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Meryl Streep

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Mary Louise Streep, dite Meryl Streep [ˈmɛɹəl stɹiːp] , née le 22 juin 1949 à Summit (New Jersey),
est une actrice et chanteuse américaine. Souvent considérée comme la meilleure actrice de sa génération, Meryl Streep
elle est la personnalité la plus nommée de l'histoire des Oscars (21 nominations), et en a remporté 3.
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Elle est considérée par beaucoup comme une «  actrice modèle  » avec Emma Thompson , Frances
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McDormand, Olivia Colman , Isabelle Huppert, Catherine Deneuve ou encore Glenn Close comme le
sont du côté masculin Gary Oldman ou encore Robert De Niro. Elle fait partie des meilleures actrices de sa
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génération pour sa capacité à s'effacer derrière ses personnages, l'extrême justesse de son jeu, la richesse
de son registre et la densité émotionnelle de ses compositions. Elle a été à ce titre maintes fois reconnue par
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ses pairs .

Elle est en effet l'une des comédiennes les plus récompensées du cinéma anglophone, comptabilisant 3
Oscars dont 2 pour le titre de « Meilleure actrice », de 9 Golden Globes, 2 BAFTA et plus d'une vingtaine
de nominations pour différentes récompenses américaines et internationales. Elle est l'interprète la plus
nommée de l'histoire des Oscars, hommes et femmes confondus, avec 21 sélections dont 17 pour le titre de
« Meilleure actrice ». Il en est de même pour les Golden Globes où elle cumule 30 nominations. Portrait de l'actrice à ses débuts.

Depuis les années 2000, elle est considérée comme la « reine des comédies musicales », titre que lui a par Nom de Mary Louise Streep
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ailleurs attribué le magazine Los Angeles Times . En effet, cette dernière a joué dans un peu plus de 8
naissance
longs-métrages musicaux. Parmi eux on peut citer ses deux collaborations marquantes avec Rob Marshall,
dont le film Into the Woods : Promenons-nous dans les bois, qui lui vaudra une nomination à l'Oscar de la Naissance 22 juin 1949
meilleure actrice dans un second rôle, en 2014. Ou encore ses performances dans le film Mamma Mia! et Summit, New Jersey (États-
récemment The Prom. Unis)
Nationalité Américaine
Au cinéma, à la télévision et au théâtre, elle a interprété de nombreux rôles marquants, notamment dans
Profession Actrice
Kramer contre Kramer en 1979, où elle est l'ex-épouse de Dustin Hoffman, prestation pour laquelle elle
obtient son premier Oscar : celui de la meilleure actrice de second rôle en 1980. Elle joue ensuite le double Chanteuse
rôle d'une femme amoureuse dans La Maîtresse du lieutenant français (1981) où elle donne la réplique à Films notables Voyage au bout de l'enfer
Jeremy Irons, une femme instable, meurtrie, et brisée par l'expérience des camps de la mort durant la Kramer contre Kramer
Seconde Guerre mondiale dans Le Choix de Sophie (d'après le roman éponyme de William Styron), La Maîtresse du lieutenant
prestation qui lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice en 1983, ou encore l'écrivaine danoise Karen Blixen français
dans Out of Africa (1985) aux côtés de Robert Redford. Le Choix de Sophie
Out of Africa
Ses autres films mémorables incluent Le Mystère Silkwood (1983), dans lequel elle apparaît sous les traits Le diable s'habille en Prada
d'une employée d'usine de traitement nucléaire enquêtant sur les agissements de sa direction. Pour son rôle
Mamma Mia!
de mère accusée d'infanticide dans Un cri dans la nuit, elle est primée à Cannes en 1989. Elle incarne
La Dame de fer
également une femme au foyer désemparée par la passion qu'elle porte à un photographe solitaire dans Sur
Pentagon Papers
la route de Madison (1995) de et avec Clint Eastwood, ainsi qu'une éditrice lesbienne s'interrogeant sur le
bonheur dans The Hours (2002) aux côtés de Nicole Kidman et Julianne Moore. Elle s'est essayée à la (voir filmographie)
comédie avec Adaptation, Pas si simple, Le diable s'habille en Prada. En 2012, elle gagne un troisième Séries notables Holocauste
Oscar, son second dans la catégorie Meilleure actrice, pour son interprétation de Margaret Thatcher dans Angels in America
La Dame de fer. Big Little Lies
The Prom
Actrice très demandée, elle a travaillé pour les plus grands studios de cinéma de son époque. Parmi eux on
Site internet (en) « Site Officiel » (http://me
peut citer 20th Century Studios, Universal Pictures, The Walt Disney Company, Netflix, Pathé ou encore
HBO. rylstreeponline.net/)

Biographie

Jeunesse et premiers pas au théâtre

Mary Louise Streep naît dans le New Jersey. Son père, Harry William Streep Jr., est pharmacien et sa mère, Mary Wolf
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(née Wilkinson) est artiste . Elle a également deux frères, Dana et Harry et ses ancêtres sont allemands, suisses et
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anglais . Du côté paternel, ses origines allemandes remontent à dix générations dans la localité de Loffenau en pays de
Bade puis du Wurtemberg, d'où son arrière-grand-père, Gottfried Streeb (1815-1890) et son arrière-grand-mère Christina
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Rosina Streeb (née Zeltmann) ont émigré aux États-Unis , et où l'un de ses ancêtres a été maire [réf. nécessaire]. Un de ses
arrière-grands-pères paternels, Balthasar Wilhelm Huber, originaire de Kerns (mais né à Giswil) en Suisse a émigré aux
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États-Unis en 1869 à l'âge de dix-sept ans avec ses deux frères Josef et Arnold et leur père Felix Huber . Son ascendance
maternelle d'origine anglaise, est localisée depuis le xviie  siècle en Pennsylvanie et au Rhode Island. Streep est une
lointaine parente de William Penn, fondateur de la province de Pennsylvanie, et les archives indiquent que sa famille a été
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parmi les premiers acheteurs de terres dans cette région .
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Élevée dans la religion presbytérienne , elle a grandi à Bernardsville, dans le New Jersey, où elle a été scolarisée à
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la Bernard High School .

En 1971, celle qui se destine originellement à une carrière de cantatrice obtient son bachelor en art dramatique (Bachelor of
Arts) au Vassar College où elle reçoit brièvement l'enseignement de Jean Arthur. Elle s'inscrit aussi comme étudiante
d'échange à Dartmouth College pendant un semestre avant que l'établissement scolaire ne devienne mixte. Elle obtient par
Meryl Streep en 1966.

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la suite un Master d'arts (Mastership in Art, MFA) à la Yale School of Drama. Pendant son séjour à Yale, elle tient plusieurs rôles sur scène notamment Helena
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dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare et The Idiots Karamazov, comédie écrite par Christopher Durang et Albert Innaurato .
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Le doyen de Yale Repertory Theatre in New Haven, Robert Brunstein, a dit qu'il «  était évident qu'elle était destinée à de grandes choses   ». Elle réussit à
intégrer le Phoenix Repertory du théâtre de New York, et fait ses débuts au théâtre dans de grandes salles avec Trelawney of the Wells en 1975.

Des débuts remarqués au cinéma

Alors qu'elle commence à s'orienter vers le cinéma, Meryl Streep est profondément marquée par la prestation de Robert de
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Niro dans Taxi Driver et aspire à devenir une actrice de la même stature . Elle passe plusieurs auditions, notamment
pour le rôle principal de King Kong, produit par Dino De Laurentiis. Lorsque ce dernier la rencontre, il lance à son fils, qui
a repéré la jeune actrice au théâtre, «  Che brutta  !  » («  Quel laideron  !  »), ignorant que Meryl Streep parle l'italien
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couramment . L'actrice lui répond alors : « Je suis désolée que vous pensiez que je suis trop moche pour votre film mais
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vous êtes juste une opinion dans un océan et je m’en vais en trouver une plus clémente » . Elle obtient son premier rôle
au cinéma dans Julia en 1977, où elle a pour partenaires Jane Fonda et Vanessa Redgrave. L'expérience se révèle
déplaisante pour Meryl Streep, qui doute alors sur l'avenir de sa carrière : « J’avais une perruque horrible et ils ont pris les
répliques d’une scène que j’avais tournée avec Jane pour les mettre sur une scène différente dans laquelle je jouais. Je me
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suis dit que j'avais fait une énorme erreur, plus jamais de films. Je déteste cette industrie » . Malgré tout, Jane Fonda lui
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apporte son soutien et la pousse à continuer .

Repérée par Robert de Niro dans La Cerisaie, l'acteur la suggère à Michael Cimino pour jouer sa petite amie dans Voyage
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au bout de l'enfer, fresque réaliste, épique et tragique consacrée à la guerre du Viêt Nam . Meryl Streep accepte le rôle
secondaire afin de rester auprès de son compagnon, John Cazale, également acteur du film. Ce dernier souffre d'un cancer Meryl Streep, photographiée par
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des os généralisé et n'a plus que quelques mois à vivre . Quand les producteurs apprennent la maladie, ils souhaitent Jack Mitchell en 1976.
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le remplacer mais Michael Cimino s'y oppose et Meryl Streep va même jusqu'à menacer de quitter le tournage . Afin de
payer les frais médicaux de Cazale, l'actrice accepte ensuite, à contre cœur, un rôle dans la mini-série Holocauste, tournée
en Allemagne et en Autriche. À son retour aux États-Unis, l'état de son compagnon s'est dégradé. Meryl Streep veille alors sur lui jusqu'à son décès, cinq mois plus
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tard, le 12 mars 1978 . Après sa disparition, l'actrice parle de sa souffrance et de son espoir que le travail constitue une échappatoire. Elle enchaîne avec le film
La Vie privée d'un sénateur, avec Alan Alda, et joue dans la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de Shakespeare. Holocauste et Voyage au bout de l'enfer
connaissant un immense succès critique et public, lui apportent la consécration internationale et la font connaître du grand public. Par ailleurs, la mini-série lui vaut
d'être récompensée par le Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm et le film de Michael Cimino d'être nommée à l'Oscar
de la meilleure actrice dans un second rôle, pour la première fois.

Une consécration rapide

L'année suivante, Meryl Streep joue une épouse perdue en pleine procédure de divorce, se déchirant avec son mari pour la garde de son fils, dans Kramer contre
Kramer de Robert Benton. Après avoir lu le scénario, l'actrice estime que le discours que son personnage doit faire devant la cour de justice ne reflète pas la réalité
d’une femme traversant un divorce et explique au réalisateur : « Ce n’est pas le discours d’une femme, c’est le discours d’un homme essayant d’écrire pour une
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femme » . Robert Benton accepte alors de réviser le scénario et autorise l'actrice à modifier elle-même ses répliques, malgré les objections de Dustin Hoffman,
l'acteur principal du film. Ce dernier, adepte de la Méthode, va jusqu'à donner une vraie gifle à sa partenaire lors du tournage d'une scène et, pour la provoquer, se
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moque d'elle ouvertement et lui rappelle la mort de John Cazale . Selon l'un des producteurs du film, Richard Fischoff, « Il la piquait, la provoquait. Il utilisait des
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éléments de sa vie personnelle pour obtenir la réponse qu’il pensait qu’elle devait donner dans sa prestation » . Meryl Streep ne laisse cependant rien paraître de
ce qu'elle ressent hors-caméra. Lors de la sortie du film, Dustin Hoffman parle de sa partenaire en termes élogieux : « Elle a fait un travail extraordinaire, dans la
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mesure où son attention est proche de l'obsession. Elle ne pense à rien d'autre qu'à ce qu'elle fait  » . Kramer contre Kramer rencontre un accueil critique
unanimement favorable ainsi qu'un grand succès commercial. Pour sa prestation, l'actrice obtient plusieurs récompenses, dont un Golden Globe et un Oscar, dans
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la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle » . En parallèle, Meryl Streep apparaît dans un rôle secondaire, mais remarqué, de mère divorcée ayant refait
sa vie avec une femme dans Manhattan de et avec Woody Allen.

En 1981, elle obtient le premier rôle principal de sa carrière avec La Maîtresse du lieutenant français, dans lequel elle joue
à la fois Sarah et Anna, deux femmes amoureuses à une époque différente. Dans sa critique du film, le New York Magazine
estime qu'à la différence de nombreuses stars féminines de l'âge d'or d'Hollywood, qui avaient cultivé une identité
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singulière dans chacun de leurs films, Meryl Streep est un « caméléon », capable de jouer n'importe quel type de rôle .
Bien que sa prestation soit saluée et lui permette de remporter le BAFTA de la meilleure actrice et le Golden Globe de la
meilleure actrice dans un film dramatique, l'actrice considère ce rôle comme l'un des moins convaincants de sa carrière.
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Elle juge ne pas avoir été «  inspirée  », ni «  impliquée  », et regrette la structure «  artificielle  » de l'intrigue . L'année
suivante, elle retrouve le réalisateur Robert Benton pour le thriller hitchcockien, La Mort aux enchères, qu'elle considère
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comme un « mauvais film » . Le New York Times regrette le manque d'alchimie entre l'actrice – qu'il trouve cependant
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« magnifique », et son partenaire à l'écran, Roy Scheider .

Son film suivant, Le Choix de Sophie (1982) d'Alan J. Pakula, d'après William Styron, la voit interpréter une Polonaise
catholique meurtrie par l'expérience des camps de concentration et dont un choix tragique a fait, à jamais, basculer
l'existence. Meryl Streep réussit à convaincre le réalisateur de lui confier le rôle, malgré les réticences de ce dernier, le
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personnage ayant été écrit à l'origine par l'auteur pour Ursula Andress . Tout le long du film, l'actrice joue avec un accent
polonais et apprend pour l'occasion à parler la langue couramment, ainsi que l'allemand. La scène du «  choix  », qu'elle
tourne en une seule prise et refuse de refaire, est pour elle «  extrêmement douloureuse  » et «  émotionnellement
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épuisante  » . Bien que la réception en salle du film soit polarisée, la prestation de Meryl Streep est unanimement
Meryl Streep pendant la acclamée. Elle remporte plusieurs récompenses, notamment son troisième Golden Globe, le second dans la catégorie
61e cérémonie des Oscars le «  meilleure actrice dans un film dramatique  », ainsi qu'un deuxième Oscar, le premier dans la catégorie «  meilleure
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29 mars 1989. actrice » .

Dans Le Mystère Silkwood (1983), première de ses quatre collaborations avec le réalisateur Mike Nichols, Meryl Streep
prête ses traits à Karen Silkwood, une chimiste américaine disparue dans des circonstances douteuses alors qu'elle enquêtait sur des actes délictueux dans l'usine de
plutonium où elle travaillait. Pour se préparer à jouer le personnage, l'actrice rencontre plusieurs de ses proches et réalise que chacun d'eux avait une perception
différence de sa personnalité  : «  Je n'ai pas essayé de me transformer en Karen. J'ai simplement essayé de comprendre qui elle était. J'ai rassemblé toutes les
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informations que je pouvais trouver sur elle... J'ai fini par regarder les différents événements de sa vie et essayé de la comprendre de l'intérieur  » . Pour sa
prestation, l'actrice est à nouveau louée par la critique et se voit nommer pour la cinquième fois à l'Oscar et la sixième fois aux Golden Globes. Elle retrouve
ensuite Robert de Niro pour Falling in Love (1984), drame romantique mal reçu par la critique, avant d'incarner un agent de liaison entre les parachutistes anglais
et la résistance française dans le drame Plenty (1985). Pour ce dernier, le critique Roger Ebert estime que l'actrice a su jouer son rôle avec « une grande subtilité »,
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ajoutant qu'il est « difficile d'interpréter une femme déséquilibrée, névrosée, autodestructrice, et de le faire avec autant de douceur et de charme » .

Meryl Streep incarne ensuite la femme de lettres danoise Karen Blixen dans un film adapté de ses mémoires La Ferme africaine, Out of Africa. L'histoire revient
sur l'expérience africaine de l'auteur, son mariage raté avec Bror Blixen et sa relation avec Denys Finch Hatton, interprété à l'écran par Robert Redford. Le
réalisateur Sydney Pollack est particulièrement impressionné par Meryl Streep – « Elle était si directe, si honnête, et donc sans foutaises. Il n'y avait pas de blindage
entre elle et moi  », bien que les deux se disputent à de nombreuses reprises au cours du tournage, notamment en raison de la voix que l'actrice donne au
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personnage . Après avoir écouté longuement des cassettes de Karen Blixen pour s'en imprégner, Meryl Streep parle de manière aristocratique et démodée, ce
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que Pollack juge excessif . Le film est un succès critique et public considérable lors de sa sortie. Il reste aujourd'hui l'un des rôles les plus emblématiques de
Meryl Streep. Elle est par ailleurs une nouvelle fois nommée pour un Oscar ainsi qu'un Golden Globe. Dès lors, l'actrice exige un salaire de quatre millions de
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dollars par film .

Déconvenues et triomphes

Ses films suivants, La Brûlure (1986) de Mike Nichols et Ironweed (1987), tous deux avec Jack Nicholson, laissent la critique et le public indifférents. Dans Un cri
dans la nuit de Fred Schepisi, inspiré de l'affaire Azaria Chamberlain, Meryl Streep donne la réplique à Sam Neill et tient le rôle d'une mère accusée à tort du
meurtre de son enfant. Sa prestation lui vaut de nouvelles récompenses dont le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1989 et le New York Film
Critics Circle Award de la meilleure actrice, ainsi que de nouvelles nominations aux Golden Globes et aux Oscars. Pour The New York Times, l'actrice donne une
autre « prestation époustouflante » et ajoute que « ce genre de virtuosité semble redéfinir les techniques de jeu au cinéma ». Meryl Streep doit ensuite incarner Eva
Perón sous la direction du réalisateur Oliver Stone dans une adaptation de la comédie musicale Evita. Elle abandonne cependant le projet deux mois avant le début
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du tournage en raison de désaccords avec la production sur son salaire . Désireuse de s'essayer à la comédie, elle tient ensuite l'affiche de She-Devil, la diable
(1989), une satire sur les obsessions d'Hollywood pour la beauté et la chirurgie esthétique. En réaction à l'insuccès commercial de ses derniers films, l'actrice
déclare : « Le public est moins large et les stratégies marketing dominantes visent les hommes entre 16 et 25 ans – c'est devenu le paradoxe de l'œuf et de la poule.
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Lequel est apparu en premier ? D'abord, ils sortent tous ces films l'été, puis font un sondage pour savoir qui va les voir » .

Au début des années 1990, Meryl Streep privilégie sa vie familiale et n'accepte de préférence que les films tournés aux
alentours de Los Angeles, une situation qu'elle avait anticipée dès 1981 : « À partir du moment où une actrice atteint la
quarantaine, plus personne ne s'intéresse à elle. Alors si vous voulez devenir mère, il faut choisir ses rôles avec grand
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soin  » . Lors d'une conférence donnée par la Screen Actors Guild, l'actrice critique ouvertement l'industrie
cinématographique pour, selon elle, minimiser l'importance des femmes aussi bien sur l'écran qu'en dehors. Plus
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généralement, elle déplore l'insuffisance de possibilités d'emploi pour les femmes ainsi que l'absence de parité salariale .
En 1990, elle joue une dernière fois sous la direction de Mike Nichols dans Bons baisers d'Hollywood, adaptation
cinématographique des démêlés de l’actrice Carrie Fisher avec sa mère Debbie Reynolds qui lui apporte une nouvelle
nomination à l'Oscar. L'année suivante, elle tourne la comédie fantastique Rendez-vous au paradis, de et avec Albert
Brooks. En 1992, elle est dirigée par Robert Zemeckis aux côtés de Bruce Willis et Goldie Hawn dans la comédie noire La
mort vous va si bien, critique violente du monde de Hollywood dénonçant la superficialité et la quête de la jeunesse
éternelle pour laquelle les stars sont prêtes à tous les excès.

Meryl Streep apparaît ensuite dans le drame La Maison aux esprits (1993) mais le succès n'est pas au rendez-vous. The
New Yorker écrit même : « C'est un véritable exploit. Le film réunit Jeremy Irons, Meryl Streep, Winona Ryder, Antonio
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Banderas et Vanessa Redgrave et s'assure que, sans exception, ils délivrent tous leurs pires prestations  » . L'année
suivante, elle joue une mère de famille prise en otage par deux violents criminels lors d'un voyage de rafting dans le thriller
Meryl Streep en 1990.
La Rivière sauvage de Curtis Hanson, aux côtés de Kevin Bacon et John C. Reilly. Le film reçoit des avis mitigés mais la
critique salue la prestation de l'actrice, qui apporte de l'humour et de l'intelligence à son personnage, comme l'un des
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meilleurs éléments du film .

Meryl Streep se voit ensuite proposer par Clint Eastwood d'être sa partenaire dans le film qu'il s'apprête à réaliser, Sur la route de Madison, adaptation du best-
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seller éponyme de Robert James Waller, en raison de son pouvoir d'attraction sur le public féminin . Le roman met en scène une femme d'âge mûr, épouse d'un
fermier parti pour la foire de l'État. Un photographe en visite dans la région s'éprend d'elle et ils vivent un grand amour romantique sans lendemain. Initialement
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peu intéressée par le projet en raison du livre qu'elle n'aime pas, Meryl Streep accepte finalement le rôle proposé après avoir lu le scénario final . Avant le
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tournage, Eastwood ne lui dit rien d'autre que « sois naturelle », et ce, malgré le fait que le personnage ait grandi en Italie . Ignorant la demande du réalisateur,
Meryl Streep commence le tournage en prenant un accent italien pour lequel elle s'était entraînée plusieurs semaines, s'inspirant des actrices Sophia Loren et Anna
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Magnani . Durant la première moitié des prises de vues, Eastwood ne dit rien à l'actrice, qui se demande si elle joue réellement ce qu'il attend d'elle. Aussi, ce
dernier lui dit-il un jour : « Tu sais, je ne dis jamais rien, sauf quand je n'aime pas ». Lors de la promotion du film, on peut lire dans les journaux qu'une « intense
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amitié est née entre les deux stars » . Sur la route de Madison sort en 1995 et connaît un grand succès critique et public. The New York Times évoque « une
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émouvante et élégiaque histoire d'amour au cœur de l'œuvre dégoulinante  » et estime qu'il s'agit du meilleur rôle de Meryl Streep depuis plusieurs années .
L'actrice est à nouveau proposée pour un Oscar et un Golden Globe.

L'année suivante, elle partage l'affiche avec Leonardo DiCaprio, Diane Keaton et Robert de Niro dans le drame intimiste Simples Secrets, qui lui apporte une
nouvelle proposition pour un Golden Globe. Elle donne ensuite la réplique à Michael Gambon et Catherine McCormack dans un autre drame, Les Moissons
d'Irlande (1998) de Pat O'Connor, pour lequel elle joue une femme irlandaise. La même année, elle obtient une nouvelle nomination à l'Oscar pour sa prestation
dans Contre-jour, avec Renée Zellweger et William Hurt. Sous la direction de Wes Craven, l'un des maîtres du cinéma d'horreur, Meryl Streep incarne Roberta
Guaspari, une violoniste américaine, dans La Musique de mon cœur en 1999. Elle remplace la chanteuse Madonna, originellement choisie pour le rôle, après son
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départ en raison de différends artistiques avec le réalisateur . Nommée pour un Oscar, un Golden Globe et un Screen Actors Guild Award, Meryl Streep est à
nouveau saluée par la critique pour sa prestation.

Une actrice respectée


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En 2001, elle est la voix de la fée bleue dans A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick . Le film
connaît une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio futuriste reçoit un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux.
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La même année, elle co-présente avec Liam Neeson le concert du prix Nobel de la paix à Oslo . Toujours en 2001, Meryl Streep fait son retour au théâtre après
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plus de vingt ans d'absence dans une adaptation de la pièce de Anton Tchekhov, La Mouette, mise en scène par Mike Nichols . L'année suivante, elle incarne la
journaliste américaine Susan Orlean dans Adaptation de Spike Jonze, avec également Nicolas Cage. Le scénario, qui traite de l'adaptation cinématographique
d'une œuvre littéraire et des atermoiements du scénariste qui y est employé, sombrant dans une crise existentielle, est pour l'actrice « l'un des plus intéressants et
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l'un des plus ambigus » qui lui a été donné de lire depuis longtemps . Pour l'occasion, elle accepte une diminution de son salaire en raison du budget du film, plus

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modeste que ceux qu'elle tourne habituellement . L'accueil critique est excellent et permet à Meryl Streep de remporter le quatrième Golden Globe de sa carrière
et le second dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle ». Avec également une treizième nomination à l'Oscar, elle devient l'actrice la plus nommée
de l'histoire, devant Katharine Hepburn et Jack Nicholson avec douze nominations chacun.

La même année, elle partage l'affiche du drame de Stephen Daldry The Hours, avec Nicole Kidman et Julianne Moore. Le film raconte une journée cruciale des
vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman de Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Meryl Streep y joue
une éditrice de New York qui s'occupe depuis des années de son meilleur ami et ancien amant atteint du sida. Le film est un succès aussi bien critique que
commercial. Meryl Streep remporte l'Ours d'argent de la meilleure actrice lors du Festival de Berlin 2003, récompense qu’elle partage avec Kidman et Moore. Pour
Rolling Stone, les trois comédiennes font de The Hours « un film de toute beauté ». Le magazine estime également que Meryl Streep prouve une nouvelle fois
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qu'elle est « capable de faire des miracles » . Sa prestation lui permet d'obtenir une nomination au Golden Globes. En 2003, elle fait une apparition dans son
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propre rôle dans la comédie de Peter et Bobby Farrelly, Deux en un . La même année, Meryl Streep retrouve le réalisateur Mike Nichols pour la mini-série
Angels in America, adaptée de la pièce homonyme écrite par Tony Kushner. L'action se déroule au milieu des années 1980, sous les présidences de Ronald
Reagan et George Bush, à New York et raconte les vies de plusieurs personnes qui s'entrecroisent, liées par le contexte républicain, l'homosexualité, l'apparition du
sida, leur questionnement du divin et leur expérience de la marginalité. La mini-série connaît un grand succès et permet à Meryl Streep de remporter le cinquième
Golden Globes de sa carrière, le premier dans la catégorie « meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm », son second Primetime Emmy Award et son
premier Screen Actors Guild Award.

En 2004, Meryl Streep devient, à l'âge de 54 ans, la plus jeune récipiendaire du prestigieux AFI Life Achievement Awards,
récompense honorifique remise chaque année par l'American Film Institute à un acteur ou un réalisateur ayant accompli
une carrière remarquable au cinéma. La même année, elle apparaît dans Un crime dans la tête de Jonathan Demme,
remake du film homonyme réalisé par John Frankenheimer en 1962. Meryl Streep reprend le rôle tenu à l'origine par
Angela Lansbury, celui d'une sénatrice américaine et mère manipulatrice et impitoyable d'un candidat à la vice-présidence.
Le film connaît un succès modéré, tant sur le plan critique que commercial, mais la prestation de l'actrice est louée.
Toujours en 2004, elle tient un second rôle aux côtés de Jim Carrey dans le film d'aventure pour enfants, Les Désastreuses
Aventures des orphelins Baudelaire. L'année suivante, elle donne la réplique à Uma Thurman dans la comédie Petites
Confidences (à ma psy). Elle y joue une psychiatre juive découvrant qu'une de ses patientes est la nouvelle petite amie de
son fils. Le film reçoit des critiques mitigées et connaît un succès modeste au box-office. En 2006, Meryl Streep fait son
retour au théâtre avec une adaptation de Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht, mise en scène par George C.
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Wolfe et jouée au Public Theater de New York . La même année, elle tourne dans le dernier film réalisé par Robert
Altman, The Last Show. Les critiques sont favorables, estimant que ce « chant du cygne » est « digne de celui qui fut l'un
des plus grands réalisateurs que le cinéma ait connu ».

Toujours en 2006, Meryl Streep connaît l'un des plus grands succès populaires de sa carrière avec Le diable s'habille en
Prada de David Frankel, adapté du roman homonyme de Lauren Weisberger. Aux côtés d'Anne Hathaway et d'Emily
Blunt, elle y interprète la cruelle et tyrannique Miranda Priestly, rédactrice en chef du magazine de mode Runway, inspirée
Meryl Streep en 2008. de la figure d'Anna Wintour à la tête du magazine Vogue. L'actrice ne s'inspire cependant pas de cette dernière mais de
Diana Vreeland, la précédente rédactrice en chef du magazine, ainsi que de Liz Tilberis, la directrice d'Harper's Bazaar et
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de Carmen Dell'Orefice, un mannequin célèbre pour ses cheveux blancs . Les critiques sont mitigées quant au film mais
unanimes à propos de son interprète principale. Ainsi, Critikat estime que « si Le diable s'habille en Prada mérite d’être vu, c’est principalement pour l’immense
Meryl Streep, capable de transformer un personnage très cartoonesque (genre Cruella reconvertie en prêtresse de la mode) en véritable être humain dont la
monstruosité perverse n’est jamais une conséquence – ce qui en ferait une victime – mais un choix. Sous le vernis comique du rôle rêvé par tout comédien qui se
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respecte, on trouve dans le jeu de Meryl Streep une infinité de nuances qui enrichissent sans cesse son personnage » . Le film permet à l'actrice d'être nommée
pour plusieurs prix, notamment une quatorzième proposition à l'Oscar, et de remporter son sixième Golden Globe. Le diable s'habille en Prada est également l'un
des plus grands succès commerciaux de sa carrière, avec plus de 2 millions d'entrées en France, et des recettes internationales supérieures à 420 millions de dollars,
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pour un budget de 35 millions .

L'actrice enchaîne ensuite avec un petit rôle dans Dark Matter (2007) de Chen Shi-Zheng, drame intimiste sur un jeune et brillant Chinois qui, pendant les années
autour des manifestations de la place Tien An Men, vient poursuivre ses études de chimie dans une université américaine. Dans le thriller Détention secrète sorti la
même année, elle côtoie Jake Gyllenhaal et Reese Witherspoon. Les critiques sont globalement négatives et les recettes ne parviennent pas à couvrir les frais de
production. Son film suivant, Le Temps d'un été, dans lequel elle tient un second rôle aux côtés de Vanessa Redgrave, Claire Danes, Toni Collette et Glenn Close
reçoit un accueil critique peu enthousiaste. Toujours en 2007, Meryl Streep retrouve, vingt-deux ans après leur collaboration sur Out of Africa, Robert Redford,
interprète et réalisateur du drame politique Lions et Agneaux, avec également Tom Cruise. Cette réflexion sur la démocratie ayant pour fond la Guerre
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d'Afghanistan ne génère qu'un faible intérêt critique et commercial.

Une carrière exemplaire

En 2008, Meryl Streep est l'héroïne de Mamma Mia!, adaptation de la comédie musicale éponyme basée sur
les chansons du groupe de pop suédois ABBA. Grande admiratrice de leur musique, l'actrice interprète
notamment les singles Money, Money, Money, Dancing Queen et The Winner Takes It All, et affirme : « Les
chansons sont intemporelles. Elles entrent en vous. Quand j'ai commencé à les apprendre, je me suis rendue
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compte que je les connaissais toutes. Elles sont terriblement accrocheuses avec de formidables mélodies » .
En dépit d'un accueil critique relativement négatif, le film est un grand succès commercial, rapportant plus de
58
740 millions de dollars de recettes dans le monde , et permet à Meryl Streep de recevoir la vingt-deuxième Meryl Streep à la première de Mamma Mia! en
proposition aux Golden Globes de sa carrière. Pour The Boston Globe, l'actrice « fait ressortir le meilleur de compagnie de l'équipe du film et du groupe ABBA.
chacun. Elle communique avec son public comme elle ne l'a jamais fait auparavant. La plus grande actrice des
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États-Unis est finalement devenue une star de cinéma » .

Son interprétation d'une directrice d'école catholique soupçonnant un prêtre respecté d'avoir abusé sexuellement d'un mineur dans Doute, aux côtés d'Amy Adams
et de Philip Seymour Hoffman, lui permet d'être nommée pour la quinzième fois de sa carrière à l'Oscar, et la douzième citation dans la catégorie «  meilleure
actrice  ». Sous la direction de Nora Ephron, Meryl Streep incarne ensuite Julia Child, chef cuisinier et animatrice de télévision américaine, dans Julie et Julia
(2009), et remporte un septième Golden Globe, dans la catégorie « meilleure actrice dans un film musical ou une comédie ». La même année, elle partage l'affiche
de la comédie sentimentale Pas si simple de Nancy Meyers avec Alec Baldwin et Steve Martin. Elle prête également sa voix à la renarde Felicity Fox dans le film
d'animation réalisé par Wes Anderson, Fantastic Mr. Fox.

En 2011, Meryl Streep retrouve la réalisatrice de Mamma Mia !, Phyllida Lloyd, pour La Dame de fer dans lequel elle incarne Margaret Thatcher, première femme
à avoir exercé les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni. Bien qu'en désaccord sur à peu près tout ce qui concerne la politique de cette dernière, l'actrice
est cependant impressionnée par « sa capacité à parler en développant de longs paragraphes, de répondre aux questions avec précision, d'écouter les arguments et
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de s'y confronter » . La Dame de fer reçoit des avis mitigés, la critique reprochant au film son absence de point de vue sur la politique de Margaret Thatcher.
Meryl Streep est cependant acclamée. Pour Le Monde, son interprétation « relève, selon les standards de l'actrice, de l'ordinaire.
Admirable donc. Elle intègre de manière stupéfiante la gestuelle de son personnage, ses tics de langage, le léger mouvement de sa
lèvre inférieure quand Thatcher venait de s'exprimer, le sourire qui semble se figer, son impeccable savoir-vivre avec son
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entourage, la froideur cassante dont elle faisait preuve avec ses ministres » . Le film permet à Meryl Streep d'être récompensée
par plusieurs prix, notamment un Golden Globe, le huitième de sa carrière et le troisième dans la catégorie « meilleure actrice
dans un film dramatique » et son second BAFTA de la meilleure actrice. Elle remporte également son troisième Oscar, égalant
ainsi le record d'Ingrid Bergman et de Jack Nicholson pour le nombre et le type de trophées obtenus (deux pour le meilleur rôle
principal et un pour le meilleur second rôle). Lors de la remise de ce dernier prix, l'actrice déclare dans son discours :

« Je veux vraiment remercier tous mes collègues, tous mes amis. Je regarde ici et, vous savez, je vois ma vie défiler devant
mes yeux: mes vieux amis, mes nouveaux amis. C'est vraiment un grand honneur, mais ce qui compte le plus pour moi, ce
Meryl Streep recevant un sont les amitiés, l'amour et la joie que nous avons partagés en faisant des films ensemble. Mes amis, merci à vous tous,
diplôme honorifique à 61
défunts et présents, pour cette carrière inexplicablement merveilleuse . »
l'université Harvard
(27 mai 2010). L'année suivante, elle est à nouveau dirigée par le réalisateur du Diable s'habille en Prada, David Frankel, dans la comédie
romantique Tous les espoirs sont permis, aux côtés de Tommy Lee Jones. Sa prestation de mère tyrannique et dépendante dans le
drame Un été à Osage County (2013), avec également Julia Roberts et Ewan McGregor lui permet d'être proposée à
l'Oscar pour la dix-huitième fois de sa carrière et une quinzième citation dans la catégorie « meilleure actrice ». Elle est à
nouveau nommée en 2014, cette fois dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle », pour son rôle de sorcière
dans le film musical de Rob Marshall, Into the Woods. La même année, elle apparaît dans The Giver, film d'anticipation tiré
du best-seller Le Passeur, avant de tenir un second rôle dans le western The Homesman de et avec Tommy Lee Jones. Elle
doit ensuite incarner la cantatrice Maria Callas dans un film censé la réunir avec le réalisateur Mike Nichols, mais la mort
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de ce dernier empêche le projet de se concrétiser . En 2015, Meryl Streep joue le rôle d'une rock star des années 1980
dans Ricki and the Flash pour lequel elle donne la réplique à sa propre fille, Mamie Gummer. Le film, qui marque
également ses retrouvailles avec le réalisateur Jonathan Demme, reçoit un accueil critique mitigé. La même année, elle
incarne la femme politique britannique féministe Emmeline Pankhurst dans Les Suffragettes, aux côtés de Carey Mulligan
et Helena Bonham Carter. Le film reçoit globalement des critiques positives mais le distributeur se voit reprocher d'avoir
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mis en avant Meryl Streep dans sa campagne marketing alors que l'actrice n'a qu'un petit rôle .

En février 2016, elle préside le jury du 66e Festival de Berlin. La même année, elle prête ses traits au rôle-titre de Florence
Foster Jenkins sous la direction de Stephen Frears, biographie filmée de la riche héritière du même nom animée, à la Belle
Époque, d'une grande passion pour l'art lyrique mais chantant terriblement faux. Le film reçoit de bonnes critiques et
Meryl Streep au Festival de Berlin permet à l'actrice de passer la barre symbolique de la vingtième nominations aux Oscars. L'année suivante, elle joue pour
2016. Steven Spielberg dans Pentagon Papers, avec également Tom Hanks. Le film s'inspire de faits authentiques et retrace la
lutte de la première directrice du journal The Washington Post, Katharine Graham, et de son rédacteur en chef, Benjamin
Bradlee, contre le gouvernement fédéral pour publier des pages confidentielles et secret-défense qui dévoilent la
responsabilité et l'implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Pentagon Papers permet à Meryl Streep d'être proposée
64, 65
respectivement pour la 31e et la 21e fois aux Golden Globes et aux Oscars .

Dans le cadre des révélations suivant l'affaire Harvey Weinstein, elle est critiquée publiquement par l'actrice Rose McGowan pour avoir travaillé avec lui alors
qu'elle était, selon elle, au courant des agissements du producteur, accusé de harcèlements et d'agressions sexuelles par plusieurs femmes, dont McGowan elle-
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même . Meryl Streep lui répond dans un communiqué, réaffirmant qu'elle n'avait pas eu connaissance du comportement de Weinstein avant les révélations : « Je
n'ai pas sciemment gardé le silence. Je ne savais pas. HW avait besoin que l'on ne sache pas, car le fait que nous lui fassions confiance lui donnait une crédibilité
qui lui servait à piéger de jeunes femmes pleines de rêves. Il avait beaucoup plus besoin de moi que je n'avais besoin de lui, et il s'est assuré que je ne sois au
courant de rien »
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. Dans un entretien accordé à la chaîne CNN, Meryl Streep explique n'avoir que de « l'empathie » pour Rose McGowan
et déclare : « Je suis sûre qu’à bien des égards elle aurait souhaité que je sache. Ce qui est arrivé à Rose est insupportable.
Je pense qu'elle et toutes ces femmes qui se sont manifestées — Annabella Sciorra, Mira Sorvino, Asia Argento, nous leur
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devons une dette de gratitude parce qu'elles ont changé le 21e siècle. Vraiment » . Peu de temps après, sur la même
chaîne, Rose McGowan adresse à Meryl Streep ses remerciements pour ses déclarations et explique que le tweet l'accusant
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d'être au courant avait été envoyé dans un moment de profonde tristesse .

L'actrice en 2016 durant la promotion


Sacrée « reine des comédies musicales »
de Florence Foster Jenkins. 71
L'année suivante, elle joue pour la première fois de sa carrière dans la suite de l'un de ses films . Avec Mamma Mia! Here
We Go Again, elle reprend son rôle de Donna Sheridan-Carmichael qu'elle partage cette fois avec Lily James, soit dix ans
après le premier opus. Également pour la première fois de sa carrière, elle n'est pas doublée car elle ne tient aucun dialogue dans ce film et ne fait que chanter. Au
départ l'actrice n'est pas vraiment en faveur du projet car elle le trouve un peu inutile et que selon sa règle d'or, elle ne fait jamais de suite. Mais selon la productrice
principale du film Judy Cramer ce qui a fait basculer l'actrice en faveur du projet est qu'il soit surtout un préquel : « Elle adorait l’idée d’un prequel parce qu’elle
aimait l’idée de laisser la place aux jeunes. Meryl ne fait pas de suites. Elle ne nous a jamais dit ça, mais elle voulait en faire partie sans tenir le rôle le plus
important. Pour être honnête, elle a dit : ‘Je ne vais pas chanter neuf chansons, courir dans la colline, faire ma Mélodie du Bonheur. Je l’ai déjà fait'. »
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À sa sortie en salles, le film musical reçoit des critiques majoritairement positives et connaît un grand succès commercial. Toutefois sa quasi-absence dans le film se
fait beaucoup ressentir. Le réalisateur Ol Parker explique que l'actrice n'a pu tourner qu'une semaine de film, car elle enchaînait par la suite avec les tournages des
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films Pentagon Papers de Steven Spielberg et celui du Retour de Mary Poppins .

Meryl Streep est ensuite annoncée au casting de la seconde saison de la série Big Little Lies, dans le rôle de Mary Louise Wright, avec notamment Nicole Kidman,
Reese Witherspoon, Laura Dern et la jeune prodige : Shailene Woodley.

Puis à celui de la suite des aventures de la nurse anglaise de Disney, Le Retour de Mary Poppins, où elle incarne la cousine de celle-ci, et qui lui permet de
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retrouver l'actrice Emily Blunt , sa partenaire du Diable s'habille en Prada, et le réalisateur Rob Marshall avec qui elle avait déjà tourné ultérieurement. Elle
retrouve aussi, Colin Firth et a la chance de collaborer aux côtés de Dick Van Dyke et de l'acteur et compositeur Lin-Manuel Miranda qui fait sa première
apparition au cinéma. À la sortie en salle de ce second opus, sa performance à la fois déjantée et inattendue est vivement saluée par la critique aux États-Unis tandis
que dans les pays européens, les médias sont assez mitigés, sur ce nouveau rôle et qualifient sa performance de « gênante ». Ce second volet est d'ailleurs un semi-
échec en Europe.
Par la suite, son nom est associé à plusieurs gros projets cinématographique. Tout d'abord, elle est annoncée dans une nouvelle version du classique Les Quatre
Filles du docteur March de Louisa May Alcott, cette fois réalisée par Greta Gerwig, elle y tient le rôle de la tante March aux côtés de Saoirse Ronan, Emma
Watson, l'acteur montant du moment Timothée Chalamet, et Louis Garrel, pour qui c'est son premier film tourné uniquement en anglais. Elle est par la suite
annoncée aux côtés des acteurs Gary Oldman et Antonio Banderas dans le prochain film de Steven Soderbergh The Laundromat qui s'intéresse à l'affaire des
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Panama Papers, qui sera produit par la plateforme de VOD Netflix . Puis selon IMDB et sa filmographie wikipedia américaine, dans un film encore sans titre de
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Martin Scorsese , elle donnerait la réplique à l'actrice Sharon Stone et à Robert De Niro.

Lors de la sortie de la suite de Big Little Lies, et un mois après la diffusion de la seconde saison qui connut un grand succès, les médias révèlent qu'une scène avec
Meryl Streep et les actrices Reese Witherspoon et Nicole Kidman (productrices du programmes) a été coupée car jugée trop violente. En effet, celle-ci montrait le
personnage de Reese Witherspoon jeter une glace sur l'actrice américaine. À cette annonce, de nombreux internautes s'insurgent contre HBO et les producteurs de
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la série. Très vite, HBO rectifie le tir et annonce que cette « scène coupée » sera présente dans la version DVD . Quoi qu'il en soit, sa performance est vivement
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saluée , et son retour à la télévision réussi. Au début du mois de décembre 2019, on apprend que Meryl Streep est nommée pour la 34e fois aux Goldens Globes,
cette fois dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle » pour son interprétation dans la seconde saison de Big Little Lies face aux actrices Helena
Bonham-Carter, nommée pour son rôle dans la série historique The Crown, et Emily Watson, pour Chernobyl [réf. souhaitée]
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Netflix annonce que l'actrice rejoindra la distribution du film musical The Prom de Ryan Murphy . Ce long-métrage signe sa sixième incursion dans le monde
musical. La distribution du film se compose majoritairement d'acteurs avec qui elle a déjà tourné dans le passé dont Nicole Kidman (qui jouait sa belle-fille dans la
seconde saison de Big Little Lies et qui fut sa partenaire dans le drame historique The Hours de Stephen Daldry) James Corden (avec qui elle avait partagé l'affiche
dans Into the woods). Et pour la première fois, elle donnera la réplique à l'humoriste afro-américain Keegan-Michael Key, Andrew Rannells, et de la jeune actrice
Ariana Debose (alors inconnue du grand écran, la nouvelle adaptation de West Side Story n'étant pas encore sortie) qui remplace au pied lever la chanteuse Ariana
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Grande .
82
Elle est ensuite tardivement annoncée aux côtés de l'acteur prometteur Lucas Hedges et des actrices Dianne Wiest et Candice Bergen dans le prochain long
métrage de Steven Soderbergh, La Grande traversée. Ce film signe sa seconde collaboration avec le réalisateur américain. Toutefois ce projet est compromis à
cause de la pandémie de Covid-19, qui force les studios hollywoodiens, tout comme les autres entreprises, à fermer leurs portes. Durant le confinement mis en
place pour enrayer la pandémie, à l'instar de beaucoup d'artistes, l'actrice américaine reste très présente dans le domaine des médias. Ainsi, elle participe à différents
évènements virtuels, comme par exemple, un hommage au compositeur Stephen Sondheim, à l'occasion de son anniversaire. Ainsi, elle reprend certains des grands
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tubes du compositeur aux côtés des actrices Audra McDonald et son amie Christine Baranski .

Elle participe aussi à une web-série pour enfants, dirigée par le réalisateur Taika Waititi. Cette dernière est en fait une lecture de James et la Grosse Pêche, une des
œuvres méconnues de l'écrivain Roald Dahl. Découpée en 10 épisodes, la distribution de ce projet auditif réunit de prestigieux acteurs, parmi lesquels, Benedict
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Cumberbatch, Ewan McGregor, Eddie Redmayne, Cate Blanchett ou encore Olivia Wilde . Elle a fait part de son admiration pour l'acteur Jim Parsons lors de la
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sortie de la série Hollywood sur Netflix, en plein confinement.

En septembre 2020, l'actrice américaine est annoncée pour jouer le rôle de la présidente fictive Janie Orlean dans le film
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Don't Look Up . Satire du monde du monde politique, par le réalisateur Adam McKay, le projet rassemble l'élite
hollywoodienne d'alors. Ainsi, Meryl retrouve certains de ses collaborateurs parmi eux Timothée Chalamet, Leonardo
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DiCaprio ou encore l'actrice Cate Blanchett . Elle fait aussi équipe avec Jennifer Lawrence, Ariana Grande et Chris
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Evans, avec qui elle n'avait jamais tourné auparavant . Dans le même temps, une première bande-annonce de sa nouvelle
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comédie-musicale The Prom est révélée et l'actrice y est saluée pour son style vestimentaire et sa nouvelle coiffure . Trois
mois plus tard, Meryl Streep se retrouve à l'affiche de The Prom, qui signe son grand retour dans le domaine de la comédie
musicale. De son expérience, l'actrice confie : « Je suis la plus âgée du casting et c'est moi qui danse le plus, ce qui n'a
aucun sens. J'étais terrifiée par Ryan Murphy, en partie à cause de la série American Horror Story. Mais je savais qu'il
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avait un œil tranchant pour ce qui était vrai.  » , et fait part de toute son admiration pour le réalisateur et producteur
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américain. Nouveauté dans cette nouvelle comédie musicale : l'actrice se met au rap . Les critiques sont pour la plupart
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dithyrambiques quant à sa performance. Ainsi Le Parisien note qu'elle « est toujours parfaite » . Tandis que Première dit
d'elle : « Meryl Streep dont l’enthousiasme à danser, chanter et jouer les pestes au cœur plus grand qu’il ne paraît emporte
tout sur son passage.  » Musical Avenue est plus nuancé, affirmant seulement que «  Meryl Streep n'a jamais aussi bien
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chanté dans un film que dans The Prom  » . Quant à la presse américaine, elle la titre  : «  reine des comédies
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musicales » . Elle explique aussi que même si elle ne fait pas partie des divas de Broadway, « chanter a toujours été une
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obsession » pour elle .
L'actrice en 2018 pour la promotion
des Filles du Docteur March.
Elle confiera plus tard en guise de voeux de bonne année : « L’année 2020, on va tâcher de l’oublier d’accord ? Mes vœux
pour 2021  ? Mon Dieu, mais si je devais les lister il vous faudrait plusieurs éditions spéciales. J’aimerais bien tourner
encore plus de comédies musicales. Ce n’est un secret pour personne, j’aime chanter  ! Et ce bien avant Mamma Mia.
Mais depuis que j’ai participé à The Prom sous la direction de Ryan Murphy, j’ai compris que c’était vraiment une chose qui me transcende et je serais ravie de
pouvoir renouveler l’expérience. Chanter, cela me donne des ailes  ! Je l’ai toujours su  ! À part ça, j’aimerais pouvoir retourner en France au plus vite. La
gastronomie française et les vins français, c’est mon péché mignon  ! J’espère que cette pandémie va être éradiquée afin que je puisse voyager à nouveau. À
chaque fois que je vais en France, je ramène de bonnes choses. En quantités raisonnables cela va sans dire… »
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Alors que les pronostics lui annoncent une nomination assurée au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour son rôle de Dee
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Dee Allen dans la comédie-musicale de Ryan Murphy, Meryl Streep ne figure finalement pas parmi les sélectionnés , contrairement à son partenaire dans le film
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James Corden, qui est lui nommé .

Une actrice tournée vers l'avenir

En 2021, alors que les studios de cinéma d'Hollywood sont à l'arrêt suite à la pandémie de coronavirus; des rumeurs indiquent que Meryl Streep pourrait venir
compléter la prestigieuse distribution de la fresque Babylon, quatrième long-métrage du franco-américain Damien Chazelle. Pendant plusieurs temps, le site des
professionnels du cinéma IMDB annonce que celle-ci doit tenir le rôle de la chroniqueuse mondaine Elinor St. John (alter-égo fictif de Elinor Glyn), aux côtés
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d'Emma Stone, Michael B. Jordan et Brad Pitt. La distribution changera du tout au tout pour celle que nous connaissons aujourd'hui. Concernant le rôle de
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Meryl Streep c'est une autre actrice, Jean Smart qui le reprendra sans plus d'informations.

Elle entame quelques mois plus tard le tournage du drame de science-fiction Don't Look Up qu'elle décrit comme un de ses projets les plus « sombre, audacieux et
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complexe » fait dans sa carrière . Son nouveau film Don’t Look Up : Déni Cosmique, où elle interprète une présidente fictive des États-Unis, est dévoilé le jour
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de Noël . Ce dernier obtient des critiques positives dans l’ensemble. Pour interpréter ce rôle qu’elle a jugé de «complexe» l’actrice a suivi les indications
scénaristiques de son réalisateur en s’inspirant de divers présidents des États-Unis pour donner corps à cette version fictive. Ainsi, il est certain que l’outrance de
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103
Donald Trump l’ait inspirée mais également le côté ‘‘beau-parleur’’ de Barack O’Bama ou l’ingérence de George W. Bush . Pour ce rôle l’actrice s’engage
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pleinement, soit en improvisant totalement une scène qui est finalement coupée au montage , soit en se mettant nue pour les besoins d’une autre scène, créant la
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gêne chez son partenaire Leonardo DiCaprio qui la « considère comme une reine » . Un évènement dont la presse s'empare rapidement questionnant notamment
la notion d'âgisme à Hollywood et les problèmes qu'il engendre. Mais surtout voir comment lutter contre.

Tandis qu'il prépare activement le remake américain de sa série Dix pour cent, le producteur et ancien agent français Dominique Besnehard évoque son envie de
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faire tourner la star hollywoodienne dans son propre rôle, dans un des épisodes de son adaptation . Fin, juin elle est à nouveau la cible d'une polémique. En effet
alors qu'elle fait la promotion de ses mémoires : l'actrice Sharon Stone critique l'actrice ouvertement disant d'elle : « Je pense que c’est une femme et une actrice
incroyable et merveilleuse. Viola Davis est tout aussi douée que Meryl Streep. Emma Thompson, Judy Davis, Olivia Colman, Kate Winslet. Mais tu dis Meryl, et
tout le monde tombe par terre. […] Je suis sûre que Meryl a une histoire. Mais si elle vous la racontait, elle ne serait plus la Meryl que l’on veut qu’elle soit, et elle
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n’aurait plus tous ces boulots. Meryl ne peut pas être le fer de lance, parce qu’elle n’aurait plus ses emplois.” »

Après deux ans de pause et de rumeurs concernant la suite de sa carrière  : Meryl Streep revient dans deux projets pour la télévision. En premier lieu, elle est
confirmée dans Extrapolations, une mini-série d'anthologie autour des thématiques des religions, du réchauffement climatique et de la politique développer par le
scénariste Scott Z.Burns. La série est commander par Apple TV. Pour cette série Meryl Streep retrouve sa partenaire de La Grande Traversée : Gemma Chan et
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fait pour la première fois équipe avec l'acteur français Tahar Rahim, Marion Cotillard et Kit Harington . La comédienne est ensuite annoncée dans la troisième
saison de la série comique : Only Murders in the Building porter par le trio Steve Martin, Martin Short et la chanteuse Selena Gomez. Ce projet signe ainsi sa
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troisième collaboration avec les Studios Disney qui produisent et diffusent la série via leurs plateformes Hulu et Disney +.

Divers
Meryl Streep est connue pour être polyglotte et capable de prendre n'importe quel accent, comme pour Le Choix de Sophie
d'Alan J. Pakula en 1982, où non seulement elle a pris facilement l'accent polonais dans sa version originale anglaise, mais
elle l'a pris aussi pour la version française (qu'elle a elle-même assurée), ou encore pour le film musical Le Retour de Mary
Poppins, où elle dut prendre l'accent russe pour son personnage de Topsy Poppins.

En 1978, elle a accepté de jouer un petit rôle dans Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, pour rester aux côtés de
son compagnon de l'époque, le comédien John Cazale, alors atteint d'un cancer des os. Dans le scénario, son rôle est
secondaire, et c'est elle qui se charge de rédiger ses répliques pour donner plus d'importance à son personnage. Elle fit de
Meryl Streep à la cérémonie même pour son rôle dans Kramer contre Kramer l'année suivante, qui lui vaudra l'Oscar de la meilleure actrice dans un
d'ouverture de la Berlinale 2016. second rôle en 1980.

En 1992, lors d'une interview dans une émission de Canal+ pour la promotion de La mort vous va si bien, la journaliste lui
demande s'il est vrai qu'elle aurait dû jouer dans Thelma et Louise, ce à quoi elle répond : « on nous en a parlé, à toutes les deux, Goldie Hawn et moi ». Alors que
la journaliste lui demande pourquoi elle a refusé, la comédienne répond qu'elle a demandé un report du projet à la production, car elle était enceinte, mais que la
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production a dit ne pas vouloir attendre, puis d'ajouter non sans humour « mais à mon avis c'est parce que nous étions trop chères » .

Elle a également failli jouer entre autres dans Le facteur sonne toujours deux fois (le rôle fut donné à Jessica Lange), dans Minority Report (rôle finalement échu à
Lois Smith), Les Fous du roi (elle renonce pour cause de conflits, le rôle est attribué à Patricia Clarkson) et The Last Station, de Michael Hoffman (remplacée par
Helen Mirren).

Dans les années 1980, un projet de film nommé Evita, sous la direction d'Oliver Stone voit le jour, elle y tiendrait le rôle principal, mais le film ne se fait finalement
pas, une autre version sera réalisé sous la direction d'Alan Parker avec Madonna en 1996.

En 1993, pour le tournage de La Rivière sauvage, la comédienne s'entraîne très sérieusement au rafting et exécute la majeure partie de ses cascades, et quelques
années plus tard, toujours par professionnalisme, Meryl Streep dut apprendre à jouer du violon pour le film La Musique de mon cœur (1999) en pratiquant six
heures par jour pendant six semaines.

Meryl Streep sait aussi chanter, elle se destinait même à être cantatrice avant de devenir comédienne, elle a chanté dans plusieurs films : Le Mystère Silkwood de
Mike Nichols en 1984, Ironweed d'Hector Babenco en 1987, Bons baisers d'Hollywood de Mike Nichols en 1990, The Last Show le dernier film de Robert
Altman en 2006, la comédie musicale Mamma Mia  ! en 2008, Into the Woods de Rob Marshall en 2014, Ricki and the Flash de Jonathan Demme en 2015,
Florence Foster Jenkins de Stephen Frears en 2016, Le Retour de Mary Poppins de Rob Marshall et Mamma Mia! Here We Go Again en 2018.
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En février 2016 elle est présidente du jury du 66e Festival de Berlin , succédant ainsi au réalisateur Darren Aronofsky.
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Elle soutient Hillary Clinton lors de l'élection présidentielle de 2016 .

Le 8 janvier 2017, alors qu'elle reçoit le Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière lors de la 74e cérémonie des Golden Globes, Meryl Streep
prononce un discours engagé visant à défendre l'immigration ainsi que la liberté de la presse et à dénoncer le comportement qu'elle qualifie de « dangereux » du
nouveau président des États-Unis Donald Trump, ceci sans jamais prononcer son nom. L'actrice critique l'attitude de ce dernier vis-à-vis d’un journaliste du New
York Times handicapé : « Cela m'a brisé le cœur. Je n'arrive toujours pas à y croire parce que ce n'est pas du cinéma, c'est la vraie vie. Cet instinct d'humilier qui
est mis en avant en public, par quelqu'un de puissant, a une incidence sur la vie de tous parce que cela devient comme une autorisation à faire de même. Le
manque de respect appelle au manque de respect. La violence appelle à la violence. Quand les puissants utilisent leur position pour malmener les autres, nous
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sommes tous perdants  » . Alors qu'il la trouvait jusqu'alors «  excellente  » , Donald Trump répond au discours de Meryl Streep en la qualifiant d'une des
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« actrices les plus surestimées d'Hollywood » et « un larbin d'Hillary qui a beaucoup perdu » .

Vie privée
Elle vit, de 1976 à 1978, une grande histoire d'amour avec John Cazale, un acteur sicilo-américain connu grâce au rôle de Fredo, frère de Michael Corleone dans
Le Parrain, et qu'elle a rencontré au théâtre. Elle accepte de jouer avec son compagnon, atteint d'un cancer du poumon qui s’est propagé jusqu’aux os, dans le
Voyage au bout de l'enfer (1978). Malheureusement, Cazale décède peu de temps avant la sortie du film.

Meryl Streep est mariée, depuis le 30 septembre 1978, au sculpteur Don Gummer. Elle est mère de quatre enfants : Henry (en) (musicien), né en 1979, Mary Willa
(devenue actrice sous le nom de Mamie Gummer), née en 1983, Grace (actrice), née en 1986 et Louisa (en) (mannequin), née en 1991.

Elle compte parmi son cercle proche : les actrices Christine Baranski, Audra McDonald, Cate Blanchett, Cher, Bette Midler, Nicole Kidman, Emily Blunt et Anne
Hathaway, entre autres. Elle est une amie très proche du réalisateur Rob Marshall et du producteur Marc Platt. Pendant plusieurs années, Harvey Weinstein fit
également partie de ce cercle.
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Elle fut une des grandes amies de l'humoriste et acteur Robin Williams, et lui a plusieurs fois rendu hommage au moment de sa mort .

Théâtre
Note : À noter que trois pièces, Secret Service, La Mégère Apprivoisée et Alice in Concert, ont été filmées lors d'une représentation pour être diffusés à la télévision. La
seconde a été diffusée sous le titre Kiss Me, Petruchio (1981) et la troisième, sous le titre Alice at the Palace (1982).

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1971 : The Playboy of Seville, pièce de Tirso de Molina, jouée au Cubiculo Theatre (New York)
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1971 : The Frogs, spectacle musical de Stephen Sondheim et Burt Shevelove joué au Yale Drama School (Connecticut)
1974 : Miss Julie, pièce jouée au Yale Drama School
1974 : The Idiots Karamazov, pièce de Christopher Durang et Albert Innaurato et jouée au Yale Repertory Theatre in New Haven le
31 octobre 1974 : Constance Garnett
1975 : The Possessed, pièce jouée au Yale Drama School
1975 : The Trelawney of the Wells, pièce de Sir Arthur Wing Pinero, mise en scène par A.J. Antoon et jouée au Vivan Beaumont Theatre du
15 octobre au 23 novembre 1975 : Miss Imogen Parrot
1976 : 27 Wagons Full of Cotton, pièce de Tennessee Williams, mis en scène par Arvin Brown et jouée au Playhouse Theatre du 26 janvier
au 21 mars 1976 : Flora Meighan
1976 : A Memory of Two Mondays, pièce d'Arthur Miller, mis en scène par Arvin Brown et jouée au Playhouse Theatre du 26 janvier au
21 mars 1976 : Patricia
1976 : Secret Service, pièce de William Gillette, mis en scène par Daniel Freudenberger et jouée au Playhouse Theatre du 12 avril au
2 mai 1976 : Edith Varney
1976 : Henry V, pièce de William Shakespeare, mis en scène par Joseph Papp et jouée au Delacorte Theater du 24 au 25 juin 1976 :
Katherine
1976 : Mesure pour mesure (Measure for Measure), pièce de William Shakespeare, mis en scène par John Pasquin et jouée au Delacorte
Theater du 29 juin au 29 juillet 1976 : Isabella
1977 : Happy End, comédie musicale de Kurt Weill, Elisabeth Hauptmann et Bertolt Brecht, mis en scène par Robert Kalfin et Patricia Birch
jouée du 7 mai au 10 juillet 1976 : Lieutenant Lillian Holiday
1977 : La Cerisaie (The Cherry Orchard), pièce d'Anton Tchekov, mis en scène par Andrei Şerban et jouée au Vivian Beaumont Theatre :
Dunyasha
1978 : La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew), pièce de William Shakespeare, mis en scène par Wilford Leach et jouée au
Delacorte Theater du 3 août au 3 septembre 1978 : Kate
1979 : Taken in Marriage, pièce mise en scène par Robert Allan Ackerman jouée du 22 février au 1er avril 1979 au The Public Theater/The
Newman Theater : Andrea
1980-1981 : Alice in Concert, spectacle d'Elizabeth Swados et Joseph Papp, mis en scène par Joseph Papp et jouée du 29 décembre 1980
au 25 janvier 1981 au The Public Theater/The Newman Theater : Alice
119
1983-1984 : Isn't It Romantic?, pièce jouée au Playwrights Horizons Theatre en 1983 et au Lucille Lortel Theatre, en 1984 : Cynthia
1996 : Honour, pièce mise en scène par Ulu Grosbard et jouée au Vassar College : elle-même
1996 : Necessary Targets, pièce jouée au Public Theater
1996 : An American Daughter, pièce de Wendy Wasserstein, jouée au Seattle Repertory Theater du 31 mai au 2 juin 1996 : Lyssa Dent
Hughes
1999 : Undoing Depression, pièce jouée du 17 au 18 avril 1999
2001 : La Mouette (The Seagull), pièce d'Anton Tchekov, mis en scène par Mike Nichols et jouée au Delacorte Theater du 12 au
26 août 2001 : Irina Nikolayevna
2001 : The World of Nick Adams, pièce mise en scène par Frank Corsaro et jouée le 11 novembre 2001 au Lincoln Center : elle-même
2005 : Theater of The New Ear, pièce mise en scène par Joel Coen, Ethan Coen et Charlie Kaufman jouée du 28 au 30 avril 2005 à St.
Ann's Warehouse, le 13 mai au Royal Festival Hall et du 14 au 16 septembre 2005 au UCLA Live : elle-même
2006 : The Public Sings, spectacle musical jouée le 30 janvier 2006 : elle-même
2006 : Mère Courage et ses enfants (Mother Courage and her Children), pièce de Bertolt Brecht, mis en scène par George C. Wolfe et jouée
au Public Theatre de New York août-septembre 2006 : Mère Courage

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Années 1970

1975 : Everybody Rides the Carousel de John Hubley : Stage 6 (voix)


1977 : Julia de Fred Zinnemann : Anne Marie
1978 : Voyage au bout de l'enfer (The Deer Hunter) de Michael Cimino : Linda
1979 : Manhattan de Woody Allen : Jill
1979 : La Vie privée d'un sénateur (The Seduction of Joe Tynan) de Jerry Schatzberg : Karen Traynor
1979 : Kramer contre Kramer (Kramer vs. Kramer) de Robert Benton : Joanna Kramer

Années 1980

1981 : La Maîtresse du lieutenant français (The French Lieutenant's Woman) de Karel Reisz : Sarah / Anna
1982 : La Mort aux enchères (Still of the Night) de Robert Benton : Brooke Reynolds
1982 : Le Choix de Sophie (Sophie's Choice) d'Alan J. Pakula : Sophie Zawistowski
1983 : Le Mystère Silkwood (Silkwood) de Mike Nichols : Karen Silkwood
1984 : Falling in Love d'Ulu Grosbard : Molly Gilmore
1985 : Plenty de Fred Schepisi : Susan Traherne
1985 : Out of Africa : Souvenirs d'Afrique (Out of Africa) de Sydney Pollack : Karen Christence Dinesen Blixen
1986 : La Brûlure (Heartburn) de Mike Nichols : Rachel Louise Samstat
1987 : Ironweed d'Hector Babenco : Helen Archer
1988 : Un cri dans la nuit (A Cry in the Dark) de Fred Schepisi : Lindy Chamberlain
1989 : She-Devil, la diable (She-Devil) de Susan Seidelman : Mary Fisher

Années 1990

1990 : Bons Baisers d'Hollywood (Postcards from the Edge) de Mike Nichols : Suzanne Vale
1991 : Rendez-vous au paradis (Defending Your Life) d'Albert Brooks : Julia
1992 : La Mort vous va si bien (Death Becomes Her) de Robert Zemeckis : Madeline Ashton
1993 : La Maison aux esprits (The House of the Spirits) de Bille August : Clara del Valle Trueba
1994 : La Rivière sauvage (The River Wild) de Curtis Hanson : Gail Hartman
1995 : Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County) de Clint Eastwood : Francesca Johnson
1996 : Le Poids du déshonneur (Before and After) de Barbet Schroeder : Dr Carolyn Ryan
1996 : Simples Secrets (Marvin's Room) de Jerry Zaks : Lee Lacker
1998 : Les Moissons d'Irlande (Dancing at Lughnasa) de Pat O'Connor : Kate Mundy (Kit)
1998 : Contre-jour (One True Thing) de Carl Franklin : Kate Gulden
1999 : La Musique de mon cœur (Music of the Heart) de Wes Craven : Roberta Guaspari Demetras

Années 2000

2001 : A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI) de Steven Spielberg : La fée bleue (voix originale)
2002 : Adaptation (Adaptation.) de Spike Jonze : Susan Orlean
2002 : The Hours de Stephen Daldry : Clarissa Vaughan
2003 : Deux en un (Stuck on You) de Peter et Bobby Farrelly : elle-même (non créditée)
2004 : Un crime dans la tête (The Manchurian Candidate) de Jonathan Demme : Eleanor Shaw
2004 : Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events) de Brad Silberling : Tante
Agrippine
2005 : Petites confidences (à ma psy) (Prime) de Ben Younger : Lisa Metzger
2006 : Le diable s'habille en Prada (The Devil Wears Prada) de David Frankel : Miranda Priestly
2006 : The Last Show (A Prairie Home Companion) de Robert Altman : Yolanda Johnson
2006 : Lucas, fourmi malgré lui (Ant Bully) de John A. Davis : La très sage reine (voix originale)
2007 : Lions et Agneaux (Lions for Lambs) de Robert Redford : Janine Roth
2008 : Détention secrète (Rendition) de Gavin Hood : Corrine Witman
2008 : Le Temps d'un été (Evening) de Lajos Koltai : Lila Wittenborn
2008 : Dark Matter de Chen Shi-Zheng : Joanna Silver
2008 : Mamma Mia! de Phyllida Lloyd : Donna Sheridan
2008 : Doute (Doubt) de John Patrick Shanley : Sœur Aloysious Beauvier
2009 : Julie & Julia de Nora Ephron : Julia Child
2009 : Pas si simple (It's Complicated) de Nancy Meyers : Jane Adler
2009 : Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson : Madame Fox (voix originale)

Années 2010

2011 : La Dame de fer (The Iron Lady) de Phyllida Lloyd : Margaret Thatcher
2012 : Tous les espoirs sont permis (Hope Springs) de David Frankel : Kay Soames
2013 : Un été à Osage County (August: Osage County) de John Wells : Violet Weston
2014 : The Homesman de Tommy Lee Jones : Altha Carter
2014 : Into the Woods : Promenons-nous dans les bois (Into the Woods) de Rob Marshall : La Sorcière
2014 : The Giver de Phillip Noyce : le Chef Elder
2015 : Les Suffragettes (Suffragette) de Sarah Gavron : Emmeline Pankhurst
2015 : Ricki and the Flash de Jonathan Demme : Ricki Rendazzo
2016 : Florence Foster Jenkins de Stephen Frears : Florence Foster Jenkins
2017 : Pentagon Papers (The Post) de Steven Spielberg : Katharine Graham
2018 : Mamma Mia! Here We Go Again d'Ol Parker : Donna Sheridan-Carmichael
2018 : Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns) de Rob Marshall : Topsy Poppins
2019 : The Laundromat : L'Affaire des Panama Papers (The Laundromat) de Steven Soderbergh : Ellen Martin
2019 : Les Filles du docteur March (Little Women) de Greta Gerwig : tante March

Années 2020

2020 : The Prom de Ryan Murphy : Dee Dee Allen


2020 : La Grande Traversée (Let Them All Talk) de Steven Soderbergh : Alice Hughes
2021 : Don't Look Up : Déni cosmique (Don't Look Up) d'Adam McKay : la présidente Janie Orlean

Courts métrages
1984 : Little Ears: The Velveteen Rabbit de Mark Sottnick : elle-même, la narratrice (vidéo)
1987 : Rabbit Ears, The Tale of Peter Rabbit : narratrice (voix originale - vidéo)
1987 : Rabbit Ears, The Tale of Mr. Jeremy Fisher : la narratrice (voix originale - vidéo)
1988 : The Tailor of Gloucester : la narratrice (voix originale - vidéo)
1989 : Rabbit Ears, The Fisherman and His Wife: la narratrice (voix originale - vidéo)
2006 : The Music of Regret de Laurie Simmons : la femme

Documentaires
1984 : In Our Hands documentaire de Stan Warnow : elle-même
1994 : A Century of Cinema de Caroline Thomas : elle-même
2006 : Hurricane on the Bayou (documentaire) de Greg McGillivray : narratrice
2008 : Ribbon of Sand (court-métrage documentaire) de John Grabowska : Rachel Carson
2008 : Theater of War de John W. Walter : elle-même

Télévision

Téléfilms
1977 : Ombres sur le stade (The Deadliest Season) de Robert Markowitz : Sharon Miller
1979 : Uncommon Women... and Others de Merrily Rossman et Steven Robman : Leilah
1997 : Au risque de te perdre (...First Do No Harm) de Jim Abrahams : Lori Reimuller — Également productrice exécutive
2008 : The Magic 7 de Roger Holzberg : Meryl Streep

Séries télévisées

1978 : Holocauste (Holocaust) de Marvin J. Chomsky : Inga Helms Weiss


1994 : Les Simpson (The Simpsons), saison 6, épisode 7 La Petite amie de Bart (Bart's Girlfriend) : Jessica Lovejoy (série d'animation - voix
originale)
1999 : Les Rois du Texas (King of the Hill), saison 4, épisode 6 A Beer Can Named Desire : Tante Esme Dauterive (série d'animation - voix
originale)
2003 : Freedom : A History of Us, quatre épisodes : Abigail Adams / Mary Easty / Mother Jones / Margaret Chase Smith
2003 : Angels in America de Mike Nichols : Rabbin Isidor Chemelwitz / Hannah Porter Pitt / Ethel Rosenberg / Ange Australia
2010-2012 : Web Therapy de Lisa Kudrow, Don Roos et Dan Bucatinsky, réalisation Don Roos : Camilla Bowner
120
2019 : Big Little Lies de David E. Kelley, saison 2, réalisation Andrea Arnold : Mary Louise Wright

Discographie

Collaborations
1994 : The Velveteen Rabbit (avec George Winston)
1998 : Le Tailleur de Gloucester (The Tailor of Gloucester) (avec The Chieftains)
2002 : Philadelphia Chicken (avec Sandra Boynton)
2014 : Visions Within (avec Robert Benford Lepley et Amy Lindon)
2020 : James et la Grosse Pêche (James and the Giant Peach) (avec Taika Waititi, Cate Blanchett, Camilla Shand, Josh Gad, Eddie Redmayne...)

Bandes originales
1987 : Ironweed (chanson "He's me Pal")
1990 : Bons baisers d'Hollywood
1992 : La mort vous va si bien
1993 : Le Mystère Silkwood
2006 : The Last Show
2008 : Mamma Mia
2014 : Into the Woods
2015 : Ricki and the Flash
2016 : Florence Foster Jenkins
2018 : Mamma Mia! Here We Go Again
2018 : Le Retour de Mary Poppins
2020 : The Prom

Participations
2007 : What a Wonderfull World (avec Bette Midler, Olivia Newton-John, Cher)
2012 : Gartan Mother's Lulabby
2020 : The Ladies who lunch (avec Audra McDonald et Christine Baranski)

Distinctions
Le 16 septembre 1998, elle inaugure son étoile sur le trottoir du Walk of Fame, et le
22 février 2003, elle est faite Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres et
récompensée le même jour du César d'honneur lors de la 28e cérémonie des Césars.

Le 14 février 2012, lors du 62e festival du film de Berlin elle reçoit un Ours d'or
d'honneur, pour l'ensemble de sa carrière.
L'étoile de Meryl Streep sur le
Le 26 février 2012, elle reçoit pour la deuxième fois l'Oscar de la meilleure actrice pour Walk of Fame.
son rôle dans La Dame de fer (elle a remporté le premier pour Le Choix de Sophie en
1983).

En 2014, elle reçoit l'Icon Award du Festival international du film de Palm Springs. La même année, elle est décorée par le
121
président Barack Obama de la médaille présidentielle de la Liberté, plus haute décoration civile des États-Unis .

Parmi les récompenses majeures qu'elle a reçues, on peut citer :

Oscar de la meilleure actrice :


Meryl Streep aux SAG Awards en 1983 : Le Choix de Sophie
2014. 2012 : La Dame de fer
Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle :
1980 : Kramer contre Kramer
Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique :
1982 : La Maîtresse du lieutenant français
1983 : Le Choix de Sophie
2012 : La Dame de fer
Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie :
2007 : Le diable s'habille en Prada
2010 : Pas si simple et Julie et Julia
Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle :
1980 : Kramer contre Kramer
2003 : Adaptation
Golden Globe de la meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm :
2005 : Angels in America
BAFTA de la meilleure actrice :
1982 : La Maîtresse du lieutenant français
2012 : La Dame de fer
Festival de Cannes 1989 : Prix d'interprétation féminine pour Un cri dans la nuit
Berlinale 2003 : Ours d'argent de la meilleure actrice pour The Hours

En 2022, l'astéroïde (386851) Streep a été nommé en son honneur.

Voix francophones
122
En France, Frédérique Tirmont est la voix française régulière de Meryl Streep depuis 1992 (La mort vous va si bien, Le diable s'habille en Prada, The Last
Show, Mamma Mia  !, Pentagon Papers, La Dame de fer,  etc.). Elle a été également doublée à sept reprises par Annie Sinigalia (Holocauste, Manhattan, La
Maîtresse du lieutenant français,  etc.), et à neuf reprises par Évelyn Séléna (Out of Africa, Au risque de te perdre, Les Désastreuses Aventures des orphelins
Baudelaire, etc.). À noter qu'elle s'est doublée elle-même pour le film Le Choix de Sophie.
123
Au Québec, Marie-Andrée Corneille assure régulièrement le doublage de l'actrice (Le Refuge, Mamma Mia  !, Le diable s'habille en Prada, Le Candidat
mandchou, Doute, etc.).

Versions françaises
122
Frédérique Tirmont  : La mort vous va si bien, Le diable s'habille en Prada, The Last Show, Mamma Mia !, Pentagon Papers, La Dame de
fer, etc.
122
Évelyn Séléna  : Out of Africa, Au risque de te perdre, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, etc.
122
Annie Sinigalia  : Holocauste, Manhattan, La Maîtresse du lieutenant français, etc.
Elisabeth Wiener : Falling in Love, Un cri dans la nuit, She-Devil, la diable, Bons baisers d'Hollywood.

Versions québécoises
123
Marie-Andrée Corneille  : Le Refuge, Mamma Mia !, Le diable s'habille en Prada, Le Candidat mandchou, Doute, etc.
123
Anne Caron  : Le Tyran des fourmis (voix).

123
123
Claudine Chatel  : La Dame de fer.

Notes et références

Meryl Streep: Anatomy of an Actor


1. p. 10.
2. p. 7.
3. p. 8.
4. p. 21.
5. p. 19-21.
6. p. 26.
7. p. 41.
8. p. 81.
9. p. 88.
10. p. 97.
11. p. 99.
12. p. 111-112.
13. p. 115.

Autres
1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
2. « Sharon Stone rappelle qu'il n'y a pas que Meryl Streep dans le monde (et elle a raison) » (https://www.ecranlarge.com/films/news/1384602-s
haron-stone-rappelle-quil-ny-a-pas-que-meryl-streep-dans-le-monde-et-elle-a-raison), sur EcranLarge.com, 24 juin 2021 (consulté le
25 juin 2021).
3. « Glenn Close : L'autre Meryl Streep » (https://www.purepeople.com/article/glenn-close-l-autre-meryl-streep_a96368/1), sur
www.purepeople.com (consulté le 25 juin 2021).
4. (en) Constantine Santas, Responding to Film : A Text Guide for Students of Cinema Art, Rowman & Littlefield, 2002, 298 p.
(ISBN 0-8304-1580-7, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=Mcbj95l1zmUC&printsec=frontcover)).
5. Meryl Streep (http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Streep/103380) sur l'encyclopédie Larousse.
6. (en-US) Facebook et Twitter, « Meryl Streep is queen of Netflix's 'Prom', an LGBTQ message musical gone Hollywood » (https://www.latimes.co
m/entertainment-arts/story/2020-12-03/prom-netflix-review-ryan-murphy-meryl-streep-james-corden), sur Los Angeles Times,
3 décembre 2020 (consulté le 11 décembre 2020).
7. (en) Robert Battle, « Meryl Streep » (https://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~battle/celeb/streep.htm), Ancestry.com (consulté le
16 janvier 2009).
8. (en) « Meryl Streep Biography (1949–) » (http://www.filmreference.com/film/65/Meryl-Streep.html), Film Reference.com (consulté le
16 janvier 2009).
9. Associated Press, « Artist Mary W. Streep, mother of actress Meryl, dies at 86 », The Star-Ledger,‎3 octobre 2001 (lire en ligne (http://pqasb.pq
archiver.com/newsday/access/82788043.html?dids=82788043:82788043&FMT=ABS&FMTS=ABS:FT&type=current&date=Oct+03%2C+200
1&author=The+Associated+Press&pub=Newsday+(Combined+editions)&desc=OBITUARIES+%2F+Mary+Wilkinson+Streep%2C+Mother+of
+the+Actress&pqatl=google), consulté le 16 décembre 2009).
10. (en) « Meryl Streep Biography » (https://movies.yahoo.com/movie/contributor/1800018835/bio), Yahoo! Movies.
11. « Meryl Streep » (https://www.pbs.org/wnet/facesofamerica/profiles/meryl-streep/70/), Faces of America, 2010 (consulté le 5 février 2010).
12. Joi-Marie McKenzie, « Henry Louis Gates Says He Broke Meryl Streep's Heart » (http://www.nbcwashington.com/blogs/niteside/Henry-Louis-
Gates-Explores-Immigrant-Origins-of-Famous-Americans-83509992.html), Niteside, 4 février 2010 (consulté le 4 février 2010)
13. Geni.com (en), « Gottfried (Godfrey) Streeb » (https://www.geni.com/people/Gottfried-Godfrey-Streeb/6000000026152994512), sur geni.com
(consulté le 2 septembre 2020).
14. (de) Romano Cuonz, « Doch nicht Giswil: Meryl Streeps Urgrossvater stammte aus Kerns : Mais pas Giswil: l'arrière-grand-père de Meryl
Streep est originaire de Kerns » (https://www.luzernerzeitung.ch/zentralschweiz/obwalden/meryl-streep-ist-eine-kernser-buergerin-ld.113688
8), sur luzernerzeitung.ch, 20 juillet 2019 (consulté le 28 août 2020).
15. "Faces of America: Meryl Streep" (https://www.pbs.org/wnet/facesofamerica/profiles/meryl-streep/70/), PBS, Faces of America series, with
Professor Henry Louis Gates, Jr., 2010.
16. Épisode Meryl Streep, premier épisode de la cinquième saison de la série Inside the Actors Studio. Diffusé pour la première fois le 1998-11-22
sur le réseau Bravo. Visionner l'épisode en ligne (https://www.imdb.com/title/tt0611276/).
17. Joy Horowitz, « That Madcap Meryl. Really! », New York Times,‎17 mars 1991 (lire en ligne (https://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9
D0CE7DA133BF934A25750C0A967958260), consulté le 13 janvier 2009).
18. (en) Simplystreep.com, « Celebrating the latest & greatest on Meryl Streep » (http://www.simplystreep.com), sur simplystreep.com (consulté le
25 mars 2013)
19. « N.J. Teachers Honor 6 Graduates », The Philadelphia Inquirer,‎12 novembre 1983 (lire en ligne (http://nl.newsbank.com/nl-search/we/Archiv
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Streep is a graduate of Bernards High School in Bernardsville….
20. (en) « Yale library's list of all roles played at Yale by Meryl Streep » (http://www.library.yale.edu/humanities/theater/Meryl_Streep's_roles.doc)
(consulté le 7 mars 2010).
21. 1974 New York Times review (https://books.google.com/books?id=bkNrqBbGfTgC&pg=PA365&lpg=PA365&ots=38AriP8tb3&dq=%22the+idi
ots+Karamazov%22+gussow&ie=ISO-8859-1&output=html), reprinted in Mel Gussow, Theatre on the Edge, p. 365.
22. Mel Gussow, « 1991 New York Times article », New York Times,‎7 janvier 1991 (lire en ligne (https://www.nytimes.com/1991/01/07/movies/criti
c-s-notebook-luring-actors-back-to-the-stage-they-left-behind.html?pagewanted=1), consulté le 7 mars 2010).
23. Robert S. Brustein, Letters to a Young Actor, p. 61 (https://books.google.com/books?id=3ejEl3_jNtUC&pg=PA61&lpg=PA60&dq=%22Meryl+St
reep%22+Yale&ie=ISO-8859-1&output=html).
24. (en) Julie Miller, « Here’s Where Meryl Streep Found the Confidence to Become an Actress » (https://www.vanityfair.com/hollywood/2015/06/m
eryl-streep-confidence), sur Vanity Fair, 19 juin 2015 (consulté le 24 janvier 2018).
25. (en) Paul Gray, « Cinema: A Mother Finds Herself » (http://content.time.com/time/magazine/article/0,9171,948649-3,00.html), sur Time,
3 décembre 1979 (consulté le 24 janvier 2018).
26. Marie Chalamet, « L'histoire d'amour tragique de Meryl Streep » (http://www.premiere.fr/People/News-People/L-histoire-d-amour-tragique-de-
Meryl-Streep), sur Première, 25 avril 2016 (consulté le 24 janvier 2018).
27. (en) Michael Schulman, « How Meryl Streep Battled Dustin Hoffman, Retooled Her Role, and Won Her First Oscar » (https://www.vanityfair.co
m/hollywood/2016/03/meryl-streep-kramer-vs-kramer-oscar), sur Vanity Fair, 29 mars 2016 (consulté le 24 janvier 2018).
28. Dean Cohen, The Freshest Face in Hollywood, Playgirl magazine, publié le 1er novembre 1979.
29. (en) [vidéo] Meryl Streep Wins Supporting Actress: 1980 Oscars (https://www.youtube.com/watch?v=84DpXtxtyNg) sur YouTube.
30. (en) David Denby, « Meryl Streep is Madonna and siren as The French Lieutenant's Woman » (https://books.google.fr/books?id=-OUCAAAAM
BAJ&pg=PA26&dq=Meryl+Streep&lr=&redir_esc=y#v=onepage&q=Meryl%20Streep&f=false), sur The New York Times, 21 septembre 1981
(consulté le 24 janvier 2018), p. 27.
31. (en) Catherine Shoard, « Meryl Streep: 'I wasn't happy with The French Lieutenant's Woman' » (https://www.theguardian.com/film/2016/apr/18/
meryl-streep-i-wasnt-happy-with-the-french-lieutenants-woman), sur The Guardian, 18 avril 2016 (consulté le 24 janvier 2018).
32. Interview de Meryl Streep, Watch What Happens: Live (saison 7, épisode 35), Bravo, diffusé le 9 août 2012.
33. (en) Vincent Canby, « Movie Review - 'Still of the Night,' In Hitchcock Manner » (https://www.nytimes.com/movie/review?res=9C02E2D8123B
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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Meryl Streep (https://commons.wikimedia.
org/wiki/Category:Meryl_Streep?uselang
=fr), sur Wikimedia Commons
Meryl Streep, sur Wikinews

Bibliographie
(en) Karina Longworth, Meryl Streep : Anatomy of an Actor, London/New-York/Lagny-sur-Marne, Phaidon Press, 2013, 191 p.
(ISBN 978-0-7148-6669-7)

Liens externes
(en) Site consacré à l'actrice (http://www.simplystreep.com/)
Ressources relatives à l'audiovisuel : Africultures (http://africultures.com/personnes/?no=12383) ·
Allociné (http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=9.html) ·
César du cinéma (https://www.academie-cinema.org/personnes/meryl-streep/) ·
Ciné-Ressources (http://www.cineressources.net/recherche_t_r.php?type=PNP&pk=47193) ·
Unifrance (https://www.unifrance.org/annuaires/personne/374004) · (en) AllMovie (https://www.allmovie.com/artist/p68676) ·
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Ressource relative à plusieurs disciplines : (en) Metacritic (https://www.metacritic.com/person/meryl-streep)
Ressource relative à la vie publique : (en) C-SPAN (https://www.c-span.org/person/?merylstreep)
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Base de bibliothèque norvégienne (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/90854367) ·
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