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Lettre ouverte

à
Monsieur Traoré
Responsable de MBOUMBA SERVICE
Exploitant de latérite et blocs
Libreville, le 29 aout 2022

Object : Respect des principes de droits humains pour le mieux vivre ensemble – protection de
l’environnement.
Avant-propos
Je voudrais attirer votre attention, Monsieur Traoré, la vôtre et celle du lecteur, sur le fait que cette
lettre a été écrite après mon interpellation, ce dimanche 28/08/2022 dans l’après-midi par votre
« milice » en mobilité, en quête de latérite dans la zone de Nkoltang à l’antenne de MoovAfrica.

Je voudrais aussi m’excuser auprès de vous et du lecteur pour les nombreuses répétitions ou
coquilles. La tactique étant de vous inoculer le plus tôt, cela n’a pu être évité.

Monsieur Traoré,
Je ne sais si vous aurez le temps de me lire et d’écouter l’audio inséré dans la clé USB si jointe qui
doit nous interpeler tous pour un meilleurs vivre ensemble dans cette « force nouvelle et vitale. »

Vous me connaissez un petit peu, car nous nous sommes retrouvés à deux reprises, il y a quelques
jours seulement pour les mêmes choses à dehors de votre présence depuis plus d’un an déjà dans
les lieux qui se signale par le bruit et les va-et-vient de vos engins qui dégradent l’environnement.

Je me permets de vous interpeler sur l’objet de cette lettre ouverte en espérant que l’intérêt général
sera un peu plus soutenu que par le passé. Par cette intervention, mon ambition n’est pas de
dépeindre le problème de manière intégrale, mais de rassembler quelques éléments d’informations
pour une bonne base de l’acception de soi, de l’autre et du mieux vivre ensemble, excluant du coup
la provocation, la manipulation, la division, la délation, telles que ça se passe à Nkoltang, pour
laisser répandre et inclure le principe d’honnêteté, le principe de la justice...

D’abord, fermer les yeux sur les comportements scandaleux de certains de nos compatriotes
haineux, c’est encourager une industrie hypocrite et manipulatrice, source de conflits entre
familles. Ces comportements honteux et dangereux n’existent que depuis que vous êtes
présent sur les lieux. Pour preuve, depuis près de 30 ans, une telle cacophonie n’avait existé :

o Vous entretiendriez une bande de gabonais qui, au sortir de vos complots de trouver les
endroits à exploiter les latérites et les blocs, sillonnent la zone à des heures tard dans l’après-
midi, à l’heure où les propriétaires des lieux sont partis. Ces compatriotes qui sont prêts à
casser le socle de famille, base de toute une Nation, pour le prix que vous leur auriez proposé.
o Les démêlés et la dégradation abusive de l’environnement naturel et de sols cultivables qui
s’en suivent ne seraient nullement une préoccupation, le but unique étant d’encaisser un
maximum de profits, en marchant sur un peuple que vous venez de diviser, qui ne peuvent
plus ni se dire bonjour, ni se regarder, au bout de quelques minutes seulement, alors qu’ils y
vivent ensemble depuis plusieurs années. Un peuple, soit-il, considéré et qualifié par vos
actes de « de jaloux entre eux-mêmes…, qui se battent comme dans la planète des
singes… » (voir l’audio). Ceci, ne constituerait-il pas là la parfaite illustration de l’audio ?

Effectivement, cela ne m’étonnerait guère que les méthodes qui vous seraient reprochées soient de
nature à respecter l’environnement dont l’importance de le protéger consiste à préserver l’avenir
de l’humanité, car il est notre source de nourriture et d'eau potable, mais il est également notre
source d'air, d'oxygène. La biodiversité est utile pour notre survie. Je me suis longuement demandé
si la situation à Nkoltang était légale.

Les effets et impacts de la destruction de l’environnement pèsent souvent de manière


disproportionnée sur les personnes déjà en situation précaire, tandis que les bénéfices de ces
entreprises opportunistes et nuisibles à l’environnement, ainsi que la richesse de leurs propriétaires
et de leurs bailleurs de fonds, continuent de croître. Il est inacceptable que les entreprises
polluantes fassent des profits au détriment de la santé et des droits humains des communautés
victimes. Et, en fin de compte, cette destruction de l’environnement entraîne des répercussions
indirectes sur les droits humains de chacun d’entre nous. Le respect et la protection des droits
humains et la protection de l’environnement sont inextricablement liés.

Dans le nouvel ordre mondial qui s’élabore sous nos yeux, la citoyenneté mondiale vise à élargir
sa portée et à prôner un processus de prise de décisions qui peut radicalement changer les aspects
fondamentaux de nos sociétés, en particulier dans la vie des personnes dans leur comportement,
surtout celle de toutes les couches pour construire un monde juste et équitable.

En somme, la campagne créatrice des conflits sociaux qui découle d'une stratégie bien réfléchie
qui influence sans aucun doute le comportement des personnes à la recherche d’argent devrait
changer. Il reste à voir si les changements recherchés vont s'ancrer à long terme dans la conscience
de toutes les parties concernées. Le véritable défi, à mon avis, est de faire naître de nouvelles
attitudes qui seront de nature à na pas nous laisser distraire, par de comportements d’égo, et en tant
que communauté planétaire, nous sommes confrontés tous à des crises multiples plus fortes liées
aux droits humains, aux dommages environnementaux, à l’augmentation de la pauvreté, etc.,
auxquelles nous devrions nous tenir unis pour faire face de façon durable.

Martin KONO

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