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Fonctions logiques 07/04/2002 André BONNET

    Notre étude s'applique en particulier aux fonctions réalisées en technologie


électronique. Ces fonctions logiques traitent généralement sur des signaux en
" tension ". Une variable est considérée à " 1 logique " si le niveau de tension est
élevé. Une variable est considérée à " 0 logique " si le niveau de tension est bas.

Les fonctions logiques peuvent être classées en deux catégories :

• Les fonctions logiques combinatoires qui élaborent la sortie seulement en


fonction des combinaisons des variables présentes en entrée.
• Les fonctions logiques séquentielles qui élaborent la sortie non seulement en
fonction des combinaisons des variables présentes en entrée mais aussi de
l'état antécédent de la sortie.

 1 - Fonctions logiques combinatoires 

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La combinaison des entrées de sélection (a0, a1, a2) détermine la sortie parmi s0
à s7 qui prend l'état de l'entrée e. Les sorties non sélectionnées prennent l'état
" haute impédance ". Ce sont des sorties trois états.

La combinaison des entrées de sélection (a0, a1, a2) détermine l'entrée parmi e0 à
e7 qui est copiée en sortie s.

 2 - Fonctions logiques séquentielles 

Il existe deux types de fonctions séquentielles :

• Les fonctions séquentielles asynchrones dont les sorties évoluent dès que les
entrées changent.
• Les fonctions séquentielles synchrones dont les sorties évoluent selon les
entrées mais seulement après un ordre de synchronisation appelé top
d'horloge.

 2.1 - Bascule RS asynchrone 

 Exemple de réalisation 

L'entrée S (set) commande l'activation de la sortie Q par un niveau bas. L'entrée R


(reset) commande la désactivation de la sortie Q par un niveau bas. L'effet
" mémoire " se manifeste quand R et S ne sont plus actifs. La sortie conserve son
état antécédent.

On peut symboliser cette fonction par la représentation de principe suivante :

Les entrées actives sur un 0 logique comporte un petit rond dans la symbolisation.

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 2.2 - Bascule RS synchrone 

Cette symbolisation indique des entrées R et S actives sur 1 logique et un horloge


active sur front montant. Les entrées R et S sont des entrées synchrones prises en
compte seulement au voisinage du front actif de l'horloge. L'activation simultanée
de R et S est absurde et l'état de la sortie est indéterminé dans le principe.

 2.3 - Bascule JK synchrone 

L'activation de J et K donne un fonctionnement particulier bien établi et


exploitable.

 2.4 - Bascule D synchrone 

Remarques :

• Les bascules peuvent comporter des entrées synchrones et asynchrones. Les


entrées asynchrones sont alors prioritaires sur les entrées synchrones
• Les bascules constituent des cellules mémoires élémentaires capables de
mémoriser un seul bit par élément

 2.5 - Les registres 


    Un registre est une association de bascules identiques qui permet de mémoriser
un mot binaire.
La taille du registre correspond au nombre de bascules et au nombre de bits que
peut mémoriser le registre. Le contenu du registre est le mot mémorisé.

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 Fonction décalage 
Exemple de registre utilisant des bascules D :

Après chaque front actif de l'horloge l'information présente sur l'entrée ES se


décale vers la droite. C'est un décalage à droite.

ES Q0+ Q1+ Q2+ Q3+


0 0 0 0 0
1 1 0 0 0
0 0 1 0 0
1 1 0 1 0
La fonction décalage permet de :

• charger un mot " en série "


• faire une rotation sur un mot en bouclant la sortie droite sur l'entrée série
gauche
• faire des multiplications ou des divisions par 2n ou n est le nombre de
décalages

 Fonction chargement parallèle 

Le mot (D0, D1 , D2, D3) est recopié et mémorisé en (Q0, Q1, Q2, Q3). Le
registre est utilisé en " tampon ". Dans cet exemple le chargement parallèle est
synchrone.

 2.6 - Les compteurs 


    Un compteur est un registre dont le contenu évolue à chaque top de l'horloge.
Cette évolution se fait selon le code binaire naturel pour un compteur binaire.

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    Exemple de  fonction comptage  sur quatre bits. Le contenu évolue comme le
tableau suivant à chaque top d'horloge, de haut en bas, puis recommence.

Q3 Q2 Q1 Q0
0 0 0 0
0 0 0 1
0 0 1 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 0 1
0 1 1 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 0 1
1 0 1 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 0
1 1 1 1
    Exemple de  fonction décomptage  sur quatre bits. Le contenu évolue comme
le tableau précédent à chaque top d'horloge, de bas en haut, puis recommence.

Il existe des compteurs intégrés qui peuvent opérer en comptage ou en


décomptage. Une entrée permet de sélectionner un comptage ou un décomptage.

 Fonction pré positionnement 


    Certains compteurs peuvent commencer leur cycle de comptage ou de
décomptage à partir d'une combinaison qui est programmable (D0, D1, D2, D3)
sur un ordre de chargement (load).

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