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LES ORIGINES DE MONTMARTRE

Avant d’être ce quartier bohème que nous chantait


Aznavour, la Butte Montmartre était un véritable ghetto.
Retour sur l’histoire du Maquis de Montmartre ou comment
la légende s’est construite…

Le Maquis de Montmartre en 1904 , rue Caulaincourt


Plus qu’un simple bidonville
Tout commence dans les années 1860, au moment de l’annexion de la Butte à Paris. Autrefois, le quartier
de Montmartre n’était qu’un vaste champ. Suite aux grands travaux du baron Haussmann, les Parisiens qui
sont sans le sou sont chassés du centre de Paris et viennent alors trouver refuge dans ce qui deviendra le
Maquis de Montmartre.

Des cabanes en bois s’érigent entre les rues Caulaincourt, Girardon et Lepic, un village de bric et de
broc, où l’on utilise des boîtes de sardines en guise de serrures ! Dans L’Assommoir, Zola qui décrit : “la butte
Montmartre qui bouchait le ciel, avec ses maisons crayeuses, percées des trous réguliers de leurs fenêtres”,
nous laisse bien imaginer les conditions de vie auxquelles étaient réduits les maquisards.

Les habitants étaient principalement des ferrailleurs, des chiffonniers, des gens vivant de la récup’, en
somme. On y croisait aussi des voleurs, venus se cacher (d’où le surnom de “maquis”) dans les ruelles
labyrinthiques du quartier et des petits voyous, que l’on appelait communément les « Apaches ».

Malgré les apparences, Montmartre avait donc plus l’âme d’un village que d’un bidonville. Malgré la
pauvreté, l’insécurité et le manque d’hygiène, tout ce petit monde constituait une communauté socialement
organisée, solidaire et unie.

Le maquis des poètes

A cette époque déjà, la Butte attire et inspire les artistes. De Van Gogh à Renoir en passant par Maurice
Utrillo, Francisque Poulbot, Tristan Tzara, ou encore Hector Berlioz, qui séjourna au n°11 de la rue Saint-
Vincent… Autant de noms célèbres qui ont fait la renommée du Maquis de Montmartre.

Le début de la fin
Seulement, au début du 20ème siècle, la face du maquis change complètement : des promoteurs
rachètent et volent les terrains aux maquisards pour y construire des villas de luxe et des immeubles, style
Art Déco. En 1909, l’avenue Junot commence à sortir de terre, détruisant petit à petit toutes les cabanes du
maquis.

Le coup de grâce est donné, quelques années plus tard, lorsqu’un incendie aux origines douteuses brûle
les derniers restes du Maquis de Montmartre. Si jusqu’en 1940, quelques maquisards tiennent encore bon,
la modernité aura finalement raison d’eux, transformant le bidonville en village, le village en quartier et le
quartier en légende…

Heureusement, la Butte a su conserver jusqu’à notre époque son atmosphère de village, ses ruelles
sinueuses et quelques personnages fantasques ! Pour percer à jour tous ses secrets, profitez de notre visite
guidée de Montmartre, qui se décline aussi de nuit.

Le maquis de Montmartre en 1890

Le maquis de Montmartre en 1900

Le maquis de Montmartre vers 1900

Le maquis de Montmartre en 1903 Le maquis de Montmartre en 1904


“Le maquis de Montmartre” de Maurice Utrillo

GUIDE DU RALLYE POUR ACCOMPAGNATEUR

1)Montez les marches jusqu’au deuxième balcon

2)La légende de Montmartre :

Le mot Mont fait penser au mot MONTAGNE, ensuite lire aux élèves la légende de Montmartre :

Remontons maintenant à l’époque des romains, au IIIe siècle après Jésus-Christ, lorsqu’un jeune évêque, Denis, fut
envoyé à Lutèce (c’est ainsi que l’on appelait alors Paris) pour évangéliser cette partie de la Gaule. Les romains, qui
n’étaient pas très tendres et plutôt radicaux, le remarquent bien vite et prennent la décision tranchante de le
condamner à mort par décapitation sur la colline où se trouve aujourd’hui Montmartre. On raconte que l’évêque
aurait marché pendant six kilomètres en tenant sa tête dans les bras et qu’il se serait arrêté pour la laver à une
fontaine avant de s’écrouler quelques mètres plus loin là où a été par la suite érigée la  Basilique Saint-Denis. La
légende du martyr est devenue le mythe fondateur de Montmartre qui tirerait son nom de  « Monts martyrum », en
d’autres termes « Monts des martyrs ». Si vous êtes en visite à Paris, n’hésitez pas à vous arrêter à la  fontaine Saint-
Denis, rue Girardon dans le square Suzanne Buisson, (la fontaine est reconnaissable par la présence de la statue du
Saint qui a été érigée en 1941).

Faire ensuite compléter le questionnaire en les faisant choisir.

3)Laisser les élèves profiter de la vue et retrouver dans le paysage parisien, les monuments qu’ils
reconnaissent.

4)Compter les arches de la basilique de Saint Denis, normalement 7(les petites fenêtres ne compte
pas), sur la face de devant. Anecdote à raconter : Avez-vous déjà remarqué que la célèbre Basilique du Sacré
Coeur  est toujours plus blanche au fil des années? Et ce n’est pas dû à toute une série de travaux réalisés pour le
nettoyage de sa façade, comme il est nécessaire de le faire pour l’incroyable  Duomo  de  Milan  par exemple mais parce
qu’elle a été construite avec une pierre magique en quelque sorte. Si la Basilique éblouit les visiteurs de sa blancheur
étincelante jour après jour, résistant à la pollution et à l’épreuve du temps, c’est parce que l’on a utilisé des pierres
provenant d’une carrière de Château-Landon en Seine-et-Marne pour la construire. Ces pierres sécrètent du  calcin  au
contact de la pluie, une substance blanche qui agit un peu comme un auto-nettoyant pour «  la grosse meringue  »
comme on aime à la surnommer. Ne vous contentez cependant pas de la contempler de l’extérieur, car l’intérieur vaut
largement la visite, notamment la superbe mosaïque du choeur qui est l’une des plus grandes du monde et la plus
grande de France.

5)Réponse : Rue Saint éleuthère.

6)Réponse : Verte et 4. Leur expliquer qu’il s’agit d’une fontaine Wallace, une des fontaines typiques
de Paris.

7)Réponse : la plus ancienne

8)Là c’est au choix…

9)Adresse : La Bonne Franquette 18 rue saint Rustique 75018 Paris. Réponse : Regardez sur un des
panneaux de la Bonne Franquette, vous trouverez les noms des artistes habitués à fréquenter cet
établissement.

10) Regardez sur les panneaux sur les murs de la Bonne Franquette, vous trouverez des angelots
peints avec chaque activité écrite en dessous.

11)Adresse : 14 rue des saules 75018 Paris. Réponse : De la vigne / Les vignes du Clos-Montmartre

12)Adresse : 22 rue des saules 75018 Paris. Réponse : Au LAPIN AGILE

13)Réponse : Pour abreuver les troupeaux

14)Adresse : 4 rue de l’abreuvoir. Réponse : C’est au choix.

15)Au bout de la rue de l’abreuvoir, on trouve la statue du buste de Dalida, en suivant le code on
retrouve Dalida.
16)Réponse : Saint Denis

17)Si vous le voyez tant mieux sinon, on repassera plus tard devant.

18)Anecdote : C’est le passe-muraille personnage inventé par le grand romancier Montmartrois


Marcel Aymé

19)Prenez la photo.

20)C’est au choix.

21)Là aussi, c’est au choix.

22)Réponse : école…

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