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−−→
1. Seuls les opérateurs grad et ∆ peuvent s’appliquer à un champ scalaire comme V .
2. Prenons le gradient de V :
−−→ ∂V ∂V ∂V 2E0
grad V = ~ux + ~uy + ~uz = (x~ux + y~uy + z~uz )
∂x ∂y ∂z R
On en déduit
−
→ 2E0 2E0 −
→
E =− (x~ux + y~uy + z~uz ) = − r
R R
où →
−
r est le vecteur position du point M par rapport à l’origine du référentiel.
∂2V ∂2V ∂2V
Calculons ∆V = + + . Le calcul des dérivées seconde est immédiat :
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
!
∂2V ∂ ∂V 2E0 ∂ 2 V ∂2V
= = = =
∂x2 ∂x ∂x R ∂y 2 ∂z 2
On en déduit
6E0
∆V =
R
−→
3. Seuls les opérateurs div, rot et ∆ peuvent s’appliquer à un champ de vecteurs.
−→− → → −
− →
4. Calculons rot( E ) = ∇ ∧ E . En coordonnées cartésiennes, on peut utiliser la relation :
∂ 2E0 x
−
∂x R
−→ →
− ∂ 2E0 y
−→− → →
−
rot( E ) =
∂y ∧ − ⇒ rot( E) = 0
R
∂ 2E0 z
−
∂z R
−→ −−→ →
−
On retrouve le fait que rot(grad f ) = 0 pour tout champ scalaire f deux fois dérivable.
→
−
La divergence de E est donnée par
! !
→
− → −
− → ∂Ex ∂Ey ∂Ez 2E0 2E0 2E0 →
− 6E0
div( E ) = ∇ · E = + + =− + − + − ⇒ div( E ) = − = −∆V
∂x ∂y ∂z R R R R
−−→
On retrouve le fait que div(grad f ) = ∆f pour tout champ scalaire f deux fois dérivable.
→
−
Il reste à calculer le laplacien de E . En coordonnées cartésiennes :
∆Ex ∂ 2 Ex ∂ 2 Ex ∂ 2 Ex
→
−
∆ E = ∆Ey avec ∆Ex = + + = 0 (idem pour Ey et Ez )
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
∆Ez
→ −
− →
On en déduit ∆ E = 0 . On aurait pu utiliser la relation
−→− → →
−
→
− −−→ →
− rot( E ) = 0
−→− →
rot(rot E ) = graddiv E − ∆E avec 6E0
div(−→
E) = − = cste
R
5. La résultante des efforts exercés sur le dipôle vaut
!
→
− −−→ →
− ∂ ∂ →
− 2E0 2E0 →
− 2E0 −
F = (−→p · grad) E = px + py E = −px ~ux − py ~uy ⇒ F = − →
p
∂x ∂y R R R
Le moment résultant des efforts vaut
2E y px x 2E y zpy
→ −
− →
− py ∧ y ⇒ →
−
Γ =→
0 0
p ∧E =− Γ =− −zpx
R R
0 z ypx − xpy
Exercice III : Champ divergent de divergence nulle
1. Le champ électrique créé en M par une charge ponctuelle q fixe en O vaut
−−→
−
→ q OM q
E = −−→ = ~ur
4πε0 ||OM||3 4πε0 r 2
−−→
−−→ OM
où r = ||OM|| et ~ur = −−→ .
||OM||
2. Le champ ne possède qu’une composante suivant ~ur (Eθ = Eϕ = 0). Sa divergence est donc de la
forme !
→
− 1 ∂ 2 1 ∂ q →
−
div( E ) = 2 r Er = 2 =⇒ div( E ) = 0
r ∂r r ∂r 4πε0
3. Considérons une sphère Σ de rayon r centrée sur la charge ponctuelle. Le flux sortant du champ
électrostatique à travers la sphère vaut
ZZ
→ −−→
− −−→
Φ =
E · d2 S avec d2 S = r 2 sin θ dθ dϕ ~ur
Σ
On a donc
Z π Z 2π
q
Φ = 2
r 2 sin θ dθ dϕ
θ=0 ϕ=0 4πε 0 r
Z π Z 2π
q
= sin θ dθ dϕ
4πε0 θ=0 ϕ=0
| {z } | {z }
cos(0)−cos(π)=2 =2π
q
=
ε0
Mais le théorème de Green-Ostrogradsky ne s’applique que si le champ de vecteur est défini en tout
point intérieur au volume considéré. Or le champ électrique n’est pas défini en O et le théorème de
Green-Ostrogradsky ne peut pas être appliqué.
Le champ électrique possède un flux non-nul mais une divergence nulle.
Cette relation est valable pour toute surface Σ fermée. En particulier, si cette surface est réduite à
un point Σ → 0, on obtient une relation locale
−
→ ρ →
− ρ
div( E ) − = 0 =⇒ div( E ) =
ε0 ε0
1 ∂rE(r) K
= 0 =⇒ rE(r) = K = cste d’où E(r > R) =
r ∂r r
4. À l’intérieur du cylindre, la densité volumique de charge vaut ρ = cste. La forme locale du théorème
de Gauss s’écrit
→
− ρ 1 ∂rE(r) ρ
div( E ) = soit =
ε0 r ∂r ε0
Il ne reste qu’à intégrer cette équation différentielle
∂rE(r) ρ ρ r2
= r =⇒ rE(r) = + K′
∂r ε0 ε0 2
où K ′ = cste. On en déduit
ρ r K′
E(r < R) = +
ε0 2 r
Mais le champ ne peut pas diverger en r = 0 car la distribution de charge est volumique : il n’y a
pas de charge localisée en r = 0 ce qui implique K ′ = 0. Finalement
ρ
E(r < R) = r
2ε0
5. La distribution de charge étant volumique, le champ électrique est continu en tout point de l’espace
et notamment en r = R. On en déduit
K ρ ρ 2
E(r = R+ ) = E(r = R− ) soit = R =⇒ K = R
R 2ε0 2ε0
Ainsi
ρ0
→ 2ε0 r ~ur si r < R
−
E =
ρ0 R2
~ur si r > R
2ε0 r
Exercice II : Condensateur sphérique
1. On cherche le champ électrostatique entre les armatures.
Symétrie : Soit un point M quelconque. Tout plan passant par M et le centre O est plan de symétrie.
→
− →
−
Le champ E est un vecteur polaire : au point M, E (M) appartient donc à l’intersection de tous ces
plans. Il est donc porté par le vecteur radial ~ur :
−
→
E (M) = E(M) ~ur
Invariance : la distribution de charge est invariante sous toutes les rotations d’axe passant par O.
→
−
Les composantes du champ E ne dépendent donc d’aucun angle et
E(M) = E(r)
Finalement
−
→
E (M) = E(r) ~ur
Dans l’espace entre les armatures, qui est vide de charge
→
− 1 dr 2 E
div( E ) = 0 = 2
r dr
On en déduit
dr 2 E K
= 0 soit r 2 E = K =⇒ E = 2
dr r
L’armature est un conducteur parfait : le champ à l’intérieur de l’armature est nul. D’après la relation
de passage pour le champ électrique, au niveau de la surface de l’armature intérieure
→ σ1
− −
→ K σ1
E− 0 = ~ur =⇒ 2 =
ε0 R1 ε0
Q1
σ1 =
4πR12
Q1 4πε0 4πε0 R1 R2
C= = =
V1 − V2 1 1 R2 − R1
−
R1 R2
2. On pose R2 = R1 + e avec e ≪ R1 . On a donc
4πε0 R1 (R1 + e) 4πR12 ε0
C= ≈
e e
En remarquant que 4πR12 = S1 ≈ 4πR22 , on retrouve la formule du condensateur plan
ε0 S
C≈
e
Localement, la courbures des sphères est négligeable : les armatures peuvent être assimilées à des
plans.