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ARCHITECTURE DES
ORDINATEURS
UNITE ENSEIGNEMENT RSI-EM
EAMAC-DEI-URSIEM
22/01/2019
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Objectifs du cours
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Chapitre 1 : LES SYSTÈMES LOGIQUES COMBINATOIRES
* Notation hexadécimale :
Avec un mot de 4 bits, on peut compter de 0 à 15, ce que l'on peut noter :
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* Exemple : comptage sur 4 bits :
Le code binaire codé décimal (Binary Coded Decimal) consiste à coder en binaire chaque
digit du code décimal. Par exemple, pour coder le nombre 529 :
abc
Ecriture :
---------------
000
010
100
111
La porte ET détecte le cas où toutes ses entrées sont à l'état haut (1).
Fonction logique :
abc
Ecriture :
---------------
000
011
101
111
La porte OU détecte le cas où toutes ses entrées sont à l'état bas (0).
Symbole électronique :
5
Ecriture :
Fonction logique :
ab
-------
01
10
Symbole électronique :
Ecriture :
Fonction logique :
abc
---------------
001
011
101
110
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Ecriture
Fonction logique :
abc
---------------
001
010
100
110
Symbole électronique :
Ecriture :
Fonction logique :
abc
---------------
000
011
101
110
3. LOGIQUE COMBINATOIRE
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3.1. Définition
Un système logique est dit combinatoire si l'état de sa sortie ne dépend que de l'état de son
entrée. Le système combinatoire ne doit donc pas présenter de réactions de la sortie sur
l'entrée, de sorte à ce que l'état de la sortie ne dépende pas de l'historique du système.
Par exemple, la table de vérité du décodage gray-binaire sur 3 bits est donnée par :
Cette forme de représentation est utilisée pour trouver une expression simplifiée d'une
fonction logique. Dans le cas d'un système à quatre variables d'entrée, on crée un tableau à
2 x 4 entrées, puis on regroupe les termes adjacents.
ABCD E
0000 1
0001 1
0010 0
0011 0
0100 0
0101 1
0110 0
0111 1
1000 0
1001 0
1010 0
1011 1
1100 0
8
1101 1
1110 0
1111 1
Notez que les lignes 2,3 et les colonnes 2,3 présentent une variable. C'est ainsi que le
regroupement du centre s'écrit : .
Les théorèmes suivants permettent d'effectuer des calculs dans l'algèbre de Boole :
* Théorèmes de commutativité :
* Théorèmes d'idempotence :
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* Théorèmes des constantes :
* Théorèmes de complémentation :
* Théorèmes de distributivité :
* Théorèmes de De Morgan :
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Une machine suivant le modèle de Von Neumann est constituée de :
• Une unité centrale composée d’une unité de calcul (Unité Arithmétique et logique -
UAL) et d’une unité de contrôle
• Une mémoire centrale composée d’un ensemble de cellules stockant des nombres
binaires représentant les programmes et les données
Les périphériques
Ils se présentent à l’unité centrale le plus souvent sous la forme de plages d’adresses mémoire
dans lesquelles sont accessibles les registres de contrôle et d’état des contrôleurs de périphériques.
L’unité centrale peut par exemple demander la lecture d’un bloc sur un disque dur en écrivant des
valeurs prédéterminées aux adresses mémoires qui correspondent aux registres du contrôleur disque.
Le contrôleur disque écrira ensuite chaque octet du bloc demandé directement en mémoire centrale
en “volant” des accès mémoire à l’unité centrale (Direct Memory Access).
Quand le contrôleur aura terminé la lecture du bloc, il signalera à l’unité centrale que le bloc
est lu en utilisant un signal de demande d’interruption : ce mécanisme permet d’interrompre le flot
courant d’exécution de l’unité centrale pour qu’elle exécute une séquence d’instructions
prédéterminées. Une fois la séquence d’interruption exécutée, l’unité centrale reprend le flot courant
d’exécution où il avait été interrompu. Ces séquences d’instructions particulières font partie des
systèmes d’exploitation et correspondent aux appels systèmes. Les signaux de demande d’interruption
font partie du bus, plus spécifiquement du bus de contrôle.
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Fig. 5 : Entrées/Sorties, DMA, Interruptions
Le microprocesseur
Il exécute l'instruction qu'il a lue dans la mémoire. C'est le "cerveau" du micro-
ordinateur.
C'est le centre de traitement des informations contenues dans l'ordinateur.
Retenez que c'est par soucis de simplification pour le commun des utilisateurs et par abus de
langage, que le boîtier central a été assimilé à l'Unité Centrale. Le boîtier central désigne la
grosse caisse métallique sur laquelle repose souvent l'écran (dans le cas d'un boîtier
horizontal). Son rôle est de protéger les organes « vitaux » de l'ordinateur, parmi lesquels se
trouve justement l'Unité Centrale de Traitement ou Processeur.
Parmi les éléments que contient le boîtier central (l'Unité Centrale, pour ne pas déroger à la
règle commune) on peut citer essentiellement : la carte mère, le lecteur de disquettes, un
disque dur, etc. Sur sa partie arrière, se trouvent les entrées/sorties, ou ports. Ce sont des
zones qui permettent le branchement d'un certain nombre d'accessoires à l'ordinateur, tels
que les périphériques externes.
La mémoire
Elle stocke et restitue des informations sous forme de mots binaires (1 bits / 4 bits / 8
bits / 16 bits) ex : (01011101) : mot de 1 octet = (5D) H =5DH.
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Ils servent de "bras" au micro-ordinateur. Ils gèrent l'interface entre le micro-
ordinateur et l'extérieur (constitué de périphériques : imprimante, clavier, écran, moteur)
Tous ces composants, sont connectés entre eux par les différents bus.
Les BUS
Définition
Le Bus est un ensemble de fils électriques (cuivre) où apparaît une information binaire
(0 ou 1) c'est à dire (0V ou 5V) sur chaque fil.
Le bus de données
Le bus d'adresses
Le bus de commandes
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Fig. 2 bus adresses
Les Mémoires
Définition
Le terme « mémoires » est associé à tout équipement électronique pouvant au minimum
stocker des données numériques. Ce procédé est de plus en plus utilisé, car nous entrons
réellement dans l'air numérique, et tout devient moins coûteux et plus rapide en équipement
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de stockage. Nous pouvons aujourd'hui stocker facilement l'équivalent de 1 Cd-Rom (700
Méga-octets, et plus encore) sur un seul et même support, soit une clé USB de 4 cm de long
et 1 cm de large.
Ces mémoires se classent en plusieurs catégories :
Mémoire vive (RAM*, SDRAM, DDRAM, etc.)
Mémoire morte (ROM*, PROM, EPROM, etc.)
Mémoire de stockage (cartes mémoires numériques, clé USB, etc.)
Attention, il ne faut pas confondre une mémoire qui est un système de stockage numérique
sur composants électroniques et un disque dur qui est un stockage sur disque magnétique.
* RAM : Random Access Memory
* ROM : Read Only Memory
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Fig. 3 Organisation externe de la mémoire
Sur la figure 3 apparaît une broche de validation. Elle permet de sélectionner un boîtier
mémoire parmi plusieurs, d'où son appellation : "chip select"
Disque Dur
Equivalence Anglaise : Hard Disk Drive
Le disque dur est un support de stockage de forme cylindrique composé de plaques
métalliques rigides enduites d'un revêtement magnétique. Sa capacité de stockage (soit la
quantité d'informations pouvant être stockées) est exprimée en giga-octets.
1 Mo (méga-octet) vaut 1 024 Ko (kilo-octets) soit 1 048 576 octets
1 Go (giga-octet) vaut 1 024 Mo soit 1 073 741 824 octets)
1 octet (byte en anglais) vaut 8 bits.
Le disque dur interne est le principal outil de stockage de données d'un ordinateur. Il contient
un système d'exploitation en général et les données de l'usager. Un disque dur a une vitesse
de rotation fixe de 4500 à 7200 tours/minute (actuellement, des disques durs tournant à
10.000 tours/minutes sont proposés). Le temps de recherche du disque est mesuré en
millisecondes.
Attention, il ne faut pas confondre un disque dur qui est un système de stockage magnétique
et une mémoire type carte mémoire (comme les clefs USB) qui est un stockage sur composants
électroniques.
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Périphériques
Equivalence Anglaise : Peripherals equipements
Le terme « périphérique » désigne l'ensemble des équipements utiles, indispensables, ou
optionnels, liés à l'outil informatique.
Chaque personne en fonction de ses besoins, peut indépendamment du système informatique
de base, changer ou ajouter de nouveaux périphériques (ou matériels). Ainsi, l'ordinateur se
fidélise, et devient un outil de travail et de loisir plus performant et mieux équipé.
Le périphérique peut être de deux natures :
Interne : lecteur CD/DVD/GRAVEUR, disque dur, lecteur de disquette, modem interne, carte
vidéo, etc.
Externe : écran, souris, clavier, modem externe, scanner, appareil photo/vidéo numérique,
etc.
Le SE :
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Le SE est composé :
• D’un noyau (kernel) : qui assure la gestion des processus : cœur du système
• Le noyau est de plus en plus restreint à sa fonction principale.
• On parle de micro noyau.
• D’autres composants logiciels assurant les fonctions du système :
o Gestion de fichiers
o Gestion de mémoire
o Gestion des entrées-sortes
o Interpréteur de commande :
o …
Schéma d'un SE
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4.2.1 Le système mono-tâche
Il ne gère qu'une seule tâche à la fois (un seul programme). Quand le programme est lancé, il
utilise seul les ressources de la machine et ne rend la main au système d'exploitation qu'en
fin d'exécution, ou en cas d'erreur.
Exemple : MS-DOS
Ce type de système fait apparaître la notion d'administrateur qui gère le système, indique les
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priorités, partage l'espace disque, déclare les utilisateurs, les supprime, établit des stratégies
de sauvegarde et de sécurité
On parle dans le cas de systèmes multitâches de gestion des processus, les processus étant des
programmes ou des parties de programmes lancés par le SE en arrière-plan (Une application
peut générer plusieurs processus). Un processus peut être actif (en cours d'exécution) ou
inactif (en attente d'exécution).
Il ne peut y avoir qu'un processus actif à la fois. Le changement d'état d'un processus se fait
sous couvert du SE suite à une interruption reçue soit par un dispositif d'entrée-sortie, soit à
intervalle régulier de
manière à répartir le temps entre les processus effectuant un traitement. Un processus peut
rendre la main au SE en fin de traitement.
Un des problèmes importants est la réallocation de la mémoire lorsque celle-ci est libérée ou
la récupération de la mémoire non libérée par des applications. Certains systèmes disposent
d'un dispositif de ramasse miette (Garbage Collector) qui récupère la mémoire non libérée.
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