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et de même pour Ey et Ez .
Ici, l’équation de propagation se décompose sur les 3 vecteurs de base →
−
u x, →
−
u y et →
−
uz :
1 ∂ 2 Ex
∆E − = 0
x
c2 ∂t2
2
1 ∂ Ey
∆Ey − 2 = 0
c ∂t2
2
∆E − 1 ∂ Ez
= 0
z
c2 ∂t2
Il reste à vérifier l’équation pour Ez .
∂ 2 Ez ∂ 2 Ez ∂ 2 Ez
∆Ez = + +
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
avec √ " √ !#
∂ 2 Ez 3 E0 ω 2 3y − z
=− 3 cos ω −t
∂y 2 2 (2v)2 2v
et √ " √ !#
∂ 2 Ez 3 E0 (ω)2 3y − z
=− cos ω −t
∂z 2 2 (2v)2 2v
D’autre part, Ez ne dépend pas de x donc
∂ 2 Ez
=0
∂x2
On en déduit √ " √ !#
ω2 3 E0 3y − z
∆Ez = − 2 cos ω −t
v 2 2v
1
MP1&2 2016 - 2017 DS n°5 (CCP - e3a) : Électromagnétisme
1 ∂ 2 Ez
∆Ez − =0
v 2 ∂t2
est vérifiée si v 2 = c2 soit v=c
2. La polarisation est rectiligne : on vérifie qu’on peut écrire le champ de telle façon que sa
direction est fixe au cours du temps :
" √ !# " √ #
→
− 3y − z 1→− 3→
−
E = E0 cos ω −t uy + uz
2c 2 2
d’où : " √ #
−
→ 1→− 3→
−
uP = uy + uz
2 2
2
d’un
MP 1&2changement
2016 - 2017de l’origine
! des coordonnées).
" Le calcul de cette
DS n°5 (CCPintégrale
- e3a) : est classique et on ob-
Électromagnétisme
πa
tient Ad = Kt0 a2 sinc + sin θ ′ ) (en posant sinc(u) = sin u/u) donc, l’éclairement étant pro-
λ (sin θ
# πa ! "$
portionnel à |Ad |2 , Ed = E0 sinc2 sin θ + sin θ ′ , puisque sinc2 (u) prend sa valeur maximale
2 Câble coaxial. D’après λ CCP-PSI-2011
1 pour u = 0. Notons que pour de petits angles on peut se contenter de l’expression approchée
# πa ! "$
Ed ≃ E0 sinc2 θ + θ′ .
1°) λ
II.A.2 2°)Le maximum d’éclairement est atteint dans les conditions de l’optique géométrique, donc
pour θ ′ = −θ . Ceci ne correspond pas à l’écho perçu, sauf si θ est nul (à la largeur angulaire λ/a
3°) de diffraction près).
de la tache
4°)
II.B Diffusion sur une mer houleuse
c
II.B.1 Il suffit de calculer λ = = 2, 2 cm ; la condition a ≫ λ était bien satisfaite.
f
! " exp(ı2π yd )+exp(−ı2π yd )
II.B.2 On calcule la même intégrale que ci-dessus en posant cos 2π yd = 2 ,
ce qui permet d’écrire Ad = A0 + A1 + A−1 avec pour expressions respectives des trois amplitudes
% πa &
5°) A0 = Kt0 a2 sinc
diffractées (sin θ + sin θ ′ ) comme précédemment tandis que le même type de
λ
6°) t1 2
'
πa λ
(
′
calcul fournit A±1 = K a sinc (sin θ + sin θ ± ) . Le maximum de chaque onde étant dirigé
2 λ d
dans la direction qui annule l’argument du terme sinc(u), on obtient les trois directions des ordres 0
λ
et ±1 d’un réseau de pas d, soit θ0′ = −θ et sin θ±1 ′
= − sin θ ∓
d
II.B.3 Comme → →
−
précédemment,
1 ∂ 2 E θ0 est de signe ∂ 2 E contraire
∂ 2 E 1à ∂E θ et ne
E peut donc pas −
correspondre à
′ " #
− 2E =
ω2
Question 3 : ∆ E =
l’écho reçu ; par contre, l’angle conduit à + + − = −k E, donc
c2 ∂t2 θ−1 peut correspondre
∂r2 ∂zà2l’écho sous réserve
r ∂r r2 que sin θ−1c2= sin θ0 ou
ω θ = λ , cette condition devant être réalisée ici encore à λ/a près pour que l’écho soit significatif :
2 sin
k= car dles termes se simplifient.
c
λ λ λ λ →
−
pour de petits
Question 5 :angles, cettebien
on vérifie condition
que ledevient ! θ ! est +
vecteur de −Poynting .
parallèle à k.
2d a 2d a
3III.Étude
Propagation
d’uned’ondes
ondeélectromagnétiques
électromagnétique. Central MP 2012
III.A Ondes électromagnétiques dans le vide
∂B⃗
III.A.1 Les deux relations div B ⃗ = 0 et −→⃗
rot E =− forment les équations de structure, tandis
∂t
⃗
que div E ⃗ = ρ et − →⃗
rot B = µ0⃗j + ε0 µ0
∂E
sont les équations aux sources.
ε0 ∂t
On transforme les équations aux divergences par application du théorème d’Ostrogradski en inté-
)
grales de flux à travers des surfaces fermées (S), B⃗ · dS
⃗ = 0 (conservation du flux magnétique)
(S)
)
et E ⃗ = 1 Qint
⃗ · dS (théorème de Gauss). On transforme de même les équations aux rotation-
(S) ε0
nels par application du théorème de Stokes en intégrales de circulation sur des contours fermés (C),
) ) * + ,
dΦ ∂ ⃗
E
⃗ · d⃗r = −
E (loi de l’induction de Faraday) et ⃗ · d⃗r = µ0 I + ε0
B ⃗
· dS (théo-
(C) dt (C) ∂t
rème d’Ampère généralisé).
3
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III.A.3 L’onde proposé est une onde électromagnétique plane, progressive (de sens de propagation
⃗ex ), monochromatique (de pulsation ω), polarisée rectilignement selon (Oy).
III.A.4 Si on reporte cette forme dans l’équation de d’Alembert, on obtient k2 = ω 2 /c2 donc ici
ω
k= ; c’est l’équation de dispersion. On en déduit que les vitesses de phase ω/k et de groupe dω/dk
c
sont des constantes indépendantes de la fréquence : le milieu est donc non dispersif .
⃗ = ⃗k ∧ E
III.A.5 L’équation de Maxwell-Faraday s’écrit dans ce cas ω B ⃗ donc B
⃗ = E0
exp ı(ωt − kx)⃗ez
c
⃗ = E0 cos(ωt − kx)⃗ez .
soit en notation réelle B
c
⃗ = ⃗ B
E∧ ⃗
III.A.6 En utilisant les expressions réelles des champs, le vecteur de Poynting Π µ0 s’écrit ici
2
⃗ = E0 cos2 (ωt − kx)⃗ex . Le flux de Π
Π ⃗ à travers une surface S est la puissance électromagnétique
µ0 c
rayonnée à travers cette surface.
III.B Ondes électromagnétiques dans un milieu conducteur
1 ∂2E⃗ ∂⃗j
III.B.1 ⃗ =
Il suffit ici de reprendre les méthodes ci-dessus, ∆E + µ0 .
2
c ∂t 2 ∂t
1 ∂2E⃗ ⃗
∂E
III.B.2 ⃗ il vient donc
Posant ⃗j = γ E, ⃗ =
∆E + µ0 γ . Pour une onde plane progressive
2
c ∂t 2 ∂t
et monochromatique, ∂ ⃗ = −ık⃗ex et cette équation de propagation impose l’équation de
= ıω et ∇
∂t
ω2
dispersion k2 = − ıωµ0 γ .
c2
III.B.3 a. Il suffit de remarquer que −ıkx = −ık1 x + k2 x pour en déduire, en repassant aux parties
réelles, l’expression demandée, E ⃗ = E0 ek2 x exp ı (ωt − k1 x) ⃗ey .
b. k1 est le vecteur d’onde qui décrit la propagation de l’onde ; le signe de k1 définit le sens de pro-
pagation (selon +⃗ex si k1 > 0). La partie imaginaire k2 décrit une absorption ou une amplification
de l’onde, selon que le module de E ⃗ est décroissant ou croissant lors de la propagation.
Si k1 k2 > 0, l’amplitude de l’onde augmente lors de la propagation ; le milieu est donc amplificateur.
Au contraire, si k1 k2 < 0, l’amplitude de l’onde diminue lors de la propagation ; le milieu est donc
absorbant.
c. La vitesse de phase est la vitesse de propagation du terme de phase k1 x − ωt, qu’on écrit aussi
ω
k1 (x − vϕ t) avec donc vϕ = .
k1
⃗
III.B.4 L’équation de Maxwell-Faraday s’écrit ⃗ = k ∧E
B ⃗ ; elle montre que les champs réels
ω
électrique et magnétique sont déphasés si k2 est non nul ; ce déphasage est ∆φ = arg(k).
III.B.5 Revenant aux parties réelles, E ⃗ = E0 ek2 x cos (ωt − k1 x) ⃗ey tandis que du champ complexe
⃗ = ek2 x k1 cos(ωt−k1 x)−k2 sin(ωt−k1 x) ⃗ez ; on en déduit donc
⃗ = k1 +ık2 ek2 x exp ı (ωt − k1 x) ⃗ez on déduit B
B ω ω
2 ! "
⃗ = E0 k1 cos2 (ωt − k1 x) − k2 cos (ωt − k1 x) sin (ωt − k1 x) e2k2 x⃗ex dont la valeur moyenne tem-
Π
µ0 ω
5
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imaginaire pure, ⟨P⟩ = 0 . En l’absence de perte d’énergie (par effet Joule par exemple), ce milieu
conducteur peut éventuellement être transparent.
III.C.4 Les équations aux divergences fournissent, dans un milieu partout localement neutre, E⃗ ·⃗ex =
⃗
0 et B · ⃗ex = 0 (l’onde est transverse électromagnétique) ; l’équation de Maxwell-Faraday fournit
⃗ = k⃗ex ∧ E
la relation de structure B ⃗ et enfin l’équation de Maxwell-Ampère fournit −ık⃗ex ∧ B ⃗ =
ω
( ) 2
ω − ωp 2
⃗ + γE
µ0 ε0 ıω E ⃗ ou, après développement, k2 = où on a introduit la pulsation de plasma
c2
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!
n1 e2
définie par ωp = . Dans l’ionosphère, ωp = 1, 78 · 107 rad · s−1 . La longueur d’onde λp
me ε0
2
associée, dans le vide, à une telle pulsation est λp = 2π 2πc
kp = ωp donc λp = 1, 06 · 10 m ; il s’agit d’une
onde du domaine radio.
ı" 2
III.C.5 a. Puisque k 2 < 0 on a k = − ωp − ω 2 , traduisant l’atténuation (sans propagation)
c
du champ électromagnétique dans le plasma.
b. On a directement E ⃗ = E0 cos(ωt)e−x/δ ⃗ey où on a défini une épaisseur caractéristique de l’at-
c
ténuation de l’onde dans le plasma, δ=" . À partir de l’équation de Maxwell-Faraday,
ωp2 − ω 2
⃗ = B0 sin(ωt)e−x/δ ⃗ez
⃗ = ı k2 E0 exp ı (ωt − kx) ⃗ez donc B E0 " 2 2
B ω où on a posé B0 = ωp /ω − 1 .
c
# $
c. Comme attendu, ⟨cos(ωt) sin(ωt)⟩ = 12 ⟨sin(2ωt)⟩ = 0 donc ⃗ = ⃗0 : l’onde évanescente ne
Π
transporte aucune énergie dans le plasma.
III.C.6
1" 2
a. On a maintenant k 2 > 0 donc k=± ω − ωp2 , traduisant la propagation possible, dans les
c
deux sens de l’axe (Ox), d’une onde dispersée dans le plasma.
b. On a directement E ⃗ = E0 cos(ωt ∓ 2πx )⃗ey où on a défini la longueur d’onde associée à la propa-
λ
2π
gation par λ = . Le signe − correspond à la propagation dans le sens positif de l’axe (Ox). À partir
|k|
⃗ =
de l’équation de Maxwell-Faraday, B k ⃗ = B0 cos(ωt ∓ 2πx )⃗ez
− kx) ⃗ez donc B où on
ω E0 exp ı (ωt λ
E0 "
a posé B0 = ± 1 − ωp2 /ω 2 . L’onde électromagnétique est transverse électrique et magnétique,
c
plane, progressive, monochromatique.
!
# $ 2 ωp2
c. On obtient Π ⃗ = E0 B0 cos2 (ωt − kx) ⃗ex soit, en moyenne temporelle, ⃗ = ± E0
Π 1 − 2 ⃗ex .
µ0 2µ0 c ω
c
d. vϕ = ω/|k1 | donc vϕ = " . Le milieu est dispersif puisque cette vitesse de phase dépend
ωp2
1 − ω2
de la pulsation.
!
ω 2 −ωp2 ω dω
ωp2
e. Dérivant k2 = c2 , il vient c2 = k dk = vϕ vg donc . Cette grandeur mesure
vg = c 1−
ω2
la vitesse de déplacement du maximum d’un paquet d’ondes quasi-monochromatique, donc aussi la
vitesse de déplacement de l’énergie dans le plasma.
f. On vérifie immédiatement vϕ > c > vg ; on sait que cette circonstance n’a pas d’importance
physique pour vϕ , qui ne mesure la vitesse d’aucun objet matériel.
III.C.7 La fréquence retenue vérifie ω ≫ ωp ; elle permet donc la transmission jusqu’au sol (et
retour) des signaux émis par le satellite sans absorption ni dispersion, avec vϕ ≃ vg ≃ c .
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