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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON


Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
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PROJET DE CULTURE D'UN HECTARE (1 HA) DE MAIS

TITRE DU PROJET: Culture d'un hectare de maïs


Type de projet: Agriculture
Coût global du projet: 753 500 FCFA
Durée du projet: 03 Mois.
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I- CONTEXTE ET JUSTIFICATIF

1 - Contexte
Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains servent à l ’alimentation de l ’homme
en épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs, volailles...). L’amidon extrait industriellement des grains sert à
préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des apprêts pour tissus, etc… Les germes
de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de vernis, de
textiles artificiels, etc…

2 - Justificatif :
Les principaux critères de sélection du maïs
- Productivité Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100 jours du semis à
la maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple, maïs coton);
- Adaptation du cycle: Dépendamment des Zones climatiques, les maïs poussant en altitude ont souvent un cycle long
allant jusqu’à cent cinquante jours (Cameroun).
- Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du cycle végétatif doit être adaptée à la longueur de l ’hivernage
exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne.

II- CULTURE
Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez variées :
- la culture de case relativement intensive a souvent pour but de fournir un aliment de soudure, récolté avant la maturité
complète (région soudanienne d’Afrique de l’Ouest) ;
- en plein champ, la culture pure est assez répandue en certains pays (Bénin), mais on rencontre le plus souvent le maïs en
association avec d’autres espèces (coton, igname, riz, le soja). C’est en association avec les cultures industrielles que le maïs
bénéficie des techniques les plus perfectionnées.
- Ici nous n’avons pas besoin d’une culture irriguée si oui la culture en ligne.
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II.1. Techniques culturales


Le maïs est très sensible à l’amélioration des propriétés physiques du sol, l ’augmentation de rendement due au seul labour
(qui augmente notamment les réserves d’eau du sol) est généralement élevée et atteint couramment 2%. Suivant les régions ,
la culture est réalisée à plat (cas le plus fréquent) sur billons ou sur buttes. Il est recommandé de semer tôt, au début des
pluies, et de traiter préalablement les semences avec un mélange de 80% de Thirame + 20% de Lindane à raison de 200g de
produit pour 100Kg de semence. Tout retard entraîne une baisse de rendement, dont la valeur dépend aussi de la variété.
La densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 et 60 000 plants à l’hectare. Voici quelques
écartements fréquemment recommandés :

Pays Densité plantes/ha Ecartements (en m)


Cameroun 50 000 0,89 x 0,25

Le poids de semences est de l’ordre de 15 à 25Kg/ha (pour 45 à 50 000 plants à l’hectare.


*En cas de semis en poquets, mettre 3 – 4 graines ensemble et démarier à une plantule. En cas de semis en ligne, mettre un
grain tous les 8 – 10cm. La valeur optimale de la densité dépend notamment de:
- la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à faible développement végétatif ;
- conditions d’alimentation hydrique ;
- niveau de fertilité du sol.
Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une des conditions essentielles de la réussite de la culture. Les
sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le système radiculaire du maïs et l ’usage des engrais reste
indispensable.

II.2. Rendements
- On obtient 500 à 800Kg/ha en culture traditionnelle;
Dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 t/ha en station et 3 à 4 t en grande culture. En ce qui concerne la production
fourragère, on peut atteindre 40 à 60 t/ha de matière verte, en récoltant au stade « grain pâteux ».
II.3. La récolte
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Le maïs n’est jamais récolté sec  : sa présence sur la rafle, toujours plus humide que le grain, empêche son humidité de
descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une bonne conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché.
On peut récolter soit les épis, soit les grains. La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25 journées de
travail/ha), mais elle peut être mécanisé (corn-pickers).
La récolte en grain se fait mécaniquement à l’aide de corn-shellers.

II.4.. Le séchage
Les épis sont séchés au soleil, si possible démunis de leur spathe (dans les zones où la récolte se fait en saison sèche).
Lorsque la récolte est réalisée au cours d’une période pluvieuse, l ’utilisation des séchoirs est recommandée. Le « crib » peut
être employé, sa largeur dépend de l’humidité de l’air et de la ventilation : dans la plupart des pays 0,70m est un maximum.
II.5. Protection des semences
Il est nécessaire d’employer des produits associant un insecticide (Cypercal 100,…) et un fongicide (Plantinus). L ’utilisation
de produits insecticides systémiques tels que le carbofuran ou le carbosulfan permet une protection de la plantule après
germination ; toutefois ces produits sont onéreux et, pour certains, toxiques.

II.6. Mauvaises herbes


Les premières études concernant l’emploi des herbicides chimiques ont mis en évidence l’intérêt des produits suivants dont
la rémanence est cependant, très généralement, inférieure à 2 mois :
- Atrazine (- kg/ha de M.A.) ; ce produit se conserve assez longtemps dans le sol, empêchant de cultiver le niébé
immédiatement après le maïs (Nord Cameroun);
- Mélange Atrazine (1,6 kg/ha de M.A) et Alachiore (1 Kg/ha de M.A.) en post-levée des adventices (Côte d ’Ivoire,
Cameroun);
- A la Réunion, on emploie l’atrazine et la simazine (1kg/ha), ainsi que l ’ester éthylique du 2.4. D (2 à 3Kg/ha d ’une
spécialité renfermant 310 g de M.A./L).

II.7. Temps de travaux (en Jt/ha)


 Préparation du sol fumure
 Semis
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 Entretien
 Récolte
 Transport (grenier)
 Egrenage
 Vannage, nettoyage
 Ensachage

PLAN DETAILLE POUR PROJET BAFOUSSAM


I - BESOIN EN SUPERFICIE
II - BESOIN EN MAIN D’ŒOUEVRE
III - BESOIN EN INTRANTS AGRICOLES
IV- OUTILS
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V - RECOLTE.

I- SUPERFICIE
1 hectare de terrain sera mis en valeur et il faut choisir un sol ni trop lourd, ni trop léger. Ce sol répond au besoin.

II- MAIN D’ŒOEUVRE


Nombre de personnes Durée Salaire mensuel
10 3 mois 15 000 F x 10 x 3 = 450 000
Total : Quatre cent cinquante mille francs CFA

III- INTRANTS AGRICOLES


Bien que l’utilisation des matières premières soit dominante dans la fumure, il faudrait utiliser l ’apport des engrais
chimiques pour que celui-ci soit complet.
Désignation par Quantité par
P.U par ha P.T par hectare
hectare hectare
Urée 05 sacs/ha 17.000 F x 1 ha 17000
20 – 10 – 10 05 sacs/ha 17.000 F x 1ha 17000
Sulfate de potasse 01 sac/ha 22.000 F x 1 ha 22000
S/TOTAL 1 56000

Désignation par Quantité par


P.U par ha P.T par hectare
hectare hectare
Cypercale 100 02 9 000 x 1ha 18 000
Fongicide Monèbe 15Kg 2 500 x 1ha 37 500
S/TOTAL 2 55 500
S/TOTAL 1 + S/TOTAL 2 = 115 500
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IV- OUTILS ET APPAREILS


Main d’œoeuvre rudimentaire pour les travaux
Désignation Qté P.U P.TOTAL
Pulvérisateur 3 25 000 75 000
Dabats/houes 10 2 000 20 000
Machettes 10 1 500 15 000
Limes 10 1 000 10 000
TOTAL 120 000 FCFA
BILAN

Désignation Qté P. U. P. Total


Achat semences 25 kg 500 12 500
Main d'oeuvre 10/3 mois 15 000 × 10 × 3 450 000
Intrants agricoles 56 000 56 000
Insecticides et 115 000 115 000
fongicides
Outils et appareils 120 000 120 000
TOTAL 753 500 FCFA
CHARGES
RECETTES 5500 kg de maïs × 300 fcfa/kg = 1 650 000 FCFA
BÉNÉFICE= RECETTES - CHARGES: 1 650 000 - 753 500 = 896500 FCFA

CONCLUSION
L'activité est rentable, avec une marge de bénéfice se situant entre 346 500 Fcfa et 896
500 Fcfa si le kilogramme de maïs coûte respectivement entre 200 Fcfa/kg et 300
Fcfa/kg pendant la période.
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