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Le BIM Manager, responsable de la gestion de projet BIM et membre d’un
groupement de maîtrise d’œuvre, rédige une pré-convention lors du processus de
consultation et la propose à l’équipe MOE, puis à la MOA.
…
Le propos de Nicolas BOILEAU parait peut-être évident, mais nous avons tous
tendance à l’oublier…
La qualité d'une convention BIM ne se mesure pas à son nombre de
pages !
Nous devons donc définir sa place dans la hiérarchie des contrats du projet.
Enfin, comme pour tout contrat, nous devons également prévoir des
procédures de mise à jour du document, ainsi que des modalités pour le
règlement d'éventuels conflits.
Afin de ne pas alourdir inutilement une convention, il est préférable d’éviter d’y
répéter des informations qui sont d’office présentes dans d’autres documents
plus élevés dans la hiérarchie contractuelle du projet.
De plus, la convention encadre les conditions de mise à jour des softwares. En
effet, un upgrade de logiciel, fait sans concertation, peut engendrer des
difficultés pour un cas d’usage.
Nous vous conseillons d’utiliser une matrice RACI, un outil de gestion de projet
qui définit quatre niveaux d’implication :
DÉCRIRE LES USAGES BIM NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE
CHAQUE OBJECTIF.
Les usages des différents prestataires.
NB : Nous n’avons pas à contractualiser avec la MOA, les usages que le
groupement de maîtrises d’œuvre (ou d’entreprises) aurait choisis. Par
conséquent, il est utile de séparer dans la convention ces deux types d’usages : la
maîtrise d’ouvrage signera uniquement la partie qui concerne ses objectifs.
Les phases du projet, décrites dans la loi MOP (Esquisse, APS, APD, PRO…),
déterminent généralement les jalons principaux. Cependant, il existe très
souvent des jalons intermédiaires au sein de ces phases.
Certains objectifs BIM peuvent être liés à un seul usage, qui est décrit par un
processus BIM spécifique. Tandis que d’autres objectifs nécessitent plusieurs
usages avec des processus se déroulant en parallèle ou successivement.
Différentes listes d’usages sont à votre disposition, par exemple la liste de
buildingsmart-France (https://www.buildingsmartfrance-mediaconstruct.fr/), ou
celle du cadre de référence : « BIM for value » de la Smart Buildings Alliance.
MODELISATION DE CONCEPTION
MODELISATION DE SITE – DONNEES DE L’EXISTANT
Cet arbre d’enchainement prend la forme d’un schéma (type BPMN) donnant
une vue d’ensemble du protocole. Ainsi, ce schéma explique visuellement
comment les différents processus se coordonnent, afin de « cocher » nos
objectifs et rendre les livrables requis ; celui-ci est surtout utile dans le cas de
projet BIM complexe.
Ensuite, nous cartographions de façon plus détaillée tous les cas
d'usage.
Lorsque nous décrivons nos cas d’usage, nous partons d’une vue d’ensemble,
pour ensuite décrire de plus en plus précisément, des processus et sous-
processus. Ainsi, nous pourrions parler d’une logique : « d’entonnoir » lors de
l’élaboration d’un protocole BIM.
BPMN est l’acronyme de : « Business Process Model and Notation » . C’est une
méthode normée visant à modéliser des processus (ISO/CEI 19510). Ainsi, un
schéma BPMN décrit un processus dans un cadre appelé « bassin » (pour faire
référence à un bassin de piscine olympique). De plus, des « lignes d’eau »
subdivisent ensuite ce bassin-cadre.
Des règles concernant le dépôt des fichiers dans le CDE. Par ailleurs, il est
nécessaire d'établir une codification pour leur statut de diffusion. Ainsi, nous
donnons un attribut avec un code défini à chaque fichier. Celui-ci renseigne
rapidement sur l'utilisation possible du fichier, par exemple : "Partager pour
la révision interne ".
Enfin, nous devons expliquer les critères de passage d'un statut d'utilisation
à un autre. Cette remarque est naturellement en lien avec les divers
protocoles de vérifications et validations que nous aurons établis.
Ces réunions ont lieu, généralement, entre le BIM Manager et les coordinateurs
BIM.
Lors d'une deuxième réunion : le BIM Manager présente sa proposition de
convention. Celui-ci explique les différents processus, ainsi que les règles
pour le Building Information Modeling. Ensuite, chacun fait ses remarques
en fonction de son métier et peut demander des modifications. C'est à
l'issue de cette réunion que les différents intervenants signent la convention.
Selon l'évolution d'un projet, il peut être nécessaire d'adapter un ou plusieurs
cas d'usage : ce qui nécessite de rédiger un avenant.
Pour la constatation des non-conformités, nous nommerons une visionneuse IFC
de référence. Par ailleurs, celle-ci est obligatoirement reprise du cahier des
charges (quand celui-ci la nomme).
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