Pièce théâ trale

Communication Et théâ tre

COURS INTERACTIF
ET PERFORMANCE

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Les bienfaits du théâtre

pour enfants
• Le théâtre aide à développer l’expression verbale. Cette
activité stimule les enfants à améliorer leur façon de
communiquer. Ils emmagasinent beaucoup de
vocabulaire, mais également de la diction, de la fluidité et
de la clarté, entre autres.
• L’expression corporelle est encouragée. Une partie très
importante de la communication est le “non verbal”,
autrement dit le message envoyé par nos gestes et
mouvements. En étudiant les arts dramatiques, les enfants
prennent conscience de leur corps et de tout ce qu’ils
peuvent transmettre à travers lui.
• Le théâtre pour enfants favorise la camaraderie et aide à
éliminer la timidité. Les exercices d’arts dramatiques
requiert souvent la collaboration avec les camarades. Ils
apprennent à socialiser ainsi que l’importance du travail
en équipe et le respect.
• Ils acquièrent également de la perspective, de l’estime de
soi, de la sécurité et de la confiance en soi en comprenant
ce qui leur arrive.
• Le théâtre stimule la créativité et l’imagination. Le
meilleur outil que les enfants peuvent avoir.

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Sommaire

• Le professeur et l’élève Hamlet ……………….. 6-7

• Discussion ………………………………………………… 8-12
• zero_conduite ………………………………………….. 13-
17
• Le loup pendu …………………………………………. 18-
21
• LEÇON D'ORTHOGRAPHE ………………………… 22-
25
• Pauvre petit sapin ……………………………………. 23-
29

• ENTRETIEN DIRIGÉ…………………………………… 31-33

• Histoire le poisson d’or …………………………… 34-44

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Le professeur et l’élève Hamlet

Le professeur : Élève Hamlet !

L'élève Hamlet (sursautant) : ... Hein... Quoi... Pardon....

Qu'estce qui se passe... Qu'est-ce qu'il y a... Qu'est-ce que c'est
?...

Le professeur (mécontent) : Vous ne pouvez pas répondre

"présent" comme tout le monde ? Pas possible, vous êtes
encore dans les nuages.
L'élève Hamlet : Être ou ne pas être dans les nuages!

Le professeur : Suffit. Pas tant de manières. Et conjuguez-moi le

verbe être, comme tout le monde, c'est tout ce que je vous
demande.
L'élève Hamlet : To be...

Le professeur : En Français, s'il vous plaît, comme tout le

monde.
L'élève Hamlet : Bien, monsieur. (Il conjugue:) Je suis ou je ne
suis pas
Tu es ou tu n'es pas ; Il est ou il n'est pas ; Nous sommes ou
nous ne sommes pas...

Le professeur : (excessivement mécontent) : Mais c'est vous qui

n'y êtes pas, mon pauvre ami !

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L'élève Hamlet : C'est exact, monsieur le professeur,

Je suis "où" je ne suis pas
Et, dans le fond, hein, à la réflexion,
Être "où" ne pas être
C'est peut-être aussi la question

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Discussion

PERSONNAGES
Adam – Akram
(Les deux acteurs sont assis côte à côte).

Scéne Ⅰ

Adam :
Qu'est-ce que tu as fait, pendant les vacances ?
Akram :
Je suis parti au bord de la mer.
Adam:
Ah bon ? Tu es parti avec ta mère ?
Akram:
Mais non ! Je suis parti au bord de la mer ! Tu sais bien
La mer, la plage, les vagues, les maillots de bain, les
parasols...

Adam:
Tu as de la chance ! Tu habitais à l'hôtel ?
Akram:
Non, j'avais emporté une tente.
Adam:
Ah bon ? Ta tante est partie avec toi ?

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Akram:
Mais non ! Je ne suis pas parti avec ma tante, je suis
parti avec une tente ! Tu sais bien ! Les piquets, les
ficelles, le sac de couchage...
Adam:
Ah oui, je vois ! Tu étais dans un camping.
Akram:
C'est ça ! J'avais planté ma tente sous un grand pin.
C'était parfait !
Adam:
Et en plus, ça devait être pratique pour le petit déjeuner !
Akram:
Pratique pour le petit déjeuner ? Pourquoi ?
Adam:
Pour faire tes tartines ! Il te suffisait de prendre un
morceau du pin, et tes tartines étaient vite préparées !
Akram:
Mais non ! Il ne s'agissait pas d'un pain p-a-i-n, mais d'un
pin p-i-n ! C'est un arbre !
Adam:
Ah bon ! Je trouvais ça aussi un peu bizarre ! Pour
planter une tente sous un pain, il aurait fallu un très
grand pain ! Ou une toute petite tente !

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Scéne Ⅱ

Akram:
Je passais mes journées sur la plage... J'étais devenu
copain avec un garçon. On faisait des pâtés magnifiques !
Adam:
Ah bon ? Son papa était charcutier ?
Akram:
Non, pas du tout... Pourquoi ?

Adam:
En général, ce sont les charcutiers qui font les pâtés...
Akram:
Mais non ! Quand on est sur la plage, on remplit un
seau avec du sable humide, on le retourne et on obtient
un pâté ! C'est un jeu ! Ça n'a rien à voir avec les
charcutiers !
Adam:
Ah, je vois... Et à part les pâtés, qu'est-ce que tu faisais ?
Akram:
Je me baignais beaucoup ! Je plongeais dans les vagues en
me bouchant le nez...
Adam:
Pourquoi ? Ça sentait mauvais ?

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Akram:
Mais non ! Je me bouchais le nez pour que l'eau ne
rentre pas dedans ! Il faut aussi fermer la bouche,
sinon on risque de boire la tasse !
Adam:
Ah bon ? Il y a aussi des tasses dans la mer ? Avec des
soucoupes et des petites cuillers ?
Akram:
Bon... Je sens que je vais bientôt m'énerver... Il vaut
mieux arrêter de discuter... D'ailleurs, il est déjà tard et
j'ai une course à faire avant de rentrer chez moi...
Adam:
J'espère que tu vas la gagner !
Akram:
Gagner quoi ?
Adam:
La course ! Tu me dis que tu vas faire une course !
Akram:
Je vais faire une course dans un magasin, pas sur un
stade ! Ah là là ! Tu ne comprends rien !
Adam:
Qu'est-ce que tu vas acheter ?
Akram:
Je vais acheter un livre. J'adore la lecture ! Pendant
les vacances, je dévorais au moins un livre par
jour !
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Adam:
Tu es fou ! Dévorer des livres, c'est sûrement très mauvais
pour l'estomac ! Les livres, il faut
les lire ! Pas les dévorer !

Akram:
Tu m'énerves ! Je préfère m'en aller ! De toute façon, je
suis déjà en retard ! (Il s'en va.)
Adam:
Comment ? Tu vas acheter des pétards ? Fais attention,
c'est très dangereux et... Trop tard !
Il est déjà parti ! (Il s'adresse au public. ) C'est dommage,
parce que, moi, ce que je préfère, c'est discuter avec les
gens ! Si un jour vous ne savez pas quoi faire, venez me
voir ! Vous verrez, on passera un bon moment ensemble
! (Il quitte la scène.)

Ordre des mots à mémoriser

1. mer, mère 2. tente, tante 3. pin, pain 4. pâtés, charcutier
5. boucher le nez 6. boire la tasse 7. faire une course

8. dévorer un livre 9. en retard, pétards 10. Discuter

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zero_conduite
LES PERSONNAGES
Le père - Le fils (ou la fille)
(Le père est assis en train de lire le journal, lorsque le fils entre dans le salon.)

LE FILS :
Bonsoir Papa !
LE PÈRE : ( levant le nez de son journal)
Bonsoir Michel! Ça s'est bien passé à l'école aujourd'hui
?
LE FILS :
Oui, Papa. La maîtresse nous a donné nos carnets de
correspondance à faire signer. Tu as le temps de
regarder ?
LE PÈRE: ( posant son journal )
Oui, bien sûr. Montre vite.
LE FILS: ( qui sort son carnet de son sac et le tend à son père )
Tiens. Tu ne vas pas encore regarder que les
mauvaises appréciations, j'espère ?
LE PÈRE: ( avec un sourire bonhomme )
Nous verrons cela, mon garçon. Alors...
(Il lit à haute voix, lentement, et répète chacune des appréciations comme si
c'était son propre avis.)
Géographie : Bien. Orthographe : Excellent. Calcul : Peut
mieux faire. Education physique : Bien. Dessin : Très
bien. Conduite : Déplorable. Comment, « déplorable » ?
C'est inadmissible ! Toi, mon fils, tu oses me présenter
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un carnet sur lequel il est écrit : Conduite : DE-PLO-

RABLE !
LE FILS : (embarrassé )
Mais Papa...
LE PÈRE: (coupant la parole à son fils)
Ne m'interromps pas ! C'est inacceptable !
Moi Mr
(Il prend un air exagérément dramatique pour continuer.)
Hamide , chauffeur de taxi de mon métier, après dix ans
passés à sillonner les routes et les rues de la capitale
sans un seul accident de voiture. Dix ans, tu m'entends,
mon garçon ?
LE FILS: (essayant timidement de s'expliquer)
Mais Papa, la conduite...
LE PÈRE: (interrompant son fils d'un ton autoritaire)
Je n'ai pas fini ! Dix ans de conduite exemplaire ! Dix ans
sans brûler un feu rouge ! Dix ans sans jamais refuser
une priorité ! Et j'apprends aujourd'hui que ta conduite
est déplorable !
LE FILS:(essayant toujours de se faire entendre)
Mais, Papa, la conduite, ce n'est pas...
LE PÈRE: (continuant la phrase de son fils à sa place )
Ce n'est pas... Ce n'est pas... Ce n'est pas compliqué,
voilà tout ! Et je vais te le prouver tout de suite !
(Il saisit deux chaises qu'il dispose côte à côte sur le devant de la
scène, face au public, et s'assied sur l'une d'elles.) En voiture, mon
garçon !

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(Il tape sur le dossier de la chaise restée vide pour inviter son fils à s'y
asseoir.)
L'heure est venue pour toi de recevoir ta première
vraie leçon de conduite !
LE FILS: (en s'asseyant )
Mais Papa...
LE PÈRE: ( refusant d'écouter son fils )
Il n'y a pas de mais ! A partir de maintenant, il y a un
volant... (Il fait mine de tenir un volant entre ses mains.) ... un
levier de vitesses...
(Il manoeuvre un levier de vitesses imaginaire.) ...
et trois pédales !
(Il tape trois fois par terre avec le pied droit.)

Tu m'as bien compris ? Répète !

LE FILS : ( essayant encore vainement de dire quelque chose )
Mais Papa...
LE PÈRE: ( menaçant )
Ne discute pas ! Répète !
LE FILS: (résigné, qui répète en reproduisant les mimiques de
père pour suggérer le volant, le levier de vitesses et les
trois pédales )
Oui Papa. Un volant... un levier de vitesses... et trois
pédales.
LE PÈRE, satisfait :
Bon ! On avance...
Maintenant (Il bouge le levier de vitesses.) tu es en
première.
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LE FILS:( surprise)
Mais non, Papa, je suis au CM2...
LE PÈRE: ( impatient )
Ne pense plus à l'école ! Je te dis que tu es en
première !
L'école primaire c'est fini, tu m'entends ? Tu es en
première.
LE FILS, convaincu d'avoir raison :
Mais la maîtresse nous a dit qu'après l'école primaire
on entrait en septième, pas en première...
LE PÈRE, encore plus impatient :
— Je ne te parle pas de la septième, je te parle de vitesses. Tu
es en première, un point, c'est tout !
(Voyant que son fils n'ose plus rien ajouter, il continue.) Alors,
après la première, qu'est-ce qu'il y a ?
LE FILS, content de pouvoir répondre à la question :
— Le collège et le baccalauréat !
LE PÈRE, levant les bras au ciel :
— Mais non ! C'est la seconde, voyons ! Enfin, mon garçon, c'est
pourtant simple ! Regarde.
(Il fait mine de passer les vitesses successives.)
Première, seconde, troisième, quatrième et (Il fait le geste de
passer une vitesse difficile à enclencher.) la marche arrière !
LE FILS :
— Mais Papa, à l'école on ne peut pas faire marche arrière.
Même aux plus mauvais de la classe, la maîtresse dit parfois

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qu'ils n'avancent pas vite, mais elle ne leur dit jamais qu'ils
reculent !
LE PÈRE, sur le ton de celui qui abandonne :
— Bon ! Je vais écrire un mot à ta maîtresse. Elle comprendra
bien qu'à ton âge, on est encore trop jeune pour apprendre à
conduire. En attendant, je veux que tu me promettes une chose.
LE FILS, soulagé d'en avoir fini :
— Oui, Papa, tout ce que tu veux...
LE PÈRE, avec un clin d'oeil complice vers le public :
— Sois sage à l'école, mon garçon.
Le fils : bien sûr papa

Ordre des mots à mémoriser

1. carnet 2. résultats 3. conduite 4. taxi 5. chaise 6. volant
7. répète 8. première 9. vitesse 10. marche arrière 11. écrire un
mot

LE LOUP PENDU

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LE NARRATEUR — (Un jour, un homme traversait un bois. Il

trouva un loup pendu par le
pied au haut d'un chêne.)
LE LOUP – Homme, tire-moi d'ici [...] ! J'étais monté sur ce
chêne pour y prendre un nid de pie. En descendant, j'ai pris
mon pied dans une branche fendue. Je suis perdu, si tu n'as pas
pitié de moi.

L'HOMME – Je te tirerais de là avec plaisir ; [...] mais j'ai peur

que tu me manges quand tu seras dépendu.
LE LOUP – Homme, je te jure de ne faire aucun mal, ni à toi, ni
aux tiens, ni à tes bêtes.

LE NARRATEUR — L'homme dépendit le loup.

LE LOUP – Homme, je suis affamé1. J'ai grande envie de te

manger !

L'HOMME – Loup, tu sais ce que tu as juré !

LE LOUP – Je le sais ; mais à présent, je suis dépendu, je ne veux
pas mourir de faim !
L'HOMME – On a bien raison de dire, Loup : "de bien faire le
mal arrive !"Si tu veux, nous allons demander conseil à cette
chienne qui vient vers nous.
LE LOUP – Je veux bien, Homme.

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L'HOMME — Chienne, le loup était pendu par le pied au haut du

chêne. II y serait mort si je ne l'avait dépendu. A présent, [...] il
veut me manger. Cela est-il juste ?
LA CHIENNE — Homme, je ne suis pas en état de juger2. J'ai
bien servi mon maître
jusqu'à présent. Mais quand il m'a vue vieille, il m'a jetée
dehors pour n'avoir plus à me nourrir. On a bien raison de dire
: "De bien faire, le mal arrive".
L'HOMME — Alors, Loup [...] nous allons consulter, sur notre
cas3, cette vieille jument.
LE LOUP — Je veux bien, Homme.

L'HOMME — Jument, le loup était pendu par le pied au haut

d'un chêne. Il y serait mort si je ne l'avais dépendu. Maintenant,
[...] il veut me manger. Est-ce juste ?
LA JUMENT — Homme, je ne suis pas en état de vous juger. J'ai
bien servi mon maître
jusqu'à présent. Mais quand il m'a vue vieille, il m'a jetée
dehors pour n'avoir plus à me nourrir et m'a chassée dans le
bois. On a bien raison de dire : "De bien faire, le mal arrive."
L'HOMME — Alors, nous allons consulter le renard. [...]
LE LOUP — Je veux bien,Homme.

L'HOMME — Renard, [...] le loup était pendu par le pied au haut

du chêne. Il y serait mort si je ne l'avais dépendu. Maintenant,
pour ma peine, il veut me manger. Cela est-il juste ?
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LE RENARD — Homme, [...] je ne suis pas en état de vous juger

avant d'avoir vu l'endroit.
LE NARRATEUR — lls partirent tous trois jusqu'à l'arbre. [...]

LE RENARD — Comment étais-tu pendu, Loup ? [...]

LE NARRATEUR — Le loup monte sur le chêne et se remet
comme il était avant d'être dépendu par l'homme.
LE LOUP — J'étais ainsi pendu, Renard. LE RENARD — Eh bien,
Loup, demeure-le.

LE NARRATEUR – Le Renard et l'homme s'en allèrent.

L'HOMME – Merci, Renard, tu m'as rendu un fier service.

Demain, je t'apporterai une paire de poules bien grasses. Et
si tu veux tu peux venir vivre chez moi ?
LE NARRATEUR – Le renard a accepté son offre et ils sont partis
ensemble pour vivre en paix.
On a bien raison de dire : "Fais du bien à celui qui te veut du
mal, et tu le vaincras".

1 : Je suis affamé : j’ai très faim.

2. Je ne suis pas en état de juger : je ne suis pas capable de
juger.
3. Consulter sur notre cas : demander un avis, un conseil sur
l'affaire.

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LEÇON D'ORTHOGRAPHE
PAPA — Les moutons paissaient 1.

LAURENT — Les moutons quoi ?

PAPA — Paissaient. Les moutons paissaient. Point à la ligne.

Phrase suivante : Le charcutier fabrique dupâté.
LAURENT — Pas si vite. Le charcutier ?

PAPA — Fabrique du pâté.

LAURENT (à voix basse, pour lui) — Tu parles d'un intérêt 2, la

dictée ; je me doute que c'est pas lecordonnier qui fabrique du
pâté.

PAPA — Ça y est, tu as écrit ?

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LAURENT — Pâté. Après ?

PAPA — Pierrot et son frère font des provisions chez la

marchande.
LAURENT (se couchant sur la table) — Ce que je trouve le plus
marrant [...] c'est quand je me couche surla table, la tête sur le
coude et l'oeil au ras du papier... ça fait de grosses lettres
énormes.

PAPA — Bon Dieu, tu peux pas te redresser et essayer d'écrire

droit ! [...]
LAURENT — Chez qui font-ils des provisions ?

PAPA — Chez le marchand.

LAURENT — Tu avais dit chez la marchande.

PAPA — Si tu le sais, pourquoi me le demandes-tu ? [...]

LAURENT (à voix basse) — J'ai dû faire des fautes ; c'est sûr. Si

j'en ai fait deux, il va me dire que j'auraide la chance si je finis
plombier 3 ... [...]

PAPA — Tu as fini ?

LAURENT — Ouais.

PAPA — On ne dit pas ouais !... dans le ciel gris de l'hiver.

LAURENT (à voix basse) — [...] J'ai loupé le début. (fort) —Tu

peux pas répéter ?
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PAPA (en colère) — Je travaille huit heures par jour, je suis

instituteur le reste du temps, je fais les courses, la cuisine
et je ne te demande qu'une chose : faire attention à ce
que je te dis, mais ça, c'est trop !
Oh ! et puis tu seras plombier ; je ne sais pas pourquoi je me
casse la tête !
LAURENT (à voix basse) — Ça y est ! il l'a dit !

PAPA — La fumée monte dans le ciel gris de l'hiver.

LAURENT (à voix basse) — J'écris. J'écris mais je pense en même

temps. Je sais bien que c'est mauvais
pour l'orthographe, mais moi, la pensée, c'est ma passion ! 4
[...]

PAPA — Relis-toi [...] Montre-moi ça. [...]

LAURENT (à voix basse) — Pan... une faute... je l'ai vu à son

sourcil.

PAPA – Pâté. [...] Pourquoi tu as mis un "e" au bout de pâté ?

[...]

LAURENT — Oh ben dis donc ! C'est toi qui me l'as dit, la

dernière fois, qu'il y en avait un. [...]

PAPA (indigné) — Moi, je t'ai dit ça ? Moi ?

LAURENT — Oui, toi, tu me l'as dit jeudi dernier. [...]

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PAPA — Mais c'était "la pâtée". La pâtée du chien... je m'en

souviens bien. [...]
LAURENT – C'est pas normal.

PAPA (en fronçant les sourcils) -Qu'est-ce qui n'est pas normal
?
LAURENT — Que lorsque le charcutier fabrique un pâté on ne
met pas de "e", et lorsque le chien enmange on en met un. [...]

PAPA — Et fumée ? Pourquoi tu n'as pas mis de "e" à fumée ?

Quand c'est féminin, il y a toujours un "e".
Tu ne sais pas encore ça ?

LAURENT — Non.

PAPA – Quoi non ?

LAURENT – On ne met pas toujours un "e".

PAPA — Si, toujours.

LAURENT — On dit "la maison" et il n'y a pas de "e" à maison.

[...]
PAPA — Ne discute pas pour le plaisir ; il y en a un à "fumée".
C'est tout.
VOCABULAIRE
1. Les moutons paissaient : verbe paître. Les moutons broutaient, mangeaient
l'herbe.
2. Tu parles d'un intérêt : façon moqueuse de dire que la dictée ne l'intéresse
pas.

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3. Si je finis plombier : si je deviens plombier (l'ouvrier qui répare les robinets,

les conduites d'eau...)
4. La pensée, c'est ma passion : j'aime beaucoup penser.

Pauvre petit sapin

Narrateur : C'est l'histoire d'un petit sapin. Il est triste, car au

moment de Noël,ce n'est jamais lui que l'on prend pour
l'emmener et le décorer. Cette année, ilespère qu'enfin, on va le
choisir !
Les deux enfants arrivent sur scène, ils regardent les deux
sapins.
Enfant 1 : Regarde ces deux sapins, ils sont jolis, bien fournis,
avec de belles branches régulières ! Lequel allons-nous
choisir ?
Enfant 2 : (il tourne autour du petit sapin) Celui-ci n'est pas mal,
mais il est vraiment trop petit. Il sera ridicule au milieu du salon,
je préfère le grand !Viens, allons dire à papa qu'il peut venir
couper ce beau sapin ! (ils s'éloignent)
Le petit sapin (pleurnichant): C'est toujours la même chose,
tous les ans on me dit que je suis trop petit… Et pourtant, je
bois l'eau de pluie tout comme toi,mes racines sont aussi
profondes que les tiennes… Non, vraiment je necomprends
pas…
Le grand sapin : Allons, allons, ne sois pas si triste, un jour tu
partiras dans
une belle maison, et tu auras de merveilleuses
décorations ...Ton jour viendra
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 Pièce théâ trale

mon ami ! Cette année, c'est à mon tour, Noël prochain, ce

sera peut-être le tien!
Le petit sapin : Je l'espère ! Ah voici l'écureuil !
L'écureuil : Salut les sapins ! Moi je suis ravi que tu restes ici
mon ami, je vaispouvoir grimper et sauter dans tes branches
encore de longs mois ! Youpie !...Tiens, je vois l'oiseau qui
arrive, je suis certain qu'il partage mon avis, heinl'oiseau ? (il
sort)
L'oiseau : Je t'aime trop petit sapin, je n'ai vraiment pas envie
que tu partes !Voltiger de branche en branche et picorer tes
épines c'est un grand bonheur pourmoi !(il part)
Narrateur : Bien-sûr, tout cela fait plaisir à petit sapin, mais il
aimeraitvraiment tout autre chose…Il a un rêve...
Le petit sapin : Oui, j'aimerais tellement être décoré, avoir des
boules multicolores sur mes branches, porter des guirlandes
scintillantes ! Pfff !!
Le lapin (qui est arrivé doucement) : C'est vrai ? C'est ça que tu
aimerais, êtredécoré comme les sapins de la ville ? Et tu ne
serais plus triste ?
Le petit sapin : Oh non, je ne serais plus jamais triste !!!
Le lapin (va à l'autre bout de la scène) Hé ! Les amis, le petit
sapin voudraitavoir plein de décorations sur lui, il dit que cela
ôtera sa tristesse !
L'écureuil, l'oiseau, le lapin parlent entre eux

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 Pièce théâ trale

Narrateur : Les animaux se concertent et organisent une belle

surprise pour lepetit sapin !
L'écureuil : Nous allons avoir besoin d'aide !
L'oiseau : Oui, je connais deux lutins qui pourront nous donner
un coup demain !
Le lapin : Et moi, je vais appeler la neige !
L'écureuil : Et moi, je vais demander l'aide de la lune ! (ils
partent tous en courant et reviennent avec deux lutins, la
lune et la neige)

Lutin 1 : J'ai pris tout ce que j'avais en boules bleues jaunes et

oranges, j'aifouillé dans les malles et les caisses du père Noël !
Lutin 2 : Et moi, j'ai pris tout ce que j'avais en boules rouges
vertes et jaunes ,j'ai aussi fouillé dans les malles, les caisses et
les boites du père Noël!
La lune : Je suis là pour donner du jaune aux guirlandes et faire
briller lesétoiles ! Petit sapin sera scintillant et lumineux jusqu'à
l'autre bout de la forêt !
La neige : Moi, je vais faire tomber mes plus jolis flocons sur le
petit sapin et ilsera resplendissant, il sera le plus beau sapin de
toute la région !
Tous : Allons-y !

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Narrateur : Pendant que les amis animaux, aidés de la lune et

de la neige,décorent le petit sapin, les deux enfants repassent
par la forêt !(les animaux décorent le sapin et sortent)
Enfant 1 : Oh ! Regarde le petit sapin comme il est joli !

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ENTRETIEN DIRIGÉ DIALOGUE SIMULÉ (ou jeu de rôle)

Objectif : se présenter, parler de soi. questions et
réponses proposées.

=) comment t’appelles –tu ?

Je m’appelle Bilal
=) comment ça s’écrit ?
B.I.L.A.L
=)Quel âge as tu ?
J’ai 14 ans
=) Parle-moi de votre famille.

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Ah oui. Ma famille nous sommes personnes. Mes parents, ma

soeur , mon frère et moi. =)Quelle est ta nationalité ?
je suis marocain (e)
=) Quelle est ta ville d’origine ?
Je suis de Agadir.

=) Parle-moi de ta journée habituelle.

Le matin, je me lève à 6 heures ou 6 heures et demie. C’est
assez tôt pour moi. je prends ma douche et je m’habille.
Ensuite, je prend mon petit-déjeuner. Pendant mon
petitdéjeuner, je lis un peu et j’écoute la radio. Après mon
petitdéjeuner, je m’occupe de mes plantes vertes. Ensuite je me
prépare pour partir à l’école : je me brosse les dents, je mets
mon manteau et je pars à l’école.
=)Qu’est-ce que tu manges pour le petit-déjeuner ?
Je prends des céréales Je mange du pain grillé un toast avec de
la confiture et des oeufs .
=)tu rentres à quelle heure ?
Je rentre à 17 Heures
=)Qu’est-ce que tu fais le soir ?
Bah !! le soir tout d’abord je fais mes devoires , je prends le
dinner en famille , je racontre tout ce que j’ai fait pendant la
journée à mes parents , je fais mes prières et puis je regarde un

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peu la télévision en fin je brosse mes dents et je vais à mon lit

pour dormir.
=)Qu’est-ce que tu fais le samedi et le dimanche ?
Pour le weekend c’est un peu spécial car normalement je sors
avec ma famille pour faire les courses , jour avec mon frère et
ma soeur au parc des jeux , et comme d’habitude chaque
samedi on visite les grands parents et déjeuner avec eux .
=)tu aimes le sport ?
Oui j’adore le sport . =)tu
fais Quel sport ?
moi je préfère les arts martiaux , et exactement j’adore le
Karaté =)pourquoi ?
tout simplement pour etre toujours en bonne forme et aussi
pour me défendre .

Questions adaptée au niveau A1

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Comprenez
le vocabulaire

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Comprenez le vocabulaire

Maintenant que vous avez écouté l’histoire, regardez le

vocabulaire expliqué ci-dessous.

Un vieillard : un vieillard est un vieux monsieur, une personne

âgée.
Un filet : un filet est un outil de pêche pour capturer des
poisson.
Rejette : il s’agit du verbe “rejeter” conjugué à l’impératif. Il
signifie “lancer à nouveau”, “renvoyer”.
Eut compassion de : il s’agit du verbe “avoir compassion de”
conjugué au passé-simple. Il signifie “avoir de la pitié, de la
sympathie” envers quelqu’un.
Remit : il s’agit du verbe “remettre” conjugué au passésimple.
Il signifie “mettre quelque chose ou quelqu’un à l”endroit où il
était auparavant”.
Indignée : l’adjectif “indigné” signifie “fâché”, “révolté”,
“choqué”, “scandalisé”.
Profiter : ce verbe signifie “tirer avantage ou tirer parti de
quelque chose”.
Tant : il s’agit d’un adverbe. On peut le remplacer par

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 Pièce théâ trale

“tellement” ou “à tel point”

Reproches : Un reproche est une critique sur le comportement

d’une personne.
La queue : ici, on parle de la queue du poisson d’or. C’est la
partie opposée à la tête.
En abondance : “en abondance” signifie “abondamment”, “à
profusion”, “en grande quantité”.
Un baquet : un baquet est un récipient en bois. Cela servait à
laver le linge autrefois. En France, le baquet a progressivement
disparut pour être remplacé dans les années 70 par la
traditionnelle “bassine” en plastique.
Tombe en ruine : on dit qu’un bâtiment tombe en ruine quand il
se détériore, qu’il se dégrade.
Des révérences : une révérence est une inclination, une
courbette, un salut que l’on fait en penchant la tête pour
montrer du respect envers quelqu’un.
La commission : La commission est une charge, une mission que
l’on donne à quelqu’un pour qu’il fasse quelque chose à votre
place.
Vêtu : l’adjectif “vêtu” signifie “habillé”.
Une foule de : “Une foule de” signifie “un grand nombre de”.
Mendiant : un mendiant est une personne qui mendie, qui
demande l’aumône, qui fait la manche.
On le mit à la porte : l’expression “mettre à la porte quelqu’un”
signifie “faire sortir ou virer quelqu’un d’un lieu”

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 Pièce théâ trale

Répondez aux questions

Pour vérifier que vous avez bien compris, répondez à ces

questions:

1. Le vieux monsieur a rejeté le petit poisson à la mer. Vrai ou

faux ?
2. Le poisson d’or a répondu à toutes les demandes du vieux
monsieur. Vrai ou faux ?
3. La femme maltraite son mari. Vrai ou faux ?
4. A la fin, le niveau de vie du couple s’est amélioré. Vrai ou
faux ?
5. Le vieil homme n’a jamais revu le poisson d’or. Vrai ou faux ?

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Pièce théâ trale

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Pièce théâ trale

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