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Air-France revue : revue

trimestrielle

Source gallica.bnf.fr / Musée Air France


Air France. Auteur du texte. Air-France revue : revue trimestrielle.
1937.

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antique,
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res dtrtesmrrrr-ftœiir s’il en
/'était doux zéphyrs
carilIonNne rWnoncer réchauffer rffîF les ordre,
cœur de qui quelque
joyeux rlon cœur leur gros Dieu
UL frais pour dans rrelots du familiers. qnr nuages courent, pres
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donné s’affolent, ils midi.
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résonnaient vais semble secret. Ils autres. retentibanquet
Oyez, yoler, je grand contre les aurait-elle quelque
monde. vais inouïe en les plus
Je- chose les mystérieuse
uns convie retardataires,
à
!... sés groupes
oyez enfance/ianta
cette mes cloche qui les Des petits confi
réaliser dor l’espace, humains formentl’oreille ? de mille
tendre me des doute, le pas
plus France >6uleversa les ignoré chuchoter à
buissonnière, ou encore
depuis mafous : Airextra^^inaire jours, jeunes, sans
semblent se l’école n'a-t-il
point
plus voler ! déftar't. Des beau Font-ils oiseau admiration ? de
les Je vais précédèreirij^non suspecté servicele et
dences. notre bel
spectacle
ailes. événement leur le inté
Cet
qui de
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Jommerciale/française...
sent
que je mets au sage leur
épuisé
de respect
les
et
dépassons,
dans
et toute son ciel,
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nuits diraidepuisJlJuit
rien, de dans une s’offrè'àntotœ
nous vue
plu^spmbres, vues retenir
mémorable, ville _Fnfin nfe^auraient les
je ne que, la terre les Ât sbllicitée par
zèlel’aviation l’aube s’étendait sur la forêts majesté
pomta nimbé grité. Les attmition, s(essoufle,
de Enfin, qui leur
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linceul néanmoins tout épars perdent
longtemps
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m’apparut là, ses innombrables d’argqnt ? » précise'smon
comrnæ un de semblaient
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«
L’aéybport de cilointain Quel r^ir, qui xe
lumière avec, la no — « long de
Sud-I^q>ress, de
dans le moi je au routier
de qui,
d'avions gazon. s’évanouit pour songe, tout Le vieux ruban m?
dans un Sou voiam, yeux. sournoisement
vert moment, miraculeux. — « enjéngnant desgauche, ce
obligeant
ter Je ce comme sans notre
ès choses et, l’esquif gagner recèlent réveille coule
des de parvins à là, sur qui se majestueux aux
tion trouvai près dignité, je moelleux que frémisse brillant
fauteuils un
bÿpt^et verdure ?» fleuveGaronne meuvent
ma l’agite nous ».
;
cieuse de des Déjà, le sol et soleil. dans la fleuve, un la
l’un spacieux. doucement du Un profondespoudreux,: où se
'fièvre Appartenpp&-rrrnïs‘
rencontre
flancs quittons — «
eaux sentier mécaniques ? »succèdent sans
ses heurts, à la nuages, lourdes
ment :
nous féerie. mefae la Et cejouets
nationale, où se
sans
montons, commence la étincelante céleste, —curieux
«
esprits, nous
laboxtfeuricebergs de routevéhicules».
Alors, terre ? Une un Des lacs
ces La
d’alertes reprenons nos
grande
à la passé des — «
à
encore avoir yei^r
rospfmirent dans coupole trêve maintenant,
de nous fin.
semble nos
où désormais à Et, de la une Et s’approche touche à sa
mouton
voile bleue, de cime nacre altière. l’infini
accomplit arrivons ! l’enchantement
effet,
déferle à en une le sol.
nacrefond leur ajxent, humain toucher à terre
La Hélas rasons
virage, contact avec qui,
Potez
d’azur
sans cielblonde^nnsi, le génie nous
faire
nos
ailes allure. amorçons , unreprenons docile, notre
dialoguait avec
d’un prodige de frôlent Nous pinède et bête sur
lumière }our^ir seules, qui brave encore doucement
que, Magnificat neuse instants
chaque lu divin
anges.entonne un
hublot
le dans Et, telle une
quelques vient-se ranger
moi, fran
des dont
baiser l’enfant il y a
séraphins, sans espaces.
les ailes dilatée le d'atterrissage. qui,
lui l’heure, les d’assaut,
et Mon âme lèvres en un Ainsi, commandé par les quitte,
mes empreinte. piétine la l’aire regret, je le tout à déjà pris onctueuse
éclot sur rouge bien que
contraire, l’âpre joie A nouveau, mécanos l’a d’huile d’at
reçoit la analogue,
chira de gave permettront
réflexe exactement avec de
équipel’ausculte, le étape.
un
sentiment meurtrit son
genou,
pro Une qui lui prochaine puis
satisfaite. ouvre ses
laissant l’examine, essence la de sa
fièrement
défaillance, détacher
pierre qui vengeance cotonneuse
s’élargissent, s’égaillent de
claire
profile
d’une houle et sans
teindre, regard ne peut se proche. Et ce
Soudain la gouffres vertes où avoir été silhouette qui forêt
se route,
Des taches semblent Mon fine latournant de la vue
fondeurs. menues qui distraite. et sombre de ma
apercevoirde lilliputiens le sante dérobe à terre.
d’une main regagnons l’écran lorsqu’à un le sur
toits qui, une sur que m’emporte redescendue merveilleux
des
hasard bercement, nous solitude Mon n’est
éparpillés au la terrestre. l’autocar qui vraiment rêve vers cé
dans unclarté et demonde creux dul'esprit le
Puis, voir, sens encore variante)
de la isole du point au ché je me ravie revient à ,•
royaume roses que toute une
encore,
nouss’étonne de ne
s’ébattre de cohortes Et,s’achève, me
j’apporte ici
fois éblouifloconneuses, l’horizon les
bienheureuses vécu
regard qui (auquel aurez k. p.
vagues cherche à régions bourdonne lèbre vous volé!
des des luths au
Et avez...
rubins, et accourues leurs Si vous
d’archanges chants et Ils scin
leurs Gnôme-et-Rhône
moteurs. ! de la
mêler amical des flatter j’avais
jumeaux voudrais
ment Je Ah ! si
Braves soleil. chaud.
le
tillent dansdos luisant et
main leur
UN

Londn

I E développementcroissant de l’Avia
tion commerciale impose aux Compa-
gnies de transport aérien la mise à la
J

^ disposition des usagers d’un très


grand nombre de places.
Il est possible d’y satisfaire, soit en
multipliant l’emploi d’avions extrême
ment rapides, mais de capacité moyenne
(12 à 22 passagers), soit en utilisant des
appareils très gros porteurs réalisant une
vitesse moindre, quoique élevée, mais
capables de transporter le double de per
sonnes.
Cette secondesolution tend à prévaloir '%
de plus en plus sur la première. En effet,
le gain de temps obtenu sur les courts
parcourscontinentauxavec l’avion moyen
porteur, ne permet pas encore d’accroître
la cadence des départs, par rapport au gros porteur ; en Légèrement surélevé, et séparé du premier par une
second lieu, l’amortissement du prix de l’appareil et des galerie fleurie, un second compartiment est réservé à un
frais d’exploitation, dans l’état actuel de la technique aéro bar-bibliothèque où pourront se tenir à l’aise 3 ou 4
nautique, est incontestablementplus rapide dans le cas de personnes.
ce dernier. Enfin, et ceci a son importance, il permet de Un troisième, prévu pour 8 passagers, occupe tout le
réaliser des aménagements intérieurs plus confortables et centre de la cabine. Véritable salon, il comporte des sièges
plus luxueux. amovibles et des tables pliantes à l’intention des joueurs
de bridge. Deux autres compartiments, séparés par deux
vestiaires et deux cabinets de toilette, complètent les dis
C'est à ces diverses préoccupations que satisfait le positions intéi ieures du Farman 224. Un couloir central,
Farman 224, qui va entrer très prochainement en service bien dégagé, relie d’un bout à l’autre ces diverses sections
sur la ligne Marseille-Paris-Londres. de l'immense fuselage et facilite le service du steward.
Cet appareil est un monoplan à aile haute, de 36 m. Une soute à bagages d’une capacité de 9 m3 accessible de
d’envergure. 4 moteurs d’une puissance totale de 3.260 CV. ,
l’extérieur et de l’intérieur, est prévue sous le plancher de
et disposés en tandem lui assurent, au poids de 19 tonnes, la cabine, solution habile et pratique.
une vitesse de croisière de 280 km-h. Le poste de pilotage, aux appareilsmultiples et savants,
Équipé d'une façon très moderne
— train escamotable, occupe la partie supérieure du fuselage. L’équipage, qui
dispositifs hypersustentateurs, équipement antigivreur,
comprend un premier et un second pilote, un radio et un
cabine entièrement asonorisée, hélices tripales à pas varia mécanicien, pourra assurer à l’aise les diverses et complexes
ble en vol, pilotage automatique... — le Farman 224 termine missions qu’exige la conduite d’un appareil commercial
actuellement ses derniers essais et donne la plus entière moderne.
satisfaction. Le prototype, tête de série des six exemplaires Un soin extrême a été apporté à la décoration de la
commandés par Air France, a été présenté au public lors cabine — revêtement intérieur en parchemin, tapis épais,
de la fête de l'Air, à Villacoublay. Son passage en rase- fauteuils extra-légers “pullman”, éclairage et prise d’air
motte plein régime, suivi d’une montée sous grand angle, chaud ou froid individuels, tout concourt à procurer aux
laissèrent aux spectateurs une très forte impression de passagers le maximum de confort, de luxe et de calme.
puissance et de maniabilité.
Dans un cadre qui leur rappellera les milieux familiers,
Ce n’est, du reste, pas l’une des moindres impressions
ils pourront, selon leur désir, travailler, lire, se restaurer,
que le contraste entre cette énorme masse, violemment pro bavarder ou rêver.
jetée dans l’espace, et le luxe raffiné dont témoignent les
aménagements intérieurs. Ainsi s’installe peu à peu, dans la vie individuelle, l’usage
La cabine présente, en effet, l’aspect confortable d’un du merveilleux moyen de transport qu’est l’avion.
yacht. Un premier compartiment,formant rotonde,à l’avant, La v nue du Farman 224 sur les lignes d’Air France, en
contient 9 places qu’inonde la lumière venue de larges permettant la multiplication des places et l'abaissement des
baies. prix, est une étape vers sa généralisation.
« Pourquoi je voyage
en avion ?... Par
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jmcv- je
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QUITTER LE BOURGET A IO HEURES ma f .
...
DU MATIN ET DÉJEUNER A MARIGNANE
A UNE HEURE TRÈS CONFORTABLE
MENT BO U RG EOIS E. TO U C H E R LA PREU

^
VE QUE LA DISTANCE EST PRESQUE — lignes fran-
VAINCUE ET QUE LE TEMPS PEUT SE
RALENTIR. CE SONT. JE CROIS. DES TTT||«erait-on p
l'avion
votre André Luguet
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4
L 1 A V

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal


Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient ivres d’un rêve héroïque et brutal.

conquérir ce fabuleux métal


Ils allaient
Que Cipango mûrit dans ces mines lointaines
Et les grands alisés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.

Si ces vers de José-Maria de Hérédia ont été placés en


tête de cet article sur l’aviation, c’est qu’on ne peut mieux comparer
ceux qui la servent qu’à ces premiers “ conquistadores ” qui
s’élancèrent, à bord de leurs caravelles, à la découverte de mondes
nouveaux.
Des mondes nouveaux ? Il
n’y en a plus guère,... et les
caravelles sont mortes Les diligences, les trains, les bateaux à
!

vapeur, le “ grand Bi ”, la première voiture à explosion... tout cela,


déjà, c’est du passé. Chaque étape du progrès est marquée de scep
ticisme et d’émotions diverses. C’est sa rançon et sa meilleure
justification.
Nous avons tous évolué, très heureusement chez nous et
ailleurs, et à tout prendre, en y réfléchissant, on constate que la
France fut toujours à la tête du progrès. Cela lui a coûté bien des
efforts et beaucoup d’argent, ce qui ne fempêche pas de pour
suivre sa mission.
Examinons, à travers cette optique de Felïort nécessaire,
ce fait moderne de l’aviation.
L’avion n’est pas seulement un engin de vie ou de mort,
comme on a coutume de le dire, qu’il porte dans ces flancs un
sérum miraculeux, destiné à guérir un agonisant, ou une bombe
meurtrière. L’avion, c’est aussi, c’est surtout cette autre chose la
:
possibilité offerte aux jeunes générations sur lesquelles repose tout
l’avenir d’une nation, d’embrasser des horizons incommensurablement
18 —

riches, la faveur de vivre intensément, une grandiose aventure que nous autres
avons vécue — en dehors de la dernière grande tourmente — uniquement dans les
récits de nos livres, dans nos imaginations d’écoliers, dans nos intellects de jeunes,
partant à la conquête d’un monde sans très larges échappées.
Grâce à l’avion, l’horizon de l’enfance studieuse, aujourd’hui s’élargit
facilement et sans contrainte. Nous apprenions, nous, la géographie sur des cartes
sans âme, passées de couleur, ou sur des timbres-postes jaunis. Les jeunes d’au
jourd’hui l’apprennent sur le vif, au contact d’une réalité quotidienne aux mille
facettes.
— 19 -

brusque d’un de nos pays de France à un autre de chez nous


ou de ses voisins. On n’a pas une telle impression d’éloigne
ment dans le temps, et notre sensibilité a le loisir de s’adapter.
Il n’y a pas un brusque changement de climat.
Mais prenons l’horaire d’Air France, cet horaire qui
devrait se trouver dans toutes les mains de ceux qui aiment
voyager. Qu’y trouvons-nous?... En voici un aperçu, absolu
ment au hasard :
Huit heures du matin... le Bourget... un avion qui part... une petite
brume à ras du sol, dorée par le soleil, vision de notre Ile de France...
A 12 h. 50 vous déjeunez à Copenhague, la vieille ville hanséatique où
tout est plaisant et agréable ; changement de « climat ». Si vous voulez continuer,
vous pouvez être à 15 h. 15 à Stockholm, après avoir passé par Malmoe.
Sept heures auront suffi à vous transplanter dans un monde différent
de celui où vous avez vécu, que votre esprit s’attarde encore à ses dernières
visions.
Mais l’aviation ne borne pas son rôle à nous faciliter la connaissance des
hommes; elle est aussi le plus diligent messager du progrès et de la civilisation.
Avant la guerre, les paysannes russes se signaient à la seule vue d’une
voiture traversant péniblement leur village : « Le diable est là, à l’intérieur de la
mécanique », disaient-elles craintivement.
Comment oublierais-je le dernier meeting de notre regretté Pégoud, tenu
à Varsovie, en juin 1914, et qui fut la première exhibition aéronautique en Pologne.
Le terrain de Mokotow était littéralement noir de monde; la stupéfaction des
spectateurs, devant l’audace de notre pilote dépassait toute imagination. Les plus
avertis, tant en Pologne que chez nous, ne croyaient pas, à la veille de la guerre,
en l’avenir de l’aviation et, exception faite des quelque cent enragés qui la créèrent,
tout le monde, et de fort bons esprits, la décrièrent. Mais n’est-ce point là le sort
de toutes les découvertes?...
Ainsi, en 1837, Victor Hugo confiait à sa femme les impressions de son
premier voyage sur le rail. « La rapidité est inouïe » (les trains roulaient à 40 km.),
s’extasiait-il, « les fleurs des bords du chemin ne sont pins des fleurs, ce sont des
taches, ou plutôt des raies rouges ou blanches. Plus de points, tout devient raies :
les blés sont de grands écheveaux jaunes; les luzernes de longues tresses vertes;
les clochers, les arbres dansent et se mêlent follement à l’horizon ! »
Que de « chemin » parcouru, pourtant, depuis par la machine qui, selon
les contemporains, devait éclater, ruiner les récoltes et empoisonner les villes!
Elle a, tout au contraire — est-il besoin de le dire — contribué dans une large
mesure à développer la civilisation et apporter le bien-être à tous les peuples.
Ainsi en est-il de l’avion !
Il est toutefois des pays où l’avion est incontestablement Roi. Jetons
encore une fois un coup d’œil rapide sur les trajets sillonnant la carte d’Air France.
A l’heure actuelle, l’avion est aussi familier aux Sénégalais de Dakar ou aux Tonki
nois d’PIanoï, que le cheval aux habitants d’un village haut perché de Savoie ou
d’Auvergne. Quant aux Bédouins, ils délaissent leurs chameaux, et les caravanes
se feront bientôt, à travers le désert en... camions, comme le déplorent les frères
Tharaud. Les pachas marocains sont fort passionnés de nos précises mécaniques.
Certains d’entre eux possèdent de véritables « écuries d’autos » et les grands cercles
de nos ailes dans le ciel africain ne les surprennent plus. Madagascar, si riche en
totems, a même devancé la France : elle possède déjà des... taxis aériens!
Que déduire de tout ceci, sinon que l’avion a « simplifié » le monde et
jeté une vive lueur sur les destins communs de l’humanité; qu’il n’y a plus, comme
le pense André Demaison, ni civilisés, ni sauvages : simplement des hommes sur
un globe diminué et sans secret.
MAX È. MATHEY
— 20 —
1LL. P. CHARPENTIER Futur autostrade de
PARIS-LE BOURGET
qui remplacêra la voie
actuelle ( Route de Flan
dre) toujours encom
brée par le gros trafic.
LE BOURGET cUji
J sri future aérogare du Bourget, due à l’architecte Eabro, sera bientôt terminée.coupe’
Déjà,
66 terminus ” au long de la route de Flandre, s’étend l’aérienne et classique façade que
en son milieu, un haut mur blanc où brillera l’or des écussons des grandes villes
du monde. De Bourget, halte centrale des futures voies intercontinentales.

TRENTE ANNÉES D’AVIATION eu... ’ued

Jetant, par hasard, un coup d’œil sur l’histoire Traversée de la chaîne des Alpes
de l’aviation, je me suis trouvé à nouveau médusé par Geo CHAVEZ que l’on trouva mort à
par la rapidité avec laquelle l’aviation a progressé. son poste de pilotage à Domodossola.
1911. Premier vol sans escale de
1842. Premier projet complet Londres a Paris exécuté—date à retenir —
d’aéroplane à moteur à vapeur de HENDON. le 12 avril, par Pierre PRIER, tandis que les
Garros, les I.atham, les Paulhan, les Fegagneux,
1848. Un modèle réalisa un vol les Morane, les Colliex, les Fourny, les Rénaux
soutenu. et combien d’autres qui nous excuseront de ne
pas les citer, ^illustraient eux aussi l’aviation
1890. Premier soulèvement d’un française.
aéroplane à moteur portant son pilote, le
Français Clément ADER, à Armainvilliers, et 1913. Un vol de 825 kilomètres
exécutant un bond de 50 mètres, à 20 cen timètres de Villacoublay à Vittoria (Espagne) fut réalisé
de hauteur. en 8 heures 23’ par GIFBERT.
Première traversée de la Méditer
1903. La naissance des “ aéro ranée de Saint-Raphaël à Bizerte, par ROFAND
planes”. Ees envolées successives de 12, 15 et GARROS.
59 secondes des frères WRIGHT. Les 200 kilomètres à l’heure sont
dépassés par PREVOST cjui s’avère ainsi
1904. Premier virage par Wilbur “ roi de la vitesse ”. Ce fut une année glorieuse
WRIGHT, à Dayton. pour l’aviation.
La G u e r ne mit un terme aux exploits, mais
1905. Vol sensationnel de 33’ 17”, sans entraver les recherches qui ne se ralentirent
par Orville WRIGHT. pas devant la nécessité d’une armée de l’air
toujours plus forte dont l’utilité frappa immé
1906. Une distance de 220 mètres diatement les Etats-Majors.
est couverte par le Brésilien SANTOS-DUMONT. C’est ainsi que les hostilités marquèrent
l’avènement des premiers appareils dont la puis
1 907. Le kilomètre est bouclé par sance dépassait 1000 CV, ainsi que l'utilisation
Henry FARMAN au-dessus du terrain d’Issy- du parachute qui commença à jouer son rôle de
les-Moulineaux bouée de sauvetage aérienne.
.

1908. Vol du premier passager le 1919. Premier service aérien sur


28 Mai ; en l’occurrence Henry FARMAN à bord Paris-Londres, le 8 Février. Dès la tour
de l’appareil de DEFA GRANGE. mente finie, nous assistâmes, non plus à de seuls
exploits sportifs, mais à différentes démonstra
Un vol de plus d’une heure, en Mai, tions pratiques dont les plus intéressantes furent
par Orville WRIGHT. celles qui touchaient l’aviation commerciale.
Un vol de 120 kilomètres, une Par l’inauguration du premier service aérien :
montée à 115 mètres par son frère L’aviation commerciale était née.
Wilbur WRIGHT. Depuis cette date mémorable, elle n’a pas cessé
Premier voyage de se développer et, aujourd’hui, le monde entier
par Henry FARMAN est sillonné d’appareils qui accomplissent les
couvrant les... 27 kilomètres séparant Bouy de liaisons de ville à ville et de continent à conti
Reims en 20 minutes... Ce fut une année impor
tante pour l’aviation commerciale. nent avec une régularité et une sécurité telles
qu’aucun autre mode de locomotion ne peut
soutenir la comparaison.
1909. Traversée de la Manche de
Calais à Douvres, le 25 Juillet, par Fouis BFÉ- Ainsi, cl'une aviation datant d'une trentaine
RIOT. Enthousiasme général qui émoustille les d’années, est sortie, en dix-huit ans, une flutte com
volontés et incite tous les pionniers à redoubler merciale imposante parmi laquelle les avions français
d’efforts. marqués de l’hippocampe ont pris une place prépon
1910. Survol de Paris.
Fe Comte dérante grâce à la Compagnie unique AIR FRANCE
de FAMBERT vient au-dessus de Paris doubler qui exploite un réseau de 37.893 kilomètres au-dessus
lu Tour Eiffel. duquel ses appareils parcourent, chaque année, une
Premier brevet féminin délivré à la dizaine de millions de kilomètres à la satisfaction des
Baronne de LAROCHE. Premier vol de 61.576 passagers transportés au cours de Cannée
nuit exécuté par Henry FARMAN et dernière.
SOMMER à Mourmelon. Marcel GAUDILLIÈRE.
23 —

Visitons nos forêts


de IMIe-de-France
A MOINS DE 20 Km. DE PARIS. — Parc de
Saint-Cloud (10 km.) de Versailles, bois de Clamarf (8 km.),
Mendon (10 km.) de Verrières.
FORÊT DE MONTMORENCY (16 km. parla
N. I.) — 3.500 hab. Quoique ravagée par des coupes massives
contient de
encore beaux massifs. Sol très tourmenté, nombreux
points de vue (160 à 195 m. d’altitude), très pittoresque, mais
ne peut etre visitée qu'à pied ou à cheval, en raison de l’état
précaire des sentiers forestiers.
FORÊT DE MARLY (24 km. par la N. 184). —
2.000 hect. de belles futaies de chênes, châtaigners et bouleaux.
Traversée par quelques belles routes accessibles aux autos.
FORÊT DE SAINT-GERMAIN (21 km. par la
N. 190).
— 4.000 hect. Une des plus belles et des plus célè
bres des environs de Paris. Magnifiques futaies de chênes. Tra
versée par de nombreuses voies carrossables.
FORÊTS DE L’ISLE-ADAM ET DE
CARNELLE (37 km. par N. I.) — 1.600 et 1.000 hect.
Futaies de beaux chênes, perspectives ménagées par Le Nôtre.
Nombreuses promenades en auto et à pied, en des coins pittores
ques, beaux points de vue (180 à 200 m.), pierres druidiques,
abbayes.
FORÊT DE SÉNART (24 km. par la N. 5).

pins. Routes carrossables.
2.500 hect. de chênes, de bouleaux et de
FORÊT DE CHANTILLY (41 km. par la N. 16).
— Massif de plus de 6.000 hect. Hautes futaies de toute
beauté de chênes, tilleuls, bouleaux, pins sylvestres. Routes car
rossables à travers la forêt, mais certaines interdites aux autos.
FORÊT DE RAMBOUILLET (52 km. par la
N. 10). Lumineuse étendue boisée de 12.000 hect.. s'appe

lant également forêt des Yvelines, et prolongée par la forêt de
Dourdan. Sites très variés, essences diverses, étangs poissonneux,
flore très riche, grandes chasses.
FORÊT DE FONTAINEBLEAU (61 km. par
la N 7). — Massif forestier de 25.000 hect. parcouru de
1.500 km. de routes, d'une variété et d’une richesse sans égales.
Curieuse, pittoresque, avec ses chaînes de rocs éboulés et ses
gorges, c’est une des plus belles forêts de France.
LES FORÊTS DE COMPÏÈGNE (75 km.) de
14.000 hect., aux merveilleuses futaies impénétrables au soleil,
et celles d'Halatte (4.000 hect.) et de Villers-Cotterets (13.000
hect. avec ses collines escarpées, complètent les merveilleuses
richesses sylvestres de la région parisienne.
24 —

LA
ACTIVITÉ des
PARACHUTES
Aviore^
Plus de 6.000 Parachutes
Av'iorçjl en serv ' ce

Plus de 140 sauvetages


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