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PROBLEMATIQUE
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Go down Moses
Way down in Egypt land
Tell all pharaoes to Louis Armstrong, Go Down Moses, 1958
Let my people go!
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LE TIMBRE DE LA VOIX
Légende du pacte avec le diable : Robert rencontre le guitariste Son House en 1931, qui l'écoutant jouer, le
ridiculise et lui conseille d'abandonner la guitare pour se consacrer à l'harmonica. Robert revient le voir
deux ans après l'avoir quitté. Son House émerveillé par les progrès réalisés par le guitariste avoue même
être maintenant dépassé. De ces progrès stupéfiants va naître la légende du pacte avec le diable, à une
époque où le vaudou est encore très vivace dans la communauté noire du Mississippi. Durant sa courte
carrière, Robert Johnson aura laissé 29 titres enregistrés.
Race records : Le blues entre sur le marché du disque en 1920 quand les compagnies phonographiques
créent pour le public noir des séries spéciales et bon marché appelées « colored » puis « race records ».
Près de sept mille disques de blues, de spiritual, de gospel et de jazz seront publiés de 1920 à 1940, où
disparaît le terme devenu infamant de « race », que remplace pour la musique noire enregistrée par des
Noirs pour des Noirs celui de rhythm and blues.
2020-2021 Lübeck B. Joyeux Classe de 3e SEQUENCE N°3 5
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En 1876, une s rie d’arr t s et de r glements, dits les
« lois Jim Crow », r organisent la soci t am ricaine afin
que la population blanche soit « prot g e » des Noirs
d sormais libres. La nouvelle l gislation impose une
s gr gation dans tous les lieux et services publics. Les
textes indiquent que les citoyens doivent tre « separate
but equal », mais dans la r alit , ils cantonnent les Noirs
une inf riorit de rigueur dans tous les instants de la vie
publique et priv e.
Paul Robeson, Old man river, 1936 Grande figure du combat des Noirs
aux États-Unis, Paul Robeson fut la
première star noire de l'industrie culturelle américaine.
Tout au long de sa vie, il se battra pour l'égalité des
droits de tous les citoyens américains. Chanteur
pourvu d’une voix de baryton-basse au timbre
……………………………………………, Paul Robeson
entonne dans le film "Showboat" (1936) une de ces
work-songs appelées à devenir un hymne à
l’émancipation des Noirs américains : « Ol' Man
River ». C’est la triste histoire de la lutte des
travailleurs afro-américains, du point de vue d'un
docker noir, en l'imageant par le flot sans fin du
Mississippi.
Old man river, That old man river
Paul Robeson manifeste contre les lois Jim Crow en faveur de la ségrégation raciale He must know sumpin'
But don't say nuthin',
He just keeps rollin'
He keeps on rollin' along.
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la fin de la guerre de S cession (1865), six anciens soldats conf d r s fondent le Ku Klux Klan, une
soci t secr te dont l’objectif est de r tablir la supr matie blanche et lutter contre l’ascension des Noirs
dans la soci t am ricaine. Pour arriver leurs fins, ils terrorisent la population noire du Sud en
l’attaquant de nuit ou en brûlant leurs maisons. Les noirs sont lynch s, battus, tu s ou encore pendus
aux arbres et cette escalade de violence se produit en
toute impunit . Thomas Shipp et Abram Smith sont
deux Afro-Am ricains qui furent lynch s le 7 ao t 1930
Marion dans l'Indiana. Ils avaient t arr t s la nuit
d'avant, accus s d'avoir vol et assassin un ouvrier
blanc et viol sa petite amie. Une grande foule, incluant
des femmes et des enfants, p n tra par effraction dans la
prison, l'aide de masses, et roua de coups les deux
jeunes hommes avant de les pendre un arbre. Les
officiers de police pr sents dans la foule particip rent au
lynchage.
Southern trees bear strange fruit Les arbres du Sud portent un fruit étrange
Blood on the leaves and blood at the root Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines
Black bodies swinging in the southern breeze Des corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud
Strange fruit hanging from the poplar trees Un fruit étrange suspendu aux peupliers
Here is fruit for the crows to pluck Voici un fruit que les corbeaux picorent
For the rain to gather, for the wind to suck Que la pluie fait pousser, que le vent assèche
For the sun to rot, for the trees to drop Que le soleil fait mûrir, que l'arbre fait tomber
Here is a strange and bitter crop Voici une bien étrange et amère récolte !
Alabama, 1889
Première « protest song » (chanson contestataire) sur le thème du racisme, cette chanson est devenue au
fil du temps, l’hymne, le chant de ralliement de toutes les victimes d’actes racistes ou minorit s
opprim es. L'auteur utilise de nombreux contrastes pour souligner l'horreur de la sc ne et nous faire
ressentir l’effroyable indiff rence des spectateurs. On a ainsi d’un côté une vision id alisée du Sud avec
un paysage rassurant, une nature g n reuse : ……………………………………………………………………
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De l’autre, une vision d'horreur……………………………………………………………………………………
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La musique au tempo lent et à l’atmosphère plut t calme, nostalgique, sans clat, contraste avec cette
vision d’horreur et de cruauté ; L’accompagnement instrumental se fait discret pour mieux mettre en
valeur la partie chant e. La contrebasse marque les 4 temps de la mesure par des noires r p t es donnant
un aspect obs dant et funèbre. La trompette jouée avec sourdine donne une couleur feutrée, intimiste à
l’ensemble. Le timbre de la voix de Billie Holiday, « Lady Day », est …………………………………………..
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James Brown, Say It Loud, I’m Black And I’m Proud, 1968
Ce titre s'inscrit dans le mouvement de fierté noire (black pride) qui incite
les Afro-américains à assumer fièrement leur identité, leurs racines
culturelles et leur couleur de peau. La chanson devient dès sa sortie un
hymne fédérateur pour de nombreux Afro-américains.
Fréquemment surnommé The Godfather of Soul (le parrain de la musique
Soul), James Brown est avec Sly Stone l'un des initiateurs de la musique
funk. Le terme « funk » proviendrait de l'argot anglo-américain funky,
« puant », « qui sent la sueur », reproche traditionnellement adressé aux
noirs par les blancs racistes.
On distingue la section rythmique et la section des
cuivres :
- Souvent joués par la section des cuivres, des
petites cellules efficaces répétées à l’infini, les riffs
sur lesquelles se greffent des solos
instrumentaux.
- La section rythmique joue une rythmique
répétitive qui incite à la danse ce qu’on appelle le
« groove » en Funk.
- Les basses sont de plus en plus puissantes, dans
le mixage. La house et la techno en seront de dignes héritières. Le bassiste joue à la fois en pinçant les
cordes mais surtout en slap, technique qui consiste à frapper et à tirer sur les cordes.
- La guitare électrique joue généralement un mélange de notes étouffées (x sur la partition) et de notes très
courtes (piquées). Cette technique porte un nom : faire des Cocottes.
- La voix est de plus en plus réduite à des onomatopées, des cris, des interjections, très loin de la mélodie.
Elle fait partie du timbre général et annonce le rap. On remarque généralement un dialogue entre un
soliste et un chœur, chant responsorial.
Le DJ à l’origine du Hip-Hop : Jamaïcain d’origine, Clive Campbell ou DJ Kool Herc arrive en 1967 à
l’âge de 12 ans, dans le Bronx, quartier pauvre de New York. Façonné par cette culture des sound-
systems, il monte le sien au cours de la décennie suivante. Il organise des fêtes en plein air au pied des
immeubles, les Block Party et diffuse principalement du reggae et d’autres musiques de son île natale, puis
enrichit sa sélection de funk notamment. Il importe de Jamaïque le style vocal du toasting, un goût
prononcé pour les basses puissantes.
Breakbeat music : DJ Kool Herc n’a eu de cesse de se concentrer dans son art sur ce qui faisait le plus
danser et réagir son public : les passages de breaks de batterie dans les chansons (cassure rythmique,
moment de brisure qui rompt la structure du morceau). DJ Kool Herc tente d'enchaîner ces breaks, plutôt
que de jouer les disques les uns après les autres. Il commence à acheter ses disques en double pour
pouvoir répéter ces passages en passant d'une platine à l’autre : les deux platines jouent successivement le
même passage. La technique du scratch ou scratching (modifier à la main, alternativement en avant et en
arrière, la vitesse de lecture d'un disque vinyle, de façon à rester sur le son) est née ainsi que les breakbeats
qui définissent la musique hip-hop : une boucle de batterie, un rythme régulier basé sur la répétition d'un
échantillon, tiré d'un break sur un vieux disque de funk. On appelle d’ailleurs longtemps cette musique
breakbeat music et ses adeptes, en référence, les B-Boys (Beat Boys). Dès le début, le Hip-Hop se caractérise
par la récupération de mélodie, d’échantillons.
Naissance du Hip-Hop : Petit à petit DJ Kool Herc s'adjoint le service de plusieurs animateurs au micro
pour pouvoir se concentrer sur le mixage. Ainsi se met en place une nouvelle culture urbaine, le Hip-Hop,
associant plusieurs expressions : le DJing, le MCing (le Master of Ceremony, MC, celui qui toast, pose sa
voix en rythme et en rimes, pour stimuler les danseurs), le B-boying ou break dancing (style de danse
développé à New York dans les années 1970 caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol) et
le graffiti, (il se décline sous deux formes, le graff -art pictural abouti- et le tag -signature stylisée).
Profondément identitaire, le hip-hop est un mouvement culturel et artistique qui mêle des aspects festifs
et revendicatifs. Originaire des ghettos noirs de New York, il se répandra rapidement à l’ensemble du
pays puis au monde entier au point de devenir une culture urbaine importante.
2020-2021 Lübeck B. Joyeux Classe de 3e SEQUENCE N°3 11
Le titre Planet Rock qui débute l’album éponyme contient des samples caractéristiques, dont celui de
« Metal On Metal » de Kraftwerk (sur Trans-Europe Express, 1977). Ce rap très électronique est
l’avènement d’un style que l’on nomme alors « electro-funk ».
La musique est très riche, aboutie dans la maîtrise des samples comme dans la technique du scratch.
- Avec le développement de l'informatique musicale se développera à la fin des années 80, ces boucles
seront surtout fabriquées par de simples « copier/coller » dans un logiciel de traitement de son.
, de la religion à la contestation
Bien avant de chanter les gangsters de la blaxploitation et leurs ghettos pour la bande originale de
"Superfly" (1972), Curtis Mayfield multipliait les gospels empreints de religiosité et de fierté noire. Il n'a
eu de cesse de célébrer l'émancipation du peuple noir à travers des slogans Black Power (People Get
Ready, We're A Winner, Miss Black America). Mention spéciale pour Move On Up ("Continue de
t'élever"), où la contestation rime avec un groove imparable.
En réaction, le saxophoniste John Coltrane compose un blues lent, sombre et profond sobrement intitulé
Alabama.
http://lhistgeobox.blogspot.com/2008/04/john-coltranealabama.html
FIP p. 12
Rap
Les procédés poétiques classiques tels les allitérations, métaphores et assonances sont utilisés
massivement. La paronomase est la figure de rhétorique reine du rap. Une paronomase consiste à
rapprocher des mots comportant des sonorités semblables mais qui ont des sens différents (Qui se
ressemble s’assemble/ Tu parles, Charles !).
L’acte du mix disco mais aussi la création des remixes et du format 12’’ (extended mix) sont également conçus dans le souci d’un
élargissement temporel du contenu, l’obtention d’un flux sonore continu. Le mix hip-hop, comme le mix disco, produit une
musique destinée à la danse et la breakdance qui en est issue consacre un art du corps élaboré.
auto-tunée
twang et belting
aretha franklin
un intérêt pour le belting, technique vocale très différente de ce qu'on appelle « placement vocal » lyrique.
En usage dans de nombreux musicals, en soul, en rock, généralisé à la pop depuis les années 1980, il produit
un son vocal qui peut paraître forcé, mais aussi singulièrement puissant et expressif. C'est un marqueur
stylistique et une « norme technique » alternative dans la chanson pop depuis le milieu du xxe s., à l'échelle
mondiale
intersectionnalité
https://www.francemusique.fr/emissions/la-chronique-d-aliette-de-laleu/il-y-a-100-ans-mamie-smith-
e n r e g i s t r a i t - l e - p r e m i e r - d i s q u e - v o c a l - d e - b l u e s - 8 4 3 2 6 ?
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Free Jazz : Né pendant les années soixante, le free jazz se libéra des schémas harmoniques du jazz
précédent en valorisant ses racines afro-américaines, il renouvela le rythme et la physionomie du son.
Ornette Coleman fut l’un des initiateurs du genre (saxophone).
Au d but du XXe, la grande majorit de la population noire vit encore dans le Sud (90%) et travaille
toujours dans les plantations. La situation empirant, une grande migration urbaine des Noirs du Sud vers
les villes du Nord se produit entre 1910 et 1915.
Le krach boursier de 1929 entraîne une intensification de l'émigration noire du Sud vers les
territoires industriels du Nord, en particulier vers Chicago, où la plupart des artistes s'installent.
Le blues devient urbain, violent, s'électrifie (la guitare électrique est inventée en 1931).
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En 1965, Claude Nougaro dédie une chanson à l’un des plus grands jazzmen de l’histoire, Louis
Armstrong. Ce Jazzman est un trompettiste qui berça ses jeunes années toulousaines lorsque dans
l’appartement du quartier des Minimes il passait le temps en écoutant la TSF. Ce morceau combine le
double objectif de lutter contre le racisme à travers un vibrant hommage à son idole noire. Il s’inspire d’un
célèbre chant gospel américain « Go down Moses ». Ce chant est un classique qui reprend les textes de
l’exode dans la bible. Il était chantonné par les esclaves noirs américains qui rêvaient de liberté en quittant
leur vie de misère et de soumission. Louis Armstrong lui-même reprit ce standard de la culture afro-
américaine, dans les années 50.
Dans ce titre, Claude Nougaro développe une stratégie astucieuse. Il rend un vibrant hommage à un artiste
incontesté, mondialement et unanimement reconnu. A travers cet hommage indiscutable, il traite avec
dérision le sujet du racisme en inversant le sens de la preuve. Il se positionne en « petit blanc
malchanceux » qui ne peut pas obtenir la même performance que Louis Armstrong uniquement en raison
de la couleur de sa peau. Nougaro utilise le sens multiple des mots et son humour toulousain pour mieux
rire et faire rire des pires drames.
À travers ce texte qui est en réalité un pamphlet acide, il dénonce l’absurdité du racisme. Il commence la
chanson par inverser le rapport de force en regrettant de ne pas bénéficier de la couleur de peau de son
idole pour pouvoir l’égaler artistiquement : « Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau. Quand
on peut chanter l’espoir, quel manque de pot. » Il poursuit le texte durant, sa démonstration : « Noir et
blanc sont ressemblants comme deux gouttes d’eau. Un jour tôt ou tard, on est que des os. Est-ce que les
tiens seront noirs ? Ce serait rigolo. ».
En somme, Nougaro utilise la tactique du mythe que nous avons vue plus haut. Ici son objectif est de
feindre de démontrer que musicalement l’homme blanc est inférieur à l’homme noir uniquement à cause de
sa couleur de peau. C’est le mythe de l’infériorité artistique de l’homme blanc. En concluant par l’absurdité
de ce mythe artistique par les images de la couleur des os, des gouttes d’eau, Nougaro démontre l’absurdité
de tous les mythes ségrégationnistes.
Cette chanson fut illustrée par les dessins de Chris Raschka qui accompagne merveilleusement ces paroles
simples et percutantes. Dans ses dessins, deux personnages (le chanteur blanc et le trompettiste noir) se
partagent les pages composées de deux ou trois aplats de couleurs vives dans lesquels à travers leurs
vêtements et leurs jeux respectifs, ils ne finissent par ne former qu’un seul au service de la même œuvre
Jazz et musique noire dans le cinéma américain
Films comme Halleluyah (1929) de King Vidor, mélodrame d’amour, de sexe, de religion et de meurtre
joué entièrement par des acteurs noirs (suivant une formule ségrégationniste qui prévaudra longtemps),
ont eu à l’époque un impact public et critique colossal.
Oeuvre extraordinaire, notamment dans ses scènes de prêche public et de chants en groupe qui sont
d’une véhémence et d’une intensité que le cinéma ne retrouvera pas de longtemps.
D’autres films musicaux suivront avec des artistes noirs, comme Les Verts Pâturages (Grenn Pastures,
William Keighley, 1936), Symphonie magique (Stormy Weather, Andrew L. Stone, 1943) ou Un petit coin
aux cieux (Cabin in the Sky, Vincente Minnelli, 1943).
Le rôle de Otto Preminger ne peut être sous-estimé. Non seulement ce cinéaste émigré aux Etats-Unis a
été un grand metteur en scène, mais il a aussi beaucoup fait pour moderniser la musique de film et ouvrir
la porte à de grands artistes noirs : chanteurs (dans la version « black » de Carmen, intitulée Carmen
Jones, 1954) ou compositeurs, comme Duke Ellington dans Autopsie d’un meurtre (1959), cela dans le
même temps où il luttait contre les interdits du cinéma.
En 1860, l’arrivée au pouvoir de Abraham Lincoln, profondément opposé à l'esclavage, puis la Guerre de
S cession (1861-1865) qui voit s’opposer le Sud, esclavagiste, au Nord, industriel, vont permettre une
avanc e non n gligeable dans la lutte des Noirs : le 13e amendement de la Constitution proclame
l’abolition de l’esclavage. Mais cette victoire est de courte dur e. Les Noirs voient leurs droits durement
acquis disparaitre. En 1876, les « lois Jim Crow », r organisent la soci t am ricaine afin que la population
blanche soit « prot g e » des Noirs d sormais libres. La nouvelle l gislation impose une s gr gation dans
tous les lieux et services publics. En 1954, la Cour suprême des États-Unis a jugé que la ségrégation dans
les écoles publiques et les universités était inconstitutionnelle, car celles-ci étaient financées par tous les
contribuables. Toutefois, bien que le gouvernement ait affirmé le droit de tous les Américains de
fréquenter des universités financées par l’État, de nombreuses universités ont appliqué une sélection
exclusivement réservée aux blancs.
éternelle.
Avec cette chanson, Claude Nougaro a créé un hymne immortel qui célèbre l’égalité des races. Il reprit cette
technique du mythe et contre-mythe dans la chanson « Bidonville » dans laquelle il s’insurge contre
l’extrême pauvreté.
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