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BÉNIN
Décembre 2018
Dans ce document, le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte
Remerciements
DJIHOUESSI V.
DG/INFRCF
Équipe d'animation de l'AST réalisée du 22 au 24 octobre 2018 à L’EPAC
L’analyse de situation de travail a été faite grâ ce à un travail en synergie d’une équipe de
méthodologues, de professionnels, d’enseignants et des représentantes du Comité
technique et d’appui de l’INIFRCF dont les noms figurent dans les tableaux ci-dessous. La
production du rapport d’AST a impliqué les méthodologues et les enseignants avec le
soutien des représentantes du Comité technique et d’appui de l’INIFRCF.
Mail : sessinou_ge@yahoo.fr
Mail : ahromeos@yahoo.fr
Mail :
patricebohoun@gmail.com
Mail :
monteiro_leonard@yahoo.fr
12 SEMASSA Guy Institut de Enseignant 95 95 96 51
Maintenance
Appliquée Mail : semassaguy@yahoo.fr
Mail : jatcade77@gmail.com
25 95 96 92 58/96 50 39 82
26 95050350/97482136
Mail :
SODONON ZOHOU Hortense INIFRCF Méthodologue hortenseblandine@yahoo.fr
27 66 83 49 53
Mail :
ACHIDI Marlyse INIFRCF Collaboratrice asma0791ben@gmail.com
Mail :
ongledroitalavie@gmail.com
SOMMAIRE
REFERENCES…………………………………………………………………………………………………………………………………….33
Liste des sigles (acronymes)
La méthode utilisée pour réaliser l’AST, soit le « Focus Group » a été choisie en fonction des
critères suggérés par le Guide méthodologique de l’OIF et la prise en compte des délais très
courts pour la production des référentiels. Ce Focus group a permis de retenir l’appellation de
Techniciens électroniciens/Techniciennes électroniciennes pour le métier qui a fait l’objet de
l’AST. Ont été conviés à cette AST, des professionnels du domaine qui, en qualité Techniciens
électroniciens/Techniciennes électroniciennes, connaissent bien les réalités du métier.
il/elle :
- réalise des systèmes électroniques,
- installe les systèmes électroniques
-fait la maintenance préventive des systèmes électroniques
-fait la maintenance curative des systèmes électroniques
- fait le contrô le de conformité des équipements électroniques
-assure la gestion des stocks de composants et d’équipements électroniques etc.
b) Conditions de travail
É tant donné la variété des tâ ches et des domaines d’intervention, la polyvalence est
généralement nécessaire. Il arrive cependant que des Techniciens
électroniciens/Techniciennes électroniciennes développent une spécialisation plus grande
dans un domaine donné (équipements biomédicaux, télécommunication, équipements
audiovisuels, bureautique, électronique industrielle etc).
Il/elle peut travailler dans des entreprises (hôpitaux, vente d’appareils électroniques,
maisons de radio, ports, aéroports, chaînes de télévision, télécommunications, etc) ou
être son propre patron sollicitant ainsi des connaissances sur le plan entrepreneurial.
En général, l’horaire de travail est celui en vigueur sur le lieu du travail. En période d’intenses
activités; l’heure de fin correspond à celle de l’obtention de la solution.
À la question portant sur le stress en milieu de travail, il faut noter que ce métier est qualifié
par les professionnels de stressant. Il exige en outre beaucoup de concentration.
Les informations recueillies lors de l’AST renseignent sur une possibilité de cheminement
professionnel dans la sphère de l’électronique. Les expériences partagées par les
professionnels présents à l'AST confirment cet énoncé.
L’accessibilité des femmes est faible. L’environnement de travail difficile et la mentalité qui
consiste à protéger de façon excessive les femmes expliquent qu’il y en a peu dans la
profession.
a) Opportunités
La discrimination positive en faveur des filles dans la filière Sciences et techniques
industrielles constitue une opportunité pour l’accroissement du nombre de
Techniciennes électroniciennes.
Selon les professionnels, les déchets électriques, électroniques et électroménagers (les piles,
les batteries, les condensateurs électrochimiques, les relais à mercure, les écrans cathodiques
en fin de vie, le perchlorure de fer, la soude, etc.) polluent l’environnement.
m) Santé et Sécurité
Il faut également un coffret de premier secours contre les blessures, les brû lures et les
irritations.
En général, les entrepreneurs n’ont pas un plan de formation continue bien détaillé. La
formation se réalise au fur et à mesure que le besoin se fait sentir au sein de l'entreprise. Dans
la majorité des cas, les professionnels rencontrés agissent eux-mêmes à titre de formateur au
sein de leur entreprise. Cependant, ils reconnaissent que la formation continue est nécessaire
pour l’actualisation des connaissances.
2. DESCRIPTION DU TRAVAIL
Dans cette deuxième partie du rapport, sont présentés le processus de travail, les tâ ches et
opérations, les conditions de réalisation et les critères de performance rattachés à la fonction
de travail du Technicien électronicien/Technicienne électronicienne.
2.1. Définitions
Quelques définitions sont consignées dans cette partie pour faciliter la compréhension des
aspects ci-dessus évoqués.
Les tâches :
sont les principales activités qu’une personne doit mener dans l’exercice de sa
profession;
sont les différents types de travaux qui sont exécutés de façon régulière ou ponctuelle ;
correspondent à un ensemble d’actions permettant d’obtenir un résultat précis, un
service ou un produit particulier.
Les opérations :
correspondent aux étapes à franchir pour remplir une tâ che donnée;
décrivent de quelle manière est exécutée une tâ che.
Les conditions de réalisation :
renvoient à la situation dans laquelle la tâ che s’effectue;
précisent le degré d’autonomie entourant l’exécution de la tâ che, les consignes et les
normes à respecter;
renseignent sur les lieux de travail, les conditions environnementales et l’équipement
utilisé pour exécuter une tâ che;
indiquent les références à consulter et le matériel nécessaire à l'exécution d'une tâ che
donnée.
Le processus de travail vise à mettre en évidence les principales étapes d’une démarche
logique pour l’exécution de l’ensemble des tâ ches d’une profession. Le processus de travail
suivant est recommandé pour le métier du Technicien électronicien/Technicienne
électronicienne, en raison des tâ ches retenues et de leur ordonnancement par les participants
au focus group. Le processus présenté est assez générique pour coller aux différentes
situations de travail des diverses fonctions du domaine :
Faire l’état des lieux,
élaborer le plan de travail,
exécuter le plan de travail,
Faire les tests et les vérifications
Le tableau des tâ ches et des opérations présenté ci-après est le résultat d’un consensus des
professionnels du métier. Dans le tableau, les tâ ches (l’axe vertical), sont numérotées de un à
six. Les opérations associées à chacune des tâ ches se trouvent à l’horizontal. À la fin de l’AST, le
tableau des tâ ches et des opérations définit le portrait du métier
d’É lectronicien/É lectronicienne. Le niveau de référence considéré est celui de l’entrée sur le
marché de l’emploi. Les spécialistes de la profession ont donc été amenés à revoir lesdites
informations, de façon à bien représenter la situation de travail.
Suite à l’identification des tâ ches et des opérations, l’ordonnancement général a été fait et
proposé pour adoption par consensus. Les discussions avec les professionnels du métier
laissent cependant comprendre que, dans la pratique, bon nombre des tâ ches et opérations
sont “dynamiques”. Elles sont parfois réalisées sans ordonnancement spécifique, au regard de
la charge de travail journalière, des priorités prescrites par le superviseur ou chef
d'entreprises ou de l'accessibilité de la matière première, on peut dont conclure que les
2. Faire la maintenance 2.1 Constater le 2.2 Poser le diagnostic du 2.3 Évaluer le coût de la 2.4 Réparer
curative des problème dysfonctionnement réparation l’équipement
équipements
électroniques
Interpréte Tester les Répertorier
r le compo les
docu sants compos
ment ants
techni défectu
que eux
3. Réaliser des systèmes 3.1 Interpréter le 3.2 Rassembler les pièces 3.3 Rassembler les outils 3.4 Monter le système
électroniques document technique électronique
4. Installer des systèmes 4.1 Interpréter le Établir le plan d’implantation de 4.2 Faire le Rassembler le matériel 4.4 Assurer les 4.5 Déployer les 4.6 Câbler les
électroniques document technique l’équipement chronogramme des à utiliser infrastructures équipements équipements
tâches à exécuter nécessaires
4.7 Câbler les 4.8 Configurer les équipements 4.9 Tester l équipement 4.10 Régler 4.11 Former le
équipements l’équipement personnel utilisateur
5. Contrôler la conformité Consulter le cahier de Lire la fiche signalétique de l’appareil Faire les tests de
des équipements spécification technique vérification de
électroniques de la commande conformité
de l’appareil
Gérer des stocks des Faire l’inventaire des Identifier les pièces d’usage fréquent Mettre en place un Émettre la demande Ranger les pièces
composants électroniques équipements système de gestion de commande électroniques
électroniques
Les précisions suivantes ont pour objectifs d’expliciter le contenu des opérations et
d’apporter quelques commentaires.
Les informations présentées sont une synthèse des informations fournies par les 7
professionnels qui ont complété la grille de collecte de données. À titre explicatif, pour la
tâ che numéro 1, soit Faire la maintenance préventive des équipements électroniques, les
professionnels l’ont considérée comme la tâ che la plus fréquente et la plus importante
mais pas comme la plus complexe car elle n’occupe que le quatrième rang en matière de
complexité.
FRÉQUENCE
Tel que les professionnels l'ont mentionné lors de l'AST, la tâ che dont la fréquence est la
plus élevée est la maintenance préventive; Elle est suivie de la maintenance curative,
l’installation, la réalisation, la gestion des stocks. La tâ che la moins fréquente est le
contrô le de conformité.
COMPLEXITÉ
Ces données sont pertinentes et expliquent par rapport aux réalités de la profession.
.
2.7. Connaissances, habiletés et attitudes
Ces informations sont congruentes avec la teneur des discussions de l’AST. En fait, les
préoccupations émises au cours des trois journées de travail ont porté plus sur les
éléments comportementaux et les attitudes de la personne qui songe à devenir
Technicien électronicien/Technicienne électronicienne, que sur les connaissances en
tant que telles. En fait, malgré l'importance des connaissances et des habiletés à
maitriser, la réussite dans le cadre du travail repose dans un premier temps sur
l'attitude envers le domaine et le comportement du professionnel en milieu de travail.
Dans les pages qui suivent, sont présentés les attitudes et comportements, la disposition
au travail en équipe (donc à l’insertion en milieu de travail) et les connaissances qui,
selon les professionnels consultés lors de l’AST, sont jugés essentiels à l’exécution
adéquate des tâ ches du métier de Technicien électronicien/ Technicienne
électronicienne.
Les participants ont été unanimes pour accorder le plus haut degré d’importance aux
attitudes et comportements tels que l'honnêteté et tout ce qui attrait à l'engagement de
l'employé envers l'entreprise. Au regard des difficultés connues par les entreprises, des
exigences liées au métier et au contexte des tâ ches qui sont retenues, ces données
portant sur les attitudes et les comportements sont congruentes. Les attitudes telles que
la discipline et la capacité d'assimilation sont aussi considérées comme des attitudes
importantes puisqu'elles sont directement associées aux activités de production qui
Les professionnels consultés lors de l’AST ont été unanimes pour accorder un très haut
niveau d’importance au respect des directives. Le tout s'avère encore une fois logique au
regard de la nature du travail et de l'obligation du Technicien
électronicien/Technicienne électronicienne de bien comprendre et appliquer les
consignes transmises par le superviseur. Globalement, tous les éléments liés à la
capacité de travailler en équipe et de s'insérer au sein de celle-ci sont jugés importants.
Les fondements de cette importance sont liés au fait que les tâ ches sont pour la plupart
réalisées en équipe ou sous supervision. En conséquence, les habiletés liées à
l'individualisme ne peuvent être considérées très importantes puisqu'elles iraient à
l'encontre des fondements mêmes de la nature de l'emploi qui exige une mobilité des
travailleurs au sein de l'entreprise (en cas de maladie ou d'absence).
Bien qu'il puisse ici y avoir des différences sur le plan de la possibilité de réaliser seul
certaines tâ ches (au regard des volumes de production), les entreprises, même de petite
taille, ont soutenu l'importance du travail d'équipe.
2.7.3. Connaissances
Considérant que l’AST est une occasion particulière pour rencontrer des intervenants de
l’industrie et qu'ils représentent le marché de l'emploi, des questions concernant la
formation leur ont été présentées. Ils ont été invités à faire des suggestions concernant
la formation au métier de Technicien électronicien/Technicienne électronicienne. Le
canevas de réflexion s’est orienté sur :
les stages en entreprise (modalités, durée, fréquence) ;
les connaissances fondamentales (déjà présentées dans le tableau précédent) ;
l'importance de soutenir la formation pratique.
De prime abord, les entreprises sont ouvertes à recevoir les apprenants pour leur
intégration socioprofessionnelle après la période de formation théorique. Certaines
d’entre elles en reçoivent déjà dans le cadre de stages académiques et professionnels
(stagiaires provenant des lycées et collèges, des membres de coopératives, des instituts
et des universités). Les entreprises reconnaissent aussi le bien fondé des stages ou de
l'accueil de personnes en entreprise car ce sont des opportunités d'échange. Elles
insistent cependant sur le fait que la période des stages (ou encore la réalisation de
visite industrielle) doit être bien planifiée afin d'éviter qu'elle ne coïncide avec des
périodes mortes des entreprises, d’où la nécessité de revoir l’organisation des stages.
L’organisation pédagogique
De façon générale, les entreprises ne doutent pas des connaissances techniques des
diplô més qu'ils reçoivent, mais soulignent plutô t que la capacité de mettre en
application ces connaissances demeure faible (ce qui explique le fait que l’insuffisance
de pratique fut souvent citée comme une lacune). En conséquence, les travaux pratiques
doivent être renforcés dans les lycées techniques.
GENRE
RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ
ÉDUCATION – FORMATION
Ministère chargé de la micro-finance et de l’emploi des jeunes et des femmes. Étude sur
l’emploi des femmes au Bénin. Cotonou, Septembre 2011.