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FORMATION PL7 PRO

SOMMAIRE

I LA GAMME D’AUTOMATE PROGRAMMABLE 4

II MATERIEL NECESSAIRE 5

III GENERALITES SUR WINDOWS 6

IV UTILISATION DU LOGICIEL PL7 PRO 8


A. PRESENTATION GENERALE 8
1. Présentation de la barre d’outil de PL7-PR0 9
2. Création d’une nouvelle application 10
3. Description du navigateur d’application 11
4. Description de l’éditeur de configuration 13
5. Description de l’éditeur de programmation 14
6. Description de l’éditeur de programmation 15
7. Description de l’éditeur de table d’animation 17
8. Description de l’éditeur de références croisés 18
9. Description de l’éditeur dossier 19
10. Description de l’éditeur d’aide 19
11. Mode local 20
12. Mode connecté 20
B. ADRESSAGE DES BITS D’ENTREES SORTIES TOR 20
C. CREATION D’UNE APPLICATION 21
1. Chargement d’une application 21
2. Transfert de l’application 21
3. Connexion et mise en Run 22
4. Mise au point 22
5. Description de la barre de mise au point programme 24
D. PRESENTATION DE CHACUNE DES TACHES DE PROGRAMMATION 25
1. Tâche maître et structure mono-tâche 25
2. Tâche rapide 27

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V LANGAGE A CONTACTS 30
A. GENERALITES 30
B. ILLUSTRATION D'UN RESEAU DE CONTACTS 30
C. PRINCIPE 31
D. PROCEDURE 32
E. LES ELEMENTS GRAPHIQUES 33
F. EVALUATION PAR L’AUTOMATE D’UN RESEAU A CONTACTS 36
G. INSTRUCTIONS SUR BITS ET MOTS 38
H. BIT INTERNE (%MI) 39
I. BIT D’ETAPES DE GRAFCET 39
J. CAS PARTICULIER DES MACROS-ETAPES 40
K. BLOC FONCTION PREDEFINIS 40
1. Temporisateur %Tmi 41
2. Temporisateur %Ti, temporisateur série 7 44
3. Compteur décompteur (%Ci) 45
4. Monostable (%Mni) 46

VI SECTIONS GRAFCET 46
A. LES ELEMENTS GRAPHIQUES 48
1. Flèches de renvois 49
2. Divergence et convergence en OU 49
3. Divergence et convergence en ET 49
B. PROGRAMMATION DES RECEPTIVITES LIEES AUX TRANSITIONS 50
C. PROGRAMMATION DES ACTIONS ASSOCIEES AUX ETAPES 50
D. CONTENU DU TRAITEMENT PRELIMINAIRE 55
E. DESCRIPTION DU TRAITEMENT POSTERIEUR 56

VII INSTRUCTIONS SUR MOTS 58


A. CONSTITUTION DES MOTS ET REGLES DE RECOUVREMENT 59
B. OPERATION SUR MOTS 60
1. Bloc comparaison 62
2. Mot spécifique au GRAFCET 62
3. Cas particulier des macros-étapes 63
4. Transfert d’une chaîne de bits dans un mot 63
5. Décalage de bits dans un mot 64
6. Décalage circulaire 65
C. ADRESSAGE DES BITS DE MOTS 66
D. ADRESSAGE INDEXE 66
E. BASE BINAIRE ET HEXADECIMAL DANS LES BLOCS OPERATIONS 67
F. INSTRUCTIONS DE CONVERSIONS LES PLUS COURANTES 68

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VIII BIT SYSTEME 69

IX METIER ANALOGIQUE 71
A. ENTREE ANALOGIQUE 71
B. SORTIE ANALOGIQUE 72
C. PRINCIPE DE PROGRAMMATION 72
D. ADRESSAGE DES ENTREES ET SORTIE ANALOGIQUES 73
E. EXEMPLE CONCRET DE PROGRAMMATION 74

X DIAGNOSTIC 76
A. ANIMATION DES ELEMENTS DU PROGRAMME 79
B. ANIMATION DE RUNG (LABEL) LADDER 79
C. ANIMATION DES ETAPES GRAFCET 79

XI GLOSSAIRE 85

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Présentation de la gamme de produits

I LA GAMME D’AUTOMATE PROGRAMMABLE


Les automates télémécaniques couvrent une large étendue des applications industriels.
Parmi les plus connus, on trouve :

- le TSX nano pour de petites applications simples (possibilités de mise en réseau)


- le TSX micro
- le TSX premium
- le TSX quantum
Le choix de la technologie
est en général imposée par la
complexité de l’installation,
comme on peut le voire sur le
petit synoptique ci-contre le
TSX quantum peut atteindre
plus de 5000 entrées sorties
alors que le TSX nano en
comporte seulement quelque
dizaines.

Remarque : le TSX nano est


amené à disparaître au
profit d’un automate encore
plus petit et plus
performant, le TWIDO.

Bien évidemment tous ces automates nécessitent un logiciel pour leurs programmation. Le
TSX nano est un cas particulier, il se programme avec un logiciel PL707, dont les commandes
sont relativement proches de celles que nous allons étudier.
Actuellement, on trouve trois logiciel permettant la programmation des TSX micros et premium ;
en l’occurrence :
- le logiciel TSX micro uniquement dédié à la programmation des TSX micros
- le logiciel PL7 Junior pour la programmation des TSX micros et premium
- le logiciel PL7 PRO également pour la programmation des TSX micros et premium

Le logiciel PL7-Pro incluent de nombreuses fonctionnalités supplémentaires par rapport au


logiciel PL7 Junior, en particulier la possibilité de créer des écrans graphique d’animation
(supervision), des fonctions de diagnostiques et la possibilité de créer des blocs fonctions
personnalisé (DFB). Le logiciel PL7 Pro reste maintenant la seule passerelle de programmation
pour les TSX Premium puisque PL7 Junior n’est plus commercialisé.

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Matériel nécessaire

II MATERIEL NECESSAIRE

Pour pouvoir effectuer la programmation, on peut trouver deux moyens :


- à l’aide d’un ordinateur relié à l’automate par un câble
- à l’aide d’une console de programmation FTX 117 spécifique vendu par Télémécanique,
permet uniquement la modification de paramètres

Pour l’utilisation avec un PC une configuration minimale est recommandée par Télémécanique :

Processeur Pentium 266 (133 mini)


Systèmes Windows 95/98 Windows NT4.0/Windows 2000/ Windows XP
RAM 48 Mo 64 Mo
Disque dur 50 Mo pour le logiciel
Lecteurs 25 Mo pour les répertoires temporaires
CD-Rom (disquette)
Ports série COM disponible pour connexion à l’automate (COM1 à
Ports COM4)
Ports parallèle pour imprimante (LPT1 à LPT4)
VGA ou supérieur (SVGA avec gestion de la couleur sur 24 bits
Moniteur
recommandé)

Le raccordement entre le PC et l’automate s’effectue avec un câble de liaison TSX PCU 1030
à la prise terminal (TER) de l’automate.

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Commandes générales de Windows

III GENERALITES SUR WINDOWS


Le plus souvent un ordinateur lorsqu’il a terminé de démarrer affiche le poste de travail. On
peut déjà à partir de cet écran avoir accès à différents programme par un double clic gauche de
la souris sur l’icône sélectionné. Ici si l’on veut utiliser PL7-Pro il suffit de double cliquer sur
l’icône prévu à cet effet.

icône

Barre des tâches


Clic de souris sur le
bouton démarrer
Néanmoins si le programme que l’on veut lancer ne se trouve pas sous le poste de travail, il
faut lors aller le lancer manuellement, en cliquant sur le bouton démarrer de la barre de tâches
de Windows. On obtient alors le résultat suivant, il faut alors se déplacer avec la souris jusque
sur l’onglet programme et sélectionner le logiciel qui nous intéresse. Le logiciel PL7-Pro et ses
utilitaires se trouvent dans le menu programme sous l’onglet Modicon Telemecanique

Lorsqu’une fenêtre est ouverte et si celle-ci n’est pas en plein écran,

Si l’on veut réduire la fenêtre en


cours un clic avec le bouton gauche Si au lancement d’un logiciel, ce
de la souris permet de réduire la dernier ne s’affiche que sur une
fenêtre sous forme d’icône dans la petite partie de l‘écran, on peut le
barre de tâches, le logiciel est faire occuper tout l’écran en cliquant
toujours ouvert mais n’apparaît plus avec le bouton gauche de la souris
à l’écran. sur la case agrandissement
La croix permet de fermer une
fenêtre en cours par un clic du
bouton gauche de la souris. Si l’on
clique sur la croix de la fenêtre
principale du logiciel, cela correspond
à la fermeture complète du logiciel

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Commandes générales de Windows

Barre de le fait de cliquer sur la barre de titre tout en


titre
maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé
tout en déplaçant son pointeur produit
Pointeur de
également le déplacement de la fenêtre. La
souris
fenêtre suit le déplacement de la souris

Il est également possible de redimensionner une fenêtre manuellement à la taille que l’on
désire, à condition que celle-ci ne soient pas en plein écran.
- Positionner le pointeur de la souris sur l’un des côtés de la fenêtre, il prend alors
la forme d’une flèche pleine à double tête
- Cliquer en laissant le bouton gauche de la souris enfoncé et la faire glisser
jusqu’à la taille désirée.

Lorsque plusieurs logiciels sont actifs en même temps et qu’un seul est présent à l’écran. C’est
le cas de l’exemple ci-dessous ou trois logiciels sont actifs simultanément. Dès qu’un logiciel est
ouvert il apparaît dans la barre des tâches. Admettons que l’on travaille avec le logiciel XBT-
L1000 et que l’on veut utiliser PL7-Pro, comme celui-ci est déjà ouvert un simple clic gauche de
la souris sur l’icône PL7-Pro de la barre de tâche permet de basculer de logiciel.

Tous les logiciels utilisent maintenant des barres de menus, elles se situent sous la barre de
titre. A chaque menu correspond une liste déroulante de commandes :
- les commandes en grisé sont indisponibles
- les commandes en noir sont disponibles
- les commandes suivies de points (…) précisent que des informations
complémentaires seront demandées, par exemple la commande enregistrer sous
demandera le lieu et le non du fichier de sauvegarde.

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

IV UTILISATION DU LOGICIEL PL7 PRO


A. PRESENTATION GENERALE

Le logiciel PL7-Pro utilise toutes les fonctionnalités standard de Windows :


• souris ou clavier
• menus déroulants
• navigateur
• barres d’outils avec palettes et icônes
• aide en ligne et informations bulles

L’écran PL7 présenté ci-dessous fournit un exemple des nombreux outils disponibles :
1
2
3 4

Repères Eléments Fonctions


1 Barre de menus Permet l’accès à toutes les fonctions du logiciel,

2 Barre d’outils Offre un accès rapide par la souris à toutes les fonctions de base,
Fournit des informations sur le logiciel,
3 Aide
Permet d’accéder directement aux différents éditeurs,
4 Navigateurs Permet d’accéder directement aux différents éditeurs
5 Editeurs Permet la création, la mise au point et l’exploitation d’applications,
6 Palette graphiques Permet d’accéder directement aux outils de l’éditeur courant,
7 Barre d’état Présente un ensemble d’informations liées au logiciel

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

Lancer le logiciel PL7-Pro soit depuis le poste de travail par un double clic gauche de souris
ou par le bouton démarrer-programme-modicon Telemecanique-PL7-Pro de la barre des
tâches, après le chargement du logiciel, on obtient l’écran ci-contre :

1. Présentation de la barre d’outil de PL7-PR0


La barre d’outils assure un accès rapide aux fonctions de base du logiciel, à l’aide
de la souris.
L’accès aux différentes fonctions est dynamique et varie suivant le contexte.
La barre d’outil se présente ainsi :

Le tableau ci-contre la désignation de


chaque élément de la barre d’outils.

Remarque : toutes les fonctions de la


barre d’outils sont directement
accessibles par la souris et toutes ces
fonctions sont également disponible par
menu déroulants.

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

La barre d’état de PL7-Pro est utile elle se situe tout en bas de l’écran et permet de donner
quelques informations

Mode GRAFCET Modif en cours

Mini aide en ligne Mode de Etat de l’automate


fonctionnement Fonctions clavier

Suite à l’apparition de la fenêtre PL7-Pro précédente, deux cas peuvent se présenter :


- soit on décide de créer une nouvelle application donc un nouveau programme
- soit on décide de modifier ou de visualiser le contenu du programme de l’automate,
dans ce cas précis, il suffit de cliquer sur le menu déroulant AP et de demander la
connexion à l’automate, le programme de l’automate est alors transférer vers
l’ordinateur. Par contre il faut bien s’assurer que le PC et l’automate sont reliés par le
cordon de liaison

2. Création d’une nouvelle application


Pour créer une nouvelle application sélectionner avec la souris le Permet de
rappeler
menu déroulant fichier et cliquer sur nouveau (cf. ci-contre),
directement
l’option ouvrir permet de charger un programme enregistré sur le
les dernières
disque dur de l’ordinateur. L’option quitter permet de sortir du applications
logiciel ouvertes

Le fait d’avoir
sélectionner nouveau permet l’apparition de cette
fenêtre ou l’on sélectionne le type d’automate que
l’on utilise et si l’application contient du GRAFCET.
En cas de doute sur les références et la version de
l’automate, vérifier sur la plaque de l’automate les
références et sa version.

Attention le choix de la version est très


importante, par exemple un TSX micro 3710 version 3 pourra ne pas fonctionner si l’on
déclare un TSX micro 3710 version 5.0

On aboutit à l’écran suivant qui est le navigateur d’applications

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

3. Description du navigateur d’application


Le navigateur application permet de présenter sous forme arborescente, le contenu
d’une application PL7. C’est à partir de cet éditeur que l’on aura accès aux différents éditeurs
tels que celui de programmation, de variables. C’est à partir du navigateur que l’on se déplace
dans l’application.

Editeur
Le navigateur d’application est directement accessible lors de
de configuration
l’ouverture d’une application. On peut y avoir accès après
l’ouverture de l’application par la commande du menu
Editeur
de programmation déroulant :
- Outil Navigateur d’application
- Ou par l’intermédiaire de l’icône de la barre
d’outil (cf. page 9 )
Editeur
de variables

Editeur de tables d’animation


Editeur de documentation
Editeur de documentation
Ecrans d’exploitation

La représentation structurelle présente le contenu d’une application sous une forme


arborescente. Elle permet de se déplacer à l’intérieur d’une application et offre un accès direct :

- à la configuration (matérielle, logicielle et des objets GRAFCET),


- aux programmes,
- aux données,
- aux tables d’animation,
- à certaines parties du dossier (informations générales, page de garde),
- aux écrans d’exploitation (supervision)

Remarque : par défaut, le navigateur application propose un déploiement partiel de son


arborescence.

Un + devant un répertoire indique un déploiement possible de celui-ci,


Un - devant un répertoire indique un reploiement possible de celui-ci.

Pour déployer ou reployer un répertoire, cliquez sur + ou – avec la souris, ou utilisez les flèches
gauche ou droite du clavier.

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

Remarque : a l’aide du navigateur d’exploitation on peut ouvrir plusieurs fenêtre éditeur en


même temps ce qui peut provoquer une superposition des fenêtres, pour ensuite avoir
une bonne vision des différents éléments ouverts on peut demander l’affichage en mosaïque
horizontale ou verticale à l’aide des icône de la barre d’outil cf. page 9 .

Sur cet exemple on a ouvert depuis le navigateur d’exploitation l’éditeur de configuration


matérielle, l’éditeur de variables et l’éditeur de tables d’animations, on a ensuite demandée un
affichage en mosaïque verticale, ce qui permet une visualisation de l’ensemble des éléments
ouverts

L’étape suivante après la création d’une application est la configuration logicielle et


matérielle, au même titre que dans PL7-2 on configurait la mémoire de l’automate.

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4. Description de l’éditeur de configuration


L’éditeur de configuration de PL7 assure pour chaque application les fonctions suivantes :
la configuration matérielle,
la configuration logicielle,
la configuration des objets GRAFCET, dans le cas de programmation en
langage GRAFCET.

L’éditeur de configuration assure également, en mode connecté, des fonctions de


mise au point , de réglage et de diagnostic.

Dès qu’une application est crée, il faut lancer l’éditeur de configuration :


- soit depuis le navigateur en effectuant un double clic sur le type de configuration
désirée (matérielle, logicielle, GRAFCET)
- soit en sélectionnant le menu déroulant outil configuration

Ci-dessous les 3 fenêtres de configuration possibles

Configuration matérielle Configuration logicielle

Configuration matérielle
L’éditeur de configuration permet de manière intuitive et graphique de déclarer et
Configurer les différents éléments constitutifs de l’automate :
cartes entrées TOR, cartes entrées sorties TOR, carte sortie analogique, etc…
Pour cela double cliquer sur les emplacements vides (blancs) et définir le matériel utilisé
(regarder la référence des différentes cartes sur l’automate).

Configuration logicielle
L’éditeur de configuration assure le paramétrage logiciel de l’application en renseignant :
- le nombre de blocs de fonctions,
- le nombre de registres,
- la taille des zones de variables globales.

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Configuration des objets GRAFCET


L’éditeur de configuration permet de définir les
objets GRAFCET (étapes, macro-étapes,...) et
les paramètres d’exécution (nombre d’étapes et
de transitions actives).

Configuration objets GRAFCET


Icône permettant de
passer d’un
configuration à une
autre directement

Ci contre l’éditeur de configuration matérielle qui


décrit un automate TSX3722 V5.0 avec une carte
d’entrée sortie TSX DMZ28DR sur les
emplacements un et deux et une carte d’entrée
TSXDEZ12D2 sur l’emplacement trois.

5. Description de l’éditeur de programmation


Les éditeurs de programme permettent la programmation de l’automate :
Quatre éditeurs programme sont proposés :

- éditeur langage à contacts (LD),


- éditeur langage liste d’instructions (IL),
- éditeur langage littéral structuré (ST),
- éditeur langage GRAFCET (G7).
On accède à ces différents éditeurs
depuis le navigateur d’application en
double cliquant sur l’onglet
programme. Les modes de
programmation que nous utiliserons les
plus souvent sont l’éditeur de langage
ladder et l’éditeur de langage
GRAFCET. Les éditeurs de langage
liste instruction et littéral structuré
sont plus du domaine de
l’automaticien.

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Utilisation du logiciel PL7-Pro

Pour créer un programme il suffit de double cliquer sur l’onglet programme et d’effecteur un clic
droit de souris sur l’onglet tâche mast, cliquer alors sur créer, une boite de dialogue apparaît.
On peut alors sélectionner le langage de programmation que l’on veut, on peut également placé un
commentaire.

Remarque : si lors de la création de l’application, on a


sélectionné une application contenant du GRAFCET, les
éditeurs de programmes sont déjà prêts dans le navigateur
d’application, il ne reste plus qu’à sélectionner le langage de
programmation pour l’éditeur POST et CHART

6. Description de l’éditeur de programmation

L’éditeur de variables permet de :


symboliser les différents objets de l’application (bits, mots, blocs fonctions, métiers,
modules...)
paramétrer les blocs fonction prédéfinis (temporisateurs, compteurs, ...)
saisir les valeurs des constantes et choisir la base d’affichage (décimal, binaire,
hexadécimal, flottant, message),
Ci-dessous une illustration de l’éditeur de variables
Zone de sélection du type de
variable à consulter

Choix de l’affectation
de la variable
Zone de saisie des
mnémoniques ou des
symboles

Zone de saisie
Des commentaires

Outre la possibilité de pouvoir régler les paramètres des différents blocs fonctions, comme
les temporisateurs, les compteurs, il est également intéressant de pouvoir se servir de cet
éditeur pour simplifier la lecture du programme, en effet en face de chaque variable, on peut
placer si on le désire un commentaire sur sa fonction, sur l’exemple précédent sans avoir la
machine ni le programme, on sait que sur l’entrée 2 du bloc 1 de l’automate est raccordée une
cellule photo électrique de type réflex.

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Outre cette possibilité, il est également possible, en face de chaque variable de lui associer
un mnémonique ou un symbole. Si l’on choisit un mnémonique pour une variable ensuite la
programmation s’en trouve simplifier puisqu’il suffit lors de la programmation de rappeler le
symbole de la variable. Par exemple sur l’exemple à la variable %I1.2 est associé le
mnémonique S2, par conséquent lors de la programmation on pourra lorsque l’on affectera
cette variable soit saisir %I1.2 ou directement S2.

Ci-dessous une fenêtre de l’éditeur de variable permettant la configuration des


temporisations, l’activation de l’onglet paramètre permet d’avoir accès aux réglages des blocs
fonctions, ici sur la temporisation, on peut sélectionner la base de temps et la présélection par
un simple clic de souris sur la case sélectionnée

Suivant le choix de variables on peut affecter plusieurs choix à celle-ci

EBOOL : la variable peut prendre deux états soit 0 ou


1, c’est le cas des entrées ou sorties TOR, on parle
alors de bit.

BYTE : c’est un regroupement de 8 chiffres binaires (10101011 par exemple), on l’appelle aussi un
octet

WORD : c’est le regroupement de 16 chiffres binaires, il peut contenir des informations variant
entre -32728 et 32728 en décimal, on ne peut sélectionner de nombre à virgule

DWORD : permet le regroupement de 32 chiffres binaires, ne peut contenir que des nombres
entiers entre – 2147483648 et +2147483647

REAL : permet le stockage de nombre à virgule

L’accès à l’éditeur de variables s’effectuent depuis le navigateur d’application en déployant le


répertoire variable, effectuer ensuite un double clic sur le type de variable désirée

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7. Description de l’éditeur de table d’animation

L’éditeur de tables d’animation permet de créer des tables contenant des listes de
variables à surveiller ou à modifier. Il ne présente un intérêt qu’en mode connecté et est une
aide au diagnostique.

Cet éditeur propose des fonctionnalités telles que :


création manuelle de tables par saisie des variables, ou création automatique à
partir de tout ou parties de sections de programme
modification de la valeur courante des variables,
forçage de la valeur courante des objets bits,
choix de la base d’affichage de la valeur courante (décimal, binaire,
hexadécimal,...),

Illustration L’éditeur de tables d’animation se présente ainsi :

Si l’on est en mode local (déconnecté, on ne pourra lire la valeur ou l’état des variables,
l’écran ci-dessous apparaît donc.

Saisie du nom
(mnémonique)
Affichage de la valeur à
Saisie du repère de la contrôler
variable à contrôler

Mode déconnecté
I MODE
Il est possible dans une application de créer plusieurs tablesCONNECTE
d’animation différentes et de
les sauvegarder, pour pouvoir les réutiliser lors d’un diagnostic.

Remarque : les entrées ou les sorties sont le plus souvent des bits TOR, par conséquent ils
ne peuvent prendre que deux valeurs, soit 0 soit 1. Sur l’exemple ci dessus la variable
%MW0 contient la valeur 1694, on peut modifier l’affichage et demander l’affichage en
hexadécimal à l’aide de la fenêtre affichage, le résultat serait alors 69 E

Accès à l’éditeur de variables

A partir du navigateur d’application table d’animation effectuez un


clic droit sur le répertoire Tables d’animation puis un clic gauche sur
Créer (voir ci-contre), l’écran précédent apparaît.

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Depuis un éditeur de programmation, accédez au module programme sur lequel porte la


création de la table d’animation puis sélectionner le rung (label), sélectionner le menu déroulant
service→initialiser une table d’animation, l’écran précédent apparaît

Au moment de fermer la table d’animation le système vous demandera si vous voulez la


sauvegarder, ce qui permettra par la suite de pouvoir la rappeler avec toutes les variables
préalablement rentrées.

8. Description de l’éditeur de références croisés

L’éditeur de références croisés permet de retrouver une variable quelque soit l’endroit ou elle
se trouve dans le programme

Accès à l’éditeur de références croisés

Depuis un éditeur de programmation,


accédez au module programme sur lequel
porte la création des références croisés
le rung (label) et la variable à l’intérieur,
sélectionner le menu déroulant
service→initialiser les références croisés,
l’écran suivant apparaît :

Dans le cadre nouveau taper le nom ou


le repère de la variable et cliquer sur
rechercher, le système affiche ensuite
dans la fenêtre référence l’endroit ou se
trouve la variable sélectionnée. Sur
l’exemple ci contre la variable
réarmement se trouve à 9 endroits différents dans le programme. Un double clic sur une
ligne amène directement dans le programme à l’endroit spécifié dans les références
croisées. Par exemple un double clic sur la ligne 1 nous amène au label 29 du préliminaire.

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9. Description de l’éditeur dossier


L’éditeur de documentation permet de constituer, de visualiser et d’imprimer le dossier de
l’application.
Il s’articule autour du navigateur de documentation qui montre sous forme arborescente la
constitution du dossier.
Cet éditeur permet de définir :
une page de garde, comprenant le nom du concepteur et du projet,
les pages d’informations générales,
un cartouche.

Il génère automatiquement :
le sommaire,
le dossier d’application : configurations matérielle / logicielle, et programme,
la liste des variables, triées par repère ou par symbole,
les références croisées, triées par repère ou symbole.

Depuis le navigateur d’application double cliquer sur l’icône


dossier la fenêtre ci-contre apparaît :

10. Description de l’éditeur d’aide


PL7-Pro est pourvu d’une aide en ligne, qui permet de trouver réponses on peut y avoir accès
directement depuis le clavier par la touche F1.

Le navigateur Rubriques d’aide permet de


rechercher l’information désirée suivant trois
principes :
- depuis le Sommaire, qui affiche une
vue d’ensemble des différents chapitres du
système d’aide.
- en utilisant l’Index, qui affiche une
liste alphabétique de mots clés.
- en utilisant le mode Rechercher, qui
affiche dans l’ordre alphabétique l’ensemble
des mots utilisés dans l’aide en ligne.

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L’élaboration d’une application comporte 2 phases de développement contenant


chacune plusieurs étapes :
une phase en mode local
une phase en mode connecté.

11. Mode local


Présentation Le mode local (pas de connexion avec l’automate) permet de créer / modifier une
application sur le terminal. Cette application réside dans le répertoire de travail sur
le disque dur.

12. Mode connecté


Présentation Le mode connecté (connexion avec l’automate) permet de modifier une application
dans l’automate. Il est possible de réaliser les fonctions suivantes :
création / modification du programme LD, IL ou ST,
modification de la période des tâches,
modification des paramètres des blocs fonction prédéfinis (sauf la taille des registres),
modification des données et paramètres des modules,
import, export d’une application, automate en Stop,
ajout de blocs fonction prédéfinis,
mise au point, réglage,
modification de la structure du GRAFCET en mode STOP.

Remarque : Lors d’une modification en mode connecté, l’application est mise à jour dans
l’automate (sauvegarde automatique) et dans le répertoire de travail sur le disque
dur (sauvegarde manuelle) par l’intermédiaire de l’icône enregistré de la barre d’outils.

B. ADRESSAGE DES BITS D’ENTREES SORTIES TOR

Entrées
Exemple :
Emplacement du module

%I1.2 : entrée TOR 2 du module 1


Début
I
%Q3.8 : sortie TOR 8 du module 3
d’adresse % x . i N° de voie
Norme IEC Q

séparateur
Sorties

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C. CREATION D’UNE APPLICATION

Ce sujet à déjà été abordé dans la présentation du logiciel PL7-Pro, à partir de l’écran
de base :
- Sélectionner le menu déroulant Fichier puis nouveau.
- Dans le navigateur d’application, accéder à l’éditeur de configuration et procéder à la
configuration, matérielle et logicielle (cf. page 13)

1. Chargement d’une application


Dans le cas précédent, on se situe dans le cas du programmeur qui crée sa propre
application, par contre il est possible de vouloir effectuer une modification sur un
programme existant, il faut donc pour cela le rappeler. A partir de l’écran de base de
PL7-Pro :
- Sélectionner le menu déroulant Fichier puis ouvrir
- Recherche sur le disque dur de l’ordinateur l’emplacement des fichier .STX, cliquer
sur ouvrir.

Remarque : par défaut les fichiers de sauvegarde


de PL7-Pro sont stockés dans le répertoire
PL7USERn (c:/PL7USER/). Sur le cas évoqué ci-
dessus, on ouvre une application stockée sur le
disque dur de l’ordinateur, il est par contre
possible de transférer directement une application
stockée en mémoire automate vers l’ordinateur.

2. Transfert de l’application
Le transfert programme permet d'échanger l'intégralité de l'application. Deux sens de
transfert sont possibles :
- du terminal (PC) vers l'automate (AP),
- de l'automate vers le terminal.

Pour cela sélectionner le menu déroulant AP de la


barre d’outil ( cf. ci-contre) :
- choisir transférer programme et le sens, soit du
PC vers l’automate ou de l’automate vers le PC.
- confirmer le passage de l’automate stop pour
recevoir les données

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Remarque : si l’on choisit le transfert automate PC, on transfert le contenu de l’application


contenu en mémoire automate vers l’ordinateur, si l’on veut effectuer une modification de
programme en ligne, c’est cette option que l’on choisira.

On peut également transférer des données ce qui permet d’échanger les variables,
symboles et commentaires de l’application.
Deux sens de transfert sont possibles :
- du fichier situé sur le terminal (PC) vers l’automate (AP),
- de l’automate vers le fichier situé sur le terminal.

3. Connexion et mise en Run


Suite au transfert d’une application l’automate est en stop, il faut donc par conséquent le
passer en fonctionnement (mode RUN) :
- Pour envoyer des ordres à l’automate il faut établir la connexion, pour cela choisir
connecter dans le menu AP, le message connecté apparaît dans la barre d’état.
- Effectuer la commande INIT qui permet une initialisation de l’application, si l’application
contient du GRAFCET, les étapes initiales sont activées.
- Cliquer ensuite sur Run du menu AP

Remarque : Toutes ces commandes sont directement accessibles depuis la barre d’outil

4. Mise au point
Après le transfert, il est possible que l’application ne fonctionne pas comme on
l’attendait, il faut par conséquent effectuer une mise au point de l’application, pour cela,
on dispose de plusieurs outils

Le logiciels PL7-Pro offre un ensemble d’outils complet pour la mise au point des
applications. Une palette d’outils permet d’accéder directement aux fonctions principales :
Une barre de mise au point programme qui permet par exemple :
- la pose de points d’arrêt,
- l’exécution en pas à pas du programme,
- la surveillance de l'application.

Un écran de mise au point UC qui offre :


- des informations sur l’état de l’application,
- un accès au diagnostic programme et modules métiers,
- un accès à la mise à jour et à la visualisation de l’horodateur.

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Un navigateur de mise au point GRAFCET qui permet d’avoir une vue hiérarchique du
graphe.
- une barre de mise au point GRAFCET qui permet de visualiser et/ou modifier l’état du
graphe.

Toutes ces fonctionnalités ne sont accessibles que en mode connecté

Pour mettre au point une application, il faut connaître la valeur de certaines variables, pour
cela il est utile d’initialiser une table d’animation et de visualiser les variables désirées
(cf. page 17)

On peut effectuer une marche au pas par pas de toutes les applications autres que GRAFCET,
ce qui permet de pouvoir voir si toutes les actions se font la ou elles doivent s’effectuer, pour
cela cliquer sur Debug → barre de mise au point. Une barre d’outil apparaît en bas de l’écran.

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5. Description de la barre de mise au point programme

La pose d’un point d’arrêt permet au programme de se dérouler normalement, rung par rung

Supprime le point
d’arrêt du
programme

Pose le point d’arrêt Permet le passage à


du programme la barre de mise au Etat des différentes tâches du programme
point GRAFCET

(label par label) jusqu’au point d’arrêt ou la scrutation du programme s’arrête. On peut pendant
le déroulement du programme effectué une marche au pas par pas (les actions se déroulent les
unes derrières les autres dans l’ordre ou elles ont été programmées). Cette barre de mise au
point ne s’applique qu’aux programmes ladder, langage List ou littéral structuré.
Si un programme contient une application GRAFCET, on pourra trouver également une barre de
mise au point GRAFCET. On la sélectionne de la même manière que la précédente, on pourra
passer d’une barre à l’autre par l’icône prévu à cet effet (cf. ci-dessus). Cette barre d’outil
apparaît également en bas de l’écran uniquement lorsque l’on est dans l’éditeur GRAFCET.

Forçage du GRAFCET à vide,


Forçage du désactivation de toutes les
GRAFCET aux étapes en cours
étapes initiales

Etat de l’évolution du Gel du GRAFCET dans l’étape Accès à la barre de mise au


grafcet. Gelé, le GRAFCET en cours, actions désactivées point programme
n’évolue plus

La barre d’outils GRAFCET peut être utile si lors de le mise au point le système reste figé
dans l’étape en cours, on peut soit le réinitialiser (étape initiale) ou le positionner à une autre
étape.

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D. PRESENTATION DE CHACUNE DES TACHES DE PROGRAMMATION

1. Tâche maître et structure mono-tâche

Généralités La tâche maître représente le programme principal, elle est obligatoire quel que soit
la structure adoptée mono tâche ou multitâche.

Le programme de la tâche maître (MAST) est constitué de plusieurs modules de


programmes appelés sections, et de sous-programmes.

L'exécution de la tâche maître peut être choisie (en configuration) cyclique ,Exécution cyclique,
ou périodique .

Que l’on crée une application contenant du GRAFCET ou non, cette tâche est la tâche par
défaut, elle existe dans toutes les applications.

Sous programme
Sous programme

Tâche maître pour une application Tâche maître pour une application ne
contenant du grafcet contenant pas de grafcet

Toutes les tâches de programmation sont directement accesibles depuis le naviguateur


d’application dans le répertoire programme.
Le programme est structurée en tâche (mono ou multi tâche) sur les exemples ci-dessus on a une
structure monotâche seule la tâche maître est programmée
Chaque tâche peut être constituée de plusieurs sections et de sous programmes SR :
4096 sections maxi
255 SR maxi

Une seule section GRAFCET dans la tâche MAST (maître) est autorisée.Chaque section
GRAFCET se décompose en trois parties :
Prl (préliminaire)
Chart (GRAFCET)
Post (postérieur)

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La section GRAFCET est utilisé pour structurer la partie séquentielle d’un process.

Le préliminaire peut être programmé en ladder en IL ou en ST, il est exécuté avant le GRAFCET.
On l’utilise en général pour gérer les modes de marche et d’arrêt (GEMMA).

La section Chart contient la structure du GRAFCET dans lequel sont programmées des
réceptivités associées aux transitions .

Le Post peut être programmé en ladder en IL ou en ST, il est exécuté après le GRAFCET. Il
contient le plus souvent la programmation des actions associées aux étapes du GRAFCET, l’appel
aux sous programmes SR.

Remarque : l’utilisation de sous programmes SR permet de structure et de hiérarchiser


l’application, en ne surchargeant pas les sections Post et Prl. Cela permet une meilleure
compréhension du programme.

Organigramme de fonctionnement de l’automate avec une structure monotâche (MAST)

Traitement
interne

Dans un premier temps l’automate


Acquisition des
acquisitionne les entrées et stocke le contenu
entrées de chaque bit d’entrées en mémoire, ci ce
dernier est en RUN, il scrute le préliminaire,
lance si besoin un sous programme (SR),passe
NON ensuite à la scrutation du grafcet, puis au
Automate
En RUN postérieur. Dans le préliminaire comme dans le
postérieur, les images des bits de sorties
OUI
commandés sont mémorisés, lorsque l’ensemble
Programme principal
du programme a été scruté, l’automate met à
Prl
jour les sorties.
Chart SR
Ce fonctionnement se produit à chaque cycle
Post de scrutation de l’automate (environ 150 ms)

Mise à jour des


sorties

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2. Tâche rapide
Généralités Cette tâche plus prioritaire que la tâche maître MAST est périodique afin de
laisser le temps à la tâche moins prioritaire de s'exécuter.
De plus, les traitements qui lui sont associés doivent donc être courts pour ne pas pénaliser la
tâche maître. Comme pour la tâche maître, le programme associé se compose de sections et de
sous-programmes.

La période de la tâche rapide FAST est fixée en configuration, de 1 à 255 ms. Celle-ci
peut être définie supérieure à celle de la tâche maître MAST pour s'adapter à des
traitements périodiques lents mais prioritaires. Le programme exécuté doit cependant rester
court pour éviter le débordement des tâches moins prioritaires.

Tâche maître
L’exemple ci-contre montre un
Programme principal
programme comportant une tâche maître
tâche maître
et une tâche rapide, comportant chacune
Sous programme
un sous programme.
tâche maître
On peut constater que les deux sous
Tâche rapide
Programme principal
programmes portent le même nom, mais
tâche rapide leur contenu est complètement différent
puisqu’ils appartiennent à deux tâches
Sous programme
tâche rapide différentes.

L’exemple ci-contre montre un


programme comportant une tâche maître,
Tâche maître
une tâche rapide, comportant chacune un
sous programme et deux traitements
évènementiels prioritaire sur toutes les
autres tâches.
Tâche rapide
L’ensemble de ces fonctions est
accessible te programmé directement
depuis le navigateur d’application.

Tâche évènementielle

Tâche évènementielle
Généralités Les traitements événementiels permettent de réduire le temps de réaction du
logiciel sur des événements de commande. Ces traitements sont exécutés en priorité sur toutes
les autres tâches. Elles conviennent donc aux traitements demandant des délais de réactions
très courts par rapport à l’arrivée de l’événement, par exemple : signaux issus de codeurs

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Fonctionnement L'apparition d'un événement déroute le programme application vers le


traitement qui est associé à la voie d'entrées/sorties qui a provoqué l'événement.
Les entrées (%I, %IW, %ID) associées à la voie d'E/S qui a déclenché l'événement
sont mises à jour par le système avant l'appel du traitement événementiel. L'association entre
une voie et un numéro d'événement est réalisée dans l'écran de configuration des voies.

Sur automates Micro, les traitements événementiels peuvent être déclenchés par :
- les entrées 0 à 3 du module de position 1, sur front montant ou descendant,
- la ou les voies de comptage des modules de comptage,
- les voies de comptage du module 1 (si celui-ci est configuré en compteur),

Structure multitâches

La structure d’une telle application est la suivante :


Tâche maître (MAST) : toujours présente
Tâche rapide (FAST) : optionnelle
Tâche événementielle (EVT) : Appelés par le système lors de l'apparition d'un événement
sur une entrée/sortie. Ces traitements sont optionnels et servent aux applications nécessitant
des temps de réponse courts pour agir sur les entrées/sorties.

Le dessin suivant montre les tâches d’une structure multitâche et leur niveau de
priorité.

Dans une application :


- La tâche maître est par défaut active.
- La tâche rapide est par défaut active si elle est programmée.
- Le traitement événementiel est activé lors d'apparition de l'événement qui lui a été
associé.

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Le tableau suivant décrit l’exécution des tâches prioritaires :

Phase Description
1 Arrivée d'un événement ou début de cycle de la tâche rapide.
2 Arrêt de l'exécution des tâches en cours moins prioritaires.
3 Exécution de la tâche prioritaire.
La tâche interrompue reprend la main lorsque les traitements de la tâche prioritaire
4
se termine.

Le dessin suivant illustre le séquencement des tâches d’un traitement multitâche comportant
une tâche maître cyclique, une tâche rapide de période 20ms et un traitement
événementiel.

Dès qu’une tâche plus prioritaire est activée la tâche en cours s’arrête, elle est reprise quand
la tâche prioritaire est terminée. Les structures multi-tâches sont les plus fréquentes sur un
système automatisé, puisque pour un bon nombre d’ applications de positionnement utilise des
codeurs qui nécessite des temps de réaction très courts.

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Programmation d’une application

V LANGAGE A CONTACTS
A. GENERALITES

Une section de programme écrite en langage à contacts se compose d'une suite de réseaux de
contacts exécutés séquentiellement par l'automate.
La représentation d'un réseau de contacts est proche de celle d'un schéma électrique.

B. ILLUSTRATION D'UN RESEAU DE CONTACTS

L'écran suivant présente un réseau de contacts PL7.

4
3

Repère Elément Fonction

1 Zone étiquette Permet de saisir une étiquette

2 Zone commentaire permet de saisir un commentaire


3 Zone test localise les éléments tels que contacts, blocs fonctions,...
4 Zone action localise les éléments tels que bobines et blocs opération.
Palette d’éléments permet d’accéder directement aux différents symboles graphiques
5
graphiques du langage.

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Programmation d’une application

C. PRINCIPE

Dessiné entre deux barres de potentiel, un réseau est un ensemble d'éléments graphiques reliés
entre eux par des connexions horizontales et verticales, ces éléments représentent:
• Les entrées/sorties de l'automate (boutons-poussoirs, détecteurs, relais, voyants...).
• Des fonctions d'automatismes (temporisateurs, compteurs...).
• Des opérations arithmétiques et logiques et des opérations de transfert.
• Les variables internes de l'automate.

Une zone de saisie (Test et Action) des éléments graphiques:


7 lignes et 11 colonnes (taille maximum).

La zone Test 1 (colonnes 1 à 10) accueille:


• Les contacts.
• Les blocs fonctions.
• Les blocs comparaison.

La zone Action 2 (colonne 11) accueille: Les bobines. Les blocs opérations.

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Programmation d’une application

D. PROCEDURE

A partir de l’éditeur de programmation


: Exécutez les actions suivantes:
Etape Action

Créer ou importer une section LD, IL, ST.

Saisissez l'étiquette %Li (facultatif).Double cliquez sur la zone étiquette, ou


2
positionnez-vous sur la zone et appuyez sur Espace, puis validez par Enter.
Saisissez le commentaire (facultatif).Double cliquez sur la zone commentaire,
3
ou positionnez-vous sur la zone et appuyez sur Espace, puis validez par Enter.
Saisissez les éléments graphiques:
4

Avec souris:
1 .Cliquez sur l'élément graphique situé dans la palette graphique.
2 .Cliquez sur la grille à l'endroit désir.
3 .Saisissez la variable correspondante (par défaut le mode saisie avec renseignement est
actif) et validez par ENTER.

Avec clavier:
1 .Positionnez le curseur sur la grille à l'endroit désiré.
2 .Appuyez la touche fonction correspondant à l'élément graphique situé dans la palette
graphique à insérer.
3 .Saisissez la variable correspondante (par défaut le mode saisie avec renseignement est
actif) et validez par ENTER.
4 .Validez le réseau de contacts par la touche ENTER, ou par la commande Edition/Valider ou
par l'icône

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Programmation d’une application

E. LES ELEMENTS GRAPHIQUES

En logique programmée, le test du niveau logique d'une entrée ou de variable interne TOR
(associé à un contact de capteur ou de tout bit) est symbolisé par:

Le test est vrai donc passant si l'état logique de la variable est à 1.

Le test est vrai donc passant si l'état logique de la variable est à 0.

P Le test est vrai uniquement sur les fronts montants de la variable

N Le test est vrai uniquement sur les fronts descendants de la variable

L'action sur une sortie (associée à la bobine d'un contacteur), ou sur une variable interne TOR
est symbolisé par:

Le résultat du test est transféré dans la sortie associée à ce symbole. Si la


bobine est passante, la sortie est pilotée et vis versa.

Le résultat inverse du test est transféré dans la sortie associée à ce


symbole. Si la bobine n’est pas passante, la sortie automate ou la variable
affectée est active (1)

S Bobines d’enclenchement: l’objet bit associé est mis à 1 lorsque le résultat


de l"équation est à 1 et le reste tant que la bobine de déclenchement n’est
pas actionné

Bobines de déclenchement : objet bit associé est mis à 0 lorsque le


R
résultat de l"équation est à 1.

Les bobines d’enclenchement permettent de mémoriser une information fugitive et de l’effacer


a l’instant voulu par la bobine de déclenchement.

SR0
C Bobine d’appel à un sous programme (SR0 ,1) est un cas particulier, elle
permet de le lancer et d’effectuer son programme.

%L10
Cet élément graphique permet directement le saut à un autre réseau
(label ou rung) spécifié au dessus des flèches, ici on irait au label 10, ces
sauts se programment en zone action.

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Programmation d’une application

L’automate acquiert en permanence ces entrées puis scrute l’ensemble du programme pour
pouvoir ensuite mettre à jour les sorties, ces tâches sont effectuées de manière cyclique, c’est
ce que l’on appelle le temps de scrutation. C’est pour cette raison que des évènements très
rapides peuvent ne pas être pris en compte. Il faut donc que l’information se maintienne pendant
un temps au moins égal à une période de scrutation. D’où l’utilité des tâches rapides et
évènementielles.

L’ensemble de ces outils graphiques sont disponibles dans les barres d’outil graphiques de
programmation ladder des tâches maître, rapide et évènementielles.

Chronogramme des différents symboles graphique


Soit le signal électrique arrivant sur l’entrée %I1.0, on lui attribue ensuite par programmation
différents choix :
L’automate agit sur le système donc sur l’état des bits d’entrée à chaque cycle automate.

Cycle
Cycle Cycle Cycle Cycle Cycle
automate
automate automate automate automate automate
1
2 3 4 5 6
1
%I1.0
0

1
P

1
N

En langage à contact toutes les fonctions logiques de base peuvent être effectuées : AND-OR-
NO-NOR-NAND-XOR etc.. à partir de leur schéma électrique équivalent ou de leurs tables de
vérité.

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Programmation d’une application

Chronogramme des différents symboles graphique en zone action

Cycle
Cycle Cycle Cycle Cycle Cycle
automate
automate automate automate automate automate
1
2 3 4 5 6
1
Bit de
sortie
0

1
S
0

1
R
0

Remarque : : en sortie la mise à jour s’effectue toujours à un cycle automate après la


scrutation du programme, tandis que en entrée les informations venant du système peuvent
arriver à n’importe quel moment du cycle automate.

Exemple de programmation de différents éléments en ladder

Fonction ET

Fonction OU Appel sous Description de la


programme tâche maître
SR0

Saut au label 3

Retour
Retour vers module
le module appelant
appelant

L’entrée I1.7 permet l’activation de la sortie %Q2.1. Un front montant sur %I1.2 et le bit
d’entrée %I1.3 valide permet la mise à 1 de la sortie 0 du bloc 2, on mémorise cette information,

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Programmation d’une application
car un front montant est une information fugitive. Cette sortie reste activée tant que %I1.5 ou
%I1.6 ne sont pas vrais, ce qui reseterait la sortie %Q2.0.

Lorsque ni la sortie 1 et ni la sortie du bloc 2 ne sont activée on appelle le sous programme SRO
qui permet dès un front montant sur %I1.10 de mettre à 1 la sortie %Q2.8, tandis que un front
descendant sur %I1.11 permet de mettre à 0 cette sortie. Lorsque dans le sous programme SRO
le bit %I1.15 n’est plus vrai on revient au module appelant.

Quand la sortie %Q2.1 et %Q2.2 sont actives on effectue un saut au label 3 du Post de la
tâche maître.

Attention dans la programmation des bobines SET et RESET, il faut toujours veiller à ce que
les deux bobines ne soient pas vrai en même temps, ce qui pourrait provoquer un bug dans le
programme. Cela vient à vérifier dans l’exemple ci-dessus que ↑%I1.2 . %I1.3 et que %I1.5+%I1.6
ne soient pas vrai en même temps

F. EVALUATION PAR L’AUTOMATE D’UN RESEAU A CONTACTS

Réseau connexe : Un réseau connexe contient des éléments graphiques tous reliés entre eux
par des éléments de liaison (hors barre de potentiel), mais indépendants des autres éléments
graphiques du réseau (pas de liaisons verticales vers le haut ou vers le bas
en limite de réseau connexe).

Le réseau de contact ci-dessous est composé de 3 réseaux connexes

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Programmation d’une application

Evaluation des réseaux connexes par l’automate

Le premier réseau connexe évalué est celui dont le coin gauche est situé le plus en haut à
gauche. Un réseau connexe est évalué dans le sens de l'équation : évaluation du réseau de
haut en bas, ligne par ligne, et dans chaque ligne de gauche à droite.

Dans le cas où une liaison verticale de convergence est rencontrée, le sous réseau
qui lui est associé est évalué (selon la même logique) avant de continuer l'évaluation
du réseau qui l'englobe.

Phase Description
Le système évalue l'état logique de chaque contact, en fonction de :
1 • la valeur courante des objets internes de l'application,
• l'état des entrées des modules d'entrées/sorties acquis en début de cycle
Le système exécute les traitements associés aux fonctions, aux blocs fonctions,
2
et aux sous-programmes,

Le système met à jour les objets bits associés aux bobines (la mise à jour des
3
sorties des modules d'entrées/sorties s'effectue en fin de cycle),

4 Le système passe vers un autre réseau étiqueté du même module programme

Exemple 1
Le dessin suivant visualise l’ordre d’exécution des éléments graphiques :

Phase Barre vertical de Barre vertical de


convergence 1
convergence 2

Description

Evaluation du réseau jusqu'à rencontre de la 1ère liaison verticale de convergence :


1
contacts A, B, C

2 Evaluation du premier sous réseau : contact D

Poursuite de l'évaluation du réseau jusqu'à la rencontre de la deuxième liaison


3
verticale de convergence: contact E

4 Evaluation du 2ème sous réseau : contacts F et G

5 Evaluation de la bobine H.

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Programmation d’une application
Exemple 2
Le dessin suivant visualise l’ordre d’exécution des éléments graphiques :

Le tableau ci-dessous décrit dans l’ordre l’évaluation des contacts par l’automate

Phase Description
1 INIT, %M5, %M7, %Q2.1,
2 %M4, %MW2:X1,AUTO, UP_1
3 INIT, Down 1

On dit que l’automate a effectué un cycle ou une période de scrutation quand il a évalué
tous les réseaux et les GRAFCET, c’est à cet instant que les sorties physiques de
l’automate sont mises à jour. On repart alors pour un nouveau cycle

G. INSTRUCTIONS SUR BITS ET MOTS

Bit : on rappelle qu’un bit est un chiffre binaire, il ne peut prendre que deux états soit 0 ou 1,
tous les éléments d’un programme pouvant prendre ces deux valeurs seront donc appelés par la
dénomination bit. Les entrées-sortie TOR (tout ou rien) peuvent prendre uniquement ces deux
valeurs, par conséquent on les appellera bit d’entrée ou bits de sorties

Mot : un mot est le regroupement de plusieurs bits, il permet le stockage de valeur supérieur à 1,
les automates actuel utilisent des mots de 16 bits permettant le stockage d’informations entre –
32728 et 32727 et de mots de 32 bits permettant le stockage d’informations entre –
2147483648 et +2147483647.

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Programmation d’une application

H. BIT INTERNE (%MI)

Les bits internes permettent de mémoriser des états intermédiaires (0 ou 1) durant l’exécution
du programme. Ils peuvent être lu et écrit par le programme, la syntaxe est la suivante : %M
suivi du numéro du bit interne. Sur les TSX 37-22, on dispose de 255 bits internes différents
de %M0 à %M255.
L’écriture d’un bit s’effectue en zone action, tandis que la lecture s’effectue en zone opération.
On peut apparenter un bit interne à un relais dans un schéma électrique, il permet de
mémoriser ou de relayer une information.

Exemple : %M20 est le bit interne 20


Ecriture du bit
interne

Lecture du bit
interne

Les conditions sur les bits d’entrée %I1.2, %I1.3, %I1.4 et %I1.5 permettent la mise à un du
bit interne %M20 (information mémoriser car fugitive, front montant et descendant), qui
permet ensuite la commande de la sortie %Q2.5. C’est le bit d’entrée %I1.7 qui permet la mise à
0 du bit interne %M20, donc de la sortie %Q2.5

Remarque : pour l’écriture du bit interne on a utilisé des bobines SET et RESET, on aurait
également pu utiliser des bobines directes ou inverses.

I. BIT D’ETAPES DE GRAFCET

On parle également de bit d’étapes de GRAFCET, car cette dernière peut prendre deux états,
soit elle est active (1) soit inactive (0). les bits étapes donnent
l’état d’activité des étapes de GRAFCET. Leur syntaxe est la suivante :
- %Xi ou représente l’étape du GRAFCET

Exemple : %X1 est l’image de l’étape 1 du GRAFCET. Sur l’exemple ci-dessus l’étape 1 du
GRAFCET pilote la sortie %Q2.1

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Programmation d’une application

J. CAS PARTICULIER DES MACROS-ETAPES

Ils sont repérés par %Xi.j ou i est le numéro de la macro-étape et j l’étape active de
l’expansion de macro-étape. Exemple :%X1.15

K. BLOC FONCTION PREDEFINIS

Les blocs fonctions sont pré-programmés dans l’automate. Chaque bloc possède :
une représentation graphique et un numéro
des entrées pour le commander
des sorties qui indiquent son état
des paramètres internes qui permettent de l’adapter à l’application

Parmi les blocs fonction prédéfinis, on trouve


%TMi : temporisateur/monostable
%MNi : monostable
%Ci : compteur/décompteur
%Ti : temporisateur série 7
%Ri : registre
%Dri : programmateur cyclique (Drum)

Le nombre respectif de bloc pour chacun est fixé dans la configuration logiciel de l’application
mais ne peut dépasser un certain nombre qui dépend du type d’automate. Un bloc fonction ne
peut se programmer dans une section GRAFCET.

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Programmation d’une application

1. Temporisateur %Tmi

Le temporisateur a 3 modes de fonctionnement :


- TON : permet de gérer des retards à l'enclenchement,
- TOF : permet de gérer des retards au déclenchement,
- TP : permet d'élaborer une impulsion de durée précise.

Les retards ou durées d’impulsion sont programmables et peuvent être modifiables


ou non par terminal.

La représentation graphique du bloc fonction temporisateur est la suivante :

Dans l‘éditeur de variable, on règle, la base de temps


TB et la valeur de présélection %TMi,P et le mode
TOF, TON et TP. Par exemple si l’on veut une durée de
68 secondes, on peut choisir une base de temps de 1s et
une valeur de présélection de 68 car
%Tmi.p*TB = 1*68 = 68s, ou bien, une base de temps
de 100ms et un TB de 680 car 0.1*680 = 68s

1a) Temporisateur %Tmi en mode TON (temporisation travail)

Sur l’exemple ci-dessus dès l’activation de


l’étape 7 la temporisation est lancée, la sortie
%TM1.Q passe à 1 5 secondes après et reste à
un tant que l’étape 7 est active

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Programmation d’une application

1b) Temporisateur %TMi en mode TOF (temporisation repos)

Le fonctionnement en mode TOF du temporisateur permet de gérer des retards au


déclenchement.

ou

Les deux exemples de programmation aboutissent au


même fonctionnement. Dès le front descendant sur
l’entrée 0 du bloc 1 la sortie 4 du bloc 2 est activée
5 secondes après car TB*%TM2.P = 5*1=5s. Dans le
premier cas la sortie du temporisateur est
directement relié à la sortie à piloter (le bit
%TM2.Q passe à un 5 secondes après le front
descendant sur %I1.0). Dans le second cas on teste
directement le bit %TM2.Q pour alimenter la bobine
%Q2.4

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Programmation d’une application

1c) Temporisateur %TMi en mode TP (monostable)

Le fonctionnement en mode TP du temporisateur permet de gérer d’élaborer une


impulsion de durée précise (fonction monostable).

ou

Les deux exemples de programmation aboutissent au même fonctionnement. Dès le front


montant sur l’entrée 0 du bloc 1 la sortie 4 du bloc 2 est activée pendant 0.5 secondes après car
TB*%TM2.P = 5*0.1=0.5s. Dans le premier cas la sortie du temporisateur est directement relié à
la sortie à piloter

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Programmation d’une application

2. Temporisateur %Ti, temporisateur série 7

Le temporisateur évolue lorsque ses 2 entrées (E et C) sont à l'état 1. Il se comporte comme un


décompteur. Ce temporisateur continue d’être intégré dans les nouvelles versions de PL7-Pro car
dans PL7-2, PL7-3 c’est ce genre de temporisation que l’on trouvait. Il permet également de
convertir des applications PL7-2 au format PL7-Pro. Pour le utiliser, il est nécessaire d’aller dans
la configuration logicielle de l’application et de déclarer le nombre de temporisateur série 7 que
l’on utilisera.

Phase 1 : la valeur courante %Ti.V décroît de la présélection %Ti.P


vers 0, d'une unité à chaque impulsion de la base de temps TB.

Phase 2 : le bit de sortie %Ti.R (Temporisateur en cours) associé à la


sortie R est alors à l'état 1, le bit de sortie %Ti.D (Temporisateur
écoulé) associé à la sortie D est à l'état 0.

Phase 3 : lorsque la valeur courante %Ti.V=0, %Ti.D passe à l'état 1


et %Ti.R repasse à l'état 0.

Dès l’activation de l’étape 9 du GRAFCET les entrées E et C sont reliées, le temporisateur est
lancée, la sortie %T0.D passe à 1 au bout de 5 secondes car 0.01*500=5s.
On peut à l’aide des sorties %Ti.D et %Ti.R réalisée des temporisateurs repos et travail.

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3. Compteur décompteur (%Ci)

Remarque : dans l’éditeur de variable,


on règle la valeur de présélection du
compteur %Ci.P.

Réglage présélection du
compteur

Permet la visualisation des


paramètres de réglage

Sur cet exemple de programmation l’étape 1 du GRAFCET permet la remise à zéro du compteur.
Le front montant sur l’entrée 0 du bloc 1 entraine l’incrémention du compteur de 1,
%C1.V=%C1.V+1. Tandisque le front descendant sur l’netrée 1 du bloc 1 entraîne la
décrémentation du compteur de 1, %C1.V=%C1.V-1. Quand la valeur du compteur est égale à sa
présélection donc quand %C1.V=%C1.P alors le bit de sortie %C1.D passe à un et par conséquent
la sortie %Q2.7

Remarque : comme dans le cas des temporisations les bits de sortie ne sont pas forcément
raccordés, sur l’exemple ci dessus le bit %M255 est un bit poubelle.

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4. Monostable (%Mni)

Le bloc fonction monostable permet d'élaborer une impulsion de durée précise. Il a la même
fonction que le bloc temporisateur %Tmi configuré en mode TP. Son symbole est le suivant :

%MNi
S R
TB :1mn
MN.P = 9999
Modif : Y

Chronogramme illustrant le fonctionnement du monostable

Phase 1 : Dès l'apparition d'un front montant sur l'entrée S du monostable, la valeur courante
%MNi.V prend la valeur de présélection %MNi.P
Phase 2 : La valeur courante %MNi.V décroit vers 0 d'une unité à chaque impulsion de la base de
temps TB.
Phase 3 : Le bit de sortie %MNi.R (Running) associé à la sortie R passe à l'état 1 dès que la
valeur courante %MNi.V est différente de 0.
Phase 4 : Lorsque la valeur courante %MNi.V = 0, le bit de sortie %MNi.R repasse à l'état 0.

VI SECTIONS GRAFCET
Le langage GRAFCET est conforme au langage "Diagramme fonctionnel en séquence"
(SFC) de la norme IEC 1131-3.
Le GRAFCET permet de représenter graphiquement et de façon structurée le fonctionnement
d’un automatisme séquentiel.

Cette description graphique du comportement séquentiel de l’automatisme et des différentes


situations qui en découlent, s’effectue à l’aide de symboles graphiques
simples.

La présence du GRAFCET dans un programme est décidée au moment de la création d’une


application. Pour pouvoir ensuite dessiner l’ossature du GRAFCET, il faut aller dans le navigateur
d’application et sélectionner l’onglet CHART.

Le langage GRAFCET est conforme au langage "Diagramme fonctionnel en séquence"


(SFC) de la norme IEC 1131-3.

Le graphe principal et chacune des macro-étapes se programment sur 8 pages (page 0 à 7).
Une page GRAFCET est constituée de 14 lignes et 11 colonnes qui définissent 154 cellules.
Dans chaque cellule, il est possible de saisir un élément graphique.

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Illustration Le dessins ci-dessous illustre le découpage d’une page GRAFCET.

La première ligne permet de saisir des


renvois d'origine.

La dernière ligne permet de saisir des


renvois de destination.

Les lignes paires (de 2 à 12) sont des


lignes d'étapes.
Les lignes impaires (de 3 à 13) sont des
lignes de transitions.

Chaque étape est repérée par un numéro


différent (0 à 127) dans un ordre quel-
conque.

Des graphes différents peuvent être représentés sur une même page.
Tous les éléments graphiques de construction d’un GRAFCET sont directement accessibles dans
la barre d’outils prévu à cet effet.

Barre d’outil GRAFCET PL7-Pro

Les macros-étapes ne sont accessibles que sur les automates TSX premium

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A. LES ELEMENTS GRAPHIQUES

Renvoi d’origine
commentaires

Convergence en ET

Divergence en ET

Renvoi destination

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1. Flèches de renvois

Les renvois assurent la continuité d'un GRAFCET lorsque le tracé direct d'une liaison
orientée ne peut être fait, soit au sein d'une page, soit entre deux pages consécutives
ou non.

Cette continuité est assurée grâce à un renvoi de destination auquel correspond


systématiquement un renvoi d'origine.

Commentaires
Les commentaires permettent de donner des informations sur les étapes et transitions
d’un GRAFCET. Ils sont optionnels.

2. Divergence et convergence en OU
Un aiguillage peut se tracer vers la gauche ou vers la droite.
- Un aiguillage doit généralement se terminer par une fin d'aiguillage.
- Pour éviter de franchir simultanément plusieurs transitions, les réceptivités associées
doivent être exclusives.

Pour une fin d'aiguillage suivie d'un renvoi de


destination, il doit y avoir autant de renvois
d'origine qu'il n'y a d'étapes avant la fin
d'aiguillage

3. Divergence et convergence en ET
Lorsque plusieurs étapes convergent vers une seule transition, le renvoi d'origine porte le
numéro de l'étape amont la plus à gauche.
1

1 2

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B. PROGRAMMATION DES RECEPTIVITES LIEES AUX TRANSITIONS

Pour permettre au GRAFCET d’évoluer, il faut programmer les réceptivités liées aux
transitions. Pour cela, on part de la page GRACFET en cours

Clic droit sur la


transition

Choix du mode
programmation

Le carré blanc à côté de la transition indique qu’elle


n’est pas programmée. Un carré noir indique que la
transition est programmée

Zone de commentaire de la réceptivité

Bobine pour les réceptivités

Barre d’outils de programmation ladder des réceptivités

Remarque : on pourra passer en saisie des transitions que si le GRAFCET a été validé (il passe en
couleur moire). LA visualisation des rectangles noires en face chaque transitions permet de
savoir si elle a été programmée.

C. PROGRAMMATION DES ACTIONS ASSOCIEES AUX ETAPES

Les actions associées aux étapes décrivent les ordres à transmettre à la partie opérative
(processus à automatiser) ou à d’autres systèmes automatisés. Les actions qui peuvent être
programmées soit en langage à contacts, soit en langage liste d'instructions, soit en langage
littéral structuré.
Ces actions ne sont scrutées que si l’étape à laquelle elles sont associées est active.

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Programmation d’une application

Le logiciel PL7 autorise trois types d’action :


• les actions à l’activation (P1) : actions exécutées une fois lorsque l’étape à
laquelle elles sont associées passe de l’état inactif à l’état actif.
• les actions à la désactivation (P0) : actions exécutées une fois lorsque l’étape à
la-quelle elles sont associées passe de l’état actif à l’état inactif.
• les actions continues (N1): ces actions sont exécutées tant que l’étape à laquelle
elles sont associées est active.

Clique droit de souris sur


l’étape, choisir alors le
type d’action

Choix du mode
programmation

Action programmée en ladder,


ouverte à l’activation

1a) Programmation des actions à l’activation ou à la désactivation

Ces actions sont exécutées une fois lorsque l’étape à laquelle elles sont associées
passe de l’état inactif à l’état actif ou vis versa.
Ces actions sont impulsionnelles et sont exécutées sur un seul tour de scrutation.
Elles permettent l'appel à un sous-programme, l'incrémentation d'un compteur, etc.

Sur l’exemple précédent dès l’activation de l’étape 0 on appelle le sous programme SR0

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1b) Programmation des actions continues

Ces actions sont exécutées tant que l’étape à laquelle elles sont associées est active.
Elles peuvent être :

Actions conditionnelles : l’action est exécutée si une condition est remplie.

Actions temporisées : c’est un cas particulier, le temps intervenant comme condition


logique. Cet asservissement peut être réalisé simplement en testant le temps d'activité associé
à l'étape.

Ce type d’action est utilisé pour programmer des sorties TOR pilotées pendant toute la durée
d’activation de l’étape

On peut à une même action lui associée, les trois actions vues précédemment. Sur l’exemple
précédent à l’étape 0, on lui a associé les 3 types d’actions

Dès l’activation de l’étape 0 on appelle le sous programme SR0 sur un cycle de scrutation, on
pilote la sortie 4 toutes les secondes. A la désactivation de l’étape 0 on incrémente le compteur 1.
A même titre que pour les transitions, on peut voir sur le GRAFCET si les actions sont
programmées par un petit rectangle noir situé à droite de l’étape.

Visualisation des 3 actions programmées

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Action continue

Action active à
l’activation

Action active à la
désactivation

On peut directement venir piloter une sortie TOR de l’automate en utilisant l’activation
continue d’étapes.

Règles de programmation

Très souvent à plusieurs étapes de GRAFCET, on répète la même action ce qui reviendrait à
chaque étape à programmer une action continue pour une même sortie. Ors de programmer
plusieurs fois la même sortie pose des problèmes de lecture de programme à l’automate et est
source d’erreurs.

D'une manière générale, il est recommandé de programmer les actions agissant


directement sur le process dans le traitement postérieur. Il permet également de traiter
une sortie activée plusieurs fois dans le traitement séquentiel.

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Programmation d’une application

Le traitement de la section GRAFCET s’effectue de la manière suivante :


- Scrutation du préliminaire
- Lecture du CHART
- Scrutation du postérieur (POST)

C’est ce que résume le document ci-dessous

Par conséquent lors de la programmation, les évènements les plus importants tels les modes
de marche seront traités dans le préliminaire.

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D. CONTENU DU TRAITEMENT PRELIMINAIRE

Saisi en langage à contacts, en langage liste d'instructions ou en langage littéral. Le


traitement préliminaire est scruté dans sa totalité du haut vers le bas. Exécuté avant les
traitements séquentiel et postérieur, il permet de traiter tous les événements ayant une
influence sur ces derniers :
- gestion des reprises secteur et réinitialisations,
- remise à zéro ou prépositionnement des graphes.

C’est donc uniquement dans le traitement préliminaire qu’il faut agir sur les bits associés
aux étapes (mise à 0 ou à 1 des bits étapes %Xi ou %Xi.j par les instructions SET et RESET).

On trouvera tout ce qui est traitement des modes marches et d’arrêt, initialisation. Il est fort
probable que l’on veuille suite à un démarrage initialiser les GRAFCET, voire les positionner à une
certaine étape. De même suite à un arrêt d’urgence, il faut éviter au GRAFCET de continuer
d’évoluer, on trouvera donc des instructions de figeage.

L’ensemble de ces instructions de positionnement et de figeage sont réalisés par la mise à 0


ou à 1 de bits internes.

%S21 Initialisation. Ce bit est géré par l'utilisateur pour initialiser le GRAFCET (mise à
1 de préférence dans le traitement préliminaire). Il est repositionné à 0 par le
système après initialisation du GRAFCET (en fin de traitement préliminaire, lors
de l'évaluation du nouvel état du GRAFCET). L'initialisation du GRAFCET consiste
en la désactivation de toutes les étapes actives et en l'activation des étapes
initiales. Sur un démarrage à froid, ce bit est positionné à 1 par le système
pendant le traitement préliminaire.

%S22 Remise à zéro du GRAFCET. Normalement à l'état 0, ce bit ne peut être mis à
l'état 1 par programme que dans le traitement préliminaire. A l'état 1, il provoque
la désactivation de toutes les étapes du GRAFCET. Il est remis à 0 par le système
après prise en compte à la fin du traitement préliminaire.

%S23 Figeage du GRAFCET. Normalement à l'état 0, la mise à l'état 1 de %S23


provoque le maintien en l'état des GRAFCET. Quelle que soit la valeur des
réceptivités aval aux étapes actives, les GRAFCET n'évoluent pas. Le gel est
maintenu tant que le bit %S23 est à 1.

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Programmation d’une application

A l’étape 1 du GRAFCET, on met à 1 le bit %S22 qui provoque la désactivation des étapes de
GRAFCET et la mise à 1 du bit %M0, ce qui permet qu’au prochain cycle de scrutation d’éviter
à %S22 d’être encore actif donc de continuer la désactivation d’étapes. Au prochain cycle de
scrutation, %S22 est à 0, %M0 est toujours à 1, on force le GRAFCET à l’étape 3 et on remet
%M0 à 0, ce qui permet de maintenir l’alimentation de la bobine SET sur une période de
scrutation. Si on maintien l’alimentation de la bobine SET de %X3, le GRAFCET serait en
permanence forcée à l’étape 3.
Pour résumer le programme ci dessus permet :
- désactivation de toutes les étapes sur un cycle
- positionnement du GRAFCET à l’étape3
E. DESCRIPTION DU TRAITEMENT POSTERIEUR

Généralités : saisi en langage à contacts, en langage liste d'instructions ou en langage littéral,


le traitement postérieur est scruté de haut en bas. Ce traitement est le dernier exécuté avant
l'activation des sorties et permet de programmer la logique de sortie.
Le traitement postérieur permet de compléter les consignes émises par le traitement
séquentiel en intégrant à l'équation d'une sortie les modes de marche et d'arrêt et
les sécurités indirectes spécifiques à l'action.

Il permet également de traiter une sortie activée plusieurs fois dans le traitement séquentiel.
D'une manière générale, il est recommandé de programmer les actions agissant directement sur
le process dans le traitement postérieur.

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Programmation d’une application

Exemple de programmation

Sur cet exemple la sortie 4 est active aux étapes 3, 4 , 21 , 23, 26 des GRAFCET

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Instructions sur mots

VII INSTRUCTIONS SUR MOTS


Le logiciel PL7-Pro permet l’utilisation de mots de 8 bits-16 bits et 32 bits.
Les mots de 8 bits sont exclusivement réservés au stockage caractères (code ASCII),
les mots de 16 bits peuvent contenir des valeurs comprises entre : -32728 et 32727
les mots de 32 bits permettant le stockage d’informations entre – 2147483648 et
+2147483647.

Les mots de 8 bits sont également appelés octet ou Byte, leur syntaxe est la suivante :
%Mbi ou i représente le numéro du mot, sur TSX micro le nombre d’octet est de 1022

Exemple : %MB1 représente l’octet 1

Les mots de 16 bits sont composés de 16 bits :

Bit de signe
214 213 212 211 210 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20

Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit 9 Bit 8 Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1
16 15 14 13 12 11 10

Bit de poids dort Bit de poids faible

Ils permettent de stocker des valeurs entières comprises entre -32728 et 32727. Le bit de
rang 15 est le bit de poids fort, le bit 16 est le bit de signe qui suivant sa valeur (0 ou 1) permet
de déterminer le signe.
Leurs syntaxes est la suivante :
- %Mwi ou i est le numéro du mot

Exemple : %MW0 mot de 16 bits numéro 0, sur les automates TSX micro, on dispose de 512
mots %MW (de %MW0 à %MW511)

Les mots de 32 bits ou mot double longueur, il permette le stockage d’informations entières
entre – 2147483648 et +2147483647. Les information sont codés sur 31 bits le 32ème étant le
bit de signe :
Leurs syntaxes est la suivante :
%MDi ou i est le numéro du mot

Exemple : %MD0 mot de 32 bits numéro 0, sur les automates TSX micro, on dispose de 511 mots
%MW (de %MD0 à %MD510)

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Instructions sur mots

On peut également effectuer l’écriture et le stockage de nombre à virgule, ce sont des


mots de 32 bits on les appelle mots flottants.
Leurs syntaxe est %MFi ou i est le numéro du mot

Exemple : %MF0 mot de 32 bits numéro 0, sur les automates TSX micro, on dispose de 511 mots
%MF (de %Mf0 à %MF510)
Le contenu d’un mot %MF peut être par exemple 510.89

A. CONSTITUTION DES MOTS ET REGLES DE RECOUVREMENT

Les octets, mots simple, double longueur et flottant sont rangés à l’intérieur de l’espace
données dans une même zone mémoire.
Ainsi, il y a recouvrement (chevauchement) entre :
- Le mot double longueur %MDi et les mots simple longueur %MWi et %MWi+1 (le mot
%MWi renfermant les poids faibles et le mot %MWi+1 les poids forts du mot %MDi).

- Le mot simple longueur %MWi et les octets %MBj et %MBj+1 (avec j=2 x i),

- le flottant %MFk et les mots simple longueur %MWk et %MWk+1.

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Instructions sur mots

Le rangement des mots et des bits est indiqué sur le graphique ci-dessus :

Un mot de 16 bits est composé de deux octets,


un mot de 32 bits est composé de 2 mots de 16
bits ainsi qu’un mot flottant.
Par con,séquent si l’on stocke une valeur dans
%MW0 et une seconde dans %MD0, il y aura
chevauchement entre les deux mots donc une
erreur au niveau du traitement de la valeur des
mots par l’&automate

B. OPERATION SUR MOTS

Les mots sont des nombres entier ou à virgules, on peut effectuer dessus toutes les
opérations mathématiques (addition ,soustraction, multiplication, division, racine carré,
cosinus, sinus, tangente, etc.…), ainsi que toutes les opérations logiques ET, OU, NAND,
NOR, XOR etc.

L’ensemble de ces fonctions est réalisé dans des bloc opération qui se programme en
zone action.

Les opérations mathématiques et logiques ne peuvent s’effectuer qu’entre mot de même


longueur et de même nature.

Quel que soit le type de bloc opération utilisé, il doit obligatoirement être relié en entrée à la
barre de potentiel gauche, en direct ou à travers d’autres éléments graphiques.
OPERATE
%MW0 : = %MW1+%MW2

Le résultat de l’opération est toujours situé à gauche de l’opérateur, le


symbole :=exprime le transfert. Sur le bloc opération ci dessus, on stocke dans le mot
%MW0 le contenu de l’addition des mots %MW1 et %MW2.

Opération arithmétique possible les plus courantes sur des entiers dons sur les mots %MW
ou %MD :

+ addition de deux opérandes SQRT racine carré d'un opérande


- soustraction de deux opérandes INC incrémentation d'un opérande
* multiplication de deux opérandes DEC décrémentation d'un opérande
/ division de deux opérandes ABS valeur absolue d'un opérande

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Instructions sur mots

Opération logique les plus courantes sur des entiers dons sur les mots %MW ou %MD :

AND : fonction logique ET OR : fonction logique OU


NOT : fonction logique NON XOR : fonction logique OU exclusif

Dans le cas d’opérations logiques sur mots, on ne pourra évidemment utiliser que des mots de
même longueur et de même nature, les opérations logiques s’effectuant bits à bits.

OPERATE
Dans ce bloc opération on effectue un ou logique %MW0 : = %MW1 OR %MW2
entre le mot %MW1 et %MW2, le résultat est stocké
dans %MW0.
Si on suppose le contenu de %MW0 égale à 0111 0001 1110 0011 et celui de %MW1 égale à
0001 1000 0011 1111, le contenu de %MW0 est alors :

1 0
0 0 1 1 1
0 0 0 0
1 0
1 0
1 1 1
0 1
0 1
0 1 1
L’opération logique OU
OU
s’effectue bits à bits
0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 %MW0

Exemple de programmation en langage à contacts


Sur l’exemple ci-contre,
dès que l’entrée 6 est
active, on effectue en ET
logique entre les mots
%MW2 et %MW5, le
résultat est stocké dans
%MW0. On stocke également 10000 dans le mot %MW10. Dès que la sortie %Q2.0 est active, on
charge la valeur 1500.58 dans %MF0 (obligation d’utiliser un mot flottant car nombre à
virgules) et 1523957 dans %MD20 (obligation d’utiliser un mot double car valeur supérieur à
326768).

Instruction sur mots flottant


+ addition de deux opérandes SIN sinus d'un angle en radians
- soustraction de deux opérandes COS cosinus d'un angle en radians
* multiplication de deux opérandes TAN tan d'un angle en radians
/ division de deux opérandes ABS valeur absolue d'un opérande
LOG logarithme base 10 LN logarithme népérien
EXP exponentielle

De nombreuses autres opérations sont disponibles, pour cela, il suffit d’aller consulter l’aide
en ligne de PL7-Pro.

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Instructions sur mots

1. Bloc comparaison
On peut à l’aide de bloc comparaison effectuer la comparaison entre deux opérandes
(mots de même nature). Ces blocs comparaisons se programment en zone test. On trouve
toutes les instructions possibles.

Bloc comparaison
Quand le contenu du mot 100
est inférieur à 500 on active la
sortie 0.Quand le contenu du mot
100 est supérieur à 600 on
désactive la sortie 0. Et enfin
quand le mot 100 est égal à 1000 alors %MF0 est égal à 5.6.

Opérateur possible entre les deux opérandes : <,<=(inférieur ou égal), >=(supérieur ou égal),
=, <> (différent)
COMPARE opérateur
%MW1>%MW23

opérande

Il existe aussi le comparateur vertical


Les sorties respectives sont validées quand le test sur les deux
opérandes est validée Par exemple la sortie >est active quand
%MW1>%MW5.

2. Mot spécifique au GRAFCET


Nous avons vu précédemment un bit qui permettait de connaître le étapes actives (%Xi), on
trouve également dans PL7-Pro un mot qui permet de contenir la durée d’activité d’une étape de
GRAFCET. Dès qu’une étape de GRAFCET est active ce mot est incrémenté d’une unité
toutes les 100ms, donc de par le contenu de ce mot, on connaîtra donc le temps d’activation
d’une étape.

Syntaxe : %Xi.T ou i représente le numéro de l’étape de GRAFCET.

Exemple : %X2.T=10, cela correspond à une durée d’activation de l’étape 2 de 0.1*10=1secondes

Sur l’exemple de programmation ci-dessus, la condition dans le bloc comparaison est vrai 3
secondes (30*0.1 = 3) après l’activation de l’étape 1, donc la sortie est piloté au bout de 3
secondes suite au passage à l’étape 1 Avec ce procédé, on effectue facilement des temporisation
travail, par contre on ne peut descendre à une durée inférieure à 100ms.

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Instructions sur mots

3. Cas particulier des macros-étapes


Ils sont repérés par %Xi.j.T ou i est le numéro de la macro étape et j l’étape active de
l’expansion de macro étape.

Exemple :%X1.15.T

4. Transfert d’une chaîne de bits dans un mot


Soit une roue codeuse décimal permettant la sélection de 0 à 9 dont le bit de poids faible (20)
est raccordé sur l’entrée %I1.2 et le bit de poids fort (23) est raccordé sur %I1.5, pour pouvoir
utiliser le contenu de la roue codeuse dans le programme il est nécessaire de transférer le
contenu des 4 bits de la roue codeuse dans un mot. Cette opération s’effectue dans un bloc
opération.
On décide de stocker le contenu dans le mot %MW0.
Nombre de bit à
transférer après le
poids faible
OPERATE

%MW0 : = %I1.2:4

Adresse du bit de
poids faible du mot
%MW0

On transfert en permanence les bits %I1.2, %I1.3, %I1.4, %I1.5 dans le mot %MW0

Visualisation du contenu du mot%MW0 pour un affichage de 9 sur la roue codeuse

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

215 214 213 212 211 210 29 28 27 26 25 24 23=8 22=4 21=2 20=1

Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit 9 Bit 8 Bit 7 Bit 6 Bit 5 %I1.5 %I1.4 %I1.3 %I1.2
16 15 14 13 12 11 10

Bit de poids faible


Si l’on avait transférer 16 d’entrées, le contenu du mot n’aurait plus celui de la roue codeuse
une valeur entre 0 et 32667 en fonction de l’état des entrées. Par défaut les 12 autres bits de
%MW0 sont à 0.
Syntaxe général
OPERATE

%MWi : = %Ij.k:L i : numéro du mot-j :numéro du module


k : voie du module – L : nombre de bits à transférer

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Instructions sur mots

5. Décalage de bits dans un mot

A l’intérieur d’un mot (simple ou double) on peut effectuer des décalages de bits à droite ou
à gauche, l’ensemble de ces commandes est traité en bloc opération.

5a) Décalage logique à gauche

Soit le mot %MW0 dont le contenu est indiqué ci-dessous, on décide d’effectuer un décalage
à gauche de 4 bits. La syntaxe d’une telle commande est donnée ci-dessous :

Syntaxe général
OPERATE
%MWi : = SHL(%MWi,L) i : numéro du mot- - SHL : décalage à gauche
L : nombre de bits à décaler

Contenu du mot %MW0


1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

215 214 213 212 211 210 29 28 27 26 25 24 23=8 22=4 21=2 20=1

Contenu du mot %MW0 après décalage


0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0

215 214 213 212 211 210 29 28 27 26 25 24 23=8 22=4 21=2 20=1

Le décalage s’effectue bit à bit de 4 rang à gauche, chaque bit sortant du mot devient alors 0
OPERATE
%MW0 : = SHL(%MW0,4)

5b) Décalage logique à droite

Le principe est exactement le même que précédemment, les bits sont déplacés vers la droite.
Syntaxe général
OPERATE
%MWi : = SHR(%MWi,L) i : numéro du mot- - SHR : décalage à droite
L : nombre de bits à décaler

On obtient pour le mot %MW0 pour un décalage logique à droite de 4 bits :


Contenu du mot %MW0 après décalage à droite de 4 bits
0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 10 0 0 0 0

Sens de décalage

OPERATE
%MW0 : = SHR(%MW0,4)

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Instructions sur mots

6. Décalage circulaire
Ces fonctions se programment dans de blocs opérations

6a) Décalage circulaire à gauche

Dans le cas d’un décalage circulaire à gauche, le bit de poids fort au prochain décalage devient le
bit de poids faible.

Syntaxe générale
OPERATE
%MWi : = ROL(%MWi,L) i : numéro du mot- - ROL : décalage circulaire à gauche
L : nombre de bits à décaler

Contenu du mot %MW0 après décalage circulaire à gauche de 4 bits


0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1

Sens de décalage

OPERATE
%MW0 : = ROL(%MW0,4)

6b) Décalage circulaire à droite

Dans le cas d’un décalage circulaire à droite, le bit de poids faible au prochain décalage devient
le bit de poids fort.

Syntaxe générale
OPERATE
%MWi : = ROR(%MWi,L) i : numéro du mot- - ROR : décalage circulaire à droite
L : nombre de bits à décaler

Contenu du mot %MW0 après décalage circulaire à droite de 4 bits


1 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0

Sens de décalage

OPERATE
%MW0 : = ROL(%MW0,4)

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Instructions sur mots

C. ADRESSAGE DES BITS DE MOTS

On peut ne vouloir tester qu’un seul bit d’un mot, par exemple, on veut tester le bit 6 du mot
%MW0.

Syntaxe générale :%MWi :Xj


Avec i numéro du mot et j numéro du bit

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit Bit 9 Bit 8 Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1
16 15 14 13 12 11 10

Sur l’exemple ci-dessus, on veut tester l’état du bit 4 de %MW1, par conséquent la syntaxe
exacte sera : %MW1 :X4

Si l’on veut tester le bit, on pourra utiliser les tests


classiques, la détection de fronts ne fonctionne pas sur ces
objets

S
R Par contre si l’on veut écrire le bit du mot on utilisera les
bobines direct, inverses,SET ou RESET

Sur l’exemple ci-contre


lorsque le bit 5 du mot
%MW1 est à 1, on pilote la
sortie 5 qui met à 1 le bit 6
du mot %MW2.

D. ADRESSAGE INDEXE

Ce type d'adressage permet de parcourir successivement une suite d'objets de même nature
(mots internes, mots constants...)
A l'adresse de l'objet est ajoutée le contenu de l'index.

Exemple : MW108[%MW2] : mot d'adresse directe 108 + contenu du mot %MW2.


Si le mot %MW2 a pour contenu la valeur 12, écrire %MW108[%MW2] équivaut donc à écrire
%MW120.

On peut indexer des bits d’étapes, des bits de sorties, des mots simples ou doubles longueurs.

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Instructions sur mots

Tous les objets bits ne sont pas accessibles en écriture, on utilisera l’adressage indexé sur
des tests.

Tous les mots %MW ou %MD sont accessibles en écriture, ils se programmeront dans des
blocs opérations.

Exemple
Sur l’exemple ci-dessous, on supposera que le contenu du mot %MW3 est 10 et que le contenu
du mot %MW0 est 5

Objet bit indexé

mot indexé

Le test %I1.2[%MW3] revient à aller vérifier l’entrée %I1.12 .L’adressage de base est
2+contenu de%MW3 donc 2+10 =12. Quand %I1.12 est active le mot %MW5 est égal au mot
%MW6, en effet l’adressage de base est 1+contenu de %MW0 donc 1+5 =6. qui correspond au
mot %MW6

E. BASE BINAIRE ET HEXADECIMAL DANS LES BLOCS OPERATIONS

Par défaut lorsque l’on écrit une valeur dans un mot %MW ou %MD le système par défaut est le
système décimal, on peut par contre saisir une valeur en binaire ou en hexadécimal.

Syntaxe générale base binaire


OPERATE
%MWi : = 2#VAL i : numéro du mot- VAL :valeur en binaire

Syntaxe générale base hexadécimal


OPERATE
%MWi : = 16#VAL i : numéro du mot- VAL :valeur en hexadécimal

Cas 1
2
3

Les trois cas précédent sont identiques, on stocke la même valeur dans le mot %MW0, seul
diffère la base de saisie, dans le premier cas en décimal, dans le second en binaire et dans le
troisième en hexadécimal.

En effet 128 (10)=10000000(2)=80(16)

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Instructions sur mots

F. INSTRUCTIONS DE CONVERSIONS LES PLUS COURANTES

Toutes ces instructions se programment en bloc opération

BCD_TO_INT conversion d'un nombre BCD 16 bits en entier 16 bits


OPERATE
%MW0 : = BCD_TO_INT(%MW0)

INT_TO_BCD conversion d'un entier 16 bits en nombre BCD 16 bits


OPERATE
%MW0 : = INT_TO_BCD(%MW0)

INT_TO_REAL conversion d'un mot entier --> flottant


OPERATE
%MF0 : = INT_TO_REAL(%MW0)

REAL_TO_INT conversion flottant --> mot entier (le résultat est la valeur algébrique l
a plus proche)
OPERATE
%MW0 : = REAL_TO_INT(%MF0)

GRAY_TO_INT convertit un mot de code Gray en entier (code binaire pur)


OPERATE
%MW0 : = GRAY_TO_INT(%MW1)

DBCD_TO_DINT conversion d'un nombre BCD 32 bits en entier 32 bits


OPERATE
%MD0 : = DBCD_TO_DINT(%MD0)

DINT_TO_DBCD conversion d'un entier 32 bits en nombre BCD 32 bits


OPERATE
%MD0 : = DINT_TO_DBCD(%MD0)

DINT_TO_REAL conversion double mot entier --> flottant


OPERATE
%MF0 : = DINT_TO_REAL(%MD0)

REAL_TO_DINT conversion flottant --> double mot entier (le résultat est la valeur
algébrique la plus proche)
OPERATE
%MD0 : = REAL_TO_DINT(%MF0)

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Instructions sur mots

VIII BIT SYSTEME

Les automates TSX micro sont équipés de 120 bits systèmes qui ont chacune une fonction
bien particulière, soit quand ils sont à zéro ou quand ils sont à un. Ils peuvent être mis à un
par l’utilisateur et remis à zéro par le système ou vis versa.
Nous détaillerons les bits systèmes les plus utilisés et leurs fonctions.

Syntaxe général : %Si ou représente le numéro du bit système

%S0 Démarrage à froid. Normalement à l'état 0, est mis à l'état 1 par : reprise
secteur avec perte des données (défaut batterie),programme utilisateur, terminal,
changement de cartouche, appui sur le bouton de RESET.Ce bit est mis à 1 durant
le premier cycle complet. Il est remis à 0 avant le cycle suivant.(Fonctionnement)
%S1 Reprise à chaud. Normalement à l'état 0, est mis à l'état 1 par : reprise secteur
avec sauvegarde des données, programme utilisateur,terminal. Il est remis à 0
par le système à la fin du premier cycle complet et avant la mise à jour des sorties.
%S4 Base de temps 10 ms, bit dont le changement d'état est cadencé par une horloge
interne. Il passe de 0 à 1 toutes les 10ms :
%S5 Base de temps 100 ms Idem %S4
%S6 Base de temps 1 s Idem %S4, très utile pour permettre le clignotement
%S7 Base de temps 1 mn Idem %S4
%S9 Mise en position de repli des sorties sur tous les bus. Normalement à l'état 0, Peut
est mis à l'état 1 par programme ou par le terminal. A l’état 1, il provoque le
forçage en position de repli des sorties de l'automate, à l’état 0 : les sorties sont
mises à jour normalement. Utilisé suite à un arrêt d’urgence toutes les sorties
de l’automates passent à 0.
%S10 Défaut E/S, normalement à l'état 1. Est mis à l'état 0 quand un défaut d'E/S d'un
module en rack ou d'un module déporté (configuration non conforme,) Le bit %S10
est remis à 1 dès la disparition du défaut.
%S11 Débordement du chien de garde. Normalement à l'état 0, est mis à l'état 1 par le
système dès que le temps d'exécution d'une tâche devient supérieur au temps
d'exécution maximum (chien de garde) déclaré en configuration. Le débordement
du chien de garde provoque le passage en STOP de l'automate et l'application
s'arrête en erreur (voyant ERR clignotant).
%S13 Premier cycle après mise en RUN. Normalement à l'état 0, est mis à l'état 1 par le
système durant le premier cycle après la mise en RUN automate.

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Instructions sur mots

Exemple de Programme

Bit système écrit

Bit système lu

Sur l’exemple ci dessous tant qu’il n’y a pas de défaut le bit %S10 est à 1, donc %S9 est à 0, les
sorties sont mises à jour normalement, la sortie %Q2.6 pilotant un voyant, celui-ci clignote
toutes les secondes (%S6). Suite à un défaut E/S, le bit %S10 passe à 0 ce qui SET le bit %S9
et désactive toutes les sorties. Les sorties sont désactivées tant que le défaut est présent
(%S10 à O).

On trouve également des mots systèmes, qui permettent de contenir des informations sur
l’ensemble du système

Syntaxe général : %SWi ou représente le numéro du mot système

Parmi les mots systèmes intéressant, on peut trouver l’horodateur qui permet de stocker les
informations sur l’heure, la date et le jour, le contrôle du temps d’activité des différentes
tâches (maître et rapide).

%SW0 Période de scrutation de la tâche maître Permet de modifier la période de la


tâche maître définie en configuration, par le programme utilisateur ou par le
terminal. La période est exprimée en ms (1..255ms). %SW0=0 en fonctionnement
cyclique. Sur reprise à froid : prend la valeur définie par configuration.
Utilisateur

%SW1 Période de scrutation de la tâche rapide Permet de modifier la période de la


tâche rapide définie en configuration, par le programme utilisateur ou par le
termina l. La période est exprimée en ms (1..255ms).

%SW11 Durée du chien de garde. Permet de lire la durée du chien de garde définie en
configuration. Il est exprimé en ms (10...500ms).

Fonction Horodateur, les mots systèmes %SW49, %SW50, %SW51, %SW52 et %SW53
contiennent la date et l'heure courante (en BCD) :

%SW49 jour de la semaine (1 pour Lundi à 7 pour Dimanche).


%SW50 Secondes (SS00)
%SW51 Heures et Minutes (HHMM)
%SW52 Mois et Jour (MMJJ)
%SW53 Année (AAAA)

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IX METIER ANALOGIQUE
A. ENTREE ANALOGIQUE

Les modules d’entrées analogiques, associées à des capteurs ou des transmetteurs permettent
de réaliser des fonctions de surveillance, de mesure et de régulation.
L’acquisition dune grandeur analogique nécessite l’utilisation d’un capteur analogique électrique
proportionnel à la grandeur analogique (tension ou courant).
Les capteurs analogique les plus répandus :
- thermocouple : pour la mesure de température
- Dynamo-tachimétrique : pour la mesure de vitesse
- Détecteur de proximité namur

Les grandeurs analogiques les plus fréquentes pouvant être délivrées par les capteurs sont les
suivantes :
- En tension : 0-10V
- En courant : 4-20mA ou 0-20mA

Ces entrées analogiques peuvent être obtenues en ajoutant à


l’automate une carte d’entrée analogique, ou comme dans certains
cas l’automate est muni à la base de ce type d’entrées. Le TSX 3722
dispose de 8 entrées analogiques intégrées.

Le signal analogique arrive sur les entrées de l’automate, ce signal


est ensuite converti en signal numérique par un convertisseur
analogique-numérique. Carte d’entrées
analogiques

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Instructions sur mots

B. SORTIE ANALOGIQUE

Les modules de sortie analogiques sont destinées à la commande d’actionneurs tels que les
variateurs de vitesse, vannes proportionnelles, convertisseurs électropneumatiques. Il
transforme un signal numérique en signal analogique. Les signaux électrique fournis par les
sorties analogiques les plus fréquents sont :
- tension : 0-10V ou – 10V/+10V
- Courant : 0-20mA - 4-20mA

U V W

M
3m

Remarque : on peut trouver des sorties analogiques directement intégrées à l’automate ou


utilisée des cartes de sortie analogiques qui viennent se loger dans des emplacements vides de
l’automate.

C. PRINCIPE DE PROGRAMMATION

Entrée analogique : on stocke une valeur entière dans un mot image de la grandeur analogique

Sortie analogique : on écrit dans un mot une grandeur entière qui correspondra au signal voulu

Sous le logiciel PL7-Pro la mise à l’échelle du signal est figé et ne peut être modifiée. La valeur
contenu dans les mots est bornée entre 0 et 10000.

Par exemple, pour un signal 4-20mA, la Signal Valeur Valeur


valeur du mot correspondant à 4mA est analogique numérique basse numérique haute
0 et la valeur du mot correspondant à 0-10V 0 10000
20 mA est 10000 -10/+10 -10000 10000
0-20mA 0 10000
4-20mA 0 10000

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Instructions sur mots

Remarque : pour la sélection du type de signal analogique et la visualisation de son échelle, il


faut accéder à l’éditeur de configuration matérielle et double cliquer sur la carte analogique

Sélection du type de signal

Double clic à
l’intérieur de la
cellule : accès à
l’échelle de la voie

D. ADRESSAGE DES ENTREES ET SORTIE ANALOGIQUES

Ces entrées travaillent avec des mots sur lequel on vient lire la valeur dans le cas de l’entrée et
dans lequel, on vient écrire dans le cas de la sortie.

Entrées
Emplacement du module

Début
I
d’adresse % W x . i N° de voie
Norme IEC Q

séparateur
Sorties
Indique que
Le contenu est un mot

Exemple :

%IW3.2 : entrée analogique du module 3, voie 2


%QW0.10 : sortie analogique intégrée à l’automate, voie 10
Le module numéro 0 indique qu’il n’y a pas de cartes d’entrées-sorties analogiques mais
directement intégrées sur le module de base.

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Instructions sur mots

E. EXEMPLE CONCRET DE PROGRAMMATION

Dans un processus industriel la température d’un four est détectée par un capteur analogique.
Ce thermocouple, délivre une tension proportionnelle à la température du four selon la courbe
ci-dessous :
Température
On trouve également un système de soufflerie
entraîné par un moteur asynchrone 500°

triphasé commandé par un variateur de vitesse.


Pour toute température inférieure à 100°, le moteur
tourne à 750tr/min, pour une température
supérieure ou égale à 200°C, le moteur tourne à
1500tr/min. Si la température dépasse 230 °, on Tension
vient faire clignoter un voyant de signalisation.
Le thermocouple est relié sur la voie 2 du module de base (%IW0.2).
La sortie analogique est raccordée sur la voie 10 du module de base (%QW0.10, configurée en
0-10V).
La sortie %Q2.4 pilote le voyant de signalisation, tandis que la sortie %Q2.5 pilote la sélection
sens avant au niveau du variateur si la température est supérieur à 50 °.
Au niveau du variateur si la consigne est 10 le moteur tourne à 1500 tr/min, si la consigne est 0V
la vitesse est nulle.

Premier temps détermination des contenus du mot d’entrée


Température de 50°C
%IW0.2 =(10000*50)/500=1000 500°→→ 10000
50° → X

Température de 100°C
%IW0.2 =(10000*100)/500=2000 → 10000
500°→
100° → X

Température de 200°C
%IW0.2 =(10000*200)/500 =4000 → 10000
500°→
200° → X
Température de 230°C
%IW0.2 =(10000*230)/500 =4600 → 10000
500°→
230° → X

Deuxième temps détermination des contenus à écrire dans la sortie analogique

Vitesse de 750 tr/min


%QW0.10 =(10000*750)/1500=5000 → 10000
1500tr/min→
750tr/min → X

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Instructions sur mots

Bloc valide si T°<100°


sélection vitesse à 750 tr/mn

≥200°
Bloc valide si T°≥

sélection vitesse à 1500 tr/min

Voyant
Bloc valide si T°>230°

Bloc valide si T°>50° marche avant variateur

Transfert en permanence du contenu du


mot %MW0 dans le mot de la sortie
analogique

Sur les automates TSX premium, on peut effectuer des réglages sur les voies analogiques.
Si un capteur présente un offset (décalage entre la valeur mesurée et la valeur réelle). On
peut palier à ce problème en effectuant un alignement des entrées analogiques en donnant
la valeur numérique à obtenir pour la grandeur à mesurer.

On accède à ce réglage en mode connecté dans l’éditeur de configuration matérielle et par un


double clic sur la cellule valeur de la voie concernée

Permet de régler la valeur que


l’on devrait obtenir normalement

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Diagnostic

X DIAGNOSTIC

La fonction de diagnostique est complémentaire de la fonction de mise au point, néanmoins


celle-ci intervient le plus souvent quand un défaut apparaît au niveau de l’automate. Ce défaut
peut être matériel ou logiciel.
Il est possible que lors de la mise au point, la programmation soit correcte mais qu’il y est
présence d’un défaut matériel ou logiciel sur l’automate. Pour cela vérifier les leds en face avant
de l’automate, si la led rouge I/O s’allume cela indique un défaut d’entrées sorties sur
l’automate.
A partir de ce constat, à partir du navigateur d’application aller dans l’éditeur de
configuration matérielle (cf. page 13),
le schéma de l’automate apparaît et les
modules en défaut ont le numéro sur
fond rouge. Sur l’exemple ci contre, on
peut voire que les modules 2 et 3 sont
en défaut.

Double cliquer sur les modules en


défaut, on rentre à l’intérieur de la
configuration du bloc, on peut voir que
les 16 voies (entrées) de la carte sont
défaillantes par l’affichage du message
ERR en face chaque voie dans la colonne
Défaut.

Pour plus de renseignements sur


l’origine et la nature du défaut, cliquer
sur le bouton rouge DIAG

La boite de dialogue suivante apparaît.


On peut constater que ce n’est pas un
défaut interne à l’automate, mais un
défaut externe qui plus est
d’alimentation, il faut donc aller
vérifier le câblage et l’alimentation des
capteurs et du module.

Par conséquent le diagnostique est


relativement simplifié. Il faut
néanmoins bien observer la face avant
de l’automate pour pouvoir ensuite, aller
vérifier la configuration matérielle.

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Diagnostic

Si néanmoins, on ne pense pas directement à visualiser les leds en façade de l’automate et que
l’on ne parvient pas à la mise au point ni au diagnostique on peut alors passer par la barre de mise
au point UC (unité centrale) accessible uniquement en mode connecté par la commande
DEBUG → barre de mise au point UC, la fenêtre suivante apparaît :

1
2

4
5

6
7

Zone 1 : zone de désignation


Le voyant RUN : il indique l'état dans lequel se trouve l'automate, fixe quand l'automate est en
RUN, clignotant quand l'automate est en STOP.
Le voyant I/O : rouge fixe, il signale les défauts provenant d'un autre module de la station ou
un défaut de configuration.
Le voyant ERR : rouge fixe, il signale les défauts relatifs au processeur et ses équipements
embarqués (carte mémoire PCMCIA et carte de communication PCMCIA).
Le bouton DIAG : il donne accès aux informations de diagnostic.

Zone 2 : zone d’informations


Processeur Présent : vous renseigne sur le type de processeur présent dans l'automate.
Adresse Réseau : vous renseigne sur l'adresse réseau de l'automate.
Version Processeur : donne la version du processeur présent dans l'automate.
Nombres de bits forcés : indique le nombre de bits forcés.

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Diagnostic

Zone 3 : zone de tâches


Cette zone vous donne accès aux différentes commandes d'exécution de la tâche FAST et de la
tâche MAST:
- commandes RUN/STOP,
- commandes Activation/Désactivation Tâche,
- réglage des durées, commande Initialisation des durées,
- commandes de Gestion des défauts

Les boutons RUN/STOP associés aux tâches MAST et FAST permettent de les passer en RUN
ou en STOP. En RUN les entrées sont lues, le programme est exécuté et les sorties sont mises à
jour. En STOP les entrées sont lues, le programme n'est pas exécuté et les sorties ne sont pas
mises à jour.

Note : Ces fonctions sont également accessible par le menu Debug.

Zone 4 : zone mode de marche


Cette zone donne accès à différents boutons de simulations : Reprise à chaud, Démarrage à
froid, Replie des sorties.

Reprise à Chaud : cliquez sur ce bouton pour simuler une reprise à chaud de l'automate. Ceci a
pour conséquence la mise à 1 du bit %S1 permettant par exemple de commander un programme
d'initialisation partielle.

Démarrage à froid : cliquez sur ce bouton pour simuler un démarrage à froid de l'automate. Ceci
a pour conséquence d'initialiser les données, le système, et la mise à 1 du bit %S0 permettant
(dans ce cas) par exemple de commander un programme d'initialisation particulier.

Replie des sorties : permet de commander un passage en repli des sorties (forçage à 0).
Lorsque les sorties sont en repli, le bouton Repli des sorties devient Sorties appliquées. Il
permet de sortir alors du mode repli.

Zone 5 : zone événement

Zone 6 : zone mode de marche


Cette zone vous permet d'avoir le diagnostic sur le dernier arrêt de l'automate en précisant sa
cause, sa date et son heure.

Zone 7 : horodateur
Cette zone donne accès aux réglages de l'horodateur.(date et heure interne de l’automate)

Par conséquent avec cet écran, le diagnostique matériel ou logiciel peut directement être
effectué depuis PL7-Pro.

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Diagnostic

A. ANIMATION DES ELEMENTS DU PROGRAMME

L'animation de parties de programme lorsque l'automate est en RUN est réalisée directement
dans les éditeurs langages en activant la fonction d'animation lorsque PL7 est connecté à un
automate.

B. ANIMATION DE RUNG (LABEL) LADDER

L'éditeur anime les éléments suivants :


%I1.2 %I1.3
Les contacts sont noircis lorsqu'ils sont passants,, sur l’exemple ci-contre les
contacts %I1.2 et %I1.3 sont passant

Les bobines sont noircies lorsqu’elles sont alimentées (quand leurs bits associés %Q2.3 %Q2.4
est à un). Sur l’exemple ci-contre les sorties %Q2.3 et %Q2.4 sont actives R

Les sorties de FB sont en vidéo inverse lorsqu'elles sont à 1. Certains paramètres internes sont
animés par affichage de leurs valeurs numériques à l'intérieur du bloc. Par exemple pour les
temporisateurs, on voit les valeurs de temps défilés

C. ANIMATION DES ETAPES GRAFCET

L'éditeur réalise l'animation de la manière suivante : Etape 1 active


1
une étape active est signalée par un rectangle noir
une étape inactive est signalée par un rectangle blanc

Par conséquent l’animation des programmes permet un diagnostique relativement aisé, du


programme, en particulier du GRAFCET.

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Diagnostic

Avec tous les outils vus précédemment, l’approche maintenance est relativement facilité, il
faut savoir que 70 à 80 % des pannes sont d’ordre électriques et le plus souvent extérieur à
l’automate, c’est ce que traduit la représentation ci-dessous.

représentation des statistiques de pannes

INCIDENTS MODULES
D'ENTRES SORTIES INCIDENTS CPU OU
AUTOMATE MEMOIRE OU ALIM OU
BUS AUTOMATE

INCIDENTS EXTERNES 1%
4%
A L'AUTOMATE

95%

On peut donc constater que l’automate en lui-même ou un de ces composants ne représente que
5% des pannes, toutes les autres sont extérieur et proviennent le plus souvent de capteurs ou
de pré-actionneurs. L’automate et le logiciel PL7-Pro offre des moyens de diagnostic d’incident
vu précédemment.

En page suivante, l’organigramme donnant une bonne méthodologie de dépannage, partant du


système en panne pour aboutir à la remise en service du système. Dans ce document, il faudra
faire appel à tous les moyens vus précédemment.

Moyens de diagnostic d’incidents


Table
D’animation Visualisation
dynamique

Références Moyen fourni Bits et mots


croisées par systèmes
l’automate

Bloc visu
(leds)
Forçage de
bits

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Diagnostic

Organigramme de dépannage d’un système automatisé

Système en panne

1 Process ou automate en panne

AUTOMATE PROCESS

20 Quel élément de l’automate 2 Connecter le terminal

Alimentation automate Terminal connecté


Cartes entrées-sorties, bus
3 Sur quelle étapes de grafcet
sommes nous bloqués ?
Changement matériel Etapes recensées
ou suite diagnostic
par les outils de Quelles actions devaient être
PL7-Pro
4
effectuées ?

Actions recensées

5 Ces action ont-elles été


effectuées ?

Non Oui

6 Recherche de la 7 Quelles sont les conditions de


cause? passage à l’étape suivante ?

Défaut localisé Réceptivités recensées

8 Contrôle de l’état des


réceptivités
Défaut localisé

9 Recherche de la cause

Cause localisée

10 Réparation

Réparation effectuée

11 Vérification du travail
effectué
Vérification satisfaisante

12 Remise en production avec ou


sans init process

Production normale

9 Synthèse de l’incident

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Diagnostic

Etape 1 : Déterminer de qui entre l’automate et le process est en panne ?


Pour cela, contrôle visuel du process et des voyants automates
Le diagnostic de l’automate peut être effectué par les leds en façade avant :
Etats des voyants
Voyants Allumé Clignotant Eteint
Automate non configuré :
application absente, non valide
ou incompatible avec le type
Automate en Automate en stop ou en
RUN (vert) de processeur.
fonctionnement normal défaut logiciel

Automate en erreur :
défaut processeur ou système
Automate non configuré :
Automate en erreur :
application absente, non
ERR ( rouge) défaut processeur ou Pas de défaut
valide ou incompatible avec
système
le type de processeur
Défaut d’entrées
sorties en provenance Défaut sur bus
I/O (rouge) d’un module, d’une voie (clignotement des votants Pas de défaut
ou d’un défaut de I/O et ERR)
configuration
Echange en cours sur prise
TER (jaune) Pas d’échange en cours
terminal

Les voyants permettent déjà de cibler le défaut sur l’automate, il faut ensuite aller plus loin
dans le diagnostic en utilisant les fonctionnalités de PL7-Pro.

Etape 2 : Connecter le terminal


L’automate est en RUN tous les voyants sont dans leurs état normal

Etape 3 : Sur quelle étape de GRAFCET sommes nous bloqués ?


Accès à la visualisation des étapes actives grâce à la visualisation du programme en dynamique
(utilisation de PL7-Pro).

Etape 4 : Quelles actions devaient être effectuées ?


Lecture du listing programme
Utilisation des références croisées
Les actions sont commandées en général dans le traitement postérieur.
Rechercher toutes les bobines, commandés par le test %Xi

Ou i est le numéro d’étape GRAFCET sur laquelle le système est bloqué

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Diagnostic

Etape 5 : Recherche de la cause d’une action non effectuée

Pré-actionneurs
Câblage
Bornier
Câble de liaison ALIM
(U)

KM1

H1

A+

Ecriture du bit par le


Action

clavier
Lecture du bit sur Contrôle du pré-actionneur
Contrôle du voyant de la voie
l’écran terminal
Moyen

Configuration en ligne
Sur bloc visu Appareil de mesure (voltmètre)
table d’animation

Pour vérifier si une action s’est bien effectuée, on crée une table d’animation pour vérifier si la
variable est à 1, sinon on la force à 1, on vérifie ensuite sur le bloc visu de l’automate pour voire
si la sortie est bien pilotée, si tel est le cas il ne reste plus comme hypothèses qu’un problème de
câblage ou de pré actionneurs. On prend alors un multimètre et l’on vérifie la tension aux bornes
du pré actionneur commandé par la sortie automate (entre le commun des sorties et la sortie).
Par exemple si le pré actionneur est un contacteur, dont la bobine fonctionne en 24 V alternatif,
et que l’on mesure 24 V aux bornes de la bobines, cette dernière est donc coupée, il faut donc la
changer.

Une action non effectuée dans un GRAFCET peut entraîner le blocage de ce dernier, en effet
prenons le cas d’un vérin, qui lorsqu’il est sorti pilote une autre action, si l’action de piloter la
sortie ne s’effectue pas le système reste figer.
Si toutes les actions se sont effectuée, on passe alors à l’étape 7 de l’organigramme

Etape 6 : Quelles sont les conditions de passage à l’étape suivante ?

- Lecture du listing programme ou du GRAFCET de fonctionnement


- Visualisation dynamique des réceptivités

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Diagnostic

Etape 7 : Contrôle de l’état des réceptivités

Les réceptivités peuvent être :


des capteurs (bits d’entrée)
des bits de sortie
des bits internes %Mi
des bits de blocs fonctions (%TMi, %Ci, %MNi)
des comparaisons de mots

Pour cela on crée des tables d’animation

Etape 8 : Recherche de la cause d’un problème d’entrée

Câble de liaison
+bornier
Câblage

Alim
Capteur

Commande manuelle du
Action

capteur
Contrôle de l’état du bit
Contrôle du voyant de la voie
Moyen

Action manuelle et utilisation d’un


voltmètre pour vérifier la présence de Sur bloc visu Utilisation de tables d’animation
tension sur l’entrée automate

Pour vérifier un capteur, il suffit de l’actionner manuellement et de vérifier la présence de


tension sur l’entrée automate quand ce dernier est activé (contact NO), si tel est le cas on
vérifie sur le bloc visu de l’automate puis on vérifie que ce dernier a bien pris en compte
l’information à l’aide d’une table d’animation.

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Langage PL7-Pro-Récapitulatif variable PL7-Pro les plus utilisées

XI GLOSSAIRE

Variables bit
%Ix.y bit d’entrée TOR
%Qx.y bit de sortie TOR
%Mi bit interne
%Xi bit d’étape de GRAFCET
%Xi.j bit d’activité de la macro-étape i, et de son expansion j
%Mwi.Xj bit j du mot i
%Si bit système i
%Ix.i.mod.err Bit de défaut de la voie i
%Ti.D Bit temporisation série 7 écoulée
%Tmi.Q Bit temporisation TM écoulée
%Ci.D Bit compteur i atteint
%Mni.R Bit sortie en cours monostable
%Dri.F Bit de sortie Drum plein
Variables mot
%MBi mot de 8 bit réservés aux stockage de caractères (lecture et écriture)
%MWi mot de 16 bit contenant des entiers (lecture et écriture)
%MDi mot de 32 bits contenant des entiers (lecture et écriture)
mot flottant de 32 bits contenant des nombres à virgules (lecture et
%MFi
écriture)
%KFi mot constant de 32 bits contenant des nombres à virgules (lecture)
%KBi mot constant de 8 bits contenant des nombres entier (lecture)
%KWi mot constant de 16 bits contenant des nombres entier (lecture)
%KDi mot constant de 32 bits contenant des nombres entier (lecture)
%SWi mot système i
%IWx.y mot d’entrée analogique
%QWx.y mot de sortie analogique
%Xi.T mot représentant la durée d’activité d’étape de GRAFCET
mot représentant la durée d’activité d’étape de GRAFCET j de la macro
%Xi.T.j
étape i
%Ti.P mot contenant la présélection du temporisateur
%Ti.V mot contenant la valeur du temporisateur
%Ci.P mot contenant la présélection du compteur
%Ci.V mot contenant la valeur du compteur
%Mni.P mot contenant la présélection du monosatble
%Mni.V mot contenant la valeur du monostable
%Dri.V mot contenant la valeur du pas du programmateur cyclique
Bloc fonction
%TMi Temporisateur, travail, repos, monostable
%Ti Temporisateur série 7
%Ci Compteur décompteur
%Ri Registrer LIFO, FIFO
%MNi Monostable
%DRi Drum programmateur cyclique

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Langage PL7-Pro-Récapitulatif variable PL7-Pro les plus utilisées

Instructions de conversion
BCD_TO_INT Conversion BCD í Binaire
GRAY_TO_INT Conversion Gray í Binaire
INT_TO_BCD Conversion Binaire í BCD
INT_TO_REAL Conversion d'un entier simple format en flottant
DINT_TO_REAL Conversion d'un entier double format en flottant
REAL_TO_INT Conversion d'un flottant en entier simple format
REAL_TO_DINT Conversion d'un flottant en entier double format
DBCD_TO_DINT Conversion d'un nombre BCD 32 bits en entier 32 bits
DINT_TO_DBCD Conversion d'un entier 32 bits en nombre BCD 32 bits
DBCD_TO_INT Conversion d'un nombre BCD 32 bits en entier 16 bits
INT_TO_DBCD Conversion d'un entier 16 bits en nombre BCD 32 bits
Instructions logique
AND Et logique
OR Ou logique
XOR Ou exclusif
Opérations arithmétiques
SQRT Racine carré d'un opérande
ABS Valeur absolue d'un opérande
LOG Logarithme base 10
LN Logarithme népérien
EXP Exponentielle
SIN Sinus d'un angle exprimé en radian,
COS cosinus d'un angle exprimé en radian,
TAN tangente d'un angle exprimé en radian.
ASIN Arc sinus
ACOS Arc cosinus
ATAN Arc tangente

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