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EAMAC

ARCHITECTURE DES
ORDINATEURS
UNITE ENSEIGNEMENT RSI-EM

EAMAC-DEI-URSIEM
22/01/2019

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Objectifs du cours

A l’issue de ce cours, l’élève devra être capable de :

• Identifier les composants essentiels d'un PC

• Remplacer les différents composants d'un PC en tenant


compte des pilotes de périphériques

• Identifier les performances d'un PC pour un besoin donné.

• Installer les pilotes de périphériques nécessaires


• Installer / mettre à jour un système d’exploitation MS
Windows
• Partitionner un disque dur et formater les partitions

• Diagnostiquer, dépanner et maintenir un PC

• Installer / supprimer / mettre à jour un logiciel

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Chapitre 1 : LES SYSTÈMES LOGIQUES COMBINATOIRES

1.1. Code binaire pur

* Le binaire pur est le codage en base deux :

* Représentation graphique d'un mot binaire :

* Taille usuelle des mots binaires :

Taille du mot Valeurs en binaire


8 bits 0 - 255
16 bits 0 - 65535 (64 K)
32 bits 0 - 4294967295 (4096 M)

Note : En informatique, 1 K =1024.

* Notation hexadécimale :

Avec un mot de 4 bits, on peut compter de 0 à 15, ce que l'on peut noter :

0,1,2,3,4,5,6,7,8,9, A, B, C, D, E, F. La notation hexadécimale correspond à l'utilisation de la


base 16. Par exemple : 50E6 (hexa) = 20710 (déc.)

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* Exemple : comptage sur 4 bits :

Nombre décimal Nombre binaire pur Nombre hexadécimal


0 0000 0
1 0001 1
2 0010 2
3 0011 3
4 0100 4
5 0101 5
6 0110 6
7 0111 7
8 1000 8
9 1001 9
10 1010 A
11 1011 B
12 1100 C
13 1101 D
14 1110 E
15 1111 F

1.2. Code BCD.

Le code binaire codé décimal (Binary Coded Decimal) consiste à coder en binaire chaque
digit du code décimal. Par exemple, pour coder le nombre 529 :

529 = 5*100 + 2*10 + 9 (décimal) = 0101 1010 1001 (BCD)

Ce code est pratique pour afficher en décimal des nombres.

2. Les Opérateurs Logiques


2.1. Opérateur ET (AND)
Symbole électronique :
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Fonction logique :

abc
Ecriture :
---------------

000

010

100

111

La porte ET détecte le cas où toutes ses entrées sont à l'état haut (1).

2.2. Opérateur OU (OR)


Symbole électronique :

Fonction logique :

abc
Ecriture :
---------------

000

011

101

111

La porte OU détecte le cas où toutes ses entrées sont à l'état bas (0).

2.3. Opérateur NON (NOT)

Symbole électronique :

5
Ecriture :
Fonction logique :

ab

-------

01
10

2.4. Opérateur NON-ET (NAND)

Symbole électronique :

Ecriture :
Fonction logique :

abc

---------------

001

011

101

110

2.5. Opérateur NON-OU (NOR)


Symbole électronique :

6
Ecriture

Fonction logique :

abc

---------------

001

010

100

110

2.6. Opérateur OU EXCLUSIF (XOR)

Symbole électronique :

Ecriture :
Fonction logique :

abc

---------------

000

011

101

110

La porte OU EXCLUSIF détecte le cas où ses entrées sont différentes.

3. LOGIQUE COMBINATOIRE
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3.1. Définition
Un système logique est dit combinatoire si l'état de sa sortie ne dépend que de l'état de son
entrée. Le système combinatoire ne doit donc pas présenter de réactions de la sortie sur
l'entrée, de sorte à ce que l'état de la sortie ne dépende pas de l'historique du système.

A tout instant, on peut représenter logiquement un système combinatoire en faisant une


liste des entrées et des sorties : la table de vérité.

Par exemple, la table de vérité du décodage gray-binaire sur 3 bits est donnée par :

Code gray (entrée) Code binaire (sortie)


000 000
001 001
011 010
010 011
110 111
100 101
101 110
111 100

3.2. Table de Karnaugh

Cette forme de représentation est utilisée pour trouver une expression simplifiée d'une
fonction logique. Dans le cas d'un système à quatre variables d'entrée, on crée un tableau à
2 x 4 entrées, puis on regroupe les termes adjacents.

Par exemple, soit la table de vérité suivante :

ABCD E
0000 1
0001 1
0010 0
0011 0
0100 0
0101 1
0110 0
0111 1
1000 0
1001 0
1010 0
1011 1
1100 0

8
1101 1
1110 0
1111 1

La résolution par Karnaugh donne :

Notez que les lignes 2,3 et les colonnes 2,3 présentent une variable. C'est ainsi que le
regroupement du centre s'écrit : .

Le regroupement d'en haut à droite représente une simplification moindre : .

On obtient pour l'expression de la sortie :

3.3. Théorèmes logiques

Les théorèmes suivants permettent d'effectuer des calculs dans l'algèbre de Boole :

* Théorèmes de commutativité :

* Théorèmes d'idempotence :

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* Théorèmes des constantes :

* Théorèmes de complémentation :

* Théorèmes de distributivité :

* Théorèmes de De Morgan :

Chapitre 2 : Architecture des micro-ordinateurs


Le modèle d’architecture de la plupart des ordinateurs actuels provient d’un travail effectué
par John Von Neumann pendant la seconde guerre mondiale. La Figure 3 représente un schéma du
modèle de Von Neumann.

Fig. 3 : Modèle de Von Neumann

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Une machine suivant le modèle de Von Neumann est constituée de :

• Une unité centrale composée d’une unité de calcul (Unité Arithmétique et logique -
UAL) et d’une unité de contrôle

• Une mémoire centrale composée d’un ensemble de cellules stockant des nombres
binaires représentant les programmes et les données

• Un ensemble de périphériques permettant à la machine d’interagir avec le monde


extérieur

• Un canal de communications entre ces trois entités, appelé Bus, communément


composé de simples fils

Les périphériques

Les périphériques, ou organes d’Entrée/Sortie(E/S), permettent à l’ordinateur de


communiquer avec l’homme ou d’autres machines, et de mémoriser massivement des données ou des
programmes dans des fichiers.

Ils se présentent à l’unité centrale le plus souvent sous la forme de plages d’adresses mémoire
dans lesquelles sont accessibles les registres de contrôle et d’état des contrôleurs de périphériques.
L’unité centrale peut par exemple demander la lecture d’un bloc sur un disque dur en écrivant des
valeurs prédéterminées aux adresses mémoires qui correspondent aux registres du contrôleur disque.
Le contrôleur disque écrira ensuite chaque octet du bloc demandé directement en mémoire centrale
en “volant” des accès mémoire à l’unité centrale (Direct Memory Access).

Quand le contrôleur aura terminé la lecture du bloc, il signalera à l’unité centrale que le bloc
est lu en utilisant un signal de demande d’interruption : ce mécanisme permet d’interrompre le flot
courant d’exécution de l’unité centrale pour qu’elle exécute une séquence d’instructions
prédéterminées. Une fois la séquence d’interruption exécutée, l’unité centrale reprend le flot courant
d’exécution où il avait été interrompu. Ces séquences d’instructions particulières font partie des
systèmes d’exploitation et correspondent aux appels systèmes. Les signaux de demande d’interruption
font partie du bus, plus spécifiquement du bus de contrôle.

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Fig. 5 : Entrées/Sorties, DMA, Interruptions

Chapitre 3 : Présentation matérielle du PC

Le micro-ordinateur se compose entre autres de 3 éléments fondamentaux :

Les trois éléments fondamentaux

Le microprocesseur
Il exécute l'instruction qu'il a lue dans la mémoire. C'est le "cerveau" du micro-
ordinateur.
C'est le centre de traitement des informations contenues dans l'ordinateur.
Retenez que c'est par soucis de simplification pour le commun des utilisateurs et par abus de
langage, que le boîtier central a été assimilé à l'Unité Centrale. Le boîtier central désigne la
grosse caisse métallique sur laquelle repose souvent l'écran (dans le cas d'un boîtier
horizontal). Son rôle est de protéger les organes « vitaux » de l'ordinateur, parmi lesquels se
trouve justement l'Unité Centrale de Traitement ou Processeur.
Parmi les éléments que contient le boîtier central (l'Unité Centrale, pour ne pas déroger à la
règle commune) on peut citer essentiellement : la carte mère, le lecteur de disquettes, un
disque dur, etc. Sur sa partie arrière, se trouvent les entrées/sorties, ou ports. Ce sont des
zones qui permettent le branchement d'un certain nombre d'accessoires à l'ordinateur, tels
que les périphériques externes.

La mémoire
Elle stocke et restitue des informations sous forme de mots binaires (1 bits / 4 bits / 8
bits / 16 bits) ex : (01011101) : mot de 1 octet = (5D) H =5DH.

Les boîtiers d'interface d'entrées/sorties.

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Ils servent de "bras" au micro-ordinateur. Ils gèrent l'interface entre le micro-
ordinateur et l'extérieur (constitué de périphériques : imprimante, clavier, écran, moteur)
Tous ces composants, sont connectés entre eux par les différents bus.

Les BUS

Définition
Le Bus est un ensemble de fils électriques (cuivre) où apparaît une information binaire
(0 ou 1) c'est à dire (0V ou 5V) sur chaque fil.

Fig. 1 les bus


Chaque bus a une fonction particulière

Les trois Bus

Le bus de données
Le bus d'adresses
Le bus de commandes

Bus des données


Il permet de véhiculer des données du microprocesseur vers un composant ou d'un
composant vers le microprocesseur. Il est donc bidirectionnel. Le nombre de fils de ce bus
varie suivant les microprocesseurs (8 / 16 / 32 / 64 bits). Dans la littérature, les différents fils
de ce bus sont appelés D0, D1, ..., Dp-1, si le bus a "p" fils.

Bus des adresses


La mémoire est composée de nombreuses cases mémoires. Chaque case est repérée
par une adresse. Lorsque le microprocesseur veut, par exemple, lire une case, il doit indiquer
à quelle adresse elle se trouve. Il met cette adresse sur le bus des adresses. La case mémoire
reconnaît alors son adresse et met sur le bus données son contenu.

Exemple : Bus adresses 16 bits - données sur 8 bits

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Fig. 2 bus adresses

Dans l'exemple précédent, le microprocesseur écrit la donnée 10101111 dans la case


mémoire d'adresse 1011 1111 0110 1010.

Le bus adresses est unidirectionnel : du microprocesseur vers les autres composants.


Il se compose de 16 à 32 fils suivant les microprocesseurs que l'on nomme A0, A1, ..., An-1.

16 bits Adressage de 216 64x1024 mots = 64 kmots

20 bits Adressage de 220 1024x1024 mots = 1Mmots

32 bits Adressage de 232 4096x1024 x1024 mots = 4 Gmots

Bus des commandes


Le bus des commandes est constitué d'un ensemble de fils de "commandes",
permettant la synchronisation et bien sûr la commande des boîtiers mémoires et
entrées/sorties par le microprocesseur.
Dans le cas précédent, la cellule mémoire doit savoir à quel instant elle doit mettre son
contenu sur le bus de données. Pour cela, le microprocesseur possède une broche appelée
Read ( ) qu'il met à 0 (0v) lorsque la cellule doit agir. De même, lors d'une écriture du
microprocesseur vers la cellule

Les Mémoires

Définition
Le terme « mémoires » est associé à tout équipement électronique pouvant au minimum
stocker des données numériques. Ce procédé est de plus en plus utilisé, car nous entrons
réellement dans l'air numérique, et tout devient moins coûteux et plus rapide en équipement

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de stockage. Nous pouvons aujourd'hui stocker facilement l'équivalent de 1 Cd-Rom (700
Méga-octets, et plus encore) sur un seul et même support, soit une clé USB de 4 cm de long
et 1 cm de large.
Ces mémoires se classent en plusieurs catégories :
Mémoire vive (RAM*, SDRAM, DDRAM, etc.)
Mémoire morte (ROM*, PROM, EPROM, etc.)
Mémoire de stockage (cartes mémoires numériques, clé USB, etc.)
Attention, il ne faut pas confondre une mémoire qui est un système de stockage numérique
sur composants électroniques et un disque dur qui est un stockage sur disque magnétique.
* RAM : Random Access Memory
* ROM : Read Only Memory

Organisation des mémoires


Un boîtier mémoire est constitué d'un ensemble d'entités mémoire élémentaires (cellules
mémoire) stockant un élément binaire (bit : Binary digIT) ayant pour valeur 0 ou 1. Ces cellules
sont groupées en mot (Word) de p bits (en général p=1 ou 8 bits). Le nombre n de cases
mémoire de p bits appelé capacité ou taille de la mémoire s'exprime en Kilo (1K=210=1024) ou
en Méga (1M=220=1024*1024=1048576).

Connexions aux Bus


Les mémoires sont connectées à un bus adresses de n bits, un bus donné de p bits et
des lignes de commandes (cf. fig. 3). Pour pouvoir communiquer avec le microprocesseur, on
va relier leurs bus ensembles. Pour cela, il est nécessaire d'avoir adéquation entre le nombre
de bits des bus données et adresses de la mémoire et du microprocesseur.

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Fig. 3 Organisation externe de la mémoire

Sur la figure 3 apparaît une broche de validation. Elle permet de sélectionner un boîtier
mémoire parmi plusieurs, d'où son appellation : "chip select"
Disque Dur
Equivalence Anglaise : Hard Disk Drive
Le disque dur est un support de stockage de forme cylindrique composé de plaques
métalliques rigides enduites d'un revêtement magnétique. Sa capacité de stockage (soit la
quantité d'informations pouvant être stockées) est exprimée en giga-octets.
1 Mo (méga-octet) vaut 1 024 Ko (kilo-octets) soit 1 048 576 octets
1 Go (giga-octet) vaut 1 024 Mo soit 1 073 741 824 octets)
1 octet (byte en anglais) vaut 8 bits.
Le disque dur interne est le principal outil de stockage de données d'un ordinateur. Il contient
un système d'exploitation en général et les données de l'usager. Un disque dur a une vitesse
de rotation fixe de 4500 à 7200 tours/minute (actuellement, des disques durs tournant à
10.000 tours/minutes sont proposés). Le temps de recherche du disque est mesuré en
millisecondes.
Attention, il ne faut pas confondre un disque dur qui est un système de stockage magnétique
et une mémoire type carte mémoire (comme les clefs USB) qui est un stockage sur composants
électroniques.

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Périphériques
Equivalence Anglaise : Peripherals equipements
Le terme « périphérique » désigne l'ensemble des équipements utiles, indispensables, ou
optionnels, liés à l'outil informatique.
Chaque personne en fonction de ses besoins, peut indépendamment du système informatique
de base, changer ou ajouter de nouveaux périphériques (ou matériels). Ainsi, l'ordinateur se
fidélise, et devient un outil de travail et de loisir plus performant et mieux équipé.
Le périphérique peut être de deux natures :
Interne : lecteur CD/DVD/GRAVEUR, disque dur, lecteur de disquette, modem interne, carte
vidéo, etc.
Externe : écran, souris, clavier, modem externe, scanner, appareil photo/vidéo numérique,
etc.

Chapitre 4 : Le système d’exploitation


4.1 Définition

Le système d’exploitation SE ou OS en anglais (Operating System) est un logiciel nécessaire


au fonctionnement d’un ordinateur, il est l’interface entre le matériel et l’utilisateur. Tous
les logiciels auxquels l’utilisateur a accès ne sont pris en compte par la machine qu’au travers
du système d’exploitation. A chaque type de matériel correspond un type de système
d’exploitation (MS-DOS, Windows, MacOs, Unix…)

Le SE :

• Pilote les organes de l'ordinateur (écran, clavier, disque, mémoire centrale...)


• Lance en exécution les divers programmes

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Le SE est composé :

• D’un noyau (kernel) : qui assure la gestion des processus : cœur du système
• Le noyau est de plus en plus restreint à sa fonction principale.
• On parle de micro noyau.
• D’autres composants logiciels assurant les fonctions du système :
o Gestion de fichiers
o Gestion de mémoire
o Gestion des entrées-sortes
o Interpréteur de commande :
o …

Schéma d'un SE

4.2 Classification des SE

Il existe trois types de SE :

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4.2.1 Le système mono-tâche

Il ne gère qu'une seule tâche à la fois (un seul programme). Quand le programme est lancé, il
utilise seul les ressources de la machine et ne rend la main au système d'exploitation qu'en
fin d'exécution, ou en cas d'erreur.

Exemple : MS-DOS

4.2.2 Le système multitâche

Le système multitâche (mono-utilisateur) gère simultanément plusieurs programmes sur une


même machine. Il permet de partager le temps du processeur pour plusieurs programmes,
ainsi ceux-ci sembleront s'exécuter simultanément. Le principe est d'allouer du temps à
différents programmes (taches ou processus) fonctionnant simultanément. Ces tâches
seront tour à tour actives, en attente, suspendues ou détruites, suivant la priorité qui leur
est associée. Le temps alloué peut-être fixe ou variable suivant le type de partage géré par le
SE.

Exemple : OS2 d’IBM, Windows 95-98…

Schéma de séquencement de tâches

4.2.3 Le système Multi-Utilisateur

Les caractéristiques principales sont :

• Gestion d'environnement propre à chaque utilisateur (identification, ressources


propres
• Sécurité d'accès aux programmes et aux données
• Notion de droits d'accès

Ce type de système fait apparaître la notion d'administrateur qui gère le système, indique les
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priorités, partage l'espace disque, déclare les utilisateurs, les supprime, établit des stratégies
de sauvegarde et de sécurité

Exemple : Windows NT 2000 XP, Linux, Unix…

4.2.4 Gérer des fonctions complexes


Le SE, une fois démarré, gère au mieux les ressources matérielles : processeurs, mémoire
centrale, périphériques suivant les demandes des applications.

4.2.4.1 La gestion de l’unité centrale

La gestion de l’unité centrale (processeur) consiste à distribuer le processeur entre les


différents travaux à exécuter. Cette fonction est simple dans le cas d’un système mono-tâche.
En ce qui concerne un système multitâche, la concurrence pour l’accès au processeur entre les
différents travaux est gérée par l’attribution d’un niveau de priorité et d'une portion de temps
de l'unité centrale.

4.2.4.2 Gestion des processus

On parle dans le cas de systèmes multitâches de gestion des processus, les processus étant des
programmes ou des parties de programmes lancés par le SE en arrière-plan (Une application
peut générer plusieurs processus). Un processus peut être actif (en cours d'exécution) ou
inactif (en attente d'exécution).

Il ne peut y avoir qu'un processus actif à la fois. Le changement d'état d'un processus se fait
sous couvert du SE suite à une interruption reçue soit par un dispositif d'entrée-sortie, soit à
intervalle régulier de
manière à répartir le temps entre les processus effectuant un traitement. Un processus peut
rendre la main au SE en fin de traitement.

• Un système est dit préemptif lorsqu'il possède un Ordonnanceur (aussi appelé


planificateur), qui répartit, selon des critères de priorité le temps machine entre les
différents processus qui en font la demande.

4.2.4.3 La gestion de la mémoire centrale

Les applications occupent et utilisent de la place en mémoire, le SE a pour rôle de gérer en


permanence un plan d'occupation de la mémoire (organisation et optimisation de la mémoire).
Le SE gère le chargement des programmes en mémoire centrale. En cas de besoin, le SE
répartit les besoins entre la mémoire vive et la mémoire virtuelle (place allouée sur le disque
dur). On parle alors de swapping. Pour répartir la mémoire entre application, plusieurs
techniques peuvent être mise en œuvre :

• La pagination : Les programmes sont découpés en pages de longueur fixe


correspondant aux segments de mémoire alloués.
• La segmentation permet un découpage plus fin et adapté aux besoins. Les programmes
ne sont pas découpés en pages de tailles fixes mais en segments dont la taille est
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adaptée au programme. Les segments peuvent être implantés en mémoire centrale ou
en mémoire virtuelle

La mémoire peut également être gérée de façon mixte.

Un des problèmes importants est la réallocation de la mémoire lorsque celle-ci est libérée ou
la récupération de la mémoire non libérée par des applications. Certains systèmes disposent
d'un dispositif de ramasse miette (Garbage Collector) qui récupère la mémoire non libérée.

4.2.4.4 La gestion des entrées-sorties

Cette fonction consiste à prendre en charge l'échange d'information entre l’ordinateur et


l’extérieur. Cette gestion comprend à la fois l'installation (ajout, suppression, mise à jour) que
l'utilisation de périphériques. Ces différentes fonctions sont assurées par des pilotes (drivers).

4.2.4.5 La gestion des fichiers

Le système de gestion de fichiers prend en charge les opérations de lecture-écriture de fichiers


sur des ressources autre que la mémoire centrale (disque, disquette, clé USB…). Il gère à la
fois les fichiers, les répertoires et tient à jour la table d'allocation (File Allocation Table) qui
permet d'associer le fichier à son implantation physique sur le disque, mais également de
gérer l'espace disponible sur celui-ci.

Un certain nombre de commandes et d’utilitaires sont mises à la disposition de l’utilisateur


pour gérer ses fichiers et ses répertoires (copie, renommage, création de répertoire,
formatage.).

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