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C ontinuité et Discontinuité
La croíssance discontirute existe døns la nature .
LÊ si$$ adülte
ia
:t
À
tñ : iaa :x
. est u¡ a-qir11l dont le squelette elterne, ou exosquelette, est articulé. Tous les arthropodes sont
-Un.arthropode
dotés d'un squelette articulé fait à base de chitine. Cette enveloppeèst rigide et oblige la croissance à ie faire par
mues successives, pendant lesquelles I'animal s'exffait de son squelette avant d'en fabriquer une autre plus granãe.
Regardons plus précisemment ce type de croissance et comparons la à la croissance des non-arthropodes :
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Cependant, l'étude des fonctions continues se révèle fructueuse pour les propriétés qu'elles possèdent (propriété
de convergence au sens où lim(t(x)) = f(lim(x)).théoreme des valeurs intðrmé¿iaires. théorème des bornes. inté-
grabilité ...)
I
Méthodes Mathématiques I : Approche continue 2019-2020
Continuité et Dérivée
I ContinuÍté- Définitions - Rappels
he
Dire que est continue sur un intervalle 1 revient à dire I'on tracer sa courbe ve "sans lever le
Exemples:
| La lonction carrée est continue sur IR. H
I
"
o
La fonction partie entière est la fonction notée E, définie sur IR, qui à tout réel ,r associe le
nombr e E(x) égal au plus grand entier inférieur ou égal à x. Par exemple ¿'( I , 1) = I ,
1 H
I
I E(-2,01) = -3 et E(4) = 4. Cette fonction n'est pas continue sur lR.
-1
2- Définition
Soit/une fonction définie sur un intervalle l conienant a.
+ 't
I23¡
3- Dérivabilité et continuité
Théorème : soit /une fonction définie sur un intervalle l contenant le réel ø
o Si/est dérivable en a alors f est continue en a. Attention : Ies réciproques sont fausses
o
Si /est dérivable sur 1 alors.fest dérivable sur 1.
Démonstration : on utilise I'approximation affine locale affine de/au voisinage de a
Exemples :
I" La fonction cube est dérivable sur lR, elle est donc continue sur IR.
l,-
I| o lir4
.r+0
r/.r = g = {ã donc la fonction racine carrée est continue en 0. Mais la fonction racine carrée n'est pas dérivable en 0
fi.emarque : toutes les fonctions construites par opérations ou composition à partir des fonctions usuelles sont continues sur tout
¡Tntervalle de leur ensemble de définition.
I
Jtilisation et limites du théorème des valeurs intermédiaires
o cethéorèmepeutêtreutilisépourmontrerquel'équation/\x)-fradmetaumoinsunesolutiondansunintervalle
o Ce théorème assure I'existence d,au moins une solùtion
Aé ì,equotion .f(.r) =
la;bl
k mais il ne donne pas le nombre exact de
solution' II ne donne pas non plus cl'indication précise
sur la valeur ce ta 1ou les) solutions de cette équation.
2. Corollaire du théorème des valeurs iniermédiaires ué à un intervalle CI b
Théorème (démonstration à savoir, voir annexe) (t,
.f
Si/est une fonction continue et strictement monotone sur [ø ; å], alors pour tout réel k compris
€f
b),1'écluation.f(x) & admet une solution dans la; bl
Remarque : Ce théorème est plus précis que le théorème des valeurs intermédiaires. En effet, il
assure I'existence et l'unicité de la solution de l'équation Ift.
f(x) = k.
3. Corollaire du théorème des valeurs intermédiaires appliqué à d'autres situations
o Si/estunefonctioncontinueetstrictementmonotonesurIa;bl(oulb;a]),alorspourtoutréelkcomprisentrel(ø)et
limf l'équation/(r)= È admetuneunique soluriondans [a;å[(ou lb; a])
o Si./est une fonction continue et strictement monotone sur l-oo ; al (resp
fa ; + æ[), alors pour tout réel fr compris entref(a)
et lim/ (resp limfl l'équation/(r)= fr admetuneuniquesoluriondansl_co;al (resp
la;+æ[)
o Si/est une fonction continue et sirictement monotone sur ]-co ; a [ (resp ]a ; + æ[), alors pour tout réel k compris entre
limf et !i¡n/ (resn limfl l'équarion/(x) = k admer une unique sorurion dans l-co ; a[ (resp ]a ; + oo¡;.
u"exemple précédent permet de conclure que/est continue sur l-co ;01 donc sur [-3 ; -2].
fest strictement décroissante sur l-"o ;01 donc sur l-3; -21
De plus,/(-3¡ ={ll >3 etf(-2) ='r,ß <3 donc 3cV(Z); f(-3)) |
D'après le corollaire des valeurs intermédiaires, on déduit que l'équatio nf(x) =3 admet une solution unique c¿ dans t-3 ; -zl
)étermination d'une valeur approchée de c¿ avec la méthode par dichotomie :
onsaitquecre f-3;-2l,onvadoncchercheràsavoirsiae[-3;-2,5]ousiuel,2,5;-21
0r, on constate que f(-3)>3,f(-2,5) < 3 donc ae[-3; -2,5]
On recommence donc en cherchant à savoir si ø e l-3 ; -2J51ou si ., el-2,75; _2,51
Ar,.f(-2,75) > 3 donc ael-2,75; 2,51
0n cherche donc à savoir si u el-2,75 ; -2,6251ou si cr el-2,625 -2,5)
;
Dr,f(-2,625) < 3 donc uel 2,75; -2,6251
llne valeur approchée à l0 I près de c¿ est d,onc -Z,J
2
3 Dérivabilité- Définitions - Rappels
)
l- Taux de variation
Définition soit/une ftrnctiun définie sur un intervalle 1, soit a un réel appartenant à,1 et f(a+
soit å un réel non nul tel que d + h appartienne à I.
On appelle taux de variation de/entre a et a + le nombre ï,(h) f(a + h.)- f(a)
/¿
- h f(a+h)-f(a)
Interprétation graphique
On considère la courbe représentative€, d'une fonction/dans un repère. Soient A et M les f(
points de €, d'abscisses respectives a ef. a + å . Alors le taux de variation r"(h) de entre a
thr
f
et o + h est le coefficienr direcreur de la droite (AM). a a+lt
Remarque : en posant x = a+ å alors/est dérivable en a si .f(x)- f(a) admet une limite finie quand x tend vers a et
JC- A
oî a alors
f '(a)=lyW
3- Interprétation graphique. Tangente
Avec les notations du 1., lorsque å tend vers 0, le point M "tend à se rapprocher" du point,4 et les droites (AM) "tendent vers une
limite"
Définition : Lorsque/est déri vable en a, on appelle tangente à la courbe représentative de/au pointA(a
;f(a)), Ia droite passanr pas
,4 et de coefficient directeur.f '(a).
Une de cette esLy=.f '(a)(x-a)+ a
r
4- affine locale M
Propriété ; Soit/une fonction définie sur un intervalle 1 et soit a e 1 .f(n+
dérivée de
f
fonction/ est dérivable sur I SI est dérivable en tout réel a de I La fonction f définie sur I par )c H (x) est appelée la fonction
f
Remarque : Si/ 'est elle-même dérivable, sa fonction dérivée, appelée dérivée seconde, estnotéef ,,
Définition: On appelle ensemble de dérivabilité d'une fonctionl, I'ensemble des réels sur lequel./est dérivable. Cet ensemble
constitue alors l'ensemble de définition de la fonction
J
f t¡\-- vv/ l ,-J-
1
,f(x) = x.t_ J
TR* lR*
.ft*)= 4 (neN*) f
.n
lXl=--
x" '
Xntl
l0; .f '(x) _t
+ "o[
f(Ð =:[" [0; +"o¡
x
"f(x) = cos(x) IR R f '(x) = -sin(x)
x = cos x
6- Théorèrres d'opérations
Soient a et y deux fonctions dérivables sur un intervalle /. soit È un réel
u
Fonction u+v kø (ft e lR.) uv -L
v v
4
4 Approximation affine - Applications de la dérivée -
4.1 Exemple
La production d'une marchandise coûte en dizaines euros :
c(r):I-t*,+osf+ro
pour r e [2;6] (r en milliers d'unités).
Un chef d'entreprise utilise le calcul suivant pour simplifier son calcul :
" Je multiplie la quantité par 15, je la divise par 4 et j' ajoute 26 pour obtenir le coût."
On veut démontrer que son erreur ne dépasse pas 7To.
4.2.1
On appelle approximation ffine de la fonction / en o toute application affine g telle que S@) : /(ø) ou
encoreunefonctionaffine:rt->mr+.btelleque f@+h) -bi-mhouencore f(")=m(r-a)+b.
Intérêt d'une telle approximation z En r le calcul de f (r) peut être difficile voir coûteux selon I'expression
de /alors que le calcul de mh i b est simple et rapide et souveñt peut être fait de tête ou permet en tous les cas
d'estimer rapidement I'ordre de grandeur de f (r).
Exemple : Soit / une fonction et C sa courbe représentative :
(T)
f{hl
/
On obtient une approximation affine de en 16 à I'aide de l'équation de la corde (AB) où A est le point de la
courbe de coordonnées (16; f @o)) et B est un autre point de la courbe C.