Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
_.._,,r,
AGRICULTURE
GENERALE
·TRAVAIL ET AMENAGEMENT
DES SOLS
SECI O/USAI D
1983
REPUBLIQUE DU MALI f!/i/l!Jtl' '/If
. . /A'') ·2 7iJ6 3
CENTRES D'APPRENTISSAGE AGRICÔLE
AGRICULTURE
GENERALE
TRAVAIL ET AMENAGEMENT
DES SOLS
PROJE1~ CAA SECI O/IJSAI D
1983
•
\
AVANT PROPOS
I. OBJEC~IPS
•~"'''
DE L'UNlTE
A la fin decette uni té, l'élèv e sera capable
- d'expl iquer les 11rincipes fondamentaux d'un bon
défrichement ;
- de présen ter les techniq ues de défriohement ;
- de donner les raison s pour lesque lles il faut
interd ire lea feux de brousse ;
- de propos er les :mesures de lutter contre les feux
de brouss e.
III. DISCUSSION
a.. .
cont de trava ux : Les frais de défric heme nt doive nt
&tre aussi rédu its que poss ible.
J. Comment effec tuer un défri chem ent ?
Tout trava il de défriche-ment doit être procé dé d'une
prosp ectio n soign euse porta nt sur la topog raphi e du
terra in et sa valeu r ·agri cole ; puis on ~tablit un plan de
l'exp loita tion.
l.2
a. Abattage des arbr es
- L'ab atta ge se fait par la cr,,upe du sous -boi s,
puis les arbr es.
- Dans le cas de cult ure mécanisée, i l conv ient
de deesoucher corr ecte men t pour perm ettre le
paseSBe des inst rum ents arat oirs s. On ~onstate
que les bris de socs grèv ent lQurdement les
frai s de la prép arat ion des terr es nouvellement
mise en cult ure.
- Le dessouchaee d:irec·t est le plus avantageux
car on béné ficie du poid s de l'ar bre comme
lévi er pour entr aine r sa chut e.
- ll est inut ile de couper l'ar bre en ras du sol
avan t d'en trep rend re le dessouchage.
b. Mise an Rtère
- La.végétat;.on abat tue est mise en stèr e, si la
vent e du bois de chauff&ee eat pos sibl e.
c. Séchage et inci néra tion des déch ets végétaux
- La végé tatio n ou les déch ets végétalll: coup.és
sont lais sés reas cyer et séch er.
- Lorsque la masse végé tale p~t suffisamment
sèche on y met le feu, en s'as sura nt que le feu
no risq ue pas de gasn er les parc elle s vois ines .
·d. :Rép artit ion et enfouissement des cendres
- Les cendres doiv ent 8tre uniformmnant répa rtie s
pour évit er leur s conc entr atio ns exagérées dans
cert aine s part ies du champ.
- Les cendres sont inco rpor ées au sol par labo ur
d~s que pos sibl e.
\_ç
e. Aplanissement et niv elle me nt
- Apràs le déf rich em ent , le ter rai n ser a niv
ell~
{remblayage des tro us) .
- Dans cer tain cas (irr iga tio n), il est néc
ess aire
d'0 pér er un apl ani sse me nt du sol .
3.20 Défrichement ssn s inciné:ra.tion
- La méthode est analogue à cel le de
déf rich em ent
avec inc iné rat ion , uiais on ne brOJ.e pas la
vég éta tion aba ttue . Ell e est ent ass ée dans
les
int erl ign es où ell e se décomposera pro gre ssiv
em ent .
4. Pourq.uoi fau t-il int erd ire les feu x de bro uss
e ?
a. Le :feu dét rui t la vég éta tion
- Les her bes , les arbres~ les cul tur es son
t dét rui ts
inu tile me nt, en pri van t le boi s de cha uffa
ge et de
con stru ctio n pou r l'homme, le :fourrage pou
r les
animaux.
b. Le feu dét rui t la ma tièr e organique du
sol
-.L e :feu brü le lee déb ris vég étau x rec ouv ran
t le sol en
réd uis ant ain si les act ivi tés mic rob ien nes
et la
for ma tion de l'hu mu s du sol .
- Il en r.Ssul te la réd uct ion df,s :r~sE>rves
minéral.es,
sur tou t azo tée s et la dé~adation de la stru
ctu re du
sol .
c. La feu dénude le sol
- Après le feu , le sol dev ien t dénudé, il
n'e st plu s
pro tég é ; à ce moment, il sub it dire cte me nt
les
act ion s nui sib les du clim at {so lei l, ven t
et plu ie) .
/\
- Le sole il écha uffe le sol jusq u'à le fend ille
r.
- L'ea u contenue dans le sol diminue à cause de
l'év apo ratio n. Le sol se déssèche très rapi dem ent.
- La qua ntité d'humus dans le sol est rédu ite.
- Le sol nu est donc sens ible à l'éro sion éoli enne
{ven t) et pluv iale {eau ).
d. Le feu détr uit les réco ltes
- En plei ne sais on sèch e, le feu de brou sse peut
parc ouri r ie gran des dist ance s jusq u'à atte indr e des
vill age s. Il détr uit des gren iers , des pou J.ail lers ,
de~ étab les, des cReea et m@me dee villa
ges enti ers.
- frai ner un pulv éris eur lége r avec un trac teur ou des
boeu fs et ~battre les herb es à teIT e deva nt le feu
là ou il peut 8tre oont~lé, si le temps est calme
et si l'inc end ie ne prog ress e pas trop 'Vite .
- Batt re les flammes avec un obje t quelconque
{branches feui llue s, morceaux de peau , sac
d'em ball age, etc ••• ).
l.5
IV. ACTIVITES DIDACTIQUES SUGGEREES
l. Demander aux élèves s'ils n'ont jamai s assis té à un
défric hemen t. Leur faire indiqu er le but du défric hemen t ·
·ot racon ter ce qu'ils ont vu ou fait. Discu ter comment
faire un bon défric hemen t.
3. ~ormer deux groupes d'élèv es : l'un favor ise l'emp loi des
feux de brous se pour la prépa ration des ter.rai nsp l'autr e
est contre les feux de brous se. Dirig er le débat entre
deux gro~es vers la défens e des feux de brous se.
V. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1.6
ATTENTION
FEUX DE BROUSSE
INTERDITS
·~
UNI!I!E .2
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
A la. fin de cette uni té, l'élèv e sera capab le
- de donne r la défin ition du labou r ;
- d'exp liquer les b1r~s du labou r ;
- de défin ir les terme s impor tants conce rnant le
labou r : guére t, labou r, mura ille, jauge , raie ,
enray ure, déray ure, foUIT ière ;
- de class er les labou rs selon la profon deur ;
- d'ide ntifie r les facteu rs en fonctio~ desqu els
varie la profon deur du labou r ;
- de distin guer et pratiq uer lee différ entes for..:oes
de labou rs ;
- de conna ître l'époq ue favora ble au labour · ;
- de distin guer le soue-s ol.age du labou r et de
décri re comment le faire .
2.1
4. Comment peut-o n classe r les labour s selon la profon deur ?
5. En fonctio n de quels facteu rs varie la profon deur du
labour ?
6. Comment effectu e-t-on un labour à plat ? Un labour en
planch es ? Un labour tourna nt ou à la Fellem berg ?
7. Quand faut-i l labour er la tene ?
8. Qu 'est-ce que le sous-s olage ? Est-il un ·labour ? Comment
est-il effectu é ?
III. DISCUSSION
• .. ';j ;'
\ ~
(fumi er, chaux ), les ença is min~aux et par.fo is les
semences ;
- de détru ire les mauvaises herbe s et da lutte r contre
les paraa i tes animaux sous terre (larve s) ;
- d'augm enter l'acti vité ~crobienne, conséquence de la
permé abilit é à l'air et à l'eau .
c. La natu re du sol
- Labo ur supe rfici el est suf'f isan t dans la plup art des
sols lége rs (sab leux ).
- Labo ur profo nd est appl iqué pour la lilise en cultu re
des terra ins neuf' s ou de plan tatio ns.
- Tout es les band es de terre sont vers ées, par rapp ort
au champ, toujo urs du même côté .
- Pour acco mpli r ce trav ail, il faut une char rue à
vers oirs réve rsibl es (dou ble-b raba nt ou char rue à
bala ncie rs).
- Le labo ur obte nu ne comp orte qu'un e enra yure , une
déray ure et aucu n ados .
b. L~bour en plan che s
. .
- Le champ est div isé en plan che s qui son
t labo uré es
les une s apr ès les auti ·es. Les plan che s son t
sép arée s par des dér ayu res.
- La cha.ITu.e ver se la terr e tou jou rs du même
ceté (à
cl.roi te ou à gauche) par rapp or·t à la dire ctio
n de
l'av anc eme nt. Le sen s de reto urn eme nt de la terr
e
change donc à ohaque dem i-to ur effe ctu é en bou
t de
rai e.
- En ado ssan t : Si on commence à fair e un all er
et
reto ur au cen tre de la plan che , c'e st à dire
lors que
les deux pre miè res raie s son t ado ssée s l'un e
con tre
l'au tre .
- En refe nda nt : Si on commence à lab our
er par les
deux c6t és de la plan che , en se rap pro cha nt ver
s le
cen tre et en reje t.tm t la terr e ver s l 'ext érie
u:-. Les
deux der niè res raie s lais sen t un sill on cen tral
app elé dér ayu re.
- En bill on : Si les plan che s réa lisé es
son t trè s
étro ites , chacune d'e lles con stit uan t ~n bill on.
c. Labour en tou rna nt ou à la :P.ellemberg
- Le lab our tou rne auto ur du champ, en
co:mru.ençant pa:r
un des cet és, ou par le cen tre.
- C'e st la seu le' méthode qui perm et d'o bte nir
un
labo ur comparable à un lab our à pla t, en uti
lisa nt
une charru.e pou r lab our en pla nch es.
2.5
1
1
\:;
\
trava illées lorsq u'elle s sont trop sèche s ou trop
humides.
- Pratiq uemen t, pour qu'un sol puiss e être labou ré, il
faut avoir une humid ité suffis aute. I l faut, après
la saison EJèche, au moins 50 rmn de pluie pour
réalis er lo labou r.
- Les labour1a effec tués trop t&t, en ~erre
insuffisam~ent humide, laissa nt de gross es motte s
diffic iles à brise r, surto ut dans les sols argile ux
ou argil0 ••silic ieux.
1
1. Il faut que cette mati ère soit ense igné e sur le terra in
où les élèv es puis sent obse rver et prat ique r les labo urs.
Il sera souh aitab le que l'ens eign ant de machinisme
agric ole puis se être invi té à cette séan ce.
2. Commencer l'ens eign emen t par trac er quel ques sillo ns.
Pair e obse rver les actio ns des pièc es trav ailla ntes de la
char rue (soc , vers oir, cout re ••• ) et le retou rnem ent des
band es de terre .
\ ,·\
\
4. Montrer aux élèv es ceux qui so11t appe lés : guér et,
labo ur, mura ille, j aii.ge, i'-aie, enre yure , dérEcyUre,
four rière .
a. Creu ser une tranc hée de profo ndeu r su:ff isant e (50 -
60 cm). Disc uter les cara ctéri stiqu es d'un sous -sola ge et
les techn ique s du sous -sola ge.
V. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
2.8
(
1'
4. Gaud.y(K) - Kanuel d'ag:ri~ulture tTepi cale - 14a.ison
Rusti que, Paris ; deuxi~me ~dition~ 1965.
ACTION DE LA CHARRUE
A. SOC ET VERSOIR
D C C' B'B''
J..8
-
~.s ie
.p
-
0
()
-
ID
CD
m
2.0 g
-
aS
.....
d
-
~
~- i-
{.5
~
1 4.0
i
o SANS LABOUR
• AVEC LABOLJ R
Source : L'.Agronomie !L'ropica le, No 9, 1971 (p. 971)
!
.\ '\
li
s2.3
El!'F.ETS MOiENS DES LAJ30UBS SUR LES
~DEMRNTS DE5 CtJLTtJRES IlAHS LA.
ZONE TROPICALE SECHE DE L'<>tm>~ .Al'BICAIN
PROPOHDEDR
TBU'l'EMFBTS llE ~VilL
BENDE!ŒNT (kg/ha )
------ Lùour
I
O.\ I
I
I
I
~'
0.)
,/
1'
0.2
'·
0.1 ,,,/
'/;
g1orJ
l' u
,_.
,, ..... .,. de toura
~'
o.s ,. /
, ,/
,,,
CU
m.2ocm
O.J /'
O.J
0.1
,,,/
/''"
,,,,'
,,"
O.l
__ ... ___ _Il Nombre dl ;eu.a
~2
,,,.,.
_.,. ....
aG • JOCM
0.1
.,,,.,,-""'
,/
.,, ,
o~----.-:;;;~.,....-----,-----...
tl --------------.,....
DU RIZ PLUVIAL
,
,,,
l
,
I
I
(
I
I'
I'
I ,.,.._
'
'''
------ L8Mur
''''
I
'I''
I'
I
I
'
I
I
H I
I
I
1
I
I
''
,
I
I
____ J
---
I
l
l ..
'} J
S2,
INFLUENCE DU LABOUR SUR LE POIDS
•
• ,,.,,., .. .
' I
..
,,
,,
___.,... __ 1lmein
I LûM
's I
'
'J I
/''
/
2 /
.,,,1
.,,,,..,,./
l2
"
1
'
92
Nombre dr tours
...
INFLUENCE DU LABOUR SUR LA
DENSITE RACINAIRE OU RIZ PLUVIAL
Dcnlill' racinoirc gldm l
en 0 -30 Cm
_,,,,
CLG
,,, ,,--
-- .--
0.5
, ,,"' limoin
CU ,,,, Lob u
CLJ
,/
, ,, /'
OJ ,
,, ~
,,,
J!
l.l
Nombll dl Jour•
l2 '1 11
DESCRIPTION DU LABOUR
J.ALGE I RAI E
s2.9
. .
LABOUR A PLAT
I< J G F C B
~ r 1 -r 1 r
!'!!///'
L 1 H E D A
DERAYURE
s2.1 0
LABOUR EN PLANCHES
/l // \\ \\ l/ /I \\ ,', V // /\ \\ \
EN PL ANCrl ES
ADOS DEBiltlBE
EN ADOSSANT
DERAYURE
-~<"\,,.......,.~-~.,___
-
EN REFENDANT
··1(\
1i \
s2.11
LABOUR EN BILLONS
EN ADOSSANT
LI MITE DU Cl-fAMP
/FôüRR1ËRË- --- -- _
J
' ,
F
, ,.
~------·.....
' '
B---)C
'
G
... ,
. . B
1
1
1
1
'1
1
1
r 1
1
1 1
1
' .l 1
1
1.. E A 0 ,.H p\'
.,., ,
--
\""....
..
r•-.,
~-------
- -- - - ,,,.
s2.12
LAOOLR EN TOJRf\MT
OU A "LA FELLEMBERG
.JI 2 ,1
-
r ''
~ 6
_î
_,,.
10 ,..__
~
'~
j'
î 18 ,,, .î
\
12 ~
~
,
,Î
/
'' \ \
26
~
\
1 '
\ i'.. \ \ '
l 1 11 15 19 73 'l1 29 31 33 32 JO 21 25 19 11 IJ D
5 1
'' r
20
18
,.
,
\
\
1
r r I'
12 \
.,, 1 r
~
,/
~ r
IO
IO
I. OBJ'ECTIP'S DE L'UNITE
1 -
A la fin de cette unit é, l'élè ve sera capable
- d'id enti fier des faço ns su;p erf.i ciell es et des
trava ux d'e~tretien ;
- d'ap préc ier leur s avant~s et inco nvén ients ;
- de les prat ique r.
3.1
III. ;t)ISCUSSION
l. Qu'e st-ce qu'un e façon supe rfici elle ?
- Une façon supe rfici elle est un trava il du sol dont la
profo ndeu r est de 5 à 15 cm•
. - Les façon s supe rfici elles les plus prati quée s sont :
les pseud o-lab ours, les hersa ges, les pu1v éris8 8Ss, les
roul.888S et les rotav ators .
3.2
- .Le hersag e a pour but
• de prépar er le lit de semis en émiett ant et en
nettoy ant la terra en surfac e ;
• d'enfo uir les engrai s minéra ux ou les graine s semées
à la volée.
5. Qu'est -ce qu'un rotava tor ? Quels sont ses avanta ges at
ses inconv énient s ?
- Le rotava tor est un appare il consti tué de pièces
/
·;_/
/1 ('
trava illan tes rotat ives qui tourn ent à grand e vites se,
et décou pent le sol en ·peti ts blocs .
- L'opé ratio n du rotav ator reDqlla.ce théor iquem ent labou r
et façon s supe rficie lles" la terre étant rapid emen t
prépa rée en une seule fois.
- Le trava il est supe rfici el et comme les motte s sont de
dimen sions rédu ites, l~ ~-i:.ru.cture du sol est altér ée.
C'est pourq uoi, cette opéra tion ne doit pas se répé ter
souve nt sur un m8me terra in.
6.3. Le butta ge
'l ();
)
le buttage sur le champ de démonst ration ou de la fern~.
Diacute r les effets bénéfiq ues de ces opératio os.
Permett re aux élèves de fa.ire des travaux pratiqu es.
Ve EEF.ERENCES BIBLIOGRAPHIQUD3
I. O:BJECTIFS DE L'UNITE
A la fin decette unité, l'élèv e sera capable
- d'appr écier 1 11.n;>orta:ice de l'irrig ation dans
l 'aç:i.o ultu:re ;
- de aoJln81tre les princip al.es causes du manque
d'eau ;
- de décrir e les .U.éments de base à prendr e en
considQ-ation pour un projet d'irrig ation ;
- d'anâl yser les ilémente de base pour déterm iner la
factib ilité économique de l'irrig ation.
i ·""
1~-'
\
7. En ce qui conceme de l'eau d'irr igati on, de quels
facte urs doit- on se pr.Socouper ?
a. Comment le mode d'irr igati on est-i l iJlfluencé par les
cultu re& ?
9. Pourquoi le dra:iJ1a&e doit -il 8tre envieag.S '1
10e L'~gation est-e lle toujo urs conseill~e '1
III. DISCUSSION
. l. Pourq uoi l'irri gatio n ee~lle n~cessa:ire ?
a. Pour satis faire les besoi ns en eau dea plant es ;
2. Quel les sont les prino ival.e e causes du manque d'eau '1
1 i
\ \ ·.
'- \
sure xplo itati on des pâtu rage s, les mauvaises
prat ique s culturc.J.es; dénudent le sol.
- :En. conséquence, le sol est soumis à l'éva pora tion et
perd rapidement ses rése rves en eau. Sa stru ctur e
supe rfici elle est détr uite , ce qui diminua enco re sa
capa cité d'absorptio~ en eau.
a. Le clim at
c. Le sol
d. L'ea u
e. Les cultu res
f. Le draillSBe
,
\. 'J
fine) est souven t peu perméable et doit Atre
réserv ée à la riziéu lture (irrigu ée ou submergée).
- Un excès de permé abilité cause de très grande
déperd ition d'eau dans les canaux d'arros age en
terre et du lessiva .ge des éléments fertili sants.
- L'insu ffisanc e de perméa bi1ité détermine des
accide nte végéta tifs comme l'asphy xie des racine s
( sau:f le riz irrigu é) •
6.2. La capaci ta de rétent ion en eau
- Il fa.ut conna! tre les valeur s de la capaci té de
satura tion, la capaci té au point de flétris semen t
et la capaci té utile du sol.
- La connai ssance de la capaci té de rétent ion en eau
permet de déterm in3r la dose et la durée
d'arrosB.Be, en tenant compte des besoin s de la
plante .
- Lacapaci té utile peut varier suivan t la nature
physique du sol : 6 '/>pour les sols sableu x, 18 "
pour les sols limoneux et plus de 30 " pour les
sole argileu x.
6.3. La cohésion
- La cohésio n est la force qui mainti ent entre les
partic ules de terre. Lorsqu 'elle est inférie ure à
la force du couran t d'eau, il y a érosio n,
affoui. llemen t ou ravinem ent.
- Les terres lourde s, qui possèd ent un degré de
cohésio n élevé, peuven t donc utilis er des masses
d'eau im;portantee sur des pentes relativ ement
pronon cées.
..
• 1'
'-\.''
- Les sols sablonneux se laisse nt volon tiers
entra. !ner. car ils.so nt peu cohér ents. Il faut
donc prend re de grand es préca utions pour les
mettr e en eau quand on a recou rs à l'irri gatio n de
surfac e.
6.4. Propri~tés chimiques
- Les sols sont lessiv és facile ment par l'exc ès
d •eau qui entrd ne les éléments chimiques solub les.
Il faut y veill er.
- L'a~port d'humus augmente et :maintient les
rtSserves d'eau .
{: 1
'-\ !
9. Pourquoi le drain age doit""."il 8tre envis agé ?
- Pour élimi ner l'eau en excès , spéciaJ.ement lorsq u'une
couche de sol à il:Tig uer est imperméable ;
- Pour élimi ner les sels toxiq ues (NaCl) qui
s'acc umul eraie nt dans la couche arabl e engorgée d'eau .
1. Plan ter des jeune s plan tes et faire germ iner des semences
dans les pots conte nant la. terre moui llée ou la terre
sèche pour démontrer l'imp ortan ce de l'eau pour la Vie
végé tale.
;
('·.
\ \ o)
1
4. D~ontrer l'eff et de la textu re du sol Sllr le
ruiss ellem ent et l'inf iltra tion de l'eau d'irr igati on en
péré tant l'exp érien ce précé dente avec quelq ues
modi iicati ons suiva ntes :
- employer 3 bo!te s, 3 bout eille s, 3 bocaux et 3
bagu ettes de même épais seur ;
- remp lir les bo!te s avec la terre de diffé rente s
textu res : sable use, limon euse, argil euse .
On peut varie r l'épa isseu r dss bag\l ettes (donc, varie r
l 'incli nai::i on) pour obser ver l'inte racti on entre la pente
et la textu re.
V. W'EW.mCES :BIBLIOGRAPHIQUES
4.10
J;\.'
S4.1
OQ. .. -
.,.s....
1"0H 8oUC TOU
• ---
-----· . -- - -
-'°-'-
~
- __ itl)
~-·
600 ISOHï:F.l'"l'!rE EN mm
- .~! PQ - _ EVAPO!rRANSPIRATION ER mm
ELEMENTS DE BASE DE LIRRIGATION
CLIMAT
TOPOGRAPH 1E·
SOL
EAU
CULTURES
DRAINAGE
' ,.. ~
~ .r-·, \
<
.._. ,'
S4.3
~OINS Eli lU.U DES ~
ml ilBIQtm SjHTi!TL>..SOtJllABIENlŒ
Source : Problèm es et perspe ctives de l'B&l" icultur e dans les pa.ys tropica ux, par
Anglad ette et Descha mps (p. 469).
CONVERSION DES HAUTEURS
D'EAU EN VOLUME D'EAU
PLUVIOSITE, EVAPOTRANSPIRATION,
ET BESOIN EN EAU S'EXPRIMENT
SOUVENT EN MILLIMETRES f mmJ
UN VOLUME DE 10 m3/ h o
s4.5
I. OBJECTD'S DE L'UNITE
A. la fin de cette uni tt§, l'élè ve sera capab le
- de disti ngue r lee princ ipaux systèmes
d'irr igati on ;
- de sélec tionn er un système d'irr igati on le plus
appro prié aux cond ition s données ;
- de conn aitre l'aménagement bydro -a.gri cole effec tué
par l'Off ice du Nige r.
III. DISCUSSION
1. Comment l'irri gatio n par planc hes s'eff ectu e-t-e lle ?
1.1. Prin cipe
- C'es t une méthode d'irr igat ion par ruiss ellem ant.
- Le terra in est di visé en un certa in nombre de
plan ches ou cala nts. L'ea u déve rsée en quan tité
asse z impo rtant e à la part ie supé rieur e du terra in
par les bouc hes d'irr igat ion ou pert uis ruis selle
sur toute la surfa ce de la plan che qu'e lle humecte
au fur et à mesure de sa prog ressi on.
- Les plan ches recta nguJ .aire s reço iven t l'eau par
le
c8té de la larg eur. L'ea u s'éco ulan t doucement, en
nappe minc e, pend ant toute la duré e de
l'inf iltra tion , est cana lisée par des billo ns ou
levé es qui suiv ent les sens de la long ueur . La
part ie infé rieu re eet ouve rte, les billo ns
latér aux: s'arr êten t quel ques mètr es avan t la fin
de la plan che et un cana l de cola ture recu eille
les eaux en excè s.
- Les plan ches ne doiv ent pas avoi r de pent e
tran sver sale .
- La pent e long itud inale peut alle r de 0,15 à 4 "
(au délà il y a éros ion impo rtant e).
5.. 3
plasti que qui passe nt par dessu s la berge du
canal d'arro sage.
- Le p1an86e doit 3tre soigné ; les sillon s ne
doiven·~ prése nter aucune contre -pente qui
provo quera it un arr~t de l'écou lemen t, une
et88Il ation dommageable aux plant es.
- Les pente s couramment admiaea sont compr ises
entre O,l ~ et 1 ~.
2.2. Carac térist iques des raies
a. L'écar temen t des rai.es
- La distan ce sépar ant les raies varie avec la
permé abilit é du sol, de 0,60 à 1,25 m. ·
- Pour les cultu res arbus tives, on adllpte
généra lemen t l'écar temen t en vigue ur dans la
plant ation .
a. Avanta,ges
- Prai e rédu its d'aménagement du sol ;
- Terr ain acce ssibl e en tous temps pour les
trava ux, les sillo ns seul s étan t sous eau ;
- Sol sans tasse ment nota ble ; pas de form ation
de croa te supe rfici elle.
- Emploi de faib les débi ts rédu isan t les dang ers
d'éro sion , ce qui permet l'uti lisa tion des
pent es relat ivem ent accu sées , ains i que
l'arr osf!8 e de jeun as semis et plan tatio ns en
limi tant les risqu es d'ent ra!ne men t des
grain es ou de déchaussage des plan ts ;
- Feui llage dl'3s plan tes bass es qui n •est pas
mouill~, ce qui évite certa ines mala dies
;
- Système convenable parti culiè reme nt aux
cultu res en lign es néce ssita nt le butta ge et
pour de nombreuses espè ces plan tées en lign es
à faib le écar teme nt.
b. Inco nvén ients
- Lent eur de l'arr osag e ;
- G3ne caus ée par les sillo ns pour les
déplacements latér aux ;
- :Besoins impo rtant s en main d'oeu vre ;
5.5
- Perte d'eau très impo rtante ;
- Conc entra tion des solut ioos salin es entre les
rigol es.
2.4. Adap tation aux cultu res
- Cultu res mara1chères (en ligne s)
- Cultu res fruit ières .
5.6
- La submersion peut être inter mitt ente , pour les
arbr es par exemple·, mais elle peut 8tre cont inue
(pou r les riziè res) .
• 0,25 m en moyenne ;
• 0,10 m comme minimum au poin t haut ;
• 0,40 m au maximum au poin t bas.
- Les digu ettes s~parant les bass ins :
• 0,50 m au moins de haut eur ;
• 0,40 m à 0,50 m de larg eur en cr8te ;
• un angl e d~ pent e de 45°0 .
- Les bas sin s peu ven t êtr e P.limentés par le
can al
d'amenée ou par le déversement de l'ea u d'u
n
bas sin supi§r.ieur.
- Pou r que l'ea u rec ouv re plur; rap ide men t
la
sur fac e de chaque bas sin , on aménage dans
le fon d
du bas sin des rig ole s (pr inc ipa les et lat éra
les ) ·
qui con dui sen t l'ea u en peu de temps aux
ext rém ités du bas sin . Au moment de la vid ang
e ces
rig ole s jou ent le rai e de rig ole de col atu
re et
ass ain iss ent plu s rap ide me nt le sol .
L'a lim ent atio n et la vid ang e se fon t par
des
bus es pla cée s dans les dig u.e ttes et fermées
par
dee van nes .
3.3 . Avantages et inc onv éni ent s
a. Avantages
- !'ra is fai ble s de pre mie r éta blis sem ent
et
d'e ntr etie n à con diti on que le sol soi t ass
ez
reg uli er et pla n ;
- Per tes réd uit es d'e au ;
- Sim plic ité de fon ctio nne men t ;
- De stru ctio n des animaux et des pla nte s
nui sib les ;
- Per me ttan t aux eaux cha rgé es de limon de
le
dép ose r.
b. Inc onv éni ent s
- !rassement exa gér é du sol ;
- Gênant l'aé rat ion du sol ;
- Mo difi ant l'éq uil ibr e de l'az ote du sol
;
- Développement act if de cer tain es pla nte
s aux
dépens de cer tain es aut res .
- Né ces sité de gro s déb it d'éc oul em ent .
3.4. Adapt ation aux cultu res
- Nombreuses cultu res, spécia lemen t rizicu lture .
4. Comment l'irri gatio n par asper sion est-e lle carac t1risé e ?
4.1. Princ ipe
- C'est un systàme d'arro sage qui consi ste à
distri buer l'eau sous forme de pluie sur le sol à
l'aide d'aspe rseurs aJime ntés par des canal isatio ns
sous press ion.
5. Quels sont les facte urs qui influ ence nt le choi x d'un
système d'irr igat ion ?
a. La natu re des cultu res choi sies ;
b. La natu re du sol ;
c. La pent e du terra in ;
d. Le débi t d'ea u disp onib le ;
e. Le coilt des trava ux d'éta bliss eme nt et de
fonc tionn emen t.
5.10
6. Décr ire l'amé nage ment hydr o-ag ricol e effe ctué par
l'Of fice du Nige r
2. Fair e une excu rsion pour étud ier les systè mes d'irr igat ion
qui exis tent dans lea vill~s vois ins.
5.12
V. REFEBE?iCES BIBLIOGBAPHIQUES
5.13
IRRIGATION PAR PLANCHES
zz zz zz zz zz zz zz zz zz zz zz zz z
. CANAL O'AMENÉE
PLANCHE
85. 2
·.
J>IMENSIOiiS CONVENAm.;:s DE PLANCHES
POt m L'IB RI< afIO N PAR PLANCHE
B ,-11
"f-f' - -
RJGOLE
1 ... :-..
,,,,.'' 1 1 1' t ........
.... f 1 1 1 1 1 1 1'
~ 1 1 1 ' 1 '
.
,, , t 1
1 1 1
, ... ;" ...
~ 1 1 1 1 1 1 1 '~
1, •, '
1 t
1
, .... r,
:
1 1 1
1
1
1 ' ' 1
1 1
1 ' 1 ,, 1 •' ~f
,'
: A. :
1 '
' ' ' 1 , '
1 : , ' 1 1 ' ' 1 '
l I t t 1 1 ' 1 t I I I· 91 • t
1
1
1 ' • f
' ' '1 '
1 ' ' 1 1 1 ' 1 ' '
' ' 1 1
1 '
'
1 1
1 , ,'
1
1
' '
1 ' 1
• 1
1
f
1
1
'
' :
'
:-
t
1
1 ~ 1 t •
:!
:·1' '• ,1 1 1 ,
1,
,, 1 1
,,
:1 •, ,,, ,, '1 1
• 11 •' 1 : ; 1
··;~ •'~! '
1 ' 1 '
~ ' 1
DE GRAVITE
!f ! .: EAU
'
DE GRAVI TE '
!! : ·EAU DE CAPILLARITE
1! : ASCENSION CAPILLAIRE
s5.5 .
IR
.. RIGATION A LA RAIE
BATTERIE DE SIPHONS
SIPHON
CANAL
dh 1
: DIFFERENCE DE NIVEAU
!\_)
/\
IRRIGATION PAR SILLONS
I
CANAL D AMENEE
z
·-......0
:::>
m
-
a:
......
-
(/)
w
a ;'
,.,
_J /
;'
~~
ZI
u<
t a
CANAL D'ASSAINISSEMENT OU DE COLATURE
IRRIGATION PAR ASPERSION
~
-·-<r"- .,
..... , . ' ••• ,..._,,, - -,- '•, .. . ;_ . -, - :-.-• ~
. yfb.
t ,, ... ' .,,,.. .......... .,...
.
' ,
. 'r
.
...._,._ "''''
r ., r \ .
- ~~-~~- ~ ...---
::,.....---' _ /
'-----------~-----~ - --~--~
-~~~--=--~- - ------------~
,-;-- --·
CAIU.CTKRES COMPABA!rIFS DE
S PRINCIPALES D!BODES
D'IBRIGATIOH
Car:11:tèr~ comparolifs
·Plane~
SiUons Blluins Aspcnion
1 C':1ra51tristiq11cs principales
Arros.1ge Rur Ioule l:t
Arrowgc sur une Arrusage 1ur
1urfacc rar narp.· partie Je lit sur· Ioule Arr oua c en pluie
mince lia surfo"'C (nappe
La rente IUÎI la Ion· fa1:e épai5.o;c). t'e111c
gucur pr'-"M.tUC nulle
2 AJar1111i11n à 1pentes ilcc
la 1orograrhie h:rrain5 Jeenllh'.'t'\
niveau
Tr~sJiOicilc 111~·1k:
lmpcmihle Trop "·uû1eu11 T~s fücilc
AAJC7. 1rnnds
--1~----
ASS(L ar11nds
------
_______,__________
sur Loc;alisès
(ICOICS
Rclalivernrnt peu élc· Ri:Juits
m en trrrnin\ ;, pentes même sur Peu élevés il uh Trts élevés
rente conv~·n:1hk élevés suivant
M l'crl~ J'c;u1 rente
Mo)'cnn«
•J lk.'!lnin\ rn main-d'rruvre Filiblcs Râluilcl
1.k rh lr~ fa1hl".,,
-··---- ----·- --··--- F11ihk'I il llS.\ U i:~·
10 l:1~·ili1ë' J'érntili\r,cnicnt au point lie l>cm - - - - - - ... - - - - - - - 1 - -
01mlc u;i hon n1· hacik: -----1------
m
VllC Ctllllt;IÏ~!lltnCCS --1
lcchnil1Ue5 vcllrnll'nl Trts racik:
11 racililé de conJuitc Jcs arrm
agr5 As~7. focile Assez facile Tr k f11cilc
1:? ra~·1li1i·~ rou r 1rnvau11 de Tra facile
1rande cul- (irantlc\ f11cililé\
-- ·- -· -- -- -- -- -- ·· --
111r~·
-- -- ·
<ira mie culture
_______ ,_______ -- -- -- --
A~l
Culrur"" en li1i11&.'1i
sënanls
N1H11brc11$1..'11
Ginants
ll -~ -- -- -- -- --
,\\,tntai:e\ le\ ph" ma rqu k --- -----------i-·--
'"'k:------1---------··---------
IUr\.'11
Facilité de' trav;im Ni:
.. - _. ____ -- -- -- -- -· ·- -- -- -- -
' ,,, lld.1111\ li•\ rlu~ 'Otillan
l5
tic culture m« ani ·
&111 r
p;is k Mii, Simplicité de Jun
!\ouplcs...c: tl ';1tl;ip-
1.1111111, •imphcilc
l>ifliculré !"CIUr am.. (.'uù1cu1
1ic11111cmc111
e· A~ncc de nivdk:·
n11:nt
Ml\URITANIE
r~~i:~~~~
~· __, .. t···
~· !T.·~f
••
I ---:·
. . .
"
~. ~;_;~~:,:~~=~~m
~BARRAGEEXISTANT
~ BARRAGE EN PROJET
• •
s5.11
-··-----......... ICARfR/
DfL TA
,._ ,._
14• JO
MORT ....•··----.
14"
...... ,
.... , , -,..,
.-
--· I '
I
. •..-.
13• JO
·-------·D~a-..__..-111•
Ctwl1n * llllhu
Vil...........
• ...
mm " - .
E! 'Stct••,....
..,.,
SlclMI lmÎlfl
, • -·· Dt-
-·-"'"" ICA R f R / 111111 • '"""' ci l::z"''
•••
0· Ü'*
ss.12
AMENAGEMENT DU NIGER
A MARl<ALA
M-CANAL
ALADE NAVll;ATION" "'\
,
DIA~AMBOUGOU
I
I
'
IVERS
'SEGOU
O 5km
--· ROUTES
CANAUX
1'' ''
BARAGE A HAUSSES MOBILES (81! m>
t 1 • t 1
''' ' 0
DIGUE EN TERRE Cl823m)
55.13
I. O:BJECTIFS DE L'UNIH
A la fin de cett e unit~, l'&l ève sera capa ble
- de décr ire le oOJqportement de l'ea u d'ir riga tion ;
- de cite r les inco nvén ient s de l'ex cès d'ea u ou
une insu ffisa nce d'ea u en irrig atio n )
·- de défi nir la dose d 'arro s889 et d'id enti fier lea
fact eurs qui l'inf luen cen t ;
- de d&c rire l'ef fica cité de l'irr iga tion et sa
conséquence :t;>ratique ;
- de calc uler la ~ose d'arr os88 '8 pour une surf
ace
donnée ;
- de déte rmin er la péri ode d'ar rosa ge ;
- de cal.c uler le dtSbit en 1rri gati on.
6.l
4. Qu 'es t-c e que l'e ffi ca cit é de l'ir rig
ati on ? Qu elle est
sa conséquence pra tiq ue sur la dose d'a
rro sag e ?
5. Comment peu t-o n cal cul er la dose d'a
rro sa& e pou r une
sur fac e donnée ?
. 6. Qu 'es t-c e que la pér iod e d'a rro sag e
?
7. Co:ument la pér iod e d'a rro sag e est -el le dét
erm iné e ?
a. Qu 'es t-c e que le déb it en irr iga tio n ?
Quel est le
rap por t ent re le déb it, la dose d'a rro sag
e et le tem;ps ?
9. Comment le déb it est -il calcultS ?
III . DISCUSSION
6.2
(1 ·1
<. '. l.1
.;
..
flétris semen t. Lee plante s se fanent d'une façon
permanente. L'irrig ation doit interv enir avant que ce
degré ne soit a~teint.
- La capaci té utile en eau du sol est donc égale à :
Capaci té de rétent ion - Capaci té au point de
flétris semen t.
a. Excès d'eau
- Perte d'eau : l'eau humecte profondément 1-:1. terre et
dépass e la zone visité e par les ràoine e. Toute l'eau
qui se trouve hors de portée de oes derniè res, en
profon deur comme en largèu r, est complètement et
définit ivemen t perdue .
- Lesaiva.ge des sels solubl es nutrit ifs : l'eau par sa
descen te en profon deur entra!n e des sels qui se
perden t.
- Destru ction de la structu re : le complexe a.rgilo -
humiqu e se disloqu e entra! nant la destru ction de la
structu re.
* Cet acciden.t se produ it fréquemment en terres
sableu ses. En conséquence, l'irrig ation suz:-ces sols
devra 8tre fréque nte et modérée (Petite s doses à
interv alle rappro ché).
' . J;'
'
direc te ; elle s'épu ise rapid emen t, ce qui cond uit à
de mult iples inter venti ons.
- Développement anormaJ. de la plant e : La couche de
terre ex;pl oitée par les racin es n'est pas totale ment
moui llée, il n'y a pas assez d'eau pour satis faire
les besoi ns de la plan te.
3. Qu'e st-ce que la dose d'arr osag e ? Selon quels facte urs
va.ri e-t-e lle ?
3.2. Selon quels facte urs la dose d'arr osag e va.ri e-t-e lle?
a. La capa cité utile en eau du so1
- Cette quan tité d'eau dispo nible pour les
plant es varie avec la textu re du sol et avec la
profo ndeu r de l'enra clnem ent.
6. t..
- Pour faire leur plein , les terre s lov..!'des
exige nt des doses impo rtante s à chaque
arros age, tandi s que de petit es doses sont
suffi sante s pour les sable s à profo ndeu r égale
d'enr acine ment .
b. La profo ndeu r de l'enracinemen~
,-.
•I ' J
"\/
- Exemple : s1 les )len tes ont beso in d'un e qua ntité
(Q) d'ea u de 20 m et si l'ef fica cité (E) de
l'irr igat ion est 50 %, la dose (DO) d'ar rosa ge
devr a 8tre donc :
DO = 10~ Q ::: 100 X 20
so
5. Comment peut -on calc uler la dose d'ar rosa ge pour une
surface donnée ?
1 DO = CU x ST x PB 1
6.5
t
r , '·
'i
. ) 'ii
de l m2 d'un sol asséc hé où les plant es attei gnen t
leur point de flétri ssem ent perm anent . On remar que
la profo ndeu r d'imb ibitio n (PR) en mètre (m) après
24 heure s.
- La. capac ité utile (OU) est donc :
V
PR
1
- Exemple : Un volume d'eau de sol (0,05 0 m3) est
donné sur une surfa ce de l m2 • On :rem.arque la
profo ndeu r d'imb ibitio n attei nt 50 cm (0,50 m).
La capa cité utile de ce sol est donc :
CU = 0 1 10 m3
- La profondeUl.· d'imb ibitio n désir ée :
PR= 0,60 m
- La surfa ce à irrig uer :
S!r =
20 2 m
- La dose d 'ar~osage (IX>) pour cette surfa ce est
donc :
DO = CU x ST x PB
= 0,10 X 20 X 0 1 60 = 1 1 20 m) ·
ou 1200 l de l'eau .
l
t,
( . \
* Il faut noter que, en pratiq ue, on donne une dose
plus élevée que la dose calcul .ée, en tenan t compte
de l'effi cacit é d'irri gatio n.
!
• L'i~gation devrait revenir tous les 30 jours
tur cette parcell e.
7.2. Détermi nation de façon pratiqu e
--·-- ---
a. Emmen aérien : On observe , au débat du jour les
signes de fiétriea ement permane nt du feuillag e en
des points bien choisis .
- Les réaction s les plus caracté ristique s de l.a
plante au manque d'eau sont l 'enrOUlement et le
flétrisse ment des feuille s, surtout s'ils sont
observé s veN 10 heures du matin.
- L'irriga tion doit toujour s in~er~anir avant ce
stade.
b. Examen souterra in 1 On effectue des sond86el!I
avant et après l'irriga tion pour détermi ner la
date des ar.rosag ee.
- Choisir , dans la parcell e à irrigue r, des
points d' obeerw. tion bien réparti s ;
- Laisser les plantes atteind re leur point de
flétrisse ment permane nt ;
- Détermi ner la profond eur de terre asséchtSe
quand survien t le flétriss ement permane nt. C'est
le niveau critique de deseéche ment du sol.
- Dei termine r approxim ativemen t le ni veau
d'arros w qui sera situé quelque peu en dessus
du niwau cri tique de desséche ment, suivant les
culture s. C'est la profond eur à laquelle il est
possible de laisser le sol se desséch er jusqu'à
son point de flétr:l.ss ement, sans que la
prospér ité def:i culture s soit sérieuse ment
affectée ;
- Calcule r la quanti té d'eau è, fo1.imir en tenant
ô.9
f'·\
.. \'
compte la oa.paci té utile du sol, la profondeur
du niveau d'arrosage et la surface à irriguer ;
- Irriguer ;
- Contreler, après resseyQ8e, la profondeur
atteinte par l'eau, afin de v~fier si la dose
e et correcte ;
- Suivre l'as~èchement progressif du sol par
sonda8es ;
- Renouveler l'a.rros&Be lorsque l'assèchement
atteint le niveau d.' arrosase.
Débit = Dose
Temps
DE DO
=
TS
ou DO
6.10
• i
'
('1
..... \ ...
* DE et DO doive nt 8tre exprim és en m8me uni té de
volum e.
200 =4 J/sec
50
9.2. En mesur ant la haute ur d'eau évacué e penda nt un
teg>e donné d 0un rjserv oir de capac ité connue .§tant
soumi s à vidang e ..
Débit = (Ca-o~·?.t:!ïé)
x (haute ur a' eau évacu ée)
(Haut eur du réser voir) x temps
45 X 4 = 12 mJ/h
5 X 3
6.ll
9.3. En se basan t sur la vites se du coura nt et la secti on
du canal
- Le d'bi t e et détt.Tminé par le rappo rt :
VI = ..!Q_ = 0 , 50 m/sec
20
• Débi t = S x VI
= 0,60 x 0,50 = 0,30 m3/aec
ou 300 l/sec
6.12
(\ /\ J
V\.,
9.4. En tenant compte du diamètre du siphon de
distribution et de la différence de niveau d'eau
dans la canal et dans la raie.
6 .. 7.3
. \_\
3. Effectu er des sondage s à la b8che ou à la sonde pour
~tudier la profond eur d'enraci nement des diffmn tes
plantes .
V• llEF.ERENCES BIBLIOGRlPBIQUES
-~ EAU DE
SATURATION
0
- z
0
_J
0
-
1-
li) z
UJ
1--
w
et:'
w w
1- 0
-
0 UJ
- 1-
-
L)
~
<t
L)
0 10 40 6·0 80
ARGILE DU SOL (0 /o)
i
\1
S6.2
--- ----
---------
CAPACITE AU CH.AV
- -
~ -'* - - - - - - ,.-. .._ /.\
EAU DE GRAVITE -
~
-
--
30 "' RESERVE
P'A.CII.EP.Um'T
UTILISABLE 45 fo
RESERV.B:
...... - • y . . . . . . . . ·•••••.
- - - r5~ _____
UTILISA.Mi!
- - - - - - - _.,.._...__
POINT DE ll'J.&mSSBIOKT
EAU lflUTILISA"BLE
PAR LA PLANTE
S6.3
DOSE DI ARROSAGE
'
EFFET NEFASTE DES IRRIGATIO,NS
TROP COPIEUSES EN SOL PERMEABLE
\. .....___ ..-.
~-
i 1 0 4 1 1
,. 1 •
1 •
1 ' •
1 ~
1 • •
- .
: :·
1 :
: ~·.
• • •
' 1 • • •
. .
• • • •
'
1.
'
'/
. •. ..
' •
,' • • .
• • • • •
1 • ..
• • •
\ ' ' ' •
• • •
• • fi '
• • 41
.. . l'\.
.. . '
''.'
.• '
~. '' ••
'l r
' ....
' •
_, _ .! _, _ ...,
' ••••
•
• •
1.
_. _
•
,_
t
' L
1;
'
L ...l -
''
~
'
'
'
•
.'' '•
•
'
l _: _ L _ - '-
'
••
' •
'
'
•• • •
..L -~ - ' - l.
•• '
-1,.
'' '. '1 '
1 t • • • • •
'1'
•••• 1
• • ' ' 1 . .• • •
' '
.••. ''
' ' ••
'. 1
1
• .
• . . . . . . . "
•
•
••
• •
. •
••••
• ' : •
'
•
•
•
••
• I
' '.'.
• • • •
-- --
4Qm 3 D'EAU
PAR ARBRE. ET PAR AN
SE RÉJ~l\RTISSENT EN :·
10 IRRIGATIONS DE 4 m3 5 IRRIGt\TIONS D·E· 8m5
/~ lZJf !EJ1 [fijJ. 071
l~m~V ~ I~ ~ ~
~~~.~~JV -
-· -. -
~
....
I 8w.3
[)\NS UN SOL LEGER DANS UN SOL LOURD
PROFONDIDR DE L 'ENCADREJ.:ENT
(Prof onde ur en mètr es)
L'ASS.ADISSEMER!I? AGBIOOLB
I. OBJECTIFS DE L'UNI!rl
A la fin de cett s uni t,, l''là va eera ceçpable
- de reco nna! tre une ter.r a humide et ses
inco nvén ient s ;
- de d~crire les prin cipa ux aven tagel 1 du 4r&1.nage 1
- d'id enti fier les oaraot'1-:letiques prin oipa lee du
drainage par f oss.Ss ouv erts et du drai~ par
~·aux ente rrée ;
7.1
III. mscuss ION
a11 La terre est plus ou moine élastiq ue, ellê cbde sous
les pieds, même lorsqu e le tempe oet sec.
a. Imperméable à l'air i
1
1 1
\ ' ) J
\
des r~coltes abondante s et de qttal.ité qu'elle~
seraient susceptib les de produire si elles ~taient
saines.
\\)~.
\
5. Quelle s sont les caract éristiq ues du drainag e par fossés
ouvert s ?
/
1
c. Les col lec teu rs
- Co llec teu rs sec ond air es : Ile :-e cue i:le
nt lee
eau x des fos sés et lei3 véh icu len t ver
s le
col lec teu r pri nci pal .
- Co llec tell l' pri nci pal : n reç oit les
eau x des
col lec tell l's sec ond air es et les véh icu le
jus qu' au poi nt bas du p~rim~tra à ass ain
ir, où
il débouche de.ne l'ém iss air e.
5.3 . Co ndi tion s d'e mp loi
a. Inconv~nients
\
\ ..
'·
''-<, ~\
s'accu muler dans le sol et 8tre ou deven ir un
obsta cle à la cultu re.
- Il en existe des cas typiq, ues dans les terrai ns
gSBJlés sur la mer (Polde rs de Holla nde) ou sur
certai ns lacé si tués en région s sub aride s
(Pold ers du lac fchad) ou dans certai nes région s
aride s (Nord du Mali) .
1. Montr er aux ilèves les carac térist iques d'une terre tris
humide sur le terrai n après une pluie ou un arros ase.
2. Démo ntrer les effet s nuisi bles d'une terre trop humide
sur le dévelo ppeme nt des plant es par l'expé rienc e
suivan te :
- Prend re 6 botte s de lait vides de m!me diiri9nsion :
trois d'ell es avec des troua dans leur base ; les
autre s sans trous .
- Dans chaqu e botte , mettr e un m8me volume d'une m3me
terre , puis trans plant er une jeune plant e de mars, mil
ou pois •
... Verse r un demi -litre d'eau dans chaqu e boite . Noter le
drain age dans les bo!te s avec trous et 1 'excè s d'eau
dans les bo!te s sans trous .
- Obse rver le d~veloppement v~gétatif des plant es penda nt
les jours auiva nts en s'ass uran t que la terre dans les
bo!te s avec trous conti ent assez d'eau et que la terre
dans les bo!te s sans trous eat submergée sous l 1eau.
- Après une eema:tne, arrac her soign eusem ent les plant es
et obser ver la profo ndeu r et le volume des racin es.
- Discu ter les résu ltats .
V. BKPERENCP3 :BIBLIOGRAPHIQUES
1. Mini stère de la Coop ératio n - Mmnento de l 'açon ome -
Mini stère de la Coop ératio n, Pari0 ; troisi ème
éditi on, 1980 .
7.8
DRAINAGE PAR FOSSES OUVERTS
--
IJ.J
a::
(§
z
0
(_)
w
(/)
u: DRAIN ___.
::')
w ( tuyQ u ~nte.r t'.é.>
t-
u
w
_J
_J
o-
-
(_)
-w
en
t/)
~ +( tuycLU
DRAIN •
<Z.1'11~ rr<i)
"\
\
UBI!E 8
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
A J.a fin de cette uni té, l' tflève sera capab le
- de défin ir l'asso leme nt et la rotat ion ;
- de décri re les buts de l'asso leme nt ;
- d'ide ntifi er les facte urs qui influ ence nt le choix
d'un assol emen t ;
- de conn a!tre les assol emen ts préco nisés au Jfali ;
- de décri re les techn iques de conse rvati on et
d'uti lisat ion optim ale de l'eau du sol.
III. DISCUSSION
B~l
1.1 . Qg' eat- ce que l'as sole men t ?
- L'as sole men t est la dist ribu tion de la surf ace
exp loit ée entr e les diff éren tes cult ure s qui y
son t pra tiqu ées .
- Le champ est di visé en par cell es, de surf
ace s
diff éren tes souv ent corr espo nda ntes à la tota lité
des cult ures prati~uées sur l'ex plo itat ion . Chaque
par~~lle est dénommée •so le•.
8.2
c. Lutter contre les mauvaises herbes.
la durée de la rotation.
c. 16:1.lieu biologiqu e : L'existen ce de cer·tains
ennemis et paraRites des plantes peut limiter le
choix de telles ou telles cultures.
8.)
c. Rotatic.e. : Il s'a git de l'in flue nce de la
suc cesu ion des ou1 ture s les une s der rièr e les
aut res . Le sou ci du "bon pré céd ent" inc ite
par fois l'ex plo itan t à mai nte nir ou à aug men
ter
cer tain es sole s· ess ent iell eme nt pou r fav oris
er la
ou les cul ture s suiv ant es et .souvent à mo difi
er
le pla.t.i d •ass olem ent ini ti.ii l..
5. Comment peut -on réal iser la cons erva tion et l'ut ilis atio
n
optim a.le de l'ea u du sQ! ?
-- Les brise-ven
d. Eta bli r des bri se- ven t
t bie n éta bli s peu ven t réd uir e les
per tes de l'ea u par l' éva pot ran spi rati on.
e. Ap pliq uer la tec hni que modifi~e du "Ciry farm ing "
- La mo itié des ter rai ns est cuJ .ti vée
tan dis que
l'au tre mo itié est lais sée nue pen dan t la
sai son des
plu ies ; aucune cul tur e et sar cla ge rép été
s pou r
sup prim er tou s les adv ent ice s.
f. Réd uire la vit ess e de rui sse llem ent par
des sill ons
- Si le rui sse llem ent sur une pen te est trè
s rap ide ,
on pourra. e~f'ectuer des bil lon s pla ts ou pre
squ e
pla ts pou r réd uir e ea vit ess e ; en ce fai aan
t, l'ea u
de rui sse llem ent pou rra en grande par ti& 8tr
e
abs orb ée par la ter re.
- Cet te tech niq ue réd uit aus si le danger
par l 9 6ro sio n.
g. Co llec ter l'ea u de plu ie au pie d des ver
san ts de
col lin es et dans d~s bas sin s art ific iel s.
- L9 eau de plu ie rec uei llie au pie d des ver
san ts de
col lin es et dans des bas sin s art ific iel s peu
t
fou rni r des res sou rce s d'e au sup plé me nta ires
à bas
pri x et de hau te qua lité pou r les ter res
arid esa ·
- La col lec te de l'ea u de plu ie ren
d pos sib le
l'ag ric ult ure dans des zones à fai ble plu
vio mé trie :
les eau x de rui sse llem ent col lec tée s des
ver san ts
son t uti lisé es pou r la pro duc tion agr ico le
(complément d'e au) •
a.r
h. Amél iorer la :f'ert ili té dB sol par fumure miné rale et
organ ique.
- L'app ort de matiè re organ ique av..gmente la capa cité
de réten tion en eau du sol.
- L'am élior ation de la ferti lité du sol favor ise le
bon développement de la plant e et 8.U8DJ.ente ainsi
l'eff icac ité de 1 'utili satio n de l'eau par la
plan te.
3. Etab lir et effec tuer avec les élève s un plan d'ass olem ent
sur le champ de démo nstra tion.
· V• REJ!'ERENOJlS BIBLIOGBil'HIQUES
8., 7
sa.1
PLAN D'ASSOlEMENT
SOLES"'~~-
, . .....
--
- -- --1- ,__ ....
...,__
2
' ',_
~
'
"
.......
'
-3 ...
- .....
Mil
cn 9ra it
Co ton 4
ve rt
sa.2