Vous êtes sur la page 1sur 74

0.

Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

Le principe de récurrence

30 décembre 2009

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ

Notation
p
X
Soit n et p deux entiers naturels, le symbole signifie "somme pour k
k=n
variant de n à p de . . . ".

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ

Notation
p
X
Soit n et p deux entiers naturels, le symbole signifie "somme pour k
k=n
variant de n à p de . . . ".

Exemple
10
kek =
X
k=3

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ

Notation
p
X
Soit n et p deux entiers naturels, le symbole signifie "somme pour k
k=n
variant de n à p de . . . ".

Exemple
10
kek = 3e3
X
k=3

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ

Notation
p
X
Soit n et p deux entiers naturels, le symbole signifie "somme pour k
k=n
variant de n à p de . . . ".

Exemple
10
kek = 3e3 + 4e4
X
k=3

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ

Notation
p
X
Soit n et p deux entiers naturels, le symbole signifie "somme pour k
k=n
variant de n à p de . . . ".

Exemple
10
kek = 3e3 + 4e4 + 5e5 + 6e6 + 7e7 + 8e8 + 9e9 + 10e10
X
k=3

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k=
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) =
k=2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5
k=2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7
k=2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).

0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1
=
k=1 k

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X
k=
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1)
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
Xn
pk =
k=0
Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
Xn
pk = p × 0
k=0
Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
Xn
pk = p × 0 + p × 1
k=0
Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
Xn
pk = p × 0 + p × 1 + p × 2 + . . . + p × (n − 1) + p × n
k=0
Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

0. Le symbole Σ
A vous de jouer ! Soient n et p deux entiers naturels, chercher les
exemples avant d’afficher les solutions !
8
X
k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 (on pourrait commencer la
k=0
somme à 1).
13
X
(2k + 1) = 5 + 7 + 9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 19 + 21 + 23 + 25 + 27 (les
k=2
entiers impairs !).
15
X
0 + 2 + 4 + 6 + 8 + . . . 30 = 2k (les entiers pairs).
k=0
Xn 1 1 1 1 1 1
= + + +...+ + .
k=1 k 1 2 3 n − 1 n
n+1
X n
X
k = 0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n + (n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
Xn n
X
pk = p × 0 + p × 1 + p × 2 + . . . + p × (n − 1) + p × n = p × k.
k=0 k=0
Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 = 1

u2 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 = 1

u2 = 3

u3 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 = 1

u2 = 3

u3 = 7

u4 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 = 1

u2 = 3

u3 = 7

u4 = 15

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple
Etudions la suite un définie pour tout entier naturel n par
½
un+1 = 2un + 1
u0 = 0

Compléter :
u1 = 1

u2 = 3

u3 = 7

u4 = 15
Pour calculer u5 il semble falloir calculer tous les termes d’indices
inférieurs, la suite est définie par récurrence.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple

N’est-il pas possible de conjecturer une formule pour calculer directement


n’importe quel terme de la suite (un ) ?

∀n ∈ N, un =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

I. Un exemple

N’est-il pas possible de conjecturer une formule pour calculer directement


n’importe quel terme de la suite (un ) ?

∀n ∈ N, un = 2n − 1

Comment démontrer une telle conjecture ?

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Nous avonc vérifié notre conjecture pour les entiers naturels inférieurs à
4. Montrons que si la conjecture est vraie pour u4 alors elle l’est pour u5 .

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Nous avonc vérifié notre conjecture pour les entiers naturels inférieurs à
4. Montrons que si la conjecture est vraie pour u4 alors elle l’est pour u5 .
On a
u5 = 2u4 + 1
or on sait que
u4 = 24 − 1
d’où
u5 =

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Nous avonc vérifié notre conjecture pour les entiers naturels inférieurs à
4. Montrons que si la conjecture est vraie pour u4 alors elle l’est pour u5 .
On a
u5 = 2u4 + 1
or on sait que
u4 = 24 − 1
d’où
u5 = 2 × (24 − 1) + 1 = 25 − 2 + 1

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Nous avonc vérifié notre conjecture pour les entiers naturels inférieurs à
4. Montrons que si la conjecture est vraie pour u4 alors elle l’est pour u5 .
On a
u5 = 2u4 + 1
or on sait que
u4 = 24 − 1
d’où
u5 = 2 × (24 − 1) + 1 = 25 − 2 + 1
d’où
u5 = 25 − 1

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.


On a alors

un+1 = 2un + 1

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.


On a alors

un+1 = 2un + 1 = 2 × (2n − 1) + 1 = 2n+1 − 2 + 1

on en conclut que

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.


On a alors

un+1 = 2un + 1 = 2 × (2n − 1) + 1 = 2n+1 − 2 + 1

on en conclut que
un+1 = 2n+1 − 1
On vient de montrer que cette formule est héréditaire : Si elle est vraie
au rang n alors elle est vraie au rang n + 1.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.


On a alors

un+1 = 2un + 1 = 2 × (2n − 1) + 1 = 2n+1 − 2 + 1

on en conclut que
un+1 = 2n+1 − 1
On vient de montrer que cette formule est héréditaire : Si elle est vraie
au rang n alors elle est vraie au rang n + 1.
Puisque la formule est vraie au rang 4 alors, par hérédité, elle l’est encore
au rang 5, puis au rang 6 et finalement à tout rang.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Plus généralement : Soit n ∈ N un entier fixé, supposons que un = 2n − 1.


On a alors

un+1 = 2un + 1 = 2 × (2n − 1) + 1 = 2n+1 − 2 + 1

on en conclut que
un+1 = 2n+1 − 1
On vient de montrer que cette formule est héréditaire : Si elle est vraie
au rang n alors elle est vraie au rang n + 1.
Puisque la formule est vraie au rang 4 alors, par hérédité, elle l’est encore
au rang 5, puis au rang 6 et finalement à tout rang.
On a ainsi prouvé que la formule est vraie pour tout rang n, c’est le
principe de récurrence qui peut s’énoncer ainsi :

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).
La propriété P est héréditaire (c’est à dire ∀n Ê n0 , P(n) =⇒ P(n + 1))

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).
La propriété P est héréditaire (c’est à dire ∀n Ê n0 , P(n) =⇒ P(n + 1))
alors la propriété P est vraie à tout rang supérieur à n0 .

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).
La propriété P est héréditaire (c’est à dire ∀n Ê n0 , P(n) =⇒ P(n + 1))
alors la propriété P est vraie à tout rang supérieur à n0 .

Remarque
On peut voir l’ensemble N comme un escalier :

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).
La propriété P est héréditaire (c’est à dire ∀n Ê n0 , P(n) =⇒ P(n + 1))
alors la propriété P est vraie à tout rang supérieur à n0 .

Remarque
On peut voir l’ensemble N comme un escalier :
L’initialisation au rang n0 est le fait de se trouver sur la marche n0
(donc on est sur l’escalier).

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Principe de récurrence
Soit P une propriété définie sur N . Si :
La propriété P est initialisée pour un certain rang n0 (c’est à dire si
P(n0 ) est vraie).
La propriété P est héréditaire (c’est à dire ∀n Ê n0 , P(n) =⇒ P(n + 1))
alors la propriété P est vraie à tout rang supérieur à n0 .

Remarque
On peut voir l’ensemble N comme un escalier :
L’initialisation au rang n0 est le fait de se trouver sur la marche n0
(donc on est sur l’escalier).
L’hérédité se traduit alors par le fait d’être capable de passer d’une
marche à l’autre, on comprend alors qu’il nous sera possible
d’atteindre toute marche d’un rang supérieur à n0 .

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a :
n
X n(n + 1)
k = 0+1+2+...+n =
k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a :
n
X n(n + 1)
k = 0+1+2+...+n =
k=0 2

Commençons par définir la propriété à démontrer :(essayez !)

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a :
n
X n(n + 1)
k = 0+1+2+...+n =
k=0 2

Commençons par définir la propriété à démontrer :(essayez !)


Pour tout entier n non nul, on pose
n
X n(n + 1)
P(n) : k= .
k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Initialisation : Ici, qui est n0 ?

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Initialisation : Ici, qui est n0 ? c’est 0. Il faut donc montrer que P(0) est
vraie c’est à dire

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Initialisation : Ici, qui est n0 ? c’est 0. Il faut donc montrer que P(0) est
0
X 0(0 + 1)
vraie c’est à dire k= .
k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Initialisation : Ici, qui est n0 ? c’est 0. Il faut donc montrer que P(0) est
0
X 0(0 + 1)
vraie c’est à dire k= .
k=0 2
0(0 + 1) 0
Calculons : = =0
2 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Initialisation : Ici, qui est n0 ? c’est 0. Il faut donc montrer que P(0) est
0
X 0(0 + 1)
vraie c’est à dire k= .
k=0 2
0(0 + 1) 0 X0
Calculons : = =0= k donc P(0) est vraie.
2 2 k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1)
Si k= Alors
k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X
k=
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) =
k=0
| {z }

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X n
X
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X Xn
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }
Xn n(n + 1)
Or on a supposé que k= donc :
k=0 2
n+1
X
k=
k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X Xn
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }
Xn n(n + 1)
Or on a supposé que k= donc :
k=0 2
n+1
X X n
k = k + (n + 1) =
k=0 k=0

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X Xn
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }
Xn n(n + 1)
Or on a supposé que k= donc :
k=0 2
n+1
X X n n(n + 1)
k = k + (n + 1) = + (n + 1)
k=0 k=0 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X Xn
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }
Xn n(n + 1)
Or on a supposé que k= donc :
k=0 2
n+1
X X n n(n + 1) (n + 1)(n + 2)
k = k + (n + 1) = + (n + 1)=
k=0 k=0 2 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence


Exemple 1
Hérédité : Soit n un entier fixé.Supposons que P(n) est vraie et
démontrons que P(n + 1) est vraie aussi.
Autrement dit il faut démontrer que :
n
X n(n + 1) n+1
X (n + 1)(n + 1 + 1)
Si k= Alors k=
k=0 2 k=0 2

Montrer que P(n + 1) est vraie, c’est démontrer une égalité.Pour cela,
intéressons nous à :
n+1
X Xn
k =0 + 1 + 2 + . . . + (n − 1) + n +(n + 1) = k + (n + 1).
k=0 k=0
| {z }
Xn n(n + 1)
Or on a supposé que k= donc :
k=0 2
n+1
X X n n(n + 1) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 1 + 1)
k = k + (n + 1) = + (n + 1)= = .
k=0 k=0 2 2 2

Le principe de récurrence
0. Le symbole Σ
I. Un exemple
II. Le principe de récurrence

II. Le principe de récurrence

Exemple 1
Le propriété est initialisée et héréditaire donc, d’après le principe de
récurrence, elle est vraie pour tout entier n :
n
X n(n + 1)
∀n ∈ N, k=
k=0 2

Le principe de récurrence

Vous aimerez peut-être aussi