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Lycée secondaire AGAREB

A.S : 2021/2022

TOME : 1
Réaliser par : REGUII MOULDI

Nom : …………………………………………………………………………
Prénom : …………………………………………………………………..
AJUSTEMENTS

I. AJUSTEMENTS A CONNAITRE :
 H7f7 ▷ Montage tournant ………..………… Rotation possible, assez bon centrage
 H7g6 ▷ Montage glissant ………......……… Glissement possible, avec une très bonne précision de guidage
 H7h6 ▷ Montage glissant juste ……...…… Mouvement difficile, bon centrage
 H7j6 ▷ Montage légèrement dur ……….… Pas de mouvement possible, très bon centrage
 H7m6 ▷ Montage bloqué …..……......……… Ajustement théoriquement incertain, mais qui, en pratique, se
révélera modérément serré (se monte au maillet)
 H7p6 ▷ Montage à la presse …….…….… Ajustement suffisamment serré pour transmettre des efforts
(se monte à la presse)

II. GUIDAGE EN ROTATION :

INTERIEUR EXTERIEUR RUGOSITE

MONTAGE DIRECT ∅..… H7g6

COUSSINETS ∅..… H7f7 ∅..… H7m6

ARBRE TOURNANT ∅..… k6 ∅..… H7 Ra0,8 


ROULEMENT
BC
MOYEU TOURNANT ∅..… h6 ∅..… M7

ARBRE TOURNANT
montage en X ∅..… m6 ∅..… H7
ROULEMENT
BT & KB
MOYEU TOURNANT
montage en O ∅..… h6 ∅..… N7

Ra0,3 
JOINT D’ETANCHEITE ∅..… h11 ∅..… H8

GOUPILLES CYLINDRIQUES ∅..… H7m6 serrage ∅..… F7m6 jeu

-1-
TOLERANCES GEOMETRIQUES

I. INTRODUCTION:

Il existe trois grands types de tolérances géométriques :


□ Tolérances de forme : Eléments géométriques de base s’appliquant à l’élément lui-même (ligne ou
surface)
□ Tolérances d’orientation : Eléments associant deux éléments les uns par rapport aux autres.
□ Tolérances de position : Eléments permettant de définir une zone de tolérance dans une position

II. INDICATION D’UN ELEMENT :

Surfaces / lignes Axe de la pièce

Grand cylindre Axe du grand / petit cylindre Plan médian de la pièce

III. TOLERANCES GEOMETRIQUES :

TOLERANCES DE FORME TOLERANCES D’ORIENTATION TOLERANCES DE POSITION


SYMBOLE EXEMPLE SYMBOLE EXEMPLE SYMBOLE EXEMPLE

Planéité Parallélisme Coaxialité

Rectitude Perpendicularité Symétrie

Circularité Inclinaison Localisation

Cylindricité

-2-
Chapitre II DÉSIGNATION NORMALISÉE DES MATÉRIAUX 4éme Sciences technique

I‐ MÉTAUX FERREUX :
A‐ Les fontes : 2/ Fontes malléables :
1/ Fontes à graphite lamellaire : 21‐ Fontes à graphite sphéroïdal :
Désignation numérique : Après le préfixe EN les fontes sont Désignation numérique : Après le préfixe EN les fontes sont
désignées par le symbole JL suivi d’un code numérique. désignées par le symbole JM ou JS suivi d’un code numérique.
Exemple : EN‐JL‐1010 Exemple : EN‐JS‐1010 (Fonte à graphite sphéroïdal)
Désignation symbolique : Après le préfixe EN les fontes sont Désignation symbolique : Après le préfixe EN les fontes sont
désignées par le symbole GJL suivi de la valeur en méga‐ désignées par le symbole (GJMW, GJMB,GJS) suivi de la valeur en
pascals (1 MPa = 1 N/mm2) de la résistance minimale à la méga‐pascals (1 MPa = 1 N/mm2) de la résistance minimale à la
rupture par extension. Exemple : EN‐GJL‐100 rupture par extension et de pourcentage de l’allongement après
rupture. Exemple : EN‐GJS‐350‐22
Fontes à graphite lamellaire Fontes malléables
Numérique Symbolique Emplois Numérique Symbolique Emplois
EN‐JL‐1010 EN‐GJL‐100 Bonne moulabilité ‐Bonne usinabilité‐Bonne EN‐JM 1010 EN‐GJMW‐350‐4 Malléabilité améliorée (pièce
EN‐JL‐1020 EN‐GJL‐150 résistance à l’usure par frottement‐Bon
EN‐JM 1030 EN‐GJMW‐400‐5 complexes)
EN‐JL‐1030 EN‐GJL‐200 amortissement de vibration.
EN‐JM 1040 EN‐GJMW‐450‐7 Bonne résistance
EN‐JL‐1040 EN‐GJL‐250 ‐ Bonne Caractéristiques mécaniques et EN‐JM 1050 EN‐GJMW‐550‐4
EN‐JL‐1050 EN‐GJL‐300 frottantes Bonne usinabilité
EN‐JM 1110 EN‐GJMB‐300‐6 Bon amortissement des
EN‐JL‐1060 EN‐GJL‐350 ‐ Bonne étanchéité (Bloc moteurs, Engrenages…)
EN‐JM 1130 EN‐GJMB‐350‐10 vibrations
EN‐JM 1140 EN‐GJMB‐450‐6
EN‐JM 1150 EN‐GJMB‐500‐5 Très bonnes
B‐ Les aciers : EN‐JM 1160 EN‐GJMB‐550‐4 caractéristiques mécaniques
EN‐JM 1170 EN‐GJMB‐600‐3 Bonne résistance à l’usure.
1/ Classification par emplois :
EN‐JM 1180 EN‐GJMB‐650‐2
On trouve deux catégories : EN‐JM 1190 EN‐GJMB‐700‐2
‐ Les aciers d’usage général désigné par la lettre (S)
‐ Les aciers de construction mécanique désignés par la lettre (E)
Fontes à graphites sphéroïdal
Acier d’usage général Résistance élastique Re
Numérique Symbolique Emplois
EN‐JS 1010 EN‐GJS‐350‐22 Bonne résilience
EN‐JS 1020 EN‐GJS‐400‐18 Très Bonne usinabilité (vannes, vérins …)
S 235 EN‐JS 1030 EN‐GJS‐400‐15
EN‐JS 1040 EN‐GJS‐450‐10
NB : si s’agit d’un aciermoulé  G E 295 EN‐JS 1050 EN‐GJS‐500‐7
EN‐JS 1060 EN‐GJS‐600‐3
EN‐JS 1070 EN‐GJS‐700‐2 Très bonnes caractéristiques mécaniques.
EN‐JS 1080 EN‐GJS‐800‐2 Bonne résistance à l’usure.
2/ Classification par composition chimique EN‐JS 1090 EN‐GJS‐900‐2 Bonnes qualités frottantes.

21‐ Aciers non alliés : Aciers (Classification par emplois)


Nuance Rmin Re min Emplois
S 185 (A 33)* 290 185
Teneur en manganèse < 1% S 235 (E 24) 340 235 Construction mécanique et métalliques
S 275 (E 28) 410 275 générales assemblées ou soudées.
Acier non allié 0,4 % de carbone S 355 (E 36) 490 355
S 295 (A 50) 470 295 Ces aciers ne conviennent pas aux
S 335 (A 60) 570 335 traitements thermiques et au forgeage.
C 40 S 360 (A 70) 670 360
Moulage GS 235 ‐ CS 275 ‐ GS 355 ‐ GE 295 ‐ GE 335 ‐ GE 360

NB : si s’agit d’un aciermoulé  G C 25 R min : Résistance minimale à la rupture par extension (N/mm2) « Mpa » ;
Re min Limite minimale apparente d’élasticité (N/mm2) « Mpa » ;
* : Représente approximative avec l’ancienne symbolisation ;

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Chapitre II DÉSIGNATION NORMALISÉE DES MATÉRIAUX 4éme Sciences technique

21‐ Aciers Faiblement alliés : Aciers Non alliés


Nuance Rmin Re min Emplois
Teneur en manganèse ≥ 1% C22 (XC 18)*
C25 (XC 25)*
410
460
255
285
Teneur de chaque élément d’alliage < 5% C30 (XC 32)* 510 315 Construction mécanique.
C35 (XC 38)* 570 335
x 100 % de Carbone Chrome C40 (XC 42)* 620 355 Ces aciers conviennent aux
C45 (XC 48)* 660 375 traitements thermiques et au
C50 (XC 50)* 700 395 forgeage.
55 Cr 3 C55 (XC 54)* 730 420
C60 (XC 60)* HRC ≥ 57
0,75 %
NB : Cette symbolisation ne s’applique pas aux aciers de décolletage
NB : Le % de l’élément d’addition est multiplié par un facteur variable en fonction de l’alliage
Elément d’alliage Facteur
Cr, Co, Mn, Ni, Si,W 4
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr 10
Symbole d’élément
Ce, N, P, S 100
B 1000 Elément Symbole Elément Symbole Elément Symbole
d’alliage chimique d’alliage chimique d’alliage chimique
22‐ Aciers Fortement alliés :
Aluminium Al Cobalt Co Nickel Ni
Teneur d’au moins un élément d’alliage ≥ 5% Antimoine Sb Cuivre Cu Niobium Nb
2 % de Carbone 11 % de Nickel
Argent Ag Etain Sn Plomb Pb
Béryllium Be Fer Fe Silicium Si
X 2 Cr Ni 19‐11 Bismuth Bi Gallium Ca Strontium Sr
Bore B Lithium Li Titane Ti
Acier fortement 19 % de Cadmium Cd Magnésium Mg Vanadium V
allié Chrome Cérium Ce Manganèse Mn Zinc Zn
Chrome Cr Molybdène Mo Zirconium Zr

I‐ MÉTAUX ET ALLIAGES NON FERREUX :


A‐ aluminium et ses alliages :
Métal léger, Blanc, malléable, peu oxydable, très conducteur de la chaleur et de l’électricité. Fabriquer en tôles, Bandes, disques,
barres, profilés, tubes, fils et câbles. Sa température de fusion est de 660 °C.
On trouve l’aluminium de fonderie qui se moule et s’usine bien et on le trouve aussi sous forme de produitscorroyés (étire, laminés,
forgés, files…)
ALUMINIUM ET ALLIAGE D’ALUMINIUM DE FONDERIE
1‐ Aluminium fonderie : Nuances usuelles Etat R min Re min Emplois
A5 Y 30 80 35 Appareils ménagers, Matériels électriques,

A‐U 5 GT Y 34 330 200 Se moule bien ,S’usine très bien , Ne pas utiliser en air salin.
Moulé
Désignation : Se moule très bien ; S’usine et se soude bien ; Convient en air
A‐S 10 G en Y 33 250 180
Silicium coquille
salin
Se moule et se soude très bien ; La forte teneur en silicium
A‐S 13 Y 30 170 80
rend l’usinage difficile.
A – S 13 Excellentes aptitudes à l’usinage, au soudage, au polissage,
13 % de A‐G 6 Y 30 180 100
résiste bien à l’air salin.
Aluminium Silicium

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Chapitre II DÉSIGNATION NORMALISÉE DES MATÉRIAUX 4éme Sciences technique
Aluminium Produits corroyés
2‐ Aluminium corroyé :
EN A W ‐ 1350 [ Al 99,5]
Désignation numérique :
Préfixe 4 chiffres code de Désignation chimique
composition chimique (Éléments et leur teneur)

ALUMINIUM ET ALLIAGES D’ALUMINIUM CORROYÉS


Nuances usuelles Etat Rmin Remin Emplois
EN AW‐1350 [Al 99,5] Recuit 0 65 ‐ Matériels électrodomestiques,
Bonne résistance aux
Chaudronnerie ; Matériels pour industrie
EN AW‐1050 [Al 99,5] ½ dur H14 100 75 agents atmosphériques
chimiques et alimentaire
et à l’air salin.
EN AW‐5154 [Al Mg 3,5] ¼ dur H32 220 130 Pièces chaudronnées : Citernes, Gaines,
Bonne soudabilité.
EN AW‐5086 [Al Mg 4] ½ dur H24 310 230 Tubes, etc. Tuyauteries
EN AW‐2017 [Al Cu 4 Mg Si] Tr.Mûri T4 390 240 Pièces usinées et forgées. Eviter de les utiliser à
EN AW‐7075 [Al Zn5,5MgCu] Tr. Rev. T6 520 440 Pièces usinées et forgées de hautes l’air salin.
EN AW‐7049 [Al Zn8MgCu] Tr. Rev. T6 600 560 caractéristiques mécaniques. Se soude difficilement

B‐ Cuivre et ses alliages :


Le cuivre se trouve généralement sous forme de minerai mais parfois à l’état natif (Métallique) de couleur rouge. Il est obtenu par
raffinage de ce minerai qui est appelé PYRITE CUIVREUSE. Sa température de fusion est de 1083 °C.
1‐ Cuivre non allié : Très bonne conductibilité électrique 3‐ Le Maillechort : Inoxydable, résiste au courant électrique
(Câble, contacts, bobinages, etc.…) (rhéostats), instruments de mesure, compas
Désignation : de dessinateur etc.
Ex : Cuivre raffiné Cu / a2 Désignation : Ex : Cu Zn Ni 15 Pb 1
Cuivre Indice de 4‐ les laitons : Cuivre + Zinc (6 à 45%)
pureté Le Zinc donne au cuivre la résistance, le rend moulable, forgeable
et inoxydable
2‐ Alliages de cuivre : Etain Zinc
Nuances Emplois
Désignation : Cu Zn 30
Robinetterie, hélices de bateaux,
Cu Sn 10 Zn 1 Cu Zn 36
pompes etc.…
Cu Zn 40
Cuivre 10% 1% de Zinc Cu Zn 39 Pb 2 Pièces décolletées
d’étain Cu Zn 20 Sn 5 Coussinets…

Nuances Emplois
5‐ Les Bronzes : Cuivre + Etain (0 à 20%) Cu Sn 5 Zn 4 Ressort
L’étain donne au cuivre la dureté, la résistance, la rend Cu Sn 9 P Chemises, segment, bagues…
moulable, mais détruits sa malléabilité. Cu Sn 10 Zn 1 Robinetterie…
Cu Sn 12 Zn 1 Roues d’engrenages, écrous de
Cu Sn 12 P transformation de mouvement, etc.…

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4ème S.Tec
DÉCODAGE DES FORMES MÉCANIQUES USUELLES

Téton : Petite saillie de forme cylindrique.


Tenon : Partie d’une pièce faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise.
Macaron : Cylindre de diamètre relativement grand par rapport à sa hauteur, assurant en général
un centrage.
Méplat : Surface plane sur une pièce à section circulaire.
Nervure : Partie saillante d’une pièce destinée à en augmenter la résistance ou la rigidité.

Goutte de suif : Calotte sphérique éventuellement raccordée par une portion de tore.
Gorge : Dégagement étroit, généralement arrondi à sa partie inférieure.
Lamage : Logement de forme cylindrique à fond plat généralement destiné :
- à obtenir une surface d’appui ;
- à " noyer " un élément de pièce.
Languette : Tenon de grande longueur destiné à rentrer dans une rainure pour assurer,
en général, un guidage en translation.
Locating : Mot anglais utilisé pour nommer une pièce positionnant une autre pièce.

Rainure : Entaille longue pratiquée dans une pièce pour recevoir une longuette ou un tenon.
Semelle : Surface d’une pièce, généralement plane et servant d’appui.
Queue d’aronde : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme pour
assurer une liaison en translation.
Saignée : Entaille profonde de faible largeur.

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Lab : G.Méc AGAREB
4ème S.Tec
DÉCODAGE DES FORMES MÉCANIQUES USUELLES

Doc : élève

ASSEMBLAGES OUVERTURES

1 : Tenon 3 : Languette 5 : Q. mâle 1 : Chanfrein 3 : Rainure 5 : Trou 7 : Trou oblong


2 : Mortaise 4 : Rainure 6 : Q. femelle 2 : Saignée 4 : Fente 6 : Lumière 8 : Alésage

FORMES CYLINDRIQUES USINÉES

1 : Chanfrein 3 : Gorge 5 : Portée 7 : Trou 9 : Méplat 11 : Chanfrein


2 : Filetage 4 : Épaulement 6 : Embase 8 : Alésage 10 : Rainure 12 : Cannelures

PIÈCES DE FORMES

1 : Nervure 3 : Congé 5 : Alésage 7 : Évidement 9 : Bossage


2 : Rainure 4 : Arrondi 6 : Chambrage 8 : Trou 10 : Semelle

TROUS DIVERS

1 : Trou borgne 3 : Trou de centrage 5 : Trou lamé


2 : Trou fraisé 4 : Trou chanfreiné 6 : Trou chambré
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Lab: G.Méc AGAREB TERMINOLOGIES
LES ELÉMENTS STANDARDS
Tête hexagonale Symbole : H Tête carrée Symbole : Q Tête cylindrique à 6 pans creux
NF E 25-112 NF E 25-116 Symbole : CHC NF E 25-125

c
x l-x a x l-x x l-x
k
a l b l b l b=d

Tête cylindrique fendue Tête fraisée plate fendue Tête fraisée à 6 pans creux
Symbole : CS NF E 25-127 Symbole : FS NF E 25-123 Symbole : FHC NF E 25-160
Vis d’assemblage

d
m
c 90° 90°

g
x l-x
x l-x n x l-x
l f
l l
d 1.6 2 2.5 3 4 5 6 8 10 12 14 16 20
Pas 0,35 0,4 0,45 0,5 0,7 0,8 1 1,25 1,5 1,75 2 2 2,5
a 5,5 7 8 10 13 16 18 21 24 30

Dimensions
b 2 2,8 3,5 4 5,5 6,4 7,5 8,8 10 12,5
c 3 3,8 4,5 5,5 7 8,5 10 13 16 18 21 24 30
e 3,6 4,4 5,5 6,3 9,4 10,4 12,6 17.3 20
f 1 1,3 1,6 2 2,6 3,3 3,9 5 6 7 8 9 11
g 3,2 4 5 5,6 8 9,5 12 16 20
h 1 1,3 1,5 1,8 2,4 3 3,6 4.8 6
k 1,5 1,5 2 2,5 3 4 5 6 8 10 12 14 17
m 1,4 0,5 0,6 0,8 1 1,2 1,6 2 2,5 3 3 4 5
n 0,9 1,3 1,5 2 2,5 3 4 5 6 8 10 10 12
Extrémité des vis NF E 25-019
Téton long Bout conique d pas d2 d3 n2
4 0.7 2.5 0 2
5 0.8 3.5 0 2.5
d3

90°
d2

6 1 4 1.5 3
d

8 1.25 5.5 2 4
d

n2
l l 10 1.5 7 2.5 5
12 1.75 8.5 3 6
Forme de la tête Anneaux élastiques

Hexagonale étroite Pour arbre NF E 22-163 Pour alésage NF E 22-165


Vis de pression

Symbole : HZ
d

h
NF E 25-133 b l a c
l min c E(h11)
D
d

Carrée ordinaire
g

Symbole : QZ
d

h a e (h11) L min
b l
NF E 25-133
d e c l g D E C L G
Sans tête à 6 pans 10 1 17.6 1.1 9.6 20 1 10.6 1.1 21
creux Symbole : HC
d

12 1 19.6 1.1 11.5 25 1.2 15 1.3 26.2


l a5 14 1 22 1.1 13.4 30 1.2 19.4 1.3 31.4
NF E 25-180 15 1 23.2 1.1 14.3 32 1.2 20.2 1.3 33.7
16 1 24.4 1.1 15.2 35 1.5 23.2 1.6 37
d a b a1 a2 a5 h
17 1 25.6 1.1 16.2 40 1.75 27.4 1.85 42.5
5 5 4 2,5 2 18 1.2 26.8 1.3 17 45 1.75 31.6 1.85 47.2
6 8 4 6 5 3 20 1.2 29 1.3 19 47 1.75 33.2 1.85 49.5
8 11 5,5 8 6 4 2,5 25 1.2 34.8 1.3 23.9 50 2 36 2.15 53
10 13 7 10 8 5 3 30 1.5 41 1.6 28.6 52 2 37.6 2.15 55
12 16 9 13 10 6 5,25 35 1.5 47.2 1.6 33 55 2 40.4 2.15 58
40 1.75 53 1.85 37.5 60 2 44.4 2.15 63

Les Eléments Standards -8-


LES ELÉMENTS STANDARDS
Joints à lèvres pour arbres tournants Rondelles plates
Symbole Paulstra : IE Nadella : ET Symbole Paulstra : IEL
D (diamètre nominal)
Ressort torique Ressort torique

E E

C
B
A

D
D

DH8
d h11
DH8
d h11
d

d
A B
d Série Fabrication C
Joints Paulstra type IE et IEL Joints Nadella type ET Z M L LL U N
d D E d D E d D E d D E 5 10 12 16 20 5.25 5.5 1
10 25 8 32 50 8 10 16 3 22 28 4 6 12 14 18 24 6.25 7 1.2
12 28 8 35 52 10 12 18 3 25 33 4 8 16 18 22 30 8.25 9 1.5
15 30 8 38 55 10 13 19 3 28 36 4 10 20 22 27 36 10.25 11 2
18 35 8 40 58 10 14 20 3 30 38 4 12 24 27 32 40 12.5 14 2.5
20 38 8 42 60 12 15 21 3 35 43 4 14 27 30 36 45 14.5 16 2.5
22 40 8 45 62 12 16 22 3 40 48 4 16 30 32 40 50 16.5 18 3
25 42 8 48 68 12 17 23 3 20 36 40 50 60 21 22 3
28 45 8 50 72 12 18 24 4 24 45 50 60 70 25 27 4
30 48 8 52 75 12 20 26 4 30 52 60 70 90 31 33 4
Rondelles - frein Ecrous à encoches N° d x pas D B S d1 E G
0 M 10x0.75 18 4 3 8.5 3 1
B t≈S/2
B-B A 30° A-A 1 M 12x1 22 4 3 10.5 3 1
S S 2 M 15x1 25 5 4 13.5 4 1
3 M 17x1 28 5 4 15.5 4 1
E 4 M 20x1 32 6 4 18.5 4 1
5 M 25x1.5 38 7 5 23 5 1.25
d
D
d1

6 M 30x1.5 45 7 5 27.5 5 1.25


7 M 35x1.5 52 8 5 32.5 6 1.25
8 M 40x1.5 58 9 6 42.5 6 1.25
B A B
Dimensions : Rondelles - frein Ecrous à encoches
Goupille élastique NF E 27-489 Clavettes parallèles ordinaires NF E 22-177
D 3 4 5 6 8 10 12 d a b j k
∅ nominal D
6à8
d1 1.8 2.4 3 3.6 5 6 7 2 2 d-1.2 d+1
a inclus
L 8 8 10 10 12 15 15 ∅d 10 à 12 3 3 d-1.8 d+1.4
b

12 à 17
L

L 10 10 12 12 15 18 18 4 4 d-2.5 d+1.8
L 12 12 15 15 18 20 20 17 à 22 5 5 d-3 d+2.3
k1

L 15 15 20 20 20 25 25 22 à 30 6 6 d-3.5 d+2.8
d1
L 18 18 25 25 25 30 30 30 à 38 8 7 d-4 d+3.3
L 20 20 30 30 35 40 35 38 à 44 10 8 d-5 d+3.3
L 25 25 35 35 40 45 40 44 à 50 12 8 d-5 d+3.3

Ecrous hexagonaux NF E 25-401 Rondelles Grower NF E 25-515


D d Pas a h d b e d b e
M6 1 10 5.2 4 7.3 1.5 24 37 6
M8 1.25 13 6.8 5 8.3 1.5 30 45 7
M 10 1.5 16 8.4 6 10.4 2 36 53 8
(1,15 a)

d
D

M 12 1.75 18 10.8 8 13.4 2.5 42 61 9


M 14 2 21 12.8 10 16.5 3 48 69 10
M 16 2 24 14.8 12 20 3.5
0,8d a M 20 2.5 30 18 14 23 4
M 24 3 36 21.5 e 16 25 4
M 30 3.5 46 25.6 20 31 5

Les Eléments Standards -9-


A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

Leçon : 1
O R G A N I S A TI O N F O N C TI O N N E L L E D ’ U N P R O D U I T

I – RAPPELONS-NOUS:
1 – Cycle de vie d’un produit : (voir manuel de cours page 9)
2 – Analyse fonctionnelle externe d’un produit :

Problème à résoudre : Le concepteur doit chercher les solutions techniques devant satisfaire les fonctions
de services, et s’assurer que le produit possède la qualité souhaitée par l’utilisateur, il s’agit donc de
respecter le C.d.C.F en choisissant les solutions permettant d’atteindre les performances attendues.

II/- L’analyse fonctionnelle interne d’un produit :


L’analyse fonctionnelle interne d’un produit consiste à rechercher le maximum de solutions à
chacune des fonctions technique permettant d’assurer les fonctions de service avant de choisir la solution la
mieux adaptée et la moins coûteuse.
1/- Démarche Besoin
exprimé(CdCF) Concevoir Dossier
d’avant-
Solutions A3
antérieures
A3 -concevoir

Besoin
Rechercher
exprimé(CdCF) des idées et
des solutions
Solutions 31
antérieures Etudier les
(ou la)
solutions
3
Evaluer les
(ou la) Dossier
solutions d’avant-
33

2/- Rechercher les idées et des solutions :


A31 – Rechercher des idées et des solutions

Besoin Rechercher
exprimé(CdCF) des solutions
pour chaque
Solutions fonction
311
antérieures
Combiner les
solutions

312
Sélectionner Proposition des
les solutions solutions avant-
projet
31

N .B : o n s e l im it e r a à la r e c h e r c h e d e s s o lu t i o n s p o u r c h a q u e f o n c t io n

L. Sec Agareb - 10- REGUII.M


A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

1- Activité de découverte : Produit : MICRO-TOUR

Présentation du micro-tour : (voir manuel d’activité page ….)

1- Analyse fonctionnelle externe du produit : MICRO TOUR


– Modèle fonctionnel :
Compléter le niveau A-0 du système « MICRO-TOUR »
Programme ……………….
……………………….. Ordre de commande

…………………… …………………..
………………………………
……………………………
Information d’état

MICRO TOUR
On donne le dessin en 3D du mécanisme d’entraînement du chariot croisés ci-dessous :
Moteur d’entraînement Vis d’entraînement du Chariot porte-outil
du chariot porte-outil chariot porte-outil (Chariot

Outil

T
Traînard
(Chariot longitudinal)

Vis d’entraînement
du Traînard
T
Moteur d’entraînement
du Traînard
Ban

Travail demandé :
Soit fonction de service imposée par le CdCF : FP: « Permettre à l’utilisateur d’usiner des pièces»
Compléter la décomposition de cette fonction en répondant aux questions posées :
Question1 : Comment le micro-tour permet à l’utilisateur d’usiner des pièces ?
La réponse :………………………………………………………………………………………................................................
FT 11 : Transmettre l'énergie motrice
Comment ? FT 1 : Animer l’outil d’un du moteur au traînard
mouvement de ………….
FS : Permettre à FT.. : Fixer l’outil …………….
l’utilisateur
d’usiner des
FT … : Transmettre l'énergie motrice
pièces
FT 2 : Animer la pièce du moteur ……………..
d’un mouvement de
……………. FT … :Fixer la pièce à la broche

FS : Fonction de service FT : Fonctions Techniques


L. Sec Agareb - 11 - REGUII.M
A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

Question2 : En posant les questions pour la fonction technique FT121, trouver leurs réponses.
POURQUOI transformer la rotation du QUAND faut-il transformer la rotation COMMENT transformer la rotation
moteur en translation ? du moteur en translation ? du moteur en translation ?
………………………..……………… ………………………………… …………………………………
…………………………..…………… …………………………………. …………………………………

Comment ?
Pourquoi ? FT … : …………………………………….
FT……
Transformer la rotation du
moteur en translation du FT … : lier la vis à l’arbre moteur
FT12 : traînard
Transmettre FT : …………………………………………..
l'énergie motrice Quand ?
au traînard
FT122 FT … : Guidage par forme prismatique
Assurer le guidage en
translation du traînard
FT … : ……………………..……………..
2- Synthèse :
¤ – Démarche & – Recherche des idées et des solutions : voir manuel de cours page : 10 -11
¤ - RECHERCHE DES SOLUTIONS POUR CHAQUE FONCTION:
La recherche des solutions est un enchaînement progressif et descendant ; L’outil
permettant de réaliser cet enchaînement s’appelle «F.A.S.T» signifiant: Fonction Analysis System
Technique, que l’on peut traduire par « T.A.F.S » : Technique d’Analyse Fonctionnelle et
Systématique.

Comment utiliser L’utilisation de l’outil FAST consiste à répondre aux trois questions suivantes :
l’outil FAST ?
Quand ?
• Pourquoi cette fonction existe-t-elle ? Pourquoi ? Comment ?
• Comment cette fonction existe-t-elle ? FONCTION
• Quand cette fonction existe-t-elle ?
Quand ?

3/- Cas générale :

L. Sec Agareb - 12 - REGUII.M


A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

Appliquons l’outil FAST :

LES FONCTIONS TECHNIQUES LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES

FS : Permettre à l’utilisateur d’usiner des pièces

FT1 : Animer l’outil d’un mouvement de …………………..

FT…: Animer l’outil d’un mouvement de …………………..

FT…: Transmettre l’énergie du moteur au trainard

FT… : Lier la vis d’entrainement du chariot à l’arbre

FT…: Transmettre et transformer le mouvement de


rotation de la vis en translation du chariot

FT…. : Guider le chariot en translation

FT… : Animer l’outil d’un mouvement de ………………….. A suivre

FT…: Fixer l’outil sur le chariot porte-outil

FT2 : Animer la pièce d’un mouvement de …………………..

FT…: Convertir l’énergie électrique en énergie mécanique

FT…: Fixer la pièce à la broche

b – Compléter le schéma cinématique en précisant l’emplacement de chaque fonction technique figurant


dans le FAST
……… ……… ………
Traînard
………

Moteur ML
FT122

III – ACTIVITES DEROULANTES :


Prenons les trois activités suivantes :
• PERCEUSE SENSITIVE  Manuel d’activités page (1518)
• BUTEE DE TRAINARD  Manuel d’activités page (1518)
• POUPEE MOBILE D’UN TOUR//  Manuel d’activités page (1921)
L. Sec Agareb -13 - REGUII.M
A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

--Quelque exemples des solutions technologiques


 Diagramme FAST:
Quelques fonctions à retenir et à trouver à partir d’un dessin d’ensemble proposé :

Convertir l’énergie électrique en énergie mécanique (Rotation)

Guider en rotation

Divergence en ……..

Lier deux pièces

Divergence en …….

Transmettre la rotation

Transformer la rotation en translation

L. Sec Agareb - 14 - REGUII.M


A Ch1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT

LES FONCTIONS TECHNIQUES LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES

…………………………
…………………………

…………………………
…………………………

Mise en position par


formes cylindrique

…………………………

FT11
………………………….
Assurer le guidage
par formes
CYLINDRIQUES
…………………………
…………………………

…………………………
…………………..……

FT1 …………………………
…………………….……
Assurer le
guidage en
Mise en postion par
translation formes cylindriques

……………….……………

…………………………..
Plaquette rapportée

…………………………
…………………………

FT12 …………………………
…………………………
Assurer le guidage
par formes
PRISMATIQUES
……………………………
……………………………..

………………………………
………………………………

L. Sec Agareb - 15 - REGUII.M


Lycée Sec AGAREB Chap. 2 : Définition des éléments d’un produit 2021-2022

Labo : G Mécanique Prof : Reguii Mouldi


Leçon 1 : lecture d’un dessin d’ensemble

SYSTEME DE CONDITIONNEMENT DE PARFUM


I- FONCTION GLOBALE DU SYSTEME :
Remplir des bouteilles avec du parfum liquide ; les bouchonner et les charger en gaz.
II- DESCRIPTION DU SYSTEME :

Principe de fonctionnement du système :


Le système est constitué par quatre unités A, B, C et D comme le montre la figure ci-dessus. Un tapis
roulant T1 possédant, sur un pas régulier, des supports pour le maintien des bouteilles qui se déplacent
successivement devant les quatre unités A, B, C et D.
Les bouteilles déposées automatiquement sur le tapis (ne pas en tenir compte) arrivent
devant les différentes unités, leur présence est détectée par un capteur « P »,
puis passent par les étapes suivantes :
• Remplissage en parfum liquide ;
• Bouchonnage des bouteilles remplies ;
• Contrôle du bouchonnage ;
• Chargement des bouteilles remplies et bouchonnées en gaz puis évacuation par le vérin C6 sur le
tapis T3 .
Les bouteilles évacuées sur le tapis T3 sont par la suite emballées dans des cartons
Description du système d’évacuation des cartons pleins de flacon :
Ce système est composé essentiellement :
• d’un moteur
• d’un réducteur à deux étages (poulies courroie et engrenages)
• d’une table coulissante (l’effecteur du système).
Fonctionnement du système : (voir le dessin d’ensemble à la page suivante)
L’arbre du moteur (1) transmet son mouvement au pignon arbré (12) (grâce au système
: poulies courroie ) à son tour il communique son mouvement à l’axe fileté (23)
(grâce au système : engrenage : 12-15). Cet axe (23) en liaison hélicoïdale avec
l’écrou spécial (19) engendre le mouvement de translation (par rapport au bâti (17)) à
la table coulissante (18).

-16-
Réducteur à engrenages Réducteur à poulies-courroie

Accouplement Moteur électrique

Table

Vis

-17-
13 2 ……………… Cu Sn 8 26 1 coussinet Cu Sn 8
12 1 Pignon arbré C60 25 2 Vis à tète cyl à spc
11 1 Carter EN-GL-200 24 1 Arbre de sortie C35
10 1 Joint plat 23 2 Vis de manœuvre 35 Ni Cr 6
9 1 Carter EN-GL-200 22 10 Cale de réglage
8 1 ………………… 21 6 Boulon ajusté C 60
7 1 Anneau élastique C60 20 2 Manchon EN-JM 1050
6 1 Poulie réceptrice Zamack 3 19 1 Ecrou spécial Cu Sn 8
5 1 Cage de protection S185 18 1 Table EN-GL-200
4 1 ………………….. 17 1 Bâti EN-GL-200
3 1 ………………… Zamack 3 16 1 Coussinet Cu Sn 8
2 1 Vis sans tète à six 15 1 Clavette parallèle
pans à bout plat
1 1 Moteur 14 1 Roue dentée C 60
Rep Nb Désignation Matière Obse Rep Nb Désignation Matière Obser
TABLE COULISSANTE
NB : Le Zamak est un alliage de zinc, d'aluminium, de magnésium et de cuivre. Son nom est un acronyme des noms allemands des
métaux qui le composent : Zink (zinc), Aluminium, MAgnesium (magnésium) et Kupfer (cuivre).

Travail Demandé :
1- En se référant au dossier technique du système d’évacuation, déterminer :
- Le mouvement d’entrée : ………………………………………………………
- Le mouvement de sortie : ………………………………………………………
2- Quelle est la liaison entre la poulie (3) et l’arbre moteur ? Par quoi est-elle réalisée ?

……………………………………………………………………………………….
3- Par quoi est assurée la transmission du mouvement de l’arbre moteur à l’arbre intermédiaire(12) ?
…………………………………………………………………………………………

4- Par quoi est assurée la transmission du mouvement de l’arbre intermédiaire (12) à l’arbre (24)?
…………………………………………………………………………………………

4- Justifier la présence des évidements (H) réalisés sur la roue dentée (14) :
……………………………………………………………………………………………

5- Le coussinet (16) est monté ajusté par rapport au bâti (11) et l’arbre (24). Choisir parmi ces deux
propositions (H8/f7; H7/p6) l’ajustement convenable et préciser son type (avec jeu ou avec serrage)
Ajustement (16) / (11) : ………………………………………………………………………………………………………
Ajustement (16) / (24) : ………………………………………………………………………………………………………
6- Quel est le nom et le rôle du composant formé par les pièces (20 et 21) ?
Nom : …………………………….…… Rôle : ……………………..………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

7- Quelle est la fonction de la vis (23) et l’écrou spécial (19) ?


…………………………………………………………………………………..
8- Par quoi est assurée la liaison complète entre l’écrou (19) et la table (18) ?
……………………………………………………………………………………….
9- Comment est assuré le guidage en translation de la table (18) ?
………………………………………………………………………………………
-18-
10- L’écrou spécial (19) est fabriqué en alliage de cuivre. Justifier ce choix.
…………………………………………………………………………………………
11- Quel est le rôle de la pièce (22).
……………………………………………………………………………………………
13- Expliquer les désignations des matériaux des pièces suivantes :
(11) : EN - GJL 200 : ………………………………………………………………………..
(23) : 35 Cr Ni 16 : …………………………………………………………………………..
(19) : Cu Sn 8 P : ……………………………………………………………………………
(5) : S 185 : …………………………………………………………………………………
14- En se référant au dessin d’ensemble de la table coulissante (page 37), compléter
dans l’ordre : le tableau des classes d’équivalence cinématique, le graphe des liaisons
et le schéma cinématique.
Graphe de liaisons
Les classes d’équivalence cinématique

Classes Composants B A
A 12 ; ……..………………
B 11 ; …………………….
C 14 ; ……………………..
D 18 ; ……………………..
C D

15- Schéma cinématique :

16- Compléter la laison entre la poulie (6) et l’arbre (12):


Mise en position Maintien en position
- Surface Cylindrique (Centrage Long) - Anneau élastique pour arbre (Circlips) ;
- Surface Plane (Épaulement) - Clavette parallèle forme A 8 x 7 x 30

-19-
SERIE 1 REDUCTEUR DE VITESSES
A. DOSSIER TECHNIQUE
1. Présentation du système :
Le système à étudier est un réducteur de vitesses ; l’arbre d’entrée du réducteur (4) est lié à l’arbre (1)
d’un moteur via una accouplement rigide qui tourne à une vitesse = 1440 /
2. Dessin d’ensemble :

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 20


3. Nomenclature :
16 1 Bâti 32 1 Anneau élastique pour arbre

15 2 Courroie trapézoïdale 31 1 Anneau élastique pour alésage

14 1 Anneau élastique pour arbre 30 2 Roulement type BT

13 1 Clavette 29 1 Arbre de sortie = 360 /

12 1 Arbre intermédiaire 28 1 Roue dentée

11 1 Poulie réceptrice = 96 27 1 Vis H

10 1 Poulie motrice = 72 26 1 Rondelle plate

9 1 Rondelle d’appui 25 1 Pignon = 18

8 1 Vis H 24 1 Clavette parallèle

7 1 Clavette 23 1 Bâti

6 2 Bague 22 1 Joint

5 1 Roulement 21 1 Bague

4 1 Arbre d’entrée 20 1 Bâti

3 2 Vis de pression 19 1 Support

2 1 Manchon 18 1 Roulement

1 1 Arbre moteur = 1440 / 17 1 Joint d’étanchéité

Rep Nb Désignation Rep Nb Désignation

B. DOSSIER REPONSES
1. Analyse fonctionnelle :
a/ Compléter la chaîne de mouvement en partant du moteur Mt1 jusqu’à l’arbre de sortie (29)

………..……...…. ………..……...….
Mt1 01 … …

Courroies
( ..… )
………..……...…. ………..……...….
… … …

Engrenage
( …. , …. )
………..……...….
… 29

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 21


En se référant au dessin d’ensemble du réducteur.
b/ Compléter le diagramme F.A.S.T partiel descriptif ci-dessous relatif à la fonction technique FT1 en
inscrivant les fonctions techniques et les composants manquants.

FT1 Transmettre le mouvement de rotation de l’arbre moteur (1) vers l’arbre de sortie (29)

……………………………………………………………….……
FT…… …………………………………………………………….………
Moteur électrique Mt1

……………………………………………………………………. Roulement à deux rangées de


FT…… …………………………………………………………….……… billes (05)

………………………… …………………………………
FT…… ………………………… …………………………………
Lier la poulie (10)
FT……
à l’arbre (04)
…………………………
FT…… …………………………
Clavette (07)

Transmettre le mvt de rotation de l’arbre d’entrée (04) à …………………………………


FT……
l’arbre intermédiaire (12) …………………………………

Lier en translation …………………………………


FT……
(11) à (12) …………………………………
Lier la poulie (11)
FT……
à l’arbre (12)
………………………… ………………………………
FT…… ………………………… ………………………………

…………………………………
FT…… Guider en rotation l’arbre intermédiaire (12) …………………………………

Transmettre le mvt de rotation de l’arbre intermédiaire (12) …………………………………


FT……
à l’arbre de sortie (29) …………………………………

Lier en translation …………………………………


FT……
(28) à (29) …………………………………
Lier la roue (28)
FT……
à l’arbre (29)
………………………… ………………………………
FT…… ………………………… ………………………………

…………………………………
FT…… Guider en rotation l’arbre de sortie (29) …………………………………

c/ Donner l’utilité des pièces suivantes :


■ Vis (03) ► …………………..….………………………………………………………….……………….……

■ Joint (22) ► ……………………………...……………….………………………………….……………….……

■ Joint (17) ► ……………………………...……………….………………………………….……………….……

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 22


2. Schéma cinématique :

a/ Terminer les classes d'équivalences suivantes:

 A = {16, .…………………………………………………………………………….....……………………

 B = {04, .……………………………………………………………………………...…………….………

 C = {12, .………………………………………….……………………………….…...…………..…………

 D = {29, .………………………………………………………………..……………...……………………

b/ Terminer le graphe des liaisons du système :

A D

B C

c/ Compléter le schéma cinématique du mécanisme du réducteur :

FT……

FT…… … …

Moteur
FT……

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 23


3. Etude des transmissions :
Le but de cette partie est de spécifier les caractéristiques du réducteur.

Accouplement
Poulies / Courroies Engrenages
Moteur
(10 – 11 / 15) (25 / 28) Arbre (29)
Cm = 10 N.m
η1=0,85 η2=0,92

a/ Etude de la transmission par poulies et courroies :

a. 1/ Quel est le type des courroies (15) …………………………………………..………………….……..………

a. 2/ Justifier le choix d’utiliser plusieurs (deux) courroies

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

a. 3/ Calculer : le rapport de transmission entre l’arbre d’entrée (4) et l’arbre intermédiaire (12)

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

b/ On admet une vitesse de rotation de l’arbre de sortie = 360 / :

b. 1/ Calculer : le rapport global de transmission du réducteur

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

b. 2/ En déduire !" : le nombre de dents de la roue (28)

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

c/ Calcul du couple transmissible :

c. 1/ Calculer # : le rendement global du réducteur

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

c. 2/ En déduire $!% : le couple transmissible par l’arbre de sortie (29) du réducteur

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

………………………….……..………………………..………………………………….………………………………….

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 24


4. Cotation fonctionnelle :
a/ Justifier la présence de la condition JA ……………………………………………..………………….……..…
………………………….……..………………………..………………………………….………………………………..……….

b/ Tracer les chaînes de cotes relatives aux conditions JA et JB

c/ Installer sur le dessin ci-dessus la condition :


JC Réserve de taraudage permettant le serrage du pignon (25)

d/ Mettre en place sur le dessin de définition de l’arbre (12) les cotes fonctionnelles, les tolérances
géométriques et la rugosité des portées du roulement (18) et du joint (17).

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 25


5. Etude de conception :
On désire modifier la conception de l’élément de liaison (accouplement rigide) qui assure la transmission de
puissance entre l’arbre moteur (1) et l’arbre (4).
a/ Compléter le dessin du manchon (2) et des arbres (1) et (4) en utilisant deux goupilles élastiques.

On désire modifier la solution guidage en rotation de l’arbre de sortie (29).


b/ Compléter le montage des roulements (R1), (R2) et indiquer les tolérances nécessaires au montage.
c/ Compléter la liaison encastrement de la roue (32) sur l’arbre (33) en utilisant une clavette parallèle, un
écrou à encoches.

Labo Génie Mécanique de AGAREB Page 26


ACTIVITE BAC MECANIQUE
REPRÉSENTATION DE L’ÉCROU À ENCOCHES ET DE LA RONDELLE FREIN

Laboratoire Mécanique AGAREB -27- Proposé Par Mr REGUII MOULDI


Chapitre II (Rappel) COTATION FONCTIONNELLE 4è SC TECH
1- Exemple 1: MONTAGE D’UNE GOUPILLE
Soit à étudier le sous ensemble ci-contre, la
4
chaîne de cotes relatives à la condition «b»:

18
1.a- Justification de la condition:
La condition b est un retrait pour satisfaire la 5
condition de sécurité.

1.b- Analyse fonctionnelle de la condition:


Pas de contact
L’axe de la goupille (18) est considéré comme surabondant

surface commune à la goupille (18), au bouton (4)


et à la tige (5) c’est à dire une surface de contact b
b5
entre les trois pièces. Chaîne de cotes relative
b4
à la condition b.
18
4 5 5 4

2- Exemple 2: COTATION D’UN ELÉMENT CONIQUE


Soit à étudier le sous ensemble ci-contre, de la
poupée mobile, la chaîne de cotes relatives à la
6 7
condition «J»

2.a- Justification de la condition:


La condition J est un jeu pour satisfaire la
liaison par adhérence de (6) et (7)

J Plan de jauge
J7
Chaîne de cotes relative J6
à la condition J.
6 7 67

2.b-Analyse fonctionnelle de la condition:


- Le plan de jauge de (6) et (7) est choisi prés de la grande base.
- Ce plan de jauge est considéré comme surface de contact entre ces deux pièces.
-28-
Chapitre II (Rappel) COTATION FONCTIONNELLE 4è SC TECH
3- Exemple 3: COTATION D’UN ELÉMENT INCLINÉ 2 1
Soit à étudier le guidage en queue d’aronde ci-
contre, la chaîne de cotes relatives à la condition «J»

3.a- Justification de la condition:


La condition J permet le montage du coulisseau
dans la glissière tout en assurant un guidage
Plan de jauge J
suffisamment précis. J2
Chaîne de cotes relative J1
à la condition J. 1/2
2 2 22 12
3.b- Analyse fonctionnelle de la condition:
- Pour que le guidage du coulisseau (2) sur la glissière (1) soit correct il faut que le jeu « J » assure
un guidage suffisamment précis.
- Le plan de jauge est considéré comme surface de contact entre (1) et (2)
4- Évaluation1 : VOLANT DE MANŒUVRE DU CHARIOT D’UNE FRAISEUSE
- Le dessin d’ensemble du volant de manœuvre du chariot d’une fraiseuse par une demi + 0,07 0 + 0,04
- 0,06 - 0,04 -0
vue en coupe et le dessin de la pièce (3) seule (les pièces (2) et (3) étant fixes). JA = 0,1 A1 = 9 A2 = 11
1- Lire attentivement le dessin d’ensemble, en déduire l’utilité de chacune des deux conditions « JA » et « JB »
2- Tracer les chaînes de cotes relatives aux conditions « JA » et « JB » utiliser le diagramme de contact pour tracer la chaîne
de cotes relative à la condition « JA »
3- Calculer la cote fonctionnelle de la pièce (3) qui apparaît dans la chaîne de cote relative à la condition « JA »
4- Mettre cette cote sur le dessin de la pièce (3) seule.
«JA» permet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 8 3
.........................................

Pièce (3)seule

5 2
9
6
1
7

JB JA
«JB» pour que le ....................

.........................................

-29-
Chapitre II (Rappel) COTATION FONCTIONNELLE 4è SC TECH

5- Évaluation2: MONTAGE D’UNE POULIE


Le dessin d’ensemble partiel de la poulie de transmission de mouvement du moteur à la boite de vitesse d’un tour
parallèle. On donne: 2 Ja  3 ; a1 = 20 h11
1- Lire attentivement le dessin d’ensemble, en déduire l’utilité de chacune des deux conditions «Ja» et «Jb».
2- Tracer les chaînes de cotes relatives aux conditions «Ja» et «Jb».
3- Ecrire les équations relatives à la condition «Jb».
4 -Calculer la cote nominale et les limites à donner à la cote «a4» relative à la condition «Ja».
5- Reporter les cotes obtenues sur le dessin des pièces séparées (1) et (4).
Poulie (4)seule

Ja: . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
....................
.................... 4

...................
3

2
Jb: . . . . . . . . . . . . . . . .
1
.................... Arbre (1)seul
....................
.................... Ja
Jb

Plan de jauge

-30-
Chapitre 2 lecon 2 : Cotation fonctionnelle

A . Cotation fonctionnelle :
 1 . Définition :

La définition du produit fini doit comporter une cotation fonctionnelle précisant les états limites de matière
admissible et, éventuellement de prescription de correction géométrique et d’état micro géométrique.

 2 . Méthode de résolution des chaînes de cotes :

Système : Mini-perceuse avec


support

Soient :

Ja = Condition de jeu.

Jb = Condition de serrage.

Jc = Condition de retrait.

Jd = Condition de dépassement.

Prenons le cas de la cote


Ja ( Condition de jeu )

1—Tracer la graphe de contacte de


«a»

2- Tracer la chaine de cote de « a »

3- Résoudre les calculs :


Equations déduites de la chaîne de cotes :
 Equation aux valeurs nominales :

Ja = ………………………………….. J Max= ∑ Valeurs


de ………………… que J - ∑
…… des vecteurs Valeurs …… des vecteurs
de ………………… que J
 Equations aux valeurs limites :

a Max = ……………………………………
J min = ∑ Valeurs
de ………………… que J - ∑
…… des vecteurs Valeurs …… des vecteurs
de ………………… que J

a min = ……………………………………
ITJ = ∑ ……..cotes
-31-
Chapitre 2 lecon 2 : Cotation fonctionnelle

C . Application 1 : Arbre de transmission

On donne le dessin d’ensemble (partiel) d’un mécanisme de transmission.


(Voir ci-dessous) composé essentiellement :
- de la poulie (13);
- du pignon arbré (2);
- du carter (1; 6 ).

Travail demandé :
1- Localiser les surfaces terminales qui limitent la condition "jeu pour le montage de
l'anneau élastique", placer son vecteur cote-condition "A" et tracer sa chaîne de cotes.
2- Justifier la présence de la condition B (voir dessin d'ensemble):
………………………………………………………………………………..
3- Justifier la présence de la condition C (voir dessin d'ensemble):
………………………………………………………………………………..
4- Tracer la chaîne de cote relative à B.
5- Tracer la chaîne de cote relative à C.

Cotations et ajustements Pièces Ajustements

roulement (4) / arbre (2) ..........................


1- En se référant au dessin
d’ensemble partiel de roulement (4) / boîtier (1) ..........................
l’arbre de transmission,
compléter joint à lèvre (10) / bague (12) ..........................
le tableau ci-dessous.
bague (12) / arbre (2) ..........................

2- Reporter les cotes fonctionnelles sur les dessins de définition ci-dessous.

Pignon arbré

-32-
Chapitre 2 lecon 2 : Cotation fonctionnelle

Application 2 : Arbre d’entrée « table coulissante »

1°/ La condition A est elle minimale ou maximale ?.......................................................


Justifier :.................................................................................................................
Sur le dessin ci-dessus, tracer la chaîne de cotes relative à la cote A :
2°/ Justifier la présence de la condition B :................................................................
Sachant que 0,1≤ B ≤ 0,5 ; B6 = 40±0,1 et B7 = 1,5 .Calculer la cote B12 relative
à la chaîne B
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
2- Reporter les cotes fonctionnelles sur les dessins de définition ci-dessous.

Pignon arbré Coussinet (13)

-33-
Chapitre II  CHAÎNE DE COTES Leçon N°2 

Système d’étude : Arbre de sortie de mécanisme de préhension

1°/ La condition Ja est­elle minimale ou maximale ?  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
Justifier :  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

2°/ Sur le dessin ci­dessus, tracer la chaîne de cotes relative à la condition Ja. 

3°/ Justifier la présence de la condition Jb :  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
0  +0,7 
4°/ Sachant que  b25 = 65 ±0,1  et  b17 = 15 ­ 0,120  . Quelle sera la longueur de la bague entretoise b27 si  Jb = 1  0  ? 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

5°/ Compléter les ajustements sur les portées des roulements (17a, 17b) et la poulie (28)

Laboratoire Mécanique AGAREB (Applications)  -34- CHAÎNE DE COTES  


Traçage d’une chaîne de cotes 
Activité 1 : Unité de tronçonnage

Bmin

Activité 2 : Tendeur de courroie

Amin 

Laboratoire Mécanique AGAREB (Applications)  -35-
COURS 04 COUPES & SECTIONS
I. COUPE SIMPLE :
1. Règle :

-36-
2. Hachures :

usage général. Cuivre et ses alliages.


tous métaux et alliages. Béton léger
Métaux et alliages légers. Matières plastiques ou
(Aluminium, …) isolants.
Exercice 1 :
Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué.

Exercice 2 :
On demande de compléter :

 La vue de face en coupe B-B

 La vue de droite en coupe A-A

 La vue de dessus

-37-
Exercice 3 :
On donne les trois vues incomplètes d’un étrier, On demande de terminer :
□ La vue de face en coupe C-C.
□ La vue de droite en coupe A-A.
□ La vue de dessus en coupe B-B.

Vue 3D Coupe A-A Coupe B-B Coupe C-C

-38-
II. DEMI-COUPE :
Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas des pièces symétriques.
1. Principe :
Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les formes et les
contours intérieurs, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour décrire les formes
et les contours extérieurs.

Principe de la demi-coupe Représentation normalisée


2. Règles
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l'indication du plan de coupe est inchangée. Les deux
demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin l'emportant sur tous les autres
types de traits.

III. COUPE LOCALE OU PARTIELLE :


II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une forme particulière
etc.) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe locale plutôt qu'une coupe complète
amenant trop de tracés inutiles. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas. Un trait fin ondulé ou
en zigzags sert de limite aux hachures.

-39- Exemples de coupes locales


Exercice 4 :
On donne le dessin d’un accouplement élastique
et la perspective en demi-coupe du plateau (1)

Compléter le dessin du plateau (1) en :


- vue de face en demi-coupe A-A
- vue de gauche

V. COUPE A PLANS PARALLELES :


Elle est utilisée avec des objets présentant des contours intérieurs relativement complexes. Le plan de coupe
est construit à partir de plans de coupe classiques parallèles entre eux. La correspondance entre les vues
est dans ce cas conservée. Les discontinuités du plan de coupe ne sont pas dessinées.

Principe des coupes brisées à plans parallèles et représentation normalisée


-40-
Exercice 5 :
Compléter le dessin du doigt (12) par :
□ La vue de face en coupe A-A
□ La vue de dessous
□ La vue de gauche

Compléter le dessin du doigt (12) par :


□ La vue de gauche en coupe B-B
□ La vue de dessous en coupe D-D

VI. COUPE A DEUX PLANS SECANTS :


Le plan de coupe est constitué de deux plans sécants.
La vue coupée est obtenue en ramenant dans un même
plan les tronçons coupés par les plans de coupe
successifs ; les parties coupées s'additionnent. Dans
ce cas la correspondance entre les vues n'est que
partiellement conservée.
Les règles de représentation restent les mêmes. Les
discontinuités du plan de coupe (arêtes ou angles) ne
sont pas dessinées dans la vue coupée.

Principe d’une représentation normalisée


des coupes à plans sécants

-41-
Exercice 6 :
On donne le dessin d’un couvercle en vue 3D, on demande de
□ Compléter le dessin du produit fini du couvercle par :
- la vue de face en coupe C-C (sans détails cachés)
- la vue de gauche.
□ Inscrire les tolérances des cotes repérées Ø.
□ Inscrire les tolérances géométriques

VII. SECTIONS :
1. Principe :
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont dessinées.
Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée ou sciée).

Principe des sections, comparaison avec les coupes, représentation normalisée


-42-
2. Sections sorties :
Elles sont dessinées, le plus souvent, au droit du plan de coupe si la place le permet. L'inscription du plan
de coupe peut être omise.

Exemples de sections sorties et principe de représentation


3. Sections rabattues :
Ces sections sont dessinées en traits continus fins (pas de traits forts) directement sur la vue usuelle (en
superposition). L'indication du plan de coupe est en général inutile.

Exemples de sections sorties et principe de représentation


Exercice 7 : (BAC 2017 – Session Principale)
En se référant au dessin d’ensemble.
□ Compléter le dessin de définition de
l’arbre en demi- coupe locale.
□ Représenter la section sortie E-E.
□ Mettre en place les tolérances
géométriques demandées. Nota :
Ce trou débouchant n’est
effectué que dans la partie
avant de la pièce.

-43-
Lycée Sec AGAREB Chap 3 : lecon 1 : 2021/ 2022

La fonction assemblage
Labo génie Mécanique Prof : REGUII Mouldi
Les assemblages démontables

Support d’étude : Réducteur à engrenage

1- Fonctionnement : (voir le dessin d’ensemble à la page suivante)


Etant lié à l’arbre moteur, le pignon arbré (3), transmet son mouvement de rotation à
une vitesse réduite à l’arbre de sortie (9) à l’aide de la roue dentée (12).

12 1 Roue dentée C35 24 1 Bouchon de remplissage S235


11 2 Roulement BC 23 4 Vis CHC M5-24

10 1 Anneau élastique 32-2 22 1 Bouchon de vidage S235


9 1 Arbre de sortie C35 21 1 Joint C A-6
8 1 Clavette p A 10*8*26 20 1 Rondelle frein MB-40
7 1 Demi-carter gauche EN GJL 200 19 1 Ecrou à encoches KM-M40

6 8 Vis CHC M6-24 18 1 Bague entretoise S235

5 2 Roulement BC 17 1 Joint à lèvres 34*52*10


4 1 Joint à lèvres AS, 16 1 Couvercle EN GJL 200
32*52*8
3 1 Pignon arbré 15 1 Demi-carter droit EN GJL 200
2 2 Anneau élastique C35 14 1 Joint plat
1 1 Couvercle EN GJL 200 13 2 Pied de centrage C60
Rep Nb Désignation matière Rep Nb Désignation Matière
REDUCTEUR DE VITESSE A ENGRENAGE

-43-
-45-
LES ASSEMBLAGES DÉMONTABLES
Objectifs :
B2.1- Établir ou compléter un schéma cinématique.
B2.2- Justifier le choix d'une solution constructive.
B2.3- Compléter la représentation d'une solution constructive.

I- DÉFINITION
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de LIER DES PIÈCES LES UNES AUX AUTRES, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, par collage, par soudages …

II- TYPES D’ASSEMBLAGE :


Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :
} ASSEMBLAGE COMPLET OU PARTIEL :
- Assemblage COMPLET : Aucun mouvement possible entre les pièces assemblées.
- Assemblage PARTIEL : Mouvement(s) possible(s) entre les pièces assemblées.
} ASSEMBLAGE DEMONTABLE OU NON DEMONTABLE (PERMANENT) :
- Assemblage DEMONTABLE : Il est possible de supprimer la liaison sans détériorer les pièces ou
les éléments liés.
- Assemblage NON DEMONTABLE (PERMANENT) : Impossible de supprimer la liaison sans
provoquer la détérioration des pièces ou des éléments liés.
} ASSEMBLAGE ELASTIQUE OU RIGIDE :
- Assemblage ELASTIQUE : Un déplacement d’une pièce provoque la déformation d’un élément
élastique (ressort, caoutchouc).
- Assemblage RIGIDE : L’assemblage n’est élastique dans aucune direction de déplacement.
} ASSEMBLAGE PAR OBSTACLE OU PAR ADHERENCE :
- Assemblage PAR OBSTACLE : Un élément fait obstacle au mouvement entre deux pièces.
- Assemblage PAR ADHERENCE : L’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au
frottement entre les pièces.
} ASSEMBLAGE DIRECT OU INDIRECT :
- Assemblage DIRECT : La forme des pièces liées sont directement en contact. Il n’y a pas
d’élément intermédiaire.
- Assemblage INDIRECT : L’assemblage nécessite un ou des éléments intermédiaires.

¾ Remarque : Les moyens d’assemblages qui suivent sont complets et rigides.

-46-
2- Etude des liaisons :

L 7/15

Mise en position : …………………………………………………………………………………………………………………….


Maintien en position :……………………………………………………………………………………………………………….

L 1/7

MiP :………………………………………………………………………………………………………………………………………….
MaP :………………………………………………………………………………………………………………………………………….

L 12/9

Mip :…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Map :…………………………………………………………………………………………………………………………………………..

La mise en position consiste à mettre en contact une ou plusieurs surfaces dans


le but de supprimer des degrés de liberté.

Le maintien en position consiste à utiliser une solution technologique évitant le


démontage spontané des éléments assemblés.

-47-
3- exemple des solutions constructives d’un assemblage :

3- 1 : Assemblage par obstacles :

MiP : ……………………………………… MiP : ……………………….


Map : ……………………………………… MaP :……………………….

MiP :………………………………………. MiP : ………………………


MaP :………………………………………. MaP : ……………………….

MiP : …………………………………….. MiP :………………………..


Map :……………………………………. MaP : ……………………….

-48-
3- 1 : Assemblage par adhérence :

MiP : ……………………………………… MiP : ……………………….


Map : ……………………………………… MaP :……………………….

MiP :…………………………………………….
MaP :……………………………………….….
La fiabilité des assemblages démontables :

MiP : …………………………………….………………………………..……..
MaP :……………………………………………………………………….…….

-49-
Guidage en rotation par roulements Prof :REGUII Mouldi

I- Rappel
I-1- Guidage en ROTATION :
Assurer un mouvement relatif de rotation : Liaison Pivot.
Moyeu
Arbre
I-2- Solutions constructives :

CONTACT DIRECT ELEMENTS ANTIFRICTION ELEMENTS ROULANTS

Coussinets

Le guidage par éléments antifriction


Le guidage par contact permet :
direct convient lorsque - de diminuer le coefficient de
les vitesses de frottement entre les surfaces de
déplacement sont liaison
faibles ou modérées. Palier
- de reporter l’usure sur ces éléments (roulement dans un support) Roulements
Une bonne lubrification interchangeables.
est nécessaire. Les guidages par éléments roulants constituent
Inconvénients : une famille de composants standards dont le
Matériaux utilisés : Bronze frittés
Frottement élevé, principe est de remplacer le glissement par du
autolubrifiant, Acier recouvert de PTFE
dégradation de la roulement.
(téflon), polyamide, nylon.
précision par usure. Forte réduction de la résistance au mouvement
(meilleur rendement du mécanisme).

I-3- Les roulements :


1- Composition d’un roulement :

2- Types de charges supportées par les roulements:

3-Solutions constructives pour la fixation latérale des bagues d’un roulement (manuel cours page117)
Anneau élastique Épaulement
Couvercle sur alésage
pour alésage

Écrou à encoches
+ rondelle frein
Bague entretoise

Épaulement
Anneau élastique sur arbre
pour arbre

LABO : Génie mécanique AGAREB -50-


Guidage en rotation par roulements Prof :REGUII Mouldi

-- critiquer ces défférentes solutions :

-------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
-----------------------------------------
-------------------------------------------
-------------------------------------------

-------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
-----------------------------------------
-------------------------------------------
-------------------------------------------

-------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
------------------------------------------
-----------------------------------------
-------------------------------------------
-------------------------------------------

4- Choix des ajustements

-51-
Guidage en rotation par roulements Prof :REGUII Mouldi

II- Montage des roulements à contact radial

1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge

FIXE • Ajustements :
- Les bagues intérieures tournantes sont montées………
- Tolérance de l’arbre :…………
∅40 …...

∅13 ….

TOURNANT - Les bagues extérieures fixes sont montées…………


- Tolérance de l’alésage :…………

• Arrêts axiaux des bagues :


- Les bagues intérieures montées sérrées sont arrêtées
en translation par quatre obstacles : ………………..….

- Les bagues extérieures montées glissantes sont arrêtées


Ajustement en translation par deux obstacles : …………..…

Ajustement

2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge

• Ajustements
TOURNANT
- Les bagues intérieures fixes sont montées…………
- Tolérance de l’arbre :…………
∅13 ….
∅40 …...

FIXE - Les bagues extérieures tournantes sont


montées………

• Arrêts axiaux des bagues :


- Les bagues intérieures montées glissantes sont
arrêtées en translation par deux obstacles : ………..….

- Les bagues extérieures montées serrées sont


Ajustement arrêtées

Ajustement

EXEMPLE : TOURET A MEULER Ensemble en rotation

-52-
Guidage en rotation par roulements Prof :REGUII Mouldi

(Meule)

Échelle 1:2

L’arbre porte-meule (2) est guidé en rotation par deux roulements (3) et (4). Répondre aux
questions suivantes :
a) De quel type de roulement s’agit-il ?…………………………………………………………….
b) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ?......……………………………………….
c) Quelles sont les bagues montées serrées (extérieures ou intérieures) ? … … … …
d) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement(A,B,C,D,E,F,G,H) :……………….
e) La bague intérieure du roulement (4) est liée indirectement en translation avec l’arbre (2), à
gauche en G, à droite en H. Établir sur le diagramme ci-dessous, la suite des contacts entre
la bague intérieure et l’arbre (2) :

2 ..... ..... G H ..... ..... 2

f) Les bagues extérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ?…………………
g) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) :………………
h) La bague extérieure du roulement (3) est-elle liée en translation avec le bâti (1) ?……………
i) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre :…………………
j) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage :……………
k) Coter les portées de roulement sur l’arbre (2)
l) Coter les portées de roulement sur les alésages (1) et (8)
m) Qu’appelle-t-on la pièce (16) et qu’elle est son rôle :…………………………………………
n) Donner la tolérance entre (16) et l’arbre (2) :……………………………………………………
o) Donner la tolérance entre (16) et le couvercle (14) :………………………………………
p) Coter les portées de (16) sur l’arbre (2) et sur le couvercle (14)
q) Qu’appelle-t-on la pièce (5) et quelle est son rôle :…………………………………………

-53-
:EXERCICES D’APPLICATION .
■ Exercice 1 : Mécanisme d’entraînement d’une vis d’alimentation (BAC 2014 – Contrôle)
On vous donne la solution initiale (extraite du dossier technique) pour le guidage en rotation d’un pignon
arbré (37) avec deux roulements type BC (14) et (14’)
Interpréter cette solution

…………………………….…..……………

…………..………………..……….……..…

………………………………….……..……

…………………………….…..……………

…………..………………..……….……..…

………………………………….……..……

………………………………….……..……

Pour remédier au problème de montage de l’anneau élastique (36), on se propose de modifier la solution qui
assure le montage des roulements (14) et (14’) en remplaçant l’anneau élastique par un écrou à encoches et
une rondelle frein.
- Représenter la nouvelle solution à l’échelle du dessin.
- Indiquer les tolérances des portées des roulements.

-54-
■ Exercice 2 : Montage arbre tournant
Le constructeur se propose de modifier la liaison pivot de l’arbre intermédiaire (6) par rapport au carter (1)
en remplaçant le roulement à deux rangées de billes à contact oblique (17) par deux roulements à une
rangée de billes à contact radial (R1) et (R2) ainsi que la liaison encastrement de la roue dentée (7) avec
l’arbre (6).
- Montage des roulements :
Compléter le montage des roulements (R1) et (R2) ;
Indiquer les tolérances de montage des roulements.
- Montage de la roue dentée :
Compléter la liaison encastrement de la roue (7) sur l’arbre (6). Cette liaison sera assurée par
l’association d’une clavette parallèle qui réalisera l’arrêt en rotation et d’une vis à tête hexagonale
munie d’une rondelle plate qui réalisera l’arrêt en translation.

-55-
■ Exercice 3 : Montage moyeu tournant
Le moyeu (9) « tournant » est guidé en rotation par rapport à l’arbre (4) « fixe » à l’aide de deux
roulements de type BC (7).
Pour l’arrêt en translation des bagues intérieure on utilise un anneau élastique (circlips) et un épaulement
fixe, mettre en place ces éléments. Compléter la représentation des couvercles (6) et (12) et le moyeu (9).
Mettre sur le dessin d’ensemble ci-dessous, les ajustements nécessaires à ce montage

ETANCHEITE (JOINTS A LEVRES) :


■ Représentation générale
Le contour exact du joint est représenté par un rectangle.
La croix centrale, peut être complétée par une flèche indiquant l’étanchéité
principale assurée.
■ Représentation particulière
Joint à une seule lèvre Joint à deux lèvres

ou ou
Symbole Rep. réelle Symbole Rep. réelle

-56-
FLEXION PLANE SIMPLE
Poutre soumise a des charges localisées

1- Principe fondamentale de la statique (P.F.S)


Un système matériel est en équilibre lorsque

𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭 = �𝟎𝟎⃗
∑ �����������⃗ Théorème de la résultante statique

������⃗
∑ 𝑴𝑴 ��������������⃗
𝑨𝑨 (𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭𝑭) = 𝟎𝟎
�⃗ Théorème du moment statique

������⃗
• Moment d’une force 𝑴𝑴 ������⃗
𝑨𝑨 (𝑭𝑭) :

Le moment d’une force �𝐹𝐹⃗ � par rapport au point A est une action
mécanique qui possède les caractéristiques suivantes :
- Point d’application : A
- Direction : perpendiculaire au plan formé par A et �𝐹𝐹⃗ �
- Sens : (vois schéma)
�⃗� = 𝒅𝒅. �𝑭𝑭
- Intensité : 𝑴𝑴𝑨𝑨 �𝑭𝑭 �⃗� (unité : N.m)

2. Flexion plane simple :

Une poutre est sollicitée à la flexion plane simple lorsqu’elle est soumise
à l’action de plusieurs forces parallèles entre eux et perpendiculaires à la ligne moyenne.

• Diagramme des efforts tranchants : Ty


C’est la répartition des actions perpendiculaires à la ligne moyenne sur toute la longueur
de la poutre.

• Diagramme des moments fléchissant : Mfz

C’est la répartition des moments autour de l’axe �𝑂𝑂 ; 𝑍𝑍⃗� sur toute la longueur de la poutre.
• Contrainte normale maximale : 𝝈𝝈𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴
𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 =
𝑰𝑰𝑮𝑮𝑮𝑮
𝑽𝑽
Avec :
- 𝝈𝝈𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 : contrainte normale maximale (𝑁𝑁⁄𝑚𝑚𝑚𝑚2 )
- 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 : moment fléchissant maximal (N.mm)
- 𝑰𝑰𝑮𝑮𝑮𝑮 : moment quadratique (mm4)
- 𝑽𝑽 : désigne la valeur de y la plus alignée (mm)
𝑰𝑰𝑮𝑮𝑮𝑮
- : module de flexion (mm3)
𝑽𝑽

-57-
Labo G.Mécanique Agareb
• Moment quadratique de quelques sections usuelles :

• Contrainte tangentielle : 𝝉𝝉𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎


𝑻𝑻𝒚𝒚 𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
𝝉𝝉𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 =
𝑺𝑺
Avec :
- 𝝉𝝉𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 : contrainte tangentielle moyenne N⁄mm2
- Ty max : effort tranchant maximal N
- s : section de la poutre mm2

• Condition de résistance :
Pour qu’une poutre, sollicitée à la flexion plane simple, puisse résister en toute sécurité ; il
faut que :
𝑹𝑹𝒆𝒆
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 ≤ 𝑹𝑹𝒑𝒑 avec 𝑹𝑹𝒑𝒑 =
𝑺𝑺

Avec

- 𝑹𝑹𝒆𝒆 : résistance élastique d’extension du matériau en ( 𝑁𝑁⁄𝑚𝑚𝑚𝑚2 ) ou (𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀)

- Rp : résistance pratique à l’extension du matériau en (𝑁𝑁⁄𝑚𝑚𝑚𝑚2 ou 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀

- S : coefficient de sécurité (sans unité)

-58-
Labo G.Mécanique Agareb
Relations entre les unités :
1Pa = 1 N/m2 1MPa = 1N /mm2 = 10 daN/cm2

1daN/mm2 = 10 Mpa 1 bar = 105 Pa = 0.1MPa

APPLICATION :
Exercice : La figure ci-dessous représente un robot employé pour soulever des charges
de 800N maximum.

On se propose de vérifier la résistance du bras de manœuvre (2) lorsque celui-


ci est horizontal et supporte la charge maximale de 800N en A.
Hypothèses :
- Le bras (2) est assimilé à une poutre de section tubulaire rectangle de largeur
b=250mm, de hauteur h=120mm et d’épaisseur a=5mm.
- Le poids du bras (2) est négligé.
- Toutes les forces appliquées à la poutre sont disposées perpendiculairement
à la ligne moyenne et dans le plan de symétrie longitudinal.
- Les forces appliquées sont concentrées en un point (𝐴𝐴⃗ en A , B1/2 en B et C3/2 en C).

1-1 Détermination des actions de contact dans les articulations B et C :


B1/2 et C3/2 :
.........................................................................................................................................
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………...….
………………………………………………………………………………………………..….
-59-
Labo G.Mécanique Agareb
1-2 Traçage du diagramme des efforts tranchants le long de CA :

……………………………………………………………………..

…………………………………………………………………….

……………………………………………………………………..

………………………………………………………………………

……………………………………………………………………….

………………………………………………………………………

……………………………………………………………………..

……………………………………………………………………..

……………………………………………………………………..

…………………………………………………………………….

1-3Traçage du diagramme des moments fléchissants le long de CA:

……………………………………………………………………

……………………………………………………………………

…………………………………………………………………….

………………………………………………………………………

…………………………………………………………………….

……………………………………………………………………

…………………………………………………………………..

…………………………………………………………………..

…………………………………………………………………..

1-4 Déduction de la valeur et la position de ||Tmax|| et ||Mfmax||:


……………………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………….

-60-
Labo G.Mécanique Agareb
1-5 Calcul du moment quadratique IGz d’une section droite de la poutre:
………………………………………………………………………………..………………………
………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………..……………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………….…………………………….

1-6 Détermination des valeurs des contraintes ‖σ


���������⃗‖
max et �τ���������⃗�
moy :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Exercice : Flexion d’une poutre soumise à deux appuis et des charges localisées.
Un pignon arbré est assimilé à une poutre de section circulaire pleine. Ce pignon arbré est
modélisé par la figure ci-dessous :

On donne :

����⃗
�𝐹𝐹 𝐵𝐵 � =720 N

����⃗
�𝐹𝐹 𝐷𝐷 � = 240 𝑁𝑁

����⃗
1. Calculer les actions �𝐹𝐹 ����⃗
𝐴𝐴 � en A et �𝐹𝐹𝐶𝐶 � en C

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..…………..

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

���������⃗
2. Calculer et tracer le diagramme des efforts tranchants et déduire la valeur de �𝑇𝑇 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀 �

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

………………………………..……………………

-61-
Labo G.Mécanique Agareb
3. Calculer et tracer le diagramme des moments fléchissant et déduire la valeur
�����������������⃗
de�𝑀𝑀𝑀𝑀 𝑍𝑍 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 �
…………………………………..………………………………

………………………………..…………………………………

…………………………………..………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

………………………………..…………………………………

…………………………………………………………………..

…………………………………………………………………..

…………………………………………………………………...

4. L’arbre est réalisé d’un acier C22 et de diamètre d=18mm,


en adoptant un coefficient de sécurité S= 5
Matériau S185 E335 C22 C25
Re (MPa) 185 335 225 285

a. Calculer la valeur de la contrainte tangentielle moyenne 𝝉𝝉𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎


………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

b. Calculer la contrainte normale 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 dans la section la plus sollicitée de la poutre

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

……………………………………………………………………………………………..………………………..………

-62-
Labo G.Mécanique Agareb
………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………………………………………………

c. Tracer le diagramme de répartition des contraintes normales dans la section la plus


sollicitée.

d. Calculer la valeur de la résistance pratique 𝑅𝑅𝑝𝑝 de la poutre


………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

e. Vérifier la résistance de la poutre


………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

f. Chercher le diamètre minimal de la poutre 𝑑𝑑𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 à partie duquel la poutre peut résister
aux efforts appliqués
………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

……………………………………………………………………………………..………………………..………………

………………………………………………………………………………………..………………………..……………

………………………………………………………………………………………..………………………..…

-63-
Labo G.Mécanique Agareb
TRANSMETTRE L’ENERGIE MECANIQUE AVEC MODIFICATION DE LA VITESSE

A- POULIES ET COURROIES :
I. Fonction : Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible « courroie », un
mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés.

I. Caractéristiques :

Avantages Inconvénients par rapport aux chaines


Silencieuses Durée de vie limitée
vitesses élevées Couple transmissible faible pour les courroies plates
Grands entraxes Tension initiale des courroies est indispensable pour garantir
l'adhérence et Réglage au cours du temps pour compenser
l'allongement des courroies
Glissement de la courroie sur les poulies (À l'exception des courroies crantées)

II. PRINCIPAUX TYPES DE COURROIES :

Courroie plate :
 Tansmission de vitesses très élevées(de 80 à 100 m/s ) ,
 Très silencieuses

-64-
TRANSMETTRE L’ENERGIE MECANIQUE AVEC MODIFICATION DE LA VITESSE

Courroie Trapézoïdale
 Puissance
Corroies poly « Vtransmissible
» élevée (emploie de gorges multiples)
 Forte adhérence entre courroie et poulie
 très utilisées en electroménager
 Un crantage intérieur augmente la flexibilité et la capacité à
dissiper la chaleur aux hautes vitesses.

Courroie Poly V
 très utilisées en electroménager

Courroie Crantée
 Transmission silencieuse sans glissement (r2/1 précis) (Une des
deux poulies doit être flasquée afin que la courroie ne sorte pas des poulies)
 Ex. utilisation : Entrainement de l’arbre à cames de moteurs
d’automobile

-65-
TRANSMETTRE L’ENERGIE MECANIQUE AVEC MODIFICATION DE LA VITESSE Labo Mecanique

Courroie Ronde
 surtout utilisées dans les petits
mécanismes

III. RAPPORT DE TRANSMISSION

 Sans glissement le rapport des vitesses est :

r = menée
=……………………………..………………
menante

 Vitesse linéaire de la courroie :


V=………………………………………………………………… . =

IV. Principe d'une transmission

Brin tendu
d2 = 750 Poulie
Motrice
Application : Exprimer et calculer le rapport de
transmission et la vitesse linéaire (V) de la courroie
R M
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… d1 = 300
………………………………………………………………………………………… Brin mou 1 = 238 rd/s

………………………………………………………………………………..…….....
..............................................................................................
..............................................................................................

-66-
TRANSMETTRE L’ENERGIE MECANIQUE AVEC MODIFICATION DE LA VITESSE
PIGNON
B-PIGNONS ET CHAINES :
 FONCTION :

Transmettre par obstacle, à l’aide d’un lien articulé « chaîne », un CHAINE


mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés parallèles.

 PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :

AVANTAGES INCONVENIENTS par rapport aux Poulies-Courroies


Rapport de transmission constant (pas de glissement) Plus bruyantes
Longue durée de vie Lubrification nécessaire.
Supportent des conditions de travail plus rudes Basses vitesses de transmission

 CHAINES A ROULEAUX : Ce sont les plus utilisées en transmission de puissance. Vitesse limite : 12 à 15 m/s.

 RAPPORT DE TRASNSMISSION : II est analogue à celui des courroies crantées

Le rapport de transmission :………………………………………………………………………………………………...


Vitesse linéaire de la chaîne :………………………………………………………………………………………………...

Application : Exprimer et calculer le rapport de transmission de cette transmission composée de


deux pignons et d’une chaîne :
Brin tendu
Z1 = 52
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
M R
…………………………………………………………………. Z2 = 20

…………………………………………………………………. Brin mou

-67-
EX1
Soit le montage d’un système de transport d’une pièce sur un tapis roulant.

La poulie motrice P1, tournant à 1500 tr/min, fait dérouler le tapis et entraine la pièce dans
un mouvement de translation de vitesse V(t).
Un galet enrouleur maintient une pression sur le tapis, ce qui assure un bon fonctionnement
du mécanisme.
Les caractéristiques dimensionnelles des poulies sont : D1 = 0,32 m ; D2 = 0,20 m
et le diamètre du galet enrouleur est de D = 0,11 m. On demande de :
1- Tracer sur la figure, le sens de rotation des éléments tournants.
2- Calculer la vitesse angulaire ω1 de la poulie motrice P1.
................................................................................................
................................................................................................
3- En déduire la vitesse linéaire VM de la poulie motrice P1.
................................................................................................
................................................................................................
4- Calculer la fréquence de rotation N du galet enrouleur. On donne : N.D = N1.D1.
................................................................................................
................................................................................................
5- Calculer la vitesse angulaire ω du galet enrouleur.
................................................................................................
................................................................................................
6- Calculer la fréquence de rotation N2 de la poulie réceptrice P2. On donne : N.D = N2.D2.
................................................................................................
................................................................................................
7- En déduire la vitesse angulaire ω2 de cette poulie.
................................................................................................
................................................................................................
8- Calculer la vitesse linéaire VK de la poulie P2.
................................................................................................
................................................................................................
9- Comparer les valeurs VM et VK.
En déduire la vitesse de déplacement V(t) de la pièce à transporter.
............. .................. .................. ...................... .................. .......
............. .................. .................. ...................... .................. .......
............. .................. .................. ...................... .................. .......
............. .................. .................. ...................... .................. .......
10- En déduire le temps t qu’il faut à la pièce pour aller du point A au point B.
................................................................................................
................................................................................................

-68-
EX2
Soit le schéma d’une transmission de mouvement par poulies étagées-courroies, d’une broche
de perceuse à colonne.

Le moteur commande la rotation de la broche de perceuse à l’aide du système poulies étagées


avec courroie. Les 2 poulies étagées sont identiques et leur sens de montage sur l’axe du moteur
et l’axe de la broche est inversé. Le réglage de la vitesse de rotation de la broche se fait en plaçant
la courroie sur le gradin souhaité. On obtient ainsi quatre rapports de transmission : r1, r2, r3 et r4
avec r = NBroche / NMoteur.
Pour faire des trous de diamètre 10 mm dans une pièce, on règle la position de la courroie
sur le gradin 2. La broche de la perceuse a alors une vitesse de rotation N2 = 600 tr/min.
On demande :
1- Calculer le rapport de transmission du deuxième gradin, r2 = NBroche / NMoteur
................................................................................................
................................................................................................
2- Calculer la vitesse de rotation du moteur, NM en tr/min
................................................................................................
3- Calculer la vitesse de coupe du foret, VF en m/min
(vitesse linéaire en m/min d’un point situé sur la périphérie du foret)

................................................................................................
................................................................................................
4- On place la courroie sur le gradin 1. Calculer alors le rapport de transmission r1 = NBroche / NMoteur
................................................................................................
................................................................................................
5- Calculer la vitesse de rotation de la broche, N1_Broche en tr/min
................................................................................................
6- Calcul de la vitesse de coupe maximale du foret de diamètre 10 mm VF, pour cela :
a- Sur quel gradin faut-il placer la courroie pour obtenir la vitesse de rotation maximale
de la broche, Nmaxi_Broche ?
................................................................................................
................................................................................................
b- Justifiez votre réponse en calculant le rapport de transmission maxi rMaxi = NMaxi_broche / NM,
puis la vitesse de rotation maxi du foret NMaxi_Foret en tr/min.
................................................................................................
................................................................................................
c- Calculer la vitesse de coupe maximale du foret de diamètre 10 mm, VF en m/min.
................................................................................................
................................................................................................
-69-
Transmission sans transformation de mouvement avec modification de vitesse angulaire

LES ROUES DE FRICTION


A - LES ROUES DE FRICTION
: I. Fonction
Transmettre par adhérence, un mouvement de
rotation continu entre deux arbres rapprochés
II. Principales caractéristiques

 Avantages
 Fonctionnement silencieux
 Réalisation simple et économique

 Inconvenients
 Glissement entre les roues
 Efforts importants sur les paliers d’où usure
 Transmission de faible puissance
III. Rapport de transmission :

………………………………………………………………………………………

IV. Composition :

Le système roue de friction comprend :


 un plateau (2) en fonte ;
 un galet (1) en cuir, en férodo, en aggloméré de liège ( Conique ou cylindrique)

V. Couple et Puissances
transmissible

C = R.T = R.F.f
C: m.N
ω : rd/s
P = C.ω P:W
R:m
F:N
-70-
Transmission sans transformation de mouvement avec modification de vitesse angulaire

LES ENGRENAGES
Labo génie mécanique AGAREB Prof : REGUII M

.B LES ENGRENAGES :
Mise en situation :
a - mesurer le diamètre de tête des deux engrenages donnés : da1 = …………mm ; da2 = …………mm
b - Compter le nombre de dents des deux engrenages donnés : Z1 = …………dents ;Z2 = …………dents
c - A partir de la relation da = m. (Z + 2), calculer m1 et m2 : m1 = …………mm ;m2 = ……………mm
d - Dans le tableau suivant choisir le module normalisé

1 1,25 1,5 2 2,5 3 4 5 6 8 - Choix = ………

e - Comparer m1 et m2 : m1……m2

f - Condition d’engrènement

Il ne peut y avoir engrènement correct entre deux roues dentées que si elles ont le même …………………

1. FONCTION GLOBALE :
La fonction globale d’un engrenage est de par en changeant
ses caractéristiques.
 Qu’est ce qu’un engrenage ?
L’engrenage est un mécanisme élémentaire constitué de deux roues dentées mobiles autour
d’axes de position relative invariable, et dont l’une entraine l’autre par l’action de dents
successivement en contact .

Les deux roues sont conjuguées :


la plus petite est ………………………,
……………...........… la plus grande

 Utilisation :

On les utilise pour ………………………………………………


 Avantages
et …………………….. entre 2 arbres parallèles on non, - …………………………………………………
- …………………………………….………….
Concourants ou non et perpendiculaires ou non.
- …………………………………………………
2. LES DIFFERENTS TYPES D’ENGRENAGES
Les engrenages droits Les engrenages coniques Les engrenages gauches
( à axes parallèles) (à axes concourants)

2
-71-
a. : Les caractéristiques des engrenages droits à denture droite

Roue à denture extérieure


Module m Déterminé par un calcul de résistance de matériaux
Nombre de dents Z Déterminé à partir des rapports des vitesses angulaires
Pas de la denture p p =…………………………
Diamètre primitif d d = …………………………
dA + dB m. ZA m. ZB m
Entraxe de 2 roues A et B a a= = + = (ZA + ZB )
2 2 2 2

 Rapport des transmission :

condition de non glissement au point (M) :

..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................

Le rapport de vitesses angulaires obtenu entre l’entrée et la sortie, « rapport d'engrenage », ne


dépend que des nombres de dents des roues en contact. Il est également égal au rapport des rayons,
et des diamètres primitifs des roues (au signe près).

𝑁𝑁𝑁𝑁 𝝎𝝎𝑁𝑁 Ze 𝐶𝐶𝑅𝑅 𝐷𝐷𝑅𝑅


R= = = = =
𝑁𝑁𝑅𝑅 𝝎𝝎𝑅𝑅 𝑍𝑍𝑁𝑁 𝐶𝐶𝑁𝑁 𝐷𝐷𝑁𝑁
Tr/min Rad/s dents N.m mm

𝑐𝑐𝑠𝑠𝑐𝑐𝑅𝑅𝑐𝑐𝑅𝑅 𝑚𝑚𝑠𝑠𝑠𝑠𝑅𝑅𝑐𝑐𝑠𝑠 Rapport des diamètres


Vitesses de rotation : Rapport des Rapport =
Il s’agit souvent du nombres de dents : 𝑐𝑐𝑠𝑠𝑐𝑐𝑅𝑅𝑐𝑐𝑅𝑅 𝑠𝑠𝑅𝑅𝑐𝑐𝑅𝑅𝑅𝑅𝑠𝑠𝑅𝑅𝑐𝑐𝑠𝑠 primitifs. Vrai uniquement
Rapport Toujours vrai ! dans les cas où il y a
𝜂𝜂 .𝐶𝐶𝑅𝑅
(pour une vis sans fin : Devient roulement sans glissement,
𝑁𝑁 𝑁𝑁𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑅𝑅 𝑁𝑁 𝑠𝑠é𝑐𝑐𝑅𝑅𝑅𝑅𝑠𝑠𝑅𝑅𝑐𝑐𝑠𝑠 𝐶𝐶𝑁𝑁
= nombre de filets) donc pour des roues à axes
𝑁𝑁 𝑅𝑅𝑒𝑒𝑠𝑠𝑠𝑠 é𝑅𝑅 𝑁𝑁 𝑚𝑚𝑠𝑠𝑠𝑠𝑅𝑅𝑐𝑐𝑠𝑠 parallèles.
lorsqu’on tient compte du
rendement η , donc des
r<1 réducteur pertes par frottement (surtout pas pour les roues et
vis sans fin, entre autres !)
r> 1 multiplicateur

-72-
EN général :
𝝎𝝎 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑵𝑵 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 n 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝒁𝒁 𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
r= = = (-1)
𝝎𝝎 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 é𝑒𝑒 𝑵𝑵 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆é𝒆𝒆 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝒁𝒁 𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎é𝒆𝒆𝒆𝒆
Avec n : nombre de contacts extérieurs entre les engrenages à axes parallèles.
 Si n est paire : l’arbre de sortie et l’arbre d’entré tournent …………………………..
 Si n est impaire : l’arbre de sortie et l’arbre d’entré tournent …………………………..

r= ……………………………………………………………. r= …………………………………………………………….

……………………………………………………………….. ………………………………………………………………..

Expression de puissance :

F en Newton (N)
De translation P = F.V
V en mètre par seconde (m/s)

C en Newton.mètre (N.m)
De rotation P = C.𝝎𝝎 4
𝝎𝝎 en Radian par seconde (rd/s)
-73-
Rapport vitesse angulaire et rotation :

V = R. 𝝎𝝎 V en m/s

𝝎𝝎 en rad/s
Avec 2𝑁𝑁 𝑁𝑁
𝝎𝝎 = 60 N en tr/min

Le système roue vis sans fin

Le rapport de transmission obtenu peut être


très important avec un faible encombrement.
Le rendement est faible (0.4). Le mécanisme
est en général irréversible ce qui signifie que
la roue ne peut pas entraîner la vis.

𝝎𝝎𝟐𝟐 𝒁𝒁𝟏𝟏
R= =-
𝝎𝝎𝟏𝟏 𝒁𝒁𝟐𝟐

r : rapport de transmission
Z1: nombre de dents de la roue 1
Z2: nombre de filets de la vis 2

........................................
.......................................
......................................
......................................
........................................
.......................................
..........................................
.........................................
........................................
........................................
.........................................
........................................
..........................................
........................................
Le système pignon crémaillère

V crémaillère = r pignon x 𝝎𝝎 pignon


V crémaillère en m/s

𝝎𝝎 pignon : rad/s

D pignon = m x Z pignon

-74-

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