REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
UNIVERSITE D’ANTSIRANANA

INSTITUT UNIVERSITAIRE DES SCIENCES

DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA SOCIETE (IUSES)

LES ROCHES METAMORPHIQUES

Sujet numéro 10 :

Réalisé par : SABOTSY Anicie

Groupe : 5

Numéro : 347

Niveau d’étude : L1

Responsable : Monsieur JAOZANAKA Alain

Année universitaire : 2021-2022

 Depuis plusieurs années, les roches sont devenues des éléments clés au
développement de la vie humaine notamment du fait de leurs richesses minéralogiques.
La géologie, science consacrée à l’étude des roches, nous démontre qu’il existe trois
grandes catégories sur le sujet en question : les roches magmatiques, sédimentaires et
métamorphiques. Ici on s’intéresse iniquement sur les roches métamorphiques. Une
question se pose : que sont-ils vraiment ? Pour mieux résoudre ce sujet, nous allons
suivre le plan suivant : en première partie l’origine des métamorphiques, en second
partie ses caractéristiques et en dernière partie la classification de roches
métamorphiques.

Il est carrément impossible de savoir l’origine exacte des roches

métamorphiques sans connaitre le « métamorphisme ». Le terme métamorphisme (du
grec « meta » : changement et « morph » : forme) désigne la transformation d’une
roche à l’état solide avec formation de nouveaux minéraux et/ou acquisition de
nouvelles textures et structures sous l’effet de conditions de température et de pression
différentes de celles où elle s’est formée. Le métamorphisme peut affecter : des roches
sédimentaires, on parlera dans ce cas de roches paramétamorphiques ; des roches
magmatiques, on parlera de roches orthométamorphiques ; des roches métamorphiques,
on parlera de roches polymétamorphiques. La limite inférieure du métamorphisme
correspond à une température de 200°C et une pression de 300 MPa (3000 atmosphères
ou 3 kb). Au-dessous de cette limite, c’est le domaine de la diagenèse. Sa limite
supérieure correspond à la fusion partielle de la roche. Quand la roche entre en fusion,
on entre dans le domaine du magmatisme.
Les roches métamorphiques sont issues des roches préexistantes, comme son nom
l’indique en grec, « meta » signifie après et « morphis » signifie forme. Elles sont donc
formées à partir des roches sédimentaires, magmatiques et voir même métamorphiques
à l’état solide, qui ont subi un métamorphisme. Dans les grandes profondeurs de la terre,
plus précisément la croûte terrestre, sous l’effet des températures et/ou des pressions
élevées, la composition structurale et minéralogique des roches sont modifiées. Certains
éléments sont perdus puis absorber par d’autres roches tandis que d’autres sont
conservés puis réabsorber avec des nouveaux éléments qui vont ensuite former une
nouvelle roche. La roche obtenue est appelée roche métamorphique.

1
Apres avoir analyser l’origine des roches métamorphiques, maintenant voyons ses
caractéristiques dans cette seconde partie.

Des examens de carte géologique montrent que les roches métamorphiques

affleurent largement dans les massifs anciens pénéplanés et dans la zone centrale des
montagnes jeunes. D’un point de vue global, les principales caractéristiques des roches
métamorphiques sont : un aspect feuilleté ou foliation résultant de la disposition
parallèle de certains minéraux ; une structure orientée donnant à la plupart des roches
une aptitude au clivage ou schistosité (cas des schistes et micaschistes) ; un plissement
qui témoigne du climat de contraintes énormes dans lequel elles se sont formées. De
telles contraintes se rencontrent dans les zones d’affrontement des plaques
lithosphériques. D’autres caractères supplémentaires peuvent être rencontrés selon le
type de roches étudiés.

La seconde partie étant fini, expliquons, dans cette troisième et dernière partie la
classification des roches métamorphiques.

Une classification simplifiée des roches métamorphiques est basée sur la

structure de la roche : roche orientée ou foliée et roche non orientée. Les roches
orientées sont classées selon le grade du métamorphisme : la granulométrie des grains
minéraux augmente avec le degré du métamorphisme. On distingue les structures
orientées suivantes : la schistosité : feuilletage plus ou moins serré de certaines roches
acquis sous l’influence de contraintes tectoniques orientées, en particulier celles qui
prédominent au sein des chaînes de montagne en formation. La texture est alors
caractérisée par une orientation préférentielle des minéraux, dont l'aplatissement ou
l'allongement se développent dans une même direction. Et la foliation : structures de
roches métamorphiques, où à la schistosité s’ajoute une différenciation pétrographique
entre les feuillets, on aura une alternance de bandes claires et sombres, chaque bande
étant caractérisée par des minéraux particuliers. Exemples de roches orientées : ardoise,
schiste, gneiss, …
Les roches non orientées sont classées selon leur composition chimique. Cette
composition dépend de la nature de la roche mère ou originelle appelée protolithe.
Prenons quelques exemples pour mieux éclaircir cela. Commençons avec le marbre :
c’est une roche dure à gros grains, résultant de la transformation du calcaire et de la
2
dolomie, composé par du calcite (CaCO3). Ensuite le quartzite, composé de quartz et
résulte de la transformation du grès. Dernière exemple, l’anthracite, roche dur et noir,
provient de la transformation du charbon, composé de carbone cristallin.

En guise de conclusion, on constate que parmi les trois catégories de roches

évoquées par la géologie, les roches métamorphiques sont des cas très particulières.
Nées des autres roches ainsi que d’elle-même, elles possèdent des caractéristiques
dérivées de ses protolithes. Ainsi, on rencontre une grande variété de roches
métamorphiques selon le grade ou degré de métamorphisme au quel elles étaient
exposées au cours de leur formation.

❖ http://www.geolalg.com
❖ http://mediatheque.accesmad.org