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I- L’auteur
“Bel-Ami" est un roman de Guy de Maupassant publié en 1885. Paris joue un rôle
central dans l'histoire, et la ville est associée à plusieurs éléments importants tout
au long du récit.
II- Les quartiers de Paris représenté dans l’oeuvre
PARTIE 1
Les Faubourgs Les faubourgs parisiens, entourant le cœur de la ville, représentent des
quartiers populaires. Au début de l'histoire, Duroy appartient à un milieu plus
modeste, mais au fil de son ascension sociale, il s'éloigne de ces quartiers.
Quartier de l'Europe “ Il devrait y avoir ici un jardin d’été, comme le parc Monceau, ouvert la nuit,
chap.1 p.26 où on entendrait de la très bonne musique en buvant des choses fraîches sous
les arbres. “
Le Parc Monceau est un parc public charmant aménagé au XVIIIe siècle. Il
est connu pour son atmosphère paisible, ses pelouses, ses arbres, ses statues
et son petit lac, il offre un espace vert agréable pour la détente et la
promenade. Entouré de beaux immeubles. Avec sa diversité de plantes et de
fleurs, ainsi que ses petits ponts, le Parc Monceau a une histoire riche et a été
le témoin de nombreuses transformations au fil des ans. (Au début du XIXe
siècle, il a été redessiné par l'architecte paysagiste de renom, Pierre-François-
Léonard Fontaine, on y trouve des statues de personnalités telles que Guy de
Maupassant, Chopin…)
“ Je vous dis ça pour vous expliquer une invitation peu régulière. Vous
9ème arrondissement comprenez, n’est-ce pas, que je vous demande d’être des nôtres samedi, au
chap.V p.145 Café Riche, sept heures et demie. Vous connaissez la maison ?...”
Le Café Riche a été fondé en 1792 et est devenu l'un des lieux
emblématiques de la vie sociale et culturelle de Paris à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle.
Le Café Riche était fréquenté par des écrivains, des artistes, des intellectuels
et des personnalités de l'époque. Il était situé dans un quartier proche du
quartier Latin, connu pour son effervescence intellectuelle. Le café était un lieu
de rencontre où les gens se réunissaient pour discuter de littérature, de
politique, d'art et de la vie parisienne.
Le Café Riche ferme en 1916 pour laisser la place à une banque.
PARTIE 2
Le quartieres des “ Quand Georges Duroy parvint au boulevard, il s’arrêta encore, indécis sur ce
Champs Élysées qu’il allait faire. Il avait envie maintenant de gagner les Champs Élysées et
chap.II p.432 l’avenue du bois de Boulogne…”
9e arrondissement Mais Du Roy, qui songeait à obtenir un rendez-vous ailleurs qu’à la Trinité,
chap.IV p. 496-497 murmura :
– Où vous verrai-je demain ?
Faubourg-Montmartre “Et Du Roy s’en alla fouiller dans la collection de La Vie Française pour
chap.IV p. 509 retrouver son premier article : Les Mémoires d’un chasseur d’Afrique,
qui, débaptisé, retapé et modifié, ferait admirablement l’affaire, d’un bout à
l’autre, puisqu’il y était question de politique coloniale, de la population
algérienne et d’une excursion dans la province d’Oran.”
Le parcours de Georges Duroy est marqué par une ascension sociale rapide et
souvent immorale à travers les cercles de la société parisienne à la fin du XIXe
siècle.
Au début du roman, Duroy est un ancien sous-officier désargenté, cherchant à
améliorer sa situation. Il fait la rencontre de Charles Forestier, un ancien camarade
de régiment devenu journaliste influent. Forestier l'introduit dans les cercles
journalistiques parisiens et l'aide à obtenir un emploi au journal "La Vie Française".
La presse parisienne joue un rôle clé dans le roman, illustrant le pouvoir de
l'influence médiatique dans la société.
Ainsi Paris est le centre de la vie sociale et politique de l'époque, offrant des
opportunités de réussite à ceux qui savent naviguer dans les cercles influents. Le
personnage principal, Duroy, trouve à Paris un terrain fertile pour grimper dans
l'échelle sociale.
Duroy utilise son charme et son opportunisme pour gravir les échelons sociaux.
L'une de ses premières liaisons significatives est avec Madeleine Forestier, la
femme de son ami Charles Forestier. Madeleine est une femme influente et
intelligente qui après la mort de son ami, se laisse enfin séduire par le charme de
Duroy. Cette liaison lui ouvre les portes de la haute société parisienne,
s'introduisant dans des cercles sociaux privilégiés où il peut établir des contacts
précieux. Celle-ci l’a aidé à écrire ses articles avant et après leur union. A la fin de
cette liaison, il garda le nom de baron Georges Du Roy de Cantel.
De même, sa relation avec Mme. de Marelle, une femme séduisante et mondaine,
contribue également à son ascension sociale. Elle devient une partenaire régulière
dans la vie de Duroy, lui offrant des opportunités de fréquenter des endroits
huppés, d'accéder à des événements mondains et d'élargir son réseau social.
Ces liaisons ne sont pas simplement des relations amoureuses, mais des
stratégies étudiées par Duroy pour exploiter les connexions sociales des femmes
qu'il fréquente. Il profite de leur position sociale et de leur influence pour
obtenir des faveurs, des recommandations et des avantages notamment dans sa
carrière journalistique.
Pour conclure, la ville de Paris représente le lieu où les individus ambitieux peuvent
réaliser leurs aspirations et acquérir du pouvoir. Duroy utilise Paris comme un
moyen d'atteindre ses objectifs de succès social et financier. Duroy se révèle
aussi comme un manipulateur, utilisant les femmes de son entourage comme des
moyens pour atteindre ses objectifs d’homme fort et riche. À travers ses
activités journalistiques et ses liaisons amoureuses, Duroy s'impose rapidement
comme un homme puissant et influent dans la société parisienne.
Mais encore, à la fin du roman Duroy connaît une sorte d'apothéose à l'église de la
Madeleine, en épousant Suzanne Walter, la fille d'un grand patron de presse de "La
VieFrançaise".
Avec les multitudes conquêtes que Duroy à eux, nous pouvons dire que Paris est
synonyme de la vie nocturne, aux plaisirs mondains et à la sensualité.
Mais aussi elle est liée à une volonté d'ascension sociale. I+On peut noter que
même à la fin de l’histoire on ressent que Duroy à encore soif de richesse et
souhaite poursuivre ses maniements en épousant la fille du.
Personnellement, je relève que c’est un roman réaliste et satirique qui offre une
critique acerbe (qui est de nature sévère et tranchante) de la société parisienne de
la fin du XIXe siècle. J’ai apprécié la manière dont Maupassant relate les ambitions
et la manipulation de son protagoniste, Georges Duroy, pour réussir dans une
société où les apparences sont souvent trompeuses.
La preuve étant les thèmes qu’évoque l’auteur, il s’agit de : la corruption, la
superficialité et des compromis moraux nécessaires pour réussir dans certains
milieux. Cependant, la vision sombre et cynique de la nature humaine ne m’a pas
plus et m’a dérangée.