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Université Virtuelle de Tunis Intégrale multiple
Chapitre XII
Intégrales Multiples
Introduction
1 L’intégrale de Riemann
Soit f : Rn → R une fonction bornée et à support compact. Pour un
pavé élémentaire p, on pose
mp = inf f (x), Mp = sup f (x)
x∈p x∈p
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Ces sommations, qui portent sur tous les pavés p appartenant à Pk , sont en
fait finies car le support de f est compact.
sk (f ) ≤ Sk′ (f )
X X
= 2−n(k+1) mp
q∈Pk p∈Pk+1
p⊂q
X
≥ 2−n(k+1) 2n mq
q∈Pk
sk (f ) ≤ Sk (f ) ≤ Sk′ (f )
et si k ≤ k ′ , on a
sk (f ) ≤ sk′ (f ) ≤ Sk′ (f )
Ce qui termine la démonstration.
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Remarque 1.4.
On a toujours l’inégalité
Z Z +
f (x) dx ≤ f (x) dx
−
Remarque 1.6.
Exemple 1.7.
Exemple 1.8.
On vérifie que Z Z +
f (x) dx = 0, f (x) dx = 1
−
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2 Ensembles négligeables
Définition 2.1. Un sous-ensemble E de Rn est dit négligeable si, pour tout
ǫ > 0, il existe une suite (pj ) de pavés élémentaires qui recouvrent E et dont
la somme des volumes est inférieure à ǫ, c’est-à-dire
∞
[ ∞
X
E⊂ pj , V (pj ) ≤ ǫ
j=1 j=1
Remarque 2.2.
Tout sous-ensemble d’un ensemble négligeable est lui-même négligeable.
Exemple 2.3.
Dans R3 , la droite D = {x = (x1 , x2 ) | x2 = 0} est négligeable. En effet,
pour tout ǫ > 0, il existe une suite (kj ) telle que les segments de D définis
par j ≤ |x1 | ≤ j + 1 soient contenus dans les pavés de Pkj de volume total
plus petit ou égal à ǫ/2j+1 . Il en résulte que la somme des volumes des pavés
qui recouvrent D vérifie
∞
X ǫ
V ≤ j+1
=ǫ
2
j=0
Plus généralement, on a
Proposition 2.4. Soit S une hypersurface continue de Rn , c’est-à-dire un
ensemble de la forme
x′ , y ′ ∈ K et ′ ′ −k ′ ′
d(x , y ) ≤ 2 =⇒ |φ(x ) − φ(y )| ≤ 2
−ℓ
Il en résulte que, pour tout pavé p ∈ Pk′ (Pk′ étant l’ensemble des pavés de
Rn−1 ), on a
sup φ(x′ ) − ′ inf φ(y ′ ) ≤ 2−ℓ
x′ ∈p∩K y ∈p∩K
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Ainsi, la distance entre deux points quelconques de φ(p ∩ K) est plus petite
que 2−ℓ , par suite l’ensemble (p ∩ K) × φ(p ∩ K) peut être recouvert par
(2k−ℓ +1) pavés de Pk et cela pour chaque p ∈ P ′ k . Or, K peut être recouvert
par (2m /2−k )n−1 pavés de P ′ k , on en déduit que S est recouvert par N =
2(k+m)(n−1) (2k−ℓ + 1) pavés de Pk . Le volume total de ces pavés est
Exemple 2.6.
Tout ensemble dénombrable dans Rn est négligeable. Par exemple, les
ensembles N, Z et Q sont négligeables dans R.
Exercice 2.7.
Donner un exemple d’ensemble A borné et négligeable dont le bord ∂A est
non négligeable. On rappelle que le bord de A est donné par ∂A = A∩∁int(A)
où int(A) est l’intérieur de A, c’est-à-dire le plus grand ouvert contenu dans
A.
3 Fonctions intégrables
Soit f : Rn → R une fonction bornée et à support compact. Par définition,
pour que f soit intégrable il faut et il suffit que, pour pour tout ǫ > 0, il
existe un entier k tel que
Sk (f ) − sk (f ) ≤ ǫ
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Exercice 3.3.
Soit f : Rn → R une fonction bornée et à support compact. Soit Ω
l’ensemble des points de discontinuité de f . Montrer que si Ω est négligeable,
alors f est uniformément continue dans le complémentaire de tout voisinage
de Ω.
Théorème 3.4. Soit f : Rn → R une fonction bornée et à support compact.
Pour que f soit intégrable il faut, et il suffit, que l’ensemble de ses points de
discontinuité soit négligeable.
Démonstration. On désigne par Ω l’ensemble des points de discontinuité de
f et on pose, pour tout r ≥ 1,
1
Ωr = {x ∈ Rn | ω(x, f ) ≥ }
r
On a alors [
Ω= Ωr
r≥1
On pose aussi
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ℓ
X h
X
≤ 2M V (Ci ) + V (E) (MDi − mDi )
i=1 i=1
Or
ℓ
X ǫ
V (Ci ) ≤ V (p) ≤
4M
i=1
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4 Notion de volume
Soit A un sous-ensemble borné de Rn , on désigne par ∂A son bord :
∂A = A ∩ ∁int(A)
Définition 4.1. On dit que A est cubable si χA est intégrable. Dans ce cas,
on appelle volume de A le nombre
Z
V (A) = χA (x) dx
Théorème 4.2. Pour que χA soit intégrable, il faut et il suffit que son bord
soit négligeable.
x ∈ U ⊂ int(A)
x ∈ V ⊂ ∁A
Exercice 4.3.
Exercice 4.4.
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Exercice 4.5.
Exercice 4.6.
Jusqu’ici, on n’a parlé que de fonctions définies sur Rn , alors que dans la
pratique, on aura à considérer des fonctions f définies sur une partie A de
Rn , que l’on peut supposer bornée. Dans ce cas, on considère la fonction g
définie sur Rn par
f (x), si x ∈ A
g(x) =
0, sinon
c’est-à-dire g = f.χA .
Définition 4.7. Soit A une partie bornée de Rn . On dit que f est intégrable
sur A si g est intégrable et on note
Z Z
f (x) dx = g(x) dx
A Rn
Remarque 4.9.
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5 Le Théorème de Fubini
Soit f : Rn → R une fonction bornée et à support compact. On suppose
f intégrable. Pour calculer l’intégrale de f , on cherche à intégrer f d’abord
par rapport aux (n − 1) premières variables, puis intégrer le résultat par
rapport à la variable restante
Z Z Z
f (x) dx = f (x1 , x2 , . . . , xn ) dx1 . . . dxn−1 dxn
Rn R Rn−1
p = {x ∈ Rn | ai ≤ xi ≤ bi , 1 ≤ i ≤ n}
f1 (x) = mp , f2 (x) = Mp ∀x ∈ p ∈ Pk
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de façon que
Z Z
Sk (f ) = f2 (x) dx, sk (f ) = f1 (x) dx
Rn Rn
et Z Z Z
f1 (x) dx ≤ f (x) dx ≤ f2 (x) dx
Rn Rn Rn
et l’inégalité Sk (f ) − sk (f ) ≤ ǫ implique les deux suivantes
Z
R R
f (x) dx − ǫ ≤ Rn f1 (x) dx ≤ Rn f (x) dx
Rn
Z Z Z
f (x) dx ≤ f2 (x) dx ≤ f (x) dx + ǫ
Rn Rn Rn
Posons Z
G(t) = f1 (x1 , . . . , xn−1 , t) dx1 . . . dxn−1
Rn−1
Z
H(t) = f2 (x1 , . . . , xn−1 , t) dx1 . . . dxn−1
Rn−1
L’étape 2) montre que
Z Z
G(t) ≤ F− (t), et G(t) dt = f1 (x) dx
R Rn
Z Z
+
H(t) ≥ F (t) et H(t) dt = f2 (x) dx
R Rn
Ce qui précède implique que
Z + Z
+
F (t) dt − F− (t) dt ≤ 2ǫ
−
et par conséquent
Z Z + Z Z +
+
F− (t) dt = F− (t) dt, F (t) dt = F + (t) dt
− −
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où x′ = (x1 , x2 , . . . , xn−1 ).
Démonstration. En effet, la continuité de f implique l’égalité F− = F + .
Remarque 5.3.
Dans le théorème de Fubini, on peut faire jouer le rôle tenu par xn à
n’importe quelle autre variable xi , 1 ≤ i ≤ n. D’autre part, on peut réutiliser
le théorème de Fubini pour l’intégrale qui porte sur Rn−1 . Par exemple, si f
est continue et à support compact dans R3 , on a
Z Z Z Z
f (x1 , x2 , x3 ) dx1 dx2 dx3 = f (x1 , x2 , x3 ) dx1 dx2 dx3
R3 R R R
Remarque 5.4.
Attention, il peut arriver que la fonction F définie par
Z
F (t) = f (x′ , t)dx′
Rn−1
Pour tout x1 ∈ R, on a
Z
F (x1 ) = f (x1 , x2 ) dx2 = 0
R
La fonction F ainsi définie est donc intégrable et son intégrale vaut 0. Ce-
pendant, on vérifie que f n’est pas intégrable sur R2 , car Sk (f ) − sk (f ) = 2.
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Intégrales Doubles
Exemple 5.6.
Soit a > 1 et soit A = [0, 1] × [0, a]. On se propose de calculer l’intégrale
double Z Z
I= |x − y| dxdy
A
On a A1 = [0, a] et P1 A = [0, 1], on a aussi A2 = [0, 1] et P2 A = [0, a]. Le
théorème de Fubini dit que
Z 1 Z a Z a Z 1
I= |x − y| dy dx = |x − y| dx dy
0 0 0 0
On intègre d’abord par rapport à la variable y et ensuite par rapport à la
variable x, il vient
Z 1 Z a Z 1 hZ x Z a i
I = |x − y| dy dx = (x − y) dy + (y − x) dy dx
0 0 0 0 x
Z 1 2
x (a − x)2 1h i1
= + dx = x3 + (x − a)3
0 2 2 6 0
3a2 − 3a + 2
=
6
On peut vérifier que si l’on intégrait d’abord par rapport à la variable x et
ensuite par rapport à la variable y, on trouverait le même résultat.
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Exemple 5.7.
Soit à calculer l’intégrale double suivante
dxdy
Z Z
I=
A x+y+1
où A = [0, 1]×[0, 1]. Il est facile de voir que le théorème de Fubini s’applique.
On intègre par exemple d’abord par rapport à y puis par rapport à x, il vient
Z 1 Z 1 Z 1h
dy i1
I = dx = Log(x + y + 1) dx
0 0 x+y+1 0 0
Z 1
= Log(x + 2) − Log(x + 1) dx = 3Log3 − 4Log2
0
Exemple 5.8.
Soit A = {(x, y) ∈ R2 | 0 ≤ x, y et x + y < 1} (Fig. 1) et soit f la
fonction définie sur A par f (x, y) = y. Le bord de A est négligeable d’après
la proposition 2.4, et f est continue sur A. Elle y est donc intégrable et on
peut appliquer le théorème de Fubini. On a
et
1 Z 1−y 1
1
Z Z Z
f (x, y) dxdy = y dx dy = y(1 − y) dy =
A 0 0 0 6
Exemple 5.9.
Soit A le sous-ensemble de R2 défini par A = {(x, y) | 0 ≤ x ≤ y ≤ 1}.
On se propose de calculer l’intégrale double
dxdy
Z Z
I=
A x+y+1
h1 i1
= (2y + 1)Log(2y + 1) − (y + 1)Log(y + 1)
2 0
3
= Log3 − 2Log2
2
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O 1
Fig. 1 –
Exemple 5.10.
R
1 2 5
Z
= x2 (R2 − x2 ) dx = R
2 −R 15
Exemple 5.11.
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O 2
Fig. 2 –
Exemple 5.12.
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Fig. 3 –
O 2
Fig. 4 –
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On a
P1 A = [0, 2], A1 = [0, x2 /2]
√
P2 A = [0, 2], A2 = [ 2y, 2]
Le théorème de Fubini permet d’écrire
!
Z Z 2 Z x2 /2
f (x, y) dxdy = f (x, y) dy dx
A 0 0
ou bien Z Z 2 Z 2
f (x, y) dxdy = √
f (x, y) dx dy
A 0 2y
Exercice 5.15.
Intégrales Triples
Exemple 5.16.
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Z 1 Z 1
= (cos(y + z) − cos(y + z + 1)) dy dz
0 0
Z 1h i1
= sin(y + z) − sin(y + z + 1) dz
0 0
Z 1
= (2 sin(z + 1) − sin z − sin(z + 2)) dz = cos 3 − 3 cos 2 + 3 cos 1 − 1
0
Exemple 5.17.
Soit A = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 + z 2 ≤ R2 }, c’est la boule fermée de
rayon R et de centre l’origine. Soit f = χA la fonction caractéristique de A.
On vérifie que le théorème de Fubini s’applique. On a
et Z Z R Z
χA (x, y, z) dxdydz = dxdy dz
−R A3
R
4
Z
= π(R2 − z 2 ) dz = πR3
−R 3
Le volume de A est donc V (A) = 4πR3 /3.
Exemple 5.18.
Soit A l’ensemble défini par
A = {(x, y, z) ∈ R3 | 0 ≤ x, y, z et x + y + z ≤ 1}
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c’est-à-dire
Z Z 1 Z 1−z Z 1−y−z
f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dx dy
A 0 0 0
Z 1 Z 1−z
= (y − z)(1 − y − z) dy dz
0 0
1
(1 − z)(z 2 − z) 1
Z
= dz =
0 2 24
Exercice 5.19.
On trouve J = 1/30.
Exercice 5.20.
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Exemple 6.2.
Soit ABCD le parallélogramme du plan dont les sommets ont pour coor-
données : A(1, 1), B(3, 2), C = (4, 4) et D(2, 3). On désigne par D l’intérieur
de ce parallélogramme et on se propose de calculer l’intégrale
Z Z
I= xy dxdy
D
X = 2y − x et Y = 2x − y
Exemple 6.3.
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√ √ √ √
D′ =] − 2, 2[ × ] − 2, 2[.On vérifie facilement que |Jφ | = 1 et qu’en
terme de coordonnées, on a
√
2
(x, y) = φ(u, v) = (u − v, u + v)
2
de sorte que
√ √
cos(x − y) = cos( 2v) et cos(x + y) = cos( 2u)
Donc,
√ √
Z Z Z 2 Z 2 √ √
cos(x + y) cos(x − y) dx dy = √ √ cos( 2u) cos( 2v) du dv
D − 2 − 2
√
Z 2 √ 2
= √ cos( 2u) du = 2 sin2 (2)
− 2
2
= π(1 − e−r )
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Exemple 6.4.
Soit a un réel strictement positif et soit A la région du plan définie par
A = {(x, y) | 0 < y < ax et 1 < x2 + y 2 < 3}
On se propose de calculer l’intégrale double suivante
xy
Z Z
I= 2 2 2
dxdy
A (x + y )
Là encore, le passage en coordonnées polaires est tout √ à fait indiqué. Posons
a = tg(α) et U = {(ρ, θ) | 0 < θ < α et 1 < ρ < 3} ; on peut vérifier que
l’application φ qui à (ρ, θ) associe (ρ cos θ, ρ sin θ) est un difféomorphisme de
U sur A. Il en résulte que
Z √3
dρ α
Z
I = cos θ sin θ dθ
1 ρ 0
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α
O
Fig. 5 –
Exercice 6.7.
y
Z
p dx dy où A = {(x, y) | x ≤ 0, y ≥ 0, 1 ≤ x2 + y 2 ≤ 4}
A 2
x +y 2
Z
sin(x2 + y 2 ) dx dy où A = {(x, y) | x2 + y 2 ≤ 1}
A
Jφ (ρ, θ, ϕ) = ρ2 sin θ
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et soit
V = {(x, y, z) ∈ R3 | R12 < x2 + y 2 + z 2 < R22 }
et φ réalise un difféomorphisme de U sur V \{(x, y, z) ∈ V | y = 0}. Le
disque {(x, y, z) ∈ V | y = 0} étant négligeable, si f est une fonction bornée
et intégrable sur U ,
Z Z R2 Z π Z 2π
f (x, y, z) dx dy dz = f ◦ φ(ρ, θ, ϕ)ρ2 sin θ dρ dθ dϕ (5)
U R1 0 0
= 2π(R22 − R12 )
On constate que, lorsque R1 tend vers 0, l’intégrale a une limite qui vaut
2πR22 .
Considérons l’intégrale de la fonction
1
g(x, y, z) = p
x2 + y 2 + (z − a)2
où a > R2 = R et R1 = 0. On a
Z RZ π 2π
r2 sin θ
Z Z
g(x, y, z) dx dy dz = p dr dθ dϕ
U 0 0 0 x2 + y 2 + (z − a)2
R
(a + ρ) − (a − ρ) 4πR3
Z
= 2π ρdρ =
0 a 3a
Exercice 6.8.
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Noter que c’est une intégrale impropre, puisque la fonction à intégrer n’est
pas définie à l’origine. Elle doit être interprétée comme la limte, lorsque
ǫ tend vers 0 de l’intégrale sur l’ensemble B(0, 1)\B(0, ǫ). Le passage en
coordonnées sphériques permet justement de surmonter cette difficulté.
Exemple 6.9.
Soit V ⊂ R3 l’ouvert à l’intérieur pdu cylindre d’équation x2 + y 2 = 4,
délimitée par le cône d’équation z = x2 + y 2 et les plans x = y et y =
0. Comment décrire cette région en coordonnées cylindriques
p ? Il suffit de
décrire les surfaces qui la délimitent. La surface z = x + y 2 est l’image
2
du plan z = r, puisque
p q
x + y = r2 (cos2 θ + sin2 θ) = r
2 2
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π/4
− cos(16) + 1
Z
= dθ
0 8
π
= (1 − cos(16))
32
Exercice 6.10.
Remarque 6.11.
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