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Expressions des opérateurs en coordonnées cartésiennes, cylindriques, sphériques

Coordonnées cartésiennes (à connaître parfaitement)


−−→ →
− ∂f − ∂f −
→ + ∂f −
gradf = ∇f = u→
x+ uy
→.
uz
∂x ∂y ∂z

− − ∂ax ∂ay ∂az
div(→

a ) = ∇.→a = + +
∂x ∂y ∂z
     
−→ → →
− − ∂az ∂ay − ∂ax ∂az − → + ∂ay − ∂ax −
rot(−
a)= ∇ ∧→
a = − u→
x + − uy

uz
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
∂2f ∂2f ∂2f
∆f = + +
∂x2 ∂y 2 ∂z 2

−−→
Coordonnées cylindriques (l’ expression de gradf est à connaître parfaitement)
−−→ → + 1 ∂f −
∂f − → + ∂f −

gradf = ur u θ uz
∂r r ∂θ ∂z
1 ∂ (rar ) 1 ∂aθ ∂az
div(→

a)= + +
r ∂r r ∂θ ∂z
     
−→ → 1 ∂az ∂aθ − → + ∂ar − ∂az − → + 1 ∂ (raθ ) − ∂ar −
rot(−
a)= − ur uθ

u z
r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ
1 ∂2f ∂2f
 
1 ∂ ∂f
∆f = r + 2 2 + 2
r ∂r ∂r r ∂θ ∂z

Coordonnées sphériques
−−→ ∂f −→ + 1 ∂f − → + 1 ∂f −
gradf = u r u θ u→ϕ
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ


− 1 ∂ r2 ar 1 ∂ (aθ sin θ) 1 ∂aϕ
div( a ) = 2 + +
r ∂r r sin θ ∂θ r sin(θ) ∂ϕ
     
−→ → 1 ∂ (aϕ sin θ) ∂aθ →+ 1 1 ∂ar ∂ (raϕ ) −→ + 1 ∂ (raθ ) − ∂ar −
rot(−
a)= − −
ur − uθ u→
ϕ
r sin θ ∂θ ∂ϕ r sin θ ∂ϕ ∂r r ∂r ∂θ

1 ∂2 ∂2f
 
1 ∂ ∂f 1
∆f = 2
(rf ) + 2
sin θ + 2 2
r ∂r r sin θ ∂θ ∂θ r sin θ ∂ϕ2

Relations à connaître : Relations utiles :


−→ −−→ →
− →
− −
rot(gradf ) = 0 div (f →

a ) = f.div (→
−a ) + ∇f.→ a
−→ − →
− −→ − → − − −→ → −
div(rot(→a )) = 0 div(→

a ∧ b ) = (rot(→ a )). b − →a .(rot( b ))
−→ −→ → −−→ →
− −−→ −−→ −−→
rot(rot( a )) = grad(div( a)) − ∆→
− −
a grad(f g) = f.gradg + g.gradf
−→ → −→ − −−→
rot(f −
a ) = f.rot(→a ) + gradf ∧ →−a
Les champs auxquels s’appliquent ces opérateurs sont supposés de classe C2 .


L’opérateur symbolique ∇ (nabla), utile, est réservé aux coordonnées cartésiennes.

→ ∂ − ∂ −→+ ∂ −
∇ = u→
x+ uy

uz
∂x ∂y ∂z

• Gradient agit sur un champ scalaire


 
∂f  ∂f 
−−→ →
− ∂x −−→ ∂r
∂f ∂f
gradf = ∇f =   en coordonnées cartésiennes, gradf =   en coordonnées cylindriques
 
∂y r∂θ
∂f ∂f
∂z ∂z
− −−→
→ ´B→ − −−→
df = ∇f.dM ⇒ f (A) − f (B) = A ∇f.dM

− →

∇f est normal aux surfaces f (x, y, z) = Cte. ∇f (P ) mesure la façon dont f varie au voisinage de P .

− −−→
Application : en électrostatique, le champ E = −gradV est normal aux surfaces équipotentielles

• Divergence agit sur un champ vectoriel.



− −
div→

a = ∇.→ ∂ax ∂ay ∂az
a = ∂x + ∂y +en coordonnées cartésiennes
dz
‚ →− → ˝

Lien avec le flux (relation de Green-Ostrogradsky) S
a .dS = V div→ −a .dτ
−−−→ →

div(a(P )) mesure le flux, l’écoulement de a à partir de P par unité de volume.

− −→ →−
div→−a =0⇔∃b/ → −
a = rot( b )

− →

Application : div( E ) = ερ0 permet d’obtenir le théorème de Gauss. Les lignes de champ de E "divergent"
à partir de leur source (si ρ > 0).

• Rotationnel agit sur un champ vectoriel


∂a
 
∂az y

−→ →− →
− − ∂y ∂z
rot( a) = ∇ ∧ →
a = ∂ax
− ∂az
en coordonnées cartésiennes
 
∂z ∂x 
∂ay ∂ax
∂x − ∂y
¸− → − ˜ −→ − − →
Lien avec la circulation (relation de Stockes-Ostrogradsky) → a . dl = S rot(→
a ).dS
Le flux d’un rotationnel à travers une surface fermée est nul.
−→ → →
− →

rot(−a ) = 0 ⇔ ∃ ϕ/ → −a = ∇ϕ
−→ →
− →

Application : en magnétostatique rot( B )=µ0 j permet d’obtenir le théorème d’Ampère. Les lignes de


champ de B sont en rotation par rapport à leur source.

• Laplacien agit sur un champ scalaire ou vectoriel

∂2f ∂2f ∂2f −−→


∆f = ∂x2 + ∂y 2 + ∂z 2 en coordonnées cartésiennes ∆f = div(gradf )
∂ 2 ax ∂ 2 ax 2
+ ∂∂za2x
 
∂x2 + ∂y 2
∆→

a = ∂ 2 ay ∂ 2 ay
∂x2 + ∂y 2
∂2a
+ ∂z2y 
 
∂ 2 az ∂ 2 az ∂ 2 az
∂x2 + ∂y 2 + ∂z 2

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