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:::.. , . 1 . Jionniers de .ecolog1c
Durant quelqt11.·s de~e 11111 c-s. es 1 ,
, • . ontdénommé
J --; d'exl'autecologre
tente
'L ,
pliguer
, la .répartition
)
.
géographique d·espèccs considérées séparcrnent (~e qui a e el. . es de l'environnement.en
à partir de leurs réponses :1ux cqn ditions . 11hys1ques . et c rnmqu
. ·ct nent il est apparu que ce
•· · hysiolog1qucs Mais assez iap1 e1
fonction de leurs caractenst1qu~s P. • · . ... ,
, ,
développement et la reparti 1011
•r
t)pe d'analyse était très réduct1011111ste, d~ns la mes_UJe l~u 1e. adapt ation au climat local;
oéooraphioue d'une espèce ne sont pas umquemenl iégu s p~i : n 0 . . u·,te1·actions
~ o ·1 • • • 1 l' 811. . d I' a 1nais egàlement pal ses ~
a l::i compos1tion ch1m1que du sol_, ce o u e ec u'. . • Il s ' avérait donc
(prédation. compétition, facilitallon ... ) , avec les cspe_c_e s avo1s1nai:tes. . et d ' aborder
indispensable de ne pas isoler t111c cspece de son e nvJJonne ment b10log1que, , ,
l'étude d'ensembles plurispécifiques, obj et de la synécologic. C'es~ da ns le~ annees J 960 qua
émergé le concept actuel d'écologie. Les êtres vivants étant en .mterre_lat10n tant en~r~ e ux
(relations intra et interspécifi.ques) qu· avec le milie u naturel (dont 11s sub1ssent les ~ontram_tes,
maîs qu'ils contribuent à mod ifi er), c'est l'en semble de ces interrelatio~s qu 'il conv ient
d'aborder po ur comprendre l'organisation el le fonctionn ement des sy~temes nat~rels ou
écosystèmes. Cèux-ci p euvent être cons idé rés comme des « supe1~~?rgarns~e~ » prese~tant
des propriétés glo bales non prévisibles par la seul e étude des propnetés des elemen~ qui les
composent. P0urrait-on envisager de comprendre le foncti onnement du corps humain en se
limitant à l' étude, en laboratoire, des caractéri stiques des cell ules nerveuses, hépatiques,
musculaires ... ? Cette approch e globale, prenat1t en compte de manière concomilante, les
- paramètres physiques, chimiques e t bi ologiques ainsi que les liaisons fonctionnelles existant
r
entre les composa.mes des systè mes naturels, s' insc ri t dans le cad re général de analyse des
systèmes complexes. Cette an alyse; la systémique, est par ail leurs un courant de pensée
beaucoup plus ancien que l' écologie, et va de la physiologie à la Jin guistique en passant par le.
physique, l'économie et la sociologie. Science de syn thèse, c 'est-à-dire utilisant les
connaissances et les métbodes de nombreuses autres disciplines, ]'écologie a permis depuis
quelques décennies, grâce à son approche globale des })IOcessus, de mieux comprendre la
«logique du vivant ». Cette logique se caractérise, au n iveau des écosystèmes, par une
augmentation, a vec le temps, de la complexité des structures, en raison d 1une consommation
d "énergie. Le parallèle avec l'évolution des sociétés humaines a pparut très vite comme
évident. .. L ' écologie se de vait-elle alors d ' être une science au service de l'homme ? « Ouj _
dans le sens où elle lui apprend à comprendre son environnement, à connaître la s rructure et le
fonctionnement des écosystèmes dans lesquels il v it, et à réaliser que lui-même fait partie du
système d' interactions . Elle fourn it donc u11e clé p our savoir gérer ce s-ystèn:1e au miem,.
c'est-à-dire non seulement en assurant sa survie, mais en autorisant tm ceri ain niveau
d·exploitation, limi té mais durable ». L' écologie doit-elle ê tTe politique ? Oui~ l'adjectif
<, politique étant pris non au sens de la doctrine d'Lrn parti, mais à celui d'une gestion . issu de
!"analyse des systè mes, au même titre que l'économie politique. Elle suggère qu ' une solution
r
au problème de l'injustice sociale n e fera p as économie d · une analyse scientifique
rigoureuse des systèmes ... et que cette solution recherchée n e sera sans doute pas une
égaJisation et une homogénéisation des économies. mais bien plutôt une reconnaissance des
complémentarités et une symbiose qui devrait simplement cesser d ' avoir les caractères d'un
asservissement.
1. Q u'est ce que l'écologie ?
Pe~t-êtrc fout-il t?ut d'abord rappeler que« science >> n'est pas sy
mais de « connaissance ». Toutes les sciences ne sous-cnt
aveugle et même ce11aines, comme l'écologie, sont
questi~ns sur l'état de la natl1re, l'action de l'homme e
vérité. l'écologie ne date pas de quelques dizaines
Le projet se doit de répondre aux attentes des acteurs du territoire exprimées tout au long de la
démarche, mais aussi aux exigences réglementaires en particLùier des Directives Européennes
relatives à la préservation des Habitats naturels (Directive « Habitats »), à la prise en compte
du risque d'Inondation (Directive « Inondation ») et au bon état des cours d'eau (Directiv(.
Cadre sur I'Eau).
Le diagnostic partagé a mis en évidence des éca rts importants entre la situation actuelle et les
exigences réglementaires, notanunent l'atteinte du bon état chimique, morphologique et
écologique de la Garonne, mais aussi au regard des attentes des riverains. L'évolution «
naturelle>) du fleuve et les pressions qu 'il continue de subir ne sont pas de nature â permettre
un retour vers un bon fonctionnement.
- Tant par les fiches techn iq ues (avec des estimations de coCtts des actions) que par la
can ographie associée. le plan d 'action regroupe des outi ls utiles pour la mise en oeuvre el la
recherche de partenariats et de fo nds nécessaires.
plan d ' action doit permettre de constntire et de maintenir un tableau de bord pour un suivi et
W1e évaluation des projets et interventions en_lien avec la Garonne.
Pt·iorité 2 ..
- Diminuer les impacts négatifs des grav1crcs,
. é n.:spcctueu
- Favoriser une agriculture de qual1t , , se de 1· environnement (sol el eau).
•
Les deux groupes {l.eohniciens e l ri~~rarns) 1 · ' a ·chisation
ont 6la bore· ut~~fé')~er/ Ce endant enjeux selon
desilapparaît une
des niveaux de précision et de défirnllon assez nettement di ten s. . P ', . . d
converoence
0 en ce qui concerne 1··unporLa1Jce des eJ1Jet1x
· po ur le territoire de preser vat10n
d . e
la ressource en eau, de conc1hation
• • • des activ1
.• ·té .
. s ,1vec Ies, fonctions da fleuve et . ,e pnser
en compte d'un espace fonctionnel à restituer à la Garonne pour restaurer ou preserve
un environnement de qualité, comme rappelé plus haut.
ll ressort en outre du diagnostic partagé la nécessité pour J'homme de vivre avec le fleuve,
en adaptant ses activités, en assurant des actions de gestion de la Garonne et en
valorisant la richesse qu'ellë rep résente. .
RestatJrer le bon état 11101JJhologique en rendant au fleuve son espace << de bon fo~ct1o~emen1
». pour pern1ettre à la Garo1me de rendre à nouveau des services atiendus (autoepuratJon des
eaux. préservation de la biodiversité. en particulier les habitats remarquables, etc.) et
préserver zones d'expansion des crue et de ralentissement des eaux, sont ainsi les objecüfs
prioritaires à poursuivre.
Mais répondre à ces priorités ne passe pas par deux types uniques ct·actions, mais par un
ensemble d'interventions qui sont fortement interdépendantes et complémentaires. On
note en outre la nécessité d 'interveni r non pas seulement sur Je fleuve et ses berges, mais bien
sur t.lJ1 territoire élargi à l'échelle de la vallée, compte tenu des influences réciproques
entre la plaine et le fleuve.
Par ailleurs, réconcilier l'homm e et la Garonne ne peut pas se faire seulement par une
amélioration du fonctionnement du fleuve : il est nécessaire de rendre le fleuve attractif.
accessible et intéressant pom les 1·iverains et les jeunes en particulier, par des projets
spécifiques de valorisaüo11, de sensibilisation et d 'éducation et par des accès adaptés. En ce
qui concerne la priorisation des secteurs d'interventions, la priorité est l'intérêt général qui
passe par le bon fonctionnemenJ sur le plus long linéaire cumulé, sur les sites de plus forts
eajeux (humains ou naturels) et sur les secteurs les plus fortement impactés par les
dégradations.
-Période d'intervention ; compte tenu de la vulnérabilité du mil ieu naturel, de la nature des
interventions et de contrainles hydrauliques, les périodes recommandées pour intervenir sont
indiquées.
- Indicateurs d e suivi/ réussite : dans un objectif de suivi du plan d'action au moyen d'un
tableau de bord multicritère, ainsi que pour justifi er les investissements, communiquer sur le
projet et ajuster si nécessaire les méthodes de mise en oeuvre dll programme, des indicateurs
si possible quantitatifs et faciles à mesurer so nt en effet nécessaires pour chacune des familles
d 'actions.
- Coûts unitaires et financements potentiels.
- Documents techniques de référence. t
On sait que le mot oekologie a été créé en l 866 par l'un des plus ardents disciples de
Charles Darwin, Ernest Haeckel, auquel il donne le sens suivant :
Ainsi, Haeckel forge le mot. définit le champ scientifique ... mais ne contribue pas
davantage à l'émergence de cette discipline.
« Par oecologie nous entendons la science de 1·ensernble des rappmts des organismes
entre eux et avec le monde extérieur ».
On considère l'écologie comme science des relations des êtres vivants avec leurs
milieu ; les êtres vivants étant étroitement intégrés à leur « environnement>>, l'écologie est
la sejence des systèmes biologiques fonctionnels complexes appelés « écosystèmes » : elle
comporte aussi l'étude des rapports des êtres vivants entre eux».
<< Définie comme l'étude des relations des organismes avec leur environnement, ou
.bien comme l'étude des interactions qui détenninent la distrib11tion el l'abondance des
. .
« L'écologie est l'étude des mteract1ons ·
entre les organrsmes ·
v1vants et le milieu. et
L'écologie est souvent considérée comme une branche des sciences de la vie, un
·" diverticule de la botanique et de la zoologie. Cette interprétation n'est pas fausse sur le plan
historique dans la mesure où l'écologie tire pour partie son origine de la géographie des
plantes du début du XlXe siècle. Mais cette interprétation est également r éductTice, étant
donné que dans la définition même du concept d'écosystème, qui est central à l'écologie. ce
sont !es interactions entre systèmes biologiques et systèmes physiques et chim iques qui sont
explicitement visées.
~ dans ln 1ép.ula1ion des flux : productcurs, d,ccomposeurs, t~1xal e urs d·azote. ... On se
raie
...(
. cl des sciences
!rouw ainsi à l'intcrfoce des sdcnccs dL la Vic . de la PlaneL1.:.
, . L'approche
, .
sys1em1qut· - I'cc a, l' appmc he popu Ja t·ionnelle• On assimile. le
. arl1tu
n·est pots souvent bren
plus :;ou vent. les compt1rt1m<.mts
· b1ol1qucs
· a<les b01lcs
· ·
noires par souc1· de simplification.
mai~ parfois aussi por ignorance.
Les systèmes écologiques ne sont pas des structures immuables. lis peuvent changer
au cours du temps, se transformer ou disparaitre.
Les populations qui constituent la trame biologique des écosystèmes ne sont pas en
effet des entités figées, variables seulement dans leurs effectifs ou leurs structures
démographiques. Reflets d'une longue histoire 7 dont leur pool génétique garde la trace, les
populations nat11relles restent exposées à des pressions sélectives multiples et sont donc
soumises à l'évolution. L'écologiste peut ainsi avoir à co1maître de la génétique des
populations. de même que les spécialistes de cette. discipline dQivent se préoccuper de la
dynamique des systèmes écologiques où se développent les populations qu'ils étudient. La
' .
variabilité génétique des populations naturelles apparait ainsi comme une propriété
Parmi toutes les espèces apparues a• la surface du g lobe 1, une occupe auJ·ùurd'hui uue
posit ion tout à fait parliculière. centrale pourrait-on dire : l'espèce humaine. De fait, par la
s uite de son su ccès démographiq ue et économique et en raison de ses compétences, elle se
trouye confrontée à une responsabilité sans précédent dans l'histoire : gérer la planète Terre.
el pru·liculièrement la b iosph ère dont Je., équ ilibres apparaissent menacés. Tel est pour
l ' homme le grand défi 9u À1Xc s iècle. Certes, avec ragriculture, la sylviculture, la chasse.
.-.: la pêcbe ou l'élevage. l'homme fa it cela depuis longtemps. Mais il ra fait jusque-là à une
éche lle locale. régionale tandis qu' il s'agit aujourd·hui de passer à réchelle planétaire. De
fait. les changements qui se profilent. climat..iques et autres (poUutions. déforestations.
d éprise rurale), liés à 1·explosion démographique et économique de notre population.
affectant la biosphère dans son ensemble.
d 'analyser la divers ité bio logique à travers ses deux composantes, richesse spécifique et
. variabil ité génétique en relation avec la dynamique des systèmes plurispécifiques qui
l' organisent (compétition, prédation, parasitisme, c, catastrophes» ... ).
'
hétérogènes dans J'espace. varia\)les da~1s le temps et h1érarchisés, du microsite à la parcelle.
de l'écosystème à la biosphère. Les difficultés sont énormes, car ces processus, plus ou
moins interdépendants. peuvent se dérouler à des échelles de remps et d. espace très
différentes. Le défi qui nous est posé esl donc de développer des approches intégrées qui
permettent de modéliser la dynamique d'ensemble avec un bon degré de prévisibilité.
"'
·I
u .. t. I NTERACTIONS NEGATIVES
1)• .1. 1. Compétition
Le lenne de compétition désigne une situation dans laquelle une ressoorce n 'e
disponible en quantité suffisante soit pour chaque individu d'une population de la n
espèce (il s'agit aJo,s •d'une compétWon ;ntraspécifique) soit Potu deux popµlat
d'espèces différentes (compétition interspécffique).
L •urn isation de Ja rnssoucce pac individu ou une espèce réduit sa disPonibi litéPot
/'autre individu ou l'autre espèce, lesquels vont être affectés dans leur croissan
survie par 1a raréfaction de cette ressource. ce ou leu,.
• Compétition intraspécifique
• Compétition interspécifique
----
- - - - -------
-- ô
..
Il . 1.2. Prcd a tio n
• e• Ja' prédation
J>, ,se dans s,1 siguifiaition la plu large- la com,omrn,ition de nourntur .
l' . .
1 k: foctl'lll 11111inl l111 trauskrt de l'cncrg1e dans les 1llOcen{)ses, elle définit les ltcns
.
cn~1c1cr1su111 .
k•s cha111l'.:, .
et fc.s ,é,..cau~ 1rorh1qocs . Id a t·,on co
. 1.,a rui..: . nstin1e donc un processus
écolol,\rquc L'~!.l'nlil'I qui l't11111oll.' 011ss1• les popu 11.111011s consllluanl 1es c·ommunauté.:, et leur
é, olu1io11
Le.s rn•da1e1u-s ronsor11mt>•11 dans la plupart des cas autant d'individus de la pro ie quïls
peu, cm en capturer. de sorte qu'ils ont la capacité théorique d'éliminer la po pulation de cette
espèce. En dé finiti ve. lç niveau de prédation est détcnniné par !"aptitude du prédateur à
capturer Ja proie et par la capacité de cetlc dernière a é\ iter la capture.
11 existe cependant de grandes variations dans le taux de prédation selon les espèces
cons idérées. Chez les espèces qui n'ont pas la capacité de fuir à un prédateur - c ·est par
exemple les cas de nombreux invertébrées. en pa11iculier d ï nsectes ph}tophages tels les
pucerons- le taux de prédations peut éire éle\é. Dans de tels cas. les espèces considérées ont
un potentiel biotique élevé qui compense les pertes dues à la prédution.
A l'opposé. chez les espèces animales de grande taille. vertébrées en particulier et de façon
1-lus générale chez tous les animaux capables des~ déplacer - et à fortiori de fuir rapidement-
les taux d e prédation. quoique variables selon le cas 1.:onsidéré. sunt nettement plus faibles.
Et outre, la population de proies n·est pa!> exposée de façon uniforme aux risques de capture.
Certaines expériences d'éradication des ra, ageurs réalisées à vaste échelle prouvent
cependant le role imponant que peut jouer la prédation dans la régulation des effectifs de
l'espèce proie .
Ca11nihalisme
li constitue une fonne spéciale de prédation qui survient à lïntérieur d 'une mème
espece dom lt!s individus s·emre-dévorent. Le cannibalisme représente aussi. à cet égard.
une expression c-:trême de la compétition imraspécifiquc dont les cffots sont auto-e· o-ulat
1 .:, eurs
pour les populations qui le pratiquenl ·
n, 111., ,·l·:-. 101111,•._ k-s plus prr111Iti\'cs. k p.1rasitismc const'nue 11111. vannnlc de la
Pl't.'dJt1tll1 l',11 k rar.rsîtt', brt'll lfll ..tl SOII
. tou1ours
. de lat.11C, p1us. f:ai'blC que ,-cspè-œ
. aux dépcrls
de luq11dk ri s1.• dl'\ d1,p1w. finit tot(J0t1rs
. par tuer son hote ~
• don1 1·1de' •ore les orcancs internt:s.
Dans 1eb, cas. Pn lk$11?ne les ,lnmiau\.
. prmrqunnt
. cette t·orme de pa rasi11sme
• sous le terme de
fMr,1si,uul,. li e;1.1ste chez ks insectes e1 de nom reusc~ am,
. . b f: ·11cs de Diptères et
d •h) mcnopteres
. . cntl1mophages qur. se de,·e
. 1oppent en parasnor
· ..des- •aux
• dépens de diverses
ecoph11Ses d'autre inst.'ctes e1 jouent un rôle c nrcace ans a
1 1·,m 1· .,a•,·on des effectifs de - d
u •
Adaptation tmxparnsires
Les parasi1es nais e1 leur hôte préscml'nl en règle generale une ad:ip1ation mutuelle
qui fait que les uns et les amres ne seron1 pas ,·it:times d'une fonc- mortalic~ duc à l'infestation
ou aux réactions de défense. Ainsi. des parnsi1cs intestinau\.. comme ks Cestodes. vivent
dans le rube digestifde leur hôie sans ètre digcre,. t'I irn e;-r~emcm. celui-ci suppone souvent
le ou les ténias qu ïl héberge snn:, trouble m~tkur.
Chez les végé1aux, la principale cause de mortalité dn11s les populntit1ns n,rurelles
tien, en l'exis<ence de champignon, ph_vtopa1hogèncs qui se dévclopp,·n! généralement en
endop,rasires des panies aériennes ou des racine, c!1ez lt-s indi\ idus alteints. Il existe
. , entre saprophytes-
d"ailleurs des intcnnè'dinircs chr,,.~ les agcnts d. a rfi~ctions
c cn.'Pto
, _, •,amiques
t:
rnnl .
milieu aquatique
en . ,
que dans les biocenoses terrestres. Il c•st particulièrement fréq uent
.
.
entre une plante et an animal . ou en core ent.Je
sessile . un anima
• l sess,ï e et un autre mobde.
.
Toutefois, il se rencontre aussi entre végétaux. Dans le commensa 11sme, l'hôte ne tire aucun
Il .2.2. Mutualisme
De nombreux organ ismes vivants peuvent s· associer entre eux et en tirer un bénéfice
réciproque, même sï ls peuvent se développer indépendamment dans des conditions
normales. Ainsi, les phanérogames exercent un effet favorab le sur les micro-organismes du
sol par li bération de molécules minérales et organiques à partir de telles substances et grâce
aux exsorptions racinaires des plantes supérieures. il se constitue de la sorte une rhizoJphère.
zone particulière du sol dans laquelle s'exerce l'influence des racines. Ces dernières libèrent
d es glucides, des acides aminés, des phénols, des vitamines, des enzymes, etc., dont l'action
est favorable à la microflore du sol.
Symbiose
Elle constitue la forme la plus évoluée des associations entre espèces. Elle présente un
caractère obligatoire pour les organismes qui la pratiquent. lei, les deu,x organismes sont
associés pat des liens à la foi!> structuraux el fonctionnels, l'association étant si etroite que
Jes organismes symbiotiques ne peuvent généralement pas se developper- ou à tout de moins
montrent les plus grandes difficultés à survivre- en l'absence de leur hôte.
Une biocœnose est constituée par un grand nombre d·espèces qui présement divers
types de fluctuations de leurs populations respectives et de leurs modalités d'interactions.
-
10
Considérer, d'un point de vue non plus descriptif rnais fonctionnel, les peuplements
comme des systèmes organisés. c · est admettre q u • -I1s presen
, t ent des structures
interprétabJes en termes de relation entre celles-ci et les autres facteurs de I" environnement
considéré. D 'une manière générale, on peut dire que les facteurs susceptibles d'intervenir
dans l'organisation des peuplements sont les mêmes que ceux évoqués a propos de la
détermination de leur diversité spécifique.
Dr.2.1. Biodiversité
Le terme de biodiversité est un néologisme apparu vers la fin des années 1970 pour
désigner la diversité biologique. c'est-à-dire la diversité de la vie et donc des êtres vivants
qui peuplent la biosphère. 11 a connu une vaste diffusion, voire une banalisation à la suite
diverses formes de vie et dans les complexes écologiques sans lesquels e lles se
rencontrem ».
-
11.
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des ""oencs dans un ~
ln foi~ le noml ,rc l l I'""' l1•·,1u··nc;,
.. .. " de!. ccosystcmcs. des cspéces c,;1
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C',pi:n:. CClJllfllllllllllh,;, u:osystèmc!-. )),
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J n une prc1111erc . ,. ·
on p eul c,1slmguer ,
quatre · aux de complexité croissante
nrvc
dnns le c:o11cer1 de biùdivcrsité :
Un niveau supérieur dïmpo11ance maJeure. car Cl.! dcmil!r sert de réference usuelle
pour la mesure de Ja biodiversité. est celui de l'espèce. Le nombre d'espèces d'un groupe
systématique donné dans un écosystème déterminé revêt en effet une importan,.;(; majeure
en écologie appliquée à la protection de la nature et de ses ressources.
-
Scanné avec CamScanner
· des peuplements et d es biocéuoses
Chapitre .r:u; Strut'turc et org1misation
b. Richesse spécifiq uc
On distingue une richesse totale. S. qui est Je nombre lotal d 'espèces que comporte
le peuplement considéré dans un écosystème donné, la richesse totale d'une biocœnose
correspond à la totalité des espèces qui la comporte.
D1:1ns i'étude publiée sur le site de la revue Plos BioJogy, Je modèle repose sur
plusieurs paramètres. Les scientifiques se sont appuyés sur les taxons les plus connus
(oiseaux . mammifères. etc.) à partir desquels ils ont pu extrapoler un nombre d'espèces par
taxon. La fréquence de 9écouverte de nouvelles espèces ces dernières années a également
été prise en compte. Ces calculs ont permis aux chercheurs d'établir une nouvelle
estimation : il y aurait 8,7 mil lions d'espèces eucaryotes (et quelques milliers de
procaryotes). parmi lesquelles 6,5 millions sont terrestres tandis que les autres - 2,2
millions - sont aquatiques. Une marge d'erreur de plus ou moins 1,3 million a également
été établie.
Ta_b l~u 2. Effectifs des différents règnes et les estimations effecruées par les scientifiques
(ams1 que les marges d'etTeur) pour l'ensemble-des milieux et pour le milieu marin (Mora
et al.. 2011)
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Tablea u 3. Diminution de la richesse i.-péc1 ' ,que pou
r des latitudes croissantes en
Amérique du Nord.
--
En réalité, la latitude n·agit pas directement mrus au travers des facteurs climatiques
favorables que sont la température et la pluviométrie. Cela explique pourquoi la diminution
de riche~se spécifique ne suit pas de façon absolue l'augmentation de latitude.
-
Scanné avec CamScanner
Chapitre or. Structure et organisation des pe uplements et des biocé noses
y
-
1.5
Le terme niche écologique recouvre une entité théorique qui s· est avéré être un
outil extrêmement efficace pour élucider de nombreuses questions relatives à la structure et
à l'organisation des peuplements.
c Niche et habitat
• Définitioï1 de la niche
. - de r espèce alor5- ~ e-
analogie d·Ooum (1959). la nic)1e ecologique. c·est la« profession i>
&ta'.a
art>o1esce'1:e - - - -- - -- -- -
Strati;
aro:.ist ve - - -- - - -- - --
S(rate _ •
he:tiaœe
Ils caractérisent la proportion relative des diverses fo1mes biologiques existant dans
ces dernières (Tableau 4). L'étude des spectres biologiques pe1met de distinguer des
phytocénoses de type phanérophytique (forêt pluvieuse tropicales, subtropicale.
tempérées, chaudes), bémicryptophytique (forets tempérés et boréales). chamaephytique
(toundra), thérophytique (desserts).
Tableau 4. Spectre biologique des phytocénoses propre à quelques biomes ( les chiffres
expriment le pourcentage des espèces que compone chaque forme biologique par rapport
au total).
Taïe:a 10 17 54 1? 71
T oun<.l1a 1 21 60 7 7
(Groenland)
Forets scJérophyfJcs 7 13 29 8 42
.méditerranéens
Déserts
Moyenne mondiale --
46
4
9
17
26
6
6
73 1
13 7
-
-19
Ll' . 1og1qul!
spectre lJIO · d' l lll"
" r'l)ytocénosc peut enfin présenter des modifications au
Les écolbgues 0111 essuyé de dt;crire avec une précision sans cesse accrue la
composition dl's biocœnoses afin d'en .innlyscr l' organ isation. Comme la description de la
totalité d'une biocœnose représente une tache considérable, il est apparu que la
compréhension de son organisation pouvait être facilitée en limitant son analyse à l'étude
de la phytocénose; les végétaux possèdent en effet l'avantage d'être fixés et donc de se
prêter avec aisance aux dénombrements statistiques. En réalité, on peut se limiter à
r analyse du peuplement de phanérogames. lequel est prépondérant dans la plupart des
pJ,yt.ocoenoses et dont l'étude est la plus facile.
a) Analyse de la végétation
partir de ces échantillons une courbe aire- espèce (Fig. 7). Avec ceue courbe est calculé le
nombre minimwn de prélèvements effectués qui est nécessaire d · effectuer pour obtenir une
représentation statistiquement satisfaisante de la composition florîstique.
4m2 i::C ♦
8m2 •
32m2
•
16m2
b IO l$
Dimension du quadrat (mZ}
Ca)
U)
11 pcr!Tl~I de connmtre :
_ 1 ·abondance relui ·,vc dt· clurquc.. csr,ccc.:, • 1-a-dire le nombre d'individus propre à
. · • c.·es
sont absentes des d'autres. En regroupa111 les données de sorte que soient réunis les rr3evés
ayant ces espèces e n commun, on arrive à mettre en évidence deux ou plusieurs
groupements caractérisés chacun par leur cortège d'espèces dénommées d(fférentielles.
l'éLUde des groupements végétaux. Une association ~égétale est caractérisée par les espèces
qui lui sonl fidèles c'e5l-à-dire qui marquent une préférence. Par ordre de fidélité
..
.
Forl évidence dans le cas de la structure verticale des peuplements d'oiseaux. cette
stratification existe pour de nombreux groupes consliruanl la zoocénose. en particulier chez
les mammifères. Elle est associée à I" exploitation des niches tropiques réceptives de
diverses guildes et espèces que compones ces pcuplcml!nts.
De la sone ont été reconnus neuf types de groupements animaux benthiques sur }es
fonds littoraux des côtes danoises et diverses associations mises en évidence dans les
communautés nord-américaines du linoral paci lique.
En milieu terresu-e. des associations animales 0111 été identifiées dans les
groupements de coléoptères ten-icoles de l'étage subalpin (pré-bois à mélèze) des Alpes-
Maritimes.