−inθ dθ
2πr n 0
On a
∂ ∂
f (reiθ ) = f (r cos θ, r sin θ)
∂r ∂r
∂f ∂f
= (r cos θ, r sin θ) cos θ + (r cos θ, r sin θ) sin θ
∂x ∂y
= f 0 (reiθ ) cos θ + if 0 (reiθ ) sin θ
= f 0 (reiθ )eiθ
∂
et que de même f (reiθ ) = irf 0 (reiθ )eiθ . Ainsi la fonction
∂θ
∂
f (reiθ )e−inθ est continue sur ]0, R[ ×[0, 2π], ce qui
(r , θ) 7→
∂r
assure que r 7→ cn (r ) est de classe C 1 sur ]0, R[ et que
Z 2π
d 1
cn (r )r −n = f 0 (reiθ )e−i(n−1)θ dθ−
dr 2πr n 0
Z 2π
n
f (reiθ )e−inθ dθ
2πr (n+1) 0
Z 2π
1 ∂
f (reiθ )e−inθ dθ
= n+1
2πir 0 ∂θ
= 0.
Définition
La formule ci dessus est appelée développement de Laurent
de f autour de z0 . Si a−n = 0 pour tout entier n > 1, on dit que
z0 est une singularité fictive (apparente) de f ; s’il existe p ∈ IN∗
tel que a−p 6= 0 et a−n = 0 pour tout entier n > p, on dit que z0
est un pôle d’ordre p de f ; si z0 n’est ni une singularité
apparente ni un pôle de f , on dit que z0 est une singularité
essentielle de f .
Remarque
Si z0 n’est pas une singularité essentielle de f , il est pratique
d’appeler valuation de f en z0 et de noter vz0 (f ) le plus petit
entier n tel que an 6= 0, auquel cas le développement de
Laurent prend la forme
+∞
X
f (z) = an (z − z0 )n .
n=vz (f )
0
Proposition
Soit f : U → C une fonction holomorphe. Alors f est analytique
sur U ; de plus, quel que soit z0 ∈ U, la série de Taylor de f en
z0 converge vers f sur le plus grand disque ouvert de centre z0
contenu dans U.
Proposition
Soit f : U → C une fonction holomorphe. Alors f est analytique
sur U ; de plus, quel que soit z0 ∈ U, la série de Taylor de f en
z0 converge vers f sur le plus grand disque ouvert de centre z0
contenu dans U.
Définition
Le coefficient a−1 est appelé résidu de f en z0 et est noté
res (f ; z0 ).
Définition
Le coefficient a−1 est appelé résidu de f en z0 et est noté
res (f ; z0 ).
res (f ; z0 ) = 0.
f (z0 )
res (f /g; z0 ) = .
g 0 (z0 )
Définition
On appelle chemin dans U toute application
γ : [0, 1] → U
Exemple
Soit z0 ∈ C et r ∈ R+ ; on notera C(z0 , r ) le paramétrage
[0, 1] → C, t 7→ z0 + re2πit
du cercle de centre z0 et de rayon r orienté positivement.
Définition
Soit f ∈ O(U) et γ : [0, 1] → U unZ chemin. On définit l’intégrale
(curviligne) de f suivant γ notée f (z) dz par la relation
γ
Z Z 1
f (z) dz = f (γ(t))γ 0 (t) dt.
γ 0
Exemple
Soit z0 ∈ C et r ∈ R+ ; on notera C(z0 , r ) le paramétrage
[0, 1] → C, t 7→ z0 + re2πit
du cercle de centre z0 et de rayon r orienté positivement.
Définition
Soit f ∈ O(U) et γ : [0, 1] → U unZ chemin. On définit l’intégrale
(curviligne) de f suivant γ notée f (z) dz par la relation
γ
Z Z 1
f (z) dz = f (γ(t))γ 0 (t) dt.
γ 0
Exemple
Soit z0 ∈ C et r ∈ R+ ; on notera C(z0 , r ) le paramétrage
[0, 1] → C, t 7→ z0 + re2πit
du cercle de centre z0 et de rayon r orienté positivement.
Définition
Soit f ∈ O(U) et γ : [0, 1] → U unZ chemin. On définit l’intégrale
(curviligne) de f suivant γ notée f (z) dz par la relation
γ
Z Z 1
f (z) dz = f (γ(t))γ 0 (t) dt.
γ 0
1 1
Z Z 1
2πit −2πint 1 f (z(t))
an = n f (z0 + re )e dt = z 0 (t) dt
r 0 2πi 0 (z(t) − z0 )n+1
Z
1 f (z)
= dz, (1)
2πi C(z0 ,r ) (z − z0 )n+1
et plus généralement
f (n) (z0 )
Z
1 f (z)
∀ n ∈ IN dz = ; (3)
2πi C(z0 ,r ) (z − z0 )n+1 n!
On a alors
Z Z Z
f (z) dz = f (z) dz + f (z) dz.
γ γ1 γ2
Corollaire
Deux primitives d’une même fonction holomorphe sur U
diffèrent par une constante.
Essadek Mathématiques pour l’ingénieur
Propriétés élémentaires des intégrales curvilignes
Définition
Soit f ∈ O(U). On appelle primitive de f sur U toute fonction
holomorphe sur U dont f est la dérivée.
Corollaire
Deux primitives d’une même fonction holomorphe sur U
diffèrent par une constante.
Essadek Mathématiques pour l’ingénieur
Propriétés élémentaires des intégrales curvilignes
Définition
Soit f ∈ O(U). On appelle primitive de f sur U toute fonction
holomorphe sur U dont f est la dérivée.
Corollaire
Deux primitives d’une même fonction holomorphe sur U
diffèrent par une constante.
Essadek Mathématiques pour l’ingénieur
Exemple
1
La fonction z 7→ n’admet pas de primitive sur C∗ car il existe
z
un lacet dans C∗ suivant lequel l’intégrale de cette fonction est
non nulle : Z
dz
= 2πi.
C(0,1) z
Proposition
Soit z0 ∈ C, r ∈ R∗+ ∪ {+∞} et D = D(z0 , r ). Toute fonction
f ∈ O(D) admet une primitive sur D.
Proposition
Soit z0 ∈ C, r ∈ R∗+ ∪ {+∞} et D = D(z0 , r ). Toute fonction
f ∈ O(D) admet une primitive sur D.
Proposition
Soit z0 ∈ C, r ∈ R∗+ ∪ {+∞} et D = D(z0 , r ). Toute fonction
f ∈ O(D) admet une primitive sur D.
Proposition
On suppose le domaine U étoilé. Tout élément de O(U) admet
alors une primitive sur U.
Proposition
On suppose le domaine U étoilé. Tout élément de O(U) admet
alors une primitive sur U.
Proposition
Tout chemin dans C∗ admet un relèvement. De plus, deux
relèvments d’un même chemin diffèrent par une constante
dans 2πiZI.
Proposition
Tout chemin dans C∗ admet un relèvement. De plus, deux
relèvments d’un même chemin diffèrent par une constante
dans 2πiZI.
Définition
Soit γ : [0, 1] → C∗ un lacet. On appelle indice de γ par rapport
à 0 (ou de 0 par rapport à γ) le nombre entier
α(1) − α(0)
ind (γ; 0) = ,
2π
où α est une détermination de l’argument suivant γ.
Définition
Soit γ : [0, 1] → C∗ un lacet. On appelle indice de γ par rapport
à 0 (ou de 0 par rapport à γ) le nombre entier
α(1) − α(0)
ind (γ; 0) = ,
2π
où α est une détermination de l’argument suivant γ.
On se ramène au cas où z0 = 0 ; U est alors un ouvert étoilé inclus dans C∗ et l’on peut introduire une
détermination du logarithme L sur U. On a alors
1 dz L(γ(1)) − L(γ(0))
Z
ind (γ; 0) = = = 0.
2πi γ z 2πi
On se ramène au cas où z0 = 0 ; U est alors un ouvert étoilé inclus dans C∗ et l’on peut introduire une
détermination du logarithme L sur U. On a alors
1 dz L(γ(1)) − L(γ(0))
Z
ind (γ; 0) = = = 0.
2πi γ z 2πi
Proposition
Soit γ un chemin dans C et z0 , z1 ∈ C \ Im (γ). S’il existe un
chemin dans C joignant z0 à z1 et dont l’image ne rencontre
pas Im (γ), alors ind (γ; z0 ) = ind (γ; z1 ).
+∞
−n
X
gk (z) = ak ,−n (z − zk )
n=1
de ce développement définit une fonction holomorphe sur C \ {zk }, tandis que sa partie régulière f (z) − gk (z) est
holomorphe sur le plus grand disque ouvert contenu dans U et ne rencontrant pas S \ {zk }. Il s’ensuit que la
fonction
XN
h=f − gk
k =1
est holomorphe sur U. Par hypothèse, h admet donc une primitive sur U et la proposition ?? assure que
Z
h(z) dz = 0, c’est-à-dire que
γ
Z N Z
X
f (z) dz = gk (z) dz.
γ k =1 γ
Z
Il reste à calculer gk (z) dz ; la série définissant gk est normalement convergente sur tout compact de C \ {zk }
γ
(v. proposition 8), ce qui justifie l’égalité suivante :
+∞
dz
Z X Z
gk (z) dz = ak ,−n ;
γ n=1 γ (z − zk )n
Corollaire
Soit U un ouvert sur lequel toute fonction holomorphe admet
une primitive. Soit f ∈ O(U) et z0 ∈ U. Pour tout chemin γ dans
U \ {z0 }, on a :
f (n) (z0 )
Z
1 f (z)
∀ n ∈ IN dz = res (γ; z 0 ) ·
2πi γ (z − z0 )n+1 n!
Preuve
On applique la formule des résidus (5) à la fonction
f (z)
z 7→ , qui est holomorphe sur U \ {z0 } et dont le
(z − z0 )n+1
résidu en z0 est le coefficient de (z − z0 )n dans la série de
Taylor de f en z0 .
Corollaire
Soit U un ouvert sur lequel toute fonction holomorphe admet
une primitive. Soit f ∈ O(U) et z0 ∈ U. Pour tout chemin γ dans
U \ {z0 }, on a :
f (n) (z0 )
Z
1 f (z)
∀ n ∈ IN dz = res (γ; z 0 ) ·
2πi γ (z − z0 )n+1 n!
Preuve
On applique la formule des résidus (5) à la fonction
f (z)
z 7→ , qui est holomorphe sur U \ {z0 } et dont le
(z − z0 )n+1
résidu en z0 est le coefficient de (z − z0 )n dans la série de
Taylor de f en z0 .
Intégrales de la forme
Z 2π
I= f (cos θ, sin θ) dθ
0
Z
1 1 1 1 1 dz X
I= f ( (z + ), (z − )) = 2iπ Res(f , zk )
i C 2 z 2i z z
Intégrales de la forme
Z 2π
I= f (cos θ, sin θ) dθ
0
Z
1 1 1 1 1 dz X
I= f ( (z + ), (z − )) = 2iπ Res(f , zk )
i C 2 z 2i z z
Intégrales de la forme
Z 2π
I= f (cos θ, sin θ) dθ
0
Z
1 1 1 1 1 dz X
I= f ( (z + ), (z − )) = 2iπ Res(f , zk )
i C 2 z 2i z z
Intégrales de la forme
Z +∞
P(x)
I= dx
−∞ Q(x)
Z +∞ p
P(x) X
I= dx = 2iπ Res(f , zk )
−∞ Q(x)
k =1
P(z)
Où zk ; k = 1, . . . , p sont les résidus de f (z) = Q(z) dans le demi
plan supérieur.
Intégrales de la forme
Z +∞
P(x)
I= dx
−∞ Q(x)
Z +∞ p
P(x) X
I= dx = 2iπ Res(f , zk )
−∞ Q(x)
k =1
P(z)
Où zk ; k = 1, . . . , p sont les résidus de f (z) = Q(z) dans le demi
plan supérieur.
Intégrales de la forme
Z +∞
P(x)
I= eimx dx, m ∈ IR∗+
−∞ Q(x)
Z +∞ p
imx P(x) X
I= e dx = 2iπ Res(f , zk )
−∞ Q(x)
k =1
P(z)
Où zk ; k = 1, . . . , p sont les résidus de f (z) = eimz Q(z) dans le
demi plan supérieur.
Intégrales de la forme
Z +∞
P(x)
I= eimx dx, m ∈ IR∗+
−∞ Q(x)
Z +∞ p
imx P(x) X
I= e dx = 2iπ Res(f , zk )
−∞ Q(x)
k =1
P(z)
Où zk ; k = 1, . . . , p sont les résidus de f (z) = eimz Q(z) dans le
demi plan supérieur.
Remarque
Z +∞ p
P(x) X
cos mx dx = Re{2iπ Res(f , zk )}
−∞ Q(x)
k =1
Z +∞ p
P(x) X
sin mx dx = Im{2iπ Res(f , zk )}
−∞ Q(x)
k =1
Exemple
Calculer les intégrales suivants
Z 2π
dθ
0 2 − sin θ
Z +∞
dx
0 1 + x6
Z +∞
sin x
dx
0 x