Vous êtes sur la page 1sur 20

COMMENT RÉDIGER UNE


CONVENTION BIM ?

La convention BIM  est un document définissant des processus


de gestion et modélisation des données d'une construction,
selon les informations requises par la maîtrise d'ouvrage et les
usages de la maquette numérique choisis pour atteindre les
objectifs BIM des acteurs du projet.

Ce document est un contrat, il explicite le triptyque fondamental du


Building Information Management : 

La maquette numérique ou "Building Information Model" (une base de



données et la source unique des informations).

Une méthode (qui accompagne l'utilisation de la maquette et son

enrichissement).

Un Environnement de Données Commun (plateforme BIM) qui est l'unique



vecteur d'accès à la base de données.

QUI RÉDIGE LA CONVENTION BIM ?

L’équipe responsable de la mission BIM Management (https://bim-


synthese.fr/bim-management/) rédige la convention, en collaboration avec
l’ensemble des BIM coordinateurs du projet. Un BIM coordinateur est le
référent pour le Building Information Modeling dans une équipe de production
responsable d’un modèle constitutif de la maquette fédérée.


Le BIM Manager, responsable de la gestion de projet BIM et membre d’un
groupement de maîtrise d’œuvre, rédige une pré-convention lors du processus de
consultation et la propose à l’équipe MOE, puis à la MOA.

NOUS DEVONS ÉTABLIR CE QUI EST STRICTEMENT NÉCESSAIRE ET


SUFFISANT À L'APPLICATION DES USAGES SÉLECTIONNÉS.

Le BIM est une méthode collaborative encore nouvelle. Par conséquent, si le


BIM Manager rédige une convention de manière absconse et prolixe ; alors que
les architectes, bureaux d’études techniques et économistes de la construction
(https://bim-synthese.fr/economie-construction-bim/), ont des délais toujours
très courts, il y a toutes les chances pour que celui-ci « braque » les équipes de
travail. C’est pourquoi, le BIM Manager doit être pragmatique et concis dans sa
rédaction. 

Quatre Alexandrins de Nicolas BOILEAU (1636-1711), utiles à se rappeler lors de


la rédaction d’un document :

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, 

Et les mots pour le dire arrivent aisément. »       

                                     …                                                                  

« Mon esprit n’admet pour un pompeux barbarisme, 

Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. »

Le propos de Nicolas BOILEAU parait peut-être évident, mais nous avons tous

tendance à l’oublier…
La qualité d'une convention BIM ne se mesure pas à son nombre de
pages !

Chez BIMSY, nous essayons de rédiger un document assez court : 15 à 20


pages environ (hors annexes). Comme exemples d’annexes, nous pensons
notamment aux Tableaux des Niveaux de Développement (TND) décrivant les
objets de la maquette numérique BIM (https://bim-synthese.fr/maquette-bim-
lod/) (requise à des étapes clefs du projet). En effet, au-delà d’une vingtaine de
pages, le risque devient relativement grand que ce document soit juste lu « en
diagonale ». 

QUELQUES RECOMMANDATIONS D'ORDRE JURIDIQUE POUR LA


RÉDACTION DE CE CONTRAT :

Ce document contractualise les règles de gestion et production des


données.

 Nous devons donc définir sa place dans la hiérarchie des contrats du projet.

"De facto", le contenu de la convention est opposable à ses signataires. Par


 conséquent, des mesures coercitives doivent être prévues en cas de non-
respect de celle-ci.

La convention doit définir les droits d’utilisation de la maquette, ainsi que



des objets paramétriques qui la composent (limités au projet généralement).

En conception, la convention BIM définit les conditions dans lesquelles la


maquette pourra être utilisée lors de la phase d’exécution. Par exemple, les
entreprises pourront utiliser la maquette de conception : soit en tant que basede
données de référence, soit comme point de départ pour continuer vers le BIM
d’exécution.

Lors de sa rédaction, nous devons consacrer un chapitre aux définitions des


 termes que nous utilisons et pouvant être sujets à des interprétations
subjectives.

Enfin, comme pour tout contrat, nous devons également prévoir des
 procédures de mise à jour du document, ainsi que des modalités pour le
règlement d'éventuels conflits.

Afin de ne pas alourdir inutilement une convention, il est préférable d’éviter d’y
répéter des informations qui sont d’office présentes dans d’autres documents
plus élevés dans la hiérarchie contractuelle du projet. 

LA CONVENTION BIM LISTE TOUS LES ACTEURS COLLABORANT


AUTOUR DE LA MAQUETTE BIM.
Cette liste donnera les noms, fonctions et périmètre de compétence pour
chaque équipe intervenante : Architecture, Structure, CVC, Plomberie… Nous
renseignerons également l’identité et les coordonnées du référent BIM de
chaque équipe ; il en va évidemment de même pour le BIM Manager.

LISTER LES LOGICIELS BIM ET LEUR VERSION QUE CHAQUE ÉQUIPE


UTILISE, DÉFINIR LES FORMATS D'ÉCHANGE POUR LE PROJET.


De plus, la convention encadre les conditions de mise à jour des softwares. En
effet, un upgrade de logiciel, fait sans concertation, peut engendrer des
difficultés pour un cas d’usage.  

ÉTABLIR UNE MATRICE DE RESPONSABILITÉ DE HAUT NIVEAU EN


FONCTION DU RÔLE DE CHACUN.

Nous vous conseillons d’utiliser une matrice RACI, un outil de gestion de projet
qui définit quatre niveaux d’implication :

 R pour Responsible (Réalisateur) : personne chargée de faire le travail

A pour Accountable (Responsable) : personne qui prend la décision finale,



elle rend les comptes.

ATTENTION ! Il est important d’avoir un seul « Accountable » par tâche.

C pour Consulted (consulté) : la personne doit être obligatoirement consultée



pour une prise de décision concernant cette tâche.

I pour Informed (informé) : la personne doit avoir les informations concernant



ce sujet.

Exemple de matrice RACI pour la convention de Building Information


Modeling/Management dans un projet de construction :


DÉCRIRE LES USAGES BIM NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE
CHAQUE OBJECTIF.

Qu'est-ce qu'un usage BIM ?

Un usage BIM est une façon (méthode) d'utiliser la maquette


numérique en vue de remplir, un ou plusieurs objectifs, au cours du
cycle de vie d'un ouvrage.

Il est nécessaire de distinguer deux types d'usages BIM :

Ceux issus du cahier des charges BIM (https://bim-synthese.fr/cahier-des-


charges-bim/) de la maîtrise d'ouvrage. En outre, la MOA aura généralement

repris une partie plus ou moins importante des usages déjà présents dans la
charte BIM de son organisation.


 Les usages des différents prestataires.
NB : Nous n’avons pas à contractualiser avec la MOA, les usages que le
groupement de maîtrises d’œuvre (ou d’entreprises) aurait choisis. Par
conséquent, il est utile de séparer dans la convention ces deux types d’usages : la
maîtrise d’ouvrage signera uniquement la partie qui concerne ses objectifs.

A chaque usage, va correspondre des demandes de livrables BIM


avec des jalons de livraisons.

Un livrable BIM est obligatoirement issu d'une seule source d'information :


la maquette BIM.

Cette maquette devra être décrite à travers un Tableau de Niveaux de


Développement des objets (TND). Par ailleurs, un livrable BIM peut avoir
différentes formes : une maquette BIM en soi (au format natif ou format IFC)
une représentation commerciale 3D, des plans ou coupes 2D, ou encore, de
l’information mise sous la forme de tableaux… Actuellement, dans un projet
BIM, tous les livrables ne peuvent être issus d’une maquette ; néanmoins, cela
viendra sûrement avec le temps. Ainsi, nous devons lister l’ensemble des
livrables à fournir, avec leurs jalons de livraison. Enfin, il est à noter que nous
devons associer la publication d’un livrable, à une mise à jour de la base de
données dans la plateforme collaborative.

Un jalon de livraison correspond à la fin d'un processus.

Les phases du projet, décrites dans la loi MOP (Esquisse, APS, APD, PRO…),
déterminent généralement les jalons principaux. Cependant, il existe très
souvent des jalons intermédiaires au sein de ces phases.


Certains objectifs BIM peuvent être liés à un seul usage, qui est décrit par un
processus BIM spécifique. Tandis que d’autres objectifs nécessitent plusieurs
usages avec des processus se déroulant en parallèle ou successivement.
Différentes listes d’usages sont à votre disposition, par exemple la liste de
buildingsmart-France (https://www.buildingsmartfrance-mediaconstruct.fr/), ou
celle du cadre de référence : « BIM for value » de la Smart Buildings Alliance. 

Prenons un exemple : nous allons choisir comme objectif : « faciliter la synthèse


technique et architecturale (https://bim-synthese.fr/synthese-technique-
architecture/), à travers une meilleure coordination des études d’exécution et la
détection des conflits » (très utile pour tout chantier de construction). Avec cet
exemple, nous utilisons le cadre de référence de B4V. L’usage qui nous intéresse
principalement est : LA GESTION DES CONFLITS (10B). Cependant, selon B4V,
cet usage en implique d’autres en amont :

 ANALYSE DE SITE – DONNEES D’ENTREES NUMERISEES DU SITE

 MODELISATION DU SITE – DONNEES EXISTANTES

 MODELISATION DE CONCEPTION

 MODELISATION DES OBJETS

 PRODUCTION DES LIVRABLES

 GESTION DES CONFLITS (10A)

 PASSATION DES MARCHES


 MODELISATION DE SITE – DONNEES DE L’EXISTANT

 MODELISATION EN PHASE CONSTRUCTION

Une fois le périmètre d’application de la convention défini (usages mis en


correspondance avec les phases du projet), nous devons construire des
processus BIM dont le but premier est de répondre aux exigences d’échange
d’informations de la MOA : « EIR » selon la norme ISO 19650. Enfin, toujours
selon cette norme :  l’ensemble des EIR permettra de répondre aux
requêtes d’informations du projet (PIR) puis de l’actif (AIR).

NOUS ÉTABLISSONS DES RÈGLES POUR LE BUILDING


INFORMATION MODELING.

 Les unités de mesure utilisées ainsi que leurs arrondis ;

Le géoréférencement du projet, avec des points de référence que l'on définit


 clairement. Généralement, celui-ci se fait selon des directives que donne le
cahier des charges, en collaboration avec un géomètre-expert.

Le BIM Manager s'assurera que chaque modèle respecte bien le système de


géoréférencement choisi. Ainsi, la concaténation des modèles se fera beaucoup
plus aisément.

Des conventions de nommage. Nous pensons notamment à des règles pour


 définir les zones, les niveaux, les espaces (on distinguera les niveaux de sol
fini, des niveaux structurels par un code). 
Eventuellement et selon le CC-BIM : un
système de classification des éléments tel
que Uniformat 2, OmniClass, Uniclass...
D'autre part, un maître d'ouvrage peut
demander un système de classification que
(https://bimstandards.fr/data-
son organisation a spécifiquement créé pour
 bim/systemes-de-
son activité et ses habitudes de Gestion/
classification/)
Exploitation/Maintenance. Ainsi, l'organisation
en question aura sans doute inclus ce
système dans une charte BIM destinée à
l'ensemble de ses ouvrages (bâtiments et
infrastructures).

 Toute règle de modélisation que l'on souhaite voir appliquer.

⚠️La priorité est de respecter le Tableau de Niveaux de Développement (TND)


de la convention. Ce TND respectera obligatoirement celui du cahier des charges
rédigé par l’AMO BIM (https://bim-synthese.fr/amo-bim/). Toutefois, il existe
parfois des cahiers des charges sans TND (dans ce cas, il faudra absolument le
créer). 

NOUS EXPLICITONS CHAQUE "CAS D'USAGE BIM".

Définition d'un cas usage BIM :

Un cas d’usage BIM est un processus amenant à l’exécution d’un usage.


Autrement dit, un cas d’usage précise le : Où ? Quand ? Qui ? Quoi ? Et surtout,
qui répond à la question : « Comment allons-nous obtenir les livrables exigés

résultant du choix d’un usage ? » 

L’idée de processus métier précis, mis en parallèle avec des demandes


d’informations claires, est au centre de l’élaboration d’un cas d’usage BIM !

Tout d'abord, le BIM Manager peut établir : "Un arbre d'enchainement


des cas d'usages".

Cet arbre d’enchainement prend la forme d’un schéma (type BPMN) donnant
une vue d’ensemble du protocole. Ainsi, ce schéma explique visuellement
comment les différents processus se coordonnent, afin de « cocher » nos
objectifs et rendre les livrables requis ; celui-ci est surtout utile dans le cas de
projet BIM complexe.

Ci-dessous, un exemple que nous donne l’université de Pennsylvanie (USA), une


référence dans la transition numérique appliquée au secteur du bâtiment :


Ensuite, nous cartographions de façon plus détaillée tous les cas
d'usage.
Lorsque nous décrivons nos cas d’usage, nous partons d’une vue d’ensemble,
pour ensuite décrire de plus en plus précisément, des processus et sous-
processus. Ainsi, nous pourrions parler d’une logique : « d’entonnoir » lors de
l’élaboration d’un protocole BIM.

Finalement, la description d'un cas d'usage BIM devra expliciter :

 Les informations de référence qui seront nécessaires à chaque tâche.

 Un arbre d'enchainement des tâches (avec un responsable pour chacune).

 Les informations à échanger lors du processus.

En vue de "cartographier" les cas d'usage, nous utilisons des schémas


BPMN.

BPMN est l’acronyme de : « Business Process Model and Notation » . C’est une
méthode normée visant à modéliser des processus (ISO/CEI 19510). Ainsi, un
schéma BPMN décrit un processus dans un cadre appelé « bassin » (pour faire
référence à un bassin de piscine olympique). De plus, des « lignes d’eau »
subdivisent ensuite ce bassin-cadre.

Voici un second schéma BPMN, celui-ci montre un exemple de processus de


vérification lors d’une mission de BIM Management. Dans ce cas, la maquette
BIM fédérée résulte de la fédération de 3 maquettes numériques « métier » :
Architecture, Structure et MEP. De plus, le BIM Manager aura la charge de la
vérification de la maquette fédérée, mais aussi de chaque modèle métier ! 
NOUS CHOISISSONS UN ENVIRONNEMENT DE DONNÉES COMMUN
(EDC/PLATEFORME BIM).

Le Building Information Management s’inscrit dans une méthode de travail


hautement collaborative. C’est pourquoi la circulation des informations doit être
balisée, mais fluide. Par conséquent, les simples échanges de mails ne peuvent
suffire. Dans un projet BIM (https://bim-synthese.fr/iso-19650-2/), les acteurs
du BTP doivent donc revoir les procédures et outils de communication qu’ils
utilisent classiquement. 

Ainsi, nous recourons au concept de CDE, en vue de faciliter le


Building Information Management.

CDE est l’acronyme de « Common Data Environment ».

Un CDE permet la traçabilité des échanges de données et donc retrouver par la


suite : « qui a fait quoi ? » Nous insistons sur ce point, car celui-ci répond
totalement aux problèmes de responsabilités et propriété intellectuelle. En effet,

dans un contexte d’étroite collaboration, ces sujets inquiètent les contributeurs
de la maquette. La mise en place du CDE doit se décider en discutant avec les
coordinateurs BIM. En outre, les habitudes de travail des BIM modeleurs
doivent être prises en compte. La première partie de la norme ISO 19650
(https://bim-synthese.fr/iso-19650-1/) explique le concept de CDE. C’est le BIM
Manager qui administre celui-ci. Enfin, il faut être particulièrement attentif aux
conséquences de l’éventuel passage d’un CDE à un autre. C’est pourquoi nous
devons prévoir, autant que faire se peut, les conditions d’un futur changement
de plateforme BIM.

Chaque contributeur de la maquette est responsable de la sauvegarde de ses


données, et ce, malgré la présence d’un CDE !

Nous établissons les conditions d'utilisation du CDE.

Une arborescence pour l'organisation des fichiers, ainsi qu'une taille


 maximale pour ceux-ci. (Cette taille détermine en partie la stratégie de
fédération)

Les droits d'accès de chacun pour les différents conteneurs d'informations


(en écriture et/ou lecture). Toutefois, le BIM Manager en tant

qu'administrateur du CDE pourra modifier (avec explication évidemment) le
périmètre des droits.

Toutes les procédures qui seront utiles à la sécurisation et à la traçabilité



des données.

 Des règles de nommage pour les fichiers.


Des règles concernant le dépôt des fichiers dans le CDE. Par ailleurs, il est
nécessaire d'établir une codification pour leur statut de diffusion. Ainsi, nous
 donnons un attribut avec un code défini à chaque fichier. Celui-ci renseigne
rapidement sur l'utilisation possible du fichier, par exemple : "Partager pour
la révision interne ".

Enfin, nous devons expliquer les critères de passage d'un statut d'utilisation
 à un autre. Cette remarque est naturellement en lien avec les divers
protocoles de vérifications et validations que nous aurons établis.

⚠️  Pour des questions de traçabilité, chacun s’engage à échanger les


conteneurs d’informations uniquement par l’intermédiaire du CDE !

LE BIM MANAGER ET LES COORDINATEURS BIM ÉLABORENT "UNE


STRATÉGIE DE FÉDÉRATION" POUR LA MAQUETTE.

La maquette, est en fait, le résultat de la fédération de plusieurs modèles BIM.


Ainsi, ces modèles sont définis en fonction d’une ou plusieurs disciplines :
structure, CVC, plomberie, électricité, lots architecturaux… En outre, pour un
grand bâtiment, il est également nécessaire de scinder la maquette selon des
zones définies. La façon dont nous scindons la maquette BIM se nomme
: « stratégie de fédération » selon la norme ISO 19650. La convention BIM doit
absolument expliquer cette stratégie !

UNE MATRICE DE RESPONSABILITÉ "FINE" EST JOINTE AU TND DE


LA CONVENTION BIM.

Pour tout accord contractuel, au sein d’un groupement de maîtrise d’œuvre ou
d’entreprises, il est nécessaire de définir les limites de chaque prestation et
donc de responsabilités des acteurs. Ainsi, la convention BIM ne fait pas
exception. Nous devrons dans un premier temps définir les personnes morales
responsables de chaque modèle. Néanmoins, par la suite, il sera utile d’établir
non seulement l’auteur de chaque objet paramétrique, mais aussi de chaque
donnée alphanumérique qui l’accompagne. C’est pourquoi nous adjoindrons
une colonne « MEA » au Tableau de Niveaux de Développement. MEA est
l’acronyme de Model Element Author.

NOUS CONVENONS D'UN PLANNING POUR LES PRINCIPALES


RÉUNIONS DE LA CELLULE BIM.

Ces réunions ont lieu, généralement, entre le BIM Manager et les coordinateurs
BIM.

Il existe deux réunions, à minima, en vue d'établir la convention :

Une première réunion de lancement de projet : Il s'agit d'étudier ensemble, le


cahier des charges et bien comprendre les enjeux de la démarche BIM pour
le maître d'ouvrage, ses objectifs, ainsi que leurs déclinaisons en usages.
D'autre part, nous avons vu que : architectes, bureaux d'études techniques et
 entreprises de construction peuvent, à cette occasion, proposer leurs
propres usages à inclure dans la convention. À la suite de cette réunion, le
BIM Manager va pouvoir commencer à élaborer les processus nécessaires
pour répondre à toutes les requêtes informationnelles et ainsi rédiger une
pré-convention.


Lors d'une deuxième réunion : le BIM Manager présente sa proposition de
convention. Celui-ci explique les différents processus, ainsi que les règles
pour le Building Information Modeling. Ensuite, chacun fait ses remarques
 en fonction de son métier et peut demander des modifications. C'est à
l'issue de cette réunion que les différents intervenants signent la convention.
Selon l'évolution d'un projet, il peut être nécessaire d'adapter un ou plusieurs
cas d'usage : ce qui nécessite de rédiger un avenant.

Après signature, et donc contractualisation du document :

Des réunions de revue de projet BIM sont prévues, en vue de suivre


l'avancement des processus et la modification des modèles. Celles-ci

peuvent se faire, par exemple et selon les besoins : avant ou après les
réunions classiques de projet, ou encore de la cellule de synthèse.

Des réunions avec uniquement les intervenants concernés par un sujet


 spécifique (ce sujet sera presque toujours : un refus de changement de
statut pour un conteneur d'informations dans le CDE).

DES PROTOCOLES DE VÉRIFICATION DE LA MAQUETTE ET DES


LIVRABLES QUI EN DÉCOULENT SONT MIS EN PLACE.

Nous devons clairement définir les limites de prestations : entre le BIM


Manager et chaque coordinateur BIM. Est-ce au BIM Manager de vérifier
chaque modèle ? Ou bien, est-ce de la responsabilité de chaque coordinateur
BIM ? Dans ce dernier cas, le BIM Manager aura ensuite, la charge de vérifier la
bonne concaténation des modèles et leurs interfaces. Évidemment, la
rémunération de chacun dépendra de ces réponses !


Pour la constatation des non-conformités, nous nommerons une visionneuse IFC
de référence. Par ailleurs, celle-ci est obligatoirement reprise du cahier des
charges (quand celui-ci la nomme). 

 

CONTACT
06 15 06 10 57
09 82 31 07 76
Siège social : 1 Rue de Stockholm
75008 Paris



Vous aimerez peut-être aussi