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FORMATION A L’UTILISATION
DE LA CENTRALE DE
DETECTION INCENDIE
FORMATION A L’UTILISATION
DES EXTINCTEURS
I. FORMATION A L’EVACUATION
FORMATION SECURITE INCENDIE ET PROTECTION INCENDIE
L’objectif de cette formation est de :
o Savoir évacuer rapidement l'ensemble du personnel de l'entreprise en cas d'incendie, sans panique
ni accident.
o Connaître le cheminement à suivre dans l’établissement.
o Identifier les outils techniques de l’entreprise utiles à l’évacuation :
o Plans d’évacuation
o Alarmes Signalisation au sol
Organiser et préparer
L'organisation est souvent le talon d'Achille du dispositif. Elle doit être particulièrement soignée
d'autant qu'en cas d'urgence, la panique peut gagner les personnes à mettre à l'abri et que bien
souvent, des situations dangereuses additionnelles compliquent la tâche. Elle doit donc être
réfléchie avec soin pour ne pas engendrer d'autres victimes.
Le comportement humain est à prendre en considération d'une façon générale tout comme les
particularités des personnes concernées ou de la configuration des lieux :
Disposer en permanence d'une liste des personnes présentes dans leur zone de responsabilité
Conduire un groupe de personnes en dehors de sa zone en suivant les itinéraires prévus, aller
jusqu'au point de rassemblement et y rester
Procéder au recensement des personnes évacuées et des personnes manquantes
Coordonner la réintégration des lieux de travail
2 - Les serre-files
Leur mission consiste à :
S’assurer que personne n'est resté dans les locaux en les passant en revue (bureaux, vestiaires,
sanitaires, etc.)
Interdire tout retour en arrière
Refermer les portes des locaux
Informer le guide d'évacuation que les locaux confiés à l'équipe sont vides de tout occupant
Évacuer les locaux immédiatement dès que l'ordre leur en est donné
Suivre le guide et respecter les directives données par l'équipe d'évacuation
Refermer les portes derrières elles
S’abstenir de fumer pendant la durée de l'évacuation (réelle ou en exercice)
Les consignes et règles d'évacuation sont rappelées à tous quelques semaines avant les
exercices. Une formation doit être dispensée à chaque nouvel arrivant (embauche, intérim,
stage...).
Les équipes chargées de l'évacuation sont choisies parmi les salariés dont le leadership est
affirmé et qui sont aptes à prendre une décision en situation de stress. Il est déconseillé de
désigner systématiquement les responsables hiérarchiques surtout lorsque leurs fonctions les
amènent à être fréquemment absents des locaux.
Il est vivement conseillé de dispenser aux équipes d'évacuation une formation théorique portant
les procédures à appliquer et, dans toute la mesure du possible, une formation pratique portant
sur la conduite à tenir en cas de complication (absence de visibilité, envahissement des lieux par
les fumées, élévation de la température, feu dans les cages d'escaliers et couloirs), idéalement
avec une petite mise en situation pour connaître par exemple les emplacements des extincteurs.
Est procédé l'appel pour s'assurer que personne n'a pu rester à l'intérieur
Sont données les premières consignes sur la suite des évènements (réintégration des locaux,
départ de l'entreprise des personnes qui ne sont pas utiles aux opérations...)
Le choix du point de rassemblement doit être fait de façon à ne pas gêner l'approche des secours
extérieurs, tenir l'ensemble de l'effectif en dehors de fumées, à l'abri des risques d'explosion et de
chute de matériaux ou d'objet.
Plans d’évacuation
Plan disposé dans le bâtiment qui permet de savoir le chemin d’évacuation.
Aussi, il permet aux pompiers de mieux se repérer dans le bâtiment et faciliter leur intervention
Les signalisations au sol sont des marques à posé au sol pour matérialiser de façon très visible
des espaces particuliers concernant le matériel incendie, les sorties de secours et les zones
dangereuses. Elles permettent aussi de diriger les visiteurs par un système de fléchage.
Systèmes de désenfumage
Une entreprise ne progresse dans ses capacités à évacuer ses salariés qu'en s'appuyant sur le
retour d'expérience de ses exercices. Sous la houlette de l'organisateur, des observateurs seront
désignés. Ils vérifieront notamment que personne n'a été oublié dans les locaux et le respect des
procédures. Les informations qu'ils collectent sont souvent précieuses. Elles participent
efficacement à améliorer et à fiabiliser le dispositif.
Nous nous trouvons là dans une démarche d'amélioration continue.
Le débriefing à chaud : comparable à un sondage « sortie des urnes », il permet de donner aux
participants une première tendance sur la qualité de l'exercice. C'est aussi l'occasion de rappeler à
tous l'utilité d'être en mesure d'évacuer efficacement en cas de problème réel.
Le compte-rendu : établi par écrit par l'organisateur de l'exercice, ce compte-rendu permettra une
analyse plus approfondie.
Il comporte à minima :
Le compte-rendu sera conservé et présenté sur demande des autorités en même temps que le
registre de sécurité.
II. FORMATION A LA DETECTION INCENDIE
Un système de détection incendie (SDI) est une unité faisant partie du système de sécurité incendie (SSI), dont
l'objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d'un feu.
Il comprend des organes de détection incendie (déclencheurs manuels, détecteurs automatiques...), des
organes intermédiaires (réseaux filaires...) et un équipement de contrôle et de signalisation (ECS), également
dénommé « tableau de signalisation » ou « tableau de contrôle », qui alerte de toute sollicitation du système, en
cas de dérangement ou d'alarme feu. Les organes sont disposés sur des boucles ou lignes, reliées à l'ECS.
Le SDI est dit de type « conventionnel » lorsque la détection se fait au niveau de l'ensemble d'une boucle
d'organes de détection. Il est « adressable » si, sur une même boucle, il y a identification et localisation de zones
distinctes de détection composées de 1 ou plusieurs organe(s) de détection.
En France, l'APSAD a rédigé une règle d'installation, d'exploitation et de maintenance, la règle R7, qui veille à
l'efficacité du SDI. C’est ce que majorité de l’ensemble des pays francophone utilise y compris le Burkina Faso.
Détecteur optique de fumées (ponctuel) ou Photo-électrique
Ce détecteur met à profit l'effet Tyndall. Dans la chambre d'analyse, une LED et une photodiode sont
placées de telle façon que cette dernière ne reçoive jamais la lumière de la LED en l'absence de fumée.
La pénétration de fumée dans la chambre d'analyse entraîne la réflexion de la lumière de la LED sur les
particules de fumée, donc la sollicitation de la photodiode. Ce détecteur est très efficace pour les fumées
blanches. Il l'est un peu moins pour les fumées noires, à cause de leur faible réflectivité. En France,
l'installation d'un détecteur de fumée devient obligatoire dès mars 2015.
Ces détecteurs possèdent une cellule sensible aux rayonnements IR (Infra Rouge) ou UV (Ultra Violet).
Les détecteurs IR travaillent généralement dans la bande lumineuse du carbone de manière à éviter les
fausses alarmes.
Les détecteurs thermostatiques passent en alarme lorsqu'ils détectent une température supérieure à un
seuil prédéterminé.
Les détecteurs thermovélocimétriques sont quant à eux sensibles à la vitesse d'élévation de la
température, donnant généralement une information plus précoce que les thermostatiques. Ils donnent
en revanche beaucoup plus de fausses alarmes s'ils sont mal placés (ex : élévation rapide de la
température due à l'ouverture d'un four dans une cuisine industrielle, ou à la mise en route
d'une chaudière...)
Détecteur multi-capteurs
Ceux-ci sont constitués d'un détecteur optique de fumée équipé d'un capteur de chaleur aidant à la prise
de décision de l'alarme feu. En pratique, la sensibilité du détecteur augmente avec la température.
Détecteurs multi-ponctuels
Ceux-ci sont équipés de canalisation d'aspiration d'air extrayant celui-ci de la zone surveillée afin de le
faire passer au travers d'un analyseur de composition. Cet analyseur détermine, d'après la composition
de l'air, la présence de particules signalant un début de combustion. Ces systèmes ont l'avantage d'être
très précoces.
Déclencheur Manuel
Equipement permettant aux personnels de signaler la vue d’un incendie ou d’une fumée par une
personne
Sirène
Equipement permettant de signaler, d’alerter le personnel quant à la présence d’un incendie dans le
bâtiment.
VUE ET DETAILS
ALARME FEU
Etape 2 : Appuyer sur les boutons de direction pour composer le code « 27 ».
N.B : Réarmer le déclencheur manuel s’il se trouve que le signal provient d’un des déclencheurs manuels
installés.
Poignée de l’extincteur
Tromblon
Goupille de sécurité
VUE DE PROFIL D’UN EXTINCTEUR EAU PULVERISEE VUE DE PROFIL D’UN EXTINCTEUR À
POUDRE
3. DÉGOUPILLER L’EXTINCTEUR
4. PERCUTER L’EXTINCTEUR
Les extincteurs à Eau et ceux à Poudre ne sont pas sous pression. Il existe un élément appelé le sparklet qui permet
de mettre la pression dans la bouteille. Pour mettre la pression dans la bouteille de l’extincteur il faut percuter le
sparklet. La tête de l’extincteur contient un percuteur en interne. Ainsi en appuyant sur la poignée, celui-ci va
percuter le sparklet qui mettra la pression dans la bouteille. La bouteille est maintenant prête à être utiliser.
N.B : Les bouteilles d’extincteurs CO2 sont à pression permanente. Donc avec ces extincteurs il faut sauter cette
étape.
Appuyer sur la
poignée vers le bas
5. UTILISER L’EXTINCTEUR
Pointer la bouche de l’extincteur en direction du feu et presser la manche afin de libérer le contenu sur le feu.
N.B :
Afin de lutter efficacement contre le feu, il faut se tenir à 3 à 4 mètres du feu en fonction de la bouche de
l’extincteur.
Utiliser l’extincteur jusqu’à l’extinction totale du feu. Au cas de l’utilisation complète de l’extincteur utiliser
un autre si le feu n’est pas totalement éteint.