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3. Etude biochimique des protéines, des acides aminés, des enzymes sériques et
des immunoglobulines:
-Etude des protéines dans le sang, les urines et le L.C.R.
-Etude des protéines spécifiques sériques.
-Etude des immunoglobulines
-Etude des acides aminés
9. Le Syndrome néphrotique.
10. Le Foie :
-Les hépatites aigues et chroniques.
-La cytolyse hépatique
-La cirrhose
-L'insuffisance hépato cellulaire
- L’ictère.
Biochimie clinique (5)
11. Le syndrome coronarien aigue (SCA).
Attente Laverie
Salle de tri des
Salle de prélèvement échantillons
Sanitaire Echantillothèque
Stock réactifs Salles techniques
et consommables d’analyses
Salle pour
Compte rendus déchets
Secrétariat
Compte rendu
Elimination
Informatique
Biologistes Responsable
Archives
Biologiste
Chef du laboratoire
Biologistes Major
Résidants Responsable Gestion du Personnel
Qualité
Internes Gestion du stock
Techniciens
Préleveurs
Secrétaires
Coursiers
Agents de surface
Introduction à la Biochimie Clinique
Plan
Définition (HAS)
Caractéristique objectivement mesurée et évaluée comme un
Définition
Composé présent dans les liquides
biologiques dont les teneurs chez un
ensemble homogène de malades, sont
statistiquement suffisamment
éloignées de celles d’un ensemble de
sujets sains donnant un caractère
discriminant à sa mesure.
Exemples:
-Enzymes: baisse, augmentation,
absence de l’activité enzymatique
-Métabolites: glucose, créatinine,
bilirubine…
-Marqueur tumoral
-Hormone
-Récepteur membranaire…
Marqueur Biochimique (2)
Marqueur
biochimique
Dépistage Pronostic
Dépistage Diagnostic
Screening
Introduction à la Biochimie Clinique
Plan
Tube Sec Rouge Biochimie : Acide urique, Albumine, Bilirubine, Calcium, Cholestérol, Cholestérol HDL, Créatinine, CPK, Fer sérique, GGT, Glycémie,
Electrolytes (Na, K, Cl,), LDH, Lipase, Magnésium sérique, PAL, Protides, Phosphore, Transaminases (ALAT, ASAT), Triglycérides,
Urée,…..
Ou Toxicologie : Acide valproïque (Dépakine), Carbamazépine, (Tégrétol) Digoxine, Lithium, Vancomycine, Amikacine, Gentamicine
Tube sec avec gel Hormonologie : Cortisol, FSH, LH, BHCG, Oestradiol, Progestérone, Testostérone, Prolactine, T3, T4, TSH,…
séparateur Jaune Marqueurs Cardiaques : Troponine, CK
Marqueurs Tumoraux : AFP, ACE, CA15-3, CA19-9, CA125, PSA, β2 Microglobuline….
Protéines spécifiques : Apo A1, Apo B, Haptoglobine, Immunoglobulines, Orosomucoïde, CRP, Transferrine, Pré albumine, Electrophorèse
des protéines, Immuno électrophorèse …
Sérologies: Hépatites, HIV, Toxo, Rubéole….
Divers : Folates, Vitamines B12, Ferritine, Fructosamine, CTX sérique, C3, C4, Facteurs Rhumatoïdes, Vitamines D, Insuline
Autoimmunité: Anticorps antinucléaires, Anticorps antithyroïdiens…
Allergie : IgE, IgE spécifiques…
Urines
Urines de 24h
• Au lever :Vider la totalité de la vessie dans les
toilettes (temps 0).
• Pendant 24 heures :Recueillir la totalité des urines
dans le flacon jusqu’à l’heure 24 (Recueillir donc les
urines du lever à J+1).
• Analyse de cretains paramètres de biochimie
urinaire (Protéinurie de 24h, créatinine urinaire…)
• Les résultats sont exprimés par 24h
Echantillon urinaire:
Biochimie urinaire ponctuelle (à un moment donné)
NB: on utilise souvent les urines de 24h car la diurèse
est variable au cours de la journée (résultats
imprécis).
Les milieux biologiques (4)
LCR: Liquide céphalorachidien
• Récupéré par ponction lombaire (PL)
dans un flacon stérile sans
anticoagulant
• Courber le dos en repliant les genoux
vers la poitrine
• Ponction entre L3 et L4
• La quantité totale de LCR est de l'ordre
de 150 ml. Il est intégralement renouvelé
toutes les 6 à 8 heures+++.
• Diagnostic: méningite aiguë, méningo-
encéphalites, abcès cérébraux,
myélites...
• Réalisé en urgence pour:
-Analyse cytobactériologique
-Analyse biochimique : dosage du
glucose, des protéines, des ions
chlorure, enzymes…
Les milieux biologiques (5)
Epanchement et liquides:
• Liquide pleural (plèvre): pleurésies
• Liquide d’ascite (cavité péritonéale): infection
• Liquide synovial (cartilage): inflammation
• Liquide intestinal (duodénal)
Autres milieux:
• Sang artériel: gaz du sang
• Sang capillaire:
-Abord veineux difficile: nouveau né et nourrisson
-Protection d'un capital veineux périphérique dans le cas de prélèvements
répétés.
• selles
• calculs
• salive, sueur, ...
Erreurs d’échantillonnage
Technique de prélèvement
-Hémolyse: le potassium est faussement augmenté
-Stase veineuse: concentration de l’échantillon (les protéines sont faussement
augmentées)
-Quantité insuffisante
Erreur de temps (urines temps<< 24h)
Récipient inadéquat (ex: dosage du calcium dans un tube citraté: citrate de
Ca)
Site de prélèvement inadapté (ex: glycémie au niveau du bras perfusé par le
glucosé)
Conservation ou transport incorrect (ex: gaz du sang→ transport à
température ambiante)
Causes d’altérations des prélèvements :
-Evaporation de composants volatils (ex: NH3).
-Lumière (ex: dégradation de la bilirubine).
-Froid.
-Hémolyse (ions érythrocytaires prédominants: K+, P).
-Contaminations microbiologiques (glycorrachie et méningite bactérienne).
Demande urgente
• Toutes les opérations doivent être respectées mais traités avec
urgence
• Acheminement des prélèvements en urgence
-Système pneumatique (cartouches ou télétubes)
-Coursiers (en urgence)
• Numéro de Tél ou fax du médecin demandeur pour communiquer
le résultat le plus vite possible
• Informatisation des services (intranet)
Echantillons dangereux
• VIH, hépatite B..
• Étiquette jaune « échantillon dangereux »
• Système abandonné
• Règle d’or: Tous les échantillons doivent
toujours être considérés comme
potentiellement dangereux.
Examens inutiles
• Pas de règle absolue pour la demande d’un
examen de laboratoire
• Compétence
• Conscience professionnelle
• Organisation et gestion (répétition inutile da la
demande)
• Eviter tout travail inutile sans bénéfice réel pour
le patient
• Parcimonie (réactifs souvent très chers)
Traitement de l’échantillon
• Réception de l’échantillon
• Triage et identification
(numéro, code-barres)
• Prétraitement, aliquotage,
conservation
• Flux: de qlqs
dizaines→plusieurs
milliers/jour
• Contrôle qualité pour toutes
les procédures analytiques
Analyse proprement dite (1)
Principe de dosage:
Dizaines de techniques selon l’élément à doser, le milieu biologique, les
circonstances, équipement….
Matériels :
Appareil, réactifs, étalons primaires, spécimens de contrôle, calibrateurs…
Mode opératoire :
-Préparation de l’appareil, des spécimens, des réactifs, des calibrateurs,
conditions opératoires du dosage
-Mode du dosage: manuel, semi automatique, automatique+++.
Contrôle :
Valeurs cibles, limites d'acceptabilité, limites de rejet, limites d'alerte.
Analyse proprement dite (2)
Performances analytiques :
• Incertitude de mesure: Le résultat
d’une analyse ne peut pas être parfait:
Il est nécessaire de la quantifier pour
une bonne interprétation d’un résultat.
-Précision ou fidélité:
reproductibilité d’une méthode analytique
-Exactitude ou justesse:
définit à quel point la valeur mesurée est
proche de la valeur réelle
-Sensibilité:
la plus petite quantité détectable
-Spécificité:
capacité de discrimination entre la
substance à doser est ses
interférences.
Résultats et Interprétation
Validation
Analyse, traitement, stockage et impression des données
(informatique+++)
Expression des résultats:
-1 chiffre après la virgule (ex: 14→14,1)
- Ou 2 chiffres après la virgule (ex: 14→14,00 et 14,1→14,10)
-Différentes unités:
Ex: g/l (glycémie)
mg/l (calcémie)
g/24h (protéinurie)
% (protéinogramme)
mEq/l ou mmol/l (électrolytes)
Valeurs usuelles : en fonction de l'âge, du sexe, des conditions
physiologiques.
Valeur séméiologique ou pathologique: Diagnostic, dépistage, pronostic,
traitement.
Echantillothèque/ Sérothèque: (stockage des prélèvements précieux)
NB: Une bonne communication et une bonne
coordination entre le prescripteur et le
biologiste permettraient de:
-Supprimer les éventuelles anomalies
résiduelles
- Parfaire l'interprétation
- Optimiser les éventuelles prescriptions
complémentaires
Introduction à la Biochimie Clinique
Plan
Non conforme
Assurance qualité (2)
Contrôle qualité:
-CIQ, CIE et EEQ : Contrôle des performances analytiques
-Audit interne: Demande de l’audit formulée par le laboratoire
-Audit externe: Demande formulée par un organisme externe : inter-laboratoires,
associations habilitées (National ou international)
Certification: C'est l'existence d'un SMQ (système de management qualité),
répondant aux normes internationales (ex: normes ISO 9000, ISO 9001…)
Accréditation: Reconnaissance de la compétence et de la maîtrise du processus
qualité mis en place, l'accréditation peut être alors délivrée par des organismes
habilités (Maroc: SEMAC, France le COFRAC).
Référentiels:
-ISO 15189 version 2012 : Accréditation des laboratoires de biologie médicale
-ISO 22870 : Accréditation de la Biologie délocalisée
-MAROC: Le GBEA (Guide de Bonne Exécution des Analyses: Septembre 2010)
est opposable à la différence de des référentiels d’accréditation (ISO 15189 et
ISO 22870) qui ne sont pas opposables
GBEA Marocain (: Septembre 2010)
• INTRODUCTION
• CHAPITRE I : ORGANISATION DU LABORATOIRE
– LOCAUX
– INSTRUMENTATION
– CONSOMMABLES
– DMDIV (Dispositifs médicaux de diagnostic in vitro)
– PERSONNEL
• CHAPITRE II : FONCTIONNEMENT DU LABORATOIRE ET REALISATION
DES ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE
– PRELEVEMENT-IDENTITOVIGILANCE-IDENTIFICATION-CONSERVATION
– PROCEDURES ET MODES OPERATOIRES
– COMPTE RENDU DES ANALYSES
– TRANSMISSION DES RESULTATS
– TRANSMISSION DE PRELEVEMENT ENTRE LABORATOIRES
– MAINTENANCES DES APPAREILS
• CHAPITRE III : ASSURANCE QUALITE
– CQI: contrôle qualité interne
– EEQ: évaluation externe de la qualité
• CHAPITRE IV : SECURITE ET HYGIENE
NF EN ISO 15189:2012
Cartographie des processus
Schéma du SMQ : Roue de Deming
Roue de
Deming
Schéma du SMQ : Roue de Deming
Méthode 5M ou
7M:
Matière
Matériel
Roue de Milieu
Deming Méthode
Mains d’œuvre
Moyens
financiers,
Management
Introduction à la Biochimie Clinique
Plan
Communication externe
Prescriptions Exploitation des données Télémédecine, réseaux..
Centralisation et regroupement
Automatisation
Informatisation
Qualité
Exploration biochimique de l’équilibre
hydroélectrolytique et acidobasique
• Equilibre de donnan: équilibre ionique entre deux solutions séparées par une
membrane semi-perméable Σ anions = Σ cations
• Secteur intracellulaire:
- cations prédominants: K+ et Mg2+
- anions prédominants: Phosphates et sulfates
• A l’état normal, les liquides interstitiels peuvent être considérés comme un ultra-
filtrat du plasma sanguin puisqu’ils contiennent pratiquement tous les
électrolytes, cependant, ils sont pauvres en protéines contrairement au plasma
qui contient environ 70g/l de protéines.
TA = (Na+ + K+ ) - ( Cl - + RA-)
• Régulation hormonale:
-L’ADH (hormone antidiurétique) responsable des
mouvements de l’eau en réponse à l’osmolalité
plasmatique (osmorécepteurs hypothalamiques) et à la
volémie (volorécepteurs de l’oreillette gauche).
-Le système Rénine-Angiotensine-Aldostérone
responsable de la réabsorption du Na+ en échange
avec du K+ et protons H+. La rénine est une enzyme
secrétée par l’appareil juxta-glomérulaire au niveau de
la macula densa (contact du glomérule et tube distal).
La biosynthèse de l’ADH est ACTH
(adrénocorticotrophine hormone) dépendante.
-Le système Kallikréine-Kallidine (action
vasodilatatrice natriurétique).
-Catécholamines et prostaglandines (redistribution
du flux sanguin rénal).
Moyens d’étude (1)
I. Prélèvement
Tube sec (dosage sérique)
Héparinate de lithium (dosage plasmatique)
Ecarter tout prélèvement hémolysé (surtout
pour le K+)
EDTA : NFS (Hte)
II. Méthodes d’étude
A) L’hématocrite : Hte c’est un coefficient
volumique GR/sang total (permet
d’apprécier le volume plasmatique)
VN: Homme: 40 – 52 %
Femme: 37 – 46 %
Moyens d’étude (2)
B) Ionogramme sanguin :
1. Na+ et K+ :
• Photométrie de flamme (mesure du rayonnement
émis par des atomes placés dans une flamme)
• Electrodes spécifiques sélectives +++ (mesure de
différence de potentiel entre les deux interfaces d’une
membrane sélective de l’ion qu’on veut mesurer).
Photomètre de flamme
Electrodes spécifiques
La spectrométrie d’émission de flamme
La spectrométrie d’émission de flamme ou la Photométrie de flamme est
une méthode d’analyse spectrale fondée sur la mesure de l’intensité
d’émission de radiations spécifiques des atomes dans une flamme utilisée
comme source d’excitation.
Chloridomètre
Mercurimétrie
Valeurs usuelles ou de référence (1)
– Sang :
• Na+: 137 à 145mmol/L
• K+: 3,5 à 5 mmol/L
• Cl-: 95 à 105mmol/l
– Urines :
• Na+: 50 à 250mmol/24h
Adaptation: 0 à 400mmol/24h
• K+: 25 à 150mmol/24h
• Cl-: 110 à 260mmol/24h
NB : le rapport urinaire Na+/K+ >1 chez un individu normal
– LCR :
• Na+: 130 à 142mmol/L
• K+: 3 à 4mmol/L
• Cl-: 125 à 130mmol/L
Variations pathologiques (1)
I. Hyponatrémie : Na sanguin < 135 mmol/l
A) Les fausses hyponatrémies: (osmolalité)
-Hyponatrémie isoosmolaire (hyperlipidémie, hyperprotidémie)
-Hyponatrémie hyperosmolaire:
-hyperglycémie
-solutés osmotiques (mannitol)
B) Les hyponatrémies vraies :
1- Par déplétion : (Hydrosodée)
Persistance du pli cutané Pli cutané
Fuite de Na+ et H2O (Na ↓, protides↑, Hte↑, urée↑)
a- Causes rénales : (Natriurie > 20 mmol/l)
* Les diurétiques : de l’anse, thiasidiques, antialdosterones.
* Insuffisance surrénale aigue (hypoaldostéronisme).
* Néphropathie avec perte de sel.
b- Causes extrarénales : (Natriurie < 20 mmol/l)
* Digestives : vomissements, diarrhée, fistule digestive, 3ème secteur…etc.
* Cutanées : hypersudation, brûlures
Variations pathologiques (2)
2- Par dilution :
Défaut d’excrétion de l’eau ou apport excessif (Na urinaire
normal avec hémodilution biologique : urée↓, protides↓,
Hte↓)
a- Excès d’apport : potomanie, Sd des buveurs de bière.
b- Syndrome de sécrétion inappropriée d’ADH (SIADH):
* Kc : bronchique, digestif, urologique, thymome…
* Affection neurologique : Infectieuses (méningite, encéphalite),
vasculaires (AVC), traumatisme crânien…..
* Affection pulmonaire : Kc, infection….
* Endocrinopathie : hypothyroïdie, hypocorticisme
* Médicaments : AD, Cyclophosphamide...
3- Par inflation hydrosodée (chute de la
pression oncotique):
↑ Volume EC (Oedèmes)
Na↓, protides↓+++, Hte+/-
- Insuffisance cardiaque congestive.
- Cirrhose hépatique (ascite).
- Sd néphrotique, IRT
Variations pathologiques (3)
II. Hypenatrémie : Na sanguin >145 mmol/l
A) Surcharge sodique hypertonique
B) Pertes hypotoniques
C) Pertes d’eau pure
Variations pathologiques (4)
III. Hypokaliémies : K+ < 3,5mmol/l
Le taux normal du K+ sérique est compris entre 3,5 et 5mmol/l.
A) Intoxications :
– Vomissements,
– diarrhées
B) Hyperinsulinisme
C) Hyperaldostéronisme
D) Troubles post-opératoires.
I. Acidité
Acidité ≈ [H+]
Production physiologique d’une quantité élevée de :
– H+ : 80 mmol/24h
– CO2 : 13 500 mmol / 24h
– Alimentation (jus, sodas, vinaigre…)
- Métabolisme (lactates, corps cétoniques, acide phosphorique…)
→ cependant pH sanguin stable ± car il existe des systèmes physiologiques
de maintien du pH (tampons)
Equilibre acidobasique (2)
II. Systèmes tampon
A) Système tampon chimique
• Système Instantané et constitue la première ligne de défense contre
variations de concentration en H+ mais limité
1- Couple ac.Carbonique / bicarbonate (milieu extra-cellulaire)
• Le sens 2 est plus important que le sens 1 car l’hypoventilation est une
mécanisme de régulation limité car risque d’hypoxie
C) Système tampon rénal
• Puissante ligne de défense
• Adaptation en plusieurs heures voire jours
• Moyens de régulation:
- Excrétion des ions H+
- Réabsorption des ions HCO3-
- Sécrétion d’ammoniac (tampons)
Exploration de l’équilibre acidobasique
gazométrie (1)
I. Le prélèvement :
• Sang artériel, prélevé sur héparine, à l’abri de
l’air, par un médecin au niveau des artères.
• Technique: -Asepsie
-Seringue spécifique
-Artère radiale ++++
Prélèvement artériel
-Ponction oblique (45°): recommandée
-Compression
• Gazométrie capillaire: lobe de l’oreille
Lobe de l’oreille
Exploration de l’équilibre acidobasique
gazométrie (2)
II. Dosage
• Les appareils des gaz du sang mesurent le
pH, la pO2 et la pCO2 grâce à des
électrodes spécifiques.
• Les autres paramètres ([HCO3-],
[CO2]totale, Bases tampon, Excès de
bases et la Saturation de l’Hb en O2…)
sont calculés automatiquement.
Analyseur de Gazométrie
Variations physiopathologiques (1)
I. Valeurs usuelles:
• pH: 7,37 - 7,43
• pO2: 9,31 à 12,63 kPa ou 70 à 95 mmHg
• PaCO2: 36 mmHg – 42 mmHg
• Bicarbonates: (22– 26) mmol/l (déduite de la pCO2 et du pH par calcul
grâce à l’équation d’Henderson Hasselbach).
• [CO2]totale: 25 mmol/L
• Bases tampon :46 à 48 mmol/L: C’est la somme des concentrations, en
mmol/L de sang total, des anions tampons hydrogénocarbonates,
protéinates, hémoglobinates, désoxyhémoglobinates, phosphates.
• Excès de bases :0 ± 2 mmol/L
C’est la différence entre la valeur des bases tampons, calculée pour le patient,
et la valeur d’un individu normal.
• Saturation de l’Hb en O2 : 95 à 98 %
Variations physiopathologiques (2)
II. Variations pathologiques:
IV. Hypocalciuries :
Varient dans le même sens que la calcémie, se voient dans :
• Hypoparathyroïdies,
• Insuffisance rénale,
• Stéatorrhée.
V. Hypercalciuries :
• Syndromes paranéoplasiques,
• Hyperparathyroïdies.
Méthodes de dosage des Phosphates (1)
I. Prélèvement :
• Sérum ou plasma hépariné.
• Eviter l’hydrolyse des esters phosphoriques intraglobulaires par les
phosphatases sériques(centrifugation rapide).
• Ecarter tout prélèvement hémolysé.
• Prélèvement le matin à jeun (cycle circadien) et au repos car l’exercice
physique entraîne une augmentation de la phosphatémie.
• Phosphaturie: échantillon urinaire ou urines de 24h.
Méthodes de dosage des Phosphates (2)
II. Méthodes de dosage :
A) Compléxométrie par le molybdate (Mo):
-Mesure spectrophotométrique du phosphomolybdate formé en milieu acide
-Mesure spectrophotométrique du phosphovanadomolybdate
B) Méthodes enzymatiques :
• Ces techniques font appel à différents systèmes enzymatiques selon le
substrat choisi pour être phosphorylé ou déphosphorylé (glycogène, 3
phosphoglycérate maltose, inosine...).
Exemple:
Variations physiopathologiques (1)
I. Valeurs usuelles :
A) Phosphatémie :
• Adulte : 0,95 à 1,40 mmol/l ou 30 à 45 mg/l
• Enfant : 40 à 55 mg/l
B) Phosphaturie :
• Très variable avec l’alimentation
• On détermine le taux de réabsorption du phosphate à partir de leur
clairance (Clr):
Clr = [urinaire] . Débit / [plasmatique]
• Le taux de réabsorption des phosphates est :
0,85 < TRP = 1 – Clr phosphate/ Clr créatinine < 0,95
Variations physiopathologiques (2)
II. Pathologies :
A) Hypophosphatémie:
1. Augmentation des pertes rénales
• Hyperparathyroïdie primaire et secondaire
• Hypercalcémie maligne avec ou sans augmentation de PTH
• Rachitisme hypophosphatémique vitamino-D-résistant
• Tubulopathie proximale héréditaire ou acquise (Sd de Fanconi:Toni Fanconi)
caractérisé par une cystinose ou formations de calculs de cystine. (à
distinguer de l’anémie ou maladie de Fanconi « Guido Fanconi »: insuffisance
médullaire héréditaire
• Ostéomalacie tumorale hypophosphatémique
• Hypercalciurie idiopathique
• Post-transplantation rénale
2. Diminution de l’apport et de l’absorption intestinale
• Alimentation parentérale inadéquate
• Excès de chélateurs des phosphates
• Malnutrition et carence en vitamine D
Variations physiopathologiques (3)
B) Hyperphosphatémie
1. Diminution de l’excrétion rénale
• Hypoparathyroïdie
• Insuffisance rénale chronique avancée
• Acromégalie ou hyper-pituitarisme: production
excessive d'hormone de croissance (croissance
exagérée du visage et des extrémités)
2. Redistribution des Phosphates à partir des cellules
• Acidose tubulaire (Précipitation des phosphates de
calcium: lithiase, néphrocalcinose).
• Métastase osseuse ostéolytique
• Chimiothérapie lourde
• Rhabdomyolyse aiguë (destruction du muscle strié)
Acromégalie
Exploration biochimique de l’équilibre
hydroélectrolytique et acidobasique
B) Hypomagnésémie
1. Manifestations:
• Troubles digestifs et psychiques (hyperémotivité, anxiété, vertiges).
• Hyperirritabilité musculaire (crises de tétanie ou de spasmophilie).
• Ttroubles du rythme, insuffisance cardiaque, HTA, AVC
• Complications vasculaires du diabète, athérosclérose,
l'asthme et l'éclampsie
2. Etiologies:
• Perturbation de l'absorption intestinale
• Excès d'élimination par diminution de la réabsorption tubulaire rénale
(diabète...).
• Médicaments: diurétiques, la ciclosporine, le cisplatine (fuite excessive
de Mg).
• L'alcoolisme.
Etude biochimique des protéines, des acides
aminés, des enzymes sériques et des
immunoglobulines:
-Etude des protéines dans le sang, les urines
et le L.C.R.
-Etude des protéines spécifiques sériques.
-Etude des immunoglobulines
-Etude des acides aminés
Physiologie des protéines (1)
I. Intérêt
• Constituants fondamentaux des organismes vivants
• Importance quantitative (50 % du poids des cellules)
• Importance qualitative:
- un rôle structural dans les différents tissus de l'organisme
- un rôle fonctionnel (enzymes, hormones, coagulation…)
- un rôle de protection de l'organisme : Ig, cytokines...
II. Propriétés physicochimiques
• Intérêt: caractérisation, séparation et dosage
• Solubilité dans l'eau, en milieu acide ou alcalin ou en présence de sels neutres
• Masse moléculaire très variable : quelques milliers à plusieurs millions de
daltons
• Composition en acides aminés et leur séquence
• La pression oncotique qu'elles exercent dans le plasma sanguin
• Le caractère amphotère.
• Liaison peptidique et autres fonctions chimiques
Physiologie des protéines (2)
III. Besoins:
• 1 à 1,1 g/Kg
• Aa indispensables: indispensables (8 + 2): valine, leucine, isoleucine,
méthionine, thréonine, lysine, phénylalanine et tryptophane +
histidine et arginine.
IV. Digestion des protéines
• La protéolyse digestive est réalisée par des enzymes gastrique,
pancréatiques et intestinales:
- des endopeptidases : pepsine gastrique, trypsine, chymotrypsine
pancréatiques.
- des exopeptidases : carboxypeptidase pancréatique et aminopeptidase
intestinales.
• Les Aa libérés sont absorbés par la bordure en brosse des entérocytes de
la muqueuse intestinale, arrivent au foie par la veine porte. Le foie reçoit
également les Aa provenant du métabolisme périphérique.
Physiologie des protéines (3)
V. Répartition
Physiologie des protéines (4)
VI. Métabolisme général
A) Biosynthèse: transcription, traduction, élongation et maturation
B) Catabolisme:
• Réactions de: transamination, désamination, décarboxylation
• Formation des métabolites actifs
• Oxydation: formation de CO2 et de l’ATP
• Néoglucogenèse: formation des glucides
• Cétogenèse: formation des AG et corps cétoniques
• Elimination de l’azote:
- Uréogenèse (cycle de l’urée: hépatique)
- Ammoniogenèse (cycle de la glutamine: rénal)
Figure 02: Cycle de la glutamine
Figure 03: Cycle de l’urée
Physiologie des protéines (5)
VII. Régulation
• Facteurs anabolisants: Insuline, hormone de croissance, androgène,
oestrogènes, cytokines…
• Facteurs catabolisants: glucocorticoïdes, hormones thyroïdiennes…
VIII. Rôles
• Structure: collagène, kératine…
• Enzymatique
• Hormone et neuromédiateur
• Motricité: actine, myosine
• Transport: albumine…
• Transduction: récepteurs, protéine G
• Immunité: Ig, cytokines
• Régulation de l ’expression du génome: facteurs de transcription
• Divers: marqueurs tumoraux, protéines de la chaîne respiratoire…
Etude biochimique des protéines, des acides
aminés, des enzymes sériques et des
immunoglobulines:
-Etude des protéines dans le sang, les
urines et le L.C.R.
-Etude des protéines spécifiques
sériques.
-Etude des immunoglobulines
-Etude des acides aminés
Exploration des protéines (1)
I. Prélèvement
A) Sang:
- Tube sec: protéines sériques
- Anticoagulant (hépariné): protéines plasmatiques
- Eviter la stase qui augmente le taux sanguin des protéines.
- Plasma = sérum + facteurs de coagulation (fibrinogène) donc différence au
cours de l’inflammation (fibrinogène ↑↑↑).
B) Urines: échantillon urinaire ou urines de 24h+++.
C) LCR
D) Epanchements et liquides: pleural, ascite, synovial…
II. Détermination de l'hématocrite
- But: déceler une éventuelle hémodilution ou une hémoconcentration.
Exploration des protéines (2)
Lavage
Exploration des protéines (12)
VI. Electrophorèse des protéines
A) Electrophorèse des protéines sériques ++++
Les valeurs usuelles
Albumine 52-65 % (34 à 42 g/L)
Concentration
Paramètre Mécanisme 1 Mécanisme 2
résultante
Hypercatabolisme
CRP Inflammation ↑↑↑↑ Normale +/-
(LED) ↓
Carence martiale ↓
Transferrine Inflammation ↑ normale
(!!!)
• Les Aa sont des molécules qui peuvent être obtenues à partir des
protéines sanguines ou urinaires.
• Sang:
- Héparine: transport (glace), centrifugation rapide.
- Papier Guthrie: papier imprégné de sang
• Urines :
- Première miction du matin: la plus concentrée.
- Expression des résultats par rapport à la créatinine.
Moyens d’étude (1)
I. Etude qualitative : (urines)+++
• Réactions ± spécifiques qui s’adressent à un Aa précis.
• Inconvénients: faux positifs
A) Réaction de Brand :
• Mise en évidence de la cystine (cystinurie) ou l’homocystine
(homocystinurie) au niveau urinaire par une réaction colorée (nitro-
prussiate de Na) après hydrolyse.
B) Perchlorure de fer :
• Mise en évidence de la phénylalanine (phénylcétonurie)
• Mise en évidence des métabolites de la tyrosine (tyrosinémie).
C) 2,4-dinitrophénylhydrazine DNPH :
• Réaction moins spécifique (plusieurs Aa).
Moyens d’étude (2)
II. Techniques chromatographiques:
• Etude qualitative ou quantitative des aa
urinaires et sanguins :
A) Chromatographie sur couche mince : CCM
• Il s’agit d’une chromatographie de partage:
couche mince de cellulose, imprégnée de
vapeur d’eau comme support (phase
stationnaire), la phase mobile est un solvant
organique (cétone-butanol-acide acétique-eau).
• Révèlation par la Ninhydrine: couleur violette
caractéristique de tous les Aa.
• CCM mono-dimensionnelle : un seul sens de
migration
• CCM bidimensionnelle: 2 sens de migration
perpendiculaires (plus précise)
CCM
Moyens d’étude (3)
B) Méthodes chromatographiques de
dosage des Aa:
• Chromatographie échangeuse
d’ions
• Chromatographie liquide haute
performance (HPLC) ++++
+ technique de référence: dosage de
tous les Aa
+ partage en phase inverse
+ Détection par UV ou flourescence
+ très sensible et très fiable
+ matériel lourd et cher (inconvénient)
HPLC
Moyens d’étude (4)
III. Dosage microbiologique (valeur historique) :
• On utilise une souche bactérienne qui utilise l’Aa à doser comme
facteur de croissance: la concentration de l’Aa est proportionnelle à la
croissance bactérienne (diamètre de la souche).
• Exemple : Dosage de la Phe par Bacilus Siblitis.
• La CCM est l’un des meilleurs moyens, bon marché, elle est suffisante
pour porter un diagnostic avec une forte présomption mais elle défficile de
mettre en œuvre…
• HPLC : reste actuellement la méthode de référence (détecteur de
masse+++)
• Les méthodes de dosage donnent des chiffres précis qui vont de
quelques 10aines de µmol/l à quelques 100aines de µmol/l
• Quelque valeurs usuelles sanguines : (à titre indicatif)
- Met ~ 30µmol/l ;
- Phe ~ 50 à 60µmol/l ;
- Leu ~ 150µmol/l ;
- Val ~ 200µmol/l ;
- Glu ~ 600µmol/l.
Pathologies (1)
I. Hyperaminoacidémie globale avec hyperaminoacidurie (sang+urines)
• Insuffisance hépato-cellulaire : cirrhose, hépatite grave.
• Maladie de Wilson: surcharge en cuivre;
• Galactosémie et intolérance au fructose ;
• Rachitisme ;
II. Hyperacidoaminurie semi-sélective : (urines)
• Aa sanguins normaux
• Anomalies de transport membranaire (membrane plasmique, membranes
intracellulaires mitochondriales ou lysosomiales).
• Tubulopathies+++ (Sd de Fanconi)
Maladie de Paget
Variations physiopathologiques (3)
II. PA
A) Valeurs usuelles:
• PA totale: 2 à 10 UI/L
• PAP: < 3,5 UI/L
• Dosage: SAM enzymatique, dosage spécifique immunologique
B) Variations pathologiques
• PA (PAP+++) augmentent fortement dans les cancers de la prostate en
particulier avec métastases osseuses.
• Manque de spécificité: à confronter avec d’autres marqueurs en particulier
la PSA+++ (antigène spécifique de la prostate).
• PAP est très utile (en second lieu après la PSA) dans la surveillance du
traitement du cancer de la prostate et l’évaluation de son stade de gravité
une fois que le diagnostic a été fait.
4. Etude des enzymes sériques :
-Les transaminases - intérêt dans les atteintes
cardiaques et hépatiques
-Lactate déshydrogénase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Créatine phosphokinase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Gamma-glutamyl-transférase - intérêt en
hépatologie
-Les phosphatases alcalines et Phosphatase
acides
-Ornithine carbamyl transférase
-5’ Nucléotidase
-Amylase et lipase
Ornithine carbamyl transférase (OCT)
5’ Nucléotidase
I. OCT:
• Enzyme de biosynthèse de l’urée
• Avantage: grande spécificité hépatique
• Inconvénient: augmente dans toutes les atteintes hépatiques
II. 5’Nucléotidase
• Enzyme principalement hépatique
• Spécifique des pathologies hépatobiliaires en particulier la cholestase (avec
GGT et PAL)
•Intérêt: Enfants et femme enceinte car les PAL augmentent de manière
physiologique
4. Etude des enzymes sériques :
-Les transaminases - intérêt dans les atteintes
cardiaques et hépatiques
-Lactate déshydrogénase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Créatine phosphokinase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Gamma-glutamyl-transférase - intérêt en
hépatologie
-Les phosphatases alcalines et Phosphatase
acides
-Ornithine carbamyl transférase
-5’ Nucléotidase
-Amylase et lipase
Amylase et lipase
I. Lipase++++
Origine: pancréas.
Rôle: dégrade les triglycérides du contenu intestinal en monoglycérides.
Augmente dans: les pancréatites aiguës, les pancréatites chroniques, les
cancers de la tête du pancréas et les atteintes hépatiques.
II. Amylase
Origine: glandes salivaires et le pancréas
Rôle: dégradation de l’amidon
Augmente dans: pancréatite aiguë hémorragique, pancréatites chroniques et
cancers du pancréas, parotidites, perforation d'ulcères gastro-intestinaux,
occlusions intestinales hautes et les lithiases biliaires.
Biochimie Clinique
• L’urée est une molécule non toxique et facilement éliminée par le rein alors que
l’ammoniac présente une toxicité cérébrale: troubles de la conscience, coma hépatique
Bactéries
intestinales
95% 5%
H+, RCOO-
95%
Métabolisme de l’ammoniac
Cycle de la glutamine
Exploration (1)
I. Prélèvement :
1. Sang+++ :
• Patient à jeun, s ’abstenir de fumer.
• Prélèvement sur anti-coagulant EDTA ou héparinate de lithium.
• Transport immédiat dans la glace pour éviter la production du NH3 par
désamination à partir des Aa, amines libres…
2. Urines :
• Urines de 24h avec antiseptique ou HCl dilué.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
• Dosage à l’abri des vapeurs d’ammoniac au niveau du laboratoire.
1. Dosage par micro-titration:
• Consiste à récupérer l’ammoniac dans une solution acide titrée puis
dosage par retour par une solution alcaline.
2. Méthodes colorimétriques :
• Réaction de Nessler : l’iodomercurate de potassium (HgI4K2)
• Réaction de Berthelot ++: phénol et l’hypochlorite de sodium
3. Méthodes électrochimiques: électrodes
4. Méthodes enzymatiques++++: Glutamate DHase à 340 nm
Glutamate DH
α Cétoglutarate Glutamate
Exploration (3)
III. Examens complémentaires:
• Dosage des enzymes de l’uréogenèse: OCT et CPS
• Chromatographie des AA sanguins
• Chromatographie des Acides organiques urinaires
• Dosage de l’acide orotique (intermédiaire de bioΣ des pyrimidines)
• Dosage de la carnitine (composé à fonction ammonium quaternaire synthétisé
par le foie et les reins intervient dans la β-oxydation)
Exploration (4)
III. Valeurs usuelles
• Sang: 14 à 38 µmol/L
• Urines: 30 à 60 mmol/24h
IV. Variations pathologiques
• Hyperammonièmies++++
1. Acquises:
• Acidose métabolique (NH4+ , défaut d’élimination rénale)
• IH sévère (hépatite grave, cirrhose)
• Prématurité
• Médicaments: Depakine (tt épilepsie)
2. Héréditaire:
• Maladies du cycle de l’urée (déficit en OCT, CPS..)
• Acidurie organique
• Déficit de la β-oxydation des AG
• Déficit de la chaîne respiratoire
Biochimie Clinique
5. Etude des composés azotés non protéiques :
-Exploration du métabolisme des ions ammonium
-Exploration du métabolisme de l’urée
-Etude de la créatine et de la créatinine : intérêt
séméiologique
-Etude de l’acide urique -classification des
hyperuricémies
-Etude des bilirubines plasmatiques -
classification des ictères
Métabolisme de l’urée
CPS
Uréogenèse
Exploration (1)
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Patient à jeun
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
2. Urines :
• Miction ou urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques enzymatiques à l'uréase
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou
tube hépariné.
• Hémolyse: interférence avec
l’Hb (majoration)
2. Urines :
• Miction ou urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques chimiques (Réaction de Jaffé):
• Acide picrique en milieu alcalin (rouge orangé photométrable)
• Méthode cinétique ou en point final
• Problème des interférences (glucose, protéines, bilirubine)
2. Techniques enzymatiques:
• Très spécifiques : pas d’interférences mais plus chères que Jaffé
• Créatininase
• Créatinine désaminase
3. Techniques de référence:
• Chromatographie d’échange d’ions
• Chromatographie Lique Haute Performance (HPLC)
• Chromatographie en phase gazeuse (détection par spectroscopie de
masse)
• IDMS : Spectroscopie de masse avec dilution isotopique (méthode
internationale de référence et de standardisation
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
1. Sang
• La créatinine: molécule endogène et non influencée par l’alimentation (sa
concentration dépend de la masse musculaire).
• Chez l’homme : 6 à 12 mg/l ;
• Chez la femme : 5 à 10 mg/l ;
• Chez l’enfant : 4 à 9 mg/l.
2. Urines
• En moyenne 1 à 2 g/j.
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
1. Hypocréatininémie:
• Myopathie avec atrophie musculaire importante .
2. Hypercréatininémie ++++: Estimation du DFG
• Insuffisance rénale aiguë et chronique : (jusqu’à 200mg/l).
• Les taux urinaires sont très diminués car la filtration glomérulaire est
atteinte→ clairance rénale à la créatinine (Cl = U.V/P sur 24h)
(Correction /SC)
Exploration (5)
IV. Variations pathologiques
3. Amélioration de l’estimation du DFG+++
Correction de la clairance de la créatinine en fonction de la surface corporelle
réelle du patient : formule de CKD-EPI +++ (Amelioration de l’estimation de
DFG)
Créatinine enzymatique standardisée IDMS
Notion de Maladie Rénale Chronique (MRC)
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
• Cycle nycthéméral
2. Urines :
• Urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques chimiques (Réaction de Follin-Denis):
• Déprotéinisation et alcalinisation
• Réactif: Acide phosphotungstique
• Interférences: Glucose, Aa soufrés, Dérivés xanthiques (caféine,
théophylline…)
2. Techniques enzymatiques:
• Uricase
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
1. Sang: uricémie++++
• Chez l’homme : 30 à 70 mg/l ;
• Chez la femme : 25 à 60 mg/l ;
• Chez l’enfant : 10 à 35 mg/l.
2. Urines
• Le régime alimentaire peut influencer le taux :
- Les aliments qui produisent l’acide urique sont : crustacées, champignons, les
abas, charcuteries, poissons.
- Les régimes lacto-végétariens donnent une diminution de l’uricémie.
• Certains médicaments entraînent une augmentation de l’uricémie :
Cytolytiques, Acide acétyl salicylique, Phénylbutazone, Certains diurétiques
(Furosémide).
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
1. Hyper-uricémies primaires et/ou majeures :
• Par augmentation de synthèse ou diminution de l’élimination
rénale.
• Goutte: précipitation de l’acide urique au niveau des articulations
(gros orteils) avec inflammation douloureuse, oedémateuse et
rougeur. On distingue :
- Goutte idiopathique : adulte.
- Hyper-uricémie héréditaire ou maladie de Lesch-Nyhan : enfant
- Déficit en HGPRT: accumulation d’hypoxanthine et de xanthine.
- Transmission récessive liée au chromosome X.
- Signes: RPM, automutilation, lithiase urinaire puis IR.
2. Hyper-uricémies secondaires ou mineures :
• Erreur diététique : obésité, éthylisme, jeûne prolongé
• Effort important
• Insuffisance rénale
• Hémopathies
• Médicaments : Cytolytiques, Corticoïdes, Diurétiques, Aspirine
• Hyperlactacidémie.
Biochimie Clinique
5. Etude des composés azotés non protéiques :
-Exploration du métabolisme des ions ammonium
-Exploration du métabolisme de l’urée
-Etude de la créatine et de la créatinine : intérêt
séméiologique
-Etude de l’acide urique -classification des
hyperuricémies
-Etude des bilirubines plasmatiques -
classification des ictères
Physiologie
Plasma
CEH
Urines
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
• Prélèvement à l’abri de la lumière.
• L’hémolyse est gênante: surestimation
II. Méthodes de dosage
Exploration (2)
1. Propriétés spectrales de la bilirubine
• La bilirubine absorbe à 450nm
• Incompatibilités foetomaternelles (liquide amniotique: index ictérique)
2. Méthode d’Hijmans Vandenberg :
• Bilirubine + sel de diazonium = azobilirubine photométrable
Dosage de la bilirubine conjuguée (BC) ou directe (BD):
• BC est hydrosoluble: réaction directe avec sel de diazonium (BD).
Dosage de la bilirubine totale (BT):
• Libérer la BNC de sa liaison avec l’albumine: Alcools, Benzoate de caféine,
DMSO (diméthyl sulfoxide)+++…
Dosage de la bilirubine non conjuguée (BNC) ou indirecte (BID):
• Soit par : BNC = BT - BC
• par la méthode de Monnet, en oxydant la BC.
3. Dosage de la bilirubine non liée à l’albumine :
• Apparaît lorsque le taux de bilirubine est très élevé (ex : ictères néonataux par
incompatibilité fœto-maternelle)
• Liposoluble: non liée à l’albumine (capacité de fixation dépassée)
• SNC: ictère nucléaire
• Dosage par chromatographie d’exclusion-diffusion
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
• Chez l’adulte : BT: 6 à 10 mg/l ; BC < 2 mg/l
• Chez le Nné : BT : < 100mg/l (ictère physiologique par immaturité
enzymatique) jusqu’à 1 mois.
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
Toute augmentation de bilirubine est synonyme d’ictère.
1. Augmentation de BNC :
a) Hyper-hémolyse : SMG+++
Avec dépassement des capacités de conjugaison du foie.
a1 Anémie hémolytique corpusculaire : congénitale
• Hémoglobinopathies +++:
- Thalassémies (anomalies quantitatives)
- Hémoglobinoses (anomalies qualitatives): Drépanocytose +++
• Microsphérocytose : maladie de Minkowski-Chauffard (Anomalie héréditaire se
caractérisant par un aspect sphérique des GR).
• Enzymopathies des GR : Déficit en G6PD, PK
a2 Anémies hémolytiques extra-corpusculaires : acquises
• Auto-immunisation : Suite à une infection, leucémie ou LED.
• Iso-Ac « Iso-immunisation » : Incompatibilité fœto-maternelle.
a3 Erythropoïèse inefficace : hémolyse des érythroblastes au niveau de la
MO:
• Maladie de Biermer ;
• Thalassémies.
Exploration (5)
1. Augmentation de BNC : suite
b) Hyper-bilirubinémie libre sans hyper-hémolyse :
Anomalies hépatiques de la glucuroconjugaison:
b1 Diminution de la captation de la bilirubine par les hépatocytes :
◦ Ex : consommation de la Novobiocine inhibe la captation
b2 Diminution de la glucuroconjugaison (déficit en glucuronosyl transférase)
• Partiel dans la maladie de Gilbert (bien tolérée, aucun traitement nécessaire)
• Total et non inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type I
• Incomplet et inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type II
2. Augmentation de la BC :
L’augmentation de la BC est accompagnée par l’augmentation de la BNC, il
s’agit donc d’un ictère mixte :
a) Ictères réactionnels : extra-hépatique
• Obstacle à l’élimination de la bilirubine par la bile: lithiase biliaire ou de cancer
de la tête du pancréas (écrasement des voies biliaires).
• Augmentation importante de la BC et modérée de la BNC.
b) Ictères par obstruction biliaire intra-hépatique :
• Augmentation équilibrée de BC et BNC:
• Tumeurs par envahissement du foie ;
• Cirrhose biliaire primitive chez l’enfant ;
• Cholestase de la grossesse.
Exploration (6)
2. Augmentation de la BC : suite
c) Cholestase au niveau de l’hépatocyte :
• Cirrhose de foie: éthylique ou post-hépatitique;
• Hépatite virale sévère.
d) Ictères sans signes de cholestase :héréditaires :
d1 Syndrome de Dubin-Johnson ;
d2 Syndrome de Rotor.
→La conjugaison est normale mais il y a une anomalie d’excrétion de la bilirubine.
d3 Maladie de Wilson: accumulation du cuivre: atteinte hépatique et
neurologique;
d4 Galactosémie congénitale.
6. Exploration biochimique du métabolisme des glucides :
-Détermination du glucose dans les milieux biologiques
-Diagnostic biologique des diabètes sucrés
-Surveillance biologique du diabète
-Exploration biochimique des hypoglycémies
-Complications métaboliques des diabètes sucrés :
comas acidocétosiques, comas lactiques et comas
hyperosmolaires.
-Glycogénoses
-Galactosémies congénitales
-Fructosémie congénitale
-Intolérances aux disaccharides du nourrisson et de
l’adulte
6. Exploration biochimique du métabolisme des glucides :
-Détermination du glucose dans les milieux
biologiques
-Diagnostic biologique des diabètes sucrés
-Surveillance biologique du diabète
-Exploration biochimique des hypoglycémies
-Complications métaboliques des diabètes sucrés :
comas acidocétosiques, comas lactiques et comas
hyperosmolaires.
-Glycogénoses
-Galactosémies congénitales
-Fructosémie congénitale
-Intolérances aux disaccharides du nourrisson et de
l’adulte
Physiologie
• Glucose: aliment énergétique très important pour les cellules.
• Origine: Hexoses, Amidon, Saccharose, Lactose, Glycogène,
Néoglucogenèse.
• Glycémie maintenue stable grâce à une régulation:
-Allostérique ;
-Hormonale :
Insuline (hypoglycémiante) ;
Glucagon ; Adrénaline ; Cortisol, GH, Hormones
thyroïdiennes… (Hyperglycémiantes)
• Intérêt principal de dosage du glucose: dépistage et le suivi
du diabète
Exploration (1)
I. Prélèvement :
1. Sang: Glycémie
• Jeune de 8h.
• Anticoagulant :
-Fluorure de sodium: antiglycolytique et anticoagulant (cycles
glycémiques)
- Sec : dosage rapide
-Iodoacétate
-Oxalate.
-Héparine: centrifugation rapide.
• Echantillon prélevé au bout du doigt, du talon, ou du lobe de l'oreille:
glucomètres ou lecteurs de glycémie.
2. LCR: glycorachie
• Dosage rapide
3. Urines :glycosurie
• Urines de 24h sur antiseptique.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Méthodes réductimétriques : (abondonnées)
• Pouvoir réducteur du glucose vis à vis du cuivre (liqueur de Fehling).
2. Méthodes furfuraliques:
• Consistent à transformer le glucose en milieu acide et chauffage en
composé furfuralique qui va réagir avec des phénols ou des amines
aromatiques avec formation de complexes colorés.
• Manque de spécificité
3. Méthodes enzymatiques++++: coenzyme, DO à 340 nm
• Glucose-oxydase-peroxydase (GOD-POD)
• Héxokinase
• Glucose DHase
4. Biologie délocalisée
• Bandelettes réactives
• Dispositifs faisant appel à un principe électrochimique (ddp)
Exploration (3)
II. Méthodes de dosage (Suite)
5. Biocapteur
• Dispositif mis sur la partie supérieure du bras
• Mesure les taux de glucose dans le liquide interstitiel.
• Résultats scanné et enregistrés par un lecteur
• Application Smartphone
• Cinétique de 3 mois peut être corrélée à l’Hb glyquée
Exploration (4)
III. Valeurs usuelles
• Sang: 0,65 à 1,10 g/l
• LCR: 0,4 à 0,9 g/L (60 à 70 % de la glycémie)
• Urines: pas détectable chez le sujet sain
Exploration (5)
IV. Variations pathologiques
1. Hyperglycémies : >1,10 g/l
• Diabètes sucrés +++: glycémie > 1,26 g/l
• Maladie de Cushing ;
• Acromégalie « hypersécrétion d’hormone de croissance » ;
• Phéochromocytome « hypersécrétion des catécholamines » ;
• Traitement aux corticoïdes.
2. Hypoglycémies : < 0,65g/l
• Glycogénoses
• Galactosémie congénitale :
• Intolérance héréditaire au fructose ;
• Hypersécrétion d’insuline (tumeurs) ;
• Diabète rénal (diminution de seuil de réabsorption du glucose) ;
• Insuffisance surrénallienne ;
• Insuffisance antéhypophysaire ;
• Gastrectomie.
6. Exploration biochimique du métabolisme des glucides :
-Détermination du glucose dans les milieux biologiques
-Diagnostic biologique des diabètes sucrés
-Surveillance biologique du diabète
-Exploration biochimique des hypoglycémies
-Complications métaboliques des diabètes sucrés :
comas acidocétosiques, comas lactiques et comas
hyperosmolaires.
-Glycogénoses
-Galactosémies congénitales
-Fructosémie congénitale
-Intolérances aux disaccharides du nourrisson et de
l’adulte
Définition
I. Diabète:
Affections dont les symptômes majeurs sont :
-La polyurie ;
-La polydipsie.
-et +/- amaigrissement
II. Diabète insipide : signes cliniques +++
• Glycémie et Glycosurie normale, Polyurie > 3l/24h, Polydipsie.
• Diabète insipide simple: insuffisance en hormone antidiurétique.
• Diabète insipide néphrogénique : insensibilité des récepteurs du tube
rénal à l’hormone anti-diurétique.
III. Diabète rénal : glycosurie+++
• Abaissement du seuil rénal de réabsorption du glucose (<<1,8 g/L) avec
une glycosurie (+) et une glycémie normale ou diminuée.
IV. Diabètes sucrés +++:
• Hyperglycémie permanente (> 1,26 g/L)
• Glycosurie (+) lorsque le seuil rénal est dépassé.
Diabète sucré
I. Contexte :
• Personnes atteintes : 422 millions en 2014
• Prévalence mondiale : 8,5 % en 2014 (adultes > 18 ans )
• Pays à revenu faible ou intermédiaire > pays à revenu élevé
• Cause majeure de cécité, IR, MCV, AVC, et d’amputation des MI
• 1,6 million de décès
• Prévention ++++ (diabète de type 2) : alimentation saine, une activité physique
régulière, un poids normal et éviter la consommation de tabac
• Traitement : Régime alimentaire, activité physique, médicaments, dépistage
régulier et traitement des complications.
Classification des diabètes sucrés (1)
I. Les diabètes primaires
A) Diabète de type 1
• Enfant+++, mais il peut survenir à tous les âges.
• Souvent conséquence d'une maladie auto-immune: destruction des cellules β des
îlots de Langerhans du pancréas (synthétisent l'insuline) par le système
immunitaire: présence d‘AC dans le sang.
• Insulinodépendant.
B) le diabète de type 2
• Diabète de la maturité: (diabète âgé : > 40 ans)
• Individus en surpoids ou obèses, erreurs diététiques
• Non-insulino dépendant.
• S'associe souvent à d'autres facteurs de risque cardiovasculaire: HTA, la
répartition androïde des graisses, l'hypertriglycéridémie, baisse du taux du
cholestérol-HDL, le syndrome métabolique...
C) Le diabète gestationnel: suivi+++ sinon → diabète sucré
• Apparaît au cours de la grossesse (glycémie > 0.92 g/L).
• Intolérance au glucose
• Due à la production d'hormones placentaires (hyperglycémiantes)
Classification des diabètes sucrés (2)
II. Les diabètes Secondaires
A) Diabètes génétiques
1- le diabète MODY (Maturity Onset Diabetes in the Young),
• Génétiquement déterminés : Diabète secondaire à une mutation au niveau
de facteurs transcriptionnels (5 types classés en MODY 1,2,3,4,5)
• Transmission autosomique dominante
• Début habituellement précoce (avant 25 ans en général)
• Souvent non insulinodépendants (2 à 5 % des diabètes NID)
2- le diabète mitochondrial
• Diabète monogénétique secondaire à une mutation de l’ADN mitochondrial
• Touche les 2 sexes mais la transmission est exclusivement maternelle
B) Diabètes secondaires à des maladies du pancréas
• Pancréatite chronique
• Cancer du pancréas
• Chirurgie du pancréas
C) Diabètes secondaires à des endocrinopathies+++
• Syndrome de Cushing
• Acromégalie
• Phéochromocytome
• Hyperthyroïdie….
Classification des diabètes sucrés (3)
II. Les diabètes Secondaires (Suite)
D) Autres:
• Secondaires à des hépatopathies: Cirrhose post hépatite C+++
• Secondaire à une infection :Rubéole congénitale, Coxsackie B, CMV,
Adénovirus, virus des oreillons…
• Trisomie 21
• Syndrome de Turner (anomalie de la formule chromosomique).
• Mucoviscidose
• Hémochromatose: absorption excessive du Fe et dépôt dans les tissus
• Diabète lipoatrophique: disparition du tissu adipeux
• Diabètes associés à des médicaments: corticoïdes, diurétiques, les
antipsychotiques (risperdal)...
Nouvelle classification des diabètes sucrés (OMS 2019)
Diabète sucré gestationnel Hyperglycémie inférieure aux seuils de diagnostic de diabète pendant Critères de 2013
la grossesse A jeune : 92 mg/dL (5.1 mmol/L)
HGPO (75 g) 1 h : 180 mg/dL (10.0 mmol/L)
HGPO (75 g) 1 h : 2 h: 153 mg/dL (8.5 mmol/L)
Diabète à évolution lente et -Similaire au type 1 à évolution lente chez les adultes Changement de nomenclature -
autoimmune des adultes -Caractéristiques du syndrome métabolique, anciennement appelé diabète
-Un seul autoanticorps GAD auto-immun latent des adultes
-La fonction des cellules β est +/- conservée (LADA)
Diabète de type 2 à Présente une cétose et une carence en insuline, mais ne nécessite pas d'insuline Pas de changement
tendance cétosique plus tard; épisodes courants de cétose, non à médiation immunitaire
Autres types spécifiques
Diabète monogénique avec -Mutations génétiques spécifiques, Nomenclature mise à jour pour
défauts de la fonction des -Plusieurs manifestations cliniques nécessitant traitement différent, défauts génétiques spécifiques
cellules β -Certains se produisant dans le période néonatale, d'autres au début de l'âge adulte
Diabète monogénique avec -Mutations génétiques spécifiques;
défauts de l'action de -Insulinorésistance sévère sans obésité;
l'insuline -Diabète se développe lorsque les cellules β ne Compensent pas l’insulino-
résistance
Maladies du pancréas - Hyperglycémie suite au traumatisme, tumeur, inflammation, etc. du pancréas Pas de changement
exocrine
Endocrinopathies Sécrétion excessive des hormones antagonistes de l'insuline Pas de changement
Chimique ou médicamenteux Altération de la sécrétion ou l'action de l'insuline, ou destruction des cellules β Pas de changement
Infectieux Certains virus ont été associés à la destruction directe des cellules β Pas de changement
Formes spécifiques rares de Associé à des maladies immunitaires rares Pas de changement
diabète autoimmun
Autres syndromes De nombreux troubles génétiques et chromosomiques les anomalies augmentent le Pas de changement
génétiques parfois associés risque de diabète
au diabète
Diabète non classé Classification temporaire de diabètes qui ne s'inscrivent pas dans d'autres Nouveau type de diabète
catégories
Diagnostic (1)
I. Clinique:
• Polyurie
• Polydipsie
• Amaigrissement +/-
II. Biologique (Critères OMS)
Intolérance Glycémie à jeun 6,1 à 6,9 mmol/l (1,10 g/L à 1,25 g/L)
au glucose à Ou 2 h après 75 g de glucose Et (si mesurée)
jeun (IFG) <7,8 mmol/l (1,40 g/L)
Glycémie à jeun 5,1 à 6,9 mmol/l (0,92-1,25 g/L)
Diabète
Ou 1 h après 75 g de glucose ≥10,0 mmol/l (1,80 g/L)
gestationnel
Ou 2 h après 75 g de glucose 8,5 à 11,0 mmol/l (1,53-1,99 g/L)
Hyperglycémie provoquée par voie orale
(HPVO ou HGPO)
Indications:
- Dépistage précoce du diabète
- Exploration des hypoglycémies,
- Exploration des hypersécrétions de
GH
Protocole:
-Consiste à donner à quelqu’un qui est
déjà à jeun (12h) 75g (100g) de glucose
dissout dans 250ml d’eau
-Suivre la cinétique sur 3h (2h):
glycémie toute les 30 min
Diabète 2 h après 75g de glucose ≥11,1 mmol/l (2 g/L)
Intolérance au glucose (ITG) 2 h après 75g de glucose ≥7,8 (1,40 g/L) et <11,1 mmol/l (2 g/L)
Intolérance au glucose à 2 h après 75 g de glucose <7,8 mmol/l (1,40 g/L)
jeun (IFG)
1 h après 75 g de glucose ≥10,0 mmol/l (1,80 g/L)
Diabète gestationnel
2 h après 75 g de glucose 8,5 à 11,0 mmol/l (1,53-1,99 g/L)
Surveillance du diabète type 1 et 2
Nouvelles recommandations
I. Examens systématiques
A. Suivi quotidien: Glycomètre, Biocapteur, Bandelette urinaire (DT1)
B. Hémoglobine glyquée (glycosylée fausse appellation ):+++
• Plusieurs types d’Hb: A1, A2, F..
• HgbA1c: surveillance du diabète (le plus riche en glucose)
• Hb est un paramètre constant pendant au moins 60 jours: reflet des fluctuations
de la glycémie pendant les 2 mois qui précèdent les analyses
• Paramètre de choix dans la surveillance du diabète sucré.
• VN: 5 à 6,4%
• > 6,5 % : déséquilibre glycémique ( proportionnel à la gravité) + (régime+++)
• > 7% : réévaluation du traitement + (régime+++)
C. Exploration d’une anomalie lipidique (EAL)
• CT, HDL-C, LDL-C, TG
D. Créatininémie et DFG avec l’équation CKD-EPI
E. Recherche d’albuminurie sur échantillon urinaire (Albumine / Créatinine)
Profil du patient HbA1c cible
• DT2 avec comorbidité grave avérée et/ou une espérance de vie limitée (< 5 ans) ≤8%
• ou avec des complications macrovasculaires évoluées
• ou diabète (> 10 ans) et dont la cible de 7 % s’avère difficile à atteindre car
l’intensification médicamenteuse provoque des hypoglycémies sévères
Personnes « Vigoureuses » dont l’espérance de vie est jugée satisfaisante ≤7%
âgées
Fragiles, à l’état de santé intermédiaire et à risque de basculer dans la catégorie ≤8%
des malades
Dépendantes, en mauvais état de santé en raison d’une polypathologie chronique < 9 % et/ou glycémies
évoluée génératrice de handicaps et d’un isolement social capillaires préprandiales
entre 1 et 2 g/l
Patients avec ATCD de complication macrovasculaire considérée comme non évoluée ≤7%
antécédents
Patients avec ATCD de complication macrovasculaire considérée comme évoluée : ≤8%
(ATCD)
• IDM avec insuffisance cardiaque
cardio-
• atteinte coronarienne sévère
vasculaires
• atteinte polyartérielle (au moins deux territoires artériels symptomatiques)
• artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) symptomatique
• AVC récent (< 6 mois)
Patients avec IRC modérée (stades 3A et 3B) ≤7%
IRC
IRC sévère ou terminale (stades 4 et 5) ≤8%
Patientes Avant d’envisager la grossesse < 6,5 %
enceintes ou
Durant la grossesse < 6,5 % et glycémies < 0,95
envisageant
g/l à jeun et < 1,20 g/l en
de l’être
post-prandial à 2 h
Source : HAS 2013
Surveillance du diabète type 1 et 2
Nouvelles recommandations (suite)
II. Examens selon besoin
A. Créatininémie avec estimation de la clairance de la créatinine
(formule de Cockroft et Gault)
• Surveillance et ajustement du traitement
B. Glycémie veineuse ++++
C. TSH
D. Anticorps spécifiques
E. Autres
• NFS
• CRP
• Bactériologie
• Examen biologique des neuropathies
6. Exploration biochimique du métabolisme des glucides :
-Détermination du glucose dans les milieux biologiques
-Diagnostic biologique des diabètes sucrés
-Surveillance biologique du diabète
-Complications métaboliques des diabètes sucrés :
comas acidocétosiques, comas lactiques et comas
hyperosmolaires
- Exploration biochimique des hypoglycémies
-Glycogénoses
-Galactosémies congénitales
-Fructosémie congénitale
-Intolérances aux disaccharides du nourrisson et de
l’adulte
Complications du diabète (1)
• Complications aigues graves à court terme (urgences médicales)
• Complications chroniques à long terme
I. Complications aigues: comas diabétiques
A) Coma acido-cétosique :
• Fréquent chez les diabétique type1
• Manque d’insuline→ diminution de l’utilisation de glucose par les
cellules→ activation de la β-oxydation→ surproduction de l’acétyl COA→
accumulation des corps cétoniques :
-L’acide acéto-acétique ;
-L’acide β-hydroxy-butyrique ;
-L’acétone.
• D’où l’acidose métabolique (diminution du pH) et développement d’un
coma acido-acétique.
Complications du diabète (2)
A) Coma acido-cétosique : (suite)
• L’acidose :
-Crée un état de déshydratation globale avec fuite des électrolytes et
perturbation des concentrations de Na et de K;
-Inhibe l’excrétion rénale de l’acide urique ;
-Diminue la consommation d’O2 dans le tissu cérébral ;
-Cause un hyper-catabolisme protéique avec insuffisance rénale
fonctionnelle comme conséquence ;
-Hypersécrétion des hormones antagonistes d’insuline :Glucagon, GH,
Cortisol, Adrénaline.
B) Coma lactique :
• Forme rare mais extrêmement grave du DNID (50% de mortalité)
• Due à une accumulation excessive des lactates liée à un excès de
production (anaérobie musculaire) et une insuffisance d’épuration
(blocage de la néoglucogenèse hépatique).
• L’acidose lactique: hyperkaliémie et une défaillance rénale aiguë.
Complications du diabète (3)
C) Coma hyper-osmolaire :
• Accident métabolique grave du diabète type2 (sujets âgés+++).
• Circonstances favorisantes: tout état de déshydratation:
-digestive (vomissement ou diarrhée),
-cutanée (sueurs abondantes),
-rénales (abus de diurétique).
• L’hyperglycémie → polyurie osmotique → hypernatrémie → osmolalité
plasmatique très élevée (> 400 mosmol/l alors que la normale est 280 <
osmolalité < 310 mosmol/l).
D) Surveillance biologique des complications du diabète:
• Glycémie capillaire
• Cétonurie, glycosurie
• Ionogramme
• pH+++
Complications du diabète (4)
II. Complication chroniques
A) Physiopathologie:
• Hyperglycémie favorise la coagulation sanguine et augmente le risque
d'obstruction de micro-vaisseaux (microangiopathies: oeil, rein,nerf) et
macro-vaisseaux sanguins (macroangiopathies: coeur, cerveau, jambes).
• COEUR : infarctus du myocarde
• CERVEAU : accident vasculaire cérébral
• JAMBES : artérite
• NERFS : neuropathies (douleur et perte de la sensibilité des pieds)
• PIEDS : ulcérations, nécroses, gangrènes, maux perforant plantaires
• YEUX : maladie de la rétine avec risque de cécité
• REINS : néphropathie, insuffisance rénale avec risque de dialyse
• SEXE : impuissance
Complications du diabète (5)
B) Surveillance de la néphropathie diabétique :
• Par la détermination de la micro-albuminurie dans les urines de 24h ou
dans l’urine mictionnelle matinale rapportée à la créatinine.
• La valeur normale est < 30mg/24h ;
• Lorsque 30 < micro-albuminurie < 300 mg/24h: néphropathie diabétique
modérée.
• Macroalbuminurie > 300 mg/24h→ IR → IR terminale (dialyse)
• Diabète de type 1 (DID), la microalbuminurie: néphropathie débutante
(processus encore réversible).
• Diabète de type 2 (DNID), la microalbuminurie: marqueur de gravité vis à
vis du risque cardio-vasculaire, plus qu’un marqueur du risque
néphrologique (la microalbuminurie est fortement associée aux FRCV :
l’obésité, HTA, dyslipidémies, tabagisme...)
6. Exploration biochimique du métabolisme des glucides :
-Détermination du glucose dans les milieux biologiques
-Diagnostic biologique des diabètes sucrés
-Surveillance biologique du diabète
-Complications métaboliques des diabètes sucrés :
comas acidocétosiques, comas lactiques et comas
hyperosmolaires
- Exploration biochimique des hypoglycémies
-Glycogénoses
-Galactosémies congénitales
-Fructosémie congénitale
-Intolérances aux disaccharides du nourrisson et de
l’adulte
Hypoglycémies (1)
I. Etiologies
• Alcoolisme
• Insuffisance rénale ou hépatique sévère
• Insuffisance surrénalienne ou anté-hypophysaire.
• Insulinome
• Causes congénitales: Intolérance au galactose, au fructose,
glycogénoses
• Hypoglycémies fonctionnelles (post prandiales) : HGPO
• Hypoglycémie médicamenteuse: ADO, Insuline, antalgiques
(Dextropropoxyphène), antiarythmiques, AINS, antidépresseurs,
bétabloquants.
• Hypoglycémie auto-immune: polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux
ou vascularite.
Hypoglycémies (2)
II. Exploration biologique
• Glycémie: < 0,65 g/L
• HGPO
• Insulinémie
• C-Peptide
• Proinsulinémie
• Hormones hyperglycémiantes
• Épreuve de jeûne (Centres spécialisés):
- Test de référence
- Jeûne aglucidique, réalisé dans un service spécialisé sur 3 jours,+ /-
complété le 4 ème jour par une épreuve d'effort.
-Dosage: insulinémie, C-peptide et de proinsulinémie
Glycogénoses (1)
I. Définition
• Maladie héréditaire à transmission autosomique récessive
• Accumulation de glycogène (foie et /ou muscle)+++
• Déficit en une enzyme du métabolisme du glycogène
• Signes: hypoglycémie, malaises, fatigue musculaire, hépatopathie
(cirrhose…), myopathie, convulsions, hépatomégalie (surcharge en
glycogène) et autres troubles variables en fonction du type de
Glycogénose et de la gravité de la pathologie.
Glycogénoses (2)
II. Classification
A) Glycogénoses à prédominance musculaire
- Glycogénose de type II ou maladie de Pompe: Déficit en maltase acide (alpha
1,4-glucosidase).
- Glycogénose de type III a et III d ou maladie de Cori et Forbes: Déficit en amylo-
1,6-glucosidase (enzyme débranchante).
- Glycogénose de type IV ou maladie d’Andersen: Déficit en enzyme branchante.
- Glycogénose de type V ou maladie de Mc Ardle: Déficit en phosphorylase
musculaire.
- Glycogénose de type VII ou maladie de Tarui: Déficit en phosphofructokinase
musculaire.
- Glycogénose de type IX: Déficit en phosphoglycérate kinase.
- Glycogénose de type X ou maladie de Dimauro: Déficit en phosphoglycérate
mutase.
- Glycogénose de type XI: Déficit en lactate déshydrogénase.
- Glycogénose de type XII: Déficit en aldolase A.
- Glycogénose de type XIII: Déficit en bêta-énolase.
- Glycogénose de type XIV: Déficit en phosphoglucomutase (2007)
Glycogénoses (3)
II. Classification (Suite)
B) Glycogénoses à prédominance hépatique
- Glycogénose de type 0: Déficit en glycogène synthétase hépatique.
- Glycogénose de type I ou maladie de Von Gierke: Déficit en glucose-6-
phosphatase.
- Glycogénose de type IIIb: Déficit en enzyme débranchante.
- Glycogénose de type VI ou maladie de Hers: Déficit en phosphorylase
hépatique.
- Glycogénose de type VIII: Déficit en phosphorylase kinase hépatique.
- Glycogénose de type IX: Déficit en phosphorylase kinase hépatique,
musculaire, érythrocytaire et leucocytaire.
Galactosémies congénitales
Galactosémies congénitales
I. Définition
• Maladie héréditaire du métabolisme du galactose à transmission
autosomique récessive
• Les déficits enzymatiques:
-La galactokinase (GALK), qui phosphoryle le galactose.
-L’uridine diphosphate (UDP) galactose-4-epimérase, qui transforme le
galactose phosphate en glucose phosphate.
-Le galactose 1 phosphate uridyl transférase (GALT), qui transfère
l’uridine du (nouveau) glucose vers le galactose suivant +++
II. Clinique
• Signes précoces (premiers jours de vie): refus de boire, vomissements,
ictère, un état léthargique, hépatomégalie, oedème et une ascite.
• Evolution: défaillance hépatocellulaire et rénale, septicémie, cataracte
nucléaire irréversible, RPM, dysfonctionnement gonadique...
III. Traitement
• Régime pauvre en lactose et galactose
Fructosémies congénitales
Fructosémies congénitales
I. Définition
• Maladie héréditaire du métabolisme du fructose à transmission
autosomique récessive
• Intolérance héréditaire au fructose et aux sucres de table
• Déficit en aldolase B (localisé dans le foie, l'intestin grêle et les reins) qui
clive le fructose-1-Phosphate en Phospho-dihydroxy- acétone et en
glycéraldéhyde
• Accumulation de fructose qui devient toxique pour les organes (foie et
reins)
II. Clinique
• hypoglycémie, déshydratation, irritabilité, diarrhées, vomissements, ictère,
coma.
III. Traitement
• Régime dit "sans sucre" pauvre en saccharose et fructose (sucre de
table, friandises, pâtisseries, fruits….)
Intolérances aux disaccharides
du nourrisson et de l’adulte
I. Définition
• Maladie héréditaire du métabolisme des disaccharides: Déficit en Sucrase,
Invertase (hydrolysent le saccharose), Maltase, Isomaltase (donnent le
maltose), Lactase (hydrolyse le lactose) → Nourrisson+++
• Maladies idiopathiques: Déficit en lactase +++ (adolescents et adulte)
II. Physiopathologie
• Déficit en enzymes: diminution de l’hydrolyse des sucres complexes au
niveau intestinal.
• Les sucres atteignent alors le colon: fermentation bactérienne → production
d'acides organiques, d'alcools et de gaz → :
– Troubles digestifs:Très forte nausée, Diarrhée, Ballonnements, Soif très
intense, Selles abondantes, Diarrhée chronique
– Symptômes annexes :Hypoglycémie, Difficulté à se concentrer,
Tremblements, Vertige, Transpiration, Faiblesse générale, Perte de
connaissance, Irritabilité, nervosité
– Evolution: Perte de poids, Fatigue, Crampes, Eczéma…
– Gravité: Nourrisson++++
7. Exploration biochimique du métabolisme
lipidique :
-Les lipoprotéines
-Classification des dyslipoprotéinémies
-Athérosclérose
-Anomalies du métabolisme des sphingolipides :
sphingolipidoses
-Déficits enzymatiques du métabolisme des
lipides
7. Exploration biochimique du métabolisme
lipidique :
-Les lipoprotéines
-Classification des dyslipoprotéinémies
-Athérosclérose
-Anomalies du métabolisme des sphingolipides :
sphingolipidoses
-Déficits enzymatiques du métabolisme des
lipides
Structure (1)
I. Définition :
• Principaux lipides: cholestérol, TG, PL et AG libres
• Dans le plasma les lipides (liposolubles) se trouvent liés aux protéines
pour former des lipoprotéines (hydrosolubles)
• Donc lipoprotéines: macromolécules formées d’une partie protéique
Apoprotéine et d’une partie lipidique, ce complexe est organisé sous
forme de micelles.
• Lipoprotéines: structure globulaire (microscope électronique):
-Couche externe (polaire): PL, CL, Apoprotéines
-Noyau (hydrophobe): TG, CE.
Structure (2)
II. Classification :
A) Densité (centrifugation):
1. Chylomicrons
• N’apparaissent normalement qu’en période
postprandiale
• Riches en TG (origine: digestion des lipides)
• Transportent les substances lipidiques d’origine
alimentaire vers leur lieu de stockage ou
d’utilisation.
2. VLDL (very low density lipoproteins)
• Très riches en TG et +/- en AG libres
• Transportent les TG d’origine endogène vers les
tissus périphériques.
Structure (3)
A) Densité (suite)
3. IDL (intermediary density lipoproteins)
• Structure instable
• Lipoprotéine de densité intermédiaire entre VLDL
et LDL (composition intermédiaire).
4. LDL (low density lipoproteins)
• Chargées en cholestérol libre
• Résultent de la dégradation des VLDL
• Assurent le transport du cholestérol vers les
cellules périphériques.
5. HDL(high density lipoproteins)
• Riches en protéines
• Epuration tissulaire
du cholestérol amené
vers le foie.
Structure (4)
B) Electrophorèse
• Chylomicron, β, préβ et α
lipoprotéine.
C) Nature et composition de
l’apoprotéine
• 5 classes d'apolipoprotéines Lipoprotéinogramme: gel d’agarose
majeures: A, B, C, D, E
• Sous-classes: A-I, A-II, A-
IV, B100, B48, CI, CII, CIII,
E2, E3, E4.
• Rôle structural: transport
Lipoprotéinogramme:gel de polyacrylamide
des lipoprotéines.
• Rôle métabolique:
reconnaissance des sites
récepteurs des lipoprotéines
au niveau des cellules et
activation ou inhibition
d’enzymes.
Structure (5)
D) Lipoparticules
• Classification immunologique (utilisation de
paires d’anticorps). On distingue :
• Lipoparticules (Lp) simples: contenant une
seule apoprotéine (Lp A-I, Lp B)
• Lipoparticules complexes: renferment au
moins 2 apoprotéines (Lp A-I/A-II, Lp B/C-III,
Lp B/C-III/E).
• Intérêt bio-clinique :
-Lp A-I: transport retour du cholestérol
-Apo A-II antagoniste de l’apo A-I
• Lp B/CIII et Lp B/E: particules de type
«remnants »: taux est corrélé à la
progression des lésions d’athérosclérose
coronarienne. Une particularité: La Lp(a)
I. Digestion:
• Lipase gastrique et
pancréatique:
Digestion des
matières grasses en
AG, mono-glycéride,
glycérol et cholestérol.
• Cholestérol:
-exogène (0,3 à 1 g/j)
-endogène (foie +++
et intestin).
Métabolisme (2)
II. Chylomicrons :
• A l’intérieur de la cellule intestinale: resynthèse des TG à partir de AG,
mono-glycérides et du glycérol ou aussi à partir du glucose.
• TG resynthétisés + quelques molécules de cholestérol + de PL et
apoprotéines → chylomicron natif → voie lymphatique→ circulation
générale → tissu adipeux+++, le muscle et le coeur → dégradation
rapide → AG (métabolisme).
• Dans la circulation sanguine le reste des chylomicrons (remnants)
continuent leur acheminement jusqu’au foie qui les convertit en VLDL.
Métabolisme (3)
III. VLDL :
• Comme les chylomicrons: forme de transport des TG.
• En période de jeûne: VLDL plasmatique principalement d’origine
hépatique et très peu d’origine intestinale.
• Biosynthèse des VLDL dépend de l’apport glucidique alimentaire et
de l’Apoprotéine B100.
• Catabolisme se fait sous la dépendance de deux enzymes :
• LPL : lipoprotéine lipase,
• LCAT : lécithine cholestérol acyl transférase et qui assure
l’estérification du cholestérol libre des VLDL.
Métabolisme (4)
IV. LDL :
• Deux voies de catabolisme des LDL:
A) Voie normale (Brown et Goldsteïn) :
• LDL captés par des récepteurs spécifiques (récepteurs B/E):
hépatiques+++, surrénales... → endocytose → attaque lysosomiale:
l’apoprotéine est transformée en Aa et le cholestérol libéré est dispersé
dans la cellule → Conséquences :
• Inhibition du HMG CoA réductase (hydoxyméthyl glutaryl CoA réductase) et
donc inhibition de la synthèse du cholestérol,
• Diminution de la synthèse des récepteurs B/E: arrêt de l’apport du
cholestérol extracellulaire.
• Activation de l’LCAT: estérification du cholestérol libre: épuration.
Métabolisme (5)
IV. LDL :
A) Voie normale (Brown et Goldsteïn) : suite
Métabolisme (6)
B) Voie macrophagique
(voie pathologique de Scavenger) : HCF+++
• Diminution du nombre des recepteurs B/E →
diminution de captation des LDL→ demi-
vie → modification par oxydation et
acétylation ou par glycosylation→ ne seront Arc cornéen
plus reconnus par les récepteurs B/E →
dégradation macrophagique → Xanthomes
(processus athérogène).
Xanthélasma
V. HDL :
• Origine: chylomicrons, VLDL, synthèse intestinale et hépatique.
• Au début: structure discoïdale, elles reçoivent des apoprotéines A (CM)
• Echange des TG contre le cholestérol et autres lipoprotéines
• Estérification du CL par LCAT:structure discoïdale → globulaire.
CETP: Cholesterol Ester Transfer Protein
PLTP: Phospho Lipid Transfer Protein
LRP: LDL-receptor Related Protein
PLTP CM
LCAT
Femme > 0,6 g/l 0,45 à 0,6 g/l < 0,45 g/l
Exploration (4)
D) LDL:
• Calculé par la formule de Friedewald: (condition: TG< 4 g/L)
LDL = CT – HDL – TG/5 (g/L)
LDL = CT – HDL – TG/2,2 (mmol/L)
• Dosage direct enzymatique
• Electrophorèse
• VN: 1 à 1,6 g/l Proportionnel au risque d’athérosclérose
• Interprétation: tenir compte des facteurs de RCV et profil du patient
• Seuils supérieurs de LDL admis:
– <2.2 g/l: si il n’existe aucun autre facteur de RCV
– <1.9 g/l: si il existe un facteur de RCV associé
– <1.6 g/l: si il existe 2 facteurs de RCV associés
– <1.3 g/l: si il existe plus de 2 facteurs de RCV associés
– < 1 g/L après un infarctus du myocarde ou autre ou évènement
cardiovasculaire, un accident vasculaire cérébral ou chez les diabétiques
à haut risque, le seuil supérieur toléré est 1 g/l.
Exploration (5)
IV. Bilan lipidique de deuxième intention :
A) Electrophorèse sérique: Lipidogramme
• Permet de classifier les dyslipémies
• Méthode semi-quantitative.
• Détection des autres fractions de Lp
B) Dosage des apolipoprotéines :
• Dosées par méthodes immunologiques :
- Immunoélectrophorèse ;
- Immunoturbidimétrie.
- Immunoenzymatique
• Les ApoAI sont représentatifs des HDL ;
• Les ApoB sont représentatifs des LDL.
• VN: ApoAI : 1,6 à 2,5g/l et ApoB : 0,6 à 1,40g/l
• Le risque athérogène est proportionnel au taux de l’ ApoB et au rapport
ApoB / ApoAI.
• Il est inversement proportionnel au taux d’ ApoAI.
Exploration (6)
C) Dosage de la Lp (a)
• Méthodes immunologiques.
• Très athérogène
• VN: < 0,30 g/l
Exploration (7)
V. Bilan très spécialisé
• Etude des apolipoprotéines C et E... par iso-électrofocalisation,
• Etude des récepteurs des LDL (B/E),
• Cinétique in vivo des VLDL, LDL, HDL,
• Etude de la susceptibilité à l'oxydation des LDL,
• Dosage des activités enzymatiques: lipoprotéine-lipase, lipase hépatique,
LCAT (lécithine-cholestérol-acyl-transférase), CETP (protéine de transfert
du cholestérol estérifié ou Cholestérol ester transfer protein),
• Etude des gènes des apolipoprotéines...
RCV (SCORE) HAS 2017
Objectifs thérapeutiques/RCV (SCORE)
FRCV Non modifiables:
-Sexe
-Age
-Origine ethnique
-Facteur génétique
FRCV modifiables:
-Tabac, LDL HTA,
Glycémie, fonction rénale,
Alimentation, activité
physique…
ESC 2016
7. Exploration biochimique du métabolisme
lipidique :
-Les lipoprotéines
-Classification des dyslipoprotéinémies
-Athérosclérose
-Anomalies du métabolisme des sphingolipides :
sphingolipidoses
-Déficits enzymatiques du métabolisme des
lipides
Les Hyperlipoprotéinémies (1)
I. Primitive à caractère héréditaire
A) Classification international de FREDERICKSON : tableau
Phénotype Aspect Critères de formule lipidique chimique Anomalie Fréq
du sérum %
GENNES FREDERICKSON
Hypercholestérolémie IIa
Hypertriglyceridémie I
Hyperlipémie mixte V
Les Hyperlipoprotéinémies (3)
II. Secondaires
A) Hypertriglycéridémie prédominante
• Obésité
• Diabète: Carence en insuline est responsable de:
- Lipolyse: de production des VLDL
- Diminution de l’activité de la lipoprotéine lipase (LPL).
• Insuffisance rénale chronique (VLDL ++)
• Alcoolisme (aggravant les erreurs diététiques)
• Facteurs iatrogènes : œstrogènes à forte dose (TG+ et HDL+),
glucocorticoides, bêta-bloquant, ciclosporine (HDL+)
• SIDA traité par tri-thérapie
• Lupus, Myélome et Syndromes inflammatoires +/- infections
B) Hypercholestérolémies prédominantes
• Hypothyroïdie: Augmente les LDL (hyper CT type IIa)
• Syndrome néphrotique (néphrose lipoïdique) : protéinurie massive → chute
de la pression oncotique → compensation par synthèse d’Apoprotéine B
• Cholestase (apparition d'une lipoprotéine anormale, la Lpx.)
• Facteurs iatrogènes : diurétiques
Les Hypolipoprotéinémies
I. Les hypolipoproteinémies primaires
A) Hypobétalipoprotéinémie
• Déficit en Apo B
• Désordre neurologique sévères
B) Hypoalphalipoprotéinémie
• Risque d’athérosclérose précoce
• Causes multiples :
– Déficit en apo A1/CIII,
– Maladie de Tangier (hypercatabolisme des HDL)
– Maladie des yeux de poisson,
– Déficit familial en LCAT
II. Les hypolipoproteinémies secondaires
• Hyperthyroidie = hypocholesterolémie.
• Insuffisance hépatique avec CT et TG bas.
• Dénutrition
• Hémopathie
7. Exploration biochimique du métabolisme
lipidique :
-Les lipoprotéines
-Classification des dyslipoprotéinémies
-Athérosclérose
-Anomalies du métabolisme des sphingolipides :
sphingolipidoses
-Déficits enzymatiques du métabolisme des
lipides
Athérosclérose (1)
I. Epidémiologie
• Problème de santé publique (grande fréquence)
• Affection grave:
- Cause 50% de décès dans les pays industrialisés
- 1 ère cause de mort dans les pays industrialisés
• Maladies cardiovasculaires (cardiopathies ischémiques, accidents
vasculaires cérébraux, artériopathies périphériques…),
• Multifactorielle: facteurs exogènes et endogènes
- Facteurs de risque majeurs: Age +++, HTA, Hypercholestérolémie,
l’hyperlipidémie mixte, certaines hypertriglycéridémies, diabète, tabagisme,
- Autres facteurs de risque: Obésité, sédentarité, alimentation déséquilibrée,
alcool, stress…
Athérosclérose (2)
II. Physiopathologie
• Lésion des parois des artères de gros et moyen calibre:
-Cœur : coronaire+++ (Coronaropathie ischémique →IDM)
-Cerveau: Accidents vasculaires cérébraux (AVC)
-Membres inférieurs: Artérites des membres inférieurs
• Principales causes :
- Endocytose par des récepteurs au LDL diminués.
- Excès de LDL.
- Inhibition de la synthèse des récepteurs au LDL.
• Conséquence: LDL → Demi-vie:
- Macrophages→ vésicules lipidiques: cellules spumeuses.
- Oxydation des LDL→ LDL toxiques→ lysent les cellules endothéliales →
adhésion des plaquettes.
• La formation de la plaque d’athérome → diminution de la lumière des
artères (sténose) → bouchage de l’artère par des thrombus.
RL/Stress oxydant
Oxydants Antioxydants
- RL (ROS) - Enzymes
- Inflammation - Détoxification
- Métabolisme - Vitamines
- Médicaments - Flavonoïdes
- Toxiques - AG insaturés
- UV, Radiations - Oligoéléments
- Agents cancérigènes
- Pollution
- Tabac
- Alcool
- Stress
- AG saturés
RL/Stress oxydant
RL/Stress oxydant
RL/Stress oxydant
RL/Stress oxydant
RL/Stress oxydant
Lipides : Peroxydation
Glucides : Oxydation du lipidique, altération des
glucose, production des membranes, dépôts des
peroxydes lipides oxydés dans les
vaisseaux
Oxydants
Protéines : Dénaturation,
ADN : Dénaturation des
pertes d’activité, sensibilité
gènes régulateurs,
aux protéases
Mutations, coupures,
cassures…
RL/Stress oxydant
Cœur et vaisseaux :
HTA, Athérosclérose,
MCV, Ischémie du
Reins : IR, myocarde Peau: vieillissement,
Néphropathies mélanome
Stress
Poumon : Asthme, oxydatif Autres : Diabète,
allergie, cancer hypofertilité, cancer,
vieillissement,
rétinopathie…
Oxydation du
Foie
Cellules cholestérol
Transfert des peroxydes
Efflux du cholestérol
Cytotoxicité Endothélium
Sécrétion d’endothéline
Physiopathologie
3A 45-59
Insuffisance rénale modérée
3B 30-44
4 Insuffisance rénale sévère 15-29
5 Insuffisance rénale terminale < 15
IRC (8)
2. Suivi
• Urée: Rétention des déchets azotés qui
peut évoluer vers un coma urémique;
• Hyperkaliémie ;
• Protéinurie+++ ;
• Surveiller l’ionogramme sanguin et
urinaire ;
• Bilan phosphocalcique
• NFS
• Cytologie urinaire
• Sédiments urinaires
Sédiments urinaires
IRC (9)
• 3. Cystatine C
• Protéine endogène qui aide à empêcher la dégradation des tissus
conjonctifs et contribue à protéger l’organisme des infections.
• Proposée comme meilleur paramètre pour estimer le débit de filtration
glomérulaire (DFG) mais en pratique, elle a montré bcp d’insuffisance
(Créatinine = Gold standard de l’exploration de l’IR)
Créatinine Cystatine C
-Dépend de la masse musculaire, de -Indépendante de la masse musculaire,
l'âge, de la race, du sexe, de de l'âge, de la race, du sexe, de
l’alimentation (viande) l’alimentation (viande) ?
-Filtrée par le glomérule -Filtrée par le glomérule
-Secrétée par le tube -Catabolisée et non secrétée par le tube
-Dosage chimique +/- standardisé -Dosage par chimiluminescence ou
ELISA ou +/- chimique
- Mais problème des performances
analytiques et du cout
IRC (10)
C) Synthèse
• Atteinte glomérulaire:
-Protéinurie>2g/24h
-Hématurie
-HTA
• Néphropathie interstitielle
-Antécédents urologiques, infections ou obstacle, médicaments
néphrotoxiques
-Protéinurie<1 g/24h
-Leucocyturie sans germes
-Acidose hyperchlorémique
-Reins bosselés à l’échographie
• Origine vasculaire: Antécédent d’HTA, d’infarctus, d’artérite des
membres inférieurs.
• Maladie héréditaire: précocité + Antécédents familiaux
9. Le syndrome néphrotique
SN (1)
I. Définition (biologique)
• Syndrome et non une maladie qui correspond à diverses étiologies
• Pathognomonique d’une néphropathie glomérulaire: perméabilité
pathologique aux protéines de la membrane basale du glomérule.
• Caractérisé par les désordres suivants:
- Protéinurie abondante
- Hypoprotidémie (hypoalbuminémie+++)
-Hyper-lipo-protéinémie
-Tendance à l’œdème généralisé (chute de la pression oncotique).
SN (2)
II. Signes biologiques
A) Urines
• Protéinurie abondante :
- Adulte: >3 g/24h
- Enfant: >50 mg/kg/j
- Peut dépasser 10g/24h.
B) Sang
Protéinogramme de syndrome
• Hypoprotidémie: <60 g/l néphrotique
• Protéinogramme perturbé
-Hypoalbuminémie: <30 g/l
-Hyper α2 et hypogamma
• Hyper-lipo-protéinémie:
compensatrice : CT et TG
• Hyponatrémie de dilution
• de K et de Ca.
Protéinogramme normal
• Augmentation des facteurs de
coagulation (fibrinogène+++)
SN (3)
III. Signes cliniques
• Oedèmes périphériques (blanc, mou à la palpation,
non douloureux, ...).
• Epanchements:
-Péricardique, péritonéal...
-Transsudatif: Rivalta -
• Prise de poids.
• Oligurie
• Un syndrome inflammatoire
• Thrombose
• Syndrome infectieux
SN (4)
III. Classification
A) SN pur
• Enfant+++
• Oligurie constante ;
• Episodes infectieux fréquents.
• Corticosensible+++.
• Protéinurie sélective: albumine > 85%
• Signes négatifs caractéristiques: :
- Pas d’HTA ;
- Pas d’insuffisance rénale (urée et créatinine normales);
- Pas d’hématurie microscopique
SN (5)
B) Syndrome néphrotique impur :
1. Caractéristiques
• Corticorésistant++
• Protéinurie non sélective
• Moins homogène: un ou plus des 3 signes positifs
- HTA ;
- IR
- Hématurie microscopique
• Diagnostic impose une ponction biopsique rénale pour définir l’étiologie.
SN (6)
B) Syndrome néphrotique impur : (suite)
2. Etiologies:
• Primitif : en rapport étroit avec une pathologie rénale.
• Secondaire :
• Maladies du système :LED ; Diabète ; Amylose ; Purpura rhumatoïde ;
Connectivites.
• Syndrome infectieux ;
• Pathologie vasculaire: thrombose des veines rénales.
• Congénital :
• Evolution rapide vers IRC
10. Le Foie :
-La cytolyse hépatique
- Les hépatites aigues et chroniques.
-La cirrhose
-L'insuffisance hépato cellulaire
- L’ictère.
Généralités (1)
I. Fonctions hépatiques
A) Foie : Rôles variés
- Sécrétion biliaire
- Fonctions homéostatiques et métaboliques: glucides, lipides, protéines,
vitamines, fer…
- Fonctions d’épuration et de détoxification: Uréogenèse, xénobiotiques…
- Fonction endocrine: sécrétion de l’IGF1 et activation de la vitamine D
- Fonction Kuppférienne (cellule de Kuppfer ou macrophage hépatique):
épuration des impuretés non arrêtées par la barrière intestinale (endotoxines
bactériennes , particules minérales ou virales).
B) Explorations complexes
- Sécrétion biliaire: Cholestase, Ictère ;
- Cytolyse: hépatites ;
- Hépatopathies alcooliques
- Insuffisance hépatique;
- Inflammation
- Cancers: hépatocarcinomes.
Généralités (2)
II. Marqueurs hépatiques
A) Enzymes
• Transaminases: ALAT et ASAT
• GGT, PAL, 5’Nu
• LDH
• Facteurs de coagulation: TP, F V
B) Marqueurs non enzymatiques
• Bilirubines
• Protéines: Albumine+++, protéines de l’inflammation
• Ammoniémie, azotémie
• Glycémie
• Cholestérol
• Marqueurs tumoraux: AFP (Alpha Foeto-Protéine), ACE (Antigène Carcino-
Embryonnaire)…
10. Le Foie :
- La cytolyse hépatique
- Les hépatites aigues et chroniques
- La cirrhose
-L'insuffisance hépato cellulaire
- L’ictère.
Cytolyse hépatique (1)
I. Définition
• Libération du contenu de l’hépatocyte (Aa, Fer, vit B12, enzymes…)
conséquence de la perte de l’intégrité de la membrane cellulaire.
II. Physiopathologie:
• Modification de la membrane cellulaire: toxique
• Nécrose cellulaire: virale et immunologique
Cytolyse hépatique (2)
III. Pathologies:
A) Hépatite
• Affection inflammatoire du foie, toxique ou
infectieuse.
• Pathologies:
- Hépatite virale: aiguë et chronique
- Hépatite immunologique
- Hépatite médicamenteuse
- Hépatite alcoolique
- Hépatite toxique: (phalloïde)
B) Cirrhose
• Inflammation chronique diffuse, ou
progressive, avec dégénérescence du tissu
hépatique.
• Foie de taille diminuée, présente une
coloration rousse (grec: cirrhos), et une
surface irrégulière, nodulaire Cirrhose du foie,
Cytolyse hépatique (3)
IV. Marqueurs de la cytolyse hépatique (voir enzymes sériques)
• Amino-transférases : ALAT et ASAT
• Lacticodéshydrogénase (LDH) : Electrophorèse (LDH5 hépatique
représente 20% des LDH globales et peut atteindre jusqu’à 50% dans les
hépatites virales).
• Hyperbilirubinémie conjuguée
• GGT et PAL: modérée
• Autres: (pas utilisés en pratique courante)
- Ornithine carbamyl transférase (OCT):spécificité hépatique mais
augmente dans toutes les pathologies hépatiques
- Glutamate déshydrogénase (GLD) : Intérêt dans l’exploration des
nécroses hépatiques d’origine éthylique.
- Sorbitol déshydrogénase (SDH) ;
- Isocitrate déshydrogénase ;
- Malate déshydrogénase ;
- Guanase déshydrogénase.
Cytolyse hépatique (4)
IV. Profils de la cytolyse hépatique
A) Hépatite aigue
1. Hépatite virale
• Transaminases: 10 à 100 fois la VN
• Libération avant l’ictère
• ALAT précède ASAT.
• ASAT est proportionnelle à la nécrose
hépatique: marqueur de gravité de la lésion
hépatocytaire (membrane + mitochondrie)
• Transaminases: suivi de l’évolution+++.
• L’activité des autres enzymes augmente
moins nettement que les transaminases,
leur détermination manque d’intérêt
• Transaminases: pas spécifiques (hépatites
virales, toxiques, médicamenteuses…)
Cytolyse hépatique (5)
A) Hépatite aigue (suite)
2. Hépatite alcoolique,toxique et médicamenteuse
• Transaminases: dans toutes les hépatites aigues (pas spécifiques:
hépatites virales, alcooliques, toxiques, médicamenteuses…)
• Paracétamol et Isoniazide: élévation préférentielle des transaminases
• Hépatite alcoolique: transaminases et GGT
• Traitements : surveillance des transaminases s’impose cas de:
– L-DOPA : maladie de Parkinson;
– Antifongique : voie générale+++ ;
– Oestrogènes, Imipramine, Phénobarbital: ( transaminases et GGT).
Cytolyse hépatique (6)
B) hépatites chroniques et cirrhoses :
• Hépatite chronique: Augmentation
modérée des enzymes hépatiques
sériques.
• Transaminases: Prolongation du plateau
dans le temps → mauvais pronostic
(l’hépatite évolue en cirrhose).
• Cirrhose: pas de modification
enzymatique notable
• Stabilisation: Cirrhose hépatique grave
(Stade irréversible)
• Cirrhose éthylique: GGT et de la GLD.
• Cirrhoses biliaires: enzymes de la
cholestase (PAL, GGT, 5’Nu).
10. Le Foie :
- La cytolyse hépatique
- Les hépatites aigues et chroniques
- La cirrhose
-L'insuffisance hépato cellulaire
- L’ictère.
IHC (1)
I. Définition
• Ensemble des manifestations en rapport avec une défaillance, diminution
ou un arrêt de la fonction de l’hépatocyte.
IHC (2)
II. Exploration des fonctions de synthèse :
• IHC: diminution de synthèse de certains constituants :
A) Facteurs de la coagulation :
• Facteur I (Fibrinogène) ;
• Facteur II (Prothrombine) ;
• Facteur VII (Proconvertine) ;
• Facteur X (Stuart)
• Facteur V (Leiden)
• Facteur IX (antihémophilique B);
• Plasminogène..
• IHC: Abaissement de la concentration plasmatique de ces facteurs.
• Exception: ictères par obstruction: défaut d’absorption de la Vit K →
diminution de synthèse des Facteurs vit K dépendants (II, VII, IX, X).
IHC (3)
B) Protéines plasmatiques :
• Manquent de spécificité
• Hypoprotidémie (cirrhose décompensée) ;
• Hypoalbuminémie: diminution de la pression oncotique → oedèmes et
ascites (hépatites chroniques, cirrhose et malnutrition) ;
• Diminution de la transferrine ;
• Diminution de l’orosomucoïde (mais il augmente dans l’inflammation →
normalisation).
IHC (4)
C) Cholinestérase :
• Spécifique
• Enzyme synthétisée dans le foie qui la déverse dans le sang.
• Activité diminue dans les atteintes sévères et étendues du parenchyme
hépatique.
IHC (5)
III. Exploration de la fonction du catabolisme
• IHC s’accompagne d’une :
- Diminution de l’uréogenèse (hypoazotémie)
- Augmentation de l’ammoniémie +++ ;
- Coma hépatique (IHC sévère)
IHC (6)
IV. IHC et métabolisme glucidique :
• Tendance à l’hypoglycémie (IHC sévère)
• HGPO perturbée (type pré-diabétique ou diabétique)
• Hyperlactacidémie (IHC sévère).
• Anomalie de l’épreuve au galactose et galactosurie.
IHC (7)
V. IHC et métabolisme lipidique
• Hypocholestérolémie:
- Chute de la forme estérifiée
- Diminution du rapport CE/CT (VN: 0,65-0,70).
IHC (8)
VI. IHC et métabolisme protidique
• Diminution de synthèse des protéines
• Diminution de catabolisme des protéines et des Aa
• Diminution de l’uréogenèse+++
- Hyperammoniémie++++
- Hypoazotémie
10. Le Foie :
- La cytolyse hépatique
- Les hépatites aigues et chroniques
- La cirrhose
-L'insuffisance hépato cellulaire
- L’ictère
L’ictère (1)
I. Fonction excréto-biliaire
• Formation de la bile
• Sécrétion intra-hépatocytaire
• Sécrétion extra-hépatocytaire (intestin).
II. Métabolisme de la bilirubine
• Voir Bilirubine
Plasma
CEH
Urines
L’ictère (2)
III. Exploration de la fonction excréto-biliaire
A) Exploration statique
1. Recherche et dosage des pigments et acides biliaires
• Dosage des différentes formes de bilirubine:
- BC ou BD
- BT
- BNC ou BID avec: BID = BT – BD
• Recherche de pigments biliaires dans les urines ;
• Recherche des acides biliaires dans les urines ;
• Dosage des acides biliaires dans le sang (non pratiquée).
NB: Composition de la bile:
• Eau, électrolytes, mucus
• Cholestérol, phospholipides
• Sels biliaires:
- Primaires: Acide cholique, Acide chéno-désoxycholique
- Secondaires: Acide litho-cholique, Acide désoxycholique
L’ictère (3)
A) Evaluation de la fonction excréto-biliaire (suite)
2. Enzymes du métabolisme de la bilirubine
• PAL+++:
- Inconvénient: manque de spécificité (origine: l'os, le foie, placenta,
l’intestin, reins, cerveau, poumons, rate et les leucocytes).
• GGT+++:
- Excellent marqueur d’inflammation des voies biliaires et de l’alcoolisme.
• 5’-Nucléotidase :
- Spécifique des pathologies hépatobiliaires en particulier la cholestase.
- Intérêt: Enfants et femme enceinte car les PAL augmentent de manière
physiologique
3. Détermination de certains lipides et lipoprotéines
• Dans les anomalies hépato-biliaires (cholestase+++):
• Augmentation du cholestérol et des phospholipides ;
• Apparition de la LpX: grosse lipoprotéine riche en chylomicrons migre
dans l’autre sens : spécifique de la cholestase.
L’ictère (4)
B) Exploration dynamique: Epreuve à la BSP (bromo-sulfuno-phtaleine)
• Evalue la capacité d’élimination du foie.
• BSP injectée en IV (5mg/kg ou 150mg/m2). Elle sera captée par le foie,
conjuguée au glutathion puis sécrétée dans la bile.
• Dosage: Log BSP plasmatique (colorimétrie) à: t0, t5’, t10’, t15’, t20’ et t45’
K1 K2
• Dans le cas normal: pas de changement de la pente à 20ème minute (K1 = K2)
• Ictère obstructif ou cholestase : K1 # K2 et K2 = 0
• Syndrome de Dubbin Johnson : K2 > K1.
L’ictère (5)
IV. Classification des ictères
• Cf Bilirubine
L’ictère (6)
V. Valeurs usuelles
• Chez l’adulte : BT: 6 à 10 mg/l ; BC < 2 mg/l
• Chez le Nné : BT : < 100mg/l (ictère physiologique par immaturité
enzymatique) jusqu’à 1 mois.
L’ictère (7)
VI. Variations pathologiques
Toute augmentation de bilirubine est synonyme d’ictère.
1. Augmentation de BNC :
a) Hyper-hémolyse :
Avec dépassement des capacités de conjugaison du foie.
a1 Anémie hémolytique corpusculaire : congénitale
• Hémoglobinopathies +++:
- Thalassémies (anomalies quantitatives)
- Hémoglobinoses (anomalies qualitatives): Drépanocytose +++
• Microsphérocytose : maladie de Minkowski-Chauffard (Anomalie héréditaire se
caractérisant par un aspect sphérique des GR).
• Enzymopathies des GR : Déficit en G6PD, PK
a2 Anémies hémolytiques extra-corpusculaires : acquises
• Auto-immunisation : Suite à une infection, leucémie ou LED.
• Iso-Ac « Iso-immunisation » : Incompatibilité fœto-maternelle.
a3 Erythropoïèse inefficace : hémolyse des érythroblastes au niveau de la
MO:
• Maladie de Biermer ;
• Thalassémies.
L’ictère (8)
1. Augmentation de BNC : suite
b) Hyper-bilirubinémie libre sans hyper-hémolyse :
Anomalies hépatiques de la glucuroconjugaison:
b1 Diminution de la captation de la bilirubine par les hépatocytes :
◦ Ex : consommation de la Novobiocine inhibe la captation
b2 Diminution de la glucuroconjugaison (déficit en glucuronosyl transférase)
• Partiel dans la maladie de Gilbert (bien tolérée, aucun traitement nécessaire)
• Total et non inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type I
• Incomplet et inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type II
• 2. Augmentation de la BC :
L’augmentation de la BC est accompagnée par l’augmentation de la BNC, il
s’agit donc d’un ictère mixte :
a) Ictères réactionnels : extra-hépatique
• Obstacle à l’élimination de la bilirubine par la bile: lithiase biliaire ou de cancer
de la tête du pancréas (écrasement des voies biliaires).
• Augmentation importante de la BC et modérée de la BNC.
b) Ictères par obstruction biliaire intra-hépatique :
• Augmentation équilibrée de BC et BNC:
• Tumeurs par envahissement du foie ;
• Cirrhose biliaire primitive chez l’enfant ;
• Cholestase de la grossesse.
L’ictère (9)
2. Augmentation de la BC : suite
c) Cholestase au niveau de l’hépatocyte :
• Cirrhose de foie: éthylique ou post-hépatitique;
• Hépatite virale sévère.
d) Ictères sans signes de cholestase :héréditaires :
d1 Syndrome de Dubin-Johnson ;
d2 Syndrome de Rotor.
→La conjugaison est normale mais il y a une anomalie d’excrétion de la bilirubine.
d3 Maladie de Wilson: accumulation du cuivre: atteinte hépatique et
neurologique;
d4 Galactosémie congénitale.
11. Les marqueurs cardiaques.
Introduction
Émergence de Biomarqueurs :
cellulaires, génétiques ou biochimiques
Lésion des parois des artères de gros et moyen calibre: IDM, AVC,
Artérites des MI…
- Pénétration des lipoprotéines athérogènes
- Activation endothéliale et leucocytaire
- Stress oxydant
- Inflammation chronique pariétale
- Remodelage de la matrice extracellulaire
- Rupture de plaque : protéolyse matricielle et amincissement de la
chape
+ hémorragie intra- et extra-plaque
+ thrombose murale
Facteurs de risque: tabagisme,
sédentarité, obésité, diabète,
médicaments, régime…
IMAGERIE DE LA LESION ARTERIELLE
Ultrasonographie
Scanner
Angiographie
IRM
PET
IDM (2)
B) IDM
• Nécrose d’origine ischémique du myocarde de début souvent brutal
• Gravité: étendu de la nécrose, état des coronaires, surface saine.
• Nécrose: cytolyse → passage d’enzymes et protéines dans le sang.
Rupture de la plaque CD40 Ligand soluble, placental growth factor, PAPP-A (pregnancy-
associated plasma protein A)
B) Troponines (suite)
3. Troponine I:
• Inhibe la contraction musculaire
• Dosage immunoenzymatiques (AC monoclonaux)
• 1 seul isoforme cardiaque cTnI cardiospécificité
• Hétérogénéité 40% +++
• VN: < 0,5 µg/l
4. Avantages des troponines
• Cardiospécificité (cTnI+++)
• Précocité: apparition dés la 3 ème h après la douleur angineuse
• Diagnostic rétrospectif
• Suivi de la reperfusion
5. Inconvénients
• Moins précoce que la myoglobine
• Disponibilité et coût
IDM (5)
Diagnostic précoce
Diagnostic rétrospectif
Troponine Spécificité++ disponibilité
Suivi de la reperfusion
T et I+++ Précocité Coût
Détection des IDM péri
ou post-opératoires
Spécificité
ASAT coût Non utilisé
Précocité
PAS de
Sus décalage ST sus-décalage
ST persistant
Urgence
cTn nég ECG Normal
Reperfusion
CKMB nég
(fibrinolyse ou
Angor instable
angioplastie)
CTn Pos
CKMB nég
cTn suivi de
Microinfarctus
la reperfusion
Ou Micronécrose
Sans Q
ECG IDM
Les thrombolytiques
Dénomination
Commune Produits
Internationale : disponibles
DCI
Actilyse
Altéplase
Métalyse
Ténectéplase
Rapilysin
Rétréplase
Streptase
Streptokinase
Actosolv
Urokinase
Angioplastie coronaire
IDM (9)
III. Recherche
A. Biochimie délocalisée:
• Systèmes portables pour le dosage de MGB, cTn et CK
• Intérêt: sujets à haut risque (diagnostic rapide → meilleur
pronostic)
• Inconvénient: coût
B. H-FABP (Heart Fatty Acid Binding Protein)
• Protéine principalement cardiaque de faible poids moléculaire
• Apparition très précoce lors de l’IDM (20 à 30 min)
• Recherche: mise au point des technique de dosage
• CardioDetect ®:test rapide (biochimie délocalisée)
C. CRPus (Protéine C-Réactive ultrasensible)
• Protéine de l’inflammation
• Sécrétée par les tissus athéroscléreux: puissant facteur
prédictif de complications cliniques de l’athérosclérose en
dehors des processus inflammatoires ou ligne de
référence
IDM (10)
III. Recherche (Suite)
E. Association copeptine-Troponine:
• Copeptine: Glycopeptide de 39 Aa correspondant à la partie C- terminale du
précurseur de la Vasopressine (Pré-pro-hormone de la vasopressine)
• Marqueur de stress endogène aigu sécrété instantanément après un
stimulus intense (IDM)
• En association avec la cTn:
permet l’exclusion précoce de l’IDM
améliore la performance diagnostique de l’IDM à la phase initiale
L’INSUFFISANCE CARDIAQUE
Dyspnée aiguë
NT-proBNP Radio Px
en pg/mL ECG
IC exclue CARDIOLOGUE
Clinique et infrastructure
IC Probable
CS Cardiologie
Echographie
Doppler
et/ ou cardiaque
Coronarographie
À J+1: nv test NT-proBNP
Epreuve d’effort
Marqueurs cardiaques : Points essentiels
Anomalies II aires
Anomalies I aires
Anomalies périphériques
Physiologie (5)
IV. Action physiologique
• Hypercatabolisme cellulaire:
- Augmentation de l’utilisation du glucose
- Augmentation de l’utilisation des lipides
- A faible dose: augmentation de la synthèse des protéines
- A forte dose: augmentation du catabolisme des protéines
- Dans la mitochondrie: augmentation de la consommation de l’oxygène et
augmentation de la libération de la chaleur
- Hypersudation
• Augmentation du travail cardiaque
• Augmentation de l’excitabilité neuromusculaire
• Augmentation du remodelage osseux
• Augmentation du transit intestinal
Exploration (1)
I. Etude des effets périphériques
A. Métabolisme de base
• Augmente dans les hyperthyroïdies
• Diminue dans les hypothyroïdies
B. Cholestérol total
• Diminué dans l'hyperthyroïdie
• Augmenté dans l'hypothyroïdie
C. Réflexogramme achilléen:
• Mesure du temps de décontraction des
muscles du mollet (triceps sural) après
percussion du tendon d'Achille
• Allongé dans l'hypothyroïdie, raccourci
dans l'hyperthyroïdie
Réflexogramme achilléen
Exploration (2)
II. Exploration statique
A. Prélèvement
• A jeun sur tube sec sans anticoagulant.
B. Dosage des hormones
• Dysthyroidies (hyper et hypothyroïdies)
• TSH+++ ; FT4++ et FT3 +/-.
• Dosage:
- Radioimmunologique: RIA
- Enzymoimmunologique: EIA
- Chimiluminescence ++++ (actuellement)
• Valeurs normales :
- TSHus (ultrasensible) : 0,5 à 4 mUI/l (interprétation en fonction des
facteurs de risque: métaboliques, cardiovasculaires, âge, grossesse..)
- FT4 : 10 à 20 ng/l
- FT3: 2 à 5 ng/l
Exploration (3)
C. Marqueurs d’autoimmunité:
• Recherche et dosage des AC impliqués dans un certain nombre de
maladies auto-immunes:
- ATPO: Ac antithyroïdepéroxydase
- TRAC = LATS = Ac Anti RTSH (Long Acting Thyroid Stimulator) : Ac
dirigés contre les récepteurs de la TSH
- AAT ou Anti-TG: Ac antithyroglobuline
D. Marqueurs tumoraux
• Adénomes et cancers thyroïdiens
1. Thyroglobuline (Tg ou TG)
• Suivi des cancers différenciés de la thyroïde (après thyroïdectomie)
• Toujours associée à la Anti-TG (interprétation combinée)
• VN: 2 à 40 µg/L
2. Calcitonine
• Diagnostic et suivi des cancers médullaires
• VN: < 10 pg/ml
Exploration (4)
E. Autres:
• Dosage de la TBG (grossesse: œstrogènes augmentent TBG)
• CRP: processus inflammatoire
• Etude de fixation de l’iode par la thyroïde (iode radioactif)
• Dosage de l’iode sanguin et urinaire
Exploration (5)
III. Exploration dynamique (à titre informatif : pas utilisée en pratique)
A. Tests de stimulation
1. Test de Querido à la TSH exogène
• Injection de TSH → stimulation de sécrétion de T4 et T3
• Dosage de T4 avant (X) et après l’injection (Y) de la TSH.
• Sujet normal (Euthyroïdien): Y > X.
• Hypothyroïdie Iaire (thyroïde): Y ≈ X (bas)
2. Test à la Neomercazole (stimulation de TSH endogène)
• Le Neomercazole inhibe l’hormonogénèse thyroïdienne → stimulation
de TSH hypophysaire (rétrocontrôle positif).
• Dosage de TSH avant (X) et après (Y) l’injection de la Neomercazole.
• Sujet normal: Y > X.
• Insuffisance hypothalamo-hypophysaire: Y ≈ X (bas).
• Insuffisance hypophysaire → hypothyroïdie IIaire
• Insuffisance hypothalamique → hypothyroïdie IIIaire
Exploration (6)
3. Test à la TRH
• TRH: 3 Aa (synthèse facile) test dynamique
• Pas de pouvoir antigénique le plus pratiqué
• Injection de TRH et dosage TSH à t0, t30’, t60’, t90’ et t120’
Exploration (7)
B. Test de Werner: Test de freination par la T3
• Injection de T3 → rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de TSH
• Dosage de TSH avant (X) et après (Y) injection de T3
• Sujet normal Y < X
• Maladie de Basedow: perte de rétrocontrôle: Y ≈ X (taux très bas)
Exploration (8)
IV: Pathologies
• Augmentation du volume de la thyroïde → Goitre:
- Toxique: hyperfonctionnement hormonal
- Hyperthyroïdie
- Grossesse
- Insuffisance d’apport iodé
Exploration (9)
A. Hypothyroïdies
1. Hypothyroïdies primaires
• Diminution de T3 et de T4
• Augmentation de TSH
• Etiologies :
-Athyréose : Absence congénitale de la glande thyroïdienne.
-Hypothyroïdie congénitale : HTC (à la naissance) :Nanisme, retard
intellectuel (dépistage systématique obligatoire dans les pays
développés : 3 ou 4 anomalies congénitales : HTC, PCU,
Mucoviscidose, Hémoglobinopathies )
- Déficit de fixation de l’iode.
- Carence en iode (population enclavée et niveau socioéconomique
bas ++++)
- Hypothyroïdie consécutive à un traitement chez l’hyperthyroïdien
- Insuffisance thyroïdienne d’origine inflammatoire (thyroïdite
d’Hashimato: maladie auto-immune)
- Ménopause: Régression de la glande thyroïdienne.
Exploration (10)
A. Hypothyroïdies (suite)
2. Hypothyroïdies secondaires (hypophyse)
• Diminution de T3, T4 et TSH
• Etiologies :
- Nécrose post-traumatique
- Inssuffisance antéhypophysaire globale.
3. Hypothyroïdies tertiaires (hypothalamus)
• Diminution de T3, T4 et TSH
• Diagnostic différentiel entre hypothyroidie IIaire et IIIaire par le test à
la TRH (à titre informatif car en pratique radiologie cérébrale+++).
• Etiologies :
- Nécrose post-traumatique
- Inssuffisance hypothalamique
4. Hypothyroïdie périphérique
• Déficit en récepteurs
• Modification de désiodation de T3 et T4
Exploration (11)
B. Hyperthyroïdies:Thyrotoxicoses Augmentation de T3 et T4
1. Maladie de Basedow Diminution de TSH
• Maladie auto-immune très fréquente
• Présence dans le sang d’un auto-Ac (facteur +
TRAC ou LATS: Long Acting Thyroid
Stimulator) qui se fixe sur les récepteurs de
la TSH et force la thyroïde à sécréter la T3 et
la T4 et TSH indétectable.
2. Adénome toxique
• Tumeur bénigne de la thyroïde
3. Thyroïdite subaiguë
• Inflammation douloureuse de la thyroïde
• Bilan inflammatoire positif
4. Hyperthyroïdies iatrogènes
• Apport massif diode (sel iodé !!!!!)
• Dosage d’iode urinaire (élevé)
-
Biochimie clinique
pseudo-
Hypoparathyroïdies hypoparathyroïdies
vraies (anomalie des
récepteurs)
AMPc
Diminué Diminué
urinaire
Exploration (6)
G. Dosages hormonaux (suite)
5. Phosphatonine (Fibroblast Growth Factor 23 ou FGF23)
• Nouvelle hormone de régulation de l’homéostasie du phosphate et du
métabolisme de la vitamine D
• Hypophosphatémiante: favorise l’excrétion rénale des P
• Serait impliquée dans l'ostéomalacie tumorale
Exploration (7)
H. Examens spécialisés
1. Marqueurs de l’ostéosynthèse
a. Ostéocalcine (N-MID)
• Protéine non collagénique de l'os synthétisée par les ostéoblastes.
• Témoin fiable de l'activité du remodelage osseux.
• Marqueur de l’efficacité thérapeutique des anti-résorptifs chez les patients
traités pour ostéoporose ou hypercalcémie
b. Propeptide N-terminal du procollagène 1: P1NP
• Marqueur de formation du collagène 1 et donc de l'os.
• Spécificité du dosage :
• Marqueur de dégradation des produits du collagène de type 1 durant la
résorption osseuse
• Intérêt clinique :
• Aide à l’évaluation du taux de résorption osseuse
• Suivi thérapeutique des traitements anti-résorptifs tels que les
bisphosphonates
Exploration (8)
H. Examens spécialisés
2. Marqueurs de la résorption osseuse
• Elévation au cours des processus d’ostéolyse exagérée:
- Hyperparathyroïdies
- Maladie de Paget
- Métastases osseuses
a- Télopeptides C et N-terminaux (Cross laps)
• Dégradation des produits du collagène de type 1 durant la résorption
osseuse
• Aide à l’évaluation du taux de résorption osseuse
• Suivi thérapeutique des traitements anti-résorptifs tels que les
bisphosphonates
Exploration (9)
H. Examens spécialisés
2. Marqueurs de la résorption osseuse
b- Hydroxyprolinurie
• Principal Aa du collagène
• VN: 40 à 60 mg/24 h
c- Glucosaminoglycanes urinaires
• Mucopolysaccharides
• Accumulation au cours des Mucopolysaccharidoses (déficit enzymatique
en mucopolysaccharidase)
d- Pyridinolines
Exploration (9)
II. Exploration dynamique (à titre informatif : pas utilisée en pratique)
A. Test de stimulation à l’EDTA
• EDTA complexe le Ca et crée un état d’hypocalcémie → sécrétion de PTH
• Dosage de PTH avant (X) et après (Y) l’administration de l’EDTA
• Sujet normal: Y > X
• Hypoparathyroïdie: Y ≈ X (reste diminué)
B. Test de freination: surcharge calcique
• Administration du gluconate de Ca
• Dosage de PTH avant (X) et après (Y) l’administration:
• Sujet normal: Y < X
• Hyperparathyroïdie: Y ≈ X (reste élevé)
C. Test à PTH exogène
• Administration de 100 unités/m2 de PTH
• Dosage de l’AMPc urinaire
• Diagnostic différentiel: hypoparathyroïdie vraie et pseudo-hypoparathyroïdie
Exploration (10)
III. Pathologies
A. Hyperparathyroïdies
1. Primaires
• Adénome des parathyroïdes
• Tableau biologique:
- Hypercalcémie
- Hypophosphatémie
- PTH augmentée
- AMPc urinaire augmenté
2. Secondaires
• IRC (hypocalcémie)
• Affection digestive (absorption de la vitamine D)
Exploration (11)
B. Hypoparathyroïdies
1. Hypoparathyroïdie vraie
• Absence congénitale des parathyroïdes
• Insuffisance post-chirurgicale des glandes thyroides
• Tableau biologique:
- Hypocalcémie
- PTH diminuée
- Hyperphosphatémie
- AMPc urinaire diminué
2. Pseudohypoparathyroidies
• Anomalies des récepteurs de la PTH
• PTH normal ou augmentée
• AMPc diminué
Biochimie clinique
Noyau catéchol
Physiologie (2)
II. Origine
• Cellules chromaffines (coloration en brun par le Bichromate de K)
• Médullosurrénale+++.
Physiologie (3)
III. Biosynthèse
PCU
Phe Phe
Hydroxylase
Antiparkinsonien
Physiologie (4)
IV. Catabolisme
A. Adrénaline et Noradrénaline
(Normétanephrine)
(Métanephrine)
(VMA)
Physiologie (5)
B. Dopamine
MAO
IMAO : Antidépresseurs
Physiologie (6)
V. Elimination
• Après glucurono ou sulfo conjugaison hépatique.
• Urinaire+++: +
- VMA
- HVA Importance
- Bloc métanéphrine + normétanéphrine
-Très peu : adrénaline, noradrénaline,.
-
Physiologie (7)
VI. Régulation
A. Hormonale
• Cortisol: active la synthèse des 3 enzymes :N-méthyl transférase, β-
hydroxylase, et la tyrosine hydroxylase.
B. Nerveuse
• La stimulation prolongée des nerfs splanchniques entraîne l’augmentation
de la synthèse de ces 3 enzymes.
C. Locale (allostérique)
• Toute augmentation de la noradrénaline entraîne une inhibition de la
tyrosine hydroxylase.
• Toute augmentation de l’adrénaline entraîne une inhibition de la N-méthyl
transférase.
Physiologie (8)
VII. Actions physiologiques
• Biomolécules de stress et de réponse aux situations d’urgence+++:
- Réponse immédiate aux agressions,
- Régulation des constantes physiologiques : PA, glycémie, T°
- Adaptation du débit cardiaque aux besoins de l’organisme.
• Les récepteurs adrénergiques : α1, α2, β1 et β2.
Type de récepteur Localisation Effet
IEC
Médicaments
anti HTA
Exploration (1)
I. Exploration de la fonction glucocorticoïde
• Techniques immuno-chimiques: CLIA+++, ECLIA+++, RIA, EIA, FIA.
• HPLC: métabolites
A. Exploration statique
1. Sang
a. Cortisol++++ :
• Prélèvement :
- Tube sec
- Matin à 8h du: cycle nycthéméral
- Maladie de Cushing: apprécier l’évolution circadienne (Prélèvements
à 9h, 15h, 19h, 24h, 5h).
• Valeurs usuelles
- A 8h : 250 à 600nmol/l
Exploration (2)
A. Exploration statique (suite)
1. sang
b. ACTH ++
• ACTH est un peptide très fragile:
- Sang: EDTA
- Glace avec un inhibiteur des protéases
- Centrifuger à froid et congeler immédiatement.
• VN à 8h: 10 à 80ng/l.
c. βLPH +/-
• Neuro-peptide sécrété par l’antéhypophyse de façon équimolaire à l’ACTH
• Intérêt:élevé dans la maladie d’Addison et la maladie de Cushing.
d. Autres +/-
• 11-hydroxyprogestérone
• Désoxycortisol
• Androstène dione.
Exploration (3)
A. Exploration statique (suite)
2. Urines
a. Cortisol libre +++
• Reflet précis de la sécrétion du cortisol.
• Nécessité d’un recueil de 24 h, contrôlé par la mesure de la créatinine.
• VN: <100 µg/24h
b. 17-hydroxy et 17-cétostéroïde +/-
• Pas très spécifiques
• HPLC
Exploration (4)
A. Exploration dynamique (service d’endocrinologie+++)
• Souvent nécessaire pour pouvoir affirmer un dysfonctionnement de l’axe
corticotrope
1. Tests de stimulation
a. Test au Synacthène ® : (partie active de l’ACTH) +++
• Pratiqué en dehors de tout stress
• Stricte surveillance médicale
• Injection de 0,25mg de Synacthène ® en IV ou IM immédiate et on dosage
le cortisol à T0, T30’ et T60’.
• On peut doser aussi la 17-hydroxyprogestérone, la ∆4 androstène dione et
la 11-désoxycortisol.
• Intérêt: dépistage des insuffisances surrénaliennes centrales ou
périphériques.
Exploration (5)
A. Exploration dynamique (suite)
b. Test à la Métopirone
• Métopirone: inhibiteur de la 11-β-hydroxylase → arrête la
transformation de la 11-désoxycortisol en cortisol.
• Sujet normal: Métopirone → cortisol diminué → sécrétion du CRF →
ACTH → augmentation du 11-désoxycortisol.
• Insuffisance hypothalamique ou hypophysaire: 11-désoxycortisol
normal ou diminué.
c. Test à la lysine-vasopressine
• Lysine-vasopressine: activité comparable au CRF
• Dosage de l’ACTH (ou βLPH) avant (X) et après (Y) l’injection.
• Sujet normal: Y > X
• Tumeurs corticosurrénaliennes: Y ≈ X (bas) .
Exploration (6)
A. Exploration dynamique (suite)
2. Test de freinage +
• Dexamethasone (DXM): stéroïde de synthèse non reconnu par les dosages
du cortisol plasmatique ou urinaire
• DXM → retro-contrôle négatif (freinage) sur l’axe hypothalamo-
hypophysaire → baisse d’ACTH et du cortisol.
• Dosage du cortisol avant (X) et après (Y) l’injection de DXM
• Test de freinage minute : DXM 1mg la veille à minuit.
-
• Sujet normal: Y < X
• Hypercortisisme modéré, Maladie de Cushing, Tumeur surrénalienne ou
syndrome paranéoplasique: Y ≈ X (Il reste élevé).
• Test de freinage faible : DXM 2mg/j durant 2 jours.
• Hypercortisisme modéré: Y < X
• Maladie de Cushing, Tumeur surrénalienne ou syndrome paranéoplasique:
Y ≈ X (Il reste élevé).
• Test de freinage fort : DXM 2mg/j durant 3 jours.
• Maladie de Cushing: Y < X +
• Tumeur surrénalienne ou syndrome paranéoplasique: Y ≈ X ((Il reste élevé).
Exploration (7)
II. Exploration de la fonction minéralocorticoïde
A. Exploration statique
1. Electrolytes
• Dans le plasma : Na, K, Protides, Hématocrite
• Dans les urines : natriurèse des 24 heures.
• Insuffisance en aldostérone:
- Na bas: < 130 mmol/l
- K élevé: > 5,5 mmol/l
- hémoconcentration et persistance d’une diurèse sodée > 20 mmol/24h
• Hypersecrétion des minéralocorticoïdes:
- Na élevé: > 147 mmol/l
- K bas: < 3 mmol/l (recherche de signes à l’ECG)
- Avec éventuellement alcalose (pH élevé)
Exploration (8)
A. Exploration statique (suite)
2. Dosage hormonaux statiques (régime normosodé)
• Techniques immuno-chimiques: CLIA, ECLIA+++ RIA, EIA, FIA.
a. Urines
• Aldostérone : 20-40 nmol/24 h
• Tétrahydroaldostérone : 80-120 nmol/24h
b. Sang
• Aldostérone :
- Mesure le matin à jeun (cycle circadien)
- Décubitus dorsal strict depuis au moins une heure (Debout :
multiplication par 3 des valeurs de la position couchée).
• Rénine plasmatique (RP) : Indispensable avec l’aldostérone
• Précurseurs: corticostérone et la 18-hydroxycorticostérone
c. interprétation:
• Rénine basse + aldostérone élevée : hyperaldostéronisme primaire
• Rénine élevée + aldostérone élevée : hyperaldostéronisme IIaire
• Rénine élevée + aldostérone basse : hypoaldostéronisme primaire
(insuffisance surrénale)
• Rénine basse + aldostérone basse : hypoaldostéronisme IIaire (rare)
Exploration (9)
B. Exploration dynamique
1. Tests de stimulation
a. Test de stimulation par l’orthostatisme+++
• Dosage de la RP et de l’aldostérone avant et après le passage de la
position couchée à la position debout.
• Intérêt: juger de l’adaptation de la surrénale à son système de commande
(Sécrétion autonome de la glomérulée, adaptation de l’appareil vasculaire).
• Absence d’élévation de RP → hyperaldostéronisme Iaire
• Aldostérone → diagnostic différentiel:
- Augmentation: hyperplasie
- Absence d’élévation: Adénome de Conn
b. Autres:
• Stimulation par l’ACTH
• Stimulation par régime sans sel (5 jours)
• Diurétique (furosémide)
Exploration (10)
B. Exploration dynamique (suite)
2. Tests de freinage
a. Test de perfusion salée
• Dosage de l’aldostéronémie avant (X) et après (Y) une perfusion de 2l de
sérum salé isotonique en 4h → hypervolémie.
• Sujet normal: Y < X
• Hyperaldostéronisme: Y ≈ X (Il reste élevé).
b. Test à la Captopril : IEC+++
• Captopril:diminue la synthèse de l’aldostérone et stimule l’activité rénine
plasmatique.
• Dosage de l’aldostéronémie avant (X) et après (Y) l’administration.
• Sujet normal: Y < X
• Hyperaldostéronisme: Y ≈ X (Il reste élevé).
Exploration (11)
III. Exploration des androgènes surrénaliens (femme+++)
• Techniques immunochimiques.
A. Dosage du SDHEA
• DHEA-S: Forme de réserve et précurseur des androgènes(très concentré et
donc plus facile à doser).
• Chez la femme: DHEA synthétisée seulement au niveau surrénalien
• Chez l’homme: synthèse essentiellement testiculaire.
B. Testostérone
• Chez la femme: exploration de virilisme et de l’hirsutisme
• Chez l’homme: exploration des testicules endocrines (insuffisance
testiculaire ou gonadotrope )
Exploration (12)
IV. Pathologie de la corticosurrénale
A. Fonction glucocorticoïde
1. Hypercortisisme: Sd de cushing
• Hypersécrétion inappropriée de
glucocorticoïdes
• Cortisol sanguin et urinaire: élevé
• Cycle du cortisol plasmatique: rompu
• Freinage à la DXM: variable
a. Hypercorticisme ACTH-DEPENDANT
(origine centrale) : maladie de cushing
b. Hypercorticisme ACTH- indépendant
(orgine périphérique)
• Corticosurrenalome
• Adénome cortisolique surrénalien
Syndrome de cushing
Exploration (13)
A. Fonction glucocorticoïde (suite)
2. Insuffisance surrénalienne
a. Chronique
• Diagnostic:
- Cortisol à 8h: bas
- Test de stimulation au synacthène: pathologique
• Insuffisance surrénalienne périphérique:
- Maladie d’Addison: Autoimmune (Ac anti-surrénales)
- Tuberculose: (calcifications surrénaliennes)
- Causes rares: autres infections, tumeurs
• Insuffisance surrénalienne centrale ou corticotrope:
- Adénomes hypophysaires
- Autres pathologies hypophysaires
- Insuffisance corticotrope post-corticothérapie
Exploration (14)
A. Fonction glucocorticoïde (suite)
2. Insuffisance surrénalienne
b. Aigue
• Urgence vitale
• Secondaire à une Maladie d’Addison décompensée
• Hémorragie bilatérale des surrénales
• AVP, agressions…
Exploration (15)
B. Fonction minéralocorticoïde
1. Hyperaldostéronismes
a. Hyperaldosteronisme primaire ou syndrome de Conn
• Hypersécrétion primitive d’Aldostérone: hypokaliémie, HTA sans oedèmes,
rénine basse
• Adénome: Tumeur bénigne unilatérale des surrénales
• Hyperplasie bilatérale des surrénales
b. Hyperaldostéronismes secondaires
• Œdèmes par carence protéique ou par insuffisance cardiaque congestive
• Tumeurs à rénine
• Abus de diurétiques
• Régimes désodés trop stricts
2. Hypoaldostéronismes
• Insuffisance corticosurrénalienne globale: maladie d'Addison, AVP…
• Hyperplasies congénitales avec hypoaldostéronémie:
- Déficit en 11β-hydroxylase avec virilisme
- Syndrome de Liddle
- Forme familiale d'hypertension sévère
Exploration (16)
C. Fonction androgène
1. Hyperandrogénémie (femme+++)
• SDHEA (sulfate de DHEA) élevé
• Hyperplasie surrénalienne congénitale (Bloc enzymatique déviant la
stéroidogénèse) :
- 21hydroxylase+++ (diminution de synthèse du cortisol)
- Blocs complets (diagnostic à la naissance): ambiguité sexuelle (17-
OHP+++)
- Blocs incomplets (révélation tardive): virilisme, hirsutisme, infertilité
• Tumeurs surrénaliennes: Corticosurrenalome, Cushing
2. Hypoandrogénémie (homme : hypogonadisme+++)
• SDHEA diminué
• Insuffisance surrénalienne
• Retards pubertaires,
• Corticothérapie à long cours (activation du rétro-contrôle et inhibition de la
sécrétion de l’ACTH)
Biochimie clinique
1- Testicules
2- Epididymes
3- Voies excrétrices :
-Voies excrétrices intra-testiculaires
(tubes droits, rete testis)
-Canaux efférents
-Canaux déférents
-Urètre
4- Glandes annexes
-Vésicules séminales
-Prostate
-Glandes de Cowper (bulbo-urétrales)
Biochimie séminale
Spermatogenèse : 3 phases (74 jours)
- Multiplication : spermatogonies (27 j)
- Croissance et méiose I et II : spermatocytes (23 + 1 j)
- Spermiogénèse: spermatides →spz (23 j)
Métabolisme
I. Biosynthèse
• Schéma général de biosynthèse des hormones stéroïdes
• Site: cellules de Leydig (androgènes+++ et ± œstrogènes).
II. Catabolisme
• Testostérone en DHT active : action androgénique
• Testostérone en ∆4-androstenedione inactive (foie) : perte de l’action
(DHEA)
Actions physiologiques
I. Différenciation sexuelle
• Organogenèse (fœtus)
• Caractères sexuels secondaires, spermatogenèse, puberté
• Comportement masculin
• Libido
II. Action trophique
• Muscles squelettiques
• Os (masse osseuse et cartilage de croissance)
• Cutanée (glande sébacée, follicule pileux)
Régulation
• Axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire:
• GnRH : gonadotropine releasing hormone
• LH ++ : hormone lutéinisante
• FSH : follicle stimulating hormone
• Local :
- Régulations paracrine et autocrine
- Modulation de l’activité de LH
Cellules de Leydig : produisent et sécrètent la testostérone
+ Action endocrine → caractères sexuels secondaires
+ Action paracrine → développement des cellules germinales
Cellules de Sertoli :
+ Cellule de soutien, architecture pyramidale (structure des
tubes séminifères)
+ Jonctions serrées entre elles → barrière hémato-
testiculaire
+ Sécrète l’AMH → régression des canaux de Muller pendant
l’embryogénèse
+ Phagocyte les corps résiduels et les cellules germinales
en apoptose → contrôle des événements
cellulaires et de l'évolution de la spermatogenèse
+Synthèse protéique , substrats énergétiques, fluides →
nutrition des futurs spermatozoïdes
Exploration (1)
I. Exploration statique Homme (ng/mL) Femme (ng/mL)
Techniques immuno-chimiques < enfance variable < 0,3
A. Testostérone Enfance- < 0,3 < 0,3
Prélèvement: tube sec puberté
VN: Testostérone totale plasmatique Adulte 3,5 à 12,5 0,35 à 1,7
Importance de doser la forme libre
Exploration (2)
B. Dosage de la LH et de la FSH
C. Dosage de la ∆4 androstène-dione
• Précurseur de la testostérone
• VN: 0,7 à 1,5 ng/ml.
D. Dosage de la 17-ß-oestradiol
• Produite par aromatisation de la testostérone
• Peut être réalisé devant :
- Une gynécomastie ;
- Une modification de la pilosité ;
- Toute manifestation qui peut faire suspecter un hyper-oestrogénisme.
E. Prolactine (croissance des glandes mammaires)
F. Dosage des 17-cétostéroïdes urinaires
Exploration (3)
II. Exploration dynamique
• Intérêt: diagnostic d’hypogonadisme par des tests de stimulation
A. Test au citrate de Clomifène : Clomid®
• Stimulateur de l’ovogenèse dans les cycles de FIV
• Agent non stéroïdien qui stimule la sécrétion de LH-RH.
• Dosage de LH et FSH
• Diagnostic d’une anomalie hypothalamo-hypophysaire: hypogonadisme
central
B. Test au LH-RH (GnRH)
• LH-RH stimule physiologiquement la sécrétion hypophysaire des
gonadotrophines (LH et FSH).
• Dosage de LH et FSH
• Diagnostic différentiel entre anomalie hypothalamique et hypophysaire
d’un hypogonadisme
Exploration (4)
C. Stimulation testiculaire par l’HCG
• HCG: action identique à celle de la LH au niveau des cellules de Leydig
• Explore l’hypogonadisme périphérique
• Indication: - Cryptorchidie (Absence du testicule dans sa bourse, d'un
côté ou des deux côtés à la fois).
- Anorchidie : absence ou testicules très réduits
Exploration (5)
III. Pathologies des testicules endocrines
A. Enfant
• Précocités pubertaires vraies (Testostérone augmentée)
• Pseudopubertés précoces par hyperproduction d'androgènes
surrénaliens (hyperplasie congénitale des surrénales, tumeur, Cushing)
• Retards et insuffisances pubertaires:
- Sd de Klinefelter: anomalie génétique (47-XXY)
- Anorchidie: Absence congénitale des testicules
- Sd de résistance aux androgènes (déficit en récepteur)
Exploration (6)
B. Homme
• Hypogonadisme hyper-gonadotrope par atteinte testiculaire
• Hypogonadisme hypo-gonadotrope par atteinte centrale
• Hypogonadisme normo-gonadotrope associé à une hyper-prolactinémie.
• Déficits enzymatiques :
- Déficit en 17-céto-réductase testiculaire
- Déficit en 17-céto-hydroxylase
- Déficit en 17,20-désmolase
Biochimie clinique
Ovulation programmée+++
Prise en charge du couple infertile
III. Protocoles de stimulation ovarienne
C. Intérêt de l’AMH : protocoles de stimulation personnalisés++++
AMH
Hémosidérine
Cycle du fer Fer lentement mobilisable
Coloration de perls
Métabolisme du fer (2)
II. Besoins et pertes
A. Pertes
1. Obligatoires ou physiologiques
- Pas de régulation des pertes : compensation par voie exogène (aliment ou
médicament)
• 10 mg/j chez l'adulte
• Femme cyclée : 20 mg/j
• Desquamation des cellules de la peau, du tractus digestif (2/3 des pertes), du
tractus urinaire (100 µg)
• Sueur (négligeable)
2. Pathologiques
• Hémorragies+++
Métabolisme du fer (3)
B. Besoins
• Doivent couvrir les pertes sinon carence
• 10 mg /j chez l’homme
• 20 mg/j chez la femme cyclée (menstruations)
• Peuvent augmenter dans certaines circonstances physiologiques
- enfance
- grossesse
- lactation
• Sources: viande (abats+++), poissons, légumes secs, fruits, légumes....
(Pain complet+++)
Métabolisme du fer (4)
III. Absorption
• Localisation: Jéjunum proximal et
duodénum
1: franchissement de la membrane apicale
2: Transport à l’intérieur de l’entérocyte
3: passage de la membrane basale →
plasma
• Absorption du fer héminique (origine
uniquement animale) par endocytose de
l’hème, puis action d’une hème oxygénase
• Absorption du fer non héminique (origine
animale et végétale) par réduction de
Fe+++ en Fe++ par Cybrd1
• Cybrd1: Cytochrome b réductase 1
• DMT1: DiMetal Transporter 1
Métabolisme du fer (5)
Transferrine ou CTF N ↑ ↑
Cs N ↓ ↓↓↓
Fer sérique N N ↓
Hb (NFS) N N ↓
Thalassémies
Drépanocytose
Génotypes, origines géographiques, traduction biologique des syndromes
drépanocytaires
Balkans, Bassin
Anémie hémolytique
Hb O Arab méditerranéen, Hb A1 = 0 %, Hb F = <5 %
chronique
O Arab Moyen Orient, Afrique, Hb O Arab : 95-98%, Hb A2 = 2-3 %
modérée
Antilles
Anémie hémolytique
Hb A1 = 0%, Hb F = 1-2%,
HbCC Afrique chronique
Hb C : 95%, Hb A2 = 2-3%
modérée
Hb-pathies
peu ou Anémie microcytaire
Hb A1 = 0%, Hb F = 1-2 %, Hb E : 95%,
asymptomatiques HbEE Asie hypochrome,
Hb A2 = 2-3 %
pseudopolyglobulie possible
HbAS
Afrique, Antilles Absence d'anomalie Hb A1 ≈ 55 %, Hb F = 1-2 %
HbAC
α+ thalassémie
homozygote (α-/α-)
Afrique équatoriale, Antilles,
α° thalassémie Asie Pseudopolyglobulie microcytaire
Hb A2 diminuée ou normale
hétérozygote (--/αα) du Sud Est, Bassin hypochrome
Méditerranéen
α+ thalassémie
Thalassémies hétérozygote (αα/-α)
mineures
Bassin méditerranéen Asie du
sud
β thalassémie Pseudopolyglobulie microcytaire
et de l'est Moyen Orient, Hb A2 augmentée
hétérozygote hypochrome
Afrique
de l'Ouest Antilles
βδ thalassémie
Hb F augmentée
Persistance
héréditaire d'HbF
Hb Lepore Hb Lepore
Bassin méditerranéen
hétérozygote
Porphyries
I. Définition
• Processus de défense de l’organisme contre des agressions exogènes
(physique, chimique, microbienne) ou endogènes (auto-immunité, tumeur,
infarctus ou indéterminé).
• Conséquences cliniques:
- Locales: rougeur, chaleur, douleur et œdème
- Générales: Asthénie, anorexie, amaigrissement et hyper- ou hypo-
thermie.
• Mise en jeu complexe de nombreuses cellules et médiateurs
• Marqueurs évolutifs+++ (diagnostic, pronostic, thérapeutique)
Sd inflammatoire (2)
II. Physiopathologie
• Lésion initiale → activation du complément, coagulation, dérivés de la fibrine
et de la kinine → activation successive des PN, mastocytes, macrophages et
cellules T → production de médiateurs (amines vaso-actives:histamine,
sérotonine), prostaglandines, leukotriènes, cytokines pro-inflammatoires
(TNFα, IL-1, IL-6) et chimiokines (amplifient l’inflammation).
• Réaction inflammatoire: changement des concentrations plasmatiques de
certaines protéines (marqueurs de l’inflammation).
Sd inflammatoire (3)
III. Exploration
A. Exploration générale
• VS: vitesse de sédimentation des hématies
• EPP: Electrophorèse des protéines plasmatiques
• NFS: Numération Formule Sanguine ou hémogramme
Electrophorèse des protéines sériques
Les valeurs usuelles
Albumine 52-65 % (34 à 42 g/L)
I. Définition
• Le syndrome métabolique: présence de plusieurs anomalies métaboliques
associées (obésité abdominale, hypertriglycéridémie, HDL-cholestérol
bas, intolérance au glucose ou diabète de type 2, hypertension).
• Prévalence qui augmente avec l’âge des individus et au cours des années
(pays industrialisés+++).
• Au Maroc: 27 %
• Intérêt: Le syndrome métabolique prédispose à la fois à la survenue d’un
diabète de type 2 et de complications cardiovasculaires.
• Prévention: prise en charge précoce de la sédentarité et du surpoids
• Perspectives: amélioration de l’insulino-sensibilité (agents
pharmacologiques).
Sd métabolique (2)
Syndrome métabolique = présence d’au moins 3 de ces critères
TG ≥1,50 g/L
PA ≥130/85 mm Hg
I. Définition
• Stress oxydant ou stress oxydatif: agression des constituants de la
cellules par des radicaux libres ayant un pouvoir oxydant:
- Espèces réactives oxygénées: ERO (ROS: Reactive Oxygen Species)
- Espèces réactives oxygénées et azotées: EROA (RONS: Reactive
Oxygen and Nitrogen Species).
• Stress oxydant = Déséquilibre entre mauvais radicaux libres (RL) et bons
antioxydants, en faveur des RL.
• Le paradoxe de l’oxygène: Indispensable à la vie ≠ Source de RL
• RL: impliqués dans le vieillissement cellulaire et altération de notre capital
santé
Stress oxydant (2)
II. RL
A. Differents RL
1. RL Primaires
• Anion superoxyde (O2° -)
• Radical hydroxyle (OH° )
• Monoxyde d'azote (NO° )
• Radical peroxyle (ROO° )
• Radical alkoxyle (RO° )
2. Dérivés oxygénés non radicalaires (toxicité importante)
• Oxygène singulet (1O2)
• Peroxyde d'hydrogène (H2O2)
• Nitroperoxyde (ONOOH)
• Peroxynitrite (ONOO-)
Stress oxydant (3)
B. Sources de RL
• Tabagisme
• Alcoolisme
• Exposition à des radiations (UV, rayons X...)
• Exposition prolongée au soleil
• Inflammation chronique
• Surcharge en fer
• Vieillissement
• Anomalies génétiques (mauvais codage pour une protéine)
• Alimentation déséquilibrée (Carences nutritionnelles en vitamines et oligo-
éléments+++)
• Additifs alimentaires???
• Contraceptifs oraux
• Intoxication par les métaux lourds (mercure, plomb, cadmium…)
• Sport mal géré ou trop intense
Stress oxydant (4)
C. Antioxydants
• Molécules capables de neutraliser les RL
1. Enzymes et CoE
• Superoxyde dismutase
• Catalase
• Glutathion peroxydase+++: 2GSH → GS–SG
• Vitamine C
• Ubiquinone (Coenzyme Q10)
2. Non enzymes
• Vitamines A et E et caroténoïdes
• AG insaturés (oméga 3)
• Flavonoïdes (extraits de raisins)
• Oligoéléments: Sélénium, zinc, cuivre, ...
• Composés à groupement thiol (-SH)
• Acide urique (métabolisme des purines)
• Protéines spécifiques
Stress oxydant (5)
D. Cibles et conséquences des RL
1. Cibles
• ADN
• Protéines
• Lipides
• Glucides
2. Conséquences
• Mutation et/ou altération des systèmes de régulation de l’ADN → cancer
• Destruction des protéines → arthrite rhumatoïde
• Oxydation des lipides → athérosclérose
• Oxydation du glucose → complication du diabète
• Conséquences générales:
- Syndrome métabolique
- Vieillissement
Stress oxydant (6)
III. Exploration
A. Objectifs
• Mettre en évidence des déficits en antioxydants
• Rechercher les origines possibles d’un stress oxydant
• Fournir des critères de décision thérapeutique
• Suivre les effets d’une prise en charge éventuelle
• Estimer les facteurs de risque de stress oxydant liés à certaines affections
Stress oxydant (7)
B. Marqueurs non spécifiques
• TA
• IMC
• Fer sérique, ferritine, transferrine
• Bilan inflammatoire
• Bilan lipidique: TG, CT, LDL, HDL
• Glycémie
• NFS
• Bilan rénal: urée, créatinine, acide urique…
Stress oxydant (8)
C. Marqueurs spécifiques
1. Marqueurs exogènes
• Oligoéléments: Cuivre, zinc et sélénium
• Vitamines A et E
• Bêta-carotène et Alpha-carotène
• Lycopène…
2. Antioxydants endogènes (enzymes)
• Superoxyde dismutase
• Catalase
• Glutathion peroxydase
3. Dégats oxydatifs directs
• MDA+++: malondialdéhyde plasmatique (AG membranaires)
• T Bars: substances réagissant avec l'acide thiobarbiturique
ROSACE DU STRESS OXYDANT®
Vieillissement (1)
I. Définition
• Vieillissement: altération globale d’un ensemble de fonctions
physiologiques ainsi que d’une susceptibilité plus élevée face à différentes
maladies
Vieillissement (2)
I. Processus moléculaires et cellulaires du vieillissement
A. Espèces réactives de l’oxygène : ERO
• Rapport stress/vieillissement: accumulations des RL → altération des fonctions
physiologiques → vieillissement
B. Axe GH / IGF-1 / insuline et durée de vie
• GH/ Growth hormone
• IGF-1R: Insulin Growth Factor - 1 receptor
• Axe GH / IGF-1 / insuline: Promoteur de la croissance somatique
• Inactivation homozygote: incompatible avec la vie (souris)
C. Longueur des télomères
• Raccourcissement des télomères: facteur déterminant de la sénescence
réplicative
D. Activité autophagique des lysosomes
• Autophagie lysosomiale: dégradation des protéines cytosoliques indispensable
au maintien de l’homéostasie cellulaire
E. Causes génétiques
• Certaines maladies génétiques → vieillissement précoce
Vieillissement (3)
II. Exploration
A. Générale
• Diminution graduelle des performances physiques
• Diminution de la résistance aux infections bactériennes et virales
• Apparition éventuelle d’infirmités (loco-motrices+++)
• Développement de diverses maladies (cardiovasculaires, diabète, cancers,
troubles mentaux….)
Vieillissement (4)
B. Spécifique
• Biomarqueur du vieillessement: prédire l’apparition d’événements
pathologiques et d’en faire le diagnostic à l’état préclinique
1. Marqueurs cardiovasculaires et rénaux
• CT
• Brain natriuretic peptide (BNP) et son précurseur le Nt-proBNP: augmentation
avec l’âge (éjection ventriculaire gauche modifiée par augmentation du
diamètre et de la rigidité des grosses artères)
• Marqueurs associés à des maladies cardiovasculaires et rénales : Cystatine,
DFG (IR), Nt-proBNP (risque d’accidents cardiovasculaires), troponine I
(l’hypertrophie ventriculaire gauche, IR et diabète), CRP ultrasensible
(inflammation).
• Lipoprotéine Lp(a): risque d’athérogénicité et d’accidents cardiovasculaires.
Vieillissement (5)
B. Spécifique (suite)
2. Marqueurs osseux
• Augmentent avec l’âge
• Formation osseuse: ALP ou phosphatase alcaline, BGP ou bone gla
protein, PICP ou peptide carboxyterminal du procollagène de type I
• Résorption osseuse: ICTP ou télopeptide carboxyterminal du collagène de
type I, Pyr ou pyridinoline, Dpyr ou déoxypyridinoline.
3. Autres
• Glycémie: augmente régulièrement avec l’âge.
• Sérum-albumine: (diminution: dénutrition)
• Vitamines: Carences en vitamine B12 et en folates, vitamine D (ostéoporose)
• Ménopause: chute brutale des œstrogènes et progestérone et augmentation
de LH et FSH (diminution du rétrocontrôle)
• Marqueurs de l’inflammation (augmentation): athérosclérose, atteintes
articulaires…).
Biochimie clinique
B. Qualité requises
• Être sensible et spécifique
• Refléter la charge tumorale
• Prédire le pronostic
• Prédire la rechute
Les marqueurs tumoraux (3)
III. Limites des marqueurs tumoraux
• Elévation de certains marqueurs dans affections non cancéreuses
• Manque de spécificité : Certains marqueurs peuvent être élevés en
présence de nombreux types de cancer
• Précocité : Elévation à partir d’un stade avancé ou réapparition tardive
après la récidive
• Certains cancers n’ont pas de marqueurs tumoraux connus.
• Chez certaines personnes, des marqueurs tumoraux restent normaux
même si le type de cancer dont elles sont atteintes produit habituellement
des marqueurs.
Les marqueurs tumoraux (4)
IV. Marqueurs utilisés + Clinique + Radiologie + Anapath
Type de cancer Marqueur associé