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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université de Tunis El Manar
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis

Rapport de la semaine d’ouverture

Elaboré par :

Hadj Sassi Molka

Module :

Quelques applications des mathématiques

Responsable :

Mme. Riahi Hasna

2ère Année GM3


Année universitaire : 2023/2024
Remerciements

Tout d’abord, je souhaite exprimer ma gratitude envers toutes les personnes ayant
contribué de près ou de loin à la réussite de ce module, en particulier M. Kamel
Ben Saed, le directeur de l’école nationale d’ingénieurs de Tunis, pour m’avoir offert
cette opportunité passionnante de découvrir ces concepts.

Mes sincères remerciements vont à Mme. Hasna Riahi, M. Ali Zaghouani,Mme.


Yosra Soussi , qui ont supervisé le déroulement de ce module. Je tiens à leur
exprimer toute ma reconnaissance pour avoir investi leur temps, partagé leurs
connaissances, leur expérience et déployé des efforts considérables afin de nous
guider tout au long de cette formation.

I
Table des matières

Remerciements I

Table des figures III

Introduction 1

1 Les ondes gravitationnelles 2


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Historique des ondes gravitionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 La prédiction d’Albert Einstein . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Détections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Les trous noirs et les étoiles à neutrons 7


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Les trous noirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Phénomène de naissance des trous noirs . . . . . . . . . . . 8
2.2.3 Les propriétés quantiques du trou noir . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Les étoiles à neutrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3.2 Phénomène de naissance des étoiles à neutrons . . . . . . . . 11
2.3.3 La fusion de deux étoiles à neutrons . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 Conlusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Conclusion 14

Bibliographie 15

II
Table des figures

1.1 le bloc espace-temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


1.2 Barre de Weber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 L’expérience LIGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 LISA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2.1 Trou noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8


2.2 L’effondrement d’une étoile et la formation d’un trou noir . . . . . . 8
2.3 Le système de deux trous noirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.4 Étoiles à neutrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5 Étoiles à neutrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6 la fusion de deux Étoiles à neutrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

III
Introduction

Les objets massifs en mouvement tels que les étoiles à neutrons ou les trous
noirs ont la capacité de générer des perturbations dans l’espace-temps, connues sous
le nom d’ondes gravitationnelles. Bien que prédites par la théorie de la relativité
générale d’Albert Einstein en 1916, ces ondes n’ont été détectées que récemment
grâce à l’expérience LIGO. L’étude des trous noirs, objets extrêmement volumineux
et compacts, peut être approfondie à l’aide de détecteurs d’ondes gravitationnelles,
offrant également des informations sur d’autres aspects du cosmos tels que la
géométrie et l’origine de l’univers.

1
Chapitre 1

Les ondes gravitationnelles

1.1 Introduction
Dans cette section, nous allons aborder la définition des ondes gravitationnelles,
explorer les diverses théories, et examiner leur historique.

1.2 Historique des ondes gravitionnelles


L’histoire des ondes gravitationnelles est marquée par la prédiction audacieuse
d’Albert Einstein en 1916, ouvrant la voie à Joseph Weber qui a contribué à stimuler
l’intérêt initial pour la recherche sur les ondes gravitationnelles Il convient également
de noter les décennies de recherche et culminant avec leur détection en 2015 par
les détecteurs LIGO, marquant une avancée majeure dans notre compréhension de
l’univers.

1.2.1 La prédiction d’Albert Einstein


L’histoire des ondes gravitationnelles commence avec la prédiction théorique
d’Albert Einstein dans le cadre de sa théorie de la relativité générale, formulée en
1915. Dans le cadre de cette théorie, Einstein a développé des équations décrivant
la gravité comme une courbure de l’espace-temps due à la présence de masse et
d’énergie.
En 1916, Einstein a publié un article dans lequel il a prédit l’existence d’ondes
gravitationnelles en tant que perturbations ondulatoires dans l’espace-temps. Selon
la théorie de la relativité générale, tout objet massif accéléré, comme la fusion de
deux trous noirs, devrait émettre ces ondes gravitationnelles

2
Figure 1.1 – le bloc espace-temps

Initialement sceptique, Einstein a fini par reconnaître l’existence physique des


ondes gravitationnelles malgré leur faible amplitude. Pendant des décennies, leur
détection est restée théorique en raison du manque de technologies appropriées.
Les détections d’ondes gravitationnelles ces dernières années ont renforcé la théorie
d’Einstein et ouvert de nouvelles voies pour la recherche cosmologique.

1.2.2 Détections
Invention de Joseph Weber
Joseph Weber, un physicien américain, est principalement connu pour son travail
dans le domaine de la détection des ondes gravitationnelles. En 1969, Weber a
prétendu avoir inventé le premier détecteur d’ondes gravitationnelles, connu sous
le nom de "gravitomètre".

Weber a basé sa conception sur l’idée que les ondes gravitationnelles pourraient
provoquer de petites déformations dans des objets massifs, les faisant vibrer à
des fréquences spécifiques. Son détecteur était constitué de grandes barres d’alu-
minium extrêmement sensibles aux vibrations, et il espérait détecter les ondes
gravitationnelles en mesurant les changements de fréquence de résonance de ces
barres.
Les expériences de Weber ont été cruciales dans l’avancement de la recherche
sur les ondes gravitationnelles même si elles n’ont pas abouti à la détection d’ondes
gravitationnelles.

3
Figure 1.2 – Barre de Weber

Même si les expériences de Weber n’ont pas réussi à détecter les ondes gravita-
tionnelles, elles ont mis en évidence l’importance de la recherche dans ce domaine
ainsi que les progrès technologiques nécessaires.

L’expérience LIGO
L’expérience américaine Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory a
commencé à recueillir des données en 1992. En 2007, elle a fusionné avec l’expérience
européenne VIRGO. Dans ces recherches, des interféromètres laser ont été utilisés
pour détecter les ondes gravitationnelles.
Le but de l’expérience américaine LIGO (Laser Interferometer Gravitational-
Wave Observatory) est d’utiliser des interféromètres laser pour trouver des ondes
gravitationnelles. Le California Institute of Technology (Caltech) et le Massachusetts
Institute of Technology sont ses deux principaux commanditaires (MIT).
Les interféromètres laser sont utilisés par le LIGO pour trouver de minuscules
altérations induites par les ondes gravitationnelles dans l’espace-temps. Il se compose
de deux détecteurs, l’un à Livingston, Louisiane, et l’autre à Hanford, Washington.
Les interféromètres croisés, qui sont utilisés par les deux détecteurs, mesurent
les séparations entre miroirs aux extrémités opposées de chaque bras à l’aide de
faisceaux laser.

4
Les photodétecteurs détectent une légère altération de la distance entre les
miroirs provoquée par les ondes gravitationnelles qui traversent l’interféromètre. En
raison de la nécessité de cette perturbation minimale pour une grande sensibilité,
LIGO utilise un mécanisme de rétroaction pour maintenir les emplacements stables
des miroirs avec une précision de quelques dizaines de nanomètres.

Figure 1.3 – L’expérience LIGO

2015 a vu la première détection d’ondes gravitationnelles par le LIGO à partir


de la fusion de deux trous noirs Ce serait aussi « la première preuve directe de
l’existence des trous noirs », affirme Thibault Damour, physicien théoricien français.
Lorsque cette découverte a été rendue publique en 2016, elle a été saluée comme
un progrès important en physique et en astronomie. D’autres découvertes ont
été découvertes depuis, notamment en association avec l’expérience européenne
VIRGO.

L’observatoire spatial européen LISA


L’Observatoire Spatial Interférométrique Laser (LISA), développé par l’Agence
spatiale européenne (ESA), est un projet ambitieux visant à détecter les ondes
gravitationnelles à des fréquences plus basses que celles captées par les observatoires
au sol tels que LIGO et Virgo. Prévu pour être opérationnel dans les années 2030,
LISA utilisera un ensemble de trois satellites en formation, éloignés les uns des
autres d’un million de kilomètres, pour former un interféromètre laser géant dans
l’espace.

5
Figure 1.4 – LISA

La mission de LISA est de mesurer les variations infimes dans la distance


entre ces satellites causées par les ondes gravitationnelles provenant d’événements
cosmiques massifs tels que la fusion de trous noirs supermassifs. Cette configuration
dans l’espace offre une sensibilité sans précédent aux basses fréquences, permettant
la détection d’événements cosmiques différents de ceux capturés par les observatoires
au sol.

1.3 Conclusion
Les dispositifs de détection des ondes gravitationnelles ont maintenu leur activité,
et de nouvelles expériences sont actuellement en cours de développement pour
améliorer leur efficacité. Aujourd’hui, les ondes gravitationnelles sont perçues comme
un outil novateur dans la recherche cosmologique, ouvrant la voie à la découverte
de phénomènes jusqu’alors inconnus.

6
Chapitre 2

Les trous noirs et les étoiles à


neutrons

2.1 Introduction
En raison de leur densité exceptionnelle et de leur attraction gravitationnelle
intense, les trous noirs et les étoiles à neutrons suscitent un vif intérêt au sein
de la communauté scientifique. L’exploration de ces phénomènes a enrichi notre
compréhension du cosmos, offrant de nouvelles perspectives et approfondissant
nos connaissances en matière de gravité et d’événements liés à la physique des
particules.

2.2 Les trous noirs


2.2.1 Définition
Les trous noirs représentent des entités astronomiques extrêmement denses
et massives, caractérisées par une force gravitationnelle si intense que même la
lumière ne peut s’échapper de leur champ gravitationnel. La genèse d’un trou
noir découle de l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive ayant épuisé son
combustible nucléaire. La prédiction de l’existence de ces objets compacts provient
de la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein. Leur invisibilité découle de
leur attraction gravitationnelle extrêmement puissante, obstruant même la lumière.
Cependant, les astronomes peuvent détecter les trous noirs en analysant l’impact
de leur gravité sur les objets environnants. Les trous noirs existent sous diverses
formes, allant des trous noirs stellaires aux trous noirs supermassifs en plein cœur
des galaxies, présentant ainsi une variété de tailles.

7
Figure 2.1 – Trou noir

2.2.2 Phénomène de naissance des trous noirs


L’effondrement d’une étoile et la formation d’un trou noir
L’effondrement d’une étoile et la formation d’un trou noir sont des phénomènes
fascinants en astrophysique. Lorsqu’une étoile massive épuise son combustible
nucléaire, elle entre dans une phase de changements dynamiques. La pression interne,
qui maintenait l’équilibre contre la force gravitationnelle, diminue, permettant à la
gravité de prendre le dessus et d’initier un effondrement gravitationnel rapide. Ce
processus entraîne le repli des couches externes de l’étoile vers le noyau, créant une
compression intense. Pour les étoiles massives, cette compression peut devenir si
extrême que même la lumière ne peut s’échapper, conduisant à la formation d’une
singularité, une région de densité infinie au cœur de l’étoile en effondrement.

Figure 2.2 – L’effondrement d’une étoile et la formation d’un trou noir

Lorsque la masse de cette singularité dépasse une limite critique, appelée limite
de Chandrasekhar, un point de non-retour appelé horizon des événements se forme

8
autour de la singularité. À ce stade, l’objet devient un trou noir, une région de
l’espace où la gravité est si intense que rien ne peut s’en échapper, donnant naissance
à une entité astronomique fascinante et mystérieuse. Ce processus est gouverné par
la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, offrant un cadre conceptuel
pour comprendre l’impact de la gravité sur l’espace-temps. La formation de trous
noirs à partir de l’effondrement d’étoiles massives demeure l’un des scénarios les
plus extraordinaires et énigmatiques de l’univers.

Le système de deux trous noirs


Le système de deux trous noirs, ou binaire de trous noirs, se caractérise par
l’orbite de deux trous noirs l’un autour de l’autre, résultant de l’interaction gravi-
tationnelle entre eux. Ce phénomène émerge souvent de l’évolution d’un système
binaire d’étoiles massives, chaque étoile se transformant en trou noir après épuise-
ment de son combustible nucléaire et effondrement gravitationnel.
Lorsque deux étoiles massives sont en orbite mutuelle, leur interaction gravita-
tionnelle peut donner lieu à la formation d’un système de deux trous noirs. Au fil
de leur évolution, ces étoiles peuvent éventuellement fusionner en un seul trou noir,
émettant des ondes gravitationnelles en cours de processus.

Figure 2.3 – Le système de deux trous noirs

L’observation de ces systèmes contribue significativement à notre compréhension


de la dynamique gravitationnelle, des caractéristiques des trous noirs, et fournit des
informations cruciales sur l’évolution des étoiles massives et des objets compacts
dans l’univers.

9
2.2.3 Les propriétés quantiques du trou noir
Les caractéristiques quantiques des trous noirs constituent un domaine captivant
de la physique théorique, soulevant de nombreuses interrogations sans réponse.
Bien que la relativité générale d’Albert Einstein offre une description efficace de la
gravité à grande échelle, elle ignore les principes de la mécanique quantique régissant
le comportement des particules subatomiques. Parmi les aspects énigmatiques des
trous noirs, le rayonnement de Hawking, introduit par Stephen Hawking en 1974,
suggère que ces objets ne sont pas totalement opaques. Selon cette théorie, des
fluctuations quantiques près de l’horizon des événements entraînent l’émission d’un
rayonnement thermique par les trous noirs, entraînant une perte de masse au fil
du temps. Cette proposition crée une connexion intrigante entre la gravité, la
mécanique quantique et les propriétés thermiques des trous noirs. En résumé, les
propriétés quantiques des trous noirs soulèvent de nombreuses questions profondes
et demeurent un domaine de recherche actif. La recherche de solutions à ces mystères
a des implications non seulement pour la compréhension des trous noirs mais aussi
pour la recherche d’une théorie unifiée de la physique fondamentale.

2.3 Les étoiles à neutrons


2.3.1 Définition
Lorsqu’une étoile massive atteint la fin de sa vie et explose en supernova, elle
donne naissance à des objets célestes d’une densité exceptionnelle appelés étoiles à
neutrons. Dans ces étoiles, la pression gravitationnelle extrême provoque la fusion
des protons et des électrons pour former des neutrons. Bien que les étoiles à neutrons
aient généralement des diamètres de quelques kilomètres et des masses comparables
à celles du Soleil, leur proximité les unes des autres est notable.

Figure 2.4 – Étoiles à neutrons

10
Certains exemplaires émettent des rayons X et des ondes radio en raison de leur
rotation rapide. En raison de leur capacité à détecter les déformations de l’espace-
temps, les étoiles à neutrons peuvent également être utilisées pour rechercher la
présence de matière noire.

2.3.2 Phénomène de naissance des étoiles à neutrons


Il est crucial de se rappeler que seules les étoiles massives, celles dont la masse
excède environ huit fois celle du Soleil, disposent des éléments nécessaires pour
subir une supernova et engendrer une étoile à neutrons.
Une étoile de grande taille consomme son combustible nucléaire tout au long de
sa vie, produisant de l’énergie qui maintient la pression interne à un niveau suffi-
samment élevé pour contrer l’attraction gravitationnelle cherchant à la comprimer.
Cependant, lorsque l’étoile épuise son carburant, la pression n’est plus suffisante
pour résister à sa propre gravité.
Ce phénomène conduit à un effondrement de l’étoile sur elle-même, déclenchant
une explosion puissante connue sous le nom de supernova. Alors que le noyau de
l’étoile se transforme en un objet extrêmement dense appelé étoile à neutrons, les
couches externes de l’étoile sont propulsées dans l’espace.
L’effondrement de l’étoile se produit très rapidement, en quelques secondes
seulement, et la température ainsi que la densité augmentent de manière spectacu-
laire. Une étoile à neutrons émerge de cette transformation lorsque des protons et
des électrons interagissent pour former des neutrons.

Figure 2.5 – Étoiles à neutrons

11
2.3.3 La fusion de deux étoiles à neutrons
La fusion d’étoiles à neutrons est un phénomène remarquable où une paire
d’étoiles à neutrons en orbite l’une autour de l’autre finit par fusionner en une entité
unique. Les étoiles à neutrons, des objets astronomiques d’une densité extrême
formés par l’effondrement gravitationnel du noyau d’une étoile massive après une
supernova, sont au cœur de ce processus. Au fil de l’évolution d’un système binaire
d’étoiles à neutrons, la perte d’énergie due à l’émission d’ondes gravitationnelles
peut rapprocher progressivement ces étoiles. L’intensification de leur interaction
gravitationnelle conduit à une fusion potentielle en une seule étoile à neutrons,
libérant une quantité significative d’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles.
Ce processus est souvent précédé par une phase de spirale finale, durant laquelle
les deux étoiles à neutrons s’approchent rapidement.

Figure 2.6 – la fusion de deux Étoiles à neutrons

La fusion d’étoiles à neutrons est un événement rare et spectaculaire qui


offre des perspectives profondes pour la compréhension de la physique des objets
compacts dans l’univers. De plus, elle constitue une source potentielle d’ondes
gravitationnelles, permettant aux observatoires tels que LIGO et Virgo de détecter
ces signaux et d’acquérir des informations cruciales sur la nature des étoiles à
neutrons et les conditions extrêmes auxquelles elles sont soumises.

12
2.4 Conlusion
En résumé, les trous noirs et les étoiles à neutrons représentent des entités
astronomiques extrêmement denses formées à la suite du décès d’étoiles massives.
Les trous noirs émergent de l’effondrement d’une étoile avec une masse suffisante
pour créer un objet céleste dont la gravité peut attirer toute matière, y compris la
lumière elle-même. Les étoiles à neutrons se forment lorsque la masse résultante de
l’effondrement d’une étoile est légèrement moindre, mais tout de même suffisante
pour comprimer la matière à des densités extrêmement élevées. La recherche
active en physique théorique et en astronomie vise à détecter et comprendre ces
phénomènes énigmatiques que sont les trous noirs et les étoiles à neutrons.

13
Conclusion

Les objets massifs en mouvement, tels que les étoiles à neutrons ou les trous
noirs, ont la capacité de générer des ondes gravitationnelles, des perturbations dans
l’espace-temps. Bien qu’initialement prédites par la théorie de la relativité générale
d’Albert Einstein en 1916, les ondes gravitationnelles n’ont été détectées pour la
première fois qu’en 2015 grâce à l’expérience LIGO.
Depuis cette découverte inaugurale, d’autres expériences, telles que VIRGO
et LISA, ont été lancées pour améliorer les capacités de détection des ondes
gravitationnelles. Considérées comme un instrument entièrement nouveau, les
ondes gravitationnelles offrent aux astronomes une méthode inédite pour explorer
des phénomènes jusqu’alors inconnus.
La découverte des ondes gravitationnelles a également renforcé la validité de
la théorie de la relativité générale d’Einstein, ouvrant de nouvelles perspectives
de recherche sur des objets extrêmement massifs et compacts tels que les trous
noirs. Alors que les avancées dans la recherche sur les ondes gravitationnelles
progressent, de nouvelles opportunités émergent pour mieux comprendre le cosmos
et son fonctionnement.

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Bibliographie

[1] conférences et débats Colloques. Les trous noirs : leur nature, et leur rôle
en physique et en astrophysique. https://www.academie-sciences.fr/fr/
Colloques-conferences-et-debats/trous-noirs-nature-et-role.html.
[2] conférences et débats Colloques. Ondes gravitation-
nelles et coalescence de trous noirs. https://www.
academie-sciences.fr/fr/Colloques-conferences-et-debats/
ondes-gravitationnelles-et-coalescence-de-trous-noirs.html.
[3] conférences et débats Colloques. Ondes gravitationnelles et coalescence de trous
noirs. https://youtu.be/Q4LaUHpgSac?si=woslAhw5xVtpE59Z.

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