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Les fonctions complexes

Ecole Nationale des Sciences Appliquées, El Jadida

Année Universitaire 2019-2020

B. ABOUZAID Analyse 4
Topologie sur C : Pour z0 ∈ C et r > 0, on définit :
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |< r} disque ouvert de centre z0 et de
rayon r.
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |≤ r} disque fermé de centre z0 et de
rayon r.

B. ABOUZAID Analyse 4
Topologie sur C : Pour z0 ∈ C et r > 0, on définit :
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |< r} disque ouvert de centre z0 et de
rayon r.
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |≤ r} disque fermé de centre z0 et de
rayon r.

Soit Ω une partie non vide de C.


Ω Ouvert dans C : ∀ z0 ∈ Ω, ∃ r > 0, t.q D(z0 , r) ⊂ Ω.
Ω fermé dans C : Ωc son complémentaire est un ouvert.

B. ABOUZAID Analyse 4
Topologie sur C : Pour z0 ∈ C et r > 0, on définit :
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |< r} disque ouvert de centre z0 et de
rayon r.
D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |≤ r} disque fermé de centre z0 et de
rayon r.

Soit Ω une partie non vide de C.


Ω Ouvert dans C : ∀ z0 ∈ Ω, ∃ r > 0, t.q D(z0 , r) ⊂ Ω.
Ω fermé dans C : Ωc son complémentaire est un ouvert.

Fonction complexe d’une variable réelle :


f : A ⊂ R −→ C définie f (x) = u(x) + iv(x), où u et v sont deux
fonctions réelle d’une varibale réelle

lim f (x) = a + ib ⇐⇒ lim u(x) = a et lim v(x) = b


x→x0 x→x0 x→x0

f est continue si et seulement si u et v sont continues.

B. ABOUZAID Analyse 4
f est dérivable si et seulement si u et v sont dérivables.
Si f est dérivable en un point x0 , alors f 0 (x0 ) = u0 (x0 ) + v 0 (x0 ).

B. ABOUZAID Analyse 4
f est dérivable si et seulement si u et v sont dérivables.
Si f est dérivable en un point x0 , alors f 0 (x0 ) = u0 (x0 ) + v 0 (x0 ).

f est intégrable sur [a,b] si et seulement si u et v sont intégrables sur


[a, b] et on a
Z b Z b Z b
f (x)dx = u(x)dx + i v(x)dx
a a a

B. ABOUZAID Analyse 4
f est dérivable si et seulement si u et v sont dérivables.
Si f est dérivable en un point x0 , alors f 0 (x0 ) = u0 (x0 ) + v 0 (x0 ).

f est intégrable sur [a,b] si et seulement si u et v sont intégrables sur


[a, b] et on a
Z b Z b Z b
f (x)dx = u(x)dx + i v(x)dx
a a a

De plus,
Z b Z b Z b Z b
f (x)dx = f (x)dx et | f (x)dx |≤ | f (x) | dx
a a a a

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction complexe d’une variable complexe :

f : D ⊂ C −→ C définie parf (z) = f (x + iy) = u(x, y) + iv(x, y),


où u et v sont deux fonctions définies sur une partie U de R2 à valeurs
dans R.

C isomorphe à R2 et donc U doit être isomorphe à D.


A chaque z ∈ D, il existe unique (x, y) ∈ U tel que z = x + iy.

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction complexe d’une variable complexe :

f : D ⊂ C −→ C définie parf (z) = f (x + iy) = u(x, y) + iv(x, y),


où u et v sont deux fonctions définies sur une partie U de R2 à valeurs
dans R.

C isomorphe à R2 et donc U doit être isomorphe à D.


A chaque z ∈ D, il existe unique (x, y) ∈ U tel que z = x + iy.

Définition
Soit f une fonction définie sur un voisinage de z0 ∈ C, sauf peut être
en z0 , on dit que f admet une limite finie l en z0 si :
∀  > 0, ∃ η > 0, t.q | z − z0 |< η ⇒ | f (z) − l |< 

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction complexe d’une variable complexe :

f : D ⊂ C −→ C définie parf (z) = f (x + iy) = u(x, y) + iv(x, y),


où u et v sont deux fonctions définies sur une partie U de R2 à valeurs
dans R.

C isomorphe à R2 et donc U doit être isomorphe à D.


A chaque z ∈ D, il existe unique (x, y) ∈ U tel que z = x + iy.

Définition
Soit f une fonction définie sur un voisinage de z0 ∈ C, sauf peut être
en z0 , on dit que f admet une limite finie l en z0 si :
∀  > 0, ∃ η > 0, t.q | z − z0 |< η ⇒ | f (z) − l |< 

ou encore, z = x + iy tend vers z0 = x0 + iy0 et l = l1 + il2

lim f (z) = l ⇐⇒ lim u(x, y) = l1 et lim v(x, y) = l2


z→z0 (x,y)→(x0 ,y0 ) (x,y)→(x0 ,y0 )

B. ABOUZAID Analyse 4
Si lim f (z) = f (z0 ) alors f est continue au point z0 .
z→z0

B. ABOUZAID Analyse 4
Si lim f (z) = f (z0 ) alors f est continue au point z0 .
z→z0

f est continue en z0 ∈ D si et seulement si pour toute suite (zn )n


dans D qui converge vers z0 , on a (f (zn ))n converge vers f (z0 ).

B. ABOUZAID Analyse 4
Si lim f (z) = f (z0 ) alors f est continue au point z0 .
z→z0

f est continue en z0 ∈ D si et seulement si pour toute suite (zn )n


dans D qui converge vers z0 , on a (f (zn ))n converge vers f (z0 ).
f est continue sur D, si elle est continue en tout point de D.

B. ABOUZAID Analyse 4
Si lim f (z) = f (z0 ) alors f est continue au point z0 .
z→z0

f est continue en z0 ∈ D si et seulement si pour toute suite (zn )n


dans D qui converge vers z0 , on a (f (zn ))n converge vers f (z0 ).
f est continue sur D, si elle est continue en tout point de D.

S’il existe une suite (zn )n qui converge vers z0 telle que (f (zn ))n ne
converge pas vers f (z0 ), alors f n’est pas continue au point z0

B. ABOUZAID Analyse 4
Si lim f (z) = f (z0 ) alors f est continue au point z0 .
z→z0

f est continue en z0 ∈ D si et seulement si pour toute suite (zn )n


dans D qui converge vers z0 , on a (f (zn ))n converge vers f (z0 ).
f est continue sur D, si elle est continue en tout point de D.

S’il existe une suite (zn )n qui converge vers z0 telle que (f (zn ))n ne
converge pas vers f (z0 ), alors f n’est pas continue au point z0

Les opérations sur les fonctions réelles restent valable pour les
fonctions complexes.

B. ABOUZAID Analyse 4
fonction différentibale
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite différentiable en z0 si et seulement si il existe une
application L linéaire en h tel que
f (z0 + h) = f (z0 ) + L(h)+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
L est unique, appelé différentielle de f en z0 et notée df (z0 ).

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fonction différentibale
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite différentiable en z0 si et seulement si il existe une
application L linéaire en h tel que
f (z0 + h) = f (z0 ) + L(h)+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
L est unique, appelé différentielle de f en z0 et notée df (z0 ).

Si f = P + iQ, h = h1 + ih2 , et z0 = x0 + iy0 , alors


∂f ∂f
f (x0 + h1 , y0 + h2 ) = f (x0 , y0 ) + (x0 , y0 )h1 + (x0 , y0 )h2 + o(h).
∂x ∂y
∂f ∂f
df (z0 ) = ( (z0 ) (z0 ))
∂x ∂y

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction holomorphe
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite holomorphe en z0 si et seulement si il existe un nombre
complexe a tel que au voisinage de z0 , on a
f (z0 + h) = f (z0 ) + ah+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
Le nombre a est unique, on l’appelle dérivée de f en z0
f (z) − f (z0 )
et notée a = f 0 (z0 ) = lim .
z→z0 z − z0
f est holomorphe sur Ω, si elle est holomorphe en tout point de Ω.

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Fonction holomorphe
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite holomorphe en z0 si et seulement si il existe un nombre
complexe a tel que au voisinage de z0 , on a
f (z0 + h) = f (z0 ) + ah+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
Le nombre a est unique, on l’appelle dérivée de f en z0
f (z) − f (z0 )
et notée a = f 0 (z0 ) = lim .
z→z0 z − z0
f est holomorphe sur Ω, si elle est holomorphe en tout point de Ω.

On pose f (z) = f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y)

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction holomorphe
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite holomorphe en z0 si et seulement si il existe un nombre
complexe a tel que au voisinage de z0 , on a
f (z0 + h) = f (z0 ) + ah+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
Le nombre a est unique, on l’appelle dérivée de f en z0
f (z) − f (z0 )
et notée a = f 0 (z0 ) = lim .
z→z0 z − z0
f est holomorphe sur Ω, si elle est holomorphe en tout point de Ω.

On pose f (z) = f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y)


,→ Si f est holomrphe en z0 , alors elle est continue en ce point.

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction holomorphe
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite holomorphe en z0 si et seulement si il existe un nombre
complexe a tel que au voisinage de z0 , on a
f (z0 + h) = f (z0 ) + ah+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
Le nombre a est unique, on l’appelle dérivée de f en z0
f (z) − f (z0 )
et notée a = f 0 (z0 ) = lim .
z→z0 z − z0
f est holomorphe sur Ω, si elle est holomorphe en tout point de Ω.

On pose f (z) = f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y)


,→ Si f est holomrphe en z0 , alors elle est continue en ce point.
,→ Si f est holomorphe en z0 = (x0 , y0 ), alors f (x, y) est
différentibale en (x0 , y0 ).

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction holomorphe
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C et z0 ∈ Ω.
f est dite holomorphe en z0 si et seulement si il existe un nombre
complexe a tel que au voisinage de z0 , on a
f (z0 + h) = f (z0 ) + ah+ k h k ε(h), ε(h) → 0.
Le nombre a est unique, on l’appelle dérivée de f en z0
f (z) − f (z0 )
et notée a = f 0 (z0 ) = lim .
z→z0 z − z0
f est holomorphe sur Ω, si elle est holomorphe en tout point de Ω.

On pose f (z) = f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y)


,→ Si f est holomrphe en z0 , alors elle est continue en ce point.
,→ Si f est holomorphe en z0 = (x0 , y0 ), alors f (x, y) est
différentibale en (x0 , y0 ).
,→ Si f est holomorphe sur Ω ⊆ C, alors P et Q sont de classe C 1 sur
l’ensemble U ⊆ R2 isomorphe à Ω.

B. ABOUZAID Analyse 4
Les opérations sur les dérivées restent valable pour les fonction
complexes.

Théorème de Cauchy-Riemann
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C ;
f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y).

∂P ∂Q


 (x, y) = (x, y)
 ∂x
 ∂y
f est holomorphe sur Ω ⇐⇒ ∂P ∂Q
(x, y) = − (x, y)
∂y ∂x



avec P et Q sont de classe C 1

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Les opérations sur les dérivées restent valable pour les fonction
complexes.

Théorème de Cauchy-Riemann
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C ;
f (x + iy) = P (x, y) + iQ(x, y).

∂P ∂Q


 (x, y) = (x, y)
 ∂x
 ∂y
f est holomorphe sur Ω ⇐⇒ ∂P ∂Q
(x, y) = − (x, y)
∂y ∂x



avec P et Q sont de classe C 1

Exemple :
Les fonctions suivantes sont elles holomorphes sur C :

f1 (z) = z, f2 (z) = z, f3 (z) =| z |2 , et f4 (z) = ez

B. ABOUZAID Analyse 4
connexe, simplement connexe
1 Une partie Ω de C est dite connexe si et seulement si ne peut pas
être réunion de deux ouverts (ou fermés) disjoints et non vides de
C.
2 Un ouvert simplementy connexe de C est un connexe sans trou.

B. ABOUZAID Analyse 4
connexe, simplement connexe
1 Une partie Ω de C est dite connexe si et seulement si ne peut pas
être réunion de deux ouverts (ou fermés) disjoints et non vides de
C.
2 Un ouvert simplementy connexe de C est un connexe sans trou.

Exemples :
1. Le disque de centre z0 et de rayon r est un connexe et simplement
connexe de C.
2. La couronne de centre z0 et de rayon r1 et r2 est un connexe de C,
qui n’est pas simplement connexe.
3. C est un connexe, simplement connexe.
4.C∗ n’est pas simplement connexe.

B. ABOUZAID Analyse 4
Théorème
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω de C. Si f 0
est nulle sur Ω, alors f est constante sur Ω.

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Théorème
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω de C. Si f 0
est nulle sur Ω, alors f est constante sur Ω.

fonction harmonique
Soit f une fonction de classe C 2 définie sur un ouvert Ω de C. On dit
que f est une fonction harmonique sur Ω si son Laplacien est nul sur
∂f ∂f
Ω, c-à-d ∆f = 2
+ 2 = 0.
∂x ∂y

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Théorème
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω de C. Si f 0
est nulle sur Ω, alors f est constante sur Ω.

fonction harmonique
Soit f une fonction de classe C 2 définie sur un ouvert Ω de C. On dit
que f est une fonction harmonique sur Ω si son Laplacien est nul sur
∂f ∂f
Ω, c-à-d ∆f = 2
+ 2 = 0.
∂x ∂y

Propriété
pour toute fonction f de classe C 2 définie sur un ouvert Ω de C, On a

∂2f ∂2f
∆f = 4 =4
∂z.∂z ∂z.∂z
.

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Propriétés
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C.
1 f est harmonique si et seulement si Re(f ) et Im(f ) sont
harmonique.
2 Si f est holomorphe, alors Re(f ) et Im(f ) sont harmonique.
La réciproque est fausse :(f (z) = z).
3 Toute fonction harmonique de classe C 2 sur R2 est la partie réelle
d’une fonction holomorphe sur C.

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Propriétés
Soit f une fonction définie sur un ouvert Ω de C.
1 f est harmonique si et seulement si Re(f ) et Im(f ) sont
harmonique.
2 Si f est holomorphe, alors Re(f ) et Im(f ) sont harmonique.
La réciproque est fausse :(f (z) = z).
3 Toute fonction harmonique de classe C 2 sur R2 est la partie réelle
d’une fonction holomorphe sur C.

Principe du maximum
Soit f une fonction harmonique sur un ouvert connexe Ω de C, Si | f |
admet un maximum local, alors | f | est constante.

Remarque
Toute fonction holomorphe, bornée sur C est constante.

B. ABOUZAID Analyse 4
fonctions usuelles complexes

Fonction exponentielle : La fonction exponentielle complexe est


définie sur C par son développement en série entière
+∞ n
X z
ez = , R = +∞
n=0
n!

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fonctions usuelles complexes

Fonction exponentielle : La fonction exponentielle complexe est


définie sur C par son développement en série entière
+∞ n
X z
ez = , R = +∞
n=0
n!

Propriétés
1 ∀z ∈ C, ez = ez .
2 ∀z1 , z2 ∈ C, ez1 +z2 = ez1 .ez2
3 ∀z = x + iy, ez = ex (cos y + i sin y), avec | ez |= ex et
argez = y + 2kπ, k ∈ Z.
4 (ez )0 = ez et ez+2iπ = ez , ∀z ∈ C.

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fonctions usuelles complexes

Fonction exponentielle : La fonction exponentielle complexe est


définie sur C par son développement en série entière
+∞ n
X z
ez = , R = +∞
n=0
n!

Propriétés
1 ∀z ∈ C, ez = ez .
2 ∀z1 , z2 ∈ C, ez1 +z2 = ez1 .ez2
3 ∀z = x + iy, ez = ex (cos y + i sin y), avec | ez |= ex et
argez = y + 2kπ, k ∈ Z.
4 (ez )0 = ez et ez+2iπ = ez , ∀z ∈ C.

La fonction exponentielle complexe est périodique, de période 2iπ

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Fonctions circulaires complexes :
Les fonctions z 7→ cos z et z 7→ sin z sont définies sur C par leur
développement en série entière :
+∞ +∞
X z 2n X z 2n+1
cos z = (−1)n , sin z = (−1)n , R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!

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Fonctions circulaires complexes :
Les fonctions z 7→ cos z et z 7→ sin z sont définies sur C par leur
développement en série entière :
+∞ +∞
X z 2n X z 2n+1
cos z = (−1)n , sin z = (−1)n , R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!

Propriétés
1 cos z = cos z et sin z = sin z, ∀z ∈ C.
2 sin0 z = cos z et cos0 z = − sin z, ∀z ∈ C.
3 eiz = cos z + i sin z, ∀z ∈ C.
4 Formules d’Euler :
1 1
cos z = (eiz + e−iz ), et sin z = (eiz − e−iz ) ∀z ∈ C, ∀z ∈ C.
2 2i

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Fonctions circulaires complexes :
Les fonctions z 7→ cos z et z 7→ sin z sont définies sur C par leur
développement en série entière :
+∞ +∞
X z 2n X z 2n+1
cos z = (−1)n , sin z = (−1)n , R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!

Propriétés
1 cos z = cos z et sin z = sin z, ∀z ∈ C.
2 sin0 z = cos z et cos0 z = − sin z, ∀z ∈ C.
3 eiz = cos z + i sin z, ∀z ∈ C.
4 Formules d’Euler :
1 1
cos z = (eiz + e−iz ), et sin z = (eiz − e−iz ) ∀z ∈ C, ∀z ∈ C.
2 2i

Les fonctions sinus et cosinus complexes ne sont pas bornées

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Fonctions hyperboliques complexes :
Les fonctions z 7→ cosh z et z 7→ sinh z sont définies sur C par leur
développement en série entière :
+∞ +∞
X z 2n X z 2n+1
cosh z = , sinh z = , R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonctions hyperboliques complexes :
Les fonctions z 7→ cosh z et z 7→ sinh z sont définies sur C par leur
développement en série entière :
+∞ +∞
X z 2n X z 2n+1
cosh z = , sinh z = , R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!

Propriétés
1 cosh z = cosh z et sinh z = sinh z, ∀z ∈ C.
2 cos iz = cosh z et sin iz = i sinh z, ∀z ∈ C.
3 cosh iz = cos z et sinh iz = i sin z, ∀z ∈ C.
1 1
4 cosh z = (ez + e−z ), et sin z = (ez − e−z ) ∀z ∈ C.
2 2
5 ez = cosh z + sinh z, ∀z ∈ C.

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction logarithme complexe :
Dans R, la fonction ln x est la réciproque de la fonction ex .
Dans C, sachant que ez+2ikπ = ez , une telle réciproque n’existe pas.

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Fonction logarithme complexe :
Dans R, la fonction ln x est la réciproque de la fonction ex .
Dans C, sachant que ez+2ikπ = ez , une telle réciproque n’existe pas.

∀z ∈ C∗ , on a z =| z | ei argz+2ikπ
= eln|z|+i argz+2ikπ

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Fonction logarithme complexe :
Dans R, la fonction ln x est la réciproque de la fonction ex .
Dans C, sachant que ez+2ikπ = ez , une telle réciproque n’existe pas.

∀z ∈ C∗ , on a z =| z | ei argz+2ikπ
= eln|z|+i argz+2ikπ

Remarque :
Il n’existe aucune fonction univoque continue sur C∗ , possèdant toutes
les propriétés algébriques des fonctions logarithmes et coîncidant sur
]0, +∞[ avec la fonction logarithme népérien réelle

B. ABOUZAID Analyse 4
Fonction logarithme complexe :
Dans R, la fonction ln x est la réciproque de la fonction ex .
Dans C, sachant que ez+2ikπ = ez , une telle réciproque n’existe pas.

∀z ∈ C∗ , on a z =| z | ei argz+2ikπ
= eln|z|+i argz+2ikπ

Remarque :
Il n’existe aucune fonction univoque continue sur C∗ , possèdant toutes
les propriétés algébriques des fonctions logarithmes et coîncidant sur
]0, +∞[ avec la fonction logarithme népérien réelle

Détermination principale sur C∗ \ R−


On appelle détermination principal de la fonction logarithme
complexe, la solution de l’équation ew = z, définie par
w = logz = ln | z | +i argz; argz ∈] − π, π[.

B. ABOUZAID Analyse 4
Remarque :
La restriction de ce logarithme complexe coincide avec ln sur R∗+
log 1 = 0

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Remarque :
La restriction de ce logarithme complexe coincide avec ln sur R∗+
log 1 = 0

Propriétés
1 z 7→ logz est une fonction holomorphe sur C∗ \ R− .
1
2 (log z)0 = , ∀z ∈ C∗ \ R− .
z
+∞
X (−1)n+1 n
3 log(1 + z) = z , ∀ z ∈ D(0, 1).
n=1
n
4 log(z1 .z2 ) = logz1 + logz2 ⇔ argz1 + argz2 ∈] − π, π[.

B. ABOUZAID Analyse 4
Intégrales d’une fonction holomorphe le long d’un chemin

Définition
On appelle chemin joingnat z1 à z2 avec z1 , z2 ∈ C, toute application
γ : [a, b] ⊂ R → C continue sur [a, b] tel que γ(a) = z1 et γ(b) = z2 .
z1 s’appelle l’origine du chemin et z2 l’extrémité du chemin γ.

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Intégrales d’une fonction holomorphe le long d’un chemin

Définition
On appelle chemin joingnat z1 à z2 avec z1 , z2 ∈ C, toute application
γ : [a, b] ⊂ R → C continue sur [a, b] tel que γ(a) = z1 et γ(b) = z2 .
z1 s’appelle l’origine du chemin et z2 l’extrémité du chemin γ.

Exemples :
1. γ1 : [0, 1] → C, t 7→ t + it.
2. γ2 : [0, 2π] → C, t 7→ a + reit , a ∈ C∗ , r > 0.
3. γ3 : [0, π2 ] → C, t 7→ eit .

B. ABOUZAID Analyse 4
Intégrales d’une fonction holomorphe le long d’un chemin

Définition
On appelle chemin joingnat z1 à z2 avec z1 , z2 ∈ C, toute application
γ : [a, b] ⊂ R → C continue sur [a, b] tel que γ(a) = z1 et γ(b) = z2 .
z1 s’appelle l’origine du chemin et z2 l’extrémité du chemin γ.

Exemples :
1. γ1 : [0, 1] → C, t 7→ t + it.
2. γ2 : [0, 2π] → C, t 7→ a + reit , a ∈ C∗ , r > 0.
3. γ3 : [0, π2 ] → C, t 7→ eit .

Chemin fermé
Soit γ : [a, b] → C un chemin, on dit que γ est un circuit ou encore un
chemin fermé si γ(a) = γ(b).

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Intégrales d’une fonction holomorphe le long d’un chemin

Définition
On appelle chemin joingnat z1 à z2 avec z1 , z2 ∈ C, toute application
γ : [a, b] ⊂ R → C continue sur [a, b] tel que γ(a) = z1 et γ(b) = z2 .
z1 s’appelle l’origine du chemin et z2 l’extrémité du chemin γ.

Exemples :
1. γ1 : [0, 1] → C, t 7→ t + it.
2. γ2 : [0, 2π] → C, t 7→ a + reit , a ∈ C∗ , r > 0.
3. γ3 : [0, π2 ] → C, t 7→ eit .

Chemin fermé
Soit γ : [a, b] → C un chemin, on dit que γ est un circuit ou encore un
chemin fermé si γ(a) = γ(b).

Exemple : γ1 est un chemin non fermé alors que γ2 est un chemin


fermé.

B. ABOUZAID Analyse 4
Définitions
1 On dit que le chemin γ : [a, b] → C est de classe C 1 par morceaux
s’il existe une subdivision (xi )1≤i≤n de [a, b] telle que γ|]xi ,xi+1 [
est de classe C 1 .
2 On note γ + lorsque l’orientation est celle du sens trigonométrique
(sens inverse des aiguilles d’une montre), tandis que γ − est
l’orientation du sens anti-trigonométrique.
3 Soient γ1 : [a, b] → C et γ2 : [b, c] → C deux chemins tel que
γ1 (b) = γ2 (b), on appelle chemin juxtaposé de γ1 et γ2 , noté
γ = γ1 ∧ γ2 , le chemin défini par : γ(t) = γ1 (t) si t ∈ [a, b] et
γ(t) = γ2 (t) si t ∈ [b, c]

B. ABOUZAID Analyse 4
Définitions
1 On dit que le chemin γ : [a, b] → C est de classe C 1 par morceaux
s’il existe une subdivision (xi )1≤i≤n de [a, b] telle que γ|]xi ,xi+1 [
est de classe C 1 .
2 On note γ + lorsque l’orientation est celle du sens trigonométrique
(sens inverse des aiguilles d’une montre), tandis que γ − est
l’orientation du sens anti-trigonométrique.
3 Soient γ1 : [a, b] → C et γ2 : [b, c] → C deux chemins tel que
γ1 (b) = γ2 (b), on appelle chemin juxtaposé de γ1 et γ2 , noté
γ = γ1 ∧ γ2 , le chemin défini par : γ(t) = γ1 (t) si t ∈ [a, b] et
γ(t) = γ2 (t) si t ∈ [b, c]

Définition
Soient Ω un ouvert de C et f : Ω → C une fonction continue et
γ : [a, b] → C un chemin de classe C 1 par morceaux. On appelle
intégrale curviligne de f le long du chemin γ, le nombre complexe
définie par
Z Z b
f (z)dz = f ◦ γ(t).γ 0 (t)dt
γ+ a

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Z
Exemple : Calculer f (z)dz, où :
γ+
1
γ : [0, 2π] → C, t 7→ z0 + reit , f (z) = .
z − z0

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Z
Exemple : Calculer f (z)dz, où :
γ+
1
γ : [0, 2π] → C, t 7→ z0 + reit , f (z) = .
z − z0

Formule de majoration
Soient f une fonction holomorphe sur un ouvert connexe Ω et
γ : [a, b] → Ω un chemin de classe C 1 contenu dans Ω, alors :
Z
| f (z)dz |≤ L(γ) sup | f (γ(t)) |
γ t∈[a,b]

Z b Z b p
0
L(γ) = γ (t)dt = (x0 (t))2 + (y 0 (t))2 dt, est la longeur de γ.
a a

B. ABOUZAID Analyse 4
Définition
on dit que γ : [a, b] → C un chemin simple si γ est de classe C 1 et
injectif.

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Définition
on dit que γ : [a, b] → C un chemin simple si γ est de classe C 1 et
injectif.

Proposition
Soient f et g deux fonctions continues sur un ouvert Ω de C et γ un
chemin de classe C 1 par morceaux, alors :
Z Z Z
1 (f + g)(z)dz = f dz + g(z)dz.
γ+ γ+ γ+
Z Z
2 (λf )(z)dz = λ f (z)dz, ∀ λ ∈ C.
γ+ γ+
Z Z
3 f (z)dz = − f (z)dz.
γ− γ+
Z Z Z
4 f (z)dz = f (z)dz + f (z)dz, où γ1 et γ2 sont deux
γ1 ∧γ2 γ1+ γ2+
chemins juxtaposés.

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Théorème de Cauchy
Si Ω un ouvert simplement connexe, γ un circuit
Z simple contenu dans
Ω et f une fonction holomorphe sur Ω, alors f (z)dz = 0.
γ+

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Théorème de Cauchy
Si Ω un ouvert simplement connexe, γ un circuit
Z simple contenu dans
Ω et f une fonction holomorphe sur Ω, alors f (z)dz = 0.
γ+

Primitive dans C
Soit Ω un ouvert simplement connexe, f une fonction holomorphe
Z z sur
Ω, et z0 ∈ Ω, alors la fonction F défini sur Ω par : F (z) = f (u)du
z0
est une fonction holomorphe dans Ω, et on a ∀ z ∈ Ω, F 0 (z) = f (z).
F (z) ne dépend pas du chemin joignant z0 à z.

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Théorème de Cauchy
Si Ω un ouvert simplement connexe, γ un circuit
Z simple contenu dans
Ω et f une fonction holomorphe sur Ω, alors f (z)dz = 0.
γ+

Primitive dans C
Soit Ω un ouvert simplement connexe, f une fonction holomorphe
Z z sur
Ω, et z0 ∈ Ω, alors la fonction F défini sur Ω par : F (z) = f (u)du
z0
est une fonction holomorphe dans Ω, et on a ∀ z ∈ Ω, F 0 (z) = f (z).
F (z) ne dépend pas du chemin joignant z0 à z.

prolongement holomorphe en z0
Soit Ω un ouvert, z0 ∈ Ω et f une fonction holomorphe sur Ω \ z0 . Si
lim f (z) = l existe, alors la fonction g définie sur Ω par g(z) = f (z)
z→z0
si z ∈ Ω \ z0 et g(z0 ) = l est une fonction holomorphe sur Ω.

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Formule intégrale de Cauchy (1ère version)
Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Z Ω, Si
1 f (z)
z0 ∈ Ω et r > 0 tel que D(z0 , r) ⊂ Ω, alors f (z0 ) = dz,
2iπ C + z − z0
avec C = {z ∈ C | | z − z0 |= r}.

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Formule intégrale de Cauchy (1ère version)
Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Z Ω, Si
1 f (z)
z0 ∈ Ω et r > 0 tel que D(z0 , r) ⊂ Ω, alors f (z0 ) = dz,
2iπ C + z − z0
avec C = {z ∈ C | | z − z0 |= r}.

Formule intégrale de Cauchy (2ème version)


Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Ω de C.
Pour toute courbeZfermé simple γ situé dans Ω ainsi que son intérieur,
1 f (z)
on a f (z0 ) = dz, avec z0 ∈ int(γ) ⊂ Ω et z0 ∈
/γ.
2iπ γ + z − z0

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Formule intégrale de Cauchy (1ère version)
Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Z Ω, Si
1 f (z)
z0 ∈ Ω et r > 0 tel que D(z0 , r) ⊂ Ω, alors f (z0 ) = dz,
2iπ C + z − z0
avec C = {z ∈ C | | z − z0 |= r}.

Formule intégrale de Cauchy (2ème version)


Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Ω de C.
Pour toute courbeZfermé simple γ situé dans Ω ainsi que son intérieur,
1 f (z)
on a f (z0 ) = dz, avec z0 ∈ int(γ) ⊂ Ω et z0 ∈
/γ.
2iπ γ + z − z0

Lemme de Jordan
Soit γ+ un arc de cercle centré en z0 , de rayon  et d’angle θ et f une
fonctionZ holomorphe dans un voisinage de z0 , alors, l’intégrale
f (z)
I() = dz est définie pour  assez petit et on a
+ z − z0
γ
lim I() = iθf (z0 ).
→0

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Exemples : Z
sinh(z)
1. Soit Γ le cercle trigonométrique, calculer dz et
Z Γ+ 2z + 1
cos(z)
dz.
Γ+ z Z
z2 1
2. calculer dz avec C = {z ∈ C | | z − 1 |= }
C + (z − 1)(z + 2) 2

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Exemples : Z
sinh(z)
1. Soit Γ le cercle trigonométrique, calculer dz et
Z Γ+ 2z + 1
cos(z)
dz.
Γ+ z Z
z2 1
2. calculer dz avec C = {z ∈ C | | z − 1 |= }
C + (z − 1)(z + 2) 2

Théorème
Soit f une fonction holomorphe sur un un ouvert connexe Ω, alors

f (n) (z0 )
Z
1 f (z)
= dz
n! 2iπ Cr+ (z − z0 )n+1

où Cr = ∂D(z0 , r) = {z ∈ C | | z − z0 |= r}

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Série de Laurent
+∞
X
1 On appelle série de Laurent toute série de la forme an z n , ou
−∞
+∞
X
encore an (z − z0 )n .
−∞
2 L’ensemble Cz0 = {z ∈ C | r1 <| z − z0 |< r2 } s’appelle la
couronne de convergence de centre z0 et de rayon r1 et r2 .
3 On dit que f est développable en série de Laurent dans la
couronne Cz0 (r1 , r2 ) si et ssi
+∞
X
∀ z ∈ Cz0 (r1 , r2 ), f (z) = an (z − z0 )n , avec
Z −∞
1 f (z)
an = dz et Cr le cercle de centre z0 et de
2iπ Cr+ (z − z0 )n+1
rayon r ∈]r1 , r2 [.

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Exemples :
1. Donner le développement en série de Laurent de la fonction
1
f (z) = sur {z ∈ C | 1 <| z |< 3}
(z + 1)(3 − z)
2. Donner le développement en série de Laurent de la fonction
3 − 2z
f (z) = 2 sur {z ∈ C | 1 <| z |< 2}
z − 3z + 2

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Calcul des résidus

Définition
1 On dit que f possède un pôle d’ordre N ≥ 1 en z0 si
+∞
X
f (z) = an (z − z0 )n , avec a−N 6= 0 au voisinage de z0 , i.e.
n=−N
(z − z0 )N f (z) est holomorphe au vois de z0 .
2 Si N = 1 ; on dit que le pôle est simple.
3 Si la série de Laurent de f comporte un nombre infini de termes
1
non nuls en , on dit que le point z0 est un point singulier
z − z0
essentiel isolé pour f
4 Si f est holomorphe sur Ω \ {z0 } et admet un prolongement
holomorphe en z0 , on dit que z0 est une singularité apparente..

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Calcul des résidus

Définition
1 On dit que f possède un pôle d’ordre N ≥ 1 en z0 si
+∞
X
f (z) = an (z − z0 )n , avec a−N 6= 0 au voisinage de z0 , i.e.
n=−N
(z − z0 )N f (z) est holomorphe au vois de z0 .
2 Si N = 1 ; on dit que le pôle est simple.
3 Si la série de Laurent de f comporte un nombre infini de termes
1
non nuls en , on dit que le point z0 est un point singulier
z − z0
essentiel isolé pour f
4 Si f est holomorphe sur Ω \ {z0 } et admet un prolongement
holomorphe en z0 , on dit que z0 est une singularité apparente..

z2 + 2 sin z ez
Exemples : f1 (z) = , f 2 (z) = , f 3 (z) = .
(z − 1)3 (z − i)5 z (z − i)2

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Définition
Soient Ω un ouvert connexe et f une fonction holomorphe sur Ω \ {z0 }.
Si f est développable en série de Laurent sur une couronne de centre
+∞
X
z0 et de rayons 0, R ; c-à-d f (z) = an (z − z0 )n sur
−∞
{z ∈ C | 0 <| z − z0 |< R}, alors le nombre complexe a−1 s’appelle
résidu de f au point z0 et se note a−1 = Res(f, z0 ).

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Définition
Soient Ω un ouvert connexe et f une fonction holomorphe sur Ω \ {z0 }.
Si f est développable en série de Laurent sur une couronne de centre
+∞
X
z0 et de rayons 0, R ; c-à-d f (z) = an (z − z0 )n sur
−∞
{z ∈ C | 0 <| z − z0 |< R}, alors le nombre complexe a−1 s’appelle
résidu de f au point z0 et se note a−1 = Res(f, z0 ).

cosz f (z)
Exemple : Déterminer Res( , 0) et Res( , 0) où f est une
z z
fonction holomorphe au voisinage de 0.

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Définition
Soient Ω un ouvert connexe et f une fonction holomorphe sur Ω \ {z0 }.
Si f est développable en série de Laurent sur une couronne de centre
+∞
X
z0 et de rayons 0, R ; c-à-d f (z) = an (z − z0 )n sur
−∞
{z ∈ C | 0 <| z − z0 |< R}, alors le nombre complexe a−1 s’appelle
résidu de f au point z0 et se note a−1 = Res(f, z0 ).

cosz f (z)
Exemple : Déterminer Res( , 0) et Res( , 0) où f est une
z z
fonction holomorphe au voisinage de 0.

Propriété
Soient Ω un ouvert connexe et f une fonction holomorphe sur Ω \ {z0 }.
Si f est développable en série de Laurent sur une couronne
Z de centre
1
z0 et de rayons 0, R, alors a−1 = Res(f, z0 ) = f (z)dz, où C
2πi C +
est une cercle de centre z0 et de rayon r ∈]0, R[.

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calcul pratique des résidus
Si z0 est un pôle d’ordre m de f , alors
1
a−1 = Res(f, z0 ) = lim [(z − z0 )m f (z)](m−1)
z→z0 (m − 1)!

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calcul pratique des résidus
Si z0 est un pôle d’ordre m de f , alors
1
a−1 = Res(f, z0 ) = lim [(z − z0 )m f (z)](m−1)
z→z0 (m − 1)!

Propriétés
1 Si z0 est un pôle d’ordre 1 pour h et g une fonction holomorphe
en z0 , alors Res(g.h, z0 ) = g(z0 ).Res(h, z0 ).
1 1
2 Si z0 est un zéro d’ordre 1 de h, alors Res( , z0 ) = 0 .
h h (z0 )
3 Si z0 est un zéro d’ordre 1 de h et g holomorphe en z0 , alors
g g(z0 )
Res( , z0 ) = 0 .
h h (z0 )

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calcul pratique des résidus
Si z0 est un pôle d’ordre m de f , alors
1
a−1 = Res(f, z0 ) = lim [(z − z0 )m f (z)](m−1)
z→z0 (m − 1)!

Propriétés
1 Si z0 est un pôle d’ordre 1 pour h et g une fonction holomorphe
en z0 , alors Res(g.h, z0 ) = g(z0 ).Res(h, z0 ).
1 1
2 Si z0 est un zéro d’ordre 1 de h, alors Res( , z0 ) = 0 .
h h (z0 )
3 Si z0 est un zéro d’ordre 1 de h et g holomorphe en z0 , alors
g g(z0 )
Res( , z0 ) = 0 .
h h (z0 )

1 z
Exemple : Calculer Res( , 0) et Res( 2 , 1).
z z −1

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Théorème des résidus
Soient Ω un ouvert simplement connexe de C et γ un chemin simple
fermé contenu dans Ω. Si f est holomorphe sur Ω sauf en un nombre
fini de points (z1 ; z2 ; ...; zn ) qui sont strictement inclus dans γ, alors
Z n
X
f (z)dz = 2πi Res(f, zj )
γ+ j=1

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Théorème des résidus
Soient Ω un ouvert simplement connexe de C et γ un chemin simple
fermé contenu dans Ω. Si f est holomorphe sur Ω sauf en un nombre
fini de points (z1 ; z2 ; ...; zn ) qui sont strictement inclus dans γ, alors
Z n
X
f (z)dz = 2πi Res(f, zj )
γ+ j=1

Z
1
Exemple : Calculer , où :
z(z 2 + 1)
γ+
1
1. γ = {z ∈ C tel que | z |= }
2
1
2. γ = {(x − 1)2 + (y − 2)2 = }
3
3. γ = {z ∈ C tel que | z |= 2}

B. ABOUZAID Analyse 4
Application du théorème des résidus

Lemme de Jordan
Soit r > 0 et γr = {z = reiθ θ1Z ≤ θ ≤ θ2 }, si f est continue sur γr et
lim zf (z) = 0, alors lim f (z)dz = 0.
|z|→+∞ r→+∞ γr+

B. ABOUZAID Analyse 4
Application du théorème des résidus

Lemme de Jordan
Soit r > 0 et γr = {z = reiθ θ1Z ≤ θ ≤ θ2 }, si f est continue sur γr et
lim zf (z) = 0, alors lim f (z)dz = 0.
|z|→+∞ r→+∞ γr+

Z +∞
1
Calculer dx
−∞ 1 + x2

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