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Agroforesterie

27/05/15

Série agricole
SA = NA x (S x (J + D)/D)
SA : superficie nécessaire
N : nombre d’actifs agricoles futur
J : temps de jachère
D : durée de mise en culture

Croissance démographique très importante (2-3%)


Exemple = République Démocratique du Congo qui est passée de 14 millions d’habitants à 80
millions.

Récupération des déchets d’usine : représentent une perte de 75%, peut en faire du charbon etc…
Gestion de la transition : on ne peut pas dégager les habitants sur une zone, on laisse un temps de
transition pour aller hors forêt classée. Les exploitants continuent de cultiver leur terrain mais on
plante en même temps des arbres (transition), permet un entretien de la forêt. Ont généralement un
temps de transition de 3 ans.

Il est préférable d’utiliser de l’emploi local (car vont respecter la zone contrairement à un
bulldozer). Idem avec les écogardes qui viennent de populations locales.

Série de production
Zone de production de bois d’œuvre.
Théoriquement, si on est en gestion durable, il n’y aura pas de changement dans les rotations.

Assiette annuelle de coupe = une parcelle qu’on exploite l’année X.

On les regroupe en UFP (Unité Forestière de Production) avec un taux de sondage qui a une erreur
de 10%.

Aspect social
Les forêts ne sont pas vides. Faut prendre ça en compte.
Pygmées ont une connaissance de la forêt ahurissante, ainsi qu’une résistance physique
impressionnante.

Les routes sont faites par l’exploitant en vont intégrer le réseau routier national quand elles seront
terminées. Le gouvernement n’est pas présent pour construire ce genre d’infrastructure.
On va aller demander aux populations ce dont ils ont besoin.

Chef de terre en RDC : faut négocier avec eux quand on va sur leur terre (généralement de l’argent).
Certains peuvent avoir des exigences irréalistes.
D’où la création d’un cahier des charges qui dicte ce que les populations peuvent demander
pour cadrer ce système. Mais en parallèle il faut développer le social.

D’un côté on a les populations locales qui demande un peu n’importe quoi parfois, et de l’autre côté
les exploitants qui pillent la forêt de ses richesses/ressources.
Coutumes ancestrales
Voir avec les populations locales pour les zones sacrées à ne pas toucher.
Les chenilles associées aux Sapelli sont mangées par les populations locales, donc il faut faire
attention si on va exploiter uniquement cette essence-là.

C’est l’Homme qui doit s’adapter à la forêt et non l’inverse.


Pression de chasse des autochtones va vite faire disparaître certaines espèces (surtout celles qui se
reproduisent lentement). Populations de gorilles vont disparaître à terme.

Importance des produits non ligneux


Usages différent. La forêt devient leur pharmacie.
Exemple = Irvingia

S’il y a un manque de régénération d’une espèce, on va récupérer des belles graines pour faire une
pépinière de graines (soit dans les trouées, donc on négocie avec les populations locales. Intérêt :
assurer la plantation de Moabi par exemple, qui va produire des fruits pour le village et par la suite
on pourra exploiter ces arbres). On palie aux défauts de la nature.
Vu l’évolution actuelle de l’aménagement, il va y avoir des problèmes de durabilité, donc on va se
tourner vers la replantation. Procès assez cher quand même.

Toujours travailler avec les populations locales, les impliquer car si on offre des cadeaux ne vont pas
durer longtemps.
Exemple = les panneaux solaires offerts qui ont été cassé au lance pierre par les enfants du
village en 2 semaines.

Lors de la prise d’inventaire, on peut demander aux populations locales quelles espèces les
intéressent pour différentes raisons (économique, médicinale…) comme ça on peut marquer ces
arbres-là pour les éviter quand on éclaircie.
Exemple = arbre pharmaceutique « tom »

Cas des élus locaux


Problème de corruption. Donc les exploitants versent directement aux mairies.

Cas des forêts communautaires


Groupement, ou forêt communale. Lié à une commune qui a un maire.

Gestion d’une forêt communale de 15000 hectares


- Si on est sur une rotation de 30 ans sur 15000 hectares, on a 500 hectares exploités par an.
On obtient donc 5000 m cube par an (théoriquement sur 10 m cube par hectare). A cette
échelle-là on ne peut pas faire une exploitation industrielle. Ne peut pas avoir un bulldozer
(investissement trop important pour une exploitation trop petite).
- On peut lier cette exploitation à une autre plus grande. On la met en fermage.
Problème : l’exploitant forestier n’a pas forcément envie de se déplacer pour 500 hectares.
- Option ou on exploite chaque année un peu. Sillage de long.
- Option ou on exploite beaucoup plus mais tous les 5 ans. On est plus en position de négocier
avec un exploitant forestier. Gros temps de repos pour la forêt. Problème : on a un gros
chèque qui arrive à l’année 1, et plus rien avant qu’on reprenne l’activité. Et là, si le maire
n’est pas fiable, peut décider de s’en aller avec de gros chèque.

ONG poussent au développement de forêts communautaires. Pas d’éléments sur la durabilité de ce


système.
Tronçonneuse permet de faire des planches avec la grume directement sur place, qui sont après
transportables sur dos d’âne par exemple. Parce que sinon il faut un bulldozer pour faire un chemin
jusqu’au pied de l’arbre (faut un minimum de 3 engins dans ce cas de figure).

Calcul de rotation
Calcul de pourcentage de reconstitution à partir des structures diamétriques
But : que les tiges d’avenir poussent.
On fait l’état des lieux actuel de nos essences + mortalité

On veut obtenir un pourcentage de reconstitution. Rapport entre volume dans 30 ans et volume
actuel.
%Re = (NR(1-M)30 x (1-)/N0) x 100
N0 : nombre de tiges commerciales > DME
NR : nombre de tiges reconstituées (mais faut prendre en compte la mortalité naturelle et dégâts
d’exploitation )
On peut faire la même équation avec les volumes.

Sert à déterminer la durée de rotation et aussi si le DME est bien choisi (s’il permet une
bonne reconstitution). On commence avec le DME administratif (le DME officiel).

On prend généralement 10% en dégâts d’exploitation car varie beaucoup en fonction de l’essence
qui est exploitée (en fonction du diamètre les dégâts ne sont pas les mêmes). Valeur caricaturale de
10%. Il y a des formules qui existent pour déterminer la surface qui a été affectée par les dégâts mais
il faut faire attention au contexte de la formule (exemple = formule valable en Afrique Centrale sur
des Maobis)

Si on augmente le DME, on va augmenter le nombre de tiges reconstituées. On trace un graphe qui


met en relation le % de reconstitution et la durée de la rotation. Rapport positif jusqu’à un optimum,
après celui-ci, le % de reconstitution baisse (mortalité naturelle trop importante). Travail à faire pour
chaque essence car elles ont des accroissements différents.
But du jeu : prendre l’optimum d’un maximum d’essences exploitées. On peut sélectionner
les DME spécifiques pour chaque essence afin d’obtenir la meilleure courbe de régénération mais la
durée de la rotation restera la même pour l’ensemble des essences.

Quand on calcul N0 il faut prendre de la forêt intacte. Si jamais il s’agit d’une concession à moitié
exploitée, on va prendre de la partie qui n’a pas encore été touchée.
Idéalement, faudrait un temps de repos de 25 ans entre deux exploitations. Quand une forêt est
abandonnée, elle revient à l’état, mais vu qu’elle ne leur rapporte rien, vont la remettre en activité.

Quand la forêt est déjà dégradée, on se doit de ne pas passer en dessous du seuil de 100% de
reconstitution.

Exemple = Tchitola (répartition sur le pays). Soit très rare à certains endroits, soit trop
exploité.

Structure diamétrique des essences rares est très disparates (dépend si on a trouvé des individus de
certaines tailles etc…).
Un individu en plus peut augmenter nos données d’un groupe d’essences à certain diamètre de 30%.

On peut décider de ne pas exploiter un arbre sur dix (comme semencier ou diversité biologique).
Surtout pour les gros arbres qu’on ne pourra pas reconstituer sur une rotation de 30-50 ans.
Rappel
Une concession de 300,000 hectares utile (du bois d’œuvre disponible). On veut connaitre ce
qu’il y a dans notre forêt à un coût raisonnable. On ne compte pas tout donc forcément,
mathématiquement il y a une erreur. On accepte 10% (soit d’année en année soit sur plusieurs
années).
On peut faire par bloc de 5 ans (garantie l’approvisionnement du bois constant).
On part sur une rotation de 30 ans (ce qui se fait généralement dans ces pays). Donc 300,000
ha/30 ans = 10,000ha/an x 5 = 50,000ha

E=(T x CV)/Racine de N
T : T de Student (1,96)
E : erreur
N : nombre de placettes à compter sur le terrain (plots)

On fait un pré-inventaire : petit blocs où on fait des layons pour obtenir une moyenne avec un
écart-type. Cela nous donne le coefficient de variation (CV).

On cherche N.
On note avec le chef d’équipe le long des layons les espèces présentes (à 12,5 m d’un côté et de
l’autre). On
Plus le taux de sondage (taux de superficie comptée sur une superficie estimée) est fort, plus les
layons vont être rapprochés. Taux de sondage = 25/X
25 car on additionne les 12,5m des deux côtés des layons, et on divise par la distance qui sépare
les deux layons. TS = 0,005 (car 0,5%)
1 plot = 0,5ha donc 500 plots x 0,5 = 250ha. Et 250/50,000 = 0,5%

Donc là on a 5km entre les layons.

Analyse des cernes


On peut voir les cernes à l’œil nu. Cernes pas forcément annuelles comme en Europe. On doit
prouver l’annualité des cernes avant de les analyser (notamment le Sapelli), ou au moins trouver à
quel pas de temps correspond une cerne.
On peut planter une espèce et compter le nombre de cernes au bout d’un nombre d’années
connues. Si au bout de 10 ans on a 10 cernes, alors 1 cerne = 1 an.

Très difficile de distinguer les cernes dans l’aubier.

Méthode pour déterminer le pas de temps d’une cerne


On fait des incisions tous les ans pour voir une fois qu’on coupe l’arbre les endroits de cicatrisation. Si
on coupe l’écorce on verra une petite bosse dans la cerne. Méthode utilisée déjà sur une vingtaine
d’essences.

Mortalité touche plus les arbres dominés. On s’intéresse aux arbres qui vont réussir donc on va
prendre en compte l’analyse des cernes. On peut distinguer les arbres « d’élites » ainsi. Les autres
vont être comptés dans la mortalité naturelle.

Les exploitants exploitent très rarement 100% des tiges exploitables.


L’assiette de coupe sera plus grande au bout de 30 ans seulement si on remet en lumière (pour faire
des éclaircies) tous les 15 ans. Sinon on rejoint l’accroissement diamétrique d’une parcelle témoin.
Nombre de tiges exploitables maximum
Max : 3 tiges par hectare
En Chine, ce chiffre atteint les 8 tiges (donc attention pas les mêmes normes).

Récapitulatif des qualités et des défauts


- Accroissements
- Mortalité
- Régénération
- Tempérament des essences
- Effectifs minimums
- Fructification/dissémination

Cf tableau récapitulatif
Avec des très gros arbres, il est difficile d’avoir un bon taux de reconstitution. Au Cameroun, leur
reconstitution est calculée sur DME + (DME+30). Manière artificielle de reconstituer cette tranche
d’individus. On élimine de la forêt ces arbres (pour les essences commerciales en tout cas).

On part sur des bases parfois aléatoires dans nos calculs notamment sur les dégâts, donc on rectifie
les valeurs des équations en fonction de ce qu’on observe. Comme ça on calcul un nouveau DME plus
approprié.

Chaque UFP (Unité Forestières de Production) avant exploitation : isovolume (même volume). Si ça
représente une surface trop grande on va sous-diviser en surfaces de mêmes tailles.
Faut faire valider le calcul des paramètres de l’aménagement avec l’exploitant forestier. Chaque
décision a des conséquences (si on monte le DME, on rend des tiges inexploitables, si on augmente le
temps de rotation, on va exploiter une parcelle plus petite sur un temps plus long).

Logiciels Myrlin et SImfor


Myrlin
Ont relié l’accroissement à la densité du bois, car s’il est dense, il pousse lentement. Raison de faire
ce rapport : pas assez de données sur les essences (car on connait les densités des bois).
Il s’avère que ce rapport est assez incertain. Le lien entre les deux est très critiqué.

Aménagements
On matérialise les limites des assiettes (de même taille) avec des layons ou des limites naturelles
(rivières, crêtes, routes…)
Les blocs n’ont pas forcément la même taille mais ils sont isovolume.

Exploitation à faible impact


Système où on doit payer des taxes d’abattages. L’UE a décrété que le bois importé doit venir d’une
exploitation durable, donc faut de la traçabilité (remonte de la planche à la grume et de la grume
jusqu’à son origine en Afrique).

Billes = morceaux de grumes

Voir les différents volumes : celui du pré-inventaire (potentiel), celui du marquage (actuel).

Cf les différents engins utilisés dans l’exploitation (avec leurs impacts)


Maintenant on veut faire une exploitation à faible impact tout en augmentant notre taux
d’abattage.
On veut réduire les dégâts sur notre concession forestière.

Causes des dégâts


 Installation de la base (campement ou industriel)
 Le réseau des routes d’évacuations
 L’abattage
 Le débardage (passer avec le bulldozer) et son réseau de pistes
 Les emplacements de stockage des grumes

La base vie
C’est un dégât à un instant donné. Le problème c’est le dégât indirect. La population va chasser un
peu, les femmes vont aussi aller défricher pour planter leurs champs. Difficile d’interdire la
construction d’un champ, mais on peut essayer de limiter la chasse.

Les routes
Pérenne, va être utilisé pendant toute la durée de l’exploitation. Pas de goudronnage.
Saison des pluies, donc l’eau va endommager les routes. Faut donc permettre aux routes de sécher
rapidement pour éviter ça, donc il faut dégager la végétation à proximité pour que le soleil passe (30-
40 mètres). En plus, après ce travail, ça évite de devoir dégager les arbres qui seraient tombés sur la
route pendant la saison des pluies.  Bande d’éclairement

Coûte cher à faire donc c’est construit de façon réfléchie.


Bulldozer va faire des fossés sur le côté aussi pour permettre d’évacuer l’eau. Les routes doivent
aussi être conçues pour ne pas être plates mais bombée au centre.

Peuvent aussi faire des pistes temporaires qui sont abandonnées directement après (comme ça on
fait moins de dégâts).

L’abattage
Un arbre ne cassera que plus petit que lui. Les classes d’un diamètre faible sont plus susceptibles
d’être affectée.
Si on ne fait pas attention à la direction dans laquelle l’arbre qu’on abat va tomber, on peut gâcher
des essences rares ou même des tiges d’avenir (d’arbres à forte valeur ajouté).

Arbres creux (pas de valorisation possible) ne sont pas forcément mourant car la sève circule
principalement dans l’aubier. Peut jouer le rôle de semencier, donc dommage de l’abattre pour
causer des dégâts.
Système de prime (des ouvriers qui sont payés à l’arbre abattu), fait que même s’ils savent que
l’arbre est creux, ils vont quand même l’abattre juste pour toucher la prime. Certains exploitants ont
mis en place une prime basée sur le volume sorti (donc calme ceux qui veulent faire n’importe quoi).

Les lianes
2 fois moins de dégâts sur le peuplement quand on déliane. Un arbre peut en entrainer un autre s’il
tombe avec des lianes.
Par contre certaines lianes sont utilisées par des populations locales niveau alimentation par
exemple.
Extrêmement difficile de délianer. Ça coûte cher.
Abattage directionnel
But : diriger l’arbre dans une zone donnée pour préserver les tiges d’avenir. On veut aussi débarder
la tige abattue afin qu’elle soit plus facile à tracter.
Très difficile. On ne pourra pas faire tomber un gros arbre dans le sens opposé à sa chute
naturelle.
Par contre, on peut modifier un peu la direction de sa chute.

Très difficile d’établir un rapport entre diamètre de l’arbre abattu et la taille de la trouée. On est
généralement dans l’ordre de grandeur d’une centaine de m² par arbre abattu.

Abattage amélioré
Pour ne pas gaspiller de bois de bonne qualité.
On a envoyé des formateurs en Afrique pour former des abatteurs.
Gain peut être considérable. On évite de laisser des grumes sur place qui pourriront sans être
utilisées.

Faut être capable de détecter qu’un abattage n’est pas bien fait. Comme ça on peut conseiller à
l’exploitant de prendre un formateur.
Faut laisser une charnière (qui sert de gonde de porte). Va servir de pivot pour tomber. On coupe à la
fin la patte de retenus (pour éviter de tomber en arrière et tuer le tronçonneur). La première entaille
doit faire 1/5 de la taille du diamètre.

On marque les arbres abattus même si on ne les sorts pas de la forêt car on paie des taxes
d’abattage.

Arbres avec contreforts


On laisse une patte de retenue par contrefort.

Charbon
Rendement de 25% max dans les bonnes conditions (mieux avec du bois sec). Brûle dans des
conditions anaérobies donc pas tout est brûlé.

Rentabilisation des bois


Différentes qualité des bois : A, BC, C, LM
Notion de coûts de transport à prendre en compte pour la rentabilité d’exploiter une essence.
Aménagiste forestier doit réfléchir à ça en faisant son programme d’aménagement.

Déroulage
Pour faire du contreplaqué. On fait tourner la grume pour la tailler en cylindre, on en tire une plaque
fine et longue.

Tranchage
Fait pour plaquer (mettre une fine couche de ce bois de luxe sur du bois de moins bonne qualité). On
fait tranche par tranche contrairement au déroulage. Demande une technicité élevée.

Débardage
Faut sortir les grumes de la forêt pour aller dans le parc.
On casse les tiges < 30 cm pour créer notre propre chemin jusqu’aux grumes. 2 à 3% de la surface
transformée en route de débardage. Dégâts relativement faible (perd 2 tonnes de biomasse sur une
zone de 200-300 tonnes de biomasse)

Exploitation faible impact ≠ gestion durable


12-13% des pistes sont inutiles, donc faut de la planification des pistes préalable. Permet une
économie de biomasse et de carburant (gros engins qui consomment, donc intérêt économique et
écologique).
Les certifications FSC vérifient tout ça.

Pas des dégâts définitifs. Est-ce qu’on peut utiliser les layons comme route ?
Existe des logiciels d’optimisation.

Faut pas forcément replanter sur les pistes, mais réutiliser les anciennes (car beaucoup plus simple à
rouvrir – le sol étant tassé par les camions, même 30 ans après les végétaux ont du mal à percer).
Faut réfléchir au long terme.

Exemple de Bornéo : exploitation faible impact


Très riche en essences commerciales, mais on dépasse les 100 m cube par hectare d’exploités. 10 fois
plus que ce qu’on voit en Afrique.
Si on les laisse faire comme ils veulent, la moitié de la population va être affectée. 50% est laissé dans
la forêt (énorme gâchis).

Certaines techniques ont permis de réduire de 37% les dégâts (juste avec de la planification
des pistes)

Au-delà de 8 tiges par hectares, les dégâts augmentent de façon significative.

Planification des pistes


Deux solutions :

- GPS (avant c’était pas possible car mauvaise précision de 200 mètres contre 6 mètres
aujourd’hui)
Certains rentrent la position de chaque tige comme ça le bulldozer sait où aller.
Avant, on mettait un piquet avec 10 encochés, ce qui indiquait le nombre d’arbres à sortir (a
donné les parcours hérétique qu’on a pu observer)
- Système d’inventaire d’exploitation simple qui permet une planification
1 chef avec 5 prospecteurs (pour ne pas oublier d’arbres en forêt) avancent en même temps
de façon coordonné et aligné. Le chef est sur un layon chaîné (marqué donc il arrive à savoir
où il est). A intervalle de temps régulier, le chef réaligne tout le monde en les appelants
(arrivent à voir s’ils sont en ligne par le bruit). On arrive à positionner les arbres grâce à ce
système (à 15 mètres près). Peut faire 4/5 parcelles par jour de cette manière.

Dégâts indirects
- Erosion (en cas de forte pente)
- Climats
- Incendies (plus on ouvre une forêt plus elle est sensible aux feux, exemple de Bornéo)
- Faune
- Dégradation de la forêt (transformé en plantation)
- Pistes forestières (voies pour les paysans)
Questions

Pépinière
Choix du site
Faut récupérer les graines sur des beaux arbres. En Côte d’Ivoire ils ont des zones de semenciers.
Faut trouver un site près d’un point d’eau (rivière = limon riche)
Plantules n’aiment pas être exposés trop au soleil (les grille sinon)

Faut aussi négocier avec le chef du village. Eviter les embrouilles.

Préparer le site
Faut un abri de stockage des outils + préparation du substrat (terre enrichie ou non, chacun à sa
recette car pleins d’éléments différents sont utilisables) et un point d’eau aménagé.
Construction d’ombrière : faire des rectangles pour mettre les sachets avec les plantes de façon
à pouvoir arroser facilement (faut l’espacement nécessaire, séparés par des planches)
On utilise les branches de palmier à huile car abondant pour faire l’ombre.

Faut maitriser aussi les méthodes pour faciliter la germination


- Trempage dans l’acide sulfurique
- Scarification
- Bouturage pour les essences à graines rares
Dans un milieu extrêmement humide (dans une serre avec 100% d’humidité 
propagateur)

Parfois on ne trouve pas les graines, comme le Moabi (les éléphants mangent les graines). On va
utiliser des sauvageons. On les mets en pépinière car si on les laisse là, elles n’atteindront pas le
stade adulte.
Il y a des espèces qui sont très difficiles à mettre en pépinière. Des essences très réticentes au
bouturage et à la germination.

On ouvre petit à petit les ombrières (contrôle de la lumière).


Faut assurer une croissance optimale en libérant de l’espace et en améliorant l’entrée de lumière
(éclaircies). But : arriver à une densité de 80 tiges adultes par hectare.
En plus on va planter les essences à des endroits qui ne vont pas coûter cher en termes de
transport (proche des routes principales/secondaires et de l’usine/parc).

Examen
Faire du télégraphique : juste l’information (ne pas perdre de temps à blablater)
Intérêt de l’ingénieur ce n’est pas de savoir, mais de savoir apprendre.

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