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FORMATION A L’EVACUATION

FORMATION A L’UTILISATION
DE LA CENTRALE DE
DETECTION INCENDIE
FORMATION A L’UTILISATION
DES EXTINCTEURS

I. FORMATION A L’EVACUATION
FORMATION SECURITE INCENDIE ET PROTECTION INCENDIE
L’objectif de cette formation est de :

o Savoir évacuer rapidement l'ensemble du personnel de l'entreprise en cas d'incendie, sans panique
ni accident.
o Connaître le cheminement à suivre dans l’établissement.
o Identifier les outils techniques de l’entreprise utiles à l’évacuation :
o Plans d’évacuation
o Alarmes Signalisation au sol

Qu'est-ce que l'évacuation ?


L'évacuation consiste à mettre en sécurité tous les occupants d'une zone ou d'un bâtiment.

 Soit en les acheminant à l'extérieur vers un point de rassemblement


 Soit en les conduisant vers une zone de mise en sécurité (immeuble de grande hauteur, hôpitaux,)

L'évacuation peut être déclenchée en cas de :

 Incendie ou présence de fumées


 De catastrophes naturelles
 De risque d'effondrement
 De fuite de gaz
 De libération de produits toxiques (sauf consignes de confinement)
 D’alerte à la bombe
 D’atteinte grave aux personnes (suicide, meurtre,).

Elle se déroule selon plusieurs phases :

 Prévenir les occupants


 Les guider sur l'itinéraire d'évacuation en donnant des instructions précises et grâce à une
signalisation claire et normalisée
 S’assurer que la totalité des occupants a réellement quitté les lieux
 Vérifier leur présence au point de rassemblement et signaler les personnes manquantes.

Organiser et préparer

L'organisation est souvent le talon d'Achille du dispositif. Elle doit être particulièrement soignée
d'autant qu'en cas d'urgence, la panique peut gagner les personnes à mettre à l'abri et que bien
souvent, des situations dangereuses additionnelles compliquent la tâche. Elle doit donc être
réfléchie avec soin pour ne pas engendrer d'autres victimes.
Le comportement humain est à prendre en considération d'une façon générale tout comme les
particularités des personnes concernées ou de la configuration des lieux :

 Handicapés physiques ou mentaux, malades, personnes âgées ou jeunes enfants (hôpitaux,


maisons de retraite, crèches, écoles...)
 Bâtiments de grande hauteur, infrastructures souterraines (tunnels, galeries ...)
 Risques particuliers (chimiques, biologiques, radiologiques)
La bonne préparation permet de planifier le déroulement de l'évacuation. Et notamment de
préciser aux équipes chargées de la mise œuvre et aux personnels à évacuer :

 Les rôles et missions de chacun


 Les formations initiales et entraînements
 La liste nominative des différents intervenants (guides et serre-files)
 La détermination des itinéraires d'évacuation (vérification de la signalisation et de l'éclairage de
sécurité)
 Les moyens et matériels d'évacuation (manches, chaises et brancards d'évacuation...)

Qui fait quoi ?


Dans le cas d'un établissement conséquent, les bâtiments sont divisés en zones confiées à des
équipes d'évacuation. Chaque équipe d'évacuation est composée d'un guide d'évacuation et d'un
ou plusieurs serre-files. Quel que soit leur rôle, les membres de l'équipe d'évacuation doivent être
rassurants et donner des directives précises et claires. En tout temps, les équipes d'évacuation
s'assurent au quotidien de la vacuité des itinéraires d'évacuation et des issues de secours (libres
de tout encombrement). En l'absence du guide, l'un des serre-files le supplée.

1 - Les guides d'évacuation


Leur mission consiste à :

 Disposer en permanence d'une liste des personnes présentes dans leur zone de responsabilité
 Conduire un groupe de personnes en dehors de sa zone en suivant les itinéraires prévus, aller
jusqu'au point de rassemblement et y rester
 Procéder au recensement des personnes évacuées et des personnes manquantes
 Coordonner la réintégration des lieux de travail

2 - Les serre-files
Leur mission consiste à :

 S’assurer que personne n'est resté dans les locaux en les passant en revue (bureaux, vestiaires,
sanitaires, etc.)
 Interdire tout retour en arrière
 Refermer les portes des locaux
 Informer le guide d'évacuation que les locaux confiés à l'équipe sont vides de tout occupant

3 - Les autres personnes présentes


Elles doivent :

 Évacuer les locaux immédiatement dès que l'ordre leur en est donné
 Suivre le guide et respecter les directives données par l'équipe d'évacuation
 Refermer les portes derrières elles
 S’abstenir de fumer pendant la durée de l'évacuation (réelle ou en exercice)
Les consignes et règles d'évacuation sont rappelées à tous quelques semaines avant les
exercices. Une formation doit être dispensée à chaque nouvel arrivant (embauche, intérim,
stage...).

Elle porte sur :

 La composition de l'équipe d'évacuation qui la prendra à charge le jour J


 La conduite à tenir en cas d'évacuation (diffusion de l'ordre, itinéraire, point de rassemblement)
 L’emplacement de la consigne de sécurité

Désigner les guides et serre-files et les former

Les équipes chargées de l'évacuation sont choisies parmi les salariés dont le leadership est
affirmé et qui sont aptes à prendre une décision en situation de stress. Il est déconseillé de
désigner systématiquement les responsables hiérarchiques surtout lorsque leurs fonctions les
amènent à être fréquemment absents des locaux.
Il est vivement conseillé de dispenser aux équipes d'évacuation une formation théorique portant
les procédures à appliquer et, dans toute la mesure du possible, une formation pratique portant
sur la conduite à tenir en cas de complication (absence de visibilité, envahissement des lieux par
les fumées, élévation de la température, feu dans les cages d'escaliers et couloirs), idéalement
avec une petite mise en situation pour connaître par exemple les emplacements des extincteurs.

Les points de rassemblement


Le point de rassemblement est l'endroit où sont regroupés les occupants après une évacuation.
C'est le lieu où :

 Est procédé l'appel pour s'assurer que personne n'a pu rester à l'intérieur
 Sont données les premières consignes sur la suite des évènements (réintégration des locaux,
départ de l'entreprise des personnes qui ne sont pas utiles aux opérations...)

Le choix du point de rassemblement doit être fait de façon à ne pas gêner l'approche des secours
extérieurs, tenir l'ensemble de l'effectif en dehors de fumées, à l'abri des risques d'explosion et de
chute de matériaux ou d'objet.

Connaître le cheminement à suivre dans l’établissement.

L’équipe évacuation doit connaitre le bâtiment et connaitre le cheminement à suivre dans


l’établissement.
Dans le meilleur des cas, il doit être le chemin le plus court et le moins encombrés.
Identifier les outils techniques de l’entreprise utiles à l’évacuation :
Les outils techniques utiles à l’évacuation sont les plans d’évacuations, les balises de sécurité, les
alarmes, les signalisation au sol…

Plans d’évacuation
Plan disposé dans le bâtiment qui permet de savoir le chemin d’évacuation.
Aussi, il permet aux pompiers de mieux se repérer dans le bâtiment et faciliter leur intervention

Alarmes Signalisation au sol


Les alarmes doivent être disposé dans tout le bâtiment pour informer l’ensemble du personnel
d’une évacuation. Il est très souvent relié à la détection incendie. Nous verrons par la suite le
système de détection incendie installé sur votre bâtiment.

Les signalisations au sol sont des marques à posé au sol pour matérialiser de façon très visible
des espaces particuliers concernant le matériel incendie, les sorties de secours et les zones
dangereuses. Elles permettent aussi de diriger les visiteurs par un système de fléchage.

Systèmes de désenfumage

Tirer les enseignements des exercices


Ces exercices sont obligatoires et de surcroît, ils permettent de :

 Sensibiliser à l'utilité de l'évacuation l'intégralité des personnes présentes dans l'établissement


(salariés, intérimaires, stagiaires et sous-traitants)
 Reconnaître le signal sonore : un signal sonore spécifique et normalisé (NFS 32001), audible en
tous points et connu de tous entraîne immédiatement et obligatoirement l'évacuation
 Vérifier la pertinence et la tenue à jour des consignes et procédures. Elles sont affichées
obligatoirement à tous les niveaux et elles précisent la conduite à tenir
 Former à l'évacuation de façon à acquérir collectivement les réflexes pouvant un jour épargner des
vies
 Sensibiliser aux risques d'incendie

Une entreprise ne progresse dans ses capacités à évacuer ses salariés qu'en s'appuyant sur le
retour d'expérience de ses exercices. Sous la houlette de l'organisateur, des observateurs seront
désignés. Ils vérifieront notamment que personne n'a été oublié dans les locaux et le respect des
procédures. Les informations qu'ils collectent sont souvent précieuses. Elles participent
efficacement à améliorer et à fiabiliser le dispositif.
Nous nous trouvons là dans une démarche d'amélioration continue.

Le débriefing à chaud : comparable à un sondage « sortie des urnes », il permet de donner aux
participants une première tendance sur la qualité de l'exercice. C'est aussi l'occasion de rappeler à
tous l'utilité d'être en mesure d'évacuer efficacement en cas de problème réel.
Le compte-rendu : établi par écrit par l'organisateur de l'exercice, ce compte-rendu permettra une
analyse plus approfondie.

Il comporte à minima :

 Les constatations objectives du déroulement


 Le rappel de ce qui est attendu
 Ce qui a été réalisé
 La comparaison avec ce qui a été réalisé lors de l'exercice précédent
 Les point forts et voies d'amélioration
 Les propositions d'amélioration (procédure et matériels)

Le compte-rendu sera conservé et présenté sur demande des autorités en même temps que le
registre de sécurité.
II. FORMATION A LA DETECTION INCENDIE
Un système de détection incendie (SDI) est une unité faisant partie du système de sécurité incendie (SSI), dont
l'objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d'un feu.
Il comprend des organes de détection incendie (déclencheurs manuels, détecteurs automatiques...), des
organes intermédiaires (réseaux filaires...) et un équipement de contrôle et de signalisation (ECS), également
dénommé « tableau de signalisation » ou « tableau de contrôle », qui alerte de toute sollicitation du système, en
cas de dérangement ou d'alarme feu. Les organes sont disposés sur des boucles ou lignes, reliées à l'ECS.
Le SDI est dit de type « conventionnel » lorsque la détection se fait au niveau de l'ensemble d'une boucle
d'organes de détection. Il est « adressable » si, sur une même boucle, il y a identification et localisation de zones
distinctes de détection composées de 1 ou plusieurs organe(s) de détection.
En France, l'APSAD a rédigé une règle d'installation, d'exploitation et de maintenance, la règle R7, qui veille à
l'efficacité du SDI. C’est ce que majorité de l’ensemble des pays francophone utilise y compris le Burkina Faso.

Ce qu’il faut savoir :


Détection conventionnelle

Un équipement de contrôle et de signalisation ( ECS ) supervise une paire de conducteurs électriques


par zone de détection. Sur chaque paire, plusieurs équipements de détection variés (fumée, chaleur ou
autres) peuvent être raccordés. Ces équipements doivent être raccordés en série (l'un à la suite de
l'autre), pour terminer soit par une résistance de fin de ligne (classe B ou 6 ) soit pour revenir au
panneau principal (classe A ou 4 ).

Détection analogue (adressable)

Un équipement de contrôle et de signalisation ( ECS ) supervise là aussi une paire de conducteurs


utilisée pour l'échange de données avec chaque capteur (SLC). Chaque SLC doit être programmé afin
d'être reconnu par le PCP. Les capteurs peuvent être ou non câblés en série. Ce genre d'installation
diminue grandement les coûts sur l'installation et le câblage pour les moyennes ou grandes applications.
Seuls des programmeurs certifiés peuvent faire une telle installation.

Détecteur optique de fumées (ponctuel) ou Photo-électrique

Ce détecteur met à profit l'effet Tyndall. Dans la chambre d'analyse, une LED et une photodiode sont
placées de telle façon que cette dernière ne reçoive jamais la lumière de la LED en l'absence de fumée.
La pénétration de fumée dans la chambre d'analyse entraîne la réflexion de la lumière de la LED sur les
particules de fumée, donc la sollicitation de la photodiode. Ce détecteur est très efficace pour les fumées
blanches. Il l'est un peu moins pour les fumées noires, à cause de leur faible réflectivité. En France,
l'installation d'un détecteur de fumée devient obligatoire dès mars 2015.

Détecteur linéaire de fumée 


Contrairement aux détecteurs ponctuels de fumée, celui-ci fonctionne sur le principe de l'absorption de la
lumière. Le détecteur envoie des impulsions lumineuses (infrarouges) qui sont traitées par la partie
réceptrice du produit. Le détecteur mesure en permanence le niveau du signal reçu. Une baisse du
signal reçu est interprétée comme une présence de fumée.
La plupart des détecteurs linéaires ont une portée de 100 m, leur permettant de couvrir de grandes
surfaces. Ils sont particulièrement bien adaptés pour la surveillance des aéroports, centres
commerciaux, usines, entrepôts, musées, gymnases, églises… Il existe deux types de Détecteurs
linéaires de fumée : par Projection (Émetteur et Récepteur sont installés à chaque extrémité de la zone à
protéger) et par Réflexion (Emetteur et Récepteur sont combinés dans la même unité, l'infrarouge est
reflété au Récepteur par un catadioptre)
Détecteur optique de flamme

Ces détecteurs possèdent une cellule sensible aux rayonnements IR (Infra Rouge) ou UV (Ultra Violet).
Les détecteurs IR travaillent généralement dans la bande lumineuse du carbone de manière à éviter les
fausses alarmes.

Détecteur de chaleur (thermostatique, thermovélocimétrique)

Les détecteurs thermostatiques passent en alarme lorsqu'ils détectent une température supérieure à un
seuil prédéterminé.
Les détecteurs thermovélocimétriques sont quant à eux sensibles à la vitesse d'élévation de la
température, donnant généralement une information plus précoce que les thermostatiques. Ils donnent
en revanche beaucoup plus de fausses alarmes s'ils sont mal placés (ex : élévation rapide de la
température due à l'ouverture d'un four dans une cuisine industrielle, ou à la mise en route
d'une chaudière...)

Détecteur multi-capteurs

Ceux-ci sont constitués d'un détecteur optique de fumée équipé d'un capteur de chaleur aidant à la prise
de décision de l'alarme feu. En pratique, la sensibilité du détecteur augmente avec la température.

Détecteurs multi-ponctuels

Ceux-ci sont équipés de canalisation d'aspiration d'air extrayant celui-ci de la zone surveillée afin de le
faire passer au travers d'un analyseur de composition. Cet analyseur détermine, d'après la composition
de l'air, la présence de particules signalant un début de combustion. Ces systèmes ont l'avantage d'être
très précoces.

Déclencheur Manuel

Equipement permettant aux personnels de signaler la vue d’un incendie ou d’une fumée par une
personne

Sirène

Equipement permettant de signaler, d’alerter le personnel quant à la présence d’un incendie dans le
bâtiment.
VUE ET DETAILS

ALARME FEU

Bouton d’arrêt buzzer Bouton de réarmement


PROCEDURE DE REARMEMENT
EN CAS D’ALARME
Etape 1 : Appuyer le bouton « MENU » .

Etape 2 : Appuyer sur les boutons de direction pour composer le code « 27 ».

Etape 3 : Appuyer sur le bouton « reset » .

N.B : Réarmer le déclencheur manuel s’il se trouve que le signal provient d’un des déclencheurs manuels
installés.

Etape 4 : Appuyer sur le bouton « ESC »

Etape 5 : Appuyer sur le bouton « ENTER»


III. FORMATION SUR L’UTILISATION DES EXTINCTEURS

VUE DES EXTINCTEURS ET LEURS DIFFERENTS COMPOSANTS

VUE DE PROFIL D’UN EXTINCTEUR CO2 VUE DE HAUT D’UN EXTINCTEUR


CO2

Poignée de l’extincteur
Tromblon

Goupille de sécurité

VUE DE PROFIL D’UN EXTINCTEUR EAU PULVERISEE VUE DE PROFIL D’UN EXTINCTEUR À
POUDRE

Quand il y a du feu, il faut :

1. VERIFIER LA CLASSE DU FEU

La connaissance de l’origine du feu permettra de pouvoir utiliser le bon extincteur.

Il existe trois classes de feu :

 Feu de classe A : feu de bois, papier, caoutchouc …


 Feu de classe B : feu de graisse, huile …
 Feu de classe C : feu d’origine électrique…

2. PRENDRE L’EXTINCTEUR EN FONCTION DE LA CLASSE DE FEU

Utilisation du bon extincteur permettra la lutte efficace contre le feu.

A Chaque Type de feu correspond un type d’extincteur :

 Extincteurs à Eau Pulvérisé : Feu de classe A et B


 Extincteurs à Poudre : Feu de classe A B et C
 Extincteurs CO2 : Feu de classe C

3. DÉGOUPILLER L’EXTINCTEUR

La goupille est l’élément de sécurité qui empêche l’utilisation


accidentelle de l’extincteur. Pour utiliser un extincteur il faut tirer pour
l’enlever.

4. PERCUTER L’EXTINCTEUR

Les extincteurs à Eau et ceux à Poudre ne sont pas sous pression. Il existe un élément appelé le sparklet qui permet
de mettre la pression dans la bouteille. Pour mettre la pression dans la bouteille de l’extincteur il faut percuter le
sparklet. La tête de l’extincteur contient un percuteur en interne. Ainsi en appuyant sur la poignée, celui-ci va
percuter le sparklet qui mettra la pression dans la bouteille. La bouteille est maintenant prête à être utiliser.

N.B : Les bouteilles d’extincteurs CO2 sont à pression permanente. Donc avec ces extincteurs il faut sauter cette
étape.

Appuyer sur la
poignée vers le bas

5. UTILISER L’EXTINCTEUR

Pointer la bouche de l’extincteur en direction du feu et presser la manche afin de libérer le contenu sur le feu.

N.B :

 Afin de lutter efficacement contre le feu, il faut se tenir à 3 à 4 mètres du feu en fonction de la bouche de
l’extincteur.
 Utiliser l’extincteur jusqu’à l’extinction totale du feu. Au cas de l’utilisation complète de l’extincteur utiliser
un autre si le feu n’est pas totalement éteint.

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