Relation d’équivalence

A.Belcaid

Euromed Fès

October 23, 2022

MII
A.Belcaid 1/14
 MII
A.Belcaid 2/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.

MII
A.Belcaid 3/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.
Une relation R est une application entre E × F → {Vrai, Faux}
qui associe Vrai si x et y sont en relation.

MII
A.Belcaid 3/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.
Une relation R est une application entre E × F → {Vrai, Faux}
qui associe Vrai si x et y sont en relation.
Si le couple (x, y) vérifie (Vrai) la relation on écrit

xRy

MII
A.Belcaid 3/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.
Une relation R est une application entre E × F → {Vrai, Faux}
qui associe Vrai si x et y sont en relation.
Si le couple (x, y) vérifie (Vrai) la relation on écrit

xRy

Dans le cas où E = F, on parle d’une relation binaire.

MII
A.Belcaid 3/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.
Une relation R est une application entre E × F → {Vrai, Faux}
qui associe Vrai si x et y sont en relation.
Si le couple (x, y) vérifie (Vrai) la relation on écrit

xRy

Dans le cas où E = F, on parle d’une relation binaire.

MII
A.Belcaid 3/14
Définition

Définition
Soient x ∈ E et y ∈ F.
Une relation R est une application entre E × F → {Vrai, Faux}
qui associe Vrai si x et y sont en relation.
Si le couple (x, y) vérifie (Vrai) la relation on écrit

xRy

Dans le cas où E = F, on parle d’une relation binaire.

b
c

d
e
MII
A.Belcaid 3/14
Propriétés
Pour une relation binaire dans E, on s’intéresse au propriétés suivantes:
Réflexivité
∀x ∈ E xRx (1)

MII
A.Belcaid 4/14
Propriétés
Pour une relation binaire dans E, on s’intéresse au propriétés suivantes:
Réflexivité
∀x ∈ E xRx (1)

MII
A.Belcaid 4/14
Propriétés
Pour une relation binaire dans E, on s’intéresse au propriétés suivantes:
Réflexivité
∀x ∈ E xRx (1)

Symétrie
∀x, y ∈ E x R y =⇒ yRx (2)

x y

MII
A.Belcaid 4/14
Propriétés
Pour une relation binaire dans E, on s’intéresse au propriétés suivantes:
Réflexivité
∀x ∈ E xRx (1)

Symétrie
∀x, y ∈ E x R y =⇒ yRx (2)

x y

MII
A.Belcaid 4/14
Propriétés
Pour une relation binaire dans E, on s’intéresse au propriétés suivantes:
Réflexivité
∀x ∈ E xRx (1)

Symétrie
∀x, y ∈ E x R y =⇒ yRx (2)

x y

Transitivité
∀x, y, z ∈ E x R y et yRz =⇒ xRz (3)
y
MII
x z
A.Belcaid 4/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.
transitive.

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.
transitive.

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.
transitive.

Exemples

MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.
transitive.

Exemples
Si E = Z et aRb ⇐⇒ ab ̸= 0
MII
A.Belcaid 5/14
Relation d’équivalence

Définition
Soit R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation
d’équivalence si R est :
réflexive.
symétrique.
transitive.

Exemples
Si E = Z et aRb ⇐⇒ ab ̸= 0
Si E = Z∗ et aRb ⇐⇒ ab ̸= 0 MII
A.Belcaid 5/14
Exemples

Exemples

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?
réflexivité: Une droite est parallèle à elle même.

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?
réflexivité: Une droite est parallèle à elle même.
′ ′
symétrie: Si D est parallèle à D , alors D est parallèle à D.

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?
réflexivité: Une droite est parallèle à elle même.
′ ′
symétrie: Si D est parallèle à D , alors D est parallèle à D.
transitivité: Si D1 est parallèle à D2 et D2 est parallèle à D3 , alors D1
est parallèle à D3 .

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?
réflexivité: Une droite est parallèle à elle même.
′ ′
symétrie: Si D est parallèle à D , alors D est parallèle à D.
transitivité: Si D1 est parallèle à D2 et D2 est parallèle à D3 , alors D1
est parallèle à D3 .
2 La relation Être perpendiculaire est elle une relation
d’équivalence?

MII
A.Belcaid 6/14
Exemples

Exemples
1 On considère E l’ensemble des droites affines dans le plan et
la relation R être parallèle. Cette relation est elle un relation
d’équivalence?
réflexivité: Une droite est parallèle à elle même.
′ ′
symétrie: Si D est parallèle à D , alors D est parallèle à D.
transitivité: Si D1 est parallèle à D2 et D2 est parallèle à D3 , alors D1
est parallèle à D3 .
2 La relation Être perpendiculaire est elle une relation
d’équivalence?
3 Relation R dans Z tel que:

xRy =⇒ x est un multiple de y

MII
A.Belcaid 6/14
Relation d’ordre

Définition
Une R dans E est dite relation d’ordre si elle vérifie les propriétés
suivante:
Réflexive: ∀x ∈ E xRx.
Transitivité: xRy et yRz =⇒ xRz.
Antisymétrique: (xRy) et (yRx) =⇒ x = y

d
b e
c

MII
A.Belcaid 7/14
Exemples

Vérifier que la relation ARB ⇐⇒ A ⊂ B est une relation

d’ordre.

MII
A.Belcaid 8/14
Exemples

Vérifier que la relation ARB ⇐⇒ A ⊂ B est une relation

d’ordre.
1 Réflexivité: ∀A ∈ E A ⊂ A.

MII
A.Belcaid 8/14
Exemples

Vérifier que la relation ARB ⇐⇒ A ⊂ B est une relation

d’ordre.
1 Réflexivité: ∀A ∈ E A ⊂ A.
2 Transitivité: ∀A, B, C ∈ E A ⊂ B et B ⊂ C =⇒ A ⊂ C.

MII
A.Belcaid 8/14
Exemples

Vérifier que la relation ARB ⇐⇒ A ⊂ B est une relation

d’ordre.
1 Réflexivité: ∀A ∈ E A ⊂ A.
2 Transitivité: ∀A, B, C ∈ E A ⊂ B et B ⊂ C =⇒ A ⊂ C.
3 Antisymétrique: ∀A, B ∈ E A ⊂ B et B ⊂ A =⇒ A = B.

MII
A.Belcaid 8/14
Exemples

Vérifier que la relation ARB ⇐⇒ A ⊂ B est une relation

d’ordre.
1 Réflexivité: ∀A ∈ E A ⊂ A.
2 Transitivité: ∀A, B, C ∈ E A ⊂ B et B ⊂ C =⇒ A ⊂ C.
3 Antisymétrique: ∀A, B ∈ E A ⊂ B et B ⊂ A =⇒ A = B.

Même question pour la relation xRy ⇐⇒ x ⩽ y dans Z.

MII
A.Belcaid 8/14
Ordre Total/Partiel

Définition
Une relation d’ordre R sur un ensemble E est dite d’ ordre total.
Si deux éléments quelconque de E sont comparables.

∀x, y ∈ E (xRy)ou (yRx) (4)

En cas contraire, la relation est dite d’ordre partiel

MII
A.Belcaid 9/14
Ordre Total/Partiel

Définition
Une relation d’ordre R sur un ensemble E est dite d’ ordre total.
Si deux éléments quelconque de E sont comparables.

∀x, y ∈ E (xRy)ou (yRx) (4)

En cas contraire, la relation est dite d’ordre partiel

Exemples

MII
A.Belcaid 9/14
Ordre Total/Partiel

Définition
Une relation d’ordre R sur un ensemble E est dite d’ ordre total.
Si deux éléments quelconque de E sont comparables.

∀x, y ∈ E (xRy)ou (yRx) (4)

En cas contraire, la relation est dite d’ordre partiel

Exemples
La relation
xRy ⇐⇒ x ⩽ y
est une relation d’ordre total dans R.

MII
A.Belcaid 9/14
Ordre Total/Partiel

Définition
Une relation d’ordre R sur un ensemble E est dite d’ ordre total.
Si deux éléments quelconque de E sont comparables.

∀x, y ∈ E (xRy)ou (yRx) (4)

En cas contraire, la relation est dite d’ordre partiel

Exemples
La relation
xRy ⇐⇒ x ⩽ y
est une relation d’ordre total dans R.
Par contre la relation

xRy ⇐⇒ x divise y

est une relation d’ordre partiel. MII

A.Belcaid 9/14
Classe d’équivalence

Définition
Pour une relation d’équivalence R sur un ensemble E, il est très
utile de définir classe d’équivalence d’un élément x qui contient
tous les éléments qui sont en relation avec x.

cl(x) = y ∈ E | xRy (5)

cl(x1 ) cl(x2 )

MII
A.Belcaid 10/14
Classe d’équivalence

Définition
Pour une relation d’équivalence R sur un ensemble E, il est très
utile de définir classe d’équivalence d’un élément x qui contient
tous les éléments qui sont en relation avec x.

cl(x) = y ∈ E | xRy (5)

cl(x1 ) cl(x2 )

On trouve aussi la notation x = cl (x) ⊂ E.

MII
A.Belcaid 10/14
Propriétés

Propriétés

E3 E4
E5
E E1
E2 E6 MII
A.Belcaid 11/14
Propriétés

Propriétés
cl(x) = cl(y) ⇐⇒ xRy.

E3 E4
E5
E E1
E2 E6 MII
A.Belcaid 11/14
Propriétés

Propriétés
cl(x) = cl(y) ⇐⇒ xRy.



∀x, y ∈ E cl(x) = cl(y) ou cl(x) ∩ cl(y) = ∅ .

E3 E4
E5
E E1
E2 E6 MII
A.Belcaid 11/14
Propriétés

Propriétés
cl(x) = cl(y) ⇐⇒ xRy.



∀x, y ∈ E cl(x) = cl(y) ou cl(x) ∩ cl(y) = ∅ .

Partition
Soit un ensemble E et un ensemble {Ei } des parties de E. On dit
que {Ei } forment une partition de E si:

∪i Ei = E
Ei ∩ Ej = ∅ (i ̸= j)

E3 E4
E5
E E1
E2 E6 MII
A.Belcaid 11/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.
La classe peut être décomposé en différentes parties selon leur age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.
La classe peut être décomposé en différentes parties selon leur age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.
La classe peut être décomposé en différentes parties selon leur age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.
La classe peut être décomposé en différentes parties selon leur age.

MII
A.Belcaid 12/14
Exemple partition

Exemple 1
On considère la relation R des ensembles des étudiants qui relie deux
étudiants s’ils ont le même age.
Deux étudiants appartient à la même classe s’ils ont le même age.
Deux étudiants sont soit dans la même classe soit à deux classes différentes.
La classe peut être décomposé en différentes parties selon leur age.

MII
A.Belcaid 12/14
Ensemble Z/nZ

Définition
Soit E = Z, nous définissons la relation suivante:


a ≡ b(mod n) ⇐⇒ a−b est un multiple de n (6)

MII
A.Belcaid 13/14
Ensemble Z/nZ

Définition
Soit E = Z, nous définissons la relation suivante:


a ≡ b(mod n) ⇐⇒ a−b est un multiple de n (6)

Exemple: 1 ≡ 5(mod 2) et 3 ≡ 10(mode 3).

MII
A.Belcaid 13/14
Ensemble Z/nZ

Définition
Soit E = Z, nous définissons la relation suivante:


a ≡ b(mod n) ⇐⇒ a−b est un multiple de n (6)

Exemple: 1 ≡ 5(mod 2) et 3 ≡ 10(mode 3).

Vérifier que ≡ est une relation d’ équivalence.

MII
A.Belcaid 13/14
Ensemble Z/nZ

Définition
Soit E = Z, nous définissons la relation suivante:


a ≡ b(mod n) ⇐⇒ a−b est un multiple de n (6)

Exemple: 1 ≡ 5(mod 2) et 3 ≡ 10(mode 3).

Vérifier que ≡ est une relation d’ équivalence.
La classe d’équivalence d’un nombre note a est donné par:

a = b ∈ Z | b ≡ a(mode n)

a = a + kn | k ∈ Z = a + kZ

MII
A.Belcaid 13/14
Ensemble Z/nZ

Définition
Soit E = Z, nous définissons la relation suivante:


a ≡ b(mod n) ⇐⇒ a−b est un multiple de n (6)

Exemple: 1 ≡ 5(mod 2) et 3 ≡ 10(mode 3).

Vérifier que ≡ est une relation d’ équivalence.
La classe d’équivalence d’un nombre note a est donné par:

a = b ∈ Z | b ≡ a(mode n)

a = a + kn | k ∈ Z = a + kZ

Une partition par cette relation de Z qu’on note Z/nZ est donnée
par: 
Z/nZ = 0, 1, . . . , n − 1
MII
A.Belcaid 13/14
Exercices rapides

Exercices
Lister les éléments de l’ensemble Z/7Z

MII
A.Belcaid 14/14