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Caractérisation de la turbulence atmosphérique

dans le choix des sites astronomiques


Rapport de Projet Tuteuré – Année 2013/2014

Projet réalisé par : Victorien Merlé


Projet réalisé par : Paul Verdier
Sous la direction de : Eric Aristidi
Sous la direction de : Aziz Ziad
Réalisé : au laboratoire Lagrange
Réalisé : à l’Observatoire de la Côte d’Azur
MERLE Victorien
VERDIER Paul
Caractérisation de la turbulence atmosphérique dans le choix des sites astronomiques

MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

MERLE Victorien MERLE Victorien

Table des matières

I- PRINCIPES THEORIQUES DE LA TURBULENCE .......................................................................... 3


I.1 - TURBULENCE ..................................................................................................................................................... 3
I.2 - LES PARAMETRES THEORIQUES ...................................................................................................................... 4
I.2.a - Le seeing ........................................................................................................................................................... 4
I.2.b - L'angle d'isoplanétisme ............................................................................................................................ 4
I.2.c - Les autres paramètres ............................................................................................................................... 4
II - MESURE DE DONNEES ACQUISES LORS D'OBSERVATIONS ................................................... 5
II.1 - PRESENTATION DU TELESCOPE : LE GDIMM ............................................................................................. 5
II.1.a - Point de vue ergonomique et économique...................................................................................... 5
II.1.b - Point de vue scientifique ......................................................................................................................... 5
II.2 - ACQUISITION DES DONNEES AU COURS D'UNE OBSERVATION .................................................................. 6
III - TRAITEMENT ET EXPLOITATION DES DONNEES ACQUISES ................................................. 6
III.1 - PRE-EXPLOITATION INFORMATIQUE DES DONNEES ................................................................................. 6
III.2 - DETERMINATION DU SEEING ........................................................................................................................ 7
III.3 - DETERMINATION DE L'ANGLE D'ISOPLANETISME ..................................................................................... 8
III.4 - CORRECTION ZENITHALE ................................................................................................................................ 8
- COMPARAISON DE DONNEES ........................................................................................................................ 9
IV - CONCLUSION ........................................................................................................................................ 10
V - REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... 10
VI - BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 10

Choisir l'emplacement d'un observatoire est un élément primordial en astrophysique. En


effet, pour observer le ciel nocturne, les astronomes cherchent des lieux isolés, relativement loin de
la civilisation. Ainsi, ils évitent la pollution lumineuse engendrée par l’éclairage de la ville. Malgré
cela, d'autres paramètres, essentiellement liés à la localisation géographique et au climat du lieu
d'observation choisi demeurent importants.
Pour déterminer la qualité d’un site astronomique, il faut donc mesurer la qualité de son ciel.
Pour cela il est nécessaire de connaître les phénomènes optiques résultant des phénomènes
atmosphériques.
Dans ce rapport, nous nous intéresserons à la méthode d’acquisition ainsi qu’aux traitements
des données obtenues lors d’observations sur le site du Mont Gros.
Pour cela, une introduction aux phénomènes atmosphériques ainsi qu’à la théorie de la
turbulence optique occupera une courte partie. Ensuite nous présenterons l’instrumentation utilisée
pour acquérir toutes les données nécessaires. Enfin, nous développerons sur les méthodes de
traitement informatique de ces données et d’arriver à la quantification de la turbulence
atmosphérique.

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MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

I - PrincipesMERLE
théoriques
Victorien de la turbulence MERLE Victorien

I.1 - Turbulence
La lumière observée dans le ciel nocturne provient essentiellement des étoiles. La plus
proche, Proxima du Centaure, se situe à 4,24 années-lumière. De notre point de vue, sur Terre, on
peut considérer que l'étoile observée se trouve à l'infini, et constitue une source ponctuelle de
lumière. Ainsi, on approxime - dans le cadre de l'approximation de Fraunhofer - l'onde sphérique à
une onde plane.
Ainsi, de notre point de vue terrestre, le schéma en figure 1 est une bonne modélisation de
l'arrivée théorique des fronts d'onde sur notre télescope. Cependant, là intervient la turbulence
atmosphérique. L'approximation d'onde plane parfaite n'est plus valable. En effet, trois sources de
turbulences interviennent et modifient la forme du front d’onde (Trinquet, 1999) :
 l'écoulement de l'air sur une surface rugueuse
 le cisaillement des couches d'air
 les mouvements de convection de l'air
L’indice de réfraction de l’atmosphère est donc une fonction aléatoire qui dépend de la
température, de la pression, etc. Ainsi, sur une très petite surface, le front d'onde est "brisé",
"déformé" et ne présente plus aucune symétrie. L’expérience (Trinquet, 1999) montre qu’environ
90% de la dégradation du signal lumineux s’effectue sur la couche limite, qui s’étend sur environ un
kilomètre au dessus du sol.

Figure 1 - Schéma de la traversée d'une onde plane dans


l'atmosphère possédant des couches de turbulence

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I.2 - Les paramètres


MERLE Victorien théoriques MERLE Victorien

On caractérise la turbulence optique en introduisant quatre paramètres.

I.2.a - Le seeing
Le seeing, noté , est le paramètre principal dans la description de la turbulence
atmosphérique. Il rend compte de la dégradation de la résolution des images. Il correspond à la
largeur à mi-hauteur, ou, en anglais, Full Width at Half Maximum (FWHM) de l'intensité de l’image
d’une source ponctuelle.
On introduit également le paramètre de Fried . Ce paramètre est également fortement
utilisé dans les équations par de nombreuses équipes de recherche ; il correspond au diamètre
qu’aurait un télescope qui fournirait, en l’absence de turbulence, une tache d’Airy de même taille
que le télescope, en présence de turbulence. Il est défini de la manière suivante (Roddier, 1981):

( )

Comme la turbulence, le seeing et le paramètre de Fried varient notamment en fonction de la


température, de la pression et de la vitesse du vent. Il se mesure en secondes d’arc ( ).
Typiquement, le seeing peut prendre des valeurs autour d’une à une seconde d’arc et demi :
. Pour le paramètre de Fried, l’ordre de grandeur est d’une dizaine de centimètre :
.

I.2.b - L'angle d'isoplanétisme


L'angle isoplanétique est fondamental en optique adaptative. Il correspond à l'angle de
corrélation de la turbulence, i.e. la distance angulaire maximale entre deux points sources affectés
par la même turbulence. Il est noté (cf. figure 2) et est exprimé en secondes d’arc. Il vaut, pour
un temps d’exposition de , environ à : .

Figure 2 – schématisation de la définition de l’angle d’isoplanétisme. A


gauche (A), les étoiles sources sont rapprochées, ce qui implique que les
rayons émis vers l’observateur interceptent la même zone de turbulence. A
droite (B), les étoiles sont distantes, et leurs rayons interceptent des zones
d’atmosphère différentes.

I.2.c - Les autres paramètres


Les deux autres paramètres définis sont :
 l'échelle externe également appelée échelle de cohérence spatiale correspond à la
longueur caractéristique des plus grandes structures des fluctuations de la phase du front
d'onde. Elle est liée à la taille des plus grands tourbillons dans un volume d’atmosphère
considéré.

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MERLE Victorien
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MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

 le temps de cohérence
MERLE Victorien correspond au temps durant lequel,
MERLEen Victorien
première approximation, le
front d'onde turbulent n'aura pratiquement pas évolué.

II - Mesure de données acquises lors d'observations


Durant ce stage, nous nous sommes intéressés à la mesure des deux paramètres que sont le
seeing et l’angle d’isoplanétisme à l’aide de l’instrument GDIMM.

II.1 - Présentation du télescope : le GDIMM


La méthode de mesure des paramètres de la turbulence atmosphérique est un thème de
recherche en plein développement. Les ingénieurs et astrophysiciens ont alors imaginé des appareils
dédiés à ce type de mesures. Le dernier né de ces appareils est le Generalized Differential Image
Motion Monitor (GDIMM), actuellement en développement à l’Observatoire de la Côte d’Azur.

II.1.a - Point de vue ergonomique et économique


L'appareil doit permettre de caractériser la turbulence atmosphérique dans le but de
déterminer la qualité d'un site ou d'un éventuel site astronomique. Il n'a donc pas vocation à être la
possession d'un seul observatoire. Il doit donc être transportable et donc être de taille humaine.
Certains observatoires peuvent également se servir de cet instrument pour mesurer la qualité
du ciel lors d'observations parallèles. Il est primordial de pouvoir automatiser entièrement ses
actions, ce qui est en projet et sera mis en place au plateau de Calern.

II.1.b - Point de vue scientifique

Figure 3 - Vue de face des ouvertures du GDIMM (à gauche, photo de l’appareil de


l’équipe de Mr A.Ziad et E.Aristidi, situé au Mont Gros (Aristidi_et_al., Juin 2014)

Le télescope doit être en mesure d'analyser les perturbations liées à la turbulence


atmosphérique, sans prendre en compte les vibrations du sol ou de l'environnement. Pour cela,
l'appareil est constitué d’un télescope muni d’un masque dans lequel sont percées deux ouvertures
(1 et 2 sur la figure 3) d’un diamètre de séparés d'une distance devant
lesquelles sont collées deux lames prismatiques chargées de dévier la lumière provenant de l’étoile
observée et de créer deux spots lumineux sur le capteur de la caméra. Le télescope pointant une
seule étoile, les deux ouvertures captent des portions de front d'ondes légèrement différentes. On
observe alors au foyer du télescope deux images de la même étoile qui se déplace en fonction des
perturbations atmosphériques. Une troisième ouverture, d’un diamètre avec une
obstruction centrale de diamètre , est percée. Elle a pour fonction de permettre la
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VERDIER Paul
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MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

détermination deMERLE
l’angleVictorien
d’isoplanétisme et de l’échelle externe. Un calcul
MERLE différentiel permettra de
Victorien
supprimer toutes les vibrations mécaniques de l'appareil.

II.2 - Acquisition des données au cours d'une observation


Nous avons participé à une campagne d’observations au Mont Gros, à l’Observatoire de
Nice, situé à d’altitude. Nous avons réalisé les mesures en pointant le télescope vers l’étoile
Capella. Pendant une durée d'une minute, on acquiert une série de images
( selon le mode utilisé). Cette série de acquisitions constitue un bloc.
La taille de chacune des images est de pixels. On obtient alors une série d'images
présentées dans l'image de gauche de la figure 4 : trois spots lumineux correspondant à chacune des
ouvertures de l’appareil.

Figure 4 - image acquise par le GDIMM (à gauche) sans traitement de l'information, et la somme de
l’intensité des lignes (à droite). Les spots G et D correspondent aux ouvertures extérieures de 6 cm de
diamètres munies d’un prisme. Le spot C correspond à l’image captée par l’ouverture de 10 cm. Les traits
rouges représentent la séparation en trois sous-images après traitement informatique. Données mesurée sur
l'image n°50 du bloc capturé au Mont Gros le 06 Mars 2014.

III - Traitement et exploitation des données acquises


III.1 - Pré-exploitation informatique des données
Une fois les données acquises, on peut déterminer le seeing de chaque bloc et ainsi tracer
l'évolution temporelle de ce paramètre. On réalise alors un calcul de barycentre grâce à un
traitement informatique sous Matlab . L'algorithme que nous avons codé est effectué sur chaque
image de chaque bloc :
1. chaque image présente de légères fluctuations en intensité due au fond de ciel. Ce fond
de ciel est mesuré sur un bord de l’image (où l’étoile n’est pas détectée). On procède
alors à un seuillage pour supprimer une grande partie du signal parasite, qui diminuerait
notre précision sur la détermination du seeing.

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MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

2. On découpe ensuite
MERLE l'image en trois sous-images : les spots
Victorien G, CVictorien
MERLE et D. Pour cela, on calcule
le barycentre de la somme de l’intensité en projection sur l'axe des abscisses. Comme
l'intensité du pic central est très nettement supérieure à celle des deux pics périphériques, on
pourra alors trouver approximativement la position du pic central.

III.2 - Détermination du seeing


Une fois les trois sous-images obtenues, seules les deux images extérieures (correspondant
aux deux ouvertures de petit diamètre) permettent de mesurer le seeing. Il s'agit alors de calculer les
coordonnées des barycentres , , et des maxima d'intensité de chacune des deux sous-
images. Chaque image fournit donc 4 valeurs de barycentres. La figure 5 rend compte des variations
de l’intensité captée en fonction du temps.
Afin de supprimer l'erreur systématique due aux mouvements mécaniques du télescope, on
effectue les différences suivantes :
{ ( )

Figure 5 - Tracés des barycentres , , et et des différences en fonction de chaque image d'un cube
réalisé au Mont Gros (N = 200 images).

Le seeing peut alors être exprimé en radians selon la formule 3 (Aristidi_et_al., Juin
2014) :

|
| ( ) ( ) ( ) ( )
|

où et sont respectivement les seeing longitudinal et transversal. Comme la turbulence est


isotrope, ces deux paramètres doivent être égaux. est la variance sur les valeurs de , la
variance sur les valeurs de et l’angle zénithal. Les constantes | sont donnée par les
équations suivantes :
⁄ ⁄
( )
⁄ ⁄ ( )
( )

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MERLE
MERLE Victorien
Victorien VERDIER Paul

avec ⁄ . MERLE
Il s’agit donc de convertir nos mesures de
Victorien et
MERLEobtenues
Victorien en pixels en unité
d’angle puis en mètres grâce aux propriétés de l’acquisition.

Pour les cubes du 06 Mars 2014 au Mont-Gros – où équivaut à –


1
on tracera l’évolution du seeing en fonction du temps sur notre site web . Malgré quelques
difficultés informatiques lors de nos mesures, nous avons pu calculer le seeing sur le cube capturé à
s. On trouve :

III.3 - Détermination de l'angle d'isoplanétisme


Pour déterminer l’angle d’isoplanétisme, seule l’ouverture centrale est utilisée. On utilise
pour ce paramètre, les cubes d’images acquis pour la mesure du seeing. Seule la méthode de
traitement informatique et les formules de calcul vont différer.
Après l’étape 2 de la partie IV.1., on récupère la troisième sous-image, correspondant au
spot C. Il s’agit de calculer l’intensité totale de cette image. On peut alors déterminer, pour chaque
bloc (i.e. série de valeurs), la moyenne 〈 〉 et la variance . Ceci va permettre de calculer
l’indice de scintillation :

( )
〈 〉
L’angle d’isoplanétisme est calculé en fonction de l’angle zénithal ainsi que l’indice de
scintillation par la relation (Aristidi_et_al., Juin 2014) :
⁄ ⁄
( ) ( )

Pour le cube du 06 Mars 2014 à s, notre programme permet de déterminer :

III.4 - Correction zénithale


L’angle zénithal est un paramètre correctif permettant d’ajuster les valeurs du seeing et de
l’angle d’isoplanétisme. En effet, ce terme permet de considérer la position de l’étoile. Sans lui,
l’étoile serait considérée au zénith ( ) et l’atmosphère traversée par ses rayons
lumineux serait plus faible (figure 6), ce qui ne reflèterait pas la réalité.
Pour déterminer l’angle zénithal, il est nécessaire de récupérer 5 quantités :
 la date (et l’heure) des mesures
 les coordonnées géographiques du lieu d’observation : la latitude et la longitude
 les coordonnées sphériques sur la sphère céleste de l’étoile : l’ascension droite et la
déclinaison

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Site web publié à l’issue des présentations orales.
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MERLE Victorien MERLE Victorien

Figure 6 - l'angle zénithal est l'angle séparant le zénith de la


position de l'étoile observé du point de vue géocentrique.

On introduit également l’angle horaire :


( )
où est le temps sidéral de l’étoile, c’est à dire l’instant où l’étoile passe à l’azimut
(Sud). Pour le calculer, on doit convertir le temps local en jours juliens. Le Jour Julien permet
d’exprimer une date en fonction du nombre de jour écoulés depuis une date fixée par
convention : le 1er Janvier -4712 à 12 heures. Pour exemple, le 06 Mars 2014 à s
correspond au Jour Julien .
Une fois l’angle horaire obtenu, l’angle zénithal se calcule grâce à la relation suivante
(AstroSurf) :

( ( ) ( ) ( ) ( ) ( )) ( )
où tous les angles sont exprimés en radians.

Pour le cube du 06 Mars 2014 à s, on trouve :

III.5 - Comparaison de données


Le tableau suivant permet de comparer nos mesures effectuées lors de ce stage à des celles
réalisées par l’équipe du laboratoire Lagrange en 2013.

Nombre
Etoile
Date d’observation d’image ( ) ( ) ( )
observée
29/11/2013 à
Deneb 1000 0,6570 0,5628 0,1564 0,9519
06/03/2014 à
Capella 200 0,7009 0,4786 0,0865 1,3577
s

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IV - Conclusion
MERLE Victorien MERLE Victorien
La théorie de la turbulence atmosphérique, développée depuis la fin des années 1980,
permet donc de quantifier cette dernière. Un atout principal de celle-ci est de pouvoir décrire un
nombre important de phénomènes complexes par quatre paramètres seulement. Pour répondre à
tous ces enjeux, il à été nécessaire de créer un instrument spécifique à ces mesures : le GDIMM.
L’appareil est indissociable des mesures : bien que la méthode de mesure reste la même, chaque
télescope peut avoir des dimensions légèrement différentes qui vont influer sur les calculs. Ce stage
nous à permis de nous familiariser avec les deux paramètres les plus importants : le seeing et l’angle
d’isoplanétisme. Ce thème est un sujet de recherche encore très actif, le but étant d’affiner grâce à
des outils technologiques, les mesures.
Bien que cette science n’en soit encore qu’à ses balbutiements, elle permet déjà de donner une
estimation de la qualité d’un site astronomique. Malgré quelques soucis lors de l’acquisition de nos
données, la section III.5. nous montre la cohérence de celles-ci par rapport aux résultats des
chercheurs.

V - Remerciements
Nous tenons en premier lieu à remercier Mr Eric Aristidi pour tous ses conseils, ses
explications mais également sa disponibilité malgré son emploi du temps. Merci également à Mr
Aziz Ziad pour avoir su nous donner une ligne à suivre et nous avoir permis de participer à
l’observation du Mont-Gros (malheureusement la seconde au plateau de Calern n’aura pu se faire).
Pour la bonne humeur lors de cette soirée malgré les difficultés informatiques, nous souhaitons
également à remercier toute l’équipe (Yan Fanteï-Caujolle, Julien Chabé, Baptiste Roland…).
Egalement, un merci à Mme Valérie Doya pour son implication dans son rôle de coordinatrice tout
au long du semestre. Sans oublier nos camarades Blop, Mstein et OnchePower pour l’entraide lors
de la rédaction des rapports. Puis, pour finir, un nouveau remerciement à Mr Aristidi pour avoir su
nous dénicher un bureau au bâtiment Fizeau tout au long de la période de projet.

VI - Bibliographie

Auger, B. (2012, Juilet 08). Repérage dans le ciel nocturne. Consulté le Mai 25, 2014, sur
Association Astronomique de l'Indre: http://aai.free-hosting.fr/?Reperage-dans-le-ciel-nocturne
AstroSurf. (s.d.). A.S.C.T. Section Astronomie - Les coordonnées en astronomie. Consulté le
Mai 27, 2014, sur www.astrosurf.com:
http://www.astrosurf.com/toussaint/dossiers/coordonnees/coordonnees.htm
Aristidi_et_al. (Juin 2014). SPIE Conf. on Astronomical telescopes and instrumentation.
Montréal.
Dali_Ali_et_al. (2010, Juin 8). Multi-instrument measurement campaign at Paranal in 2007,
Characterization of the outer scale and the seeing of the surface layer. Astronomy & Astrophysics
(524), p. 4.
Roddier. (1981). The effect of atmospheric turbulence in optical astronomy. Progress in
Optics , 19, p. 281.
Tokovinin. (2002, Mai 6). From Differential Image Motion to Seeing. The Astronomical
Society of the Pacific , p. 3.
Trinquet. (1999). Influence de la couche limite superficielle sur la dégradation des images
astronomiques - Thèse de doctorat. Nice: Université Nice Sophia Antipolis.

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