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Introduction :

Dans les années 80, le monde d’architecture a découvert les premiers outils
informatiques qui ont bouleversés le métier de l'architecte. Cette découverte des logiciels
dits DAO, « dessin assisté par ordinateur », servant à produire les dessins graphiques 2D,
ont donnés un coup de pouce dans la production des projets d'architecture. Ainsi, les
logiciels CAO, « conception assistée par ordinateur », ont été adoptés rapidement dans le
domaine d’architecture du fait que leurs utilisations ont aidées l’architecte à exprimer son
activité créative et faciliter la communication du projet d’architecture en diverses
représentations 2D et 3D.

Construire un bâtiment est aujourd’hui un acte responsable au regard de son


environnement et des usagers ce qui rend sa conception d’autant plus complexe, cette
complexité doit être arrêté par l’ensemble des acteurs qui conçoivent l’édifice et le
réalise.

Le BIM entre dans tous les travaux et projets comme facteur principal pour la
réalisation d’un nouveau projet, comme outil révolutionnaire pour accompagner les
acteurs en situation de démarche qualité partagée entre eux.

Le BIM faire améliorer le comportement de conversation entre les différents acteurs


du projet et travaillera en coordination pendant toutes les phases, donc on peut gérer notre
travail et les maitriser facilement au tour d’une table ronde grâce à une maquette
numérique qu’elle comporte tous les détails et les informations détaillées des projets dès
le début jusqu'à la fin.

Objectif général de travail :


Notre objectif de ce travail est de définir et de maitre en conscience le rôle et l’importance
des BIM dans la conception des projets de types touristique et leurs caractéristiques pour
atteindre un projet bien conçu et donc utile et bien rentable.

Démarche méthodologique :
• La démarche BIM est mal comprise par certaines personnes dans le domaine de
génie civil, et presque inconnue pour d’autres. Pour mieux comprendre, une stratégie bien
claire est proposée afin d’aider à la bonne lecture.

• Ce travail de fin d’études permettra de comprendre l’usage des outils informatiques


en structure et plus précisément dans la phase de conception du projet.
• L’objectif de ce travail ne sera pas consacré seulement à trouver une réponse
précise pour cette problématique, mais ainsi de représenter, définir, et donner une
importance à l’utilisation du processus BIM dans la phase de conception du projet pour
concevoir le projet dans les bonnes durées et de bonne qualité et montrer comment bien
utiliser la technologie de numérisation et ces outils.

• Voir une lecture et une compréhension du thème de façon Globale et des concepts
clés.
• Dans un premier temps, en essayant de dissocier les deux processus (la conception
et le processus BIM), tous seuls.

• Procéder à l’analyse d’un cas d’étude précise, à partir d’une simulation sur leur
conception.

• Faire une analyse détaillée sur un exemple livresque.


Chapitre 01: approche Théorique sur le processus de la conception.

Introduction :
Plusieurs rapports sur le secteur de la construction relèvent des problèmes
systémiques dans le processus de construction, touchant aux niveaux de collaboration, au
sous-investissement dans la technologie, et à une mauvaise gestion des informations. Ces
problèmes ont pour

Conséquence une utilisation non optimale des fonds publics ainsi qu’un risque financier
plus élevé en raison des dépassements de coût non maitrisés, des retards dans la livraison
des infrastructures publiques et des modifications apportées au projet qui auraient pu être
évitées.

La numérisation du secteur de la construction représente une occasion unique de


répondre à ces défis, en tirant parti de la disponibilité générale des bonnes pratiques
d’autres secteurs industriels et des méthodes et des outils d’ingénierie, des workflows
numériques et des compétences technologiques, afin d’atteindre un niveau plus élevé de
performance et de devenir un secteur numérique de la construction.

La numérisation est l’adoption de l’utilisation des technologies numériques ou


Informatiques par une entité telle qu’une organisation. C’est avec l’introduction de la
modélisation des informations de la construction (BIM) que le secteur de la construction
entre dans sa numérisation. Il est incontestable que l’utilisation accrue de la technologie,
des processus numériques, de l’automatisation et de travailleurs plus qualifiés contribue
grandement à notre avenir économique, sociale et environnementale.

1-L’origine du BIM :
Il est curieux de constater que dans l’ingénierie mécanique, on utilise depuis
longtemps la Modélisation numérique. Cela a commencé avec le logiciel Uni surf de
Renault en 1971, et plus tard Dassault Aviation a développé le logiciel Catia en 1981 pour
ses propres besoins. Son utilisation a pu Ensuite être généralisée au domaine de
l’ingénierie mécanique En effet pour représenter un objet mécanique par le biais de plans
et coupes 2D, beaucoup plus de documents sont nécessaires pour représenter un bâtiment
car ce dernier se structure par étage. Le besoin de représentation 3D dans ce domaine a
donc, je pense, été moteur dans le développement de la modélisation numérique. De plus,
la conception d’un objet mécanique est généralement gérée par une seule entreprise, alors
que dans le BTP, il y en a une pour chaque domaine (électricité, structure, architecture,
climatique…).

2-La définition du BIM :


Se décompose en trois parties :
-Building Information Model: la base de données des objets BIM.
-Building Information Modeling: travail collaboratif autour de la base de données BIM.
-Building Information Management: le processus de gestion de la base de données BIM
et du travail collaboratif, tout au long du cycle de vie du projet.

Building Information Model :


Par Building Information Model, on entend la base de données structurée de

l’ensemble des informations du projet de construction, la collection organisée des objets

BIM (objets 3D + informations) virtuels, permettant de décrire le projet. L’organisation

des objets peut se faire de manière hiérarchique :

(Projet➝ site ➝ bâtiment ➝étages ➝ espaces ➝éléments de construction

➝équipements) ou par systèmes (éléments architecturaux, composants électriques).« Le


BIM n’est un outil ni un logiciel, mais c’est un processus.»Généralement, le terme BIM
est bien plus qu'un outil informatique. « Il est bien plus qu'un logiciel. C'est en fait une
suite de processus ou méthodes de travail utilisées tout au long de la conception dans une
seule maquette numérique, de la construction et de l'utilisation d'un bâtiment.»

3-Les différences entre le DAO, la CAO et le BIM :


Le BIM n’est pas tout à fait de la CAO puisqu’en plus de permettre la conception par
ordinateur, Sa finalité est d’aboutir à un modèle utilisable tout au long de la durée de vie
de la construction. La Fracture entre les logiciels de CAO les plus utilisés actuellement et
ceux qui gère le BIM, réside Principalement dans le quasi-abandon de la DAO dans leur
façon de concevoir tout en y intégrant la 3D, cela afin de permettre une meilleure
organisation des données : la DAO est l’incarnation de la planche à dessin virtuelle, là où
il n’y avait qu’un ensemble de traits en DAO, cela devient un objet avec des paramètres et
une sémantique dans le BIM. Pour dessiner un mur par exemple, on trace 4 traits en DAO
alors qu’en BIM, on définit l’objet que l’on trace : un mur d’épaisseur x cm, de hauteur y
m, constitué du matériau z qui possède ces propres propriétés. Cela nous permet d’aller
beaucoup plus loin que la DAO : les essais structurels et climatiques par exemple peuvent
être directement effectués à partir du modèle numérique, sans qu’il y ait besoin de créer
un2ème modèle 3D simplifié. On limite ainsi les pertes de données pendant les échanges
entre entreprises, et on gagne énormément de temps. Le BIM permet aussi de calculer
automatiquement des quantités et des coûts de construction. Ce qui rend plus fiable le
chiffrage des projets. De plus on pourrait qualifier le BIM de modèle intelligent : si par
exemple un mur est déplacé, alors tous les éléments qui lui sont liés (fenêtres, portes,
dalles, etc.…) seront déplacés également. Les coupes et les vues du projet sont toujours
mises à jour automatiquement, évitant ainsi les erreurs et la perte du temps que les
modifications demanderaient.

4-Les trois niveaux d’appropriation du BIM :


On identifier trois niveaux d’appropriation du BIM, caractérisés par la capacité des
acteurs réunis autour d’un projet à communiquer et à travailler ensemble. Ces niveaux se
manifestent par trois significations distinctes du « M » BIM.

Le premier niveau est celui de la maquette numérique « model », système de


représentation en trois dimensions assorties d’une base de données que caractérise
chacune de ses composantes.

Ce niveau concerne la fabrication et l’utilisation de la maquette numérique de façon


isolée.
Le deuxième niveau est celui du « modeling » qui introduit des processus conceptuels
basés sur l’analyse et la modélisation des phénomènes le comportement des structures,
l’optimisation énergétique des bâtiments, la maitrise acoustique, etc.…sont des
phénomènes contrôlés par des logiciels spécialisé. L’étude de ces phénomènes à partir de
la maquette numérique ouvre notamment avec le paramétrage de ses éléments. La
question soulevée par cette phase des études est celle de l’interopérabilité entre les
logiciels.

En enfin, le troisième niveau est celui du « management » qui correspond à la gestion


de l’ensemble des études de chaque intervenant, intégré à la maquette numérique
commune .cela correspond à l’établissement d’une plate-forme collaborative qui organise
les échanges et contrôle le partage des informations entre les acteurs tout au long du
processus.

5-Le BIM et ses dimensions :

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une maquette numérique comporte plus
que 3 dimensions. A ces dimensions d’espace s’ajoutent un nombre variable de
dimensions selon les informations fournies dans la maquette.

5-1- BIM 2D :
De la maquette numérique nous pouvons extraire autant de plans 2D que nécessaire, par
l’intermédiaire de vues et feuilles qui sont actualisées automatiquement avec l’évolution du
projet.

5-2- BIM 3D :
C’est grâce aux 3 dimensions spatiales de la maquette que les différentes vues 2D sont
mises à jour automatiquement. Des vues 3D sont bien sûr définissables de manière à
visualiser le

projet selon l’angle voulu. La 3D permet de caractériser et de visualiser les conflits entre
les différents sous-projets, et de calculer les quantités de matériaux ou d’équipements.

5-3- BIM 4D :
A ces 3 dimensions géométriques s’ajoute le vecteur temps. Les éléments géométriques
peuvent être liés à un planning de construction. Ainsi, les différents acteurs du projet ont
la possibilité de visualiser dans le temps la durée d’un évènement ou la progression d’une
phase de construction.

5-4- BIM 5D :
Avec la cinquième dimension, le modèle est complété par des éléments de ressources
(méthodes, matériels, ressources humaines…). La présence de ces éléments permet
d’ajouter

une donnée de coût à la maquette numérique, et ainsi d’estimer les coûts de construction
du projet, voire le coût global.

5-5-BIM 6D :
Nous pouvons aller plus loin en définissant de nouvelles dimensions pour le BIM. Chaque
strate de données qui est présente dans la maquette enrichit le niveau d’information du
modèle numérique et ajoute une nouvelle dimension au sens du BIM.

Fig 05 : Description des premières dimensions du BIM.


Source : [Fédération Française du Bâtiment, 2016].

6-Les niveaux de maturité du BIM :


La définition rigoureuse du BIM étant aujourd’hui encore assez vague, nous
définissons différents niveaux de maturité qui nous permettent de comprendre l’usage que
faisons du BIM. En effet, selon la manière dont nous collaborons avec les outils BIM,
nous pouvons atteindre différents niveaux de maturité. On distingue ici 4 maturités du
BIM.

Il s’agit d’une approche largement adoptée, à laquelle chaque niveau de maturité


correspond à des outils, des méthodes et des procédés définis. Il est important de bien les
comprendre car le BIM possède une facette collaborative importante qui nécessite que
les différents acteurs sachent travailler entre eux quel que soit le niveau de maturité du
projet global.

6-1- BIM niveau 0 :


Ce niveau ne correspond pas à du BIM à proprement parler. C’est encore aujourd’hui
le niveau de la majorité des acteurs français. Il est caractérisé par du dessin en CAO 2D
voire en papier. Les échanges entre les participants du projet se font sous format papier ou
en données numériques non structurées. Les informations sont donc ressaisies par toutes
les parties.
6- 2-BIM niveau 01 :
A ce niveau, la 3D est utilisée pour visualiser les concepts. Les outils utilisés
standardisent les structures, les formats et la coordination spatiale. Les données sont
structurées et obéissent à des normes fixant la numérotation des plans, la présentation, la
géo localisation, l’approbation des documents et leurs diffusions. Les modèles ne sont pas
partagés par les différents acteurs.

Et pour cause, il n’y a pas de collaboration. Chaque collaborateur met à jour ses données
indépendamment. Les échanges de données peuvent tout de même se faire sous forme
numérique en utilisant des plateformes de mise à disposition de fichiers. A ce niveau, le
potentiel du BIM est clairement sous-exploité. En effet, les modèles utilisés ne sont pas
paramétriques et les échanges de données ne sont pas standardisés et donc non
exploitables automatiquement d’un acteur à un autre.

6-3- BIM niveau 02 :


A cette étape, la collaboration BIM a réellement lieu. Tous les acteurs du projet ont
leur propre maquette numérique 3D et la mettent à jour de leur côté. De cette manière, le
projet global est avancé en parallèle par tous les acteurs et les données sont échangées
automatiquement en transférant des fichiers structurés. Au final, toutes les versions de la
maquette seront unifiées dans une maquette de référence. Cet échange peut être
unidirectionnel (des sources diverses à la référence) ou bidirectionnel (des sources à la
référence et vice-versa).

De plus, les modèles 3D utilisés sont paramétriques, c’est à dire qu’on manipule des
objets intelligents. Ce ne sont plus de simples formes géométriques mais de véritables
composants de la construction (porte, mur, fenêtre, escalier…) qui évoluent
intelligemment ensemble, et contiennent tous les paramètres qui seront utiles pendant le
cycle de vie entier de l’ouvrage, tels que son identification, son modèle, sa composition,
ses caractéristiques techniques, son fournisseur, son prix, etc.

Il s’agit du niveau de collaboration utilisé par Edeis pour mener à bien ses projets.
6-4- BIM niveau 03 :
Au 3ème niveau de maturité BIM, le travail se fait sur une maquette de référence. Il y a
donc nécessité d’un outil qui fournit la base de données à l’ensemble des acteurs. Par
exemple, BIM Server ou Revit Server mis à disposition par l’un des acteurs du projet (en
général la maîtrise d’ouvrage ou le maître d’œuvre). Ou encore une plateforme
collaborative de type Cloud comme BIM Cloud ou A360 Collaboration for Revit. Un bon
nombre de problèmes se pose encore à l’heure actuelle pour une application massive de
ce niveau. En effet, les responsabilités de chacun doivent alors être clairement définies et
les processus utilisés entre les acteurs sont fondamentaux.

Fig 06 : Les niveaux de maturité du BIM .


Source : [Fédération Française du Bâtiment, 2016].

7-/Le BIM, pour quel objectif :


L’objectif principal est d'avoir travaillé avec une méthode efficace, pour bien mener le
projet d’architecture, tout en assurant ces deux points les plus importants :

- Premièrement la collaboration entre les différents corps d'intervention, ou l'échange


informatique entre eux prend une place centrale.

- Deuxièmement, la réponse à toutes les exigences et les contraintes.


Selon Karner, KENSEK le BIM est comme moyen et pas une fin en soi, « les
modèlesne sont jamais que le moyen de communiquer l’intention, les volontés, les
méthodes etle résultat attendu. L’objectif reste l’achèvement du bâtiment.».

« Le BIM n’est donc pas un objectif en soi, mais une méthode de travail collaborative
Et efficace nécessitant l’engagement de tous les acteurs.»

7-1-Le BIM pour divers avantages :

Selon Mr Abdelkader BOUTEMADJA, l’avantage du BIM pour les petits bureaux


d’architecture est :
- Collaboration efficace et facile entre l'équipe maitrise d’œuvre.
- Rentable pour les petits projets vu les exigences inférieures.
- Grâce aux informations structurées, la productivité et la qualité du travail s’améliore.
-crée une ambiance de compréhension collective des intentions de conception.
-Augmenter les capacités de contrôle et d'analyse (énergie, coût, Quantité).
-Assurer la précision de concevoir et de construire le projet.
Utiliser le BIM dans un processus de construction offre de nombreux avantages. Nous en
présentons quelques-uns ci-dessous :

7-1-1-Coordination : informations univoques et actualisées


Des informations sont associées à chaque élément. Lorsqu’on modifie un élément, les
informations qui y sont liées sont également mises à jour. Les plans, les vues, les coupes,
les tableaux, … repris dans le BIM (model) sont de ce fait toujours cohérents et on évite
ainsi le double travail.

7-1-2-Visualisation et contrôle
La maquette numérique du BIM permet de visualiser plus rapidement le résultat final
et de contrôler si tous les éléments sont compatibles. Pour les maîtres d’ouvrage, qui ne
sont pas habitués aux plans techniques en 2D, une maquette numérique constitue un réel
avantage.

Le BIM (model) profite également aux exécutants : il peut, par exemple, être utilisé pour
examiner en 3D des éléments qui n’étaient pas clairs en 2D, ou pour extraire directement
du BIM (model) des quantités et même les contrôler.

7-1-3-Simulation
Différents scénarios peuvent être simulés virtuellement : analyse énergétique
(enveloppe du bâtiment), analyse de la lumière du jour, analyse acoustique, …Le modèle
d’information du bâtiment permet d’effectuer différents calculs comme des analyses
concernant la lumière du jour, l’acoustique et la consommation énergétique.
Fig 07 :simulation
Source :google image

7-1-4-Stimulation de la collaboration :
*Deux paramètres doivent être pris en considération pour une utilisation optimale du BIM
:
-dès la phase de conception, toutes les parties concernées devraient se réunir pour
partager leurs informations.

-le BIM devrait être utilisé par tous les partenaires du projet. Plus ils seront nombreux à le
faire, plus l’utilisation du BIM sera efficace.

7-1-5-Economies :
Lorsqu’on utilise le BIM dans un projet, c’est principalement lors de la phase de
construction que des économies sont réalisées.

Le BIM permet de réduire les coûts liés aux erreurs d’exécution, notamment par la
détection des conflits ou le bon échange d’informations, qui permet de détecter les
conflits au préalable.
Fig 08: décisions de réalisation des modifications dès le début (phase de conception) a une influence
positive sur les coûts et les prestations de l’ouvrage.
Source : google image.

Sur ce graphe, l’axe horizontal représente le déroulement du processus de construction.


La courbe exponentielle décroissante (ligne orange) montre que plus on avance dans le
processus de construction, plus il est difficile d’influer sur les coûts et les prestations. La
ligne verte, qui s’élève de manière exponentielle à mesure que le processus avance,
représente les coûts et les modifications.

Ces deux courbes indiquent donc que le fait de prendre des décisions de réalisation
des modifications dès le début (phase de conception) a une influence positive sur les coûts
et les prestations de l’ouvrage. C’est l’un des principaux avantages du BIM. L’utilisation
du BIM

(model) lors de la phase de conception permet en effet d’éviter de nombreuses erreurs et


adaptations sur chantier, et ainsi de réduire les coûts.

7-1-6-Accessible à tous :
Pour que la transition s’opère en douceur, il convient d’avancer pas à pas. Le simple fait
de dessiner à l’aide d’un logiciel BIM, sans recours aux BIM (models), offre ainsi
différents avantages. Ces modèles peuvent ensuite être partagés avec d’autres parties et
éventuellement être complétés par des informations relatives aux coûts et à la
planification.
7-1-7-Outil de gestion :
Après le processus de construction, le maître d’ouvrage et/ou le gestionnaire peut
continuer à employer le BIM lors de la phase d’utilisation de l’ouvrage. Le BIM (model)
constitue en effet une source d’informations importantes et utiles. On peut, par exemple, y
trouver toutes les données nécessaires au remplacement d’une partie du système de
ventilation.

7-2-Identification des rôles du BIM dans un cycle de projets :

*on peut constater huit phases dans la réalisation d’un projet structuré dans lesquelles le
BIM joue un rôle crucial :

1. Conceptualisation (programmation).
2. Conception des critères (conception schématique).
3. Conception détaillée (développement de la conception).
4. Mise en œuvre de la phase des documents (documents de construction).
5. Examen par l’agence.
6. Rachat.
7. Construction (administration des contrats).
8. Clôture.
Au cours de ces huit phases, les rôles du BIM peuvent être regroupés en sept domaines) :
•Prise de décision :
La diminution des mauvaises décisions de conception à l’aide des modèles et outils BIM
pendant la conception et la construction permet d’améliorer nettement la prise de
décision.

•Documentation des contrats :


Par la réduction du niveau d’inconnues dans les documents de contrat et la maximisation
du BIM pour rétablir la précision et améliorer la cognition de la construction et la
compréhension de l’ensemble par tous les participants au projet, on améliore la
documentation des contrats.

•Estimation de préconstruction :
La réduction du niveau d’approximation et d’inefficacité en maximisant les schémas de
conception générés pendant le processus BIM améliore l’estimation de préconception.
Cela inclut également l’optimisation de l’utilisation de multiples modèles d’établissement
des prix par le contractant et la réutilisation comme modèles numériques as-built sur les
nouveaux marchés.

•Approvisionnement et planification :
La refonte de l’approvisionnement et de la planification de projet grâce à l’emploi de
modèles de délai et de coût (BIM 4D/5D) élimine les arrêts de production sur chantier et
améliore la coordination, le chevauchement et le phasage des métiers.

•Coordination :
La réduction du nombre d’erreurs de coordination sur chantier en intégrant les modèles
de la conception principale très tôt dans le processus et en utilisant le logiciel de détection
de conflits pour faciliter la coordination de conception interdisciplinaire résout les
problèmes de coordination virtuellement plutôt que sur le terrain.

•Rentabilité :
La réduction de l’impact sur les coûts des erreurs de coordination, d’une fabrication
incorrecte et d’une mauvaise installation en adoptant un processus de travail prédéfini du

concepteur au sous-traitant et en mettant en œuvre une précision d’installation supérieure


améliore considérablement la rentabilité. L’utilisation du BIM dans le modèle IPD réduit
également l’utilisation des heures supplémentaires et les dépenses générales, d’assurance
et de coûts de portage en optimisant les calendriers de projet, ce qui accélère la
construction.

•Documents de clôture :
La migration vers une approche axée sur le BIM de tous les documents du projet
basculant les documents de clôture traditionnels en exemplaires numériques permet au
propriétaire du projet/à l’opérateur de continuer à utiliser les documents de la phase de
design et de construction jusqu’à la gestion d’installations et la gestion globale du cycle
de vie du bâtiment.

8-Potentiels du BIM :
Les potentialités du BIM sont nombreuses. Dans ce large panel, nous limiterons aux potentiels
dans la phase de conception, touchant la maîtrise d’œuvre et non la maîtrise d’ouvrage. Selon LE
MONITEUROn distingue les potentiels suivants :
8-1-Le BIM comme aide au relevé de l’existant :
À l’heure actuelle, le scanner laser 3D est une nouvelle technologie qui permetde
retranscrire informatiquement son environnement sous forme de nuages de points.

La précision est remarquable. Elle peut aller jusqu’à 2mm pour une portée supérieure 300
mètres.

Toutes les données sont ainsi rapidement et précisément récoltées en une seule visite. Le
projet entier se matérialise à l’écran. L’atout se porte également sur l’export possible de

ces données dans un programme de conception. La modélisation peut se superposer au


modèle BIM. Ainsi, l’architecte peut vérifier et valider l’ajustement de sa conception à
l’existant.

Améliorant la précision et palliant à la difficulté d’un relevé de l’existant, « ce processus


est une véritable aide qui minimise la découverte ultérieure de problèmes sur chantier.
Rapides et efficaces, le relevé « automatique » puis l’import possible dans un logiciel
sont de véritables atouts et un gain de temps.»

Fig 09 : La représentation de l’Importation d’un scan en nuage de points dans revit


Source : « Cahier pratique LE MONITEUR des travaux publics-n° 5756 – Cahier détaché n° 2 consultable
sur www.lemoniteur.fr. 21 mars 2014 p.08. »

8-2-Faisabilité du parti architectural :


Le BIM permet de, rapidement, budgéter et estimer le temps nécessaire au parti-pris.
L’avantage se tourne sur la faisabilité du projet. Rassurant pour le client, il connait
précisément l’impact de la conception choisi. Dès les premières phases de conception, la
précision est permise. La figure suivante représente les Différents testes de faisabilité sur
la maquette numérique.

Fig 10 : les Différents tests de faisabilité sur la maquette numérique

Source : « Cahier pratique LE MONITEUR des travaux publics. »

8-3-Aide à la création des formes paramétriques complexes :


Les logiciels BIM sont extrêmement performants peuvent aident à exprimer la créativité
du concepteur, ils permettent de modéliser des formes complexes et ainsi d’élargir le
champ des possibles. L’image survente donner une idée sur le modèle paramétrique
développé par Bentley, qui permet de modéliser des formes à géométrie complexe.

Fig 11: le modèle paramétrique développé par Bentley, qui permet de modéliser des formes à géométrie
complexe.

Source : « Cahier pratique LE MONITEUR des travaux publics.»


8-4-Analyse et le contrôle énergétique :

Le BIM permet également d’analyser la consommation énergétique du projet, dont


l’impact énergétique du choix conceptuel est mesurable. Les données indispensables de
cette analyse sont directement extraites de la modélisation BIM, cela comprend
l’orientation du bâti, sa volumétrie, ses surfaces vitrées avec ses ombrages, la
composition des parois…

Ces critères qui, habituellement, dépassent les capacités de l’architecte, sont ainsi
rapidement effectués, alors l’architecte n’a plus besoin de demander à une tierce
personne. « Le projet peut évoluer rapidement en fonction des résultats la performance
souhaitée. L’autre avantage est de permettre à l’architecte d’effectuer autant d’analyses
que souhaité. Toutes les possibilités envisagées par l’architecte peuvent

Être testées. »La figure suivante mettre en scène l’analyse des points thermiques avec le
logiciel« ArchiWIZARD ».

Fig 12 : l’analyse des points thermiques avec le logiciel « ArchiWIZARD ».


Source : « Cahier pratique LE MONITEUR des travaux publics. »
8-5-Collaborations des partenaires Partenariat :
La maquette BIM est d’une précision indéniable à l’état d’exécution, contrairement aux
procédés classiques où les modifications sont réalisées directement sur la maquette 3D.
C’est à partir de cette maquette que sont publiés tous les documents graphiques, par
ailleurs une modification effectuée sur la maquette virtuelle va ainsi directement et
automatiquement mettre à jour tous les documents impactés par ce

Changement. Cet avantage est un véritable gain de temps pour l’architecte, et il permet
chaque intervenant du projet (Bureau d’étude, structure...) de modifier cette même
maquette.

La coordination et la cohérence sont ainsi fortement améliorées, dont le risque d’erreur


est considérablement réduit, afin d’éviter toute mauvaise surprise, pour le maître
d’ouvrage comme pour les professionnels, lors du déroulement du chantier.

La figure suivante représente « la Courbe de Mc Leamy » qui trace l'impact du travail

collaboratif sur le poste de conception.

Fig 13: « la Courbe de Mc Leamy » qui trace l'impact du travail collaboratif sur le poste de conception.

Source : « Cahier pratique LEMONITEUR des travaux publics.»


8-6-Rendu virtuel :
Les vues 3D peuvent être générées à tout moment, suivant n’importe quel angle
De vue. Elles sont une grande aide à la compréhension d’ensemble et la communication
Du projet. « Une image vaut mille discours. ».
8-7-Documents graphiques et analytiques :
Comme nous l’avons vu précédemment, tout document graphique ou autre (tableaux,
compositions.) peuvent être extrait à tout moment de la maquette numérique, avec une
mise à jour permanente de chaque document.

À la suite de cette énumération, nous pouvons conclure que les potentiels du BIM sont
nombreux.

Découvrons, à présent plus en détails ces aspects bénéfiques de l’emploi du BIM pour les
professionnels comme pour le maître d’ouvrage. Nous limiterons cependant notre
Développement à la partie conceptuelle du projet, excluant la phase de réalisation. Le
travail collaboratif sera largement abordé.

4-8-Les étapes pour un passage au BIM réussi :


Voici les 6 étapes incontournables pour un passage au BIM dans les meilleures

conditions :

8-8-1-Passer d’un logiciel 2D à un logiciel 3D normalisé IFC :

Le plan papier est voué à disparaître d’ici quelques années. Le passage à des plans 3D
(3 dimensions géométriques X-Y-Z) normalisés IFC (Information For Construction) dans
l’utilisation du BIM est crucial. C’est un format de données neutre, normalisé ISO et
ouvert, permettant la définition de classes associées à tous les objets de construction.
Cette caractéristique améliore la qualité des projets et garantit une meilleure
interopérabilité vis-à-vis des éditeurs de logiciels.

L’essence même de la maquette numérique repose sur cette notion de 3D. L’utilisation de
cette technologie permet d’avoir une visualisation complète de la préfabrication du projet
par le biais de simulations, le calcul des quantités ou la détection des interférences.

4-8-2-Commencer par un projet permettant le passage au BIM :


Cette étape demeure très importante dans l’intégration de la méthode BIM en interne.
En effet, démarrer avec un projet connu, récent ou de petite taille, permettra de tester le
processus dans de bonnes conditions. La situation optimale est de travailler de manière
parallèle : une même équipe emploie la méthode habituelle pour réaliser le projet, puis
l’effectue à nouveau avec la méthode BIM.

L’intérêt est double : réfléchir à long terme sur les bénéfices apportés par cette nouvelle
solution par rapport à celle « manuelle », et la faire adopter par tous à travers ses
avantages.

C’est ici qu’un accompagnement prend tout son sens. Le premier, le deuxième voir le
troisième projet, réalisés avec le BIM, rencontreront certaines lenteurs dans leur
réalisation, faute d’un environnement connu des utilisateurs. L’appui de l’éditeur de votre
solution, les institutions ou les fédérations compétentes en matière de BIM est alors
indispensable dans cette phase de démarrage.

4-8-3-Etablir une charte d’échanges :


Les solutions BIM permettent de placer le projet au cœur des relations entre chaque
acteur qui le compose. La manière de communiquer est centrale. Il est donc important
d’avoir un procédé commun dans la communication entre les acteurs. Par exemple, il faut
définir une charte et une méthodologie précises, pour chaque échange d’informations :
qui doit rendre quelle pièce graphique ? Dans quel délai ? Sous quel format ?

4-8-4-Nommer une personne BIM Manager:


Il n’y a pas de projet sans chef de projet. Il en va de même pour ceux opérés avec le
BIM. Ce dernier aura pour rôle de contrôler la qualité de la modélisation de la maquette
numérique. Il sera également l'interlocuteur principal entre tous les acteurs du projet.

Pour ce qui est du profil du BIM Manager, chaque métier comporte des avantages qui lui
sont propres. Un architecte possède un esprit assez complet du projet, tandis que
l’économiste aura celui le plus concret. Une autre piste est donc étudiée pour les projets
importants : nommer un BIM Manager PAR phase de projet. Par exemple, pendant la
phase de conception du projet, l’architecte a le meilleur rôle pour être BIM Manager.
L’économiste prendra le relais pendant le DCE (Dossier de Consultation des Entreprises).

Si aucun acteur, quel que soit son métier n’a les pré requis pour endosser un tel rôle,
une autre alternative existe : prendre un prestataire externe si cela est possible. Choisir
son prestataire en fonction du panel de services proposés est important. Car ces derniers
deviennent souvent incontournables dans les premières utilisations d’une solution BIM.

Un BIM Manager aura principalement 2 rôles : un rôle de vérification de la


modélisation globale de la maquette numérique avec l’intégration des données métier de
chacun, et un rôle de synthèse des informations intégrées à la maquette numérique, dans
le but d’éviter les doublons ou éléments inutiles.

4-8-5-Partager son processus de conception 3D avec les partenaires du projet :


L’un des avantages majeurs de l’utilisation du BIM, est le passage du mode séquentiel
dans le déroulement du projet, au mode intégré. Jouir d’une solution bénéficiant d’un
espace de projet en ligne permet de bénéficier de cette valeur ajoutée. Il autorise les
acteurs d’un même projet, à accéder aux différentes sources d’informations utiles à la
réalisation du projet.

Le partage de l’information se fait alors en temps réel et entre tous les acteurs d’un
même projet de construction. Il est donc capital de composer une équipe non seulement
avec les compétences requises, cela va de soit, mais également apte à adopter cette
méthode de travail révolutionnaire !

L’architecte ne travaille plus de manière complètement isolée faute d’outils de


communication adéquats. Les réunions avec des informations manquantes ou obsolètes
avec lesquelles l’économiste a travaillé la veille, car il n’a pas eu l’information d’un
changement dans les bâtis de porte, sont nettement diminuées. Les meilleures solutions
BIM proposent un espace d’échanges d’informations en ligne et en temps réel, avec une
gestion des droits d’accès individuels, afin d’optimiser la confidentialité des documents.

4-8-6-Se faire accompagner par des spécialistes innovants :


Aujourd’hui, un certain nombre de fédérations, d’associations ou d’organismes publics
existent pour vous conseiller dans toutes les phases de projet. Quant au choix du
prestataire qui vous accompagne dans cette transition vers le BIM, il est important de
noter que chaque organisation proposant des solutions BIM est spécifique. Une solution
qui conviendrait parfaitement pour un bureau A, pourrait très bien être un mauvais choix
pour l’atelier d’architecture B.

Au-delà du point de vue purement financier, qui intègre le cout d’achat, de formation, de
mise à jour de conversion des fichiers ou même d’achats de bibliothèque, il est toujours
judicieux d’aller plus loin, en vous intéressant non plus au produit, mais à l’entreprise qui
le propose, à son ADN, à ses services.

L’entreprise vous proposant sa solution, est-elle spécialisée dans le secteur d’activité du


BTP ? Plus important encore, l’entreprise propose t’elle, au-delà de la mise à disposition
d’un

logiciel, un véritable panel de services en annexe ? Tel que l’externalisation de vos


maquettes numériques ou le décryptage des demandes d’appels d’offre, afin d’être
parfaitement accompagnés sur toutes les étapes de la maquette numérique. Enfin,
propose-t-elle un véritable rôle de conseil et de suivi, dans l’organisation et la
planification du projet d’intégration de votre solution BIM ?

9-Les composantes du BIM :


9-1-Une maquette unique :
A l’image de l’unicité du bâtiment construit, le BIM se caractérisé par l’unicité du
fichier informatique qui concentre l’ensemble des informations produites par les
différents acteurs à la réalisation de l’opération.

La représentation tridimensionnelle du projet dans laquelle il est possible de se déplacer


n’importe où couplée aux informations qui caractérisent l’ensemble des objets qui
constituent la maquette est bien, en théorie, la réplique du bâtiment qui sera construit.

9-2-Une maquette composé d’objets numériques :


Les informations autres que graphique, contenues dans la maquette numérique, sont
attribuées aux objets qui composent le bâtiment à construire ou à réhabiliter. C’est le
principe d’organisation du système d’information du BIM, à l’instar des techniques
utilisées depuis de nombreuses années dans les secteurs industriels de l’aéronautique ou
de l’aérospatial.

L’utilisation de ces systèmes d’informations, véritables méthodes de travail, permet de


gérer l’ensemble des objets d’une fabrication complexe, quel que soit le lieu de
production. Bien adaptées aux objets reproductibles, ces méthodes s’avèrent aussi
efficaces pour la gestion personnelle lors de l’élaboration ou, en aval, pour les opérations
de maintenance .la notion de standard est au cœur de ces pratiques.

9-3-Création et Gestion des Composants de la Maquette Numérique :


La qualité des maquettes numériques est aussi bonne que la qualité des éléments qui la
composent. Il y a 4 types de composants BIM :

-Les matériaux
-Les objets
-Les assemblages
-Les détails
Ces composants peuvent être classés en 3 catégories :
-Primaire
-Secondaire
-Tertiaire
Les composants primaires sont les éléments qui entourent et donnent accès aux
espaces. Ce sont les planchers, murs, plafonds, toits et ouvertures. Ces composants
primaires sont généralement ajoutés dès les études de faisabilité.

Les composants secondaires sont essentiels pour la conception, mais demeurent non
spécifiés au début de la modélisation. Ce sont des éléments non structuraux tels les
escaliers, les balustrades, les murs de partition des WC, casiers, etc.

Les composants tertiaires sont des composants de détail tels les meubles, luminaires, etc
Les modèles peuvent rapidement contenir énormément d'informations. Bien qu'il soit
préférable d'avoir des informations et de ne pas s'en servir plutôt que de ne pas les avoir et
en avoir besoin, les modèles ne devraient pas contenir de données qui ne sont pas utiles
plus tard. Il est nécessaire de définir une convention pour les noms des composants afin
qu'ils soient facilement identifiables lors des requêtes faites sur la base de données.

Les objets non paramétriques et CAO ont leur place dans le modèle mais plus à des fins
d'aide à la conception d'objets BIM.

L'utilité d'une maquette dépend des informations qu'elle contient. Il a différents types
d'informations, certains graphiques, d'autres informatives. Avant d'ajouter des
informations, il est important de se demander si celle-ci sera nécessaire plus tard dans le
projet. Il est inutile d'ajouter des informations qui ne servent à personne. Voici certains
types d'informations à ajouter :

-Dimensions
-Identifications
-Performance
-Installation/application
-Utilisation/Durabilité
-Gestion et maintenance
-Spécification
9-4-Vérification de la Maquette Numérique :
La mise en place d'un contrôle de la qualité de la maquette numérique est probablement
l'aspect le plus important du BIM. Il faut bien se rendre compte que les modèles que nous
développons vont faire partie plus tard d'un contrat de construction, sous forme de dessins
ou de données extraites.

Lors de la création d'objets BIM, la qualité est encore plus importante car l'objet
représente le meilleur moyen de marketing pour les fournisseurs.

Il est préférable si possible de nommer une seule et même personne pour le contrôle
qualité et la maintenance des modèles. Cela assurera un niveau uniforme de la qualité.
Toutefois toutes les personnes impliquées dans la création de composants ou de modèles
doivent avoir une vision très claire de la façon de développer un modèle, des standards et
niveaux de détails associés.

La mise en place d'une procédure de validation de la maquette est primordiale, que ce


soit pour l'envoi ou pour la réception des modèles.

9-5-Un format d’échange pour l’open BIM :


Le Format IFC - Industry Foundation Classes IFC, de l'anglais Industry Foundation
Classes, est un format qui a été développé par Building SMART. C'est un format orienté-
objet qui facilite l'échange des données entre les logiciels BIM. Il a été conçu pour tous
les types de

données et ce durant la durée de vie d'un bâtiment, depuis les premières études à la
démolition, en passant par la conception, la planification, la construction et l'utilisation.

Les IFC sont probablement le format Open BIM le plus connu et le plus utilisé. La
complexité des données pouvant être échangées augmente à chaque nouvelle version. Les
IFC permettent
de représenter la géométrie des objets, la relation et le lien avec d'autres objets, les
propriétés, les métadonnées nécessaires à la gestion de l'information et les informations
non-graphiques.

Actuellement les IFC sont le seul format open suffisamment développé pour le BIM. Ce
format s'est imposé comme le standard mondial et est maintenant une norme ISO
(16739:2013). Les principales applications BIM sont capables d'importer et d'exporter les
IFC.

Conclusion :
Le BIM constitue un réel atout pour l’architecte. Travailler en maquette numérique. Lui
permet :

- De maîtriser l’ensemble des éléments constructifs lors de la conception du projet et


d’aborder
La conception de manière intégrée.
- D’offrir un outil unique de communication des idées.
-Le BIM permet d’avoir une meilleure coordination des différentes phases des travaux.
-Le BIM participe à la valorisation du travail de l’architecte. Auprès du maître d’ouvrage
tout en faisant réaliser à ce dernier des économies parfois substantielles.
-Le BIM va modifier sensiblement (en tous cas à moyen terme) la manière du travail des
architectes. Ils devront, en effet, faire preuve d’une vigilance particulière sur certains
aspects fondamentaux de l’exercice de
-La profession comme celui de l’atteinte à leur monopole (de conception et du
contrôle de l’exécution), celui de leur indépendance ou celui de leurs droits d’auteur.

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