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T HIERRY J EULIN
M ARC YOR
Un théorème de J. W. Pitman
Séminaire de probabilités (Strasbourg), tome 13 (1979), p. 521-532
<http://www.numdam.org/item?id=SPS_1979__13__521_0>
a’)> Soit
Z un processus de Bessel d’ordre 3 issu de Oy et soit
t t -~ +~
en outre U et V de la
topologie de la convergence compacte et on note
Notons
Po ( resp. Qo ) la probabilité sur (U,U) ( resp. (V,V) )
faisant des applications coordonnées un mouvement brownien ( resp, un
A
03C6(a,b) =
-"2014r (2b-a) exp( - -)
( a+ £ b )
q-~ q-~
( Pour q =
2, h(x) = ~x convient ! ).
Le fait que la condition soit suffisante est l’objet de la suite ...
523
(+)
Adoptant maintenant une démarche inverse de celle de Pitman ,
formule d’ Ito :
B =
Z -t 1 Zs ds soit un (F ) -mouvement brownien.
ble
(Ztj-prévisible, Ta est un
(X )-temps d’arrêt , et on déduit de
l’égalité : (Jt ~ a) =
( ~a ~ t), pour tout couple (a,t) , que :
est la
(Xt~) plus petite filtration continue à droite, contenant (Z )
et faisant des variables
(Ta’ a6 IR*+) des temps
nien, puisque = =
[B,B]t = t.
Introduisons quelques notations supplémentaires : A est l’ensem-
"
P est une algèbre de Boole engendrant P ; "
"
en outre , les
proposition ~8 ) :
)
(2) (03B1)-pH =
(n), T «(n+4 )
joù la ) , dont on note
2014201420142014201420142014201420142014
~ la partie martingale .
o r
C
(4) Y" =
JL) .
Z
Ma
(5) M = 1 -
:::...,-
a
’0o r 1 (a z ) 20142014
s2 dB,
dBs .
t
(6) C
03B1t =
Je n~N
1(T03B1(n)sT03B1(n+1)) )
(7) =
/-t (2)
E( H dJ ) =
(T ) °J
n&)N
03B1(n) 03B1(n+1) Y03B1(n+1)s ’
Y03B1(n)s
n~’N B. ~(n)~Z.~(n~) )
(0 ’
s~
> ’"S
> _
’*
~g
0 H
s dJs ) =
~2014~ Z T Tt~s’
~~n)~(n~)J’
~T r~ .
1(03B1(n)zs03B1(n+1)) zs-03B1(n)
~ °~
dJs
dJ~ )) =
2-~ ~
~ 20142014~20142014 dJ~ ) .
0 (T
o(n+~)
) (Z ~c(n+~)) Zg-~(n) ~
d’ordre 5~ issu de x~
x ( J o)
~( =
~J x o~
J’o x y =?o)dy=J~o(~-Z) x
dy=i.x .
o(
c) Si H est P -mesurable, borné par h~ IR+ ,
L -’t
=
f
~0
H~ ds est majoré par h~ t .
Lemme 2 :: pour
s( t
s
(XS+) s tt -quasi-martingale.
t est une
*S+ s
’ ’
est
que, pour tout t , (Z-) s t (X ) ( -quasi-martingale .
une
s
Var( ï. t ) - E( Z~)
n
B( |1 ;
=
U. (Z. -Z.. ) ) ; U.
E(
=
Vti(Zti+1-Zti));|Vti|1 , V.. un
pour
03B1~A)
(7) r
~2 Ejrt
.
=
sup
o
H
s ~H~~ ~ H ~ -mesurable pour un
0(6~ ~
=
E( Z~) =
( 2t/~)~ ~ d’où le lemme 2 .
classe monotone, que (7) est encore valable pour tout processus H
Appendice.
issu de 0, et soit S~ =
sup Alors, Z = 2S - X est ( en loi )
s~t
un processus de Bessel d’ordre 3, issu de 0 a
On note encore
(Zt) ( resp.
(Xt) )> la filtration naturelle de Z
(a)>
( et 2 - nt, t~ 0 )> est une martingale continue. de processus
croissant égal à 4
t e2 ds .
démontrons le théorème A~ .
Si deux processus H et K, adaptés à filtration diffè-
une
(F )
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rent d’une
(Ft)-martingale locale, on note: H S K ( mod. (F ) ).
t
=
(1) =-
2t0 Zs dXs +
4t0 Zs dSs + t.
{s|) Z2t ~
~
t +
t+
44 XtSt
t0 Xs dSs (mod.
(mod. (X) ))
(X) ) ~
par intégration par parties .
t+
2 Xt ) (mod. (X~) ))
~ 3t (mod.
+
2 XtZt (Xt) ) ,
et donc :: (2) Z~-3t = (mod. (Z ) ) .
Or, d’après (~ ) ~ et la connaissance de la loi conjointe du couple
pour t fixé - ( voir l’exposé de Jeulin ), on at
d’où:: 0.
=
Zt’
D’après (2) et
(c)~ ~ = Z vérifie (a) pour n =
3, et est donc,
d’après (b),un processus de Bessel d’ordre 3 .
531
4. Le théorème de P. Lévy.
simplement le
Yt _ 2 t0 Ys dYs + t = - 2
j0t Y dX + t ,
t
(3’)> t , X. = A
(Y s .
laquelle résulte des deux arguments suivants :
,
dS$ est portée par ( |Ys 0 } s et =
,
. charge pas t sI Ys
ne =
Références :