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Différentes possibilités de commande

Systèmes automatisé combinatoire: Ces systèmes n’utilisent


aucun mécanisme de mémorisation (ils n’ont pas de mémoire)
et à une combinaison des entrées correspond une seule
combinaison des sorties. La logique associée est appelée
logique Combinatoire. Les outils utilisés pour les concevoir
sont l’algèbre de bool, les tables de vérité, les tableaux de
karnaugh

Systèmes automatisé séquentiel: le déroulement du cycle


s’effectue étape par étape. A une situation des entrées peut
correspondre plusieurs situations de sortie. La sélection d’une
étape ou d’une autre dépend de la situation antérieur du
dispositif. La logique associée est appelée logique séquentiel.
Elle peut être:
• avec commande pneumatique: logique câblée;
•Avec commande électrique: logique programmée.
Logique Combinatoire
Définitions

1-logique Combinatoire
Un système est combinatoire quand l'état de sa
sortie dépend uniquement de l'état présent
applique sur ses entrées.

E1
E2
SA (Logique S
Combinatoire)

En

S = f(E1,E2,…,En)
Exemples :
Lampe L commandée par un interrupteur M/A.
Définitions

Variable binaire : c'est un nombre x ne pouvant prendre que


deux valeurs conventionnellement repérée 0 et 1, sans autre
signification.

Grandeur binaire : c'est une grandeur physique à laquelle on


impose deux valeurs conventionnelles 0 et 1.
Exemple : signal électrique
0 V ---> 0
+5 V ---> 1

Un système binaire est un dispositif dont les grandeurs entrées


et de sortie sont de type binaire.

L'algèbre de Boole est l'étude du comportement des variables


binaires
Définitions

 CONVENTIONS DE LOGIQUE

Convention de logique
Niveau
Positive Négative
Niveau
1 0
haut
Niveau bas 0 1
Définitions

Le code binaire pur :


Le code binaire pur est une représentation numérique en
base deux. Cette représentation permet de représenter des
nombres sous forme de 1 et de 0, ou de décrire l’évolution
des variables vraies ou non vraies d’un système
automatisé, c’est cette possibilité que nous allons utiliser.
Le nombre de combinaisons possibles des variables se
calcule de la façon suivante :
 1 variable d'entrée 21 = 2 combinaisons de sortie,
 2 variables d'entrée 22 = 4 combinaisons de sortie
 3 variables d'entrée 23 = 8 combinaisons de sortie
 n variables d'entrée 2n combinaisons de sortie
Définitions

Table de vérité:
Un circuit logique dispose de plusieurs entrées pour une sortie.
Une table de vérité est la représentation de l’évolution du
comportement d’un système automatisé en fonction des variations de
ses entrées. Une table de vérité est représentée sous la forme
suivante :
Variables Variable
d’entrées de sortie
e1 e2 S
0 0 1
Evolution des 0 1 Evolution de
1
variables la variable de
1 0 1 sortie
d’entrées
1 1 0

Logigramme:
Un logigramme est un schéma représentant une succession de symboles
logiques permettant d’obtenir par combinaison de variables d’entrés la
sortie recherchée.
Définitions

 Codes binaires

20 21 20 22 21 20
0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1
1 1 0 0 1 0
1 1 0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1
Définitions

 Codes binaires 23 22 21 20
0 0 0 0
0 0 0 1
0 0 1 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 0 1
0 1 1 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 0 1
1 0 1 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 0
1 1 1 1
Opérateurs Logiques de base

Les fonctions logiques sont des opérateurs logiques. C’est


à dire qu’en fonction d’une ou plusieurs variables données,
ils vont répondre par une sortie particulière.
Pour définir chacune des fonctions logiques, nous
donnerons plusieurs représentations :

une représentation électrique : schéma développé à


contacts ;

une représentation algébrique : équation ;

une représentation arithmétique : table de vérité ;

une représentation temporelle : chronogramme ;


Opérateurs Logiques de base

e1
 Fonction ET e2 & S

• Pour que la sortie soit à 1 : e1 e2 S


Il faut que e1 ET e2 soient à 1 0 0 0

• Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 0


Il suffit qu’une entrée soit à 0 1 0 0
1 1 1
• La fonction réagit au niveau 0

S = e1 . e2
Opérateurs Logiques de base

e1
 Fonction NON-ET (NAND) e2 & S

• Pour que la sortie soit à 0 : e1 e2 S


Il faut que e1 ET e2 soient à 1 0 0 1

• Pour que la sortie soit à 1 : 0 1 1


Il suffit qu’une entrée soit à 0 1 0 1
1 1 0
• La fonction réagit au niveau 0

S = e1 . e2
Opérateurs Logiques de base

e1
 Fonction OU e2 >1 S

• Pour que la sortie soit à 1 :


Il suffit qu’une entrée e1 OU e2 e1 e2 S
soit à 1 0 0 0

• Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 1

Il faut que toutes les entrées 1 0 1


soient à 0 1 1 1
• La fonction réagit au niveau 1
S = e1 + e2
Opérateurs Logiques de base

e1
 Fonction NON-OU (NOR) e2 >1 S

• Pour que la sortie soit à 0 :


Il suffit qu’une entrée e1 OU e2 e1 e2 S
soit à 1 0 0 1

• Pour que la sortie soit à 1 : 0 1 0

Il faut que toutes les entrées 1 0 0


soient à 0 1 1 0
• La fonction réagit au niveau 1
S = e1 + e2
Opérateurs Logiques de base

e1
 Fonction OU Exclusif e2 =1 S

• Pour que la sortie soit à 1 :


Il faut que e1 OU e2 soit à 1 e1 e2 S
Mais pas les 2 0 0 0

• Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 1

Il faut que les entrées 1 0 1


soient au même niveau logique 1 1 0

S = e1 + e2 S = e1.e2 + e1.e2
Opérateurs Logiques de base

 Fonction NON e1 1 S

• Pour que la sortie soit à 0 :


Il faut que e1 soit à 1 e1 S
1 0
• Pour que la sortie soit à 1 : 0 1
Il faut que e1 soit à 0

S = e1
Algèbre de bool

 Relations particulières

a .b = b .a a+0=a a .0 = 0

a+b=b+a a+a=a a .a = a

a+(b+c)=(a+b)+c a+1=1 a .1 = a
=b+(a+c)
a+a=1 a .a = 0
a .( b .c ) = ( a .b ) .c
= b .( a .c )
a ( b + c ) = a .b + a .c

a +( b . c ) = (a + b) . (a + c)
Algèbre de bool

 Théorème de Dé Morgan

a .b = a + b

a + b = a .b

Application principale :
Transformation d’une somme en produit et inversement
Algèbre de bool

 Exemple d’application : Recherche d’équation

a
b b.c >1 a + b.c

c & & S = c.(a + b.c)

Simplification : S = a.c + b.c.c


S = a.c + b.c
S = c (a + b) S = c (a + b)
Algèbre de bool

 Exemple d’application : création d’un logigramme

Equation logique de départ : S = ( a + b.c ).d

a a
b
& b.c >1 a + b.c
S
c
d
d &

Règle de construction : Toujours partir de la sortie, rechercher


l’opérateur logique qui sépare l’équation
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : d c b a S
0 0 0 0 0
Etude d’un exemple :
0 0 0 1 0
définition d’une équation à
partir d’une table de vérité 0 0 1 0 1
0 0 1 1 1
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1
0 1 1 0 1
0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
1 0 0 1 1
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : d c b a S
0 0 0 0 0
1 – Construire le tableau
0 0 0 1 0
b.a 0 0 1 0 1
00 01 11 10 0 0 1 1 1

00 0 1 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1 1
01 0 1 0 1 0 1 1 0 1
d.c
11 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
10 1 1
1 0 0 1 1
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : d c b a S
0 0 0 0 0
2 – Compléter le tableau
0 0 0 1 0
b.a 0 0 1 0 1
00 01 11 10 0 0 1 1 1

00 0 1 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1 1
01 0 1 0 1 0 1 1 0 1
d.c
11 1 1 1 1 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
10 1 1 1 1
1 0 0 1 1

Ajouter des 1 ou 0 afin de pouvoir réaliser des regroupements maximums


Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : d c b a S
0 0 0 0 0
3 – Regrouper les cases (groupe de 2 n)
0 0 0 1 0
b.a 0 0 1 0 1
00 01 11 10 0 0 1 1 1

00 0 1 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1 1
01 0 1 0 1 0 1 1 0 1
d.c
11 1 1 1 1 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
10 1 1 1 1
1 0 0 1 1
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : d c b a S
0 0 0 0 0
4 – Etablir l’équation finale
0 0 0 1 0
b.a 0 0 1 0 1
00 01 11 10 0 0 1 1 1

00 0 1 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1 1
01 0 1 0 1 0 1 1 0 1
d.c
11 1 1 1 1 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
10 1 1 1 1
1 0 0 1 1

S = c.b + d + a.b + a.b.c Recommencer


Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh : Etude d’un exemple :


définition d’une équation à
1 – Construire le tableau
partir d’une équation
c.d logique
00 01 11 10

00 S = a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.d

01
a.b
11 1 1 1 1

10 1 1
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh :
2 - Regrouper
c.d
00 01 11 10

00 S = a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.d

01
a.b
11 1 1 1 1

10 1 1
Tableau de Karnaugh

 Tableau de Karnaugh :
3 – Définir l’équation finale
c.d
00 01 11 10

00 S = a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.d

01
a.b
11 1 1 1 1 S = a.b + a.c S = a.(b + c)
10 1 1

Recommencer
Logique séquentielle

samedi 22 octobre 2022


Définition

• En logique séquentielle, le niveau de la sortie est certes


lié aux niveaux des entrées, mais il dépend aussi des
états antérieurs (mémoire) :

État binaire à
mémoriser État binaire mémorisé
Logique combinatoire

Logique
séquentielle

S(t) = f(e1(t),e2(t),…,en(t),S(t-1))
Définition
Fonctions mémoires asynchrones

 Ce sont des bascules dont la sortie ou l'état de


mémorisation dépend à tout instant de l'état
simultané des entrées.

État binaire à État binaire mémorisé


mémoriser Mémoire binaire asynchrone

● Applications :
 Mémoriser un état binaire isolé (bouton poussoir)
 Utilisé dans les vieux automates câblés.
Fonctions mémoires asynchrones

 La bascule D à verrouillage ou bascule


LATCH
D Q

C /Q
D C Q /Q
0 1 0 1
 La sortie Q, recopie la valeur de la
1 1 1 0
donnée D, ici lorsque C est à 1.
X 0 Q \Q
Lorsque C est à 0, la valeur en Q est
mémorisée, la bascule est verrouillée
Fonctions mémoires asynchrones

 Bascule RS-H R S H Q /Q
1 0 1 0 1
1 0 0 0 1
S S Q
0 0 0 0 1
0 1 0 0 1
R R /Q
0 1 1 1 0
0 1 0 1 0
H
0 0 0 1 0
Si H=1, la bascule recopie R 1 0 0 1 0
les entrées S et R sur les S
1 0 1 0 1
Symbole
sorties Q etgénéral
/Q H
Si H=0, la bascule garde en 0 0 1 0 1
Q
mémoire le dernier état des /Q 0 1 1 1 0
sorties Q et /Q
Fonctions mémoires synchrones

 Le système mémorise l'état présent sur son entrée si et


seulement si une horloge fournit un signal de
synchronisation (front). :

État binaire à État binaire mémorisé


mémoriser Mémoire binaire synchrone

Horloge

● Applications :
 Ordinateurs, consoles de jeux
 Montres électroniques.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK
 Bascule D élémentaire
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK K J Q /Q
X X X Q \Q
J Q
X X
CLK
K /Q 0 0
1 0
0 1
1 1

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK J K Q /Q
X X X Q \Q
J Q
X X Q \Q
CLK
K /Q 0 0
1 0
0 1
1 1

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK J K Q /Q
X X X Q \Q
J Q
X X Q \Q
CLK
K /Q 0 0 Q \Q
1 0
0 1
1 1

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK J K Q /Q
X X X Q \Q
J Q X X Q \Q

CLK 0 0 Q \Q
K /Q 1 0 1 0
0 1
1 1

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK J K Q /Q
X X X Q \Q
J Q X X Q \Q

CLK 0 0 Q \Q
K /Q 1 0 1 0
0 1 0 1
1 1

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 Bascule JK CLK J K Q /Q
X X X Q \Q
J Q X X Q \Q

CLK 0 0 Q \Q
K /Q 1 0 1 0
0 1 0 1
1 1 \Q Q

Pour J = K = 0, le signal d'horloge est sans effet, il y a conservation du dernier


état logique pris par Q et /Q : il n'y a jamais de basculement.
Pour J = K = 1, le système bascule à chaque front d'horloge (montant ou
descendant selon les modèles).
Pour J différent de K, la sortie Q recopie l'entrée J et la sortie /Q recopie
l'entrée K à chaque front d'horloge.
Fonctions mémoires synchrones

 La bascule D élémentaire

D Q

CLK /Q
D CLK Q /Q
0 0 1
 La bascule D la plus simple possède 2
1 1 0
entrées (entrée D et l'horloge) et une
X X Q \Q
sortie Q. À chaque front (ici montant)
d'horloge, Q recopie l'entrée D.

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